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Ils sont finalement 20 tandems à avoir confirmé leur inscription. Le record de 22 équipages au départ a failli être égalé, mais Gonzalo Bottin a finalement dû déclarer forfait, sa nouvelle monture ne pouvant être prête à temps pour s’aligner au départ des Sables d’Olonne. A défaut de battre les records de participation, le plateau n’a jamais été aussi relevé.
Cette année encore, la course reste fidèle à l’esprit de la Class 40 en proposant un plateau qui fait une part équilibrée en coureurs professionnels et amateurs. Une bonne moitié de la flotte peut prétendre au podium quand les autres viendront dans l’espoir de créer la surprise et surtout de naviguer proprement, de se faire plaisir en respectant les fondamentaux de la course au large, persévérance, ténacité et dépassement de soi.
Le retour des habitués
Partir aux Açores n’est pas anodin. La destination a su conserver ce caractère profondément maritime, préserver des paysages exceptionnels tout en proposant un parcours varié où les conditions météorologiques peuvent changer du tout au tout d’une édition à l’autre. Que les régimes de nord-est s’installent en restant suffisamment puissants et l’affaire peut être bouclée en cinq jours à peine. A l’inverse qu’un régime dépressionnaire s’installe sur l’Atlantique et la route peut se transformer en un long purgatoire. L’incertitude météo fait aussi partie du sel de cette course. La preuve en est : nombre de ceux qui ont déjà tâté du parcours reviennent. Lionel Régnier, Jean-Christophe Caso ou Christophe Coatnoan sont des piliers de la Class 40 : le parcours, ils ont eu l’occasion de l’éprouver plusieurs fois pour certains. D’autres navigateurs ont exercé leur talent sur le même parcours mais sur des Minis avant de passer à la taille supérieure comme Sébastien Rogues ou Aymeric Chappellier, vainqueur l’an dernier des Sables – Les Açores – Les Sables.
La revanche de 2011 ?
Parmi tous les équipages engagés on suivra avec une attention particulière, Stéphane Le Diraison qui vient épauler Damien Rousseau, ainsi que Yannick Bestaven. Ces deux là ont une histoire particulière sur cette course puisque lors de la dernière édition, Stéphane l’avait emporté sur Yannick de 25 secondes seulement. Il reste que les deux auront fort à faire pour résister au tandem Halvard Mabire – Miranda Merron ou bien encore Jörg Riechers – Sébastien Audigane. Nul doute, non plus que Victorien Erussard et Thibault Vauchel-Camus n’hésiteront pas non plus à se mêler à la lutte s’ils en ont l’opportunité.
Internationale
Mais la Class 40 ne serait pas ce qu’elle est sans la présence de nombreux amateurs qui, sur des bateaux de première génération par rapport aux derniers-nés des chantiers s’efforce de rivaliser avec leurs armes. Avec parfois un certain bonheur, comme l’avait démontré en 2011, Stéphanie Alran associée à Julien Pulvé qui, sur un bateau nettement moins compétitif sur le papier, avait tenu tête aux ténors toute la deuxième étape. L’ancienne perchiste convertie à la course au large revient cette année aux côtés de Louis Duc et son envie de faire un joli coup ne s’est pas atténuée. La Class 40 c’est aussi la présence régulière de concurrents étrangers : le Sarde Gaetano Mura associé à Samuel Manuard, l’Australienne Michelle Zwagerman, l’Américaine Emma Creighton ou encore l’Autrichien Christof Potter.
Le 4 juillet, la flotte des 20 engagés s’élancera des Sables d’Olonne en direction d’Horta sur l’île de Faial. A cet instant-là, plus question de supputations sur le papier. Seule comptera, la capacité de chacun à aborder les quelques jours d’une course qui s’avère d’ores et déjà aussi passionnante qu’ouverte.
Le retour des habitués
Partir aux Açores n’est pas anodin. La destination a su conserver ce caractère profondément maritime, préserver des paysages exceptionnels tout en proposant un parcours varié où les conditions météorologiques peuvent changer du tout au tout d’une édition à l’autre. Que les régimes de nord-est s’installent en restant suffisamment puissants et l’affaire peut être bouclée en cinq jours à peine. A l’inverse qu’un régime dépressionnaire s’installe sur l’Atlantique et la route peut se transformer en un long purgatoire. L’incertitude météo fait aussi partie du sel de cette course. La preuve en est : nombre de ceux qui ont déjà tâté du parcours reviennent. Lionel Régnier, Jean-Christophe Caso ou Christophe Coatnoan sont des piliers de la Class 40 : le parcours, ils ont eu l’occasion de l’éprouver plusieurs fois pour certains. D’autres navigateurs ont exercé leur talent sur le même parcours mais sur des Minis avant de passer à la taille supérieure comme Sébastien Rogues ou Aymeric Chappellier, vainqueur l’an dernier des Sables – Les Açores – Les Sables.
La revanche de 2011 ?
Parmi tous les équipages engagés on suivra avec une attention particulière, Stéphane Le Diraison qui vient épauler Damien Rousseau, ainsi que Yannick Bestaven. Ces deux là ont une histoire particulière sur cette course puisque lors de la dernière édition, Stéphane l’avait emporté sur Yannick de 25 secondes seulement. Il reste que les deux auront fort à faire pour résister au tandem Halvard Mabire – Miranda Merron ou bien encore Jörg Riechers – Sébastien Audigane. Nul doute, non plus que Victorien Erussard et Thibault Vauchel-Camus n’hésiteront pas non plus à se mêler à la lutte s’ils en ont l’opportunité.
Internationale
Mais la Class 40 ne serait pas ce qu’elle est sans la présence de nombreux amateurs qui, sur des bateaux de première génération par rapport aux derniers-nés des chantiers s’efforce de rivaliser avec leurs armes. Avec parfois un certain bonheur, comme l’avait démontré en 2011, Stéphanie Alran associée à Julien Pulvé qui, sur un bateau nettement moins compétitif sur le papier, avait tenu tête aux ténors toute la deuxième étape. L’ancienne perchiste convertie à la course au large revient cette année aux côtés de Louis Duc et son envie de faire un joli coup ne s’est pas atténuée. La Class 40 c’est aussi la présence régulière de concurrents étrangers : le Sarde Gaetano Mura associé à Samuel Manuard, l’Australienne Michelle Zwagerman, l’Américaine Emma Creighton ou encore l’Autrichien Christof Potter.
Le 4 juillet, la flotte des 20 engagés s’élancera des Sables d’Olonne en direction d’Horta sur l’île de Faial. A cet instant-là, plus question de supputations sur le papier. Seule comptera, la capacité de chacun à aborder les quelques jours d’une course qui s’avère d’ores et déjà aussi passionnante qu’ouverte.
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Les Sables d'Olonne Info
Le skipper Maître CoQ est arrivé à 18h10 ce mercredi, à Porto, terme de la première étape de la Solitaire du Figaro, à un peu plus de 2h du premier. Piégés dans une bulle sans vent la nuit dernière, ils ont été nombreux parmi les grands favoris de l’épreuve à n’avoir rien pu faire pour revenir aux avant-postes. Déçu, mais de loin pas abattu, Jérémie Beyou sait qu’il peut encore faire de très belles choses sur cette course au temps…
Jérémie Beyou, Figaro Maître CoQ. Photo : Yvan ZEDDA / Maître CoQ
Auteur du meilleur départ dimanche dernier à Bordeaux, le skipper Maître CoQ a été l’un des grands animateurs de cette première étape vers Porto de la Solitaire du Figaro 2013.
Toujours aux avant-postes, Jérémie Beyou a parfaitement négocié le dur coup de vent essuyé par la flotte des solitaires le deuxième jour de course. Malheureusement, le sévère « coup de mou » météo qui est tombé sur lui et ses camarades de course la nuit dernière fut imparable. Pas de vent, pas de vitesse. Pas de vitesse, pas de stratégie possible. Piégé cette nuit, Jérémie a toutefois réussi à regagner des milles et des places sur les dernières heures de course dès que la brise fut revenue.
Il termine en 19 e position, à un peu plus de deux heures du leader : le challenge reste entier pour le skipper Maître CoQ qui vise désormais des victoires d’étape et, pourquoi pas, un podium.
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « C’était la loterie totale cette nuit ! Nous avions pris la tête de notre petit groupe avec Armel (Armel Le Cléach’, Banque Populaire) quand nous sommes tombés dans la « molle ». Impossible d’en sortir. Sur l’AIS (radar du bord), nous avons vu le groupe de Yann Eliés c ontinuer à avancer : ils ont toujours eu du vent. Nous avons tenté de partir un peu à l’ouest, là où ils étaient : rien, pas de vent. Les risées étaient complètement aléatoires. A 50 m, il y en avait un qui démarrait alors que toi, t’avais rien…
I l fallait de la réussite. Mais c’est vraiment dommage qu’une course se joue dans des conditions comme ça. Les écarts avec les premiers sont monstrueux. En plus, Yann va savoir gérer son avance… En revanche, cela reste jouable pour le podium.
Il reste trois grosses manches. Il faut se concentrer sur les victoires d’étapes. Et je ne suis pas seul dans cette configuration.
Le coup de vent a été très rude à gérer : 15h sans lâcher la barre, je n’ai pas dormi du tout. J’ai bien négocié ce passage, j’ai fait une belle navigation, toujours dans le bon paquet de tête, je n’ai rien cassé.
Et, juste après le coup de vent, nous sommes tombés d’un seul coup dans la molle, sans transition. Avec beaucoup de manœuvres, d’empannages, dans très peu de vent et une mer encore formée. C’était physique. Impossible de se reposer, là encore, parce qu’il faut régler constamment, chercher les risées…
Globalement, cette étape a été très, très, sportive. Extrêmement intense. Je ne sais pas quand j’ai dormi, j’ai somnolé, fait des rêves à la barre… Je crois que je suis très rarement allé puiser aussi loin dans mes réserves.
Mais tant d’efforts pour un tel résultat c’est un peu rude. Il faut désormais repartir à zéro et se concentrer sur la suite ! »
Les solitaires vont pouvoir profiter de deux jours complets à terre pour se reposer et se concentrer sur la deuxième étape. Nouveau départ samedi prochain pour 452 milles (837 km) vers Gijon en Espagne.
Toujours aux avant-postes, Jérémie Beyou a parfaitement négocié le dur coup de vent essuyé par la flotte des solitaires le deuxième jour de course. Malheureusement, le sévère « coup de mou » météo qui est tombé sur lui et ses camarades de course la nuit dernière fut imparable. Pas de vent, pas de vitesse. Pas de vitesse, pas de stratégie possible. Piégé cette nuit, Jérémie a toutefois réussi à regagner des milles et des places sur les dernières heures de course dès que la brise fut revenue.
Il termine en 19 e position, à un peu plus de deux heures du leader : le challenge reste entier pour le skipper Maître CoQ qui vise désormais des victoires d’étape et, pourquoi pas, un podium.
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « C’était la loterie totale cette nuit ! Nous avions pris la tête de notre petit groupe avec Armel (Armel Le Cléach’, Banque Populaire) quand nous sommes tombés dans la « molle ». Impossible d’en sortir. Sur l’AIS (radar du bord), nous avons vu le groupe de Yann Eliés c ontinuer à avancer : ils ont toujours eu du vent. Nous avons tenté de partir un peu à l’ouest, là où ils étaient : rien, pas de vent. Les risées étaient complètement aléatoires. A 50 m, il y en avait un qui démarrait alors que toi, t’avais rien…
I l fallait de la réussite. Mais c’est vraiment dommage qu’une course se joue dans des conditions comme ça. Les écarts avec les premiers sont monstrueux. En plus, Yann va savoir gérer son avance… En revanche, cela reste jouable pour le podium.
Il reste trois grosses manches. Il faut se concentrer sur les victoires d’étapes. Et je ne suis pas seul dans cette configuration.
Le coup de vent a été très rude à gérer : 15h sans lâcher la barre, je n’ai pas dormi du tout. J’ai bien négocié ce passage, j’ai fait une belle navigation, toujours dans le bon paquet de tête, je n’ai rien cassé.
Et, juste après le coup de vent, nous sommes tombés d’un seul coup dans la molle, sans transition. Avec beaucoup de manœuvres, d’empannages, dans très peu de vent et une mer encore formée. C’était physique. Impossible de se reposer, là encore, parce qu’il faut régler constamment, chercher les risées…
Globalement, cette étape a été très, très, sportive. Extrêmement intense. Je ne sais pas quand j’ai dormi, j’ai somnolé, fait des rêves à la barre… Je crois que je suis très rarement allé puiser aussi loin dans mes réserves.
Mais tant d’efforts pour un tel résultat c’est un peu rude. Il faut désormais repartir à zéro et se concentrer sur la suite ! »
Les solitaires vont pouvoir profiter de deux jours complets à terre pour se reposer et se concentrer sur la deuxième étape. Nouveau départ samedi prochain pour 452 milles (837 km) vers Gijon en Espagne.
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Le mois de mai, émaillé des très belles prestations du Team Maître Jacques (vainqueur du Grand Prix Guyader et de l’ArMen Race), se termine. Loïc et son équipe travaillent toujours et encore à bord de leur Multi50 avant de se préparer pour leur prochaine épreuve : le record SNSM, fin juin, au départ de Saint Nazaire.
Un skipper à terre n’est jamais désœuvré. Il y a toujours à faire à bord d’un bateau, et Loïc Féquet ne manque pas d’idées pour améliorer encore son Maître Jacques. Avec Julien, le préparateur du team, ils ont amélioré quelques détails du plan de pont ainsi que l’ergonomie du poste de barre (casquette pour se protéger des embruns, rembourrages pour le dos…). Cela peut paraître un détail, mais lorsque l’on passe de longues heures à la barre avec une concentration maximum, le confort est primordial…
En juin, le trimaran rouge et blanc reprendra la mer avec plusieurs sorties d’entraînement au programme et, bien sûr, le record SNSM les 22 et 23 juin, entre Saint Nazaire et la bouée de Sainte Marine située juste au Nord de l’archipel des Glénan.
Un skipper à terre n’est jamais désœuvré. Il y a toujours à faire à bord d’un bateau, et Loïc Féquet ne manque pas d’idées pour améliorer encore son Maître Jacques. Avec Julien, le préparateur du team, ils ont amélioré quelques détails du plan de pont ainsi que l’ergonomie du poste de barre (casquette pour se protéger des embruns, rembourrages pour le dos…). Cela peut paraître un détail, mais lorsque l’on passe de longues heures à la barre avec une concentration maximum, le confort est primordial…
En juin, le trimaran rouge et blanc reprendra la mer avec plusieurs sorties d’entraînement au programme et, bien sûr, le record SNSM les 22 et 23 juin, entre Saint Nazaire et la bouée de Sainte Marine située juste au Nord de l’archipel des Glénan.
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Vendée
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Nouveau défi d’envergure pour Marc Guillemot qui s’attaque au prestigieux record de la traversée de l’Atlantique Nord en solitaire, entre le phare d’Ambrose et le cap Lizard. Parti en convoyage de la Trinité-sur-Mer ce mardi, le skipper de Safran entrera en stand-by à New York le 8 juin.
« L’abandon prématuré du Vendée Globe m’a donné envie de faire quelque chose de fort en solitaire ! ». Marc Guillemot le sait : il marquerait les esprits s’il améliorait le record de l’Atlantique Nord en solitaire et en 60 pieds IMOCA. Propriété de Bernard Stamm (Armor Lux) depuis 2002 – avec un temps de référence de 10 jours, 11 heures et 56 minutes établi lors la première étape d’Around Alone, le tour du monde en solitaire avec escales –, ce record a été pulvérisé en juillet dernier par Alex Thomson (Hugo Boss). 8 jours, 22 heures et 8 minutes : la barre est haute mais le skipper de Safran est prêt à relever le défi, lui qui a déjà battu deux fois ce record en équipage et en multicoque, en 1984 et 1988. A bord de Safran, il espère faire aussi bien pour sa première tentative en solo.
Complexité météorologique
Pour cela, Marc devra à la fois tenir un rythme soutenu tout au long des 2 850 milles de l’Atlantique Nord, et négocier au mieux une météo complexe. Aidé par le routeur Jean-Yves Bernot, il devra déterminer la fenêtre météo la plus propice. « La météo idéale ? Un anticyclone centré légèrement au nord des Açores et une dépression qui se forme sur les côtes des Etats-Unis puis se décale vers l’Ecosse. En restant en avant de cette dépression, Marc aurait une trajectoire proche de la route directe et bénéficierait des meilleures conditions pour un monocoque : vent fort mais maniable, mer peu formée. Trouver une bonne situation de départ qui dure jusqu’à l’arrivée sur les côtes anglaises n’est pas simple car les prévisions ne sont fiables qu’à six jours. Il faut donc être opportuniste, avoir du flair et faire des arbitrages entre la situation dont on rêve et celle dont on dispose », détaille Jean-Yves Bernot. Si la fin de parcours constitue souvent la clé de ces tentatives, deux autres difficultés sont à prendre en compte : le départ de New York – souvent délicat en raison de la brume, du trafic et des objets flottants OFNI – et les glaces dérivantes au sud de Terre-Neuve, nombreuses à cette époque de l’année. Le début de l’été reste pourtant la meilleure période pour battre ce record d’après Jean-Yves Bernot. « Plus tôt en saison, des vents trop forts risquent d’endommager les bateaux. Plus tard, on entre dans la saison des cyclones et il y a beaucoup d’orages ».
En stand-by du 8 juin au 10 juillet
Avant de tenter le record, Safran est en convoyage. « Les conditions seront musclées les premiers jours, annonçait Marc Guillemot peu avant son départ de la Trinité, mardi 28 mai. Nous allons donc privilégier une route au sud, sous l’anticyclone des Açores, au détriment d’une route nord, plus directe mais plus délicate. Nous diminuons les risques car nous ne sommes pas en course ». Cette première traversée de l’Atlantique vers New York n’en sera pas moins instructive. Clément Duraffourg, un ingénieur qui a équipé la nouvelle quille de capteurs est en effet à bord pour recueillir des informations. Loïc Lingois, Alex Marmorat et Ludovic Aglaor complètent l’équipage. Le stand-by débutera le 8 juin et s’achèvera le 10 juillet.
« L’abandon prématuré du Vendée Globe m’a donné envie de faire quelque chose de fort en solitaire ! ». Marc Guillemot le sait : il marquerait les esprits s’il améliorait le record de l’Atlantique Nord en solitaire et en 60 pieds IMOCA. Propriété de Bernard Stamm (Armor Lux) depuis 2002 – avec un temps de référence de 10 jours, 11 heures et 56 minutes établi lors la première étape d’Around Alone, le tour du monde en solitaire avec escales –, ce record a été pulvérisé en juillet dernier par Alex Thomson (Hugo Boss). 8 jours, 22 heures et 8 minutes : la barre est haute mais le skipper de Safran est prêt à relever le défi, lui qui a déjà battu deux fois ce record en équipage et en multicoque, en 1984 et 1988. A bord de Safran, il espère faire aussi bien pour sa première tentative en solo.
Complexité météorologique
Pour cela, Marc devra à la fois tenir un rythme soutenu tout au long des 2 850 milles de l’Atlantique Nord, et négocier au mieux une météo complexe. Aidé par le routeur Jean-Yves Bernot, il devra déterminer la fenêtre météo la plus propice. « La météo idéale ? Un anticyclone centré légèrement au nord des Açores et une dépression qui se forme sur les côtes des Etats-Unis puis se décale vers l’Ecosse. En restant en avant de cette dépression, Marc aurait une trajectoire proche de la route directe et bénéficierait des meilleures conditions pour un monocoque : vent fort mais maniable, mer peu formée. Trouver une bonne situation de départ qui dure jusqu’à l’arrivée sur les côtes anglaises n’est pas simple car les prévisions ne sont fiables qu’à six jours. Il faut donc être opportuniste, avoir du flair et faire des arbitrages entre la situation dont on rêve et celle dont on dispose », détaille Jean-Yves Bernot. Si la fin de parcours constitue souvent la clé de ces tentatives, deux autres difficultés sont à prendre en compte : le départ de New York – souvent délicat en raison de la brume, du trafic et des objets flottants OFNI – et les glaces dérivantes au sud de Terre-Neuve, nombreuses à cette époque de l’année. Le début de l’été reste pourtant la meilleure période pour battre ce record d’après Jean-Yves Bernot. « Plus tôt en saison, des vents trop forts risquent d’endommager les bateaux. Plus tard, on entre dans la saison des cyclones et il y a beaucoup d’orages ».
En stand-by du 8 juin au 10 juillet
Avant de tenter le record, Safran est en convoyage. « Les conditions seront musclées les premiers jours, annonçait Marc Guillemot peu avant son départ de la Trinité, mardi 28 mai. Nous allons donc privilégier une route au sud, sous l’anticyclone des Açores, au détriment d’une route nord, plus directe mais plus délicate. Nous diminuons les risques car nous ne sommes pas en course ». Cette première traversée de l’Atlantique vers New York n’en sera pas moins instructive. Clément Duraffourg, un ingénieur qui a équipé la nouvelle quille de capteurs est en effet à bord pour recueillir des informations. Loïc Lingois, Alex Marmorat et Ludovic Aglaor complètent l’équipage. Le stand-by débutera le 8 juin et s’achèvera le 10 juillet.
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Marc Guillemot
Vendée
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Les Sables d'Olonne Info
Après quatre mois de chantier, le monocoque Safran a retrouvé la mer. La mise à l’eau réussie, Marc Guillemot et son équipe sont tournés vers l'avenir, avec un programme sportif dense. Celui-ci débute par une tentative pour remporter le prestigieux record de traversée de l'Atlantique Nord en solitaire.
"Toute l'équipe et nos fournisseurs partenaires, je pense en particulier à JPS ont fait un super boulot pour ce chantier : c'est une bonne chose de faite !" Marc Guillemot était de bonne humeur jeudi soir à La Trinité-sur-Mer, après une journée entière consacrée à la remise à l'eau du monocoque Safran : une opération de haute précision. "Le mât c'est presque une formalité, mais pour la quille c'est un travail millimétré", précise le skipper de Safran. "C'est pour cette raison que je suis très satisfait ce soir. Cette journée est l'aboutissement réussi d'un chantier de quatre mois, entamé en février. Un chantier d'ailleurs assez exigeant, puisque nous sommes repartis de la première quille de Safran qui a nécessité plusieurs opérations d’usinage."
Objectif Transat Jacques Vabre « via » New York
Cette remise à l'eau réussie, Safran repartira très vite. "Dès la semaine prochaine, nous attaquons par une séquence d'entraînements de huit jours." Pascal Bidégorry sera à bord, pour naviguer avec Marc Guillemot et ainsi se préparer à la course en double pour le grand objectif de l'année : la Transat Jacques Vabre, qui s'élancera du Havre en novembre.
Mais auparavant, dès la fin de ce mois de mai, la route de Safran passe par New York. Marc Guillemot a décidé de s'attaquer au prestigieux record de l'Atlantique Nord en solitaire, entre le phare d'Ambrose et celui du cap Lizard, au sud de l'Angleterre. "Nous partons en convoyage juste après notre session d'entraînement. L'objectif est d'être à New York début juin pour un stand-by prévu du 8 juin au 10 juillet. C'est pendant cette période qu'il faudra trouver la meilleure fenêtre météo pour espérer battre le chrono d'Alex Thomson de 2012". Soit faire mieux que 8 jours, 22 heures et 8 minutes pour avaler en solo les 2850 milles de l'Atlantique Nord. Ce qui revient à tenir 13,5 nœuds de moyenne au cœur des brumes et du trafic maritime de ce parcours engagé.
"Le Record est une fin en soi, mais le convoyage aller sera déjà instructif : nous embarquons un ingénieur, Clément Duraffourg, qui a équipé la quille de capteurs et sera chargé de prendre des informations pendant toute cette première traversée de l'Atlantique."
Ensuite ? "Si la fenêtre météo intervient vite et que nous rentrons assez tôt, nous ferons une nouvelle tentative en équipage pour le Record du Tour des îles britanniques. Mais uniquement si cela ne remet pas en cause notre participation au Fastnet, en août." La Rolex Fastnet Race sera donc prioritaire cet été. Logique car cette course, prestigieuse elle aussi, permettra de se confronter aux autres IMOCA avant le grand rendez-vous de l'année, la fameuse Transat Jacques Vabre où Safran s'est si brillamment illustré les années passées : deuxième en 2007, vainqueur en 2009.
Objectif Transat Jacques Vabre « via » New York
Cette remise à l'eau réussie, Safran repartira très vite. "Dès la semaine prochaine, nous attaquons par une séquence d'entraînements de huit jours." Pascal Bidégorry sera à bord, pour naviguer avec Marc Guillemot et ainsi se préparer à la course en double pour le grand objectif de l'année : la Transat Jacques Vabre, qui s'élancera du Havre en novembre.
Mais auparavant, dès la fin de ce mois de mai, la route de Safran passe par New York. Marc Guillemot a décidé de s'attaquer au prestigieux record de l'Atlantique Nord en solitaire, entre le phare d'Ambrose et celui du cap Lizard, au sud de l'Angleterre. "Nous partons en convoyage juste après notre session d'entraînement. L'objectif est d'être à New York début juin pour un stand-by prévu du 8 juin au 10 juillet. C'est pendant cette période qu'il faudra trouver la meilleure fenêtre météo pour espérer battre le chrono d'Alex Thomson de 2012". Soit faire mieux que 8 jours, 22 heures et 8 minutes pour avaler en solo les 2850 milles de l'Atlantique Nord. Ce qui revient à tenir 13,5 nœuds de moyenne au cœur des brumes et du trafic maritime de ce parcours engagé.
"Le Record est une fin en soi, mais le convoyage aller sera déjà instructif : nous embarquons un ingénieur, Clément Duraffourg, qui a équipé la quille de capteurs et sera chargé de prendre des informations pendant toute cette première traversée de l'Atlantique."
Ensuite ? "Si la fenêtre météo intervient vite et que nous rentrons assez tôt, nous ferons une nouvelle tentative en équipage pour le Record du Tour des îles britanniques. Mais uniquement si cela ne remet pas en cause notre participation au Fastnet, en août." La Rolex Fastnet Race sera donc prioritaire cet été. Logique car cette course, prestigieuse elle aussi, permettra de se confronter aux autres IMOCA avant le grand rendez-vous de l'année, la fameuse Transat Jacques Vabre où Safran s'est si brillamment illustré les années passées : deuxième en 2007, vainqueur en 2009.
Des perspectives jusqu’en 2016...
A la veille de la remise des prix du Vendée Globe, après un premier acte haut en couleurs et en émotions lors de ce tour du monde, le binôme VNAM – Bertrand de Broc annonce qu’il repart ! Et s'il ne courra plus en solitaire autour du monde, Bertrand de Broc a d’autres projets et ambitions en tête…
Même si son histoire personnelle avec le Vendée Globe s’est terminée et bien terminée, (9ème en 92 jours) l’aventure de VNAM et de Bertrand ne s’arrête pas là !
Elle se renouvelle pour continuer dans la durée autour de deux projets phares et complémentaires :
- la transat Jacques Vabre et la Route du Rhum avec Bertrand pour skipper,
- l’accompagnement d’un jeune skipper sur le Vendée Globe 2016…
Un concept original qui a fait ses preuves et une histoire qui continue…
Bertrand de Broc fait partie de ses hommes qui croient au « crowdfunding » ou financement participatif. En effet, déjà en 1996, Votre Nom autour du Monde, concept unique imaginé et développé par Bertrand, avait fait des émules. En 2012, le projet a réuni et emmené, rappelons-le, plus de 4 000 particuliers et une centaine d’entreprises autour du monde lors du dernier Vendée Globe. Ce mode de financement communautaire a vraiment pris de l’ampleur mais représente tout de même un travail de longue haleine : « J’ai sillonné la France pour monter ce projet, ce qui m’a demandé du temps et de l’énergie. »
Pour le skipper de Sainte-Marine, « il n'est pas question de profit mais de retour sur investissement émotionnel. Les souscripteurs marchent à l'empathie et à la solidarité. Le financement participatif fonctionne et séduit car il permet de voir des idées se développer sous nos yeux. Pour réussir à séduire, les projets doivent être concrets, ils demandent aussi de la proximité avec les donateurs. On sent chez chaque souscripteur cette fierté de soutenir le projet d’un entrepreneur, d’en être un peu le pionnier, le défricheur ! A l’heure de la crise, le public a besoin de rêver, ce qui importe c'est la dimension éthique, humaine et affective. »
Fort du succès rencontré sur la route des trois caps et du retentissement populaire rencontré à terre, le skipper du bateau aux étoiles dorées met donc le cap sur des projets à long terme, qu’il souhaite, par goût pour la compétition et par passion pour les océans, partager avec le plus grand nombre dans un plaisir renouvelé… Comme l’a souvent répété Bertrand « j’en ai bluffé plus d’un ! ». Alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?
Vendée Globe 2016 : entre passion, détermination, sens du partage et transmission d’un savoir…
On connait la perspicacité et la volonté de Bertrand de Broc. Nombreux sont les particuliers et entreprises qui souhaitent continuer le projet. Aujourd’hui, il renouvelle Votre Nom autour du Monde en espérant fédérer les enthousiasmes sur la prochaine Transat Jacques Vabre à bord du bateau avec lequel il a bouclé le dernier Vendée Globe. Mais le skipper de Sainte-Marine regarde aussi au-delà, et souhaite que l’aventure collective initiée par Votre Nom Autour du Monde se poursuive en vue de la prochaine édition du tour du monde même si il n’en sera pas le skipper.
L’idée du marin, grâce à son expertise, une bonne vision et connaissance des skippers, est de constituer une équipe autour d’un coureur qui a le potentiel de gagner. « Aujourd’hui, parmi les coureurs de 25-35 ans, je vois qui a le potentiel de gagner le Vendée Globe. Je ne vais pas les citer maintenant ! Il n’y en pas beaucoup, mais la pépinière existe bien. Pourquoi ne pas s’associer à l’un d’eux dès la prochaine Jacques Vabre et l’accompagner jusqu’en 2016 ? Nous avons une bonne équipe, un potentiel de partenaires intéressés et, pour ma part, j’aime monter des projets. Si on veut gagner le Vendée Globe, il faut s’y mettre sérieusement dès l’hiver prochain. »
Dans cette période où il est de bon ton de dire que tout va mal, que les Français n’ont pas le moral, que les entreprises ferment, il est aussi réconfortant de voir que des projets se créent, que des entrepreneurs osent…
Actuellement, l’Imoca aux milliers de noms se refait une beauté à Port La Forêt avant de débuter un joli programme de régates (Record SNSM, Rolex Fastnet Race, Transat Jacques Vabre…). Après deux mois de chantier, le check complet du bateau devrait se terminer ces prochains jours et permettre ainsi une mise à l’eau avant la fin mai.
Même si son histoire personnelle avec le Vendée Globe s’est terminée et bien terminée, (9ème en 92 jours) l’aventure de VNAM et de Bertrand ne s’arrête pas là !
Elle se renouvelle pour continuer dans la durée autour de deux projets phares et complémentaires :
- la transat Jacques Vabre et la Route du Rhum avec Bertrand pour skipper,
- l’accompagnement d’un jeune skipper sur le Vendée Globe 2016…
Un concept original qui a fait ses preuves et une histoire qui continue…
Bertrand de Broc fait partie de ses hommes qui croient au « crowdfunding » ou financement participatif. En effet, déjà en 1996, Votre Nom autour du Monde, concept unique imaginé et développé par Bertrand, avait fait des émules. En 2012, le projet a réuni et emmené, rappelons-le, plus de 4 000 particuliers et une centaine d’entreprises autour du monde lors du dernier Vendée Globe. Ce mode de financement communautaire a vraiment pris de l’ampleur mais représente tout de même un travail de longue haleine : « J’ai sillonné la France pour monter ce projet, ce qui m’a demandé du temps et de l’énergie. »
Pour le skipper de Sainte-Marine, « il n'est pas question de profit mais de retour sur investissement émotionnel. Les souscripteurs marchent à l'empathie et à la solidarité. Le financement participatif fonctionne et séduit car il permet de voir des idées se développer sous nos yeux. Pour réussir à séduire, les projets doivent être concrets, ils demandent aussi de la proximité avec les donateurs. On sent chez chaque souscripteur cette fierté de soutenir le projet d’un entrepreneur, d’en être un peu le pionnier, le défricheur ! A l’heure de la crise, le public a besoin de rêver, ce qui importe c'est la dimension éthique, humaine et affective. »
Fort du succès rencontré sur la route des trois caps et du retentissement populaire rencontré à terre, le skipper du bateau aux étoiles dorées met donc le cap sur des projets à long terme, qu’il souhaite, par goût pour la compétition et par passion pour les océans, partager avec le plus grand nombre dans un plaisir renouvelé… Comme l’a souvent répété Bertrand « j’en ai bluffé plus d’un ! ». Alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?
Vendée Globe 2016 : entre passion, détermination, sens du partage et transmission d’un savoir…
On connait la perspicacité et la volonté de Bertrand de Broc. Nombreux sont les particuliers et entreprises qui souhaitent continuer le projet. Aujourd’hui, il renouvelle Votre Nom autour du Monde en espérant fédérer les enthousiasmes sur la prochaine Transat Jacques Vabre à bord du bateau avec lequel il a bouclé le dernier Vendée Globe. Mais le skipper de Sainte-Marine regarde aussi au-delà, et souhaite que l’aventure collective initiée par Votre Nom Autour du Monde se poursuive en vue de la prochaine édition du tour du monde même si il n’en sera pas le skipper.
L’idée du marin, grâce à son expertise, une bonne vision et connaissance des skippers, est de constituer une équipe autour d’un coureur qui a le potentiel de gagner. « Aujourd’hui, parmi les coureurs de 25-35 ans, je vois qui a le potentiel de gagner le Vendée Globe. Je ne vais pas les citer maintenant ! Il n’y en pas beaucoup, mais la pépinière existe bien. Pourquoi ne pas s’associer à l’un d’eux dès la prochaine Jacques Vabre et l’accompagner jusqu’en 2016 ? Nous avons une bonne équipe, un potentiel de partenaires intéressés et, pour ma part, j’aime monter des projets. Si on veut gagner le Vendée Globe, il faut s’y mettre sérieusement dès l’hiver prochain. »
Dans cette période où il est de bon ton de dire que tout va mal, que les Français n’ont pas le moral, que les entreprises ferment, il est aussi réconfortant de voir que des projets se créent, que des entrepreneurs osent…
Actuellement, l’Imoca aux milliers de noms se refait une beauté à Port La Forêt avant de débuter un joli programme de régates (Record SNSM, Rolex Fastnet Race, Transat Jacques Vabre…). Après deux mois de chantier, le check complet du bateau devrait se terminer ces prochains jours et permettre ainsi une mise à l’eau avant la fin mai.
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À 8h05 ce vendredi matin, après 17h05 d'une course particulièrement rapide et physique, Loïc Féquet et son équipe ont remporté l'édition 2013 de l'ArMen Race en Multi 50. À la bagarre avec Actual depuis le départ, hier, à 15h, Maître Jacques a réussi à prendre un avantage décisif sur les dernières heures de course.
Après sa belle victoire dans les très petits airs du Grand Prix Guyader à Douarnenez la semaine dernière, le Team Maître Jacques s'est à nouveau imposé, ce matin, et dans la brise cette fois, sur l'ArMen Race ! Tout au long de ces 17h05 de course, Loïc Féquet et son équipe ont bataillé avec l'équipage d'Yves Le Blévec sur Actual.
Loïc Féquet, skipper Maître Jacques : « Nous avons tout le temps régaté bord à bord avec Actual. On se doublait régulièrement, mais, au dernier passage de l'île d'Yeu, nous avons pris l'avantage. Nous avons bien navigué, nous avons régulièrement été à l'initiative des changements de voiles, des placements... et puis, il faut reconnaître aussi que nos nouvelles étraves ne sont pas qu'esthétiques. Le bateau est plus facile à la barre, il passe bien dans les vagues, et avec les conditions de mer que nous avons eues tout du long de cette course, c'est sensible. Ça, plus les nouvelles voiles, plus l'allègement du bateau, plus toutes les optimisations effectuées à bord de Maître Jacques depuis 2011, ça donne un résultat vraiment sympa ! »
À force d'optimisation, cette plate forme de 2005 (ex-Crêpes Whaou 2) était devenue très performante dans le petit temps, Loïc et sa solide équipe viennent de démontrer qu'il faudrait aussi compter avec eux dans la brise.
Les conditions météo de cette ArMen Race 2013 ont en effet été soutenues avec 15 à 20 nœuds établis du début à la fin et une pointe à 32 nœuds sous un grain au début de parcours, au passage de Groix. Le Team Maître Jacques a longtemps navigué à 28 nœuds avec même une pointe à 29 nœuds !
Après une petite sieste bien méritée, l'équipage de la baie de Saint-Malo reprendra la mer pour rentrer à son port d'attache. Prochain rendez-vous course : le record SNSM, fin juin, au départ de Saint-Nazaire.
Équipage Maître Jacques sur l'Armen Race : Loïc Féquet, Loïc Escoffier, Benoit Champanhac, Pierre Hingant et Arnaud Le Gal.
Loïc Féquet, skipper Maître Jacques : « Nous avons tout le temps régaté bord à bord avec Actual. On se doublait régulièrement, mais, au dernier passage de l'île d'Yeu, nous avons pris l'avantage. Nous avons bien navigué, nous avons régulièrement été à l'initiative des changements de voiles, des placements... et puis, il faut reconnaître aussi que nos nouvelles étraves ne sont pas qu'esthétiques. Le bateau est plus facile à la barre, il passe bien dans les vagues, et avec les conditions de mer que nous avons eues tout du long de cette course, c'est sensible. Ça, plus les nouvelles voiles, plus l'allègement du bateau, plus toutes les optimisations effectuées à bord de Maître Jacques depuis 2011, ça donne un résultat vraiment sympa ! »
À force d'optimisation, cette plate forme de 2005 (ex-Crêpes Whaou 2) était devenue très performante dans le petit temps, Loïc et sa solide équipe viennent de démontrer qu'il faudrait aussi compter avec eux dans la brise.
Les conditions météo de cette ArMen Race 2013 ont en effet été soutenues avec 15 à 20 nœuds établis du début à la fin et une pointe à 32 nœuds sous un grain au début de parcours, au passage de Groix. Le Team Maître Jacques a longtemps navigué à 28 nœuds avec même une pointe à 29 nœuds !
Après une petite sieste bien méritée, l'équipage de la baie de Saint-Malo reprendra la mer pour rentrer à son port d'attache. Prochain rendez-vous course : le record SNSM, fin juin, au départ de Saint-Nazaire.
Équipage Maître Jacques sur l'Armen Race : Loïc Féquet, Loïc Escoffier, Benoit Champanhac, Pierre Hingant et Arnaud Le Gal.
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