Créer son blog Recommander ce blog Avertir le modérateur








Actualités municipales









Site des Communes voisines




Les petits plus



Lancé sur une option sud depuis quelques jours pour parer l’anticyclone de Sainte Hélène, Virbac-Paprec 3 navigue actuellement à vive allure en direction de Gough Island. Le verdict de son option audacieuse devrait tomber d’ici 24 heures. Les prémisses des mers du sud commencent à se faire sentir à bord et ce n’est pas pour déplaire à Jean-Pierre Dick.


Photo : © JM Liot / DPPI / Virbac-Paprec Sailing Team
Photo : © JM Liot / DPPI / Virbac-Paprec Sailing Team
« C’est magnifique »
« C’est un peu comme un tapis de velour, ça surfe ! Il ne fait pas très beau, ce sont les prémisses du grand sud ! Le ciel est assez blanc avec des nuages (cirrus) comme des flammèches. Cette nuit il y avait une très belle lune qui formait un halot dans la brume. C’est magnifique ! Je rentre dans mon univers ! J’aime bien naviguer dans ces contrées australes, très sauvages, c’est très beau. J’ai commencé à mettre les sous-couches et je vais bientôt enfiler les bottes. »

« Ca va allumer à bord ! »
« Au classement de 9h, je suis passé en 4ème position devant François Gabart, héhé ! Cela fait plaisir. Bernard Stamm et Alex Thomson, j’aimerais les manger rapidos pour revenir dans le top 3. La grosse inconnue est de savoir comment va se recaler Armel Le Cleac’h. A priori nous devrions nous retrouver ensemble. Le vent va rentrer dans la journée, environ 30 – 35 nœuds. Ça va allumer à bord (rires) mais je ne ferai pas de folies. »

Et la suite ?
« Je ne fais pas de plan sur la comète pour le passage de la porte des Aiguilles, pour l’instant les modèles divergent, il y a plusieurs stratégies possibles, je vais étudier cela. »
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Jeudi 29 Novembre 2012 à 23:34 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Commentaires (0) Les Sables d'Olonne Info
Vous pouvez envoyer vos communiqués de presse par mail : Lesablesinfo@aol.fr

Dominique Wavre et ses concurrents sont actuellement en train de contourner l’anticyclone de Sainte-Hélène par l’ouest, et confrontés au dilemme récurrent : couper au plus court afin de diminuer le nombre de milles à parcourir ou adopter une route plus longue et rapide.


Copyright photo : © Wavre/Mirabaud
Copyright photo : © Wavre/Mirabaud
« C’est une période de transition », précise Dominique. « Il fait encore chaud – 25 degrés – mais nous ne sommes plus dans un régime tropical ; c’est une zone tempérée, qui fait office de transition avant les mers du Sud. Ce passage est dur à négocier, et il réclame une attention de tous les instants. D’ici peu, nous allons même toucher des vents du sud, très froids, et nous serons dès lors dans le régime des mers du sud. On n’y est pas encore, mais ça va aller très vite ! »

Dominique est prêt à affronter cette nouvelle phase de course. Le Mirabaud est en bon état, et son skipper a effectué toutes les vérifications nécessaires. « En fait, précise-t-il, je me conforme à la lettre aux indications de Michèle, qui m’indique au quotidien quels éléments je dois contrôler, et quelles mises à jour je dois effectuer. Avant de m’envoyer ses recommandations, elle consulte lorsque c’est nécessaire nos fournisseurs afin d’être en mesure de me fournir des informations très précises. Je reçois ensuite une liste d’actions très précise, qui s’ajoute à ce que j’observe de visu sur le voilier. J’ai fait pas mal de bricolage ces derniers jours, mais là ça s’est un peu calmé, ce sont plutôt des vérifications de routine. »

Dominique navigue actuellement par vent de travers, avec grand-voile pleine et génois, à quelques encablures des îles de Martin Vaz. « Je profite encore de la chaleur. Mais malheureusement, on ne peut pas l’emmagasiner… »

A l’heure des premiers bilans

Le départ du Vendée Globe a eu lieu il y a seize jours. Depuis le 10 novembre, les concurrents ont traversé de nombreux passages déterminants : Golfe de Gascogne, descente de l’Atlantique nord, Pot au Noir, franchissement de l’Equateur, puis poursuite de la descente en direction des mers du sud en contournant l’anticyclone de Sainte Hélène. Quel périple !

Sept concurrents ont hélas fait les frais de ce début de course intense : Marc Guillemot et Jérémie Beyou (avaries de quille), Kito De Pavant, Louis Burton (collision avec un chalutier), Vincent Riou (collision avec une bouée dérivante), Sam Davies (démâtage) et Zbigniew Gutkowski (avarie de pilote automatique).

Ils sont donc treize rescapés, prêts à affronter la deuxième partie de ce Vendée Globe ; la plus exigeante, dans les mers du Sud. Parmi eux, Dominique Wavre, en pleine forme à bord du Mirabaud. « Je suis satisfait de mon début de course. Je fais tout mon possible pour tenir la cadence des voiliers de tête, mais je dois constater que les voiliers de la dernière génération, notamment les plans Verdier, avancent un peu plus vite que moi, particulièrement au reaching. Ce sont des voiliers très puissants ! La lutte est très belle avec Mike Golding et Jean Le Cam. Ces derniers jours, Le Cam a effectué la meilleure option en optant pour la route extérieure. Je suis vraiment étonné par sa vitesse, il a bien négocié ce coup-là. Mais la route est encore longue ! »

Rédigé par Les Sables Info le Jeudi 29 Novembre 2012 à 23:15 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Commentaires (0) Les Sables Info
Vous pouvez envoyer vos communiqués de presse par mail : Lesablesinfo@aol.fr

Photos de Thierry Martinez (Sea & Co)
Photos de Thierry Martinez (Sea & Co)
Beau temps, belle mer dans l'alizé du sud-est. Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets poursuit sa route sur les chemins de l'Atlantique Sud. Après avoir vu ses efforts et les milles repris sur la tête de flotte s'envoler en fumée dans une zone de convergence intertropicale dans tous ses états, Bertrand de Broc affiche sa satisfaction de retrouver des conditions de navigation plus favorables, et de progresser à 14 noeuds de moyenne environ. Pourtant en 12è position et avec 1 000 milles de retard sur le leader Armel Le Cléac'h, c'est bien l'impatience de retrouver le Grand Sud qui l'emporte en ce 17è de jour de course. Joint, ce mardi, à la vacation officielle avec le PC parisien du 7è Vendée Globe, il témoigne de sa hâte de goûter aux vents frais des dépressions australes. Extraits…

Les conditions de navigation actuelles

"Les conditions sont clémentes dans du vent d'est de 15-20 noeuds, un peu de mer et des vagues. Je navigue avec l'alizé qu'on connaît bien, même si on sait tous que c'est un peu longuet à la fin. Cet alizé du sud-est doit pouvoir nous conduire jusqu'à la première dépression pour rejoindre le cap Bonne Espérance. Mais c'est vrai que la situation météo est compliquée, voire un peu bloquée. Il s'agit donc de se sortir de ce guêpier en faisant marcher le bateau, ce qui n'est pas si simple non plus."

La vie à bord

"Tout va bien, même si je suis assez pressé de retrouver des conditions de navigation plus perturbées. Même si les situations ne sont jamais les mêmes et si les choses changent tout le temps sur l'eau, j'ai hâte de changer de rythme, de découvrir, ou plutôt redécouvrir le Grand Sud, d'avoir le plaisir d'aller vite avec ce type de bateau…"

Rédigé par Les Sables Info le Jeudi 29 Novembre 2012 à 22:58 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Commentaires (0) Les Sables Info
Vous pouvez envoyer vos communiqués de presse par mail : Lesablesinfo@aol.fr

Jérémie, Bruno et Christopher sont en train de contourner les Açores par l’ouest. Leur long bord de près du Cap Vert jusqu’à cet archipel portugais s’est enfin terminé. Depuis hier matin, Maître CoQ a en effet pu ouvrir ses voiles, il glisse maintenant à une allure plus rapide et confortable vers le Nord Nord Est, vers le golfe de Gascogne.


Jérémie Beyou et Christopher Pratt à la manoeuvre. Photo : © Team Maître CoQ
Jérémie Beyou et Christopher Pratt à la manoeuvre. Photo : © Team Maître CoQ
Le « près » est l’allure la moins agréable qui soit en mer. Contre le vent, contre les vagues, le barreur (ou le pilote automatique) doit réussir à placer au mieux l’étrave du bateau pour qu’il fende la houle de la façon la plus fluide possible, tout en gardant son cap et sa vitesse. À chaque vague, l’étrave se soulève puis redescend, il faut alors l’accompagner pour que cette phase soit la plus douce possible.

Pour faire court, au près, le bateau cogne dans chaque vague, des embruns balaient régulièrement le pont, l’équipage est secoué… Et, pour couronner le tout, un bateau n’est jamais vraiment rapide à cette allure-là.

Bref, après quatre jours et quatre nuits de ce régime-là, l’équipage Maître CoQ a apprécié de changer de régime ! A 5h ce mercredi matin, Maitre CoQ naviguait par 38°58 Nord et 30°70 Ouest, cap au 10.
Jérémie et son équipe vont désormais pouvoir faire route directe vers la France, mais la météo va se corser dès demain à l’approche d’une dépression venue de l’ouest. Le ciel va se couvrir, ça va souffler, mais, cette fois, ce sera dans le « bon » sens !

Jérémie a quand même réussi à se reposer et il a déjà retrouvé son moral de battant ! Il n’a désormais plus qu’une hâte : repartir à la rencontre des salariés Maître CoQ et des éleveurs pour les remercier de leur soutien et leur présenter les courses à venir…

Les caprices de Sainte Hélène
En course, les solitaires sont eux en quête de vent. L’anticyclone de Sainte Hélène semble jouer avec leurs trajectoires, s’étirant au fur et à mesure que les marins tentent des options pour le contourner.

L’actuel leader, Armel Le Cléac’h, a pris le parti de couper au plus court, quitte à traverser une zone de vent faible ; tandis que certains de ses poursuivants essaient de contourner encore ce système météo en incurvant toujours plus leur route vers le Brésil pour aller y chercher des brises portantes et puissantes : les premières brises venues du grand sud.

Verdict d’ici un à deux jours…

Message de Jérémie, reçu le mardi 27 novembre

"Bonjour à tous !

La vie est meilleure Au large des Acores:Au large des Acores © Team Maître CoQ depuis ce matin : fini le près et la mer casse bateau. Nous contournons les Açores, et nous allons pouvoir attraper du vent portant.

Nous avons une belle journée de beau temps devant nous et ensuite nous allons naviguer dans du vent fort devant un front jusqu'à notre arrivée en France. Nous naviguons à 80% du potentiel du bateau afin de ne pas tirer dessus.
Nous essayons de faire quelques menus travaux à bord et, surtout, de faire des job-lists pour le chantier d'hiver et la saison à venir.

Un grand merci à tous ceux qui m'ont témoigné leur soutien ces derniers jours : salariés de Maitre CoQ, partenaires, éleveurs, amis de toutes parts. J'aurais tant voulu toujours être en course pour eux, mais il faut de la réussite sur un Vendée Globe et ma mésaventure, ainsi que celle de Vincent, sont malheureusement là pour le rappeler.

J'ai en tous cas hâte de vous retrouver à terre et de continuer avec vous vers d’autres courses !

À bientôt,
"

Jérémie.
Rédigé par Les Sables Info le Jeudi 29 Novembre 2012 à 16:14 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Commentaires (0) Les Sables Info
Vous pouvez envoyer vos communiqués de presse par mail : Lesablesinfo@aol.fr

Mike Golding se réjouit de retrouver le Grand Sud, l'un des moments clés de ce Vendée Globe, d'un mois environ jusqu'au cap Horn. Réputé pour sa vitesse et sa ténacité, Mike Golding, qu'on appelle "le Roi des mers du Sud", connaît aussi les dangers de l'océan austral, il avait démâté alors qu'il était en tête de flotte sur la dernière édition.


Mike Golding : "il n'y a pas eu d'infraction au règlement". Photo : © Mike Golding Yacht Racing
Mike Golding : "il n'y a pas eu d'infraction au règlement". Photo : © Mike Golding Yacht Racing
"C'est vrai que je suis impatient de sentir que je pointe l'étrave dans la bonne direction, et d'abattre vite les milles. Bien sûr, j'ai conscience des dangers, surtout au regard de la façon selon laquelle s'est terminée la dernière édition pour moi. Le mauvais temps est inévitable, et le fait qu'il y'a toujours le risque qu'il y ait un peu de glace, cela suscite quelques appréhensions."

La Direction de Course a mis en place sept portes des glaces virtuelles, qui matérialisent un passage obligé entre deux points, afin que la flotte progresse toujours au nord des plus gros icebergs. Avant le départ de la course, CLS, l'organisation responsable du suivi de la dérive des glaces dans les mers australes, a détaillé le dispositif lors d'un briefing en présence de tous les skippers.

"La Direction de Course a récemment déplacé la première porte (la porte des Aiguilles, ndlr) d'un degré au nord et de 7 degrés à l'est, ce qui ne change pas grand chose. Derrière ce premier waypoint, il ne semble pas que nous ayons besoin de plonger dans le sud. Les routages nous font passer proches de la route directe, il faudra juste faire attention de bien arrondir les angles. C'est essentiel pour ne pas se retrouver vent arrière, on a besoin de se positionner pour bénéficier d'un bon angle de vent."

Mike Golding a souvent su tirer profit de la navigation dans l'océan austral, ce qui lui a valu le surnom de "Roi des mers du Sud".

"Dans le Sud, je navigue de la même manière, je reste assez conservateur, mais si le bateau a envie d'accélérer, je vais vite. Il ne s'agit pas de faire des changements incessants, mais de sentir la bonne configuration. Je suis prudent, mais j'adapte le rythme en fonction des modèles météo. Pour être sincère, cette philosophie date de la Global Challenge Race (tour du monde en équipage, ndlr), où vous ne manoeuvrez pas à chaque prise de quart, ou variation du vent.

Mais tous le monde réuni ici navigue bien, et Jean Le Cam, qui est à côté de moi, est un expert des mers australes. C'est bien de naviguer proche de lui, et il me fera vite savoir si je suis trop lent. Mais je ne veux pas faire la course avec lui, ce n'est pas le plus important. Ce qui compte , c'est là où vous vous situez au passage du cap Horn, avant la remontée de l'Atlantique. J'aimerais pouvoir être dans la même situation à ce moment là de la course.

Dans les mers australes, on ne pense pas au temps que cela va durer. On prend chaque jour comme il vient. 30 jours environ c'est long, et nous allons débuter une longue route vers l'ouest. Chaque marque géographique est un repère : cap Bonne Espérance, cap Leeuwin, Nouvelle-Zélande, et le cap Horn. Le tronçon entre la Nouvelle-Zélande et le cap Horn est le plus long, mais à ce stade-là vous êtes déjà bien dans le rythme.
"

Graham Tourell, dit "Gringo", boat captain de Gamesa nous livre son analyse des conditions météo que Mike Golding et le reste de la flotte vont rencontrer dans les sept prochains jours.

"Les prochaines 48 heures s'annoncent particulièrement stressantes pour tous ceux qui suivent la course à terre. La décision de Mike de rester à l'ouest s'annonce bonne, et on s'attend à voir l'écart avec le duo de tête se réduire.
Depuis mon dernier point, il y a eu une scission aux avant-postes de la flotte. D'un côté Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) essaye de couper au plus court, et François Gabart (Macif) ne le suit pas sur cette route. Leurs bateaux sont identiques, il sera intéressant de voir quelle stratégie paye.

En ce qui concerne le reste de la flotte, le groupe de l'ouest semble avoir plus confiance dans son routage. Pour eux, il y avait moins de risques de privilégier l'ouest, dans la mesure où ils devaient bénéficier plus tôt d'une brise établie. L'inconvénient, c'est qu'ils ont plus de milles à parcourir, mais ils devraient quand même gagner sur les leaders.

Au regard de ce mercredi, les prochaines 24 heures s'annoncent cruciales pour Armel et Alex Thomson (Hugo Boss). Leur choix de couper court peut porter ses fruits, mais la porte peut aussi se fermer sur eux. Il vont probablement progresser dans des vents légers et contraires, une brise très variable avant de s'établir. De leur côté, ceux qui progressent à l'ouest vont commencer à bénéficier d'un flux de nord-ouest de 15-20 noeuds, qui va se renforcer progressivement : ce sera leur ticket d'entrée pour le sud."

Pour Mike, les vents instables de ces dernières 48 heures vont vite se faire oublier, à mesure qu'il entre dans l'océan austral.

L'océan austral a une mauvaise réputation, et à juste titre. On l'aborde avec appréhension et inquiétude. C'est la même chose pour Mike, mais il a toujours été parmi les plus rapides et il réputé pour son expérience, il a navigué sous ces latitudes tellement de fois. Qui plus est, il est en confiance avec son bateau et son environnement.

Les skippers vont commencer à suivre la dérive des glaces. Le CLS, responsable de l'observation du comportement des glaces est en contact avec la Direction de Course, et la conseille pour le positionnement des portes des glaces, qui influence leur stratégie de course.

Au regard des prévisions pour la fin de semaine, plonger loin dans le sud ne sera pas nécessaire. Un flux de vent s'établit pour emmener la flotte tout droit jusqu'à la première porte des glaces."

Jusqu'à présent, la course a déjà été très intense, et nous ne sommes pas encore dans le Grand Sud. A terre, nous croisons les doigts pour toutes les équipes.
"

Golding a mis de côté la frustration occasionnée par réclamation faite à l'encontre de plusieurs concurrents de la flotte IMOCA, pour non respect des règles de course concernant la séparation du trafic maritime au cap Finisterre. Mais il fait les remarques suivantes :

"D'abord et avant tout chose, je suis connu pour être un marin qui respecte les règles en mer, et les règles de course. Jamais je ne mettrais mon bateau, ma vie, ou quelqu'un d'autre en danger pour des raisons d'ordre tactique. Point final.

Lorsque j'ai reçu la notification de protestation, mon équipe a contacté le Centre de coordination de sauvetage maritime (MRCC) de Madrid / Finisterre, qui supervise les stations côtières surveillant le TSS (dispositif de séparation du trafic) au tour de la péninsule ibérique. Le MRCC a confirmé qu'à aucun moment, aucune violation n'a été enregistrée. S'il y avait eu un incident ou une transgression du RIPAM (Règlement international pour prévenir les abordages en mer), le MRCC aurait identifié et pris contact directement avec le bateau (ou l'équipe à terre si le bateau ne répond pas) afin de le notifier.

Le MRCC peut agir avec fermeté, et le fait régulièrement, avec des amendes importantes dans de tels cas. Il s'avère cependant que le 11 novembre, lorsque la flotte du Vendée Globe est passée sous le contrôle de l'AIS et du radar HD, et alors que le MRCC était au courant du passage de la flotte de la course, aucun des bateaux n'a été identifié comme étant en violation du RIPAM, aucun incident les concernant n'a été enregistré.

Je ne peux pas parler pour les autres concurrents, mais quand Gamesa a coupé le coin de la zone, j'étais sur le pont, et il n'y avait aucun navire sur l'AIS, le radar ou en visibilté. J'avais aussi une oreille attentive à la VHF, canal 16. Gamesa n'a rencontré aucun navire, donc il n'y a pas eu d'infraction au règlement.

Le jury, peut-être pour de bonnes raisons, est juste rentré en contact par email, ce qui est assez restrictif pour un navigateur solitaire. Avec ce qu'il se passait sur l'eau et avec oeil ouvert sur le trafic, il était difficile d'accorder du temps à cette protestation, et de faire appel. A présent que chacun des skippers a réparé sa pénalité, cela donne l'impression de reconnaître la culpabilité, alors que ce n'est pas le cas.

Mais à présent, je ne me focalise plus là-dessus. Plutôt que de regarder sur qui est derrière, je me concentre sur ce qui arrive, et la suite de ce Vendée Gobe.
"


Rédigé par Les Sables Info le Jeudi 29 Novembre 2012 à 11:19 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Commentaires (0) Les Sables Info
Vous pouvez envoyer vos communiqués de presse par mail : Lesablesinfo@aol.fr

Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) parvient toujours à maintenir son avance en se frayant un chemin dans les vents faibles aux abords de la dorsale nord-ouest de l'anticyclone de Sainte-Hélène. Un peu plus décalés au sud, ses poursuivants les plus menaçants commencent à accélérer à l'avant du front de la dépression qui arrive de l'Argentine, par l'ouest. Derrière, ça glisse toujours très fort.


Mike Golding. Photo : © Lloyd Images
Mike Golding. Photo : © Lloyd Images
Si la situation météorologique semble toujours complexe et incertaine pour le leader de la flotte, Armel Le Cléac'h (Banque Populaire), toujours très proche dans la route théorique la plus courte, parvient à conserver le petit matelas d'avance qu'il s'est constitué depuis la semaine dernière. Mais pour combien de temps ? S'il bénéficie toujours de vitesses correctes, tout comme Alex Thomson (Hugo Boss), 2ème dans son sillage à 147 milles ou Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), 3ème à 194 milles, ses concurrents partis au sud en quête de vents portants commencent à sentir les premiers effet du front de la dépression qui s'avance par l'ouest, au large des côtes de l'Argentine.

François Gabart (MACIF) et Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) semblent les mieux placés pour toucher en premier les bénéfices de leur opération courageuse. A plus de 17 noeuds de moyenne sur la dernière heure, ils lâchent les chevaux et commencent à combler leur retard. « Nous voilà enfin partis pour des « chevauchées fantastiques » ! MACIF glisse sur une mer toute plate. La pleine lune (cette fois ci c'est la bonne) le guide. Moi je suis à la bannette, ou 'au pouf' devrais-je dire. Le fond de l'air s'est refroidi. J'ai pris une bonne douche hier en fin de journée et enfilé un ensemble de sous couches neuves. J'ai comme l'impression que je ne vais pas les retirer de si tôt... » confiait le jeune François dans son message de la nuit. Les températures se rafraîchissent....ça accélère...pas de doute, ça commence à sentir le Sud ! Et ça glisse fort également pour Jean Le Cam (SynerCiel), 6ème. Il file à plus de 17 noeuds lui aussi, devant un Mike Golding (Gamesa) légèrement moins rapide. Mais le tonton chasseur le plus rapide de l'ouest ce matin, c'est Dominique Wavre (Mirabaud). Depuis hier, il a mis le turbo pour s'assurer de rester dans le même flux que ses compères Jean et Mike. Au compteur, 381,8 milles parcourus depuis hier à la même heure...

Les milles défilent au portant
Mais le plus rapide de la flotte au classement de 5 h, c'est Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered), 9ème. Sur son plan Owen Clarke dernière génération, lancé fin 2011, le skipper espagnol affiche près de 400 milles parcourus ces dernières 24 h. Il reprends près de 130 milles au leader sur la même période, qui reste tout de même encore éloigné de 600 milles. Très rapide également, Arnaud Boissières (Akena Vérandas), 10ème, a doublé Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur) dans la nuit, malgré la très belle progression de ce dernier qui parvient à maintenir des moyennes de près de 14 noeuds sur la journée. Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) ferme le peloton des poursuivants mais à grande vitesse. C'est le deuxième plus rapide de la flotte des concurrents du Vendée Globe ce matin avec 374,2 milles parcourus depuis hier. Même Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) approche les 300 milles parcourus en 24 h ! Bref, ça glisse fort à l'arrière et les retardataires sont bien placés pour faire le coup de la cuillère. A l'approche de la porte des Aiguilles, ils devraient avoir compensé une bonne partie de leur retard. Un resserrement de la flotte qui promet de beaux runs de vitesse collectifs dans les mers du Sud.

Le top 5 au classement de 5 heures (4h UTC)
1- Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) à 19194,7 milles de l’arrivée
2- Alex Thomson (Hugo Boss) à 147,1 milles
3- Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) à 194,7 milles
4- François Gabart (MACIF) à 229,2 milles
5- Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) à 234,1 milles.
Rédigé par Les Sables Info le Jeudi 29 Novembre 2012 à 09:38 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Commentaires (0) Les Sables Info
Vous pouvez envoyer vos communiqués de presse par mail : Lesablesinfo@aol.fr

Près de 400 milles d’écart latéral entre Jean-Pierre Dick et Armel Le Cléac’h


Jour J+17  Entre Rio de Janeiro et l’île Gough
En choisissant d’opter pour une option radicale au sud, Jean-Pierre Dick joue le rôle du chien dans un jeu de quilles. Pour la première fois depuis Madère, les choix stratégiques prennent le pas sur la course de vitesse. Entre sérénité affichée et interrogations perceptibles, chacun tente de faire bonne figure.

Sacrée Sainte-Hélène ! Il n’est pas né le Dom Juan qui saura calmer ses caprices. Ses hautes pressions et ses dorsales invasives jouent avec les nerfs des navigateurs. En cause actuellement, la traversée d’une zone de calmes, consécutive au développement de la dorsale vers l’ouest. Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) a choisi d’attaquer d’emblée dans le sud, n’hésitant pas à mettre de l’ouest dans sa route par instants. Objectif pour le navigateur niçois, rejoindre au plus tôt les régimes perturbés qui circulent au delà du 30° sud. Le changement de trajectoire de Jean-Pierre a inspiré visiblement François Gabart (MACIF) qui a choisi de suivre le mouvement, quand Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) a décidé de rester au nord de cette bande mouvante, au risque de venir s’enfoncer dans les molles de l’anticyclone.


Podium à bascules

Ces changements de trajectoires font, tout au moins provisoirement, l’affaire d’Alex Thomson (Hugo Boss) et de Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) qui gagnent chacun une place au classement. En distance au but, Jean-Pierre Dick régresse logiquement au classement en s’éloignant de la route directe. Mais cela ne semble pas l’affecter, bien au contraire. En prenant l’initiative, le skipper de Virbac-Paprec 3 se débarrasse d’une pression qu’il reporte sur ses adversaires : être dans l’action est encore le meilleur des moyens d’éviter la gamberge. C’est sûrement ce que doit penser Jean Le Cam (SynerCiel) qui, depuis plusieurs jours, a choisi délibérément de plonger sous le vent de Mike Golding (Gamesa) et Dominique Wavre (Mirabaud). Cette option, Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) aurait bien aimé la faire sienne. Mais handicapé par ses réparations de voile, le navigateur suisse a été contraint de serrer le vent et n’a pas pu s’éloigner de la bordure de l’anticyclone autant qu’il l’aurait voulu. Comme quoi, des pépins techniques d’apparence mineure peuvent avoir parfois des conséquences d’envergure à plusieurs jours d’intervalle.


Les mers du Sud en tête

Plus à l’arrière encore, Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered), Tanguy de Lamotte (Initiatives-Cœur), Arnaud Boissières (AKENA Vérandas) et Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM projets) profitent des alizés pour filer bon train dans l’hémisphère sud. Et pourtant, certains voudraient déjà tourner la page. Bertrand de Broc, deux tours du monde dans les pattes, troquerait bien l’indolence paisible des alizés pour un menu autrement plus corsé. « Les mers du sud, c’est bien pour ça qu’on est venu ? ». Comme quoi l’expérience n’empêche pas de rester légèrement déraisonnable. Mais sans ce grain de folie, qui voudrait faire le tour de la planète mer en solitaire ?
Rédigé par Les Sables Info le Mardi 27 Novembre 2012 à 17:44 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
Commentaires (0) Les Sables Info
Vous pouvez envoyer vos communiqués de presse par mail : Lesablesinfo@aol.fr

1 ... « 23 24 25 26 27 28 29 » ... 57
















Politique



La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNT par LCP


Syndication
RSS ATOM RSS comment PODCAST Mobile


pub