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« Je te vois !!! ». Incroyable ! Il est une heure du matin quand Jean Le Cam aperçoit les feux de son concurrent Suisse. Les deux compères naviguent à moins d’un mille de distance dans l’Océan Indien. Au lever du jour, les deux compères sortent la caméra et se filment mutuellement. Joint par téléphone, le skipper de SynerCiel nous confie son bonheur.
« Dans la nuit, j’avais changé de voiles pour pouvoir descendre un peu plus. Et puis vers une heure du matin je monte faire une ronde sur le pont pour vérifier que tout va bien. Et là, en regardant sous le vent, je vois des feux !! Avec Dom (Dominique Wavre), on a eu la bonne idée de tous les deux allumer nos feux. On se doutait qu’à naviguer aussi près, on allait bien finir par se croiser. J’ai un peu manœuvré et je l’ai rattrapé vers 2h – 2h30 du matin, pile au lever du jour, parfait pour faire des images ! On a un peu discuté à la VHF, ça fait vraiment plaisir. Là (à 10h00), on ne se voit déjà plus car je me suis un peu décalé dans son Sud. »
Revenir sur ceux de devant, c’est possible et même très probable
« On est bien positionné car on va pouvoir faire la porte en un bord, c’est-à-dire que ca va adonner progressivement. Les premiers risquent de tomber un peu dans de la molle, sauf peut-être Armel qui va s’en sortir. C’est tout bénef pour notre petit groupe des « tontons flingueurs ». Ca va taponner par devant, l’opportunité pour nous de revenir à 300 milles des leaders ! »
« Dans la nuit, j’avais changé de voiles pour pouvoir descendre un peu plus. Et puis vers une heure du matin je monte faire une ronde sur le pont pour vérifier que tout va bien. Et là, en regardant sous le vent, je vois des feux !! Avec Dom (Dominique Wavre), on a eu la bonne idée de tous les deux allumer nos feux. On se doutait qu’à naviguer aussi près, on allait bien finir par se croiser. J’ai un peu manœuvré et je l’ai rattrapé vers 2h – 2h30 du matin, pile au lever du jour, parfait pour faire des images ! On a un peu discuté à la VHF, ça fait vraiment plaisir. Là (à 10h00), on ne se voit déjà plus car je me suis un peu décalé dans son Sud. »
Revenir sur ceux de devant, c’est possible et même très probable
« On est bien positionné car on va pouvoir faire la porte en un bord, c’est-à-dire que ca va adonner progressivement. Les premiers risquent de tomber un peu dans de la molle, sauf peut-être Armel qui va s’en sortir. C’est tout bénef pour notre petit groupe des « tontons flingueurs ». Ca va taponner par devant, l’opportunité pour nous de revenir à 300 milles des leaders ! »
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Les Sables Info
Ce fut une très bonne nuit pour Mike Golding à bord de Gamesa, qui évolue rapidement vers la porte de Crozet, la seconde porte des glaces de ce Vendée Globe. Gamesa a été le bateau le plus rapide de la flotte au cours de la nuit et a repris du terrain sur les leaders.
À seulement 24 milles derrière Golding, le match race France/ Suisse continue de battre son plein entre Jean Le Cam et Dominique Wavre qui naviguent à vue, à moins d'un mille après 27 jours de course et 8000 milles déjà parcourus.
Tandis que les leaders semblent avoir été ralentis dans des vents faibles à l'approche de la porte, le trio Golding/ Wavre/ Le Cam devrait pouvoir conserver ces conditions favorables qui les emmènent droit vers celle-ci, distante d'encore 440 milles.
La nuit dernière, Mike a envoyé une vidéo qui nous donne un aperçu des conditions auxquelles les marins font face dans l'Océan Indien :
"Nous sommes désormais au reaching dans une mer vraiment défaite après le coup de vent de la nuit dernière. Comme vous pouvez le voir ça va très très vite et c'est très inconfortable. Le bateau part parfois au surf et se retrouve à des angles improbables et des réactions totalement imprévisibles.
Ce ne sont clairement pas mes conditions préférées de navigation. On progresse plutôt bien mais je n'arrive à prendre plus de nord, ce qui me permettrais d'échapper à l'anticyclone qui nous poursuit."
À seulement 24 milles derrière Golding, le match race France/ Suisse continue de battre son plein entre Jean Le Cam et Dominique Wavre qui naviguent à vue, à moins d'un mille après 27 jours de course et 8000 milles déjà parcourus.
Tandis que les leaders semblent avoir été ralentis dans des vents faibles à l'approche de la porte, le trio Golding/ Wavre/ Le Cam devrait pouvoir conserver ces conditions favorables qui les emmènent droit vers celle-ci, distante d'encore 440 milles.
La nuit dernière, Mike a envoyé une vidéo qui nous donne un aperçu des conditions auxquelles les marins font face dans l'Océan Indien :
"Nous sommes désormais au reaching dans une mer vraiment défaite après le coup de vent de la nuit dernière. Comme vous pouvez le voir ça va très très vite et c'est très inconfortable. Le bateau part parfois au surf et se retrouve à des angles improbables et des réactions totalement imprévisibles.
Ce ne sont clairement pas mes conditions préférées de navigation. On progresse plutôt bien mais je n'arrive à prendre plus de nord, ce qui me permettrais d'échapper à l'anticyclone qui nous poursuit."
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Les Sables Info
Suite à l’incident d’hier, Tanguy a réglé le problème du pilote automatique mais la préoccupation se situait ce matin au niveau des quatre chariots de grand-voile endommagés. N’ayant pas les bonnes pièces de rechange à bord, Tanguy, en concertation avec son équipe technique, a débuté un chantier pour les adapter (résine de fibre et boulonnerie) qui lui permettra dans l’après-midi de réinstaller les pièces et de retrouver une GV pleinement opérationnelle (il navigue en ce moment sous 4 ris). « Je reste positif, le pilote n’est pas cassé, je dois juste faire un peu de bricolage. Un bon avertissement pour la suite alors que je n’étais pas encore dans les 40ème rugissants. Je vais être encore plus vigilant pour la suite. »
A la 12ème place Tanguy continue sa route et compte bien démontrer ses talents d’architecte naval sur les réparations en cours.
A la 12ème place Tanguy continue sa route et compte bien démontrer ses talents d’architecte naval sur les réparations en cours.
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Les Sables Info
Bon tirage cette nuit pour Bernard Stamm sur son Cheminées Poujoulat qui a enfumé ses petits camarades. Alors qu’Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) stagne dans l’anticyclone, la porte Crozet n’est plus qu’à 150 milles du trio de tête (Bernard Stamm, François Gabart et Jean-Pierre Dick). La journée promet d’être passionnante…
Minuit, 1 nœud de vitesse. 4 heures du matin, 5 nœuds. Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) a du s’armer de patience. Rattrapé par l’anticyclone, le skipper de Banque Populaire perd donc sa place de leader mais pourrait bien la récupérer rapidement. Car dans quelques heures, cap au sud, il devrait toucher du vent et retrouver suffisamment de pression pour filer route directe vers la porte d’Amsterdam. Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), le plus rapide ce matin (15,5 nœuds) suivi de près par François Gabart (Macif) et Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) passera la porte Crozet dans un peu plus de dix heures… l’anticyclone également. Le trio de tête s’apprête donc à ralentir et à laisser passer Armel Le Cléac’h, fin stratège. En cinquième position, Alex Thomson (Hugo Boss), après un slalom rondement mené dans la zone des glaces, réduit son écart avec Jean-Pierre Dick (moins de 70 milles). L’option était bonne, mais risquée. Nos skippers de tête naviguent désormais dans des conditions moins physiques, moins éprouvantes pour les bateaux, mais diablement plus exigeantes pour l’esprit. A la table à cartes, les cerveaux doivent fumer, tactique oblige !
Match race dans le Grand Sud
500 milles derrière, Mike Golding (Gamesa) prend le large. L’Anglais se détache progressivement de Dominique Wavre (Mirabaud) et Jean Le Cam (Synerciel). Ces deux-là s’adonnent à un véritable duel : au dernier classement moins d’un mille les sépare ! Il se pourrait même qu’ils aillent se serrer la pogne (moins d’un mille en latéral également !). Du match race dans le Grand Sud. A 450 milles de la porte Crozet, les trois skippers naviguent sous l’anticyclone par un bon vent de nord-ouest (16 nœuds) qui ne devrait pas mollir. Rapprochement en vue avec le quinté de tête ?
Chacun sa porte
Alessandro di Benedetto (Team Plastique) a doublé ce matin Gough Island avec des conditions moins musclées que prévues. Le skipper Italien navigue désormais dans les quarantièmes et met le cap à l’ouest vers la porte des Aiguilles située à 1000 milles de son étrave. Devant lui, Tanguy de Lamotte (Initiatives Cœur) et Bertrand de Broc (Votre nom autour du monde avec EDM Projets) se rapprochent de la première porte des glaces. Menu de la nuit : empannages successifs pour garder le bon angle et la bonne vitesse. Pour Arnaud Boissières (Akena Vérandas), le passage de la porte des Aiguilles aura lieu ce matin. Cali continue d’afficher une bonne vitesse au compteur de son 60 pieds open. L’Espagnol Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered), à la longitude du cap de Bonne Espérance, file plein ouest par 18 nœuds de vent. Décidément, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas pour les marins du Vendée Globe.
Match race dans le Grand Sud
500 milles derrière, Mike Golding (Gamesa) prend le large. L’Anglais se détache progressivement de Dominique Wavre (Mirabaud) et Jean Le Cam (Synerciel). Ces deux-là s’adonnent à un véritable duel : au dernier classement moins d’un mille les sépare ! Il se pourrait même qu’ils aillent se serrer la pogne (moins d’un mille en latéral également !). Du match race dans le Grand Sud. A 450 milles de la porte Crozet, les trois skippers naviguent sous l’anticyclone par un bon vent de nord-ouest (16 nœuds) qui ne devrait pas mollir. Rapprochement en vue avec le quinté de tête ?
Chacun sa porte
Alessandro di Benedetto (Team Plastique) a doublé ce matin Gough Island avec des conditions moins musclées que prévues. Le skipper Italien navigue désormais dans les quarantièmes et met le cap à l’ouest vers la porte des Aiguilles située à 1000 milles de son étrave. Devant lui, Tanguy de Lamotte (Initiatives Cœur) et Bertrand de Broc (Votre nom autour du monde avec EDM Projets) se rapprochent de la première porte des glaces. Menu de la nuit : empannages successifs pour garder le bon angle et la bonne vitesse. Pour Arnaud Boissières (Akena Vérandas), le passage de la porte des Aiguilles aura lieu ce matin. Cali continue d’afficher une bonne vitesse au compteur de son 60 pieds open. L’Espagnol Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered), à la longitude du cap de Bonne Espérance, file plein ouest par 18 nœuds de vent. Décidément, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas pour les marins du Vendée Globe.
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Les Sables Info
Aujourd’hui, les Quarantièmes ont deux visages. Celui, rugissant, des vents turbulents, des voûtes célestes opaques et des mers croisées, mais aussi celui, mollissant, des anticyclones et des grands ciels bleus. La vaste zone de hautes pressions qui s’étend très lentement vers l’Est au niveau de la « porte Crozet » est ainsi en train d’affecter les leaders de la course.
Si le parcours était libre, les marins auraient évité de s’engluer dans cette zone de vents plus faibles. Mais la présence des portes de sécurité glace, qu’aucun des concurrents ne remet d’ailleurs en cause, les oblige à remonter autour du 39e ou du 40e degré de latitude sud. Ces portes conditionnent totalement la stratégie. Elles la pimentent plus qu’elles ne la bride. En témoigne les péripéties du jour.
Macif attaque
Armel Le Cléach, l’homme qui a le plus longtemps occupé la tête de course (18 jours cumulés) depuis le départ des Sables d’Olonne, a pris le parti de couper au plus court de l’anticyclone. Premier à respecter la porte Crozet ce matin à 7h41, il était aussi le premier à rencontrer des vents faibles, inférieurs à 10 nœuds. Au pointage de 16 heures, il progressait à moins de 6 nœuds, presque trois fois moins vite que ses compagnons de route. Du coup, François Gabart (Macif) prenait la main au classement général.
Les poursuivants de Le Cléac’h ont choisi de retarder le moment de traverser la zone de vents faibles, en croisant les doigts pour qu’elle ait disparu au moment où ils remonteront vers le nord pour respecter la porte de sécurité. Ils ont tous plongé au sud pour conserver de la pression, soit une vingtaine de nœuds de sud-ouest. Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) et surtout Alex Thomson (Hugo Boss) sont les plus extrêmes dans cette voie. A 44 degrés de latitude sud, le marin britannique est même entré dans la zone repérée par CLS comme un champ potentiellement miné d’icebergs. Cet après midi, il avait enfin empanné.
Mais Gabart, Dick, Stamm et plus loin Alex mangent actuellement leur pain blanc. « On fera les comptes dans 48 heures » prévenait Armel lors de Live de la mi-journée. Tous profitent de cette accalmie relative dans l’océan Indien pour procéder à des vérifications complètes de leur bateau et pour se reposer.
Ménage à trois
A 520 milles du club des cinq, Mike Golding (Gamesa), Dominique Wavre (Mirabaud) et Jean Le Cam (SynerCiel) glissent sous un grand ciel bleu, à la lisière sud de ce même anticyclone. Ces trois-là se livrent une farouche bataille. « C’est un coup à toi, un coup à moi » se réjouissait Jean Le Cam.
Javier Sanso (Accionna 100% EcoPowered) aimerait pouvoir en dire autant. Mais c’est seul, loin des autres concurrents, qu’il a franchi ce matin la porte des Aiguilles. Il sera bientôt le 9e marin à faire son entrée dans l’océan Indien.
Journée bricolage pour Tanguy
Derrière, Arnaud Boissières (AKENA Vérandas), Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) et Tanguy De Lamotte (Initiatives-cœur) ont payé hier leur ticket pour le Grand Sud. 40 nœuds dans les rafales, faible visibilité et grosses vagues. Pour Tanguy De Lamotte l’addition est même très salée : après son empannage involontaire hier, il a passé toute la journée à réparer ses quatre chariots de latte cassés et réussi, dans l’après-midi, à hisser à nouveau l’intégralité de sa grand-voile.
Enfin, dans les parages de l’île Gough (à laisser à tribord), Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) ne devrait pas tarder à vivre son baptême du feu. Une dépression assez creuse devrait lui prodiguer des vents forts dès les prochaines heures.
Macif attaque
Armel Le Cléach, l’homme qui a le plus longtemps occupé la tête de course (18 jours cumulés) depuis le départ des Sables d’Olonne, a pris le parti de couper au plus court de l’anticyclone. Premier à respecter la porte Crozet ce matin à 7h41, il était aussi le premier à rencontrer des vents faibles, inférieurs à 10 nœuds. Au pointage de 16 heures, il progressait à moins de 6 nœuds, presque trois fois moins vite que ses compagnons de route. Du coup, François Gabart (Macif) prenait la main au classement général.
Les poursuivants de Le Cléac’h ont choisi de retarder le moment de traverser la zone de vents faibles, en croisant les doigts pour qu’elle ait disparu au moment où ils remonteront vers le nord pour respecter la porte de sécurité. Ils ont tous plongé au sud pour conserver de la pression, soit une vingtaine de nœuds de sud-ouest. Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) et surtout Alex Thomson (Hugo Boss) sont les plus extrêmes dans cette voie. A 44 degrés de latitude sud, le marin britannique est même entré dans la zone repérée par CLS comme un champ potentiellement miné d’icebergs. Cet après midi, il avait enfin empanné.
Mais Gabart, Dick, Stamm et plus loin Alex mangent actuellement leur pain blanc. « On fera les comptes dans 48 heures » prévenait Armel lors de Live de la mi-journée. Tous profitent de cette accalmie relative dans l’océan Indien pour procéder à des vérifications complètes de leur bateau et pour se reposer.
Ménage à trois
A 520 milles du club des cinq, Mike Golding (Gamesa), Dominique Wavre (Mirabaud) et Jean Le Cam (SynerCiel) glissent sous un grand ciel bleu, à la lisière sud de ce même anticyclone. Ces trois-là se livrent une farouche bataille. « C’est un coup à toi, un coup à moi » se réjouissait Jean Le Cam.
Javier Sanso (Accionna 100% EcoPowered) aimerait pouvoir en dire autant. Mais c’est seul, loin des autres concurrents, qu’il a franchi ce matin la porte des Aiguilles. Il sera bientôt le 9e marin à faire son entrée dans l’océan Indien.
Journée bricolage pour Tanguy
Derrière, Arnaud Boissières (AKENA Vérandas), Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) et Tanguy De Lamotte (Initiatives-cœur) ont payé hier leur ticket pour le Grand Sud. 40 nœuds dans les rafales, faible visibilité et grosses vagues. Pour Tanguy De Lamotte l’addition est même très salée : après son empannage involontaire hier, il a passé toute la journée à réparer ses quatre chariots de latte cassés et réussi, dans l’après-midi, à hisser à nouveau l’intégralité de sa grand-voile.
Enfin, dans les parages de l’île Gough (à laisser à tribord), Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) ne devrait pas tarder à vivre son baptême du feu. Une dépression assez creuse devrait lui prodiguer des vents forts dès les prochaines heures.
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Les Sables Info
Aujourd'hui, la tête de flotte a du pain sur la planche avec le passage de la porte de Crozet. Le leader, Armel Le Cleac'h l'a franchi ce jeudi matin. Pour accéder à ce passage délicat, Jean-Pierre Dick a plongé au sud-est afin de contourner une bulle anticyclonique placée sur la porte, tout comme François et Bernard.
Le voilier Virbac-Paprec 3 devra remonter dans la journée pour franchir cette porte de sécurité obligatoire.
En porte-à faux
Jean-Pierre : « J'ai eu moins d'air cette nuit, je suis tombé sous des orages, j'ai perdu un peu de terrain. Mais la route est longue ! Il y a actuellement 20-22 nœuds, cela va mollir à l'approche de la porte. Celle de Crozet nous complique un peu la tâche. Il faut estimer la zone de vents faibles aux abords de cette dernière pour tenter de ne pas tomber dedans. Pour l'éviter, j'ai choisi de passer la porte au nord-est . Cela me semble le moins pétoleux pour l'instant.
Nous verrons bien. Armel est en train de passer doucement, on verra s'il est réellement ralenti ou s'il va prendre la poudre d'escampette, mais tout cela est éminemment difficile à prévoir. C'est un peu la roulette russe ! Après ce passage, je plongerai à nouveau dans le sud pour bénéficier de vents plus soutenus.»
Tenue à bord
« Je suis en polaire, cirés, je n'ai pas encore sorti la combinaison sèche. Je me réserve des cirés secs pour l'Indien et le Pacifique. »
Le voilier Virbac-Paprec 3 devra remonter dans la journée pour franchir cette porte de sécurité obligatoire.
En porte-à faux
Jean-Pierre : « J'ai eu moins d'air cette nuit, je suis tombé sous des orages, j'ai perdu un peu de terrain. Mais la route est longue ! Il y a actuellement 20-22 nœuds, cela va mollir à l'approche de la porte. Celle de Crozet nous complique un peu la tâche. Il faut estimer la zone de vents faibles aux abords de cette dernière pour tenter de ne pas tomber dedans. Pour l'éviter, j'ai choisi de passer la porte au nord-est . Cela me semble le moins pétoleux pour l'instant.
Nous verrons bien. Armel est en train de passer doucement, on verra s'il est réellement ralenti ou s'il va prendre la poudre d'escampette, mais tout cela est éminemment difficile à prévoir. C'est un peu la roulette russe ! Après ce passage, je plongerai à nouveau dans le sud pour bénéficier de vents plus soutenus.»
Tenue à bord
« Je suis en polaire, cirés, je n'ai pas encore sorti la combinaison sèche. Je me réserve des cirés secs pour l'Indien et le Pacifique. »
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Les Sables Info
L’équipe technique d’Initiatives Cœur a reçu un appel de Tanguy à 16h18 (heure française). Suite à une désolidarisation du vérin de pilote avec le système de barre, le bateau est parti à l’abattée et s’est retrouvé couché. Tanguy était dans le cockpit et a pu immédiatement intervenir pour remettre le bateau à plat. Quatre chariots de grand voile se seraient désolidarisés. Un diagnostic plus complet est en cours avec l’équipe technique. Tanguy recherche activement une solution pour continuer sa course.
Classement à 5h française :
1. Armel Le Cléac'h (FRA/Banque Populaire) à 16.893,5 milles de l'arrivée
2. Bernard Stamm (SUI/Cheminées Poujoulat) à 39,1 milles du premier
3. Jean-Pierre Dick (FRA/Virbac Paprec 3) à 63,9
4. Alex Thomson (GBR/Hugo Boss) à 188
5. Mike Golding (GBR/Gamesa) à 722,1
6. Dominique Wavre (SUI/Mirabaud) à 770,5
7. Jean Le Cam (FRA/SynerCiel) à 774,1
8. Javier Sanso (ESP/Acciona) à 1334,6
9. Arnaud Boissières (FRA/Akena Vérandas) à 1624,8
10. Bertrand de Broc (FRA/EDM Projets) à 1766,7.
Classement à 5h française :
1. Armel Le Cléac'h (FRA/Banque Populaire) à 16.893,5 milles de l'arrivée
2. Bernard Stamm (SUI/Cheminées Poujoulat) à 39,1 milles du premier
3. Jean-Pierre Dick (FRA/Virbac Paprec 3) à 63,9
4. Alex Thomson (GBR/Hugo Boss) à 188
5. Mike Golding (GBR/Gamesa) à 722,1
6. Dominique Wavre (SUI/Mirabaud) à 770,5
7. Jean Le Cam (FRA/SynerCiel) à 774,1
8. Javier Sanso (ESP/Acciona) à 1334,6
9. Arnaud Boissières (FRA/Akena Vérandas) à 1624,8
10. Bertrand de Broc (FRA/EDM Projets) à 1766,7.
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