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La célèbre course Les Sables – Horta – Les Sables quittera les pontons de Port Olona le 4 juillet prochain. En attendant, le groupe Elmer Food Beat s'était installé sur le ponton du Vendée Globe à la rencontre des skippers Eric Darni et Erwan Rivallain.
Le groupe Elmer Food Beat était présent sur le ponton du Vendée Globe à Port Olona ce lundi 1er juillet 2013. Il avait rejoint l’équipage du Class40 N°10 Ecoelec d'Eric Darni et du co-équipier Erwan Rivallain et le club de basket de Sainte-Foy. Au programme : Ambiance décontractée et humour assuré.
Pourquoi la présence de ce groupe ?
Le skipper sablais Eric Darni explique : "On a des sponsors en commun avec le club de basket de Sainte-Foy : Fantronic et Soléane. Ce sont des entreprises de la région. La société Fantronic est spécialisée dans la distribution de composants électroniques et Soléane fait des salades. On s'est dit pourquoi pas faire la promotion des deux."
Le club de basket de Sainte-Foy était également présent sur le ponton. "Nous organisons le concert d'Elmer Food Beat, sur le nouveau site du centre équestre à Sainte-Foy le samedi 3 août. Le club est assez actif au niveau organisation et nous voulions redonner un nouveau souffle au club."
A propos de la course Les Sables – Horta – Les Sables
Eric Darni participe pour la 1ère fois à la course Les Sables – Horta – Les Sables. "Mon 1er objectif est de me qualifier pour participer à la Transat Jacques Vabre au mois de novembre. Comme j'ai un vieux bateau qui date de 2006, mon second objectif est d'essayer de me battre avec les derniers et finir bien placé dans ce lot. Il y aura peut-être une opportunité de faire un peu mieux... on verra. Je sais que l'on est sous un gros anticyclone. Pour moi, moins il y aura de vent, plus ce sera difficile. Je me fais facilement distancer quand c'est le calme plat", confie le skipper. "Je suis optimiste, nous avons fait le record SNSM et rien n'a cassé. Le bateau appartenait à Lionel Régnier et ne courait plus depuis trois ans. On l'a récupéré dans un état d'abandon. Nous avons effectué un gros chantier qui a duré 3 mois. On l'a remis en bateau de course."
Jean-Jacques Beteau, directeur de la société Fantronic : "notre entreprise est installée à la Mothe-Achard. On est spécialisé dans l'électronique. La mer c'est quelque chose qui m'est cher. Il y a très longtemps, on a déjà sponsorisé Arnaud Boissières. On a gardé de très bons contacts. La voile est un excellent vecteur de communication. Il y a beaucoup de valeurs communes entre la voile et le monde de l'entreprise : l'esprit d'équipe, la solidarité, le dépassement de soi, l'humilité... On est très heureux d'accompagner Eric et Erwan dans cette aventure."
Arnaud Boissières est arrivé en fin de matinée et à rejoint ce beau monde.
Pourquoi la présence de ce groupe ?
Le skipper sablais Eric Darni explique : "On a des sponsors en commun avec le club de basket de Sainte-Foy : Fantronic et Soléane. Ce sont des entreprises de la région. La société Fantronic est spécialisée dans la distribution de composants électroniques et Soléane fait des salades. On s'est dit pourquoi pas faire la promotion des deux."
Le club de basket de Sainte-Foy était également présent sur le ponton. "Nous organisons le concert d'Elmer Food Beat, sur le nouveau site du centre équestre à Sainte-Foy le samedi 3 août. Le club est assez actif au niveau organisation et nous voulions redonner un nouveau souffle au club."
A propos de la course Les Sables – Horta – Les Sables
Eric Darni participe pour la 1ère fois à la course Les Sables – Horta – Les Sables. "Mon 1er objectif est de me qualifier pour participer à la Transat Jacques Vabre au mois de novembre. Comme j'ai un vieux bateau qui date de 2006, mon second objectif est d'essayer de me battre avec les derniers et finir bien placé dans ce lot. Il y aura peut-être une opportunité de faire un peu mieux... on verra. Je sais que l'on est sous un gros anticyclone. Pour moi, moins il y aura de vent, plus ce sera difficile. Je me fais facilement distancer quand c'est le calme plat", confie le skipper. "Je suis optimiste, nous avons fait le record SNSM et rien n'a cassé. Le bateau appartenait à Lionel Régnier et ne courait plus depuis trois ans. On l'a récupéré dans un état d'abandon. Nous avons effectué un gros chantier qui a duré 3 mois. On l'a remis en bateau de course."
Jean-Jacques Beteau, directeur de la société Fantronic : "notre entreprise est installée à la Mothe-Achard. On est spécialisé dans l'électronique. La mer c'est quelque chose qui m'est cher. Il y a très longtemps, on a déjà sponsorisé Arnaud Boissières. On a gardé de très bons contacts. La voile est un excellent vecteur de communication. Il y a beaucoup de valeurs communes entre la voile et le monde de l'entreprise : l'esprit d'équipe, la solidarité, le dépassement de soi, l'humilité... On est très heureux d'accompagner Eric et Erwan dans cette aventure."
Arnaud Boissières est arrivé en fin de matinée et à rejoint ce beau monde.
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Top départ pour Safran sur l’Atlantique Nord !
Top chrono pour Marc Guillemot ! A bord du monocoque de 60 pieds Safran, le skipper français s'est élancé en solitaire de New York ce vendredi 28 juin 2013 pour tenter de remporter le prestigieux Record de traversée de l'Atlantique Nord, d'ouest en est en solitaire et en monocoque. Safran a coupé la ligne à 23 heure 19 minutes GMT (soit 01h 19min heure française), au pied du phare d'Ambrose. Une tentative de record doublée d’une régate puisque le polonais Zbigniew Gutkowski a pris le départ en même temps que Marc Guillemot.
Objectif : tenter de battre le record établi par le Britannique Alex Thomson en juillet 2012 : 8 jours, 21 heures, 8 minutes et 31 secondes. Pour réussir cet exploit, Safran doit arriver au cap Lizard, dans le sud de l'Angleterre, avant le samedi 6 juillet 2013 à 22h 27min 31 sec heure française. Et donc tenir une moyenne supérieure à 13,7 nœuds sur les 2880 milles du parcours. Le tout en faisant face à une multitude de dangers : épaisses brumes le long du Canada, mammifères marins, trafic… L’été dernier, Alex Thomson avait réussi à améliorer de plus d’une journée le temps de référence de Bernard Stamm, un record qui avait tenu dix ans !
Marc Guillemot : « une fin en soi »
Marc Guillemot est particulièrement motivé pour ce record : « Il est important pour deux raisons. Tout d’abord, le convoyage vers New York a permis d’effectuer une première traversée de l’Atlantique et ainsi d’avancer techniquement sur le bateau, de prendre des mesures, de valider notre travail de l’hiver. Mais le Record de l’Atlantique Nord est aussi une fin en soi, un vrai objectif qui peut me permettre d’oublier la déception du Vendée Globe. Alex Thomson a réalisé une vraie performance en tenant 14 nœuds de moyenne sur la route directe. Il faut faire au moins aussi bien… ».
Jean-Yves Bernot explique la fenêtre météo
Une des nombreuses difficultés de ce parcours mythique réside dans le choix de la fenêtre météo. Marc Guillemot sera aidé par le routeur Jean-Yves Bernot. Celui-ci explique : « La fenêtre météo se présente très bien pour le début de tentative. Au départ, les conditions seront ventées mais maniables : environ 30 nœuds de Sud/Sud-Ouest. Marc va suivre une dépression qui s’est formée au Sud des Grands Lacs et se déplace jusqu’à la longitude des Açores. A mi-parcours, il trouvera une situation météorologique moins ventée mais tout de même intéressante. L’idéal serait qu’une autre dépression arrive par l’arrière. Le record dure 8 jours et les prévisions sont fiables à 4-5 jours : pour l’heure, les conditions pour la fin de parcours ne sont donc pas fiables. Il y a une part d’incertitude et de réussite mais c’est le lot de tous les records. Cela va se jouer à peu de choses ».
Une régate dans le record
Marc Guillemot ne part pas seul à l’assaut de l’Atlantique Nord en solitaire et en monocoque de 60 pieds. Un autre marin du dernier Vendée Globe, le polonais Zbigniew Gutkowski (dit « Gutek »), s’est élancé à la même heure. Une course dans le record qui constitue une source de motivation supplémentaire pour le skipper de Safran.
Cartographie comparative des routes de Safran et Hugo Boss sur le site www.safran-sailingteam.com
Objectif : tenter de battre le record établi par le Britannique Alex Thomson en juillet 2012 : 8 jours, 21 heures, 8 minutes et 31 secondes. Pour réussir cet exploit, Safran doit arriver au cap Lizard, dans le sud de l'Angleterre, avant le samedi 6 juillet 2013 à 22h 27min 31 sec heure française. Et donc tenir une moyenne supérieure à 13,7 nœuds sur les 2880 milles du parcours. Le tout en faisant face à une multitude de dangers : épaisses brumes le long du Canada, mammifères marins, trafic… L’été dernier, Alex Thomson avait réussi à améliorer de plus d’une journée le temps de référence de Bernard Stamm, un record qui avait tenu dix ans !
Marc Guillemot : « une fin en soi »
Marc Guillemot est particulièrement motivé pour ce record : « Il est important pour deux raisons. Tout d’abord, le convoyage vers New York a permis d’effectuer une première traversée de l’Atlantique et ainsi d’avancer techniquement sur le bateau, de prendre des mesures, de valider notre travail de l’hiver. Mais le Record de l’Atlantique Nord est aussi une fin en soi, un vrai objectif qui peut me permettre d’oublier la déception du Vendée Globe. Alex Thomson a réalisé une vraie performance en tenant 14 nœuds de moyenne sur la route directe. Il faut faire au moins aussi bien… ».
Jean-Yves Bernot explique la fenêtre météo
Une des nombreuses difficultés de ce parcours mythique réside dans le choix de la fenêtre météo. Marc Guillemot sera aidé par le routeur Jean-Yves Bernot. Celui-ci explique : « La fenêtre météo se présente très bien pour le début de tentative. Au départ, les conditions seront ventées mais maniables : environ 30 nœuds de Sud/Sud-Ouest. Marc va suivre une dépression qui s’est formée au Sud des Grands Lacs et se déplace jusqu’à la longitude des Açores. A mi-parcours, il trouvera une situation météorologique moins ventée mais tout de même intéressante. L’idéal serait qu’une autre dépression arrive par l’arrière. Le record dure 8 jours et les prévisions sont fiables à 4-5 jours : pour l’heure, les conditions pour la fin de parcours ne sont donc pas fiables. Il y a une part d’incertitude et de réussite mais c’est le lot de tous les records. Cela va se jouer à peu de choses ».
Une régate dans le record
Marc Guillemot ne part pas seul à l’assaut de l’Atlantique Nord en solitaire et en monocoque de 60 pieds. Un autre marin du dernier Vendée Globe, le polonais Zbigniew Gutkowski (dit « Gutek »), s’est élancé à la même heure. Une course dans le record qui constitue une source de motivation supplémentaire pour le skipper de Safran.
Cartographie comparative des routes de Safran et Hugo Boss sur le site www.safran-sailingteam.com
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La Class 40 a visiblement franchi un nouveau palier cette année. Bateaux de dernière génération, tandems expérimentés, niveau de préparation jamais atteint, cette nouvelle édition des Sables – Horta – Les Sables a pris une autre dimension. Bien malin qui pourra donner le tiercé gagnant de cette édition 2013. D’autant que la météo au large des Açores a l’art de brouiller la donne.
Et si l’anticyclone des Açores décidait enfin de donner un petit air d’été à nos côtes atlantiques ? Car il semble bien que les hautes pressions qui peinaient à s’installer sur le golfe de Gascogne aient décidé de prendre leurs aises dans les jours à venir. Cette situation qui devrait ravir les premiers estivants de juillet risque en revanche de donner du fil à retordre aux concurrents des Sables – Horta – Les Sables. La bataille qui s’annonce pourrait être incroyablement tactique.
Ces conditions seront-elles en mesure de bouleverser la hiérarchie qui a commencé d’apparaître depuis le début de saison où les concurrents ont eu le plus souvent à affronter des régimes de vents soutenus et des mers délicates à négocier. Mais ces conditions idylliques pour tout plaisancier risquent de provoquer la tempête sous de nombreux crânes. D’autant que la concurrence est vive.
En rangs serrés
On trouve pêle-mêle au départ de cette édition 2013, le tenant du titre Stéphane Le Diraison (Monsieur Bricolage) opposé à son dauphin Yannick Bestaven (Stop Polio). Stéphane part un peu dans l’inconnu puisqu’il embarque aux côtés de Damien Rousseau qui lui a loué son bateau pour toute la saison, quand Yannick a fait venir à ses côtés Eric Drouglazet, figariste d’expérience avec qui il a remporté la dernière Transat Jacques Vabre. Halvard Mabire et Miranda Merron (Campagne de France) fréquentent régulièrement les podiums des courses auxquelles ils participent, depuis deux ans. Sébastien Rogues (GDF Suez) s’est illustré depuis le début de saison en remportant coup sur coup, le Grand Prix Guyader, l’Armen Race et le Record SNSM. Armel Tripon, coureur d’expérience l’épaulera sur la première étape avant d’être remplacé par Fabien Delahaye, valeur montante de la course au large et Champion de France Solitaire en 2011.
On n’oubliera pas non plus Jörg Riechers épaulé par Sébastien Audigane. Le navigateur allemand de Mare.de est un boulimique enchaînant les courses en 6,50 puis en Class40 avant de sauter le pas l’an prochain et s’initier au 60’ IMOCA. D’autres peuvent encore troubler le jeu, comme Gaetano Mura associé à Samuel Manuard sur BET 1128 un des derniers plans de ce dernier, ou bien les transfuges du multicoque Victorien Erussard et Thibault Vauchel-Camus (Solidaires en Peloton).
Au vu du plateau et de l’incertitude des conditions météorologiques, il est finalement logique que personne ne se risque à un pronostic. La course a déjà vu plusieurs fois émerger des candidats que l’on n’attendait pas forcément à pareille fête pour comprendre les prudences des uns et des autres.
Ils ont dit :
Halvard Mabire (Campagne de France) :
« Nous allons de nouveau affronter les meilleurs spécialistes de la classe. Il me semble que le niveau est encore supérieur à celui de la Normandy Channel Race disputée en avril dernier (Campagne de France s'était classé 2ème ndlr). Nous voyons au moins 10 vainqueurs potentiels, avec de nouveaux bateaux très performants, et des duos redoutables… Le parcours est terriblement attractif. Nous nous réjouissons d'aller vers Horta aux Açores, une ile que nous apprécions et qui nous fait rêver. Il est très plaisant pour un navigateur de partir ainsi vers une ile chargée d'histoire, avec une vraie signification sur le plan des routes maritimes, et de l'histoire de la navigation à voile. Nous aurons à coeur d'y arriver très vite avant l'étape retour programmée pour le dimanche 14 juillet… afin d'en profiter au maximum… »
Fabien Delahaye (GDF SUEZ) :
« Je ne ferai que la deuxième étape, car je sors de la Solitaire du Figaro – Eric Bompard cachemire et j’ai besoin de recharger un peu mes batteries. Avec Sébastien (Rogues), nous allons disputer la Transat Jacques Vabre ensemble et cette course est parfaite pour peaufiner nos automatismes. Après, compte tenu du plateau, c’est certain qu’il va y avoir du jeu. Je ne connais les Açores que pour m’y être arrêté contraint et forcé lors du convoyage du trimaran de Thomas Coville. J’en avais quand même profité pour faire mon dessin sur les quais d’Horta. »
Stéphane Le Diraison (Monsieur Bricolage) :
« Je suis ravi de revenir sur cette course, d’autant que ce n’était pas forcément prévu à l’origine puisque j’avais loué mon bateau à Damien Rousseau. Quand il m’a appelé pour me demander de venir avec lui, je n’ai pas hésité un instant. On va essayer de se mettre dans le même état d’esprit qu’en 2011. Avec Vincent (Barnaud, son coéquipier de l’époque), on était resté très humble, sans se mettre de pression. Je n’ai pas assez navigué cette année pour me considérer comme un des favoris, mais dans le même temps, on sait qu’en arrivant sur les Açores, tous les scénarios sont possibles. On a vu des gars scotchés pendant quatre heures, perdre tout espoir de victoire, quand d’autres revenaient de nulle part. C’est un endroit où il faut être malin, alors… pourquoi pas ? »
Le programme Les Sables – Horta – Les Sables
- Présence des bateaux : à partir du dimanche 30 juin 2013 à 14h dans le bassin de Port Olona.
- Invitation presse : L’équipage du Class40 N°10, Fantronic et Soléane vous invitent à une présentation presse en présence du groupe Elmer Food Beat lundi 1er juillet à 11h au ponton du Vendée Globe à Port Olona.
- Invitation point presse Les Sables – Horta – Les Sables : lundi 1er juillet à 18h30, salle des Mariages de l’Hôtel de Ville
- Invitation à la soirée d’accueil des skippers lundi 1er juillet à 19h, salle des Mariages de l’Hôtel de Ville
- Prologue en équipage : le mercredi 3 juillet 2013 à 15h
- Départ de la 1ère étape : Jeudi 4 juillet 2013 à 19h02 (heure locale).
- Départ de la 2ème étape : Dimanche 14 juillet de Horta à 18h02 (heure locale). L'arrivée aux Sables d'Olonne des premiers bateaux est prévue à partir du 19 juillet
- Remise des prix : 24h ou 48h après le passage de la ligne du premier concurrent.
Ces conditions seront-elles en mesure de bouleverser la hiérarchie qui a commencé d’apparaître depuis le début de saison où les concurrents ont eu le plus souvent à affronter des régimes de vents soutenus et des mers délicates à négocier. Mais ces conditions idylliques pour tout plaisancier risquent de provoquer la tempête sous de nombreux crânes. D’autant que la concurrence est vive.
En rangs serrés
On trouve pêle-mêle au départ de cette édition 2013, le tenant du titre Stéphane Le Diraison (Monsieur Bricolage) opposé à son dauphin Yannick Bestaven (Stop Polio). Stéphane part un peu dans l’inconnu puisqu’il embarque aux côtés de Damien Rousseau qui lui a loué son bateau pour toute la saison, quand Yannick a fait venir à ses côtés Eric Drouglazet, figariste d’expérience avec qui il a remporté la dernière Transat Jacques Vabre. Halvard Mabire et Miranda Merron (Campagne de France) fréquentent régulièrement les podiums des courses auxquelles ils participent, depuis deux ans. Sébastien Rogues (GDF Suez) s’est illustré depuis le début de saison en remportant coup sur coup, le Grand Prix Guyader, l’Armen Race et le Record SNSM. Armel Tripon, coureur d’expérience l’épaulera sur la première étape avant d’être remplacé par Fabien Delahaye, valeur montante de la course au large et Champion de France Solitaire en 2011.
On n’oubliera pas non plus Jörg Riechers épaulé par Sébastien Audigane. Le navigateur allemand de Mare.de est un boulimique enchaînant les courses en 6,50 puis en Class40 avant de sauter le pas l’an prochain et s’initier au 60’ IMOCA. D’autres peuvent encore troubler le jeu, comme Gaetano Mura associé à Samuel Manuard sur BET 1128 un des derniers plans de ce dernier, ou bien les transfuges du multicoque Victorien Erussard et Thibault Vauchel-Camus (Solidaires en Peloton).
Au vu du plateau et de l’incertitude des conditions météorologiques, il est finalement logique que personne ne se risque à un pronostic. La course a déjà vu plusieurs fois émerger des candidats que l’on n’attendait pas forcément à pareille fête pour comprendre les prudences des uns et des autres.
Ils ont dit :
Halvard Mabire (Campagne de France) :
« Nous allons de nouveau affronter les meilleurs spécialistes de la classe. Il me semble que le niveau est encore supérieur à celui de la Normandy Channel Race disputée en avril dernier (Campagne de France s'était classé 2ème ndlr). Nous voyons au moins 10 vainqueurs potentiels, avec de nouveaux bateaux très performants, et des duos redoutables… Le parcours est terriblement attractif. Nous nous réjouissons d'aller vers Horta aux Açores, une ile que nous apprécions et qui nous fait rêver. Il est très plaisant pour un navigateur de partir ainsi vers une ile chargée d'histoire, avec une vraie signification sur le plan des routes maritimes, et de l'histoire de la navigation à voile. Nous aurons à coeur d'y arriver très vite avant l'étape retour programmée pour le dimanche 14 juillet… afin d'en profiter au maximum… »
Fabien Delahaye (GDF SUEZ) :
« Je ne ferai que la deuxième étape, car je sors de la Solitaire du Figaro – Eric Bompard cachemire et j’ai besoin de recharger un peu mes batteries. Avec Sébastien (Rogues), nous allons disputer la Transat Jacques Vabre ensemble et cette course est parfaite pour peaufiner nos automatismes. Après, compte tenu du plateau, c’est certain qu’il va y avoir du jeu. Je ne connais les Açores que pour m’y être arrêté contraint et forcé lors du convoyage du trimaran de Thomas Coville. J’en avais quand même profité pour faire mon dessin sur les quais d’Horta. »
Stéphane Le Diraison (Monsieur Bricolage) :
« Je suis ravi de revenir sur cette course, d’autant que ce n’était pas forcément prévu à l’origine puisque j’avais loué mon bateau à Damien Rousseau. Quand il m’a appelé pour me demander de venir avec lui, je n’ai pas hésité un instant. On va essayer de se mettre dans le même état d’esprit qu’en 2011. Avec Vincent (Barnaud, son coéquipier de l’époque), on était resté très humble, sans se mettre de pression. Je n’ai pas assez navigué cette année pour me considérer comme un des favoris, mais dans le même temps, on sait qu’en arrivant sur les Açores, tous les scénarios sont possibles. On a vu des gars scotchés pendant quatre heures, perdre tout espoir de victoire, quand d’autres revenaient de nulle part. C’est un endroit où il faut être malin, alors… pourquoi pas ? »
Le programme Les Sables – Horta – Les Sables
- Présence des bateaux : à partir du dimanche 30 juin 2013 à 14h dans le bassin de Port Olona.
- Invitation presse : L’équipage du Class40 N°10, Fantronic et Soléane vous invitent à une présentation presse en présence du groupe Elmer Food Beat lundi 1er juillet à 11h au ponton du Vendée Globe à Port Olona.
- Invitation point presse Les Sables – Horta – Les Sables : lundi 1er juillet à 18h30, salle des Mariages de l’Hôtel de Ville
- Invitation à la soirée d’accueil des skippers lundi 1er juillet à 19h, salle des Mariages de l’Hôtel de Ville
- Prologue en équipage : le mercredi 3 juillet 2013 à 15h
- Départ de la 1ère étape : Jeudi 4 juillet 2013 à 19h02 (heure locale).
- Départ de la 2ème étape : Dimanche 14 juillet de Horta à 18h02 (heure locale). L'arrivée aux Sables d'Olonne des premiers bateaux est prévue à partir du 19 juillet
- Remise des prix : 24h ou 48h après le passage de la ligne du premier concurrent.
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Dans quelques jours, Jean-Christophe Caso et Aymeric Chappellier seront sur le point de s'élancer sur leur deuxième grande épreuve de la saison : Les Sables-Horta-Les Sables, 2540 milles (4 700 km) en deux temps, en double, au large. Vingt Class40 seront sur les rangs, la bataille navale sera rude et intéressante !
Les deux skippers du Team Groupe Picoty ont hâte de retrouver le grand large et la compétition. Depuis leur belle prestation sur la Normandy Channel Race (ils terminaient 7e après avoir bataillé dans le top 5 toute la course), ils ont passé du temps à travailler sur les réglages de leurs voiles. Le team s'est également doté d'une nouvelle voile d'avant.
Début juin, un stage à Lorient leur a permis de progresser encore et de s'étalonner par rapport aux autres Class40. Le bilan est positif et les deux complices sont dans les starting-blocks pour leur deuxième grande épreuve de la saison : Les Sables-Horta-Les Sables, dont le départ sera donné le 4 juillet prochain.
Quels sont les points que vous avez travaillé depuis la Normandy Channel Race ?
Jean-Christophe Caso et Aymeric Chappellier, co-skippers du Class40 Groupe Picoty : « Il y a eu pas mal de points techniques à améliorer à bord. Nous avons aussi travaillé sur nos réglages, et notamment sur de nouvelles configurations de voiles à l'occasion d'un stage d'entraînement, à Lorient il y a 10 jours. Le bilan est intéressant, notre vitesse est plutôt bonne. Nous avons hâte d'être à nouveau en course et au large ! »
Quels sont vos attentes et objectifs sur Les Sables-Horta-Les Sables ?
Jean-Christophe Caso et Aymeric Chappellier : « Nous sommes impatients de nous confronter aux autres. D'autant que la grande majorité des 20 bateaux qui seront au départ participeront aussi à la Transat Jacques Vabre. C'est une très belle répétition générale. Notre objectif reste le top 5. Ce sera aussi l'occasion pour nous de nous organiser sur le rythme de vie à bord, au large. »
Quelles sont les difficultés de ce parcours entre la Vendée et les Açores ?
Jean-Christophe Caso et Aymeric Chappellier : « Il y a du niveau sur cette course : il faudra maintenir une bonne cadence tout du long de l'étape. Et, sur les 150 à 200 derniers milles avant l'arrivée sur les Açores, il faudra est très vigilant. Cette dernière portion du parcours est particulièrement délicate à négocier à cause des dévents causés par les îles et les effets de site autour de l'archipel... Il y a souvent des rebondissements à l'arrivée ! »
Le Class40 Groupe Picoty sera aux Sables d'Olonne dès vendredi prochain et le départ de cette édition 2013 des Sables-Horta-Les Sables est prévu le 4 juillet à 19h02.
Le programme
Présence des bateaux : à partir du dimanche 30 juin 2013 à 14h dans le bassin de Port Olona.
Prologue en équipage : le mercredi 3 juillet 2013 à 15h
Départ de la 1ère étape : Jeudi 4 juillet 2013 à 19h02 (heure locale).
Départ de la 2e étape : Dimanche 14 juillet de Horta à 18h02 (heure locale). L'arrivée aux Sables d'Olonne des premiers bateaux est prévue à partir du 21 juillet
Remise des prix : après le passage de la ligne du premier concurrent.
Début juin, un stage à Lorient leur a permis de progresser encore et de s'étalonner par rapport aux autres Class40. Le bilan est positif et les deux complices sont dans les starting-blocks pour leur deuxième grande épreuve de la saison : Les Sables-Horta-Les Sables, dont le départ sera donné le 4 juillet prochain.
Quels sont les points que vous avez travaillé depuis la Normandy Channel Race ?
Jean-Christophe Caso et Aymeric Chappellier, co-skippers du Class40 Groupe Picoty : « Il y a eu pas mal de points techniques à améliorer à bord. Nous avons aussi travaillé sur nos réglages, et notamment sur de nouvelles configurations de voiles à l'occasion d'un stage d'entraînement, à Lorient il y a 10 jours. Le bilan est intéressant, notre vitesse est plutôt bonne. Nous avons hâte d'être à nouveau en course et au large ! »
Quels sont vos attentes et objectifs sur Les Sables-Horta-Les Sables ?
Jean-Christophe Caso et Aymeric Chappellier : « Nous sommes impatients de nous confronter aux autres. D'autant que la grande majorité des 20 bateaux qui seront au départ participeront aussi à la Transat Jacques Vabre. C'est une très belle répétition générale. Notre objectif reste le top 5. Ce sera aussi l'occasion pour nous de nous organiser sur le rythme de vie à bord, au large. »
Quelles sont les difficultés de ce parcours entre la Vendée et les Açores ?
Jean-Christophe Caso et Aymeric Chappellier : « Il y a du niveau sur cette course : il faudra maintenir une bonne cadence tout du long de l'étape. Et, sur les 150 à 200 derniers milles avant l'arrivée sur les Açores, il faudra est très vigilant. Cette dernière portion du parcours est particulièrement délicate à négocier à cause des dévents causés par les îles et les effets de site autour de l'archipel... Il y a souvent des rebondissements à l'arrivée ! »
Le Class40 Groupe Picoty sera aux Sables d'Olonne dès vendredi prochain et le départ de cette édition 2013 des Sables-Horta-Les Sables est prévu le 4 juillet à 19h02.
Le programme
Présence des bateaux : à partir du dimanche 30 juin 2013 à 14h dans le bassin de Port Olona.
Prologue en équipage : le mercredi 3 juillet 2013 à 15h
Départ de la 1ère étape : Jeudi 4 juillet 2013 à 19h02 (heure locale).
Départ de la 2e étape : Dimanche 14 juillet de Horta à 18h02 (heure locale). L'arrivée aux Sables d'Olonne des premiers bateaux est prévue à partir du 21 juillet
Remise des prix : après le passage de la ligne du premier concurrent.
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Le Team Maître Jacques, composé sur ce record SNSM de Loïc Féquet, Loïc Escoffier, Franck-Yves Escoffier, Pierre Hingant et Arnaud Le Gal, remporte l'épreuve sans surprise (Maître Jacques étant le bateau le plus récent et le plus rapide de la flotte des Multi 50), en 13 heures 45' 02'' à une vitesse moyenne de 13 nœuds.
Dès le départ, Le Multi 50 blanc et rouge a fait parler la poudre, devançant les Maxi. Chacun est ensuite parti sur son parcours respectif.
Loïc Féquet, skipper Maître Jacques : « On a fait un joli départ bord à bord avec le Maxi Banque Populaire. Une heure après le coup d'envoi on était devant Sodebo... Ensuite, on a fait beaucoup de petits bords pour remonter vers Quiberon puis Hoëdic. C'était assez long. En revanche, après Belle ile, au portant, on a bien accéléré avec une moyenne de 24 - 25 nœuds et des pointes à 27 - 28 nœuds, sous la lune... c'était génial ! Tout le monde s'est relayé à la barre. Et nous en avons profité pour tester de nouvelles configurations de voile dans la brise. Nous arrivons à tenir un bon rythme sur la durée, c'est positif. »
L'entraînement continu
Sans transition, les deux Loïc sont déjà repartis en entraînement, en double, en vue de la Transat Jacques Vabre. Après avoir franchi la ligne d'arrivée de ce record SNSM, Franck-Yves, Arnaud et Pierre ont débarqué au large de Saint-Nazaire et les deux Loïc ont aussitôt mis le cap vers Saint-Malo.
Nouveau record en juillet ?
Le prochain rendez-vous course du team Maître Jacques sera le 12 juillet pour tenter d'améliorer le temps record de 12h39 que Loïc et son équipe avaient établi l'an dernier.
Et, entre temps, les deux Loïc auront le plaisir de renouer avec les sensations du catamaran de sport, le temps d'un week-end, sur le Raid Emeraude, à Saint-Lunaire, où une centaine d'équipages sont attendus.
Équipage Maître Jacques sur le record SNSM 2013 : Loïc Féquet, Loïc Escoffier, Pierre Hingant, Arnaud Le Gal et Franck-Yves Escoffier.
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Dès le départ, Le Multi 50 blanc et rouge a fait parler la poudre, devançant les Maxi. Chacun est ensuite parti sur son parcours respectif.
Loïc Féquet, skipper Maître Jacques : « On a fait un joli départ bord à bord avec le Maxi Banque Populaire. Une heure après le coup d'envoi on était devant Sodebo... Ensuite, on a fait beaucoup de petits bords pour remonter vers Quiberon puis Hoëdic. C'était assez long. En revanche, après Belle ile, au portant, on a bien accéléré avec une moyenne de 24 - 25 nœuds et des pointes à 27 - 28 nœuds, sous la lune... c'était génial ! Tout le monde s'est relayé à la barre. Et nous en avons profité pour tester de nouvelles configurations de voile dans la brise. Nous arrivons à tenir un bon rythme sur la durée, c'est positif. »
L'entraînement continu
Sans transition, les deux Loïc sont déjà repartis en entraînement, en double, en vue de la Transat Jacques Vabre. Après avoir franchi la ligne d'arrivée de ce record SNSM, Franck-Yves, Arnaud et Pierre ont débarqué au large de Saint-Nazaire et les deux Loïc ont aussitôt mis le cap vers Saint-Malo.
Nouveau record en juillet ?
Le prochain rendez-vous course du team Maître Jacques sera le 12 juillet pour tenter d'améliorer le temps record de 12h39 que Loïc et son équipe avaient établi l'an dernier.
Et, entre temps, les deux Loïc auront le plaisir de renouer avec les sensations du catamaran de sport, le temps d'un week-end, sur le Raid Emeraude, à Saint-Lunaire, où une centaine d'équipages sont attendus.
Équipage Maître Jacques sur le record SNSM 2013 : Loïc Féquet, Loïc Escoffier, Pierre Hingant, Arnaud Le Gal et Franck-Yves Escoffier.
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Loïc Féquet et Loïc Escoffier ont quitté Saint-Malo ce mercredi : cap sur Saint Nazaire et le Record SNSM 2013. Les conditions météo annoncées pour cette épreuve ne devraient cependant pas permettre de décrocher de chronos record... Peu importe, le défi n'en est que plus intéressant : comment faire mieux avec moins ! Le Team Maître Jacques va aussi profiter de chaque instant passé en mer pour travailler encore et toujours en vue de la Transat Jacques Vabre.
À J-1 du lancement du Record SNSM, Loïc, Féquet et Escoffier, le futur duo « Maître Jacques » de la Transat Jacques Vabre 2013, met à profit le convoyage de Saint-Malo à Saint-Nazaire pour peaufiner leur préparation et valider les derniers travaux réalisés à bord du Multi 50 blanc et rouge.
Vitesse, vitesse
Au programme notamment de ces deux jours et deux nuits d'entraînement : un travail sur les polaires de vitesse du bateau (représentation graphique de la vitesse du bateau en fonction de son allure, de la force du vent et de l'état de la mer, de ses combinaisons de voile et de leurs réglages). Ces données constituent de précieux repères pour les régatiers en recherche permanente d'optimisation de leur vitesse.
Plus vite avec moins de vent ?
Pour le record, les deux Loïc retrouveront deux des fidèles équipiers du Team Maître Jacques : Pierre Hingant et Arnaud Le Gal ; Franck-Yves Escoffier viendra compléter cette fine équipe de régatiers.
Sur le papier, les conditions météo attendues sur ce Record SNSM 2013 ne devraient pas permettre au Team Maître Jacques de faire mieux qu'en 2011 (plus de 20 nœuds avec des pointes à 26,5 nœuds), mais Loïc et son équipe ont beaucoup travaillé depuis deux ans, et leur bateau a encore gagné en potentiel et en aisance... Leurs performances seront donc à surveiller de près.
Le coup d'envoi de ce record SNSM 2013 sera donné dimanche à 17h, le record à battre est celui de Lionel Lemonchois en 2011 en 17h01'35''.
Loïc Féquet, skipper Maître Jacques : « Avec une brise de secteur ouest, on aura du mal à faire mieux qu'il y a deux ans (en 2011, les conditions étaient idéales : une brise de sud-ouest soutenue qui permettait aux équipages de naviguer au « reaching » à l'aller comme au retour, ndlr). On va partir dans 15 à 20 nœuds d'ouest dimanche après-midi ; ça va mollir ensuite, mais on aura toujours du vent.
Notre objectif est toujours et encore de travailler en vue de la Transat Jacques Vabre. De tenir un rythme soutenu sur plus de 24h : nous avons réussi sur l'ArMen Race (remportée par Maître Jacques en mai dernier, ndlr) il faut que l'on confirme ici. »
Record à battre
Multi 50 (parcours de 360 milles deux AR entre St Nazaire et Ste Marine) : Prince de Bretagne / Lionel Lemonchois - 17h01'35'' (2011)
Équipage Maître Jacques sur l'Armen Race : Loïc Féquet, Loïc Escoffier, Pierre Hingant, Arnaud Le Gal et Franck-Yves Escoffier.
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À J-1 du lancement du Record SNSM, Loïc, Féquet et Escoffier, le futur duo « Maître Jacques » de la Transat Jacques Vabre 2013, met à profit le convoyage de Saint-Malo à Saint-Nazaire pour peaufiner leur préparation et valider les derniers travaux réalisés à bord du Multi 50 blanc et rouge.
Vitesse, vitesse
Au programme notamment de ces deux jours et deux nuits d'entraînement : un travail sur les polaires de vitesse du bateau (représentation graphique de la vitesse du bateau en fonction de son allure, de la force du vent et de l'état de la mer, de ses combinaisons de voile et de leurs réglages). Ces données constituent de précieux repères pour les régatiers en recherche permanente d'optimisation de leur vitesse.
Plus vite avec moins de vent ?
Pour le record, les deux Loïc retrouveront deux des fidèles équipiers du Team Maître Jacques : Pierre Hingant et Arnaud Le Gal ; Franck-Yves Escoffier viendra compléter cette fine équipe de régatiers.
Sur le papier, les conditions météo attendues sur ce Record SNSM 2013 ne devraient pas permettre au Team Maître Jacques de faire mieux qu'en 2011 (plus de 20 nœuds avec des pointes à 26,5 nœuds), mais Loïc et son équipe ont beaucoup travaillé depuis deux ans, et leur bateau a encore gagné en potentiel et en aisance... Leurs performances seront donc à surveiller de près.
Le coup d'envoi de ce record SNSM 2013 sera donné dimanche à 17h, le record à battre est celui de Lionel Lemonchois en 2011 en 17h01'35''.
Loïc Féquet, skipper Maître Jacques : « Avec une brise de secteur ouest, on aura du mal à faire mieux qu'il y a deux ans (en 2011, les conditions étaient idéales : une brise de sud-ouest soutenue qui permettait aux équipages de naviguer au « reaching » à l'aller comme au retour, ndlr). On va partir dans 15 à 20 nœuds d'ouest dimanche après-midi ; ça va mollir ensuite, mais on aura toujours du vent.
Notre objectif est toujours et encore de travailler en vue de la Transat Jacques Vabre. De tenir un rythme soutenu sur plus de 24h : nous avons réussi sur l'ArMen Race (remportée par Maître Jacques en mai dernier, ndlr) il faut que l'on confirme ici. »
Record à battre
Multi 50 (parcours de 360 milles deux AR entre St Nazaire et Ste Marine) : Prince de Bretagne / Lionel Lemonchois - 17h01'35'' (2011)
Équipage Maître Jacques sur l'Armen Race : Loïc Féquet, Loïc Escoffier, Pierre Hingant, Arnaud Le Gal et Franck-Yves Escoffier.
À suivre sur...
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Ce midi, les 41 marins de la Solitaire du Figaro sont à nouveau en course : cap sur 452 milles (837 km) le long des côtes portugaises puis espagnoles, jusqu’à Gijon. Cette deuxième étape s’annonce tout aussi piégeuse que la première : la brise sera faible et les prévisions incertaines, avec une arrivée sur Gijon délicate. Le skipper Maître CoQ appréhende ce nouveau parcours avec méthode et détermination : « je vais faire ma course, je n’ai pas de pression et tout à gagner. Mon objectif reste le classement général et une place dans le top ten. »
Deux jours d’escale entre deux étapes de la Solitaire du Figaro, c’est court. Solitaire expérimenté, Jérémie Beyou a donc optimisé son temps, en allant à l’essentiel : repos et travail technique hier, avec Gildas Mahé son préparateur ; repos et météo aujourd’hui.
Le skipper Maître CoQ n’avait rien cassé notamment pendant les 15 heures de coup de vent de la première étape, mais il tenait à optimiser quelques réglages avant de repartir en mer : c’est désormais chose faite grâce notamment à un échange constructif avec Gildas qui, plus qu’un préparateur, est avant tout un figariste de talent.
Jérémie étudie les premiers fichiers météo depuis ce matin, et cette deuxième étape ibérique s’annonce très compliquée, avec une météo plutôt incertaine. Le skipper Maître CoQ va s’appuyer sur sa solide expérience et son intuition pour définir sa stratégie. Pas question de se laisser aller à des prises de risque stériles. Maîtrise et confiance restent les moteurs de Jérémie.
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « L’escale est courte, il faut aller à l’essentiel côté technique et se reposer le plus possible. Heureusement, je n’avais rien cassé pendant le coup de vent de la première étape.
Pour cette deuxième manche, la météo s’annonce incertaine. Un système dépressionnaire situé sur l’ouest de l’Europe génère plusieurs petites dépressions secondaires qui vont perturber notre route. Globalement, il y aura très peu de vent. Il faudra jouer entre les effets de site, les brises de mer et les brises de terre*. Et, cette fois encore, il y a de gros risques de tomber dans des zones sans vent, comme sur la première étape. Bref, ce sera piégeux, et compliqué. Cette zone de navigation est toujours aléatoire…
Enfin, l’arrivée sur Gijon sera délicate avec de grosses différences de conditions météo en fonction d’une arrivée de jour ou de nuit *.
Mon objectif reste le classement général. Dans un premier temps, je vais tout faire pour revenir dans les dix premiers ; après, on verra. Mais pas question de prendre des risques dès maintenant. Je referai un point à Roscoff. Je vais repartir sur cette étape comme si je repartais à zéro et faire ma course. »
Classé 17e après jury**, à 2h06 du leader, sur la première étape de la Solitaire du Figaro entre Bordeaux et Porto, le skipper Maître CoQ aborde cette deuxième course vers Gijon avec détermination et professionnalisme. Le top ten est à 30 minutes de son étrave : c'est le prochain objectif de Jérémie. Les solitaires sont attendus le 11 juin en Espagne.
* Brises de terre et brises de mer
Au printemps, lorsque l’air se réchauffe rapidement alors que la mer est encore froide, le différentiel de température entre la mer et la terre génère des flux en bordure côtière.
La nuit, la terre se refroidit plus vite que la mer : l’air chaud au-dessus de la mer s’élève plus vite, créant une aspiration de la terre, vers la mer. Le jour, le phénomène s’inverse : à partir de la mi-journée, la terre commence à bien se réchauffer, de petits nuages de condensation se forment au-dessus du littoral, cet air chaud monte et crée une aspiration de la mer vers la terre. C’est le phénomène de brise thermique.
Les côtes portugaises et espagnoles, surtout au nord de la péninsule ibérique, sont, en plus, très escarpées avec de hautes falaises. Ces reliefs engendrent de phénomènes météo locaux très spécifiques qui s’associent aux phénomènes de brise.
Enfin, à cette saison, les orages sont assez fréquents près des côtes.
** Sept concurrents ont été pénalisés par le jury suite à différentes "infractions" aux règles de course : plombs de moteur qui sautent ou voiles déchirées (dans le coup de vent), permettant à Jérémie de gagner deux places au classement général.
Deux jours d’escale entre deux étapes de la Solitaire du Figaro, c’est court. Solitaire expérimenté, Jérémie Beyou a donc optimisé son temps, en allant à l’essentiel : repos et travail technique hier, avec Gildas Mahé son préparateur ; repos et météo aujourd’hui.
Le skipper Maître CoQ n’avait rien cassé notamment pendant les 15 heures de coup de vent de la première étape, mais il tenait à optimiser quelques réglages avant de repartir en mer : c’est désormais chose faite grâce notamment à un échange constructif avec Gildas qui, plus qu’un préparateur, est avant tout un figariste de talent.
Jérémie étudie les premiers fichiers météo depuis ce matin, et cette deuxième étape ibérique s’annonce très compliquée, avec une météo plutôt incertaine. Le skipper Maître CoQ va s’appuyer sur sa solide expérience et son intuition pour définir sa stratégie. Pas question de se laisser aller à des prises de risque stériles. Maîtrise et confiance restent les moteurs de Jérémie.
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « L’escale est courte, il faut aller à l’essentiel côté technique et se reposer le plus possible. Heureusement, je n’avais rien cassé pendant le coup de vent de la première étape.
Pour cette deuxième manche, la météo s’annonce incertaine. Un système dépressionnaire situé sur l’ouest de l’Europe génère plusieurs petites dépressions secondaires qui vont perturber notre route. Globalement, il y aura très peu de vent. Il faudra jouer entre les effets de site, les brises de mer et les brises de terre*. Et, cette fois encore, il y a de gros risques de tomber dans des zones sans vent, comme sur la première étape. Bref, ce sera piégeux, et compliqué. Cette zone de navigation est toujours aléatoire…
Enfin, l’arrivée sur Gijon sera délicate avec de grosses différences de conditions météo en fonction d’une arrivée de jour ou de nuit *.
Mon objectif reste le classement général. Dans un premier temps, je vais tout faire pour revenir dans les dix premiers ; après, on verra. Mais pas question de prendre des risques dès maintenant. Je referai un point à Roscoff. Je vais repartir sur cette étape comme si je repartais à zéro et faire ma course. »
Classé 17e après jury**, à 2h06 du leader, sur la première étape de la Solitaire du Figaro entre Bordeaux et Porto, le skipper Maître CoQ aborde cette deuxième course vers Gijon avec détermination et professionnalisme. Le top ten est à 30 minutes de son étrave : c'est le prochain objectif de Jérémie. Les solitaires sont attendus le 11 juin en Espagne.
* Brises de terre et brises de mer
Au printemps, lorsque l’air se réchauffe rapidement alors que la mer est encore froide, le différentiel de température entre la mer et la terre génère des flux en bordure côtière.
La nuit, la terre se refroidit plus vite que la mer : l’air chaud au-dessus de la mer s’élève plus vite, créant une aspiration de la terre, vers la mer. Le jour, le phénomène s’inverse : à partir de la mi-journée, la terre commence à bien se réchauffer, de petits nuages de condensation se forment au-dessus du littoral, cet air chaud monte et crée une aspiration de la mer vers la terre. C’est le phénomène de brise thermique.
Les côtes portugaises et espagnoles, surtout au nord de la péninsule ibérique, sont, en plus, très escarpées avec de hautes falaises. Ces reliefs engendrent de phénomènes météo locaux très spécifiques qui s’associent aux phénomènes de brise.
Enfin, à cette saison, les orages sont assez fréquents près des côtes.
** Sept concurrents ont été pénalisés par le jury suite à différentes "infractions" aux règles de course : plombs de moteur qui sautent ou voiles déchirées (dans le coup de vent), permettant à Jérémie de gagner deux places au classement général.
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