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Le skipper de Virbac Paprec 3 a gagné deux places en 24 h. Une première suite à la collision malheureuse de Riou avec une bouée dérivante et une autre à la vitesse pure pendant la nuit. Il est ce matin le nouveau dauphin d'Armel Le Cléac'h (Banque Populaire).


Ça déboule à bord de Virbac Paprec 3 ! Avec près de 340 milles parcourus à 14 nœuds de moyenne, Jean-Pierre Dick a réalisé la meilleure progression ces dernières 24 h et doublé François Gabart (MACIF) dans la nuit. De son aveu, il n'a fait que deux choses depuis le départ, veiller à la marche du bateau et dormir...Flashé à plus de 17 nœuds sur la dernière heure avant le classement de ce matin, il semble qu'il va devoir attendre encore un peu pour se détendre et profiter de sa navigation. Derrière un Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) inflexible, qui maintient son petit matelas d'avance sur ses poursuivants directs (50 milles), la lutte fait donc rage. François Gabart (MACIF) s'est fait doublé par l'extérieur dans la nuit, dans une zone de vent visiblement plus faible. « La mer s'est aplatie. Le bateau glisse tout seul sans forcer. On ne bat pas des records de vitesse, certes, mais la sensation de glisse sans forcer est tellement sympa. Si seulement on pouvait avoir ces conditions toute la nuit... », confiait le skipper. Sûr que ce matin, il doit appeler de ses vœux les plus chers le retour d'un peu plus de pression ! Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), passé 4ème, semblait quant à lui reprendre un peu de vitesse. Peut-être le signe qu'il commence à venir à bout de ses multiples soucis techniques. Même constat pour Alex Thomson (Hugo Boss) qui n'en finit pas d'impressionner à bord de son monocoque de 2007. Il affichait ce matin la deuxième meilleure progression des dernières 24 h, soit 312 milles. Une performance qui lui permet de réduire sensiblement son retard sur le leader, à 125 milles de l'étrave chromée de sa magnifique monture. Malheureux 6ème, Vincent Riou progressait ce matin à faible vitesse au cap 250 (sud-ouest), à 300 milles de la côte brésilienne, toujours à la recherche de la solution optimale pour continuer sa route dans les meilleures conditions. Le skipper est bien décidé à tout tenter pour repartir. Mais la réparation s'annonce longue et compliquée, notamment en ce qui concerne le tirant d'outrigger...

Cap au sud !

Derrière, le trio composé par Mike Golding (Gamesa), Jean Le Cam (SynerCiel) et Dominique Wavre (Mirabaud) met enfin le cap vers le sud-est et semble s'allonger un peu, à la faveur d'une accélération du marin anglais. Jean Le Cam reste dans la roue de Golding et maintient le rythme pendant que Wavre semble très légèrement décrocher. Entrés dans l'Atlantique Sud hier, dans la nuit, Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) et Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur) plongent maintenant franchement vers le sud, en suivant un peu à l'est la trajectoire du groupe de tête. Les vitesses progressent sensiblement à mesure qu'ils avancent dans l'alizé. Plus à l'ouest, après un passage du pot au noir particulièrement difficile, Arnaud Boissières (Akena Verandas) et Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) retrouvent des vitesses à deux chiffres et allongent la foulée vers le sud. Très décalé à l'ouest, le skipper de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projet devrait passer tout près de l'archipel des îles Fernando de Noronha, à moins d'une centaine de milles. Encore dans l'hémisphère nord, à 225 milles de l'équateur, Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) semble tout juste s'extirper des griffes de la zone de convergence intertropicale. Sur son monocoque à quille fixe, le seul de la flotte, il est encore à plus d'une journée de navigation de l'équateur.
Rédigé par Les Sables Info le Lundi 26 Novembre 2012 à 00:33 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Bruno Retailleau, le jour de l'inauguration du village du Vendée Globe
Bruno Retailleau, le jour de l'inauguration du village du Vendée Globe
« Chaque abandon est pour nous un arrachement douloureux. Mais ce qui fait la beauté du Vendée Globe, c’est son exceptionnelle dureté. J’ai à cet instant une pensée toute particulière pour Vincent Riou et son partenaire PRB, présidé par Jean-Jacques Laurent, ainsi que pour les skippers qui ont dû se résoudre à l’abandon».

Entendre les silences de Vincent Riou, sa voix qui se perd à la vacation, permet de mesurer combien un abandon dans le Vendée Globe est un drame personnel. Chacun des marins laissés sur le bord de la piste a dû se résoudre à l’impensable, finir par accepter de ne plus faire partie de l’aventure.

Ce qui fait le caractère unique du Vendée Globe, c’est aussi l’extrême simplicité de ses règles : en solitaire, sans escale, sans assistance. Et c’est aussi son exceptionnelle dureté. Dès lors, l’abandon peut paraître souvent injuste, mais il est aussi inscrit dans les gènes de la course du Vendée Globe. C’est Yannick Bestaven, en 2008, qui démâte après quelques heures de course et voit tous ses efforts pour réunir le budget nécessaire pour être présent au départ, anéantis. C’est encore Isabelle Autissier qui, en 1996, est obligée de finir hors course pour avoir obtenu de l’aide pour changer un de ses safrans brisé suite à un choc avec un objet flottant non identifié…. Dès la première édition, l’épreuve avait été marquée par près de 50% d’abandons et pour la précédente édition, ce chiffre a grimpé jusqu’à 60%.

L’organisation vit chaque abandon comme une amputation. Pourtant, les infortunes de mer font partie de l’histoire du Vendée Globe. Bruno Retailleau, Président de la SAEM Vendée, entend bien le réaffirmer : « c’est l’extrême dureté de cette course, son caractère parfois tellement injuste et aléatoire qui génère pour le grand public une telle fascination et qui en fait aussi une aventure sportive unique au monde ».
En attendant, la course a déjà repris ses droits : en tête Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) résiste toujours aux assauts d’un Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) en pleine bourre et d’un François Gabart (MACIF) toujours aussi incisif. Derrière eux, la lutte est rude pour la quatrième place entre Alex Thomson (Hugo Boss) et Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat). A l’arrière de la flotte, il ne reste plus qu’Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) dans l’hémisphère nord, quand le quatuor Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) Arnaud Boissières (Akena Vérandas) Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur) et Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) se rend coup pour coup au large de Recife. Enfin, Mike Golding (Gamesa), Jean Le Cam (SynerCiel) et Dominique Wavre (Mirabaud) auront croisé la route de Vincent Riou et de son bateau blessé. Une manière de relativiser les petits bobos du jour quand on mesure la chance d’être toujours en course autour du globe.

Ils ont dit...

"J’y ai cru hier. Quand j’ai percuté l’objet flottant, il faisait nuit et je n’ai pas vu le problème de tirant d’outrigger. La première fois que j’ai regardé, cela ne me semblait pas dramatique. Hier, je me suis battu pour remettre en ordre le bateau. La réparation à l’avant avait bien avancé, la peau extérieure était refermée. J’ai fait une réparation sur le tirant cette nuit. Pas une réparation définitive mais quelque chose qui me permette d’aller jusqu’au Brésil. J’ai déjà vécu la situation de perdre mon gréement et il est hors de question que cela se reproduise. Ce matin, je suis monté dans le mât pour mettre mon gros étai et assurer le gréement sur tribord. Je viens de changer d’amure pour rejoindre le Brésil. C’est un des côtés difficiles du métier de marin, il n’y a pas toujours de justice. Il faut savoir être fataliste et accepter sinon on ne vit plus. C’est tellement d’investissement et de travail en amont, c’est dramatique comme fin. Il faut que j’apprenne à vivre avec, voilà c’est tout. Oui Jean Le Cam m’a appelé la nuit dernière. Merci à tous pour votre soutien, j’apprécie."
Vincent Riou (FRA, PRB)

"Ça va bien, le moral est bon, temps superbe, beau ciel bleu et mer bleue marine, c’est sympa.
Je suis vraiment triste pour Vincent. On sait tous les efforts que chacun met pour monter son projet et quand il y a un abandon, c’est vraiment triste. Il accumule un peu la malchance le père Vincent. Mon dernier Vendée, j’ai commencé à le travailler le jour où j’ai abandonné. Je me suis dit : « tu ne vas pas quitter sur cet échec et tu vas repartir. » C’est sûr qu’abandonner sur un truc aléatoire comme ça, c’est vraiment dur, surtout que Vincent est chef de projet et entrepreneur à part entière. Il n’est pas juste skipper, il a aussi une grosse part dans la construction de son bateau ; c’est d’autant plus triste, car il est impliqué de A à Z dans son projet.

J’ai utilisé le vent que j’avais pour remonter, j’en avais un peu plus que mes voisins à l’est. Même si je suis un peu plus rapide, ça reste très serré. Ça va être intéressant mais de toute façon, les résultats réels n’apparaitront que dans six ou sept jours.
"
Jean-Pierre Dick (FRA, Virbac Paprec 3)

"Au sujet de l’abandon de Vincent Riou: « Franchement, quand j’ai vu de quel type de problème il s’agissait, je me suis dit que s’il existait une personne dans la flotte qui puisse réparer ce genre de chose, c’était bien lui. Mais même pour quelqu’un comme lui, ça aurait été extrêmement compliqué. C’est vraiment très triste, pour lui et pour la course en général. C’était l’un des grands favoris. Je pense que Vincent a suffisamment d’expérience pour malheureusement avoir eu à subir plusieurs déconvenues dans sa carrière. Notre sport est un sport où les problèmes techniques peuvent vous trahir mais là, c’est d’autant plus frustrant qu’il s’agissait d’un tout petit objet comparé à la grandeur des océans. S’il était passé 10 mètres plus à gauche ou plus à droite, il serait encore en course. Le destin ne lui a pas été favorable, c’était écrit. Maintenant, il va avoir quelques jours pour trouver un endroit où faire ses réparations et digérer tout ça."
Mike Golding (GBR , Gamesa)

"J’ai découvert l’abandon de Vincent tout à l’heure, c’est triste et malheureux. Il faisait partie des favoris et il aurait amené plein de choses jusqu’à la fin de la course. J’ai vu les dégâts et c’est vrai que c’est toujours difficile d’aller dans les mers du Sud, si le bateau n’est pas à 100%. C’est dur car c’est un concurrent que j’apprécie beaucoup. Vincent connait la matière et le composite ; il était celui d’entre nous le plus capable de réparer ce qu’il s’était passé."
François Gabart (FRA, Macif)

"Je me porte très bien. Il y a du soleil mais malheureusement je n’ai pas beaucoup de vent. Il y a 6-7 nœuds, je suis un peu au ralenti. Mais sinon tout va bien, j’ai pu récolter de l’eau grâce aux grains et j’ai pris aussi des douches. La seule chose qui ne va pas, c’est le vent.

Pour le passage de l’équateur, je vais offrir du vieux rhum pour Neptune et j’en prendrai une petite gorgée.
"
Alessandro Di Benedetto (ITA, Team Plastique).
Rédigé par Les Sables Info le Lundi 26 Novembre 2012 à 00:17 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Alors qu'il estimait être en mesure de réparer la coque de son bateau, Vincent Riou n'a pas pu, en revanche, trouver de solution pour pallier la blessure de son tirant d'outrigger. Aller dans les mers du sud dans de telles conditions est inenvisageable.Le diagnostic de Vincent est donc tombé ce matin : il rend les armes sur ce Vendée Globe 2012. Il abandonne.


Vincent Riou jette l'éponge
Cette décision est murement réfléchie. C'est la mort dans l'âme et les larmes aux yeux que Vincent annonce son retrait sur son troisième Vendée Globe. « Pouvoir poursuivre la course dans les conditions de sécurité nécessaires pour les mers du Sud, c'est ce qui guidera mon choix » avait expliqué Vincent avec beaucoup de lucidité quelques minutes après le choc. Aujourd'hui, les conditions ne sont pas réunies. Le skipper de PRB est contraint de faire route vers le Brésil pour réparer son monocoque. Il pourrait rejoindre Salvador de Bahia d'ici trois jours, 500 milles le séparant de la baie brésilienne.

Se résoudre à l'abandon en raison d'une collision avec un objet flottant, qui plus est une bouée de port, est une situation particulièrement dure. Pour Vincent, la déception s'est mêlée d'un sentiment d'injustice. Le compétiteur qu'il est avait jusque-là mené son 60' avec beaucoup de prudence. Lui qui a remporté ce Vendée Globe en 2004-2005, savait que la route était longue et voulait justement aborder le Sud avec un bateau intact, capable de gérer des conditions de mer et de vent extrêmes. La course est finie pour Vincent, le skipper de PRB, l'un des grands favoris de ce Vendée Globe, ne sera pas de la partie dans le Sud !

Le Vendée Globe est la course la plus intransigeante qui soit. La plus belle certainement, la plus dure parfois. Ce week-end elle se révèle injuste, forcément injuste, pour Vincent et son bateau PRB

Ils ont dit

Vincent Riou, skipper de PRB

« C'était une décision très dure à prendre mais c'est la plus raisonnable. Je m'étais fixé cet objectif de Vendée Globe depuis plusieurs années. J'y ai mis énormément d'énergie. Je suis profondément déçu mais je le suis aussi et surtout pour mes partenaires, PRB et aussi Bouyer Leroux et Mercedes. PRB m'accompagne depuis 10 ans. Ils me font une grande confiance. Même si je n'y suis pour rien dans cette collision et les dégâts que cela a entrainé, je ne peux m'empêcher de culpabiliser. Je me sentais vraiment bien dans la course. Ces bateaux ont un potentiel impressionnant et je sais que la course dans le Sud va cette année prendre une autre tournure. La barre sera très haute et j'aurais bien aimé être de la partie. Ce jeu-là, j'avais vraiment envie d'y participer ! »

Interview de Jean-Jacques Laurent, Président du Directoire de PRB :

« Toute l'équipe de PRB est derrière Vincent. La course de Vincent était très bien partie mais la nature en a décidé autrement. Cette avarie laisse un goût d'inachevé car Vincent s'apprêtait à aborder le Sud avec beaucoup de détermination. Nous sommes de tout cœur avec lui. »
Rédigé par Les Sables Info le Dimanche 25 Novembre 2012 à 11:18 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Photo de Thierry Martinez (Sea & Co)
Photo de Thierry Martinez (Sea & Co)
Aux prises depuis plus de 24 heures avec le pot au noir qui barre la route vers l'hémisphère sud, Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets a franchement réduit la cadence. En 13è position, Bertrand de Broc progresse, ce vendredi midi, à 150 milles dans le nord de l'équateur. Joint par téléphone en début d'après-midi, il confirme cependant ce que le dernier pointage laissait deviner : "cette fois, ça y est, j'ai retrouvé une vitesse de progression à deux chiffres, et ça fait plaisir !"

Satané pot au noir ! A la grande loterie équatoriale, force est de constater que Bertrand de Broc n'a pas touché les vents de la réussite qui permettent d'éviter le pire de la zone de convergence intertropicale. "J'ai essayé de viser l'endroit le plus étroit du pot au noir, mais, hier, il avait tendance à s'étendre plutôt qu'à rétrécir. Et surtout, il est redescendu brutalement en latitude et m'est tombé pile dessus", confie-t-il.

Les coups du pot

Engagé à l'instar d'Arnaud Boissières (Akena Vérandas) sur une route plutôt ouest, le skipper de Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets n'a pas été épargné par les caprices de cette zone de tous les dangers, très instable et imprévisible, qui s'est décalée pour le piéger dans ses griffes. En même temps, elle se montrait beaucoup plus clémente avec Tanguy de Lamotte (Initiatives Coeur) et Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) qui l'abordaient plus à l'est, et la traversaient sans encombre… en un coup de cuillère à pot, ou presque.

Résultat des courses au gré des grains, des orages, des calmes lancinants qui peuvent y sévir, les milles et les places engrangés ces derniers jours ont fondu comme neige au soleil tropical. Alors qu'en début de semaine, la possibilité de rentrer dans le "top ten" de la flotte se rapprochait de l'étrave du monocoque blanc arborant des milliers de noms, il pointe ce vendredi à la 13è place, à 90 milles du skipper espagnol, auteur d'une belle remontée en 10è position.

5 heures de sommeil plutôt que 5 milles

Pour autant, la lecture des derniers classements ne semble pas entamer le moral du bord, bien au contraire. "Il faut rester patient avec ce genre de masse molle. Je m'en sors et c'est l'essentiel. Les petits nuages qui nous ont mis bien chiffon sont désormais derrière. J'ai essuyé un orage assez copieux avec le vent qui est passé de 5 à 35 noeuds, c'était très surprenant. Il a même fallu que je reparte en marche arrière pour me dégager. La nuit dernière, le vent variait encore beaucoup, mais j'ai privilégié le génois plutôt que le code 0. J'ai perdu 5-6 milles, mais j'ai gagné 5 heures de sommeil. A présent je suis hyper reposé pour attaquer la suite. Un petit plat, et les affaires sérieuses vont pouvoir reprendre", ajoute Bertrand qui s'efforce d'optimiser les poids à bord, quitte à basculer la quille au vent pour garder l'équilibre du bateau dans un mauvais petit clapot de face. Ces réglages devraient lui permettre de reprendre vite un peu de terrain perdu et, pourquoi pas, les huit petits milles qui le séparent encore d'Arnaud Boissières.

RDV nocturne avec Neptune

D'ici une quinzaine d'heures, soit dans le milieu de la nuit prochaine, Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets coupera l'équateur et plantera l'étrave vers le bas. "Ce n'est pas la première fois, et je n'ai encore rien prévu. Mais bon, je mettrai quand même le réveil, j'enlèverai mon pyjama, j'enfilerai mon short, et j'irai saluer Neptune. Un petit morceau de chocolat, cela devrait lui plaire", conclut Bertrand avec humour. Preuve s'il en est que ce n'est pas les mauvais coups du pot qui vont lui gâcher le plaisir de naviguer ; et d'entamer, dans de très bonnes dispositions d'esprit, la grande descente de l'Atlantique sud qui mène aux portes des mers australes.
Rédigé par Les Sables Info le Samedi 24 Novembre 2012 à 18:32 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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C’est comme dans le scénario d’un film. Combien y avait-il de possibilités que Vincent Riou croise la route d’une tonne d’amarrage à la dérive en Atlantique Sud ? Et comment imaginer les conséquences que cette rencontre fortuite risquait de provoquer ? Vincent, hier candidat à la victoire, est aujourd’hui dans l’incertitude, sans garantie de pouvoir continuer.


Décidément, Dame Fortune s’est levée du mauvais pied cette année. Après Kito de Pavant (Groupe Bel) et Louis Burton (Bureau Vallée), victimes d’un abordage avec un chalutier, c’est maintenant Vincent Riou qui, en plein Atlantique Sud, croise un engin flottant métallique à la dérive. A quelques mètres près, le skipper de PRB ne s’en serait peut-être jamais rendu compte. Et le voilà en train de cogiter pour savoir s’il est raisonnable d’envisager poursuivre son tour du monde. Il lui faut, à la fois, surveiller si la blessure de son bateau ne s’aggrave pas, entrer en relation avec son équipe technique pour faire un diagnostic le plus précis possible, recenser les points d’escale potentielle pour mouiller son bateau et réparer par ses propres moyens, sans oublier de tenir informé tous ceux qui suivent son parcours… C’est beaucoup pour un seul homme, fut-il un marin d’exception.

Pas de forfanterie
Pour ceux qui continuent leur descente vers le sud, cet accident vient rappeler à quel point le hasard est parfois versatile. François Gabart (MACIF), Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) ou bien encore Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) le savent bien qui abordent avec une grande humilité le plat de résistance à venir, les mers du Sud, alors que le hors-d’oeuvre a pour certains un goût amer. Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) parle ainsi pudiquement de bricoles plus ou moins importantes à régler. Parmi elles, une nouvelle grimpette dans le mât pour essayer de réparer son hook de génois, ou la réparation d’un de ses hydrogénérateurs, endommagé au large du Portugal. François Gabart quant à lui compte sur une préparation exemplaire pour s’éviter de tels exercices. Il sait que la navigation sera autrement plus complexe d’ici une bonne semaine et que toutes les forces méritent d’être économisées.

Derrière le groupe de tête, les concurrents sont toujours soumis au régime de la douche écossaise. Après une belle remontée, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde) s’est fait piéger dans le pot au noir et perd une grande part de ses dividendes. Arnaud Boissières (Akena Vérandas) se construit un moral tout neuf à l’occasion du passage de l’équateur. Une manière de se dire que l’Atlantique Nord et son cortège de déconvenues sont maintenant derrière. Quatre ans auparavant, les mers du Sud lui avaient plutôt réussi. Il pourrait, tel Kito de Pavant sur sa plage de l’Espiguette, regarder le coeur en berne, les copains naviguer. Le fait d’être encore en course est déjà un privilège de qualité et Cali nous rappelle, à son entrée dans l’hémisphère sud, qu’il compte bien en profiter. Vincent Riou quant à lui, faire route sous voilure réduite, au sud-ouest dans l’espoir de trouver un abri pour tenter une réparation.

Ils ont dit :
Vincent Riou (FRA, PRB)
« Ce matin vers 4h45, je me suis mis à la table à carte pour l’analyse du premier fichier météo de la journée. Vers 5h il y a eu un choc violent, un gros crac, le bateau s’est arrêté. Je suis sorti en courant. J’ai vu défiler à l’arrière du bateau une grosse tonne circulaire et j’ai tout de suite compris que j’étais entré en collision avec cet objet qui n’avait rien à faire là. J’ai arrêté le bateau et je suis allé constater qu’il était sérieusement endommagé au niveau tribord avant, au milieu de la partie verticale du bordé. La déchirure fait 1,30m, le bordé est abîmé 50cm au dessus et 50 cm en dessous.

Cette nuit, je suis allé directement à l’avant, parce que c’est là que j’ai entendu le choc. Mais en inspectant la coque ce matin, j’ai vu qu’il y avait aussi le tirant d’outrigger qui était endommagé. Ce ne sont pas de bonnes nouvelles. Pour réparer l’avant de manière fiable, je pense être en état de trouver une solution. Le problème, c’est la température : il fait 30 degrés dans PRB donc je ne vais pas pouvoir travailler quand je veux.

J’essaie de faire l’analyse la plus cohérente et rationnelle possible pour voir comment je peux envisager la suite de la course. Le reste ne m’intéresse pas.
»

François Gabart (FRA, Macif)
« Le ciel est couvert et le vent est beaucoup plus instable depuis cette nuit. C’est un peu plus difficile à gérer, il faut régler les voiles, ça avance toujours même s’il y a des petits trous de vent. Je me suis vraiment reposé avec des conditions agréables depuis l’équateur. On peut prendre soin de soi et du bateau et tant mieux, car je pense que les prochaines semaines vont être difficiles. Il faut en profiter. Il y a forcément une grosse envie d’aller dans les mers du sud pour voir ce que c’est. Je suis ravi d’être là. Je veux les vivre mais il faudra aussi de la prudence, car je sais que ce sont des navigations dangereuses. Je ne prendrai pas de risques inutiles, je ferai attention. »

Jean-Pierre Dick (FRA, Virbac Paprec 3)
« Cette nuit, ça a été assez sport avec beaucoup d’orages. Il y a eu un lot de giboulées et des risées très fortes. Il fallait faire pas mal de manoeuvres pour optimiser au mieux le vent. Le bateau glisse bien, il n’y a pas de souci à bord. Il faut se forcer à aller dormir. C’est vrai que depuis le départ, je n’ai fait que deux choses : veiller à la marche du bateau et dormir. J’espère maintenant profiter un peu plus et écouter de la musique. »

Bernard Stamm (SUI, Cheminées Poujoulat)
« Je souffle un peu donc c’est pas mal. Je ne peux pas très bien régler le génois que j’ai réparé, car il est mal fixé en haut. Il me reste, en plus, deux ou trois bricoles. Au large du Portugal, j’ai arraché l’hydro générateur tribord que je n’ai pas eu le temps de remettre, mais sinon tout va bien. J’envisage de remonter dans le mât. Quand je suis monté, on était au près avec 13-14 noeuds de vent donc j’ai dû faire au plus pressé. Du coup, je vais remontrer pour voir si je peux récupérer le hook. Je suis resté 1h40 en tête de mât la dernière fois. C’est assez dangereux. Je mets un casque en haut du mât, car si je prends un coup, c’est la misère. »

Les 5 premiers au classement de 16 heures
1. Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) à 20359,7 milles de l’arrivée
2. François Gabart (MACIF) à 50,1 milles du leader
3. Jean Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) à 67,4 milles du leader
4. Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) à 119,9 milles du leader
5. Alex Thomson (Hugo Boss) à 136,6 milles du leader.
Rédigé par Les Sables Info le Samedi 24 Novembre 2012 à 18:13 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Choc avec une bouée métallique, dégâts à l'avant du bateau PRB
A 7h00 ce matin, Vincent Riou prévenait son équipe à terre suite à une collision avec un objet flottant. Le skipper qui était à la table à cartes au moment des faits a pu sortir immédiatement après le choc et voir que l'objet qui venait de heurter PRB était une tonne de port (grosse bouée métallique). Suite à ce choc, Vincent a pu constater que la coque de son bateau était déchirée et délaminée sur environ un mètre. Le côté touché est le côté tribord du bateau et la partie déchirée se situe à trois mètres de l'étrave. Vincent n'a pas été blessé dans ce choc. Il attend le lever du jour pour évaluer les dégâts et envisager la possibilité d'une réparation. Les conditions sur zone sont bonnes, le vent souffle entre 12 et 15 nœuds. Au moment du choc, Vincent a immédiatement appelé la direction de course pour pouvoir signaler la position de cette bouée aux autres concurrents.
Rédigé par Les Sables Info le Samedi 24 Novembre 2012 à 08:42 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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NAO le petit robot : passager clandestin à bord d’Initiatives Cœur !
Robot clandestin, une première dans l’histoire du Vendée Globe
Dans un class 60 élaboré par les plus grands experts et architectes navales on trouve de tout : radar, centrale de navigation, logiciel météo, système de communication ultra sophistiqué… Mais en ce jeudi, aux portes du très redouté "pot au noir", Tanguy de Lamotte a eu la surprise de découvrir qu’un passager clandestin s’était caché dans son bateau. NAO, va devenir son compagnon de route sur l’Everest des mers. En ce XXIème siècle, Robinson est un skipper solitaire au grand cœur et Vendredi un petit robot curieux du monde et plein d’humour.

Mais qui est NAO ? Un robot humanoïde interactif, programmable, capable du haut de ses 58 cm de voir, d’entendre et de parler! En 4 ans, il est devenu un robot reconnu par le monde académique, le hissant à la première place des robots humanoïdes les plus utilisés au monde. NAO a été conçu pour devenir prochainement un robot compagnon, interagissant avec les membres de la famille et son environnement.

Tanguy et NAO, seuls face à l’immensité des mers
NAO, le robot développé par la société Aldebaran Robotics, va donc accompagner Tanguy lors de son tour du monde à la voile en solitaire. En 13ème position, son bateau n‘est pas le plus performant ni le plus léger, mais il est bien le seul à naviguer pour une association destinée aux enfants atteints de graves malformations cardiaques. Leur défi : franchir la ligne d’arrivée quoi qu’il arrive afin de porter haut les couleurs de Mécénat Chirurgie Cardiaque et permettre, grâce aux nombreux clics, de sauver des enfants.

Selon Marine Fabre, responsable de la communication chez Aldebaran Robotics “A travers l’aventure du Vendée Globe, Aldebaran Robotics souhaite dédramatiser l’usage des robots et raconter une belle histoire d’amitié avec l’Homme. Tanguy postera tout au long de son voyage des vidéos et des images de la vie à bord avec son NAO.”

REGARDEZ LA VIDEO: Tanguy et Nao, co-équipiers au grand coeur

Grâce à NAO, nous espérons faire exploser le compteur !
Pour chaque clic «J'aime» sur le site http://initiatives.fr/, 1€ sera reversé jusqu’à la fin de la course à l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque. La somme totale permettra de financer des opérations d’enfants malades. Dans le monde, près d’un enfant sur 100 nait avec une malformation cardiaque. Depuis la création de l’association en 1996, près de 2000 enfants ont déjà été pris en charge. 12 000€ permettent de sauver un enfant. L’objectif sur ce Vendée Globe : récolter un minimum de 70 000€ afin de sauver un maximum d’enfants.

Deux entreprises soutiennent Initiatives-Cœur :
Basée au Mans, la société Initiatives est, depuis plus de 20 ans, le spécialiste français des solutions de collecte de fonds pour les établissements scolaires, les associations sportives et l'ensemble du monde associatif. Sa démarche est d’aider la réalisation des projets pédagogiques, artistiques culturels et sportifs.
http://initiatives.fr/

Basée à Orléans, Alex Olivier, fabrique depuis 1927 des chocolats fins au goût unique et authentique créés dans le respect du savoir-faire artisanal français. Reconnue pour la qualité de ses produits, respectueuse d’une démarche équitable et biologique, l’entreprise sélectionne soigneusement l’origine des fèves de cacao utilisées dans la fabrication de ses chocolats.
http://alexolivier.fr/

A propos d’Aldebaran Robotics:
Fondée en Juillet 2005 par Bruno Maisonnier et implantée en France, aux Etats Unis et en Chine, Aldebaran Robotics conçoit, produit et commercialise des robots humanoïdes pour contribuer au bien-être de l’humain. Aujourd’hui, plus de 3 000 unités de son premier robot NAO sont en activité au sein de laboratoires et d’universités pour servir la recherche et l’enseignement, dans près de 70 pays dans le monde. Aldebaran Robotics compte sur une équipe de 230 personnes – dont 40% sont ingénieurs et docteurs – impliqués dans le développement et la production de ses robots.
http://www.aldebaran-robotics.com/fr
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Vendredi 23 Novembre 2012 à 18:44 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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