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Les Sables d'Olonne Info
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À la veille du grand départ du Vendée Globe, le skipper de l’IMOCA Groupe Dubreuil affiche un visage serein et déterminé. L’enfant du pays aspire à retrouver le goût de la compétition, à commencer son tour du monde sans négliger de vivre pleinement la grande fête populaire attendue ce dimanche. Il livre ses dernières impressions avec un zeste d’introspection et beaucoup de motivation.
Un incroyable défi. « Le Vendée Globe, c’est à la fois le défi le plus simple - le tour du monde sans s’arrêter et sans assistance – et à la fois le plus complexe parce qu’on est à bord de machines très techniques et qu’il faut réussir à se débrouiller tout seul. C’est un défi hors norme : il y a six fois plus de gens qui sont allés dans l’espace que de personnes qui ont réussi cette boucle. »
Le challenge d’une vie. « Cette course me fait rêver depuis que je suis tout petit, je l’ai vue grandir, elle m’a permis de vivre tant d’émotions… Je suis un enfant du pays. Je la connais depuis toujours : la course a 35 ans, j’en ai 34. Ça fait beaucoup de points communs. Ce ponton du Vendée Globe, là où il y a les quarante bateaux, je l’ai arpenté des dizaines et des dizaines de fois quand j’étais petit. »
Les acquis du passé. « Je ne sais pas si ce tour du monde va me changer. En revanche, je sais que j’ai beaucoup changé au fil de mon parcours. J’ai vécu énormément de choses, des expériences humaines douloureuses et bénéfiques, des moments de joie comme des accidents. Je suis dans la meilleure partie de ma vie parce que je peux encore me lancer des défis. Et quand tu pars autour du monde, l’aventure ne se prévoit pas, elle se vit. »
L’atmosphère au départ. « Au Vendée Globe, on a connu des exploits, de beaux finishs, des scénarios complètement fous. Mais voir les marins quitter le ponton, les bateaux traverser le chenal, ça prend aux tripes et ça m’a toujours animé. C’est un événement public, il n’y a pas de billetterie, tout est gratuit et la foule vient dès 4 heures du matin pour trouver sa place et acclamer les marins. Je suis persuadé qu’il y aura des centaines de milliers de spectateurs. C’est à la fois simple et incroyable. Il y a beaucoup d’événements sportifs en France mais celui-là a quelque chose à part. »
Mes sources de motivation. « J’ai forcément un goût d’inachevé à la suite de ma première participation en 2020 (4e avant d’être contraint à l’abandon). Dès que j’avais mis pied à terre, je n’avais qu’un objectif, c’était de repartir quatre ans plus tard. Par bonheur, le groupe Dubreuil a décidé de m’offrir une seconde chance. J’ai à cœur d’aller au bout, me faire plaisir et prouver à tous ceux qui m’ont accompagné qu’ils ont eu raison de me faire confiance. Je suis aussi là pour explorer mes limites et donner le meilleur de moi-même ».
L’excitation qui monte. « Depuis vendredi, j’ai presque envie de me téléporter, d’être enfin dans la course. Tout le travail en amont – la gestion de projet, la préparation du bateau, les relations publiques – a bien été réalisé. C’est déjà une belle victoire d’être ici aujourd’hui dans ces bonnes dispositions. Là, j’ai envie d’entrer dans ma bulle et de vivre pleinement la course. J’ai un bateau incroyable, polyvalent, bien préparé qui me donnera toutes les chances de me faire plaisir. La prochaine récompense, ce sera d’être à l’arrivée. »
Des conditions clémentes au départ. « Ça change l’approche du départ parce que ce sera plus calme que d’habitude donc ça diminue le risque de collision. J’appréhende toujours les départs, le fait de bien se placer, donc le fait que les conditions soient légères aide à se mettre dans le bain tranquillement. En revanche, il est possible que ce soit nerveux avec un vent erratique donc aléatoire. »
La descente de l’Atlantique. « Je vais tout faire pour être concentré, bien rentrer dans ma course et être bien placé dans l’Atlantique. Même s’il n’y a pas de vent, ce sera très intense et très sollicitant. Le premier qui attrape le vent de Nord-Est aura un petit gain et le premier qui traverse la zone de transition dans l’anticyclone des Açores aura aussi un certain avantage. C’est une course longue, certes, mais être bien positionné à la sortie de l’Atlantique, ça donne vraiment confiance pour la suite. Car dans les mers du Sud, dès que les écarts sont créés, la course n’est plus tout à fait la même. »
Le challenge d’une vie. « Cette course me fait rêver depuis que je suis tout petit, je l’ai vue grandir, elle m’a permis de vivre tant d’émotions… Je suis un enfant du pays. Je la connais depuis toujours : la course a 35 ans, j’en ai 34. Ça fait beaucoup de points communs. Ce ponton du Vendée Globe, là où il y a les quarante bateaux, je l’ai arpenté des dizaines et des dizaines de fois quand j’étais petit. »
Les acquis du passé. « Je ne sais pas si ce tour du monde va me changer. En revanche, je sais que j’ai beaucoup changé au fil de mon parcours. J’ai vécu énormément de choses, des expériences humaines douloureuses et bénéfiques, des moments de joie comme des accidents. Je suis dans la meilleure partie de ma vie parce que je peux encore me lancer des défis. Et quand tu pars autour du monde, l’aventure ne se prévoit pas, elle se vit. »
L’atmosphère au départ. « Au Vendée Globe, on a connu des exploits, de beaux finishs, des scénarios complètement fous. Mais voir les marins quitter le ponton, les bateaux traverser le chenal, ça prend aux tripes et ça m’a toujours animé. C’est un événement public, il n’y a pas de billetterie, tout est gratuit et la foule vient dès 4 heures du matin pour trouver sa place et acclamer les marins. Je suis persuadé qu’il y aura des centaines de milliers de spectateurs. C’est à la fois simple et incroyable. Il y a beaucoup d’événements sportifs en France mais celui-là a quelque chose à part. »
Mes sources de motivation. « J’ai forcément un goût d’inachevé à la suite de ma première participation en 2020 (4e avant d’être contraint à l’abandon). Dès que j’avais mis pied à terre, je n’avais qu’un objectif, c’était de repartir quatre ans plus tard. Par bonheur, le groupe Dubreuil a décidé de m’offrir une seconde chance. J’ai à cœur d’aller au bout, me faire plaisir et prouver à tous ceux qui m’ont accompagné qu’ils ont eu raison de me faire confiance. Je suis aussi là pour explorer mes limites et donner le meilleur de moi-même ».
L’excitation qui monte. « Depuis vendredi, j’ai presque envie de me téléporter, d’être enfin dans la course. Tout le travail en amont – la gestion de projet, la préparation du bateau, les relations publiques – a bien été réalisé. C’est déjà une belle victoire d’être ici aujourd’hui dans ces bonnes dispositions. Là, j’ai envie d’entrer dans ma bulle et de vivre pleinement la course. J’ai un bateau incroyable, polyvalent, bien préparé qui me donnera toutes les chances de me faire plaisir. La prochaine récompense, ce sera d’être à l’arrivée. »
Des conditions clémentes au départ. « Ça change l’approche du départ parce que ce sera plus calme que d’habitude donc ça diminue le risque de collision. J’appréhende toujours les départs, le fait de bien se placer, donc le fait que les conditions soient légères aide à se mettre dans le bain tranquillement. En revanche, il est possible que ce soit nerveux avec un vent erratique donc aléatoire. »
La descente de l’Atlantique. « Je vais tout faire pour être concentré, bien rentrer dans ma course et être bien placé dans l’Atlantique. Même s’il n’y a pas de vent, ce sera très intense et très sollicitant. Le premier qui attrape le vent de Nord-Est aura un petit gain et le premier qui traverse la zone de transition dans l’anticyclone des Açores aura aussi un certain avantage. C’est une course longue, certes, mais être bien positionné à la sortie de l’Atlantique, ça donne vraiment confiance pour la suite. Car dans les mers du Sud, dès que les écarts sont créés, la course n’est plus tout à fait la même. »
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Tout s’accélère pour Sébastien Simon. Depuis qu’il a décidé de relever l’incroyable challenge proposé par le groupe Dubreuil il y a à peine plus d’un an, le skipper a participé à quatre transatlantiques. Son impressionnant retour dans la classe IMOCA l’a conduit à décrocher une 4e place lors de la dernière transat en solo, au coude-à-coude avec les favoris. Il est désormais prêt pour prendre part au tourbillon du Vendée Globe dont le départ aura lieu le 10 novembre. Alors que le village de la course sera inauguré samedi prochain, ‘Seb’ revient sur son état d’esprit, sa préparation, l’implication de son équipe et de son sponsor, ainsi que son plaisir à l’idée de goûter à nouveau à l’euphorie qui précède le départ. Son deuxième en tant que skipper, le neuvième en tant que Sablais
Son état d’esprit. « Forcément, on sent que la pression est là. Je vois le village du Vendée Globe prendre forme chaque jour un peu plus, mes rendez-vous s’enchaînent… Même si l’emploi du temps est chargé, j’ai l’impression d’être dans un bon timing, meilleur qu’il y a quatre ans. Il y a beaucoup de sérénité dans l’équipe, ça fait du bien. Et même si le stress est présent, je ressens aussi beaucoup d’enthousiasme ! »
Sa dernière navigation avant le départ. « Cette semaine, nous allons partir deux nuits en mer. Le but de ces 48 heures, c’est de valider tout ce qui peut l’être. Le bateau est beaucoup plus chargé que lors d’une transatlantique. Il faut vérifier que tout est bien attaché, que le matériel de spare (de rechange NDLR) et le réservoir de carburant soient bien fixés… Les conditions devraient être bonnes, ce qui permettra de ne pas trop solliciter le bateau. Ce sera donc aussi et surtout une façon de prendre un maximum de confiance à bord. »
Sa préparation express. « C’est vrai que nous avons eu à peine plus d’un an pour nous préparer. Nous pouvons être fiers parce que nous sommes partis d’une page blanche, nous avons construit ce projet de A à Z à force de travail et d’énergie. Même si nous avons connu quelques péripéties, nous avons toujours su rebondir en prenant les bonnes options. Désormais, le plus gros de la préparation a déjà été effectué. Il va falloir rester focus et faire preuve d’humilité pour bien aborder le départ. »
Son équipe. « Tous ceux qui se sont impliqués dans le projet n’ont pas compté leurs heures. C’est une aventure où tout le monde a travaillé dur et c’est grâce à tous leurs efforts que je vais pouvoir partir autour du monde. Notre partenaire, le groupe Dubreuil, a été extrêmement présent. À la fin de la saison 2023, ils nous ont aidés à prendre les bonnes décisions. La famille Dubreuil est passionnée d’aviation, elle sait l’importance de chercher en permanence la bonne solution technique pour avancer. »
Son ancrage vendéen. « Je suis né ici, j’ai appris à faire de la voile ici aux Sables, donc je suis particulièrement fier d’être associé à un partenaire qui contribue à faire rayonner la Vendée. La fierté est d’autant plus grande que nous avons construit ce projet Vendée Globe de A à Z aux Sables-d’Olonne. Après avoir été pendant huit ans en Bretagne, je ne pouvais pas rêver mieux. »
Les particularités de son projet. « Ce qui nous distingue des autres, c’est le fait d’avoir une petite équipe qui se veut raisonnable tout en exploitant un bateau de très haute technologie. Vainqueur de The Ocean Race, cet IMOCA est à la fois très pointu tout en étant très polyvalent. En matière d’organisation au sein de l’équipe, il y a beaucoup de polyvalence. Chacun s’entraide en allant un peu au-delà de son corps de métier. Et puis j’essaie aussi de beaucoup m’impliquer, autant sur la technique, la mécanique mais aussi sur tout ce qui touche à l’entreprise. »
Les innovations du bord. « Afin d’éviter d’être projeté à l’intérieur du bateau, notamment quand je heurte les vagues, plusieurs aménagements ont été réalisés. Avec François Dubreuil, fin connaisseur des avions de chasse, nous avons conçu un siège moulé à mon gabarit. Nous avons beaucoup de chance d’avoir un sponsor qui propose des solutions techniques concrètes. Par ailleurs, nous avons sollicité des pêcheurs locaux afin de fabriquer des filets pour diviser la cellule de vie et amortir les chocs le cas échéant. »
Sa gestion des derniers jours avant le départ. « J’ai tendance à être tout le temps à fond, tout au long de la journée. J’ai envie de profiter de l’ambiance aux Sables-d’Olonne à la fois comme acteur mais aussi comme spectateur. Je sais qu’il faudra aussi veiller au sommeil. Et puis je vais continuer à faire du sport le soir, de la course à pied ou de la natation. Ça me permet de rester en forme et de m’aérer l’esprit ! »
Sa dernière navigation avant le départ. « Cette semaine, nous allons partir deux nuits en mer. Le but de ces 48 heures, c’est de valider tout ce qui peut l’être. Le bateau est beaucoup plus chargé que lors d’une transatlantique. Il faut vérifier que tout est bien attaché, que le matériel de spare (de rechange NDLR) et le réservoir de carburant soient bien fixés… Les conditions devraient être bonnes, ce qui permettra de ne pas trop solliciter le bateau. Ce sera donc aussi et surtout une façon de prendre un maximum de confiance à bord. »
Sa préparation express. « C’est vrai que nous avons eu à peine plus d’un an pour nous préparer. Nous pouvons être fiers parce que nous sommes partis d’une page blanche, nous avons construit ce projet de A à Z à force de travail et d’énergie. Même si nous avons connu quelques péripéties, nous avons toujours su rebondir en prenant les bonnes options. Désormais, le plus gros de la préparation a déjà été effectué. Il va falloir rester focus et faire preuve d’humilité pour bien aborder le départ. »
Son équipe. « Tous ceux qui se sont impliqués dans le projet n’ont pas compté leurs heures. C’est une aventure où tout le monde a travaillé dur et c’est grâce à tous leurs efforts que je vais pouvoir partir autour du monde. Notre partenaire, le groupe Dubreuil, a été extrêmement présent. À la fin de la saison 2023, ils nous ont aidés à prendre les bonnes décisions. La famille Dubreuil est passionnée d’aviation, elle sait l’importance de chercher en permanence la bonne solution technique pour avancer. »
Son ancrage vendéen. « Je suis né ici, j’ai appris à faire de la voile ici aux Sables, donc je suis particulièrement fier d’être associé à un partenaire qui contribue à faire rayonner la Vendée. La fierté est d’autant plus grande que nous avons construit ce projet Vendée Globe de A à Z aux Sables-d’Olonne. Après avoir été pendant huit ans en Bretagne, je ne pouvais pas rêver mieux. »
Les particularités de son projet. « Ce qui nous distingue des autres, c’est le fait d’avoir une petite équipe qui se veut raisonnable tout en exploitant un bateau de très haute technologie. Vainqueur de The Ocean Race, cet IMOCA est à la fois très pointu tout en étant très polyvalent. En matière d’organisation au sein de l’équipe, il y a beaucoup de polyvalence. Chacun s’entraide en allant un peu au-delà de son corps de métier. Et puis j’essaie aussi de beaucoup m’impliquer, autant sur la technique, la mécanique mais aussi sur tout ce qui touche à l’entreprise. »
Les innovations du bord. « Afin d’éviter d’être projeté à l’intérieur du bateau, notamment quand je heurte les vagues, plusieurs aménagements ont été réalisés. Avec François Dubreuil, fin connaisseur des avions de chasse, nous avons conçu un siège moulé à mon gabarit. Nous avons beaucoup de chance d’avoir un sponsor qui propose des solutions techniques concrètes. Par ailleurs, nous avons sollicité des pêcheurs locaux afin de fabriquer des filets pour diviser la cellule de vie et amortir les chocs le cas échéant. »
Sa gestion des derniers jours avant le départ. « J’ai tendance à être tout le temps à fond, tout au long de la journée. J’ai envie de profiter de l’ambiance aux Sables-d’Olonne à la fois comme acteur mais aussi comme spectateur. Je sais qu’il faudra aussi veiller au sommeil. Et puis je vais continuer à faire du sport le soir, de la course à pied ou de la natation. Ça me permet de rester en forme et de m’aérer l’esprit ! »
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Malgré les averses qui ont redoublé d’intensité au fil de la matinée, le village du Vendée Globe a été inauguré ce samedi matin à 9h. Pour l’occasion, le Président du Vendée Globe et du Conseil départemental de la Vendée, Alain Leboeuf, a accueilli un de ses prédécesseurs et actuel ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Un moment solennel en présence de Patricia Brochard, co-présidente de Sodebo, Yannick Moreau, maire des Sables d’Olonne et président des Sables d’Olonne Agglomération, et d’Isabelle Leroy, vice-présidente de la Région Pays de La Loire et de l’ensemble des skippers. Désormais, place au grand public qui peut profiter du village jusqu’au départ, le 10 novembre prochain.
C’est une étape majeure et symbolique de cette 10e édition du Vendée Globe qui a eu lieu ce samedi matin. Après plusieurs semaines d’installation, le village du Vendée Globe qui s’étend tout autour des pontons sur 30 000 m2, a été inauguré. Les quarante skippers, dont les derniers étaient arrivés la veille aux Sables d’Olonne, avaient fait le déplacement. À leurs côtés, le Président du Vendée Globe et du Conseil départemental de la Vendée, Alain Leboeuf, la co-présidente de Sodebo Patricia Brochard, le maire des Sables d’Olonne et président des Sables d’Olonne Agglomération Yannick Moreau et la vice-présidente de la Région Pays de La Loire, Isabelle Leroy, étaient présents.
Le début d’une « grande fête populaire »
Ensemble, ils ont accueilli le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, arrivé peu avant 9 heures. C’est un « habitué » du Vendée Globe, lui qui occupait les fonctions de président du Conseil départemental de la Vendée de 2010 à 2015 et qui officiait donc lors de la septième édition (2012-2013). Après une franche accolade avec Alain Leboeuf, Bruno Retailleau a coupé symboliquement le ruban tricolore afin de marquer l’inauguration. Dans la foulée, le cortège s’est rendu au sein de l’Espace du Département de la Vendée, une exposition impressionnante de 1200 m2 qui permet de s’immerger dans l’histoire de la course et découvrir l’ensemble des skippers.
Ils ont bravé la pluie et gardé le sourire
Après cette visite, direction les pontons. La pluie, éparse en début de matinée, redouble alors d’intensité, même si chacun sait que les marins affronteront bien pire pendant la course autour du monde. Les parapluies et les capuches sont de sortie et les skippers ont tous regagné leurs bateaux. Une déambulation a été organisée durant laquelle Alain Leboeuf s’est attaché à présenter chacun des skippers. « On sent à quel point ils se sentent impatients de se retrouver ici, de s’amarrer sur ce ponton et surtout de rencontrer le public. Je suis sûr que nous allons avoir la chance d’avoir un public merveilleux. C’est une belle rencontre entre cette grande fête populaire et les navigatrices et navigateurs qui participent au Vendée Globe. » explique Alain Leboeuf.
Ces derniers ont donc bravé la pluie et surtout gardé le sourire. Sam Goodchild a mis un feu de cheminée sur l’un de ses écrans à bord de VULNERABLE. Benjamin Ferré (Monnoyeur Duo for a Job) a trouvé refuge à bord de Freelance.com avec Guirec Soudée tout comme Benjamin Dutreux (GUYOT Environnement – Water Family) sur Coup de pouce avec Manu Cousin. Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance), au bout du quai, répète qu’il « a la meilleure place », même si des rafales de vent rendent l’endroit légèrement inhospitalier.
Désormais, le grand public a la chance d’arpenter les pontons et de découvrir l’ensemble des stands présents au village. L’entrée est gratuite – il convient avant sa visite de réserver son e-billet sur le site officiel - et tout est pensé afin d’offrir une immersion à 360° dans l’univers du plus iconique des tours du monde. Ceux qui braveront la pluie aujourd’hui pourraient même être chanceux et croiser au cours de leurs visites les skippers, les grands acteurs de cet événement hors norme.
Alain Leboeuf : « une grande fête populaire »
Le Président du Vendée Globe et du Conseil départemental de la Vendée a inauguré ce samedi le village avant de saluer l’ensemble des skippers. Pour que la fête soit totale, il « lance un appel » afin qu’un maximum de personnes soient présentes autour du chenal lors du départ, le 10 novembre prochain.
C’est une étape majeure et symbolique de cette 10e édition du Vendée Globe qui a eu lieu ce samedi matin. Après plusieurs semaines d’installation, le village du Vendée Globe qui s’étend tout autour des pontons sur 30 000 m2, a été inauguré. Les quarante skippers, dont les derniers étaient arrivés la veille aux Sables d’Olonne, avaient fait le déplacement. À leurs côtés, le Président du Vendée Globe et du Conseil départemental de la Vendée, Alain Leboeuf, la co-présidente de Sodebo Patricia Brochard, le maire des Sables d’Olonne et président des Sables d’Olonne Agglomération Yannick Moreau et la vice-présidente de la Région Pays de La Loire, Isabelle Leroy, étaient présents.
Le début d’une « grande fête populaire »
Ensemble, ils ont accueilli le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, arrivé peu avant 9 heures. C’est un « habitué » du Vendée Globe, lui qui occupait les fonctions de président du Conseil départemental de la Vendée de 2010 à 2015 et qui officiait donc lors de la septième édition (2012-2013). Après une franche accolade avec Alain Leboeuf, Bruno Retailleau a coupé symboliquement le ruban tricolore afin de marquer l’inauguration. Dans la foulée, le cortège s’est rendu au sein de l’Espace du Département de la Vendée, une exposition impressionnante de 1200 m2 qui permet de s’immerger dans l’histoire de la course et découvrir l’ensemble des skippers.
Ils ont bravé la pluie et gardé le sourire
Après cette visite, direction les pontons. La pluie, éparse en début de matinée, redouble alors d’intensité, même si chacun sait que les marins affronteront bien pire pendant la course autour du monde. Les parapluies et les capuches sont de sortie et les skippers ont tous regagné leurs bateaux. Une déambulation a été organisée durant laquelle Alain Leboeuf s’est attaché à présenter chacun des skippers. « On sent à quel point ils se sentent impatients de se retrouver ici, de s’amarrer sur ce ponton et surtout de rencontrer le public. Je suis sûr que nous allons avoir la chance d’avoir un public merveilleux. C’est une belle rencontre entre cette grande fête populaire et les navigatrices et navigateurs qui participent au Vendée Globe. » explique Alain Leboeuf.
Ces derniers ont donc bravé la pluie et surtout gardé le sourire. Sam Goodchild a mis un feu de cheminée sur l’un de ses écrans à bord de VULNERABLE. Benjamin Ferré (Monnoyeur Duo for a Job) a trouvé refuge à bord de Freelance.com avec Guirec Soudée tout comme Benjamin Dutreux (GUYOT Environnement – Water Family) sur Coup de pouce avec Manu Cousin. Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance), au bout du quai, répète qu’il « a la meilleure place », même si des rafales de vent rendent l’endroit légèrement inhospitalier.
Désormais, le grand public a la chance d’arpenter les pontons et de découvrir l’ensemble des stands présents au village. L’entrée est gratuite – il convient avant sa visite de réserver son e-billet sur le site officiel - et tout est pensé afin d’offrir une immersion à 360° dans l’univers du plus iconique des tours du monde. Ceux qui braveront la pluie aujourd’hui pourraient même être chanceux et croiser au cours de leurs visites les skippers, les grands acteurs de cet événement hors norme.
Alain Leboeuf : « une grande fête populaire »
Le Président du Vendée Globe et du Conseil départemental de la Vendée a inauguré ce samedi le village avant de saluer l’ensemble des skippers. Pour que la fête soit totale, il « lance un appel » afin qu’un maximum de personnes soient présentes autour du chenal lors du départ, le 10 novembre prochain.
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Panini lance pour la toute première fois une collection dédiée à la plus prestigieuse des courses nautiques : le Vendée Globe. Organisé tous les quatre ans, "l’Everest des Mers" oppose 40 skippers lors d’un tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance. Panini accompagnera amateurs et passionnés, des plus petits aux plus grands, tout au long de cette incroyable épopée maritime !
40 skippers en mer
Disponible à la rentrée, cette collection de 175 stickers (dont 40 brillants) concoctée pour plaire au plus grand nombre, célèbre la 10e édition du Vendée Globe.
Au fil de ses 56 pages, l’album raconte le quotidien exceptionnel des skippers qui livrés à eux-mêmes durant ce mythique tour du monde à la voile en solitaire, navigueront entre deux et quatre mois et parcourront environ 45 000 kilomètres depuis et jusqu’aux Sables d’Olonne.
Des légendes de la voile aux nouveaux inscrits, les collectionneurs découvriront les secrets de ces marins hors pair à la personnalité inspirante et engagée
Disponible à la rentrée, cette collection de 175 stickers (dont 40 brillants) concoctée pour plaire au plus grand nombre, célèbre la 10e édition du Vendée Globe.
Au fil de ses 56 pages, l’album raconte le quotidien exceptionnel des skippers qui livrés à eux-mêmes durant ce mythique tour du monde à la voile en solitaire, navigueront entre deux et quatre mois et parcourront environ 45 000 kilomètres depuis et jusqu’aux Sables d’Olonne.
Des légendes de la voile aux nouveaux inscrits, les collectionneurs découvriront les secrets de ces marins hors pair à la personnalité inspirante et engagée
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