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Après 36 heures d’une course particulièrement intense dans le groupe de tête de la Solo Arrimer, le skipper Maître CoQ termine à une très belle 5 e place. Mais, au-delà du résultat sportif, cette épreuve « test » pour la Solitaire du Figaro a conforté Jérémie dans ses choix, tout en lui ouvrant quelques pistes de travail très motivantes.


Jeremie Beyou skipper Maître CoQ - Arrivee Solo Arrimer 2013
Jeremie Beyou skipper Maître CoQ - Arrivee Solo Arrimer 2013
Le groupe de tête est resté très homogène tout au long de ces 320 milles (600 km) entre Belle Ile et l’ile de Ré ?
Jérémie Beyou : « Ça a été très serré tout le temps. Avec les 6 - 7 bateaux de tête, nous ne nous sommes pas beaucoup quittés, mais Morgan (Morgan Lagravière, vainqueur de cette Solo Arrimer, ndlr) a vraiment bien navigué, il a un petit plus en vitesse aussi. Ça fait un beau challenge à relever, d’autant que nous avons encore des pistes de travail à explorer. Je n’avais pas mes voiles neuves non plus, alors que Morgan, oui… Et nous avons des optimisations à mettre en œuvre d’ici la Solitaire du Figaro. Nous testerons tout cela une dernière fois à l’occasion de la Solo Concarneau. »

Ces 36 heures de course façon Solitaire du Figaro étaient aussi l’occasion de retrouver un rythme physique ?
Jérémie Beyou : « Il y a encore un peu d’entraînement à poursuivre : résistance à la fatigue, mal aux mains, souplesse, courbatures… Bref, il faut redevenir un figariste ! »

La météo ne vous a pas facilité la tâche en plus ?
Jérémie Beyou : « Nous avons eu des conditions musclées, surtout la première nuit avec 25 - 35 nœuds et des rafales à 40. Les manœuvres n’étaient pas évidentes avec beaucoup de pluie et de gros paquets de mer sur le pont. Cela a bien éprouvé le matériel aussi. C’était un très bon test.

Au final, c’était vraiment intéressant de faire cette course : ça booste et ça redonne de nouveaux challenges à relever avec, en plus, un bon résultat à la clé. Le bilan de cette Solo Arrimer est très positif !
»

Dès la semaine prochaine, Jérémie Beyou va reprendre son travail sur ses voiles pendant que son équipe procèdera à un petit chantier technique sur le Figaro Bénéteau avant de reprendre un rythme course d’ici trois semaines sur la Solo Concarneau. Là, il retrouvera à peu près les mêmes concurrents, mais il sera cette fois-ci armé de ses nouvelles voiles et de nouveaux réglages : un deuxième rendez-vous fructueux en perspective.

D’ici là, l’Imoca 60 Maître CoQ 2 aura été mis à l’eau et Jérémie aura aussi participé aux premiers tests en mer…
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Jeudi 18 Avril 2013 à 14:24 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Crédit photos Bertrand Duquenne/Picoty
Crédit photos Bertrand Duquenne/Picoty
Le duo Groupe Picoty termine 7e de la Normandy Channel Race. Trois heures avant l'arrivée, Jean-Christophe et Aymeric étaient encore 5e, un choix de voile un peu trop prudent leur a coûté deux places, mais, au final, le Team Groupe Picoty a montré qu'il était parfaitement dans le match et qu'il faudrait compter sur la petite abeille lors des prochaines épreuves Class40 !
Ils ont toujours été aux avant-postes, au contact... les deux skippers du Team Groupe Picoty ont bien joué stratégiquement tout du long de cette Normandy Channel Race. Quelques calages de vitesse sont encore à travailler, mais la marge de progression est tout à fait accessible et cette première épreuve de la saison s'est révélée particulièrement riche d'enseignements. Le duo, qui disputait là sa première course, a bien fonctionné. Jean-Christophe et Aymeric en ont profité pour identifier leurs points forts, leurs points faibles et savent ce qu'il leur reste à faire d'ici la prochaine compétition de leur calendrier : le record SNSM, en juin.

« Tout cela est positif »
Jean-Christophe Caso, skipper Groupe Picoty : « Nous avons perdu deux places après le Raz Blanchard à cause d'un mauvais choix de voile. Sur la descente vers Caen, nous avions opté pour le Code 5 (grande voile d'avant), les autres avaient hissé leur petit spi... Nous ne pensions pas qu'ils arriveraient à le tenir. Le temps que l'on rechange de voile, le décalage était là et nous étions trop proches de l'arrivée pour espérer revenir sur eux.
Nous avons aussi noté un déficit de vitesse dans le médium, ça a été particulièrement flagrant à la sortie du Solent (entre l'île de Wight et la côte, ndlr) où nous avions une belle « speed » et, dès que le vent est tombé, les autres sont revenus sur nous, il n'y avait rien à faire. En revanche, au portant dans la brise, on vraiment bien accéléré.
Ça a très bien fonctionné entre Aymeric et moi. Le rythme a été intense, en stratégie nous n'avons pas trop mal navigué et nous savons d'où viennent nos erreurs donc il n'y a plus qu'à les travailler ! Globalement nous étions dans le match, au contact, les premiers ne sont qu'à 2h devant : tout cela est positif. Nous allons débriefer ces trois jours de course, pour progresser encore.
»

« Une belle expérience ! »
Aymeric Chappellier, coskipper Groupe Picoty : « Nous savions que ça allait être dur et qu'il fallait être dessus tout le temps. Il y a eu beaucoup de décisions à prendre, il fallait aussi savoir se reposer, ce que nous n'avons sans doute pas assez bien géré, mais ça s'apprend... Concernant le choix de voile sur la fin de parcours, il nous manquait encore un peu d'expérience et de données chiffrées sur les combinaisons de voile optimales. Il nous manque aussi encore un peu d'aisance technique. Le bateau est sensible sur les réglages. Mais ce ne sont que des petites lacunes assez faciles à combler.
C'est en tous cas très motivant pour la suite, nous allons très vite nous remettre au travail avec l'équipe. Cela s'est bien passé avec Jean-Christophe et ce genre de course est parfait pour se tester, c'est un beau parcours, difficile : une belle expérience !
»
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Jeudi 18 Avril 2013 à 13:52 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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La flotte de la Normandy Channel Race retraverse la Manche et fait route ce matin sur Guernesey, que les concurrents vont contourner par le sud avant de rallier Caen. Jean-Christophe Caso et Aymeric Chappellier sur Groupe Picoty bataillent en 7e positon. Malgré des soucis de pilote automatique, ils vont tout donner pour tenter d'entrer dans le top 5.


Crédit photos Bertrand Duquenne
Crédit photos Bertrand Duquenne
Pour sa 4e édition, la Normandy Channel Race n'a pas dérogé à sa réputation de course intense, difficile et... à rebondissements !
Ce très long sprint entre Manche et mer d'Irlande n'a en effet pas épargné ni les hommes, ni les bateaux. Après deux jours et demi de course musclée, une petite moitié de la flotte a été contrainte à l'abandon pour des raisons techniques, et les conditions météo annoncées ont obligé la direction de course à réduire le parcours.

Plus de pilote
Jolis coups tactiques et bonne vitesse : le duo du Groupe Picoty a réalisé un beau début de course, en tête de flotte. Jean-Christophe et Aymeric ont parfaitement négocié la première « transmanche » de cette Normandy Channel Race, puis le tour de l'île de Wight. Ensuite, la fatigue s'est fait sentir, la faute à un pilote automatique défectueux : « On a essayé de se reposer, mais on est un peu dans le rouge : on n'a plus de pilote. Le premier est tombé en panne et le second ne tient pas suffisamment bien pour être performant. Nous nous relayons donc à la barre avec Aymeric », annonçait hier soir Jean-Christophe Caso.

Bagarre à vue
Ce mercredi, et jusqu'à leur arrivée à Caen, les concurrents vont bénéficier de brises portantes. Glisse et vitesse, vitesse et technique vont être les priorités du bord. Bien concentré à la barre, il faudra négocier chaque vague, chaque évolution de la brise. À l'approche des côtes, les concurrents devront également composer avec les courants et les effets de sites. De nombreux changements de voile sont encore à prévoir...
Le rythme de ces 24 dernières heures de course va rester soutenu, et le duo de la petite abeille va tout donner pour accrocher le top 5 ! Leurs deux concurrents les plus proches naviguent à vue : il n'y a pas meilleure stimulation...

Les concurrents sont attendus demain matin à Caen.

Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Mercredi 17 Avril 2013 à 21:33 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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de gauche à droite assis : Fred Guilmin, Guillaume Le Brec, Roland Jourdain, Thierry Douillard de gauche à droite debout : Jean-Pierre Dick, Thierry Duprey Du Vorsent, Vincent Riou.Copyright :Virbac-Paprec Sailing Team
de gauche à droite assis : Fred Guilmin, Guillaume Le Brec, Roland Jourdain, Thierry Douillard de gauche à droite debout : Jean-Pierre Dick, Thierry Duprey Du Vorsent, Vincent Riou.Copyright :Virbac-Paprec Sailing Team
Après 10 ans de navigation en solitaire et en double, Jean-Pierre Dick se lance un nouveau défi sur le multicoque VIRBAC-PAPREC 70. Il devient le chef d’orchestre d’une équipe « de haut vol ». Ils viennent du Vendée Globe, de l’America’s Cup, du Trophée Jules Verne, de la navigation sur une coque et trois coques. Ils s’appellent Roland, Vincent, Thierry (x2), Fred (x2) et Guillaume. « C’est un équipage convivial et très compétent ! Nous prenons du plaisir à naviguer ensemble et à partager nos diverses expériences maritimes », souligne un skipper enthousiaste lors des premiers entrainements au large de Lorient. L’objectif du VIRBAC-PAPREC sailing team est d’apprendre rapidement pour être compétitif au prochain Tour de L’Europe en juin.

Jean-Pierre Dick, skipper , 47 ans
« Pour ce nouveau challenge, j’ai choisi un équipage convivial aux compétences diverses. Tous ont beaucoup de milles à leur actif et une grande expérience de la course au large. L’objectif est de travailler ensemble dans le sérieux et la bonne humeur pour être rapidement performant. »

Roland Jourdain, chef de quart, 48 ans
« C’est une jolie cuvée, un joli choix de la part de Jean-Pierre. Nous avons un équipage très homogène, nous avons du travail pour mettre en place la « chorégraphie » de ce sport d’équipe et arriver au niveau de nos concurrents qui ont navigué une saison l’an passé. »

Vincent Riou, chef de quart, 41 ans
« Je trouve que l’équipage autour de JP est très sympa. Il y a un gros savoir-faire en termes de course au large sans négliger l’aspect humain, sympathique. Il y’a une vraie cohésion, une vraie envie de se battre ensemble

Thierry Duprey Du Vorsent, boat captain et n°1, 43 ans
« C'est un projet tout neuf, il y a tout à construire, à organiser, c'est passionnant ! C'est un joli défi aussi bien technique que sportif. Nous avons beaucoup de choses à partager.»

Fred Guilmin, tacticien et barreur, 41 ans
« C’est une nouvelle aventure qui commence pour moi ! L’équipage est top, les navigations se passent très bien, je suis confiant pour la suite. »

Thierry Douillard, régleur et barreur, 40 ans
«C’est toujours intéressant d’être au départ d’un projet, d’apporter sa pierre à ‘l’édifice’ pour atteindre un objectif. »

Guillaume Le Brec, n°1 et performeur, 33 ans
« Mon implication au sein du projet de Jean-Pierre Dick perdure. J’intègre l’équipage pour m’occuper entre autres de la performance. Cela va être une superbe expérience ! »

Les courses « offshore* » se courent à 6. Les courses « inshore** » à 8. JP et ses 6 équipiers se relaieront sur les différentes courses au large*. Fred Lemaistre viendra compléter l’effectif sur les courses à la journée**.

Plus d’infos sur l’équipage sur : www.jpdick.com

Programme 2013 :
• Grand Prix Guyader (3 au 6 mai 2013) : course en équipage à Douarnenez (http://www.grandprixguyader.com/)
• Armen Race (9 au 12 mai 2013) : course Offshore au départ de la Trinité-sur-Mer (http://www.armenrace.fr/
• Route des Princes (9 au 30 juin 2013) : course en équipage autour de l'Europe (5 Etapes : Valence - Lisbonne - Dublin - Plymouth – Morlaix) (http://www.routedesprinces.fr/#/accueil)
• Transat Jacques Vabre – départ le 3 novembre 2013 - Transatlantique en double entre Le Havre et Itajai (Brésil) (http://www.transat-jacques-vabre.com/
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Mercredi 17 Avril 2013 à 21:14 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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En franchissant en tête hier soir à 21 h 48 la ligne d’arrivée aux Sables d’Olonne, Morgan Lagravière (Vendée) remporte la 11ème éition de SOLO ARRIMER. Il a parcouru les 305 milles du parcours en 1 jour 9 heures 40 min et 43 sec à la vitesse moyenne de 9,06 nds. Le podium est complété par Thierry Chabagny (GEDIMAT) et Yann Eliès (GROUPE QUEGUINER Leucémie Espoir).


Morgan LAGRAVIERE (Vendée) remporte la SOLO ARRIMER 2013
34 heures de lutte intense
En remportant cette épreuve à domicile, le jeune Champion de France de course en large en solitaire 2012, 5ème de la précédente édition, aura une fois de plus surpris ses concurrents par sa rapidité. Après 34 heures d’une course de vitesse entre les Sables d’Olonne, les îles d’Yeu, de Ré et Belle-Ile, Morgan Lagravière, aux avant-postes dès le début de l’épreuve à bord de Vendée, a su faire le break au milieu de la nuit de jeudi à vendredi lors de la remontée vers la Bretagne lorsque le vent a forci comme annoncé. Morgan est le premier de la flotte à envoyer son solent, lui évitant ainsi la manœuvre dans un vent fort. Une anticipation qui lui permettra de gagner du terrain face à ses concurrents. Une légère avance, associée à sa capacité à faire avancer vite le bateau dans ces conditions musclées qu’il apprécie, qui lui permettront de prendre la tête de la course et ce jusqu’à l’arrivée hier soir. « ll ne faut pas lui laisser un cm2 de marge de manœuvre car dès qu’il a l’opportunité, il corrige » précisait hier soir Yann Eliès (Groupe Queguiner Leucémie Espoir) à son arrivée en 3ème position, à 13 minutes de Morgan et à peine une minute après Thierry Chabagny (Gedimat).

Objectif atteint pour ces deux skippers contraints récemment à l’abandon sur la Transat Bretagne-Martinique ! A leur arrivée au ponton à Port Olona, tous deux étaient satisfaits de leur course qu’ils ont qualifiée de « régate de tout droit, rapide avec des conditions très difficiles ». Ils complètent avec brio le podium de la Solo Arrimer 2013. Au contact toute la journée de vendredi, Thierry Chabagny a pu prendre l’ascendant sur Yann à l’occasion d’un gros grain et le précède alors d’une petite minute sur la ligne d’arrivée.

Au vu du spectacle offert par les 26 concurrents de la Solo Arrimer cette semaine, il faudra s’attendre à une belle bataille sur la prochaine Solitaire du Figaro – Eric Bompart Cachemire au mois de juin. Il faudra compter sur le top 15 de la Solo Arrimer parmi lesquels Nicolas Lunven (Generali), Jérémie Beyou (Maître Coq), Armel le Cléac’h (Banque Populaire) ou encore Fred Duthil (Sepalumic), Paul Meilhat (Skipper MACIF 2011), Michel Desjoyeaux (TBS) mais aussi Xavier Macaire (Skipper Hérault), récent vainqueur de l’Icom Cup, première course de la saison en méditerranée.

Au classement Bizut, c‘est le jeune anglais Jack Bouttell (Artemis 77) qui arrive en tête, en se positionnant 16ème au général, 1h10 après le vainqueur de l’épreuve. Il devance ainsi Ed Hill (Artemis 37) et l’irlandais David Kenefick (Full Irish). « Mon départ n’a pas été excellent, mais une fois que je me suis bien positionné, j’ai foncé bille en tête et navigué aussi vite que je le pouvais jusqu'à l'arrivée … pour faire sauter un bouchon de liège pour la première fois ! ». Pour une première course en Atlantique, c’est une réussite !

Verbatim des skippers :

Morgan Lagravière (Vendée), vainqueur de la Solo Arrimer 2013
« Je me suis appliqué à bien naviguer et à me concentrer sur mon bateau plutôt que de surveiller le reste de la flotte. On a vite tendance sinon à avoir la tête qui part dans tous les sens. Typiquement sur une course comme celle-ci, il n’y avait pas de grosse option météo, mais des petits coups à faire. C’est une course de vitesse où il s’agit de faire marcher le bateau plutôt que de se creuser la tête, et c’est le genre de configuration que j’apprécie. A partir du moment où il y a des vagues, je me sens mieux que les autres. J’ai moins d’expérience en météo mais pense savoir faire avancer très vite mon bateau dans ce type de conditions. Là je suis un peu décalqué… Je n’ai pas du tout dormi ! Quand on part pour 36 heures, on ne dort surtout pas, on reste à la barre, surtout dans ces conditions. C’est peut-être ce qui a fait la différence…
En deux ans, j’ai beaucoup appris, j’apprends toujours et j’apprendrais encore. Je suis conscient que même si j’ai le n°1 dans la voile et que j’ai fait une belle saison l’année dernière, rien n’est jamais acquis. Et pour être performant dans la durée, il faut continuer à être travailleur, essayer de progresser, apprendre des choses sur l’eau, accepter parfois de faire des erreurs. Les courses sont plus disputées que l’année dernière, le niveau est monté d’un cran. La Solitaire, ça va être super. Les marins capables de faire de belles manches, il y en a une vingtaine ! Chaque course à venir va être dure ; mais c’est aussi excitant. »

Thierry Chabagny (Gedimat), 2ème de la Solo Arrimer
« J’étais 500 mètres derrière Yann pendant toute la journée, et puis j’ai eu un petit coup de chance, un petit grain, une risée qui m’a poussé et j’ai pu le dépasser et le contrôler jusqu’à la ligne. Les deux tours de l’Ile de Ré et les passages sous le pont, c’était vraiment très sympa : beau temps maniable et une jolie vue [rire]. Par contre, les aller / retour express Vendée / Bretagne, c’était une tuerie : vent fort, grosse mer, vent de travers (reaching). Les vagues viennent taper contre la coque et tu es trempé en permanence. J’ai dormi une trentaine de minutes sur le retour, après la bouée Goué Vast Sud que j’ai passé en tête avec Morgan juste derrière moi. J’avais un petit coup de mou. Quand je me suis réveillé, Morgan était devant et il s’est échappé ! C’est un extraterrestre ! C’est un garçon méticuleux, très bon barreur avec beaucoup de talent. Il nous a mis un caramel en nous collant 2 miles en 2 heures. ça a un peu châtaigné aussi avec Yann et les autres de Portlaf’, ainsi qu’avec Xavier Macaire qui s’est invité. Je suis assez content de ma course. J’ai passé quelques marques en tête, et j’étais en tête sur toute la section PA Goué Vast Sud vers la Bretagne. Je suis content d’être 2ème … bon j’aurai aimé être premier mais, on est en Vendée, alors je fais premier Breton ! C’était sympa mais c’était dur, ce n’était pas très long mais je suis cassé … Est-ce que c’est parce que c’est la première de la saison ou le poids des années [rire] ? »

Yann Eliès (Groupe Quéguiner Leucémie Espoir), 3ème
« L’année dernière, je fais 2ème place derrière un Vendéen à la Solo Arrimer ; aujourd’hui je fais 3ème, toujours derrière un Vendéen… C’est de bon augure pour la Solitaire, même si l’on voit que le petit jeune progresse encore et encore. Il ne faut pas lui laisser un cm² de marge de manœuvre parce que dès qu’il en a l’occasion, il nous corrige ! C’était des conditions difficiles quand même, c’était court mais intense, ça s’est joué surtout à l’engagement : Morgan n’a jamais dormi… Moi j’ai dormi un peu et le décalage qui s’est créé, je n’ai jamais réussi à le combler. Mais je suis dans le coup ! En plus avec le retour de Jérémie Beyou, Armel Le Cléac’h, Michel Desjoyeaux, ça a ajouté du niveau à l’affaire. Continuer à être aux avant-postes comme l’année dernière, c’est bien. Je suis plutôt satisfait. Morgan a une grosse faculté à trouver tout de suite les bons angles pour faire avancer le bateau très vite. Si tu as le malheur de tâtonner un tout petit peu, tu restes derrière. En stratégie, il ne fait pas beaucoup d’erreurs non plus. Ce qui m’impressionne le plus chez lui, c’est cette faculté à faire avancer le bateau rapidement. C’est inné chez lui. Vendredi après-midi, on a pris un grain et là il nous a collé un mille de plus… qu’on n’avait vraiment pas mérité [rire]. »

Classement de la Solo Arrimer (après jury)

1/ Morgan Lagravière (Vendée) – Arrivé à 21h48 le 12/04/2013 - Temps de course : 1 jour 9h 40mn et 43sec
2/ Thierry Chabagny (Gedimat) – Temps de course : 1 jour 9h 53mn et 45sec
3/ Yann Elies (Groupe Queguiner Leucémie Espoir) - Temps de course : 1 jour 9h 55mn et 14sec
4 / Nicolas Lunven (Generali ) - Temps de course : 1 jour, 10 heures et 38sec
5 / Jéremie Beyou (Maître Coq) - Temps de course : 1 jour 10h 02mn
6 / Xavier Macaire (Skipper Hérault) – Temps de course : 1 jour 10h 4mn et 40sec
7 / Armel Le Cléac’h (Banque Populaire ) - Temps de course : 1 jour 10h 19mn et 5sec
8 / Frédéric Duthil (Sepalumic) - Temps de course : 1 jour 10h 26mn et 56sec
9 / Alexis Loison (Groupe Fiva) - Temps de course : 1 jour 10h 27mn et 25sec
10 / Jean-Pierre Nicol (Bernard Contrôls) - Temps de course : 1 jour 10h 27mn et 27sec
11 / Sam Goodchild (Shelter Box – Disaster Relief) - Temps de course : 1 jour 10h 30mn et 45sec
12 / Paul Meilhat (Macif) - Temps de course : 1 jour 10h 35mn et 50sec
13 / Michel Desjoyeaux (TBS) - Temps de course : 1 jour 10h 41mn et 07sec
14 / Julien Villion (Seixo Habitat) - Temps de course : 1 jour 10h 42mn et 6sec
15 / Frédéric Rivet (DFDS Seaways) - Temps de course : 1 jour 10h 48mn et 48sec
16 / Jackson Bouttell (Artemis 77) - Temps de course : 1 jour 10h 50mn et 31sec
17 / Matthieu Girolet (Lafont Presse) - Temps de course : 1 jour 10h 51mn et 35sec
18 / Henry Bomby (Zhik – Made for Water) - Temps de course : 1 jour 10h 57mn et 23sec
19 / Nicholas Cherry (Artemis 23) - Temps de course : 1 jour 11h 14mn et 29sec
20 / Ed Hill (Artemis 37) - Temps de course : 1 jour 11h 33mn et 35sec
21 / David Kenefick (Full Irish) - Temps de course : 1 jour 11h 48mn et 26sec
22/ Claire Pruvot (Port de Caen Ouistreham) - Temps de course : 1 jour 12 h 36 mn 35 sec
23/ Joan Ahrweiller (Région Basse Normandie) - Temps de course : 1 jour 12 h 38 mn 24 sec
24/ Yannig Livory (Thermacote France) - Temps de course : 1 jour 12 h 43 mn 19 sec
25/ Gilles Le Baud (Carnac Thalaso & Spa) - Temps de course : 1 jour 13 h 49 mn 53 sec
26/ Benoit Hochart (Aquarius) - Temps de course : 1 jour 13 h 55 mn 55 sec.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Lundi 15 Avril 2013 à 14:15 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Entraînements à La Rochelle puis à Lorient, convoyage en mode « course » jusqu'à Caen... A 5 jours du lancement de cette saison 2013, le nouveau duo du Team Groupe Picoty, Jean-Christophe Caso / Aymeric Chappellier, est parfaitement échauffé pour le départ de la Normandy Channel Race, prévu ce dimanche 14 avril, à Caen.


Lancement de saison, ce dimanche, à Caen
Le Team Groupe Picoty est arrivé ce mardi à Caen avec plusieurs autres duos en lice pour la Normandy Channel Race.
Partis de La Rochelle le 3 avril dernier, Jean-Christophe Caso, Aymeric Chappellier et Jacques Fournier ont fait escale à Lorient pour participer à un stage avant de reprendre la mer avec leurs camarades d'entraînement en mode « course ». La semaine précédente, les skippers avaient suivi une journée de formation météo spécifique au parcours si complexe de la Normandy Channel Race.

Depuis que le Class40 Groupe Picoty a été remis à l'eau, il y a un mois, chaque journée de l'équipe « Picoty » a été optimisée de façon à passer le plus de temps possible en mer, notamment à tester les réglages de leur nouvelle grand-voile...

« Il y aura toujours des options à tenter »
« Nous avons de bonnes sensations, cette nouvelle voile change sensiblement la donne, et le stage de Lorient a montré que nous avions un potentiel de vitesse tout à fait correct. Nous avons aussi profité du convoyage vers Caen pour prendre nos marques en double.
Cette saison va être consacrée à un travail de fond sur la technique et la stratégie. Jusqu'à présent, nous n'avions pas eu suffisamment de temps pour approfondir cette recherche d'optimisation des réglages et de préparation stratégique. Cette année, le programme de course va nous permettre de passer du temps sur l'eau, hors compétition, pour travailler tout cela
», précise Jean-Christophe Caso, skipper du Class40 Groupe Picoty.

« Je découvre le Class40, c'est un bateau très intéressant, à la fois puissant et relativement vif. Nous avons commencé à bien travailler sur les polaires de vitesse (optimisation des réglages en fonction des conditions météo, ndlr). Nous allons continuer à cumuler des données à chaque navigation.
Et puis, il n'y a pas que la vitesse qui compte ! En Class40, les performances des bateaux sont assez proches. Et sur un parcours aussi complexe que celui de la Normandy Channel Race, où il y a des coups stratégiques à jouer tous les 100 milles, il y aura toujours des options à tenter, rien ne sera joué avant l'arrivée... Ca va être super intéressant !
», commente Aymeric Chappellier, coskipper.

Un top 5 en ligne de mire
Cette première épreuve de la saison est en effet la plus technique et la plus stratégique du calendrier Class40 : ces 1000 milles (1800 km) en Manche, Mer Celtique et Mer d'Irlande sont jalonnés de passages délicats où les courants de marée jouent régulièrement le rôle de « passages à niveau », créant de sensibles écarts au sein de la flotte. Les systèmes météo traversés sont très variés et nécessitent une adaptation permanente.

Cette intense semaine de course sera une excellente façon pour Jean-Christophe et Aymeric de prendre leurs marques au sein d'une flotte d'un niveau sportif particulièrement relevé cette année, en Class40.
« Il y a du beau monde sur la Normandy Channel Race, certains avec des bateaux neufs et performants. Il est donc difficile de savoir où l'on se situe, mais si on arrive à terminer dans le top 5 ce sera un excellent résultat », sourit le skipper du Team Groupe Picoty.

Le départ de la Normandy Channel Race sera donné le 14 avril à Caen, les premiers concurrents sont attendus le week-end suivant dans le port normand.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Jeudi 11 Avril 2013 à 18:37 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Ambiance humide aujourd’hui aux Sables d’Olonne, à la veille du départ de la 11ème édition de la SOLO ARRIMER. Beaucoup de pluie certes mais surtout de la concentration à bord des 26 Figaro Bénéteau 2 amarrés à Port Olona. Une journée dédiée aux derniers préparatifs et à l’étude des précieux fichiers météos qui annoncent des conditions musclées pour les prochains jours. Un parcours de 320 milles entre les île d’Yeu, Ré et Belle-Ile qui s’annonce donc délicat…


J-1 : Conditions musclées pour le départ de la Solo Arrimer
Houle, mer formée, pluie et coup de vent étaient au programme aujourd’hui. « Demain, cela devrait se calmer un peu sur la ligne de départ avec toutefois de la houle et un vent de 15 à 17 Nd, précise Denis Hugues, directeur de course. Cela sera assez tranquille pour le premier tour de l’île de Ré mais le vent va ensuite commencer à rentrer (de secteur ouest) pour montrer jusqu’au Phare des Birvideaux. On attend du vent très fort en deuxième partie de la nuit de jeudi à vendredi. Les concurrents auront un bon 20-25 nd avec des rafales à 35 à 40 nœuds. »

Cela se calmera pour le deuxième tour de Ré avec des vents entre 8 et 12 nd mais les figaristes devront prendre en compte les coefficients de marée assez importants ces prochains jours (Coeff 95 demain jeudi). Au second passage de l’île de Ré, les éventuels retardataires risquent de subir la renverse lors de la remontée sur Les Sables. Des écarts assez importants risquent donc de se former et de pénaliser les derniers…

Départ ce jeudi 11 avril à 12 h 00
Arrivée : Les concurrents sont attendus en deuxième partie de nuit vendredi, les derniers samedi en fin de matinée.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Mercredi 10 Avril 2013 à 19:08 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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