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Petit à petit, la flotte s’engage à bonne allure dans le contournement de l’anticyclone de Sainte-Hélène. Tout le monde met cap au sud et les options se réduisent comme peau de chagrin. Seul moyen de se démarquer les uns des autres, choisir de privilégier cap ou vitesse sur ce bord de près débridé. C’est aussi l’occasion pour les solitaires de procéder aux vérifications d’usage avant les quarantièmes.
Il va falloir s’y faire. D’ici trois ou quatre jours, les classements ne devraient pas évoluer de manière significative. On risque donc de retrouver Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) en chef de file, toujours suivi de ses deux dauphins François Gabart (MACIF) et Vincent Riou (PRB). Les trois sont toujours à portée de fusil de Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) quand Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) et Alex Thomson (Hugo Boss) ont légèrement décroché. Le navigateur britannique doit prendre son mal en patience ne bénéficiant pas du même potentiel de vitesse de ses prédécesseurs, alors que Bernard est aux prises avec divers travaux de bricolage. Il a dû notamment effectuer une couture d’envergure dans son génois qui, dans le pot au noir, s’est pris dans le sommet d’une de ses dérives et s’est déchiré sur une bonne longueur.
Traditions respectées
Derrière ce premier groupe, le trio des quinquas a passé l’équateur, non sans avoir sacrifié à la tradition de l’offrande à Neptune. Champagne pour Mike Golding (Gamesa) et Saint-Emilion grand cru pour Jean Le Cam (SynerCiel), les deux navigateurs savent à quel point le doigt de la chance peut être parfois décisif dans une course à la voile, pour ne pas se risquer à provoquer l’ire du dieu des mers dont on connaît le caractère ombrageux. Ulysse pourrait en témoigner qui a erré de longues années en Méditerranée avant de regagner Ithaque. Et l’on imagine bien que les colères des mers du Sud peuvent autrement plus terrifiantes que celles de la Grande Bleue ; autant prendre toutes les garanties possibles. Ce qui n’empêchera pas tous les solitaires de se livrer à une vérification complète de la tête de mât jusqu’à la quille avant d’entamer la traversée de l’océan Indien. Pour beaucoup, une ascension en tête de mât est d’ailleurs programmée dans les jours à venir, dès que les conditions de navigation le permettront.
Toujours au nord
Dans le dernier groupe, seul Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) se débat dans la nasse du pot au noir. Arnaud Boissières (Akena Vérandas) et Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM projets) semblent s’en être extirpé, mais les deux marins ont perdu gros dans l’affaire, relégués à près de 70 milles de Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) et Tanguy de Lamotte (Initiatives-Cœur). Ce dernier, qui navigue sur le bateau construit en 1998 pour Catherine Chabaud, présente aujourd’hui à la vacation officielle, démontre tous ses talents de coureur du large. A la lutte avec des solitaires disposant de machines autrement plus performantes, il mène une course intelligente et sage. Peut-être avait-il déjà anticipé combien Neptune aime les petits cadeaux. Qui sait, si au départ des Sables d’Olonne, Tanguy n’avait pas déjà invoqué sa clémence, histoire de mettre tous les atouts dans sa poche. On n’est jamais trop prudent.
Ils ont dit...
"Je suis toujours en train de réparer le génois, donc ça pourrait avancer mieux. Il s’est déchiré sur une de mes dérives. Au pot au noir, il y avait des zones où il n’y avait pas de vent du tout, le bateau était balancé et les voiles étaient soumises à grande épreuve. J’ai serré un peu le vent sinon je faisais plus de route en allant moins vite que tout le monde. Ce n’est pas terrible. Le génois, le pilote, le bricolage : je n’ai pas arrêté. J’espère que je vais pouvoir faire une petite pause avant les mers du sud, car ça commence à tirer sérieusement sur la bête. Mais la fin de la punition devrait arriver bientôt."
Bernard Stamm (SUI, Cheminées Poujoulat)
"Ce qui est bien, c’est que le bateau va vite. Là, j’ai un peu distancé Wavre et j’attaque mon camarade britannique. Ensuite j’aurai encore un Suisse et encore un Anglais. Je fais dans l’international. Ce qui m’intéresse, ce n’est pas d’avancer bien, c’est d’aller mieux que les autres. Actuellement, c’est moi le plus rapide du trio, les chiffres n’ont aucune ambigüité."
Jean Le Cam (FRA, SynerCiel)
"Tout roule à bord, moi j’ai la chance de ne pas avoir à faire de bricolage. J’ai fait un tour du bateau pour voir s’il n’y avait pas d’humidité à droite à gauche. Je suis avec un petit groupe bien sympa pour commencer l’hémisphère sud. C’est plutôt gratifiant d’être là ou je suis, avec le bateau que j’ai. Je suis content d’être dans mon rythme et ça paye."
Tanguy de Lamotte (FRA, Initiatives-cœur)
"Navigation sympa et tranquille. Il fait 28 degrés. A l’extérieur on se fait cuire par le soleil. A l’intérieur, 35 degrés. On va plutôt dans le cockpit, on met les protections pour empêcher le soleil d’entrer à l’intérieur. Le bateau marche tout seul, le pilote fait le boulot, c’est assez facile comme navigation. Le nombre de fois que j’ai passé l’équateur ? J’en suis à 40-50 passages, je ne sais plus trop, j’ai un peu perdu le décompte."
Dominique Wavre (SUI, Mirabaud)
Classement le 23 novembre à 16h00 :
1 - Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) à 20601,9 milles de l’arrivée
2 - François Gabart (MACIF) à 51,9 milles du leader
3 - Vincent Riou (PRB) à 69,6 milles du leader
4 - Jean Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) à 84,4 milles du leader
5 - Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) à 96,1 milles du leader.
Voir tout le classement ici
Traditions respectées
Derrière ce premier groupe, le trio des quinquas a passé l’équateur, non sans avoir sacrifié à la tradition de l’offrande à Neptune. Champagne pour Mike Golding (Gamesa) et Saint-Emilion grand cru pour Jean Le Cam (SynerCiel), les deux navigateurs savent à quel point le doigt de la chance peut être parfois décisif dans une course à la voile, pour ne pas se risquer à provoquer l’ire du dieu des mers dont on connaît le caractère ombrageux. Ulysse pourrait en témoigner qui a erré de longues années en Méditerranée avant de regagner Ithaque. Et l’on imagine bien que les colères des mers du Sud peuvent autrement plus terrifiantes que celles de la Grande Bleue ; autant prendre toutes les garanties possibles. Ce qui n’empêchera pas tous les solitaires de se livrer à une vérification complète de la tête de mât jusqu’à la quille avant d’entamer la traversée de l’océan Indien. Pour beaucoup, une ascension en tête de mât est d’ailleurs programmée dans les jours à venir, dès que les conditions de navigation le permettront.
Toujours au nord
Dans le dernier groupe, seul Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) se débat dans la nasse du pot au noir. Arnaud Boissières (Akena Vérandas) et Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM projets) semblent s’en être extirpé, mais les deux marins ont perdu gros dans l’affaire, relégués à près de 70 milles de Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) et Tanguy de Lamotte (Initiatives-Cœur). Ce dernier, qui navigue sur le bateau construit en 1998 pour Catherine Chabaud, présente aujourd’hui à la vacation officielle, démontre tous ses talents de coureur du large. A la lutte avec des solitaires disposant de machines autrement plus performantes, il mène une course intelligente et sage. Peut-être avait-il déjà anticipé combien Neptune aime les petits cadeaux. Qui sait, si au départ des Sables d’Olonne, Tanguy n’avait pas déjà invoqué sa clémence, histoire de mettre tous les atouts dans sa poche. On n’est jamais trop prudent.
Ils ont dit...
"Je suis toujours en train de réparer le génois, donc ça pourrait avancer mieux. Il s’est déchiré sur une de mes dérives. Au pot au noir, il y avait des zones où il n’y avait pas de vent du tout, le bateau était balancé et les voiles étaient soumises à grande épreuve. J’ai serré un peu le vent sinon je faisais plus de route en allant moins vite que tout le monde. Ce n’est pas terrible. Le génois, le pilote, le bricolage : je n’ai pas arrêté. J’espère que je vais pouvoir faire une petite pause avant les mers du sud, car ça commence à tirer sérieusement sur la bête. Mais la fin de la punition devrait arriver bientôt."
Bernard Stamm (SUI, Cheminées Poujoulat)
"Ce qui est bien, c’est que le bateau va vite. Là, j’ai un peu distancé Wavre et j’attaque mon camarade britannique. Ensuite j’aurai encore un Suisse et encore un Anglais. Je fais dans l’international. Ce qui m’intéresse, ce n’est pas d’avancer bien, c’est d’aller mieux que les autres. Actuellement, c’est moi le plus rapide du trio, les chiffres n’ont aucune ambigüité."
Jean Le Cam (FRA, SynerCiel)
"Tout roule à bord, moi j’ai la chance de ne pas avoir à faire de bricolage. J’ai fait un tour du bateau pour voir s’il n’y avait pas d’humidité à droite à gauche. Je suis avec un petit groupe bien sympa pour commencer l’hémisphère sud. C’est plutôt gratifiant d’être là ou je suis, avec le bateau que j’ai. Je suis content d’être dans mon rythme et ça paye."
Tanguy de Lamotte (FRA, Initiatives-cœur)
"Navigation sympa et tranquille. Il fait 28 degrés. A l’extérieur on se fait cuire par le soleil. A l’intérieur, 35 degrés. On va plutôt dans le cockpit, on met les protections pour empêcher le soleil d’entrer à l’intérieur. Le bateau marche tout seul, le pilote fait le boulot, c’est assez facile comme navigation. Le nombre de fois que j’ai passé l’équateur ? J’en suis à 40-50 passages, je ne sais plus trop, j’ai un peu perdu le décompte."
Dominique Wavre (SUI, Mirabaud)
Classement le 23 novembre à 16h00 :
1 - Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) à 20601,9 milles de l’arrivée
2 - François Gabart (MACIF) à 51,9 milles du leader
3 - Vincent Riou (PRB) à 69,6 milles du leader
4 - Jean Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) à 84,4 milles du leader
5 - Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) à 96,1 milles du leader.
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Les Sables Info
Dominique Wavre a franchi hier l’équateur, et il se retrouve donc au printemps, cap sur l’été austral, synonyme de journées plus longues. « C’est vrai que c’est sympa ; c’est surtout indispensable car il serait impensable de naviguer dans cette zone du monde durant notre été européen. »
Dominique s’est servi un café double pour célébrer son passage de l’Equateur, mais il n’a pas sabré le champagne. « C’était un passage très important il y a trois ou quatre siècles, car il était si difficile à franchir. Mais aujourd’hui, nous allons si vite que ce n’est plus vraiment le cas. »
Les régatiers naviguent désormais en direction du sud, parallèlement au Brésil, à 90 degrés de la route directe, ce qui explique que leur vitesse de rapprochement soit faible (voir nulle par moments hier) sur les résultats officiels du Vendée Globe (http://www.vendeeglobe.org/fr/classements.html. Le prochain objectif théorique au niveau de la cartographie est en effet la « Porte Atlantique Sud », au sud-ouest de Cape Town, mais la route directe n’est pas la plus rapide.
« Nous devons contourner l’anticyclone de sainte Hélène, et nous partons donc à la recherche des vents d’ouest puissants qui soufflent dans le sud. Lorsque nous les aurons accrochés, nous pourrons mettre le cap à l’est, et viser le sud de l’Afrique du sud. »
Les spécialistes de la météorologie précisent qu’en ce moment, l’anticyclone de Sainte-Hélène est situé très haut (sur le 35°S), ce qui va rendre la descente vers les Quarantièmes Rugissants très longue. Par ailleurs, il est actuellement peu marqué et génère des alizés de Sud-Est très modérés (une quinzaine de nœuds).
Il faut donc s’attendre à une situation très instable au moins jusqu’au week-end prochain, ce qui explique que les solitaires préfèrent se suivre les uns les autres plutôt que de tenter des options risquées.
Entre feeling, stratégie et design
Cinq des six voiliers de tête sont des prototypes récents, de la dernière génération, Alex Thomson étant le seul membre du groupe des leaders à bénéficier d’un voilier dessiné en 2008.
Quatre des voiliers de tête ont été dessinés par Verdier-VPLP, et sont quasiment identiques (Banque Populaire, Macif, Virbac Paprec 3, PRB). Quant au cinquième, le Cheminées Poujoulat de Bernard Stamm, il a été dessiné par l’architecte argentin Juan Kouyoumdjian.
Les groupe des « chasseurs » bénéficie quant à lui de voiliers d’une, voire deux générations antérieures. Tant le Mirabaud de Dominique Wavre que le Gamesa de Mike Golding ont été dessinés par Owen Clarke, le britannique bénéficiant d’une version plus récente que Dominique.
Grâce à d’excellentes options stratégiques, le groupe des chasseurs (et, donc, des voiliers plus anciens), ne compte que 2-300 milles de retard sur le leader ; une paille après douze jours de course.
On ajoutera encore que jamais, dans l’histoire du Vendée Globe, les neuf leaders du classement intermédiaire n’ont été séparés par un si petit nombre de milles à la hauteur de l’Equateur, ce qui illustre bien l’intensité de la lutte.
Temps de référence sur le parcours Sables d’Olonne - Equateur, après 3150 milles de course :
- 1989 : Titouan Lamazou = 17j 13h
- 1992 : Alain Gautier = 17j 22h
- 1996 : Christophe Auguin = 15j 12h
- 2000 : Yves Parlier = 14j 03h 49’
- 2004 : Jean Le Cam = 10j 11h 28’
- 2008 : Loïck Peyron = 12j 08h 58’
- 2012 : Armel Le Cleac’h = 10 j 19 h 18’.
Classement
23/11/2012 - 12:00 GMT
1 Banque Populaire - Armel Le Cléac'h 0.0 nm
2 MACIF - François Gabart +48.5 nm
3 PRB - Vincent Riou +65.5 nm
4 Virbac Paprec 3 - Jean-Pierre Dick +82.5 nm
5 Cheminée Poujoulat - Bernard Stamm +87.5 nm
...
9 Mirabaud - Dominique Wavre +332.9 nm.
Météo : Vent du sud-est 8 à 12 nds, mollissant localement 5 à 8 nds. Mer agitée croisée avec houle de nord de l'ordre de 1 m. Grains orageux avec rafales à 25nds.
Classement pour Dominique : 9è
DTL : +332 nm
DTF : 20976 nm
Position : 4°1'54''S 31°16'12''O
Vitesse : 11 nds.
Les régatiers naviguent désormais en direction du sud, parallèlement au Brésil, à 90 degrés de la route directe, ce qui explique que leur vitesse de rapprochement soit faible (voir nulle par moments hier) sur les résultats officiels du Vendée Globe (http://www.vendeeglobe.org/fr/classements.html. Le prochain objectif théorique au niveau de la cartographie est en effet la « Porte Atlantique Sud », au sud-ouest de Cape Town, mais la route directe n’est pas la plus rapide.
« Nous devons contourner l’anticyclone de sainte Hélène, et nous partons donc à la recherche des vents d’ouest puissants qui soufflent dans le sud. Lorsque nous les aurons accrochés, nous pourrons mettre le cap à l’est, et viser le sud de l’Afrique du sud. »
Les spécialistes de la météorologie précisent qu’en ce moment, l’anticyclone de Sainte-Hélène est situé très haut (sur le 35°S), ce qui va rendre la descente vers les Quarantièmes Rugissants très longue. Par ailleurs, il est actuellement peu marqué et génère des alizés de Sud-Est très modérés (une quinzaine de nœuds).
Il faut donc s’attendre à une situation très instable au moins jusqu’au week-end prochain, ce qui explique que les solitaires préfèrent se suivre les uns les autres plutôt que de tenter des options risquées.
Entre feeling, stratégie et design
Cinq des six voiliers de tête sont des prototypes récents, de la dernière génération, Alex Thomson étant le seul membre du groupe des leaders à bénéficier d’un voilier dessiné en 2008.
Quatre des voiliers de tête ont été dessinés par Verdier-VPLP, et sont quasiment identiques (Banque Populaire, Macif, Virbac Paprec 3, PRB). Quant au cinquième, le Cheminées Poujoulat de Bernard Stamm, il a été dessiné par l’architecte argentin Juan Kouyoumdjian.
Les groupe des « chasseurs » bénéficie quant à lui de voiliers d’une, voire deux générations antérieures. Tant le Mirabaud de Dominique Wavre que le Gamesa de Mike Golding ont été dessinés par Owen Clarke, le britannique bénéficiant d’une version plus récente que Dominique.
Grâce à d’excellentes options stratégiques, le groupe des chasseurs (et, donc, des voiliers plus anciens), ne compte que 2-300 milles de retard sur le leader ; une paille après douze jours de course.
On ajoutera encore que jamais, dans l’histoire du Vendée Globe, les neuf leaders du classement intermédiaire n’ont été séparés par un si petit nombre de milles à la hauteur de l’Equateur, ce qui illustre bien l’intensité de la lutte.
Temps de référence sur le parcours Sables d’Olonne - Equateur, après 3150 milles de course :
- 1989 : Titouan Lamazou = 17j 13h
- 1992 : Alain Gautier = 17j 22h
- 1996 : Christophe Auguin = 15j 12h
- 2000 : Yves Parlier = 14j 03h 49’
- 2004 : Jean Le Cam = 10j 11h 28’
- 2008 : Loïck Peyron = 12j 08h 58’
- 2012 : Armel Le Cleac’h = 10 j 19 h 18’.
Classement
23/11/2012 - 12:00 GMT
1 Banque Populaire - Armel Le Cléac'h 0.0 nm
2 MACIF - François Gabart +48.5 nm
3 PRB - Vincent Riou +65.5 nm
4 Virbac Paprec 3 - Jean-Pierre Dick +82.5 nm
5 Cheminée Poujoulat - Bernard Stamm +87.5 nm
...
9 Mirabaud - Dominique Wavre +332.9 nm.
Météo : Vent du sud-est 8 à 12 nds, mollissant localement 5 à 8 nds. Mer agitée croisée avec houle de nord de l'ordre de 1 m. Grains orageux avec rafales à 25nds.
Classement pour Dominique : 9è
DTL : +332 nm
DTF : 20976 nm
Position : 4°1'54''S 31°16'12''O
Vitesse : 11 nds.
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Les Sables Info
Un passage du pot-au-noir clément a permis à SynerCiel de diminuer son retard sur les leaders avant le passage de l’équateur jeudi 22 novembre à 9h10 (heure française). Dans l’Atlantique Sud, Jean Le Cam a profité d’une belle vélocité pour croquer Dominique Wavre, la régate Suisse, Angleterre, France bat son plein. Mais toute cette intense activité n’empêche pas le skipper de SynerCiel de partager avec la terre ses vidéos.
Carte postale
Ce matin, le skipper de SynerCiel se sentait l’âme d’un poète : « En cette matinée du vendredi 23 novembre 2012 au large de l’archipel de Fernando de Noronha* (environ 350 km au large du Brésil), la mer est magnifiquement belle, le ciel est bleu parsemé de quelques petits flocons de nuages qui donnent de temps en temps un peu d’ombre - ce qui n’est pas plus mal par cette chaleur matinale. Le petit couinement de la barre de SynerCiel que l’on entend au loin nous rappelle que le bateau va bien et qu’il fend les flots de manière continue. C’est beau ce que je dis, non ? »
L’équateur, Neptune et les autres
Le passage de l’équateur reste toujours un moment à part dans la vie d’un marin. Jean Le Cam a tenu à respecter la tradition en faisant une offrande à Neptune – une demi-bouteille de Château Angelus Premier Cru. « Il ne faut pas donner n’importe quoi à Neptune, il lui faut du nectar, sinon ça risquerait de l’énerver ». A peine le verre de l’amitié échangé avec le dieu des Océans, la course reprend ses droits « J’espère que Neptune est content. On n’a plus qu’à aller à l’attaque ».
A l’attaque
Aussitôt dit aussitôt fait, Jean Le Cam raflait ce matin la 8e place au Suisse Dominique Wavre : « Je suis hyper content de mes vitesses la nuit dernière. A force de tout chatouiller à bord de SynerCiel, les ballasts, les réglages, les trucs et les bidules…on trouve. De toute façon, je me dis toujours que je ne vais pas assez vite, donc je ne suis jamais content donc je cherche, je cherche, je cherche jusqu’à ce que je trouve. »
Ca sent le Sud !
La bataille helvetico-franco-britannique n’est pour autant pas prête de s’achever. Devant Mike Golding et comme prochaine cible, Jean Le Cam a dans le viseur Alex Thomson (Angleterre) et Bernard Stamm (Suisse). La chasse reste ouverte alors que SynerCiel progresse vers le Sud en contournant l’anticyclone de Sainte-Hélène.
Parenthèse géographie
* Fernando de Noronha est un archipel brésilien situé dans l’océan Atlantique, au large de Natal. L'archipel aurait été découvert en 1500 par le navigateur portugais Gaspar de Lemos, commandant d'un des navires de la flotte de Pedro Álvares Cabral dans l'expédition qui découvrit le Brésil. Sa population était de 2 801 habitantS. Les îles s'étendent sur 26 km2 dont 17 km2 pour l'île principale. L'archipel est un exemple de préservation de l'environnement ; il possède le statut de parc naturel. Il est aussi sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fernando_de_Noronha
Classement du 23 novembre à 12h :
1er : Armel Le Cléac’h – Banque Populaire à 20 643,6 milles de l’arrivée
2e : François Gabart – Macif à 48,5 milles du premier
3e : Vincent Riou – PRB à 82,5 milles du premier
9e : Jean Le Cam – SynerCiel à 330,3 milles du premier.
Ce matin, le skipper de SynerCiel se sentait l’âme d’un poète : « En cette matinée du vendredi 23 novembre 2012 au large de l’archipel de Fernando de Noronha* (environ 350 km au large du Brésil), la mer est magnifiquement belle, le ciel est bleu parsemé de quelques petits flocons de nuages qui donnent de temps en temps un peu d’ombre - ce qui n’est pas plus mal par cette chaleur matinale. Le petit couinement de la barre de SynerCiel que l’on entend au loin nous rappelle que le bateau va bien et qu’il fend les flots de manière continue. C’est beau ce que je dis, non ? »
L’équateur, Neptune et les autres
Le passage de l’équateur reste toujours un moment à part dans la vie d’un marin. Jean Le Cam a tenu à respecter la tradition en faisant une offrande à Neptune – une demi-bouteille de Château Angelus Premier Cru. « Il ne faut pas donner n’importe quoi à Neptune, il lui faut du nectar, sinon ça risquerait de l’énerver ». A peine le verre de l’amitié échangé avec le dieu des Océans, la course reprend ses droits « J’espère que Neptune est content. On n’a plus qu’à aller à l’attaque ».
A l’attaque
Aussitôt dit aussitôt fait, Jean Le Cam raflait ce matin la 8e place au Suisse Dominique Wavre : « Je suis hyper content de mes vitesses la nuit dernière. A force de tout chatouiller à bord de SynerCiel, les ballasts, les réglages, les trucs et les bidules…on trouve. De toute façon, je me dis toujours que je ne vais pas assez vite, donc je ne suis jamais content donc je cherche, je cherche, je cherche jusqu’à ce que je trouve. »
Ca sent le Sud !
La bataille helvetico-franco-britannique n’est pour autant pas prête de s’achever. Devant Mike Golding et comme prochaine cible, Jean Le Cam a dans le viseur Alex Thomson (Angleterre) et Bernard Stamm (Suisse). La chasse reste ouverte alors que SynerCiel progresse vers le Sud en contournant l’anticyclone de Sainte-Hélène.
Parenthèse géographie
* Fernando de Noronha est un archipel brésilien situé dans l’océan Atlantique, au large de Natal. L'archipel aurait été découvert en 1500 par le navigateur portugais Gaspar de Lemos, commandant d'un des navires de la flotte de Pedro Álvares Cabral dans l'expédition qui découvrit le Brésil. Sa population était de 2 801 habitantS. Les îles s'étendent sur 26 km2 dont 17 km2 pour l'île principale. L'archipel est un exemple de préservation de l'environnement ; il possède le statut de parc naturel. Il est aussi sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fernando_de_Noronha
Classement du 23 novembre à 12h :
1er : Armel Le Cléac’h – Banque Populaire à 20 643,6 milles de l’arrivée
2e : François Gabart – Macif à 48,5 milles du premier
3e : Vincent Riou – PRB à 82,5 milles du premier
9e : Jean Le Cam – SynerCiel à 330,3 milles du premier.
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Les Sables Info
Il était 19h, heure française, jeudi soir, lorsque Jérémie, Bruno et Christopher ont quitté le port de Mindelo, situé sur l’île de Sao Vicente, au Cap Vert. Le monocoque Maître CoQ est à nouveau opérationnel, au moins pour rentrer en France. Ils font route, au près, vers les Sables d’Olonne.
entrainement en preparation du Vendée Globe 2012 de Jérémie Beyou sur l'IMOCA 60 pieds Maitre CoQ au large de l'archipel des Glenan. Photo © YVAN ZEDDA
Il aura fallu trois jours de travail intensif, à trois, pour parvenir à remettre le monocoque Maître CoQ en état de naviguer. L’expert en hydraulique venu épauler le Team Maître CoQ avait apporté une pièce à peu près équivalente à celle qui avait cassé. Mais avant de pouvoir la mettre en place, il a fallu tout démonter, extraire la pièce cassée puis modifier la nouvelle tête de vérin pour qu’elle puisse être mise en place. Après avoir tout vérifié et s’être assuré de la fiabilité du système, l’équipe a largué les amarres, hier soir…
« C’est un peu dur de repartir dans le mauvais sens… mais il faut aller de l’avant maintenant. Nous allons profiter de cette navigation pour tester encore le bateau et essayer aussi de nous faire plaisir. Nous sommes au près, nous allons sans doute tirer un grand bord jusqu’aux Açores avant de pouvoir faire cap vers la France » , expliquait Jérémie, hier, par téléphone.
Cap sur 2013
Il faudra du temps à Jérémie pour digérer cet abandon, mais il n’est pas homme à se lamenter. Le skipper Maître CoQ a en effet déjà les yeux tournés vers 2013. Grâce à la confiance et au soutien de son solide partenaire et des éleveurs, Jérémie et son équipe vont pouvoir, dans un premier temps, réaliser un premier chantier technique en vue de la Transat Jacques Vabre, une course transatlantique en double au départ du Havre et à destination du Brésil, qui se disputera à l’automne 2013.
Mais avant cette épreuve majeure de la saison 2013, Jérémie participera également à d’autres courses au printemps prochain et pendant l’été.
Un agenda déjà rempli
D’ici là, Jérémie ira rendre visite aux salariés Maître CoQ et aux éleveurs. Avec la pièce cassée, il leur expliquera ainsi en détail les raisons de cette avarie qui a mené à son abandon.
Jérémie s’impliquera aussi dans l’avenir de la classe Imoca, soucieux de limiter les casses matérielles et de maîtriser les budgets investis.
Enfin, Jérémie sera également toujours présent dans les médias. Le skipper Maître CoQ tient en effet à honorer les partenariats presse mis en place avant le départ, notamment auprès de BFM TV, du Télégramme, de Sports.fr, de Radio Classique et de Hit West.
Énergies humaines
Si Jérémie a retrouvé si rapidement l’énergie nécessaire pour faire face et aller de l’avant, c’est en grande partie grâce au soutien extrêmement puissant, spontané et généreux que lui ont témoigné l’ensemble des salariés Maître CoQ et leurs partenaires éleveurs. Les très nombreux messages envoyés sont autant de ressorts qui vont permettre à Jérémie et au Team Maître CoQ de rebondir encore plus vite.
En mer…
Ce vendredi 23 novembre, Maître CoQ navigue au près par environ 20° Nord et 26.5 Ouest, soit dans le nord nord ouest de l’archipel du Cap Vert. L’équipage s’apprête à traverser une zone de vents faibles avant de contourner une dépression située dans le nord des Canaries.
Pendant ce temps, la tête de flotte du Vendée Globe évolue au large de Recife (port situé à la pointe de la corne Brésilienne). Le Pot au Noir, cette zone météo très perturbée, ponctuée de calmes plats et d’orages très violents que les marins appellent aussi la « marmite », est dans le sillage des solitaires.
Les 14 skippers toujours en course vont maintenant aborder le contournement de l’anticyclone de Sainte Hélène, une vaste zone de hautes pressions, sans vent, qui oblige en général les concurrents à dessiner une trajectoire en forme de grande virgule sur l’Atlantique sud… Ils viseront ensuite le Cap de Bonne Espérance avant de plonger vers les latitudes hostiles du grand sud.
Maître CoQ et le Vendée Globe
Performance, innovation constante, progression, haute technicité, courage, dépassement de soi : ces valeurs, qui expriment la réussite de Maître CoQ et font le quotidien de ses collaborateurs, sont aussi celles des coureurs au large.
2010 et 2011 ont été deux années de croissance forte pour l'entreprise et la marque :
- un chiffre d'affaires passé de 320 à 400 M€,
- la vente de produits à marque Maître CoQ en progression de 18%,
- la volonté de poursuivre le développement en accélérant la reconnaissance de la marque par les consommateurs, pour hisser Maître CoQ à 75% de notoriété assistée d'ici 3 ans.
C'est pourquoi le volailler vendéen s'est logiquement tourné vers un partenariat sportif puissant, axé sur la technologie et l'audace : la voile, au travers du Vendée Globe.
« Le Vendée Globe, de par son ancrage régional, ses valeurs, ses histoires d'hommes et de femmes de défi, s'inscrit parfaitement dans la culture de la marque Maître CoQ. Pour nous, cette épreuve représente une opportunité unique de véhiculer nos valeurs et notre volonté de réussite. »
« C’est un peu dur de repartir dans le mauvais sens… mais il faut aller de l’avant maintenant. Nous allons profiter de cette navigation pour tester encore le bateau et essayer aussi de nous faire plaisir. Nous sommes au près, nous allons sans doute tirer un grand bord jusqu’aux Açores avant de pouvoir faire cap vers la France » , expliquait Jérémie, hier, par téléphone.
Cap sur 2013
Il faudra du temps à Jérémie pour digérer cet abandon, mais il n’est pas homme à se lamenter. Le skipper Maître CoQ a en effet déjà les yeux tournés vers 2013. Grâce à la confiance et au soutien de son solide partenaire et des éleveurs, Jérémie et son équipe vont pouvoir, dans un premier temps, réaliser un premier chantier technique en vue de la Transat Jacques Vabre, une course transatlantique en double au départ du Havre et à destination du Brésil, qui se disputera à l’automne 2013.
Mais avant cette épreuve majeure de la saison 2013, Jérémie participera également à d’autres courses au printemps prochain et pendant l’été.
Un agenda déjà rempli
D’ici là, Jérémie ira rendre visite aux salariés Maître CoQ et aux éleveurs. Avec la pièce cassée, il leur expliquera ainsi en détail les raisons de cette avarie qui a mené à son abandon.
Jérémie s’impliquera aussi dans l’avenir de la classe Imoca, soucieux de limiter les casses matérielles et de maîtriser les budgets investis.
Enfin, Jérémie sera également toujours présent dans les médias. Le skipper Maître CoQ tient en effet à honorer les partenariats presse mis en place avant le départ, notamment auprès de BFM TV, du Télégramme, de Sports.fr, de Radio Classique et de Hit West.
Énergies humaines
Si Jérémie a retrouvé si rapidement l’énergie nécessaire pour faire face et aller de l’avant, c’est en grande partie grâce au soutien extrêmement puissant, spontané et généreux que lui ont témoigné l’ensemble des salariés Maître CoQ et leurs partenaires éleveurs. Les très nombreux messages envoyés sont autant de ressorts qui vont permettre à Jérémie et au Team Maître CoQ de rebondir encore plus vite.
En mer…
Ce vendredi 23 novembre, Maître CoQ navigue au près par environ 20° Nord et 26.5 Ouest, soit dans le nord nord ouest de l’archipel du Cap Vert. L’équipage s’apprête à traverser une zone de vents faibles avant de contourner une dépression située dans le nord des Canaries.
Pendant ce temps, la tête de flotte du Vendée Globe évolue au large de Recife (port situé à la pointe de la corne Brésilienne). Le Pot au Noir, cette zone météo très perturbée, ponctuée de calmes plats et d’orages très violents que les marins appellent aussi la « marmite », est dans le sillage des solitaires.
Les 14 skippers toujours en course vont maintenant aborder le contournement de l’anticyclone de Sainte Hélène, une vaste zone de hautes pressions, sans vent, qui oblige en général les concurrents à dessiner une trajectoire en forme de grande virgule sur l’Atlantique sud… Ils viseront ensuite le Cap de Bonne Espérance avant de plonger vers les latitudes hostiles du grand sud.
Maître CoQ et le Vendée Globe
Performance, innovation constante, progression, haute technicité, courage, dépassement de soi : ces valeurs, qui expriment la réussite de Maître CoQ et font le quotidien de ses collaborateurs, sont aussi celles des coureurs au large.
2010 et 2011 ont été deux années de croissance forte pour l'entreprise et la marque :
- un chiffre d'affaires passé de 320 à 400 M€,
- la vente de produits à marque Maître CoQ en progression de 18%,
- la volonté de poursuivre le développement en accélérant la reconnaissance de la marque par les consommateurs, pour hisser Maître CoQ à 75% de notoriété assistée d'ici 3 ans.
C'est pourquoi le volailler vendéen s'est logiquement tourné vers un partenariat sportif puissant, axé sur la technologie et l'audace : la voile, au travers du Vendée Globe.
« Le Vendée Globe, de par son ancrage régional, ses valeurs, ses histoires d'hommes et de femmes de défi, s'inscrit parfaitement dans la culture de la marque Maître CoQ. Pour nous, cette épreuve représente une opportunité unique de véhiculer nos valeurs et notre volonté de réussite. »
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Les Sables d'Olonne Info
Un choc avec un OFNI serait à l’origine de l’avarie qui a contraint le skipper Maître CoQ à l’abandon dans le Vendée Globe. Jérémie Beyou et son équipe, épaulés d’un expert en hydraulique, sont à pied d’œuvre depuis lundi après-midi à Mindao au Cap Vert pour découvrir la cause de la casse de la tête de vérin de quille de Maître CoQ. Une première hypothèse se profile.
Démontage du vérin de quille. Photo : © Team Maître CoQ
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Cela a dû se produire à la sortie du front que nous avons négocié au large des Canaries. Il y avait 40 nœuds de vent et une mer croisée très dure. J'étais tribord amure, la tige de vérin était sortie de ce côté-là. En retombant d'une vague, j'ai dû taper un OFNI sur le côté du bulbe, car on voit clairement un impact à cet endroit-là. Ce choc de côté a généré un effort inhabituel sur la tête de quille.
Ensuite, le temps a fait son œuvre et deux à trois jours plus tard, la tête de vérin, affaiblie par le choc, a cassé.
Après analyse de la pièce et échanges avec les experts, c'est l'hypothèse la plus vraisemblable. »
La tête de vérin, cassée et vrillée, n’a pu être démontée directement par Jérémie, Bruno Béhuret du Team Maître CoQ et un expert en hydraulique venu spécialement de France pour aider l’équipe. Les trois hommes ont été contraints de sortir l’ensemble du vérin hier, une pièce d’une centaine de kilogrammes.
Ce mercredi matin, la pièce de rechange a pu être mise en place, mais des ajustements sont encore nécessaires. La réinstallation de l’ensemble de ce système, à la fois très puissant et particulièrement précis, va demander encore un peu de temps.
Rappel
Le skipper Maître CoQ a déclaré son abandon de ce Vendée Globe 2012, il y a deux jours, le 19 novembre après avoir sécurisé sa quille à l’aide de cordages et mis son bateau à l’abri des îles du Cap Vert. L’avarie avait eu lieu le 17 novembre à 23h35 alors que Jérémie Beyou naviguait à une vingtaine de nœuds, au portant, sur la route directe, à une centaine de mille dans le nord-ouest de l’archipel capverdien, il était en 7e position.
Maître CoQ et le Vendée Globe
Performance, innovation constante, progression, haute technicité, courage, dépassement de soi : ces valeurs, qui expriment la réussite de Maître CoQ et font le quotidien de ses collaborateurs, sont aussi celles des coureurs au large.
2010 et 2011 ont été deux années de croissance forte pour l'entreprise et la marque :
- un chiffre d'affaires passé de 320 à 400 M€,
- la vente de produits à marque Maître CoQ en progression de 18%,
- la volonté de poursuivre le développement en accélérant la reconnaissance de la marque par les consommateurs, pour hisser Maître CoQ à 75% de notoriété assistée d'ici 3 ans.
C'est pourquoi le volailler vendéen s'est logiquement tourné vers un partenariat sportif puissant, axé sur la technologie et l'audace : la voile, au travers du Vendée Globe.
« Le Vendée Globe, de par son ancrage régional, ses valeurs, ses histoires d'hommes et de femmes de défi, s'inscrit parfaitement dans la culture de la marque Maître CoQ. Pour nous, cette épreuve représente une opportunité unique de véhiculer nos valeurs et notre volonté de réussite. »
Ensuite, le temps a fait son œuvre et deux à trois jours plus tard, la tête de vérin, affaiblie par le choc, a cassé.
Après analyse de la pièce et échanges avec les experts, c'est l'hypothèse la plus vraisemblable. »
La tête de vérin, cassée et vrillée, n’a pu être démontée directement par Jérémie, Bruno Béhuret du Team Maître CoQ et un expert en hydraulique venu spécialement de France pour aider l’équipe. Les trois hommes ont été contraints de sortir l’ensemble du vérin hier, une pièce d’une centaine de kilogrammes.
Ce mercredi matin, la pièce de rechange a pu être mise en place, mais des ajustements sont encore nécessaires. La réinstallation de l’ensemble de ce système, à la fois très puissant et particulièrement précis, va demander encore un peu de temps.
Rappel
Le skipper Maître CoQ a déclaré son abandon de ce Vendée Globe 2012, il y a deux jours, le 19 novembre après avoir sécurisé sa quille à l’aide de cordages et mis son bateau à l’abri des îles du Cap Vert. L’avarie avait eu lieu le 17 novembre à 23h35 alors que Jérémie Beyou naviguait à une vingtaine de nœuds, au portant, sur la route directe, à une centaine de mille dans le nord-ouest de l’archipel capverdien, il était en 7e position.
Maître CoQ et le Vendée Globe
Performance, innovation constante, progression, haute technicité, courage, dépassement de soi : ces valeurs, qui expriment la réussite de Maître CoQ et font le quotidien de ses collaborateurs, sont aussi celles des coureurs au large.
2010 et 2011 ont été deux années de croissance forte pour l'entreprise et la marque :
- un chiffre d'affaires passé de 320 à 400 M€,
- la vente de produits à marque Maître CoQ en progression de 18%,
- la volonté de poursuivre le développement en accélérant la reconnaissance de la marque par les consommateurs, pour hisser Maître CoQ à 75% de notoriété assistée d'ici 3 ans.
C'est pourquoi le volailler vendéen s'est logiquement tourné vers un partenariat sportif puissant, axé sur la technologie et l'audace : la voile, au travers du Vendée Globe.
« Le Vendée Globe, de par son ancrage régional, ses valeurs, ses histoires d'hommes et de femmes de défi, s'inscrit parfaitement dans la culture de la marque Maître CoQ. Pour nous, cette épreuve représente une opportunité unique de véhiculer nos valeurs et notre volonté de réussite. »
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Le mercredi, 11è jour de course depuis le départ du Vendée Globe, le skipper britannique Mike Golding vient de s'extraire du Pot au Noir, qu'il a traversé relativement plus facilement que la tête de flotte. Après avoir repris 200 milles, il revient au contact du peloton de leaders. Ce mercredi après-midi, Gamesa progresse en 7è position et son skipper s'apprête à couper la 22è fois la ligne équatoriale.
" 22, cela commence à faire ! Cela ne compte pas vraiment pour moi, si ce n'est que cela montre la chance que j'ai. Cela fait presque peur d'imaginer que cela fait tant de fois que je franchis cette ligne équatoriale", confie Golding alors qu'il lui reste 130 milles avant de faire son entrée dans l'hémisphère sud.
" C'est sûr le Pot au Noir peut se montrer vraiment horrible parfois. Je me souviens qu'au retour du Vendée Globe 2000, il avait très virulent. Mais, cette fois-ci, cela a été relativement facile, un peu "toujours tout droit" ! Je pense que j'ai ralenti trois fois de manière significative. A présent, je suis assez impatient de revenir pour le traverser, dans l'autre sens cette fois ! "
Engagé pour la 4è fois sur le Vendée Globe, Mike Golding imagine que c'est peut-être la dernière fois qu'il coupera l'équateur pour rejoindre l'hémisphère sud sur un tour du monde en solitaire. Mais, à ce stade de la course, ses préoccupations sont ailleurs. Chef de file du petit groupe qu'il forme avec les skippers expérimentés Jean Le Cam sur SynerCiel et Dominique Wavre à bord de Mirabaud, le skipper de Gamesa estime que le trio a navigué intelligemment à travers le Pot au Noir, et que tous ont su saisir les opportunités qui se présentaient à eux.
"Sur ce parcours, il faut vraiment savoir prendre les chances qui peuvent nous être offertes, et tous les trois nous avions la chance d'être plus à l'ouest. Nous étions placés au meilleur endroit. Je pense que nous avons navigué de manière similaire. Dans le pot au noir, on ne peut pas se permettre de tourner en rond, et de multiplier les changements de voiles. Il faut choisir un plan de voilure suffisamment adapté pour encaisser les rafales de vent dans les grains, et continuer à avancer tout le temps."
" Depuis, le départ, il est intéressant de s'interroger sur le nombre de bateaux qui ont dû se retirer à cause d'un problème technique, et ce d'autant plus que nous n'avons pas encore rejoint les mers australes. J'espère, bien sûr, que le taux de défection ne sera pas si élevé dans le Sud, mais je ne peux m'empêcher de penser que s'il doit y avoir d'autres abandons, cela touchera des bateaux du groupe de tête, dans les 8-10 premiers. Je ne voudrais vraiment pas que cela m'arrive. Est-ce que cela va changer ma façon de naviguer ? Pas du tout. Il s'agit juste de ne pas le perdre de vue."
" A l'avenir, nous allons progresser dans les alizés de sud-est. La descente ne va pas forcément être très rapide, puisqu'ils ont tendance à tourner à droite. L'anticyclone de l'hémisphère sud est bien installé, il génère une grosse dorsale qui va être notre prochain obstacle, un peu comme le pot au noir. Nous avons bien travaillé pour le traverser, j'espère qu'on pourra faire pareil avec ces hautes pressions.
Pour l'instant, mon souci majeur à bord, c'est que j'ai du beurre partout dans le bateau, il a complètement fondu avec la chaleur."
Mike Goding vient d'apprendre la décision du jury du Vendée Globe, qui lui a attribué une pénalité de 30 minutes pour ne pas avoir respecté les instructions de navigation concernant la séparation du trafic maritime au passage du cap Finisterre.
Vacation du jour : les orages du pot au noir, la chaleur tropicale et le rythme en tête de course…
Tous les deux jours environ, Mike Golding intervient par téléphone à la vacation en direct avec le PC parisien du Vendée Globe (à partir de 13h, heure française, en langue anglaise). Voici ce qu'il a dit ce mercredi 21 novembre :
" Je vais bien, avec tout dehors dans les alizés du sud-est sur une route vers le sud. Progressivement, la brise se renforce, le ciel est bleu et dégagé. Les conditions de navigation sont très agréables. Bien évidemment, il fait très, très chaud, mais ce n'est pas si désagréable. Il n'y a pas grand chose à faire à part bien faire marcher le bateau."
" Je pense que je tire des vrais bénéfices de ma progression de ces derniers jours, avec une traversée réussie du pot au noir. Il faut saisir les opportunités qui se présentent. Parfois, il faut savoir rester derrière et attendre le bon moment pour revenir dans le jeu. C'est très bien, d'être revenu plus près du groupe de tête, plutôt que celui de derrière ! "
" Le pot au noir désigne la zone de convergence entre les systèmes météorologiques du nord et du sud. Cette zone est très active, il s'agit d'une ligne de basses pressions qui circule au nord de l'équateur. Souvent, on s'imagine une zone de calmes. Elle peut être relativement calme, mais elle est en fait très dynamique, elle génère beaucoup de nuages, elle est aussi à l'origine des cyclones. Tous les ouragans qui touchent les Caraïbes, puis la côte est des Etats-Unis, se forment dans le pot au noir. Quand vous la traversez, le vent peut passer de zéro à 35 nœuds en quelques secondes. Les plus gros orages peuvent se suivre sur le radar. Ils génèrent beaucoup de vent devant, ce qui est bien pour avancer vite, mais ensuite ils donnent lieu à des éclairs, de fortes pluies, suivis d'un grand vide derrière. Il s'agit de rester à l'avant de ces gros nuages, sans se faire piéger sous eux. "
" La prochaine étape, la dorsale anticyclonique s'annonce importante. C'est le dernier passage avant les mers australes. Si vous êtes loin derrière à ce stade de la course, c'est dur de revenir ensuite. Ma position actuelle dans la course est plutôt satisfaisante. Si on envisage la course dans sa globalité, elle correspond à ce que j'avais imaginé à ce stade du parcours. "
" C'est vrai que quelques skippers sont partis comme des flèches et ont attaqué ce Vendée Globe bille en tête, ils ont été très rapides. Mais à présent que la couse est bien lancée, tout le monde a trouvé son rythme. Il est rapide, mais à mesure que nous descendrons dans le sud, il se stabilisera. En tout cas, si vous essayez de maintenir un rythme aussi intense, quelque chose risque de céder. "
"Pour supporter la chaleur équatoriale, nous avons des boissons spéciales riches en minéraux, mais l'eau reste aussi une très bonne chose. Il est difficile de s'alimenter, on perd l'appétit quand il fait très chaud. La chose la plus importante est d'éviter le plus possible de s'exposer directement au soleil. Si vous avez des changement de voiles à faire, c'est assez toujours assez difficile. Il faut faire attention de boire beaucoup et de prendre soin de soi. L'un des pires ennemis reste le sel de mer. Il faut se rincer pour éviter le plus possible que les éruptions cutanées et les petites blessures ne s'aggravent sous l'effet de la chaleur dans cet environnement iodé. Toutes les petites blessures, éraflures, égratignures que vous avez pu vous faire au début de la course commencent à faire très, très mal. On a presque envie de rejoindre vite l'océan austral pour les températures chutent un peu."
" C'est sûr le Pot au Noir peut se montrer vraiment horrible parfois. Je me souviens qu'au retour du Vendée Globe 2000, il avait très virulent. Mais, cette fois-ci, cela a été relativement facile, un peu "toujours tout droit" ! Je pense que j'ai ralenti trois fois de manière significative. A présent, je suis assez impatient de revenir pour le traverser, dans l'autre sens cette fois ! "
Engagé pour la 4è fois sur le Vendée Globe, Mike Golding imagine que c'est peut-être la dernière fois qu'il coupera l'équateur pour rejoindre l'hémisphère sud sur un tour du monde en solitaire. Mais, à ce stade de la course, ses préoccupations sont ailleurs. Chef de file du petit groupe qu'il forme avec les skippers expérimentés Jean Le Cam sur SynerCiel et Dominique Wavre à bord de Mirabaud, le skipper de Gamesa estime que le trio a navigué intelligemment à travers le Pot au Noir, et que tous ont su saisir les opportunités qui se présentaient à eux.
"Sur ce parcours, il faut vraiment savoir prendre les chances qui peuvent nous être offertes, et tous les trois nous avions la chance d'être plus à l'ouest. Nous étions placés au meilleur endroit. Je pense que nous avons navigué de manière similaire. Dans le pot au noir, on ne peut pas se permettre de tourner en rond, et de multiplier les changements de voiles. Il faut choisir un plan de voilure suffisamment adapté pour encaisser les rafales de vent dans les grains, et continuer à avancer tout le temps."
" Depuis, le départ, il est intéressant de s'interroger sur le nombre de bateaux qui ont dû se retirer à cause d'un problème technique, et ce d'autant plus que nous n'avons pas encore rejoint les mers australes. J'espère, bien sûr, que le taux de défection ne sera pas si élevé dans le Sud, mais je ne peux m'empêcher de penser que s'il doit y avoir d'autres abandons, cela touchera des bateaux du groupe de tête, dans les 8-10 premiers. Je ne voudrais vraiment pas que cela m'arrive. Est-ce que cela va changer ma façon de naviguer ? Pas du tout. Il s'agit juste de ne pas le perdre de vue."
" A l'avenir, nous allons progresser dans les alizés de sud-est. La descente ne va pas forcément être très rapide, puisqu'ils ont tendance à tourner à droite. L'anticyclone de l'hémisphère sud est bien installé, il génère une grosse dorsale qui va être notre prochain obstacle, un peu comme le pot au noir. Nous avons bien travaillé pour le traverser, j'espère qu'on pourra faire pareil avec ces hautes pressions.
Pour l'instant, mon souci majeur à bord, c'est que j'ai du beurre partout dans le bateau, il a complètement fondu avec la chaleur."
Mike Goding vient d'apprendre la décision du jury du Vendée Globe, qui lui a attribué une pénalité de 30 minutes pour ne pas avoir respecté les instructions de navigation concernant la séparation du trafic maritime au passage du cap Finisterre.
Vacation du jour : les orages du pot au noir, la chaleur tropicale et le rythme en tête de course…
Tous les deux jours environ, Mike Golding intervient par téléphone à la vacation en direct avec le PC parisien du Vendée Globe (à partir de 13h, heure française, en langue anglaise). Voici ce qu'il a dit ce mercredi 21 novembre :
" Je vais bien, avec tout dehors dans les alizés du sud-est sur une route vers le sud. Progressivement, la brise se renforce, le ciel est bleu et dégagé. Les conditions de navigation sont très agréables. Bien évidemment, il fait très, très chaud, mais ce n'est pas si désagréable. Il n'y a pas grand chose à faire à part bien faire marcher le bateau."
" Je pense que je tire des vrais bénéfices de ma progression de ces derniers jours, avec une traversée réussie du pot au noir. Il faut saisir les opportunités qui se présentent. Parfois, il faut savoir rester derrière et attendre le bon moment pour revenir dans le jeu. C'est très bien, d'être revenu plus près du groupe de tête, plutôt que celui de derrière ! "
" Le pot au noir désigne la zone de convergence entre les systèmes météorologiques du nord et du sud. Cette zone est très active, il s'agit d'une ligne de basses pressions qui circule au nord de l'équateur. Souvent, on s'imagine une zone de calmes. Elle peut être relativement calme, mais elle est en fait très dynamique, elle génère beaucoup de nuages, elle est aussi à l'origine des cyclones. Tous les ouragans qui touchent les Caraïbes, puis la côte est des Etats-Unis, se forment dans le pot au noir. Quand vous la traversez, le vent peut passer de zéro à 35 nœuds en quelques secondes. Les plus gros orages peuvent se suivre sur le radar. Ils génèrent beaucoup de vent devant, ce qui est bien pour avancer vite, mais ensuite ils donnent lieu à des éclairs, de fortes pluies, suivis d'un grand vide derrière. Il s'agit de rester à l'avant de ces gros nuages, sans se faire piéger sous eux. "
" La prochaine étape, la dorsale anticyclonique s'annonce importante. C'est le dernier passage avant les mers australes. Si vous êtes loin derrière à ce stade de la course, c'est dur de revenir ensuite. Ma position actuelle dans la course est plutôt satisfaisante. Si on envisage la course dans sa globalité, elle correspond à ce que j'avais imaginé à ce stade du parcours. "
" C'est vrai que quelques skippers sont partis comme des flèches et ont attaqué ce Vendée Globe bille en tête, ils ont été très rapides. Mais à présent que la couse est bien lancée, tout le monde a trouvé son rythme. Il est rapide, mais à mesure que nous descendrons dans le sud, il se stabilisera. En tout cas, si vous essayez de maintenir un rythme aussi intense, quelque chose risque de céder. "
"Pour supporter la chaleur équatoriale, nous avons des boissons spéciales riches en minéraux, mais l'eau reste aussi une très bonne chose. Il est difficile de s'alimenter, on perd l'appétit quand il fait très chaud. La chose la plus importante est d'éviter le plus possible de s'exposer directement au soleil. Si vous avez des changement de voiles à faire, c'est assez toujours assez difficile. Il faut faire attention de boire beaucoup et de prendre soin de soi. L'un des pires ennemis reste le sel de mer. Il faut se rincer pour éviter le plus possible que les éruptions cutanées et les petites blessures ne s'aggravent sous l'effet de la chaleur dans cet environnement iodé. Toutes les petites blessures, éraflures, égratignures que vous avez pu vous faire au début de la course commencent à faire très, très mal. On a presque envie de rejoindre vite l'océan austral pour les températures chutent un peu."
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Les Sables Info
J+12. Cette deuxième semaine de course a été intense pour Jean-Pierre Dick : passage de pot au noir complexe et superbe régate au contact. Le skipper niçois a franchi l’équateur, pour la treizième fois, hier à 14h25. Ce jeudi, Virbac-Paprec 3 navigue au large de Fernando de Noronha en 5ème position à 70 milles du leader, Armel Le Cléac’h. Dans une ambiance brésilienne, Jean-Pierre se prépare à aborder l’anticyclone de Sainte-Hélène avant de mettre le clignotant à gauche, direction le grand sud.
A propos de sa position actuelle
JP Dick : « Je suis en position d’attaque, je vais voir un peu comment cela se passe. Comme dirait Didier Deschamps : ‘techniquement et tactiquement, cela me va’. Malgré la pénalité qui m’a été infligée, je m’en tire pas mal, j’ai un peu gagné sur PRB cette nuit. On verra ce que cela donne avec Macif et Poujoulat. Virbac-Paprec 3 navigue au près assez rapide, dans du vent qui risque de monter dans la journée. J’étudie une météo à plus long terme pour anticiper le passage de l’anticyclone de Sainte Hélène et les premières dépressions dans le grand sud.»
Une nuit réparatrice à bord de Virbac-Paprec 3
JP Dick : « C’était assez calme cette nuit au près. J’en ai profité pour me reposer, j’ai dormi 4 à 5 heures par tranches de 1h. Je suis bien requinqué. Je suis dans un bon cycle, plus décontracté. Je n’ai pas encore eu le temps d’écouter de la musique et lire des livres. En revanche, je profite des plaisirs culinaires avec des bons lyophilisés des familles. Hier soir, c’était canard au menu et des galettes St Michel au dessert ! »
Ambiance Brésilienne à bord
JP Dick : « Les côtes brésiliennes s’approchent, c’est signe de chaleur, de musique, de fête. Cela me rappelle de bons souvenirs notamment l’émission de radio avec Pierre-Louis Castelli (ndlr : journaliste à France Inter qui anime aujourd’hui la vacation officielle) à l’arrivée victorieuse de la Transat Jacques Vabre 2005 avec Loïck Peyron, c’est un pays que j’aime bien. J’ai des cacahouètes brésiliennes que je savoure à bord. J’adore l’Atlantique Sud, c’est un bel océan, assez calme au début mais qui devient plus vigoureux ensuite.»
Souvenirs d’enfance de Fernando de Noronha
JP Dick : « J’ai toujours une forme de nostalgie en passant à côté de cette île. C’est une croisière que nous devions faire avec mon père, un rêve de père et de fils que nous n’avons pas pu accomplir. Je n’y suis toujours pas allé et ça commence à me chatouiller ! »
Classement à 12h :
1. Armel Le Cleac'h / Banque Populaire à 20 854,4 milles de l'arrivée
2. François Gabart / Macif à 55,1 milles du leader
3. PRB/ Vincent Riou à 61,7 milles du leader
5. Jean-Pierre Dick / Virbac-Paprec 3 à 70,1 milles du leader.
JP Dick : « Je suis en position d’attaque, je vais voir un peu comment cela se passe. Comme dirait Didier Deschamps : ‘techniquement et tactiquement, cela me va’. Malgré la pénalité qui m’a été infligée, je m’en tire pas mal, j’ai un peu gagné sur PRB cette nuit. On verra ce que cela donne avec Macif et Poujoulat. Virbac-Paprec 3 navigue au près assez rapide, dans du vent qui risque de monter dans la journée. J’étudie une météo à plus long terme pour anticiper le passage de l’anticyclone de Sainte Hélène et les premières dépressions dans le grand sud.»
Une nuit réparatrice à bord de Virbac-Paprec 3
JP Dick : « C’était assez calme cette nuit au près. J’en ai profité pour me reposer, j’ai dormi 4 à 5 heures par tranches de 1h. Je suis bien requinqué. Je suis dans un bon cycle, plus décontracté. Je n’ai pas encore eu le temps d’écouter de la musique et lire des livres. En revanche, je profite des plaisirs culinaires avec des bons lyophilisés des familles. Hier soir, c’était canard au menu et des galettes St Michel au dessert ! »
Ambiance Brésilienne à bord
JP Dick : « Les côtes brésiliennes s’approchent, c’est signe de chaleur, de musique, de fête. Cela me rappelle de bons souvenirs notamment l’émission de radio avec Pierre-Louis Castelli (ndlr : journaliste à France Inter qui anime aujourd’hui la vacation officielle) à l’arrivée victorieuse de la Transat Jacques Vabre 2005 avec Loïck Peyron, c’est un pays que j’aime bien. J’ai des cacahouètes brésiliennes que je savoure à bord. J’adore l’Atlantique Sud, c’est un bel océan, assez calme au début mais qui devient plus vigoureux ensuite.»
Souvenirs d’enfance de Fernando de Noronha
JP Dick : « J’ai toujours une forme de nostalgie en passant à côté de cette île. C’est une croisière que nous devions faire avec mon père, un rêve de père et de fils que nous n’avons pas pu accomplir. Je n’y suis toujours pas allé et ça commence à me chatouiller ! »
Classement à 12h :
1. Armel Le Cleac'h / Banque Populaire à 20 854,4 milles de l'arrivée
2. François Gabart / Macif à 55,1 milles du leader
3. PRB/ Vincent Riou à 61,7 milles du leader
5. Jean-Pierre Dick / Virbac-Paprec 3 à 70,1 milles du leader.
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