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Ce Vendée Globe est en train de consacrer les maîtres de la planification, les ingénieurs de la performance sportive. Fluidité des trajectoires, maîtrise du matériel, entrainement sportif rigoureux sont quelques unes des clés de la réussite des leaders.
Décidément, la bonne fortune semble devoir accompagner les leaders de ce Vendée Globe 2012-2013. Alors que, de Jean Le Cam (SynerCiel) à Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered), le peloton devrait subir un nouveau coup d’arrêt en traversant une petite dorsale, Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) et François Gabart (MACIF) vont pouvoir s’envoler à nouveau, poussés par des vents forts générés par une petite dépression qui s’est formée en mer de Tasmanie. Un autre centre de basses pressions accompagne déjà Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur), Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) ainsi qu’Arnaud Boissières (Akena Vérandas). Il devrait rattraper le reste du peloton et provoquer un resserrement relatif des positions. Dominique Wavre (Mirabaud) ainsi que Mike Golding (Gamesa) devraient donc, tout à la fois, se réjouir de revenir en partie sur Jean Le Cam et déplorer de voir leurs poursuivants réduire l’écart.
Entre les deux leaders, la lutte ne baisse toujours pas d’intensité : trajectoires au cordeau, optimisation du plan de voilure, les deux adversaires se rendent coup pour coup. Même leur communication reste sous contrôle, quand ils avouent du bout des lèvres avoir, eux aussi, leur comptant de plantés de vagues. On ne dévoile pas ses faiblesses à la concurrence
Coques en vrac
Pour autant devant, les choses ne seront pas forcément simples. Pour Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3), Alex Thomson (Hugo Boss) et Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), la course poursuite risque de comporter encore quelques figures de styles. Retrouver le bateau en vrac suite à un planté magistral dans une vague, peut révéler des caractères fort contrastés, du méthodique qui prendra patiemment le temps de tout remettre en état dans l’ordre, à l’énervé qui, à la manière du capitaine Haddock, s’en prendra à la mer entière et traitera les éléments de « coloquinte, courge » ou autre cucurbitacée.
Tous les concurrents, de plus ou moins bon gré, finissent par l’avouer. Le départ au tas est une des composantes de la navigation dans les mers du sud. Aujourd‘hui les bateaux sont menés à près de 100% de leur potentiel et chaque arrêt buffet est aussi une contrainte supplémentaire infligée au matériel. Jusqu’en 2008-2009, on abordait encore les mers du sud avec la volonté affichée d’en garder sous le pied, partant du principe que le matériel a de la mémoire. Depuis la victoire de Michel Desjoyeaux, les hommes de tête considèrent maintenant qu’un bateau doit pouvoir être mené au maximum de sa puissance. C’est une affaire de confiance dans la conception de la machine, dans la qualité des constructions. A ce titre, les deux bateaux de tête, construits chez CDK à Port-la-Forêt, dans un des chantiers les plus réputés en la matière, s’ils passent l’examen des mers du sud sans encombre, auront montré qu’un grand pas aura été fait en la matière.
L’ascension de JP
Il reste que personne n’est à l’abri d’un incident technique pouvant handicaper la marche du bateau. Jean-Pierre Dick, aux prises avec ce que l’on suppose être un souci de hook de foc et de gennaker de capelage, a dû faire l’ascension de son mât sur une bonne vingtaine de mètres pour réparer. Avec au final, deux heures d’un travail exténuant pour remettre son voilier en configuration de marche optimale. Jean-Pierre, visiblement épuisé à l’issue de l’exercice, pourra se consoler, en se disant qu’il dispose maintenant d’une machine capable de rivaliser avec les deux leaders. Il n’est après tout qu’à un peu plus d’une journée de route de la tête de course. Tous les espoirs sont donc permis…
Entre les deux leaders, la lutte ne baisse toujours pas d’intensité : trajectoires au cordeau, optimisation du plan de voilure, les deux adversaires se rendent coup pour coup. Même leur communication reste sous contrôle, quand ils avouent du bout des lèvres avoir, eux aussi, leur comptant de plantés de vagues. On ne dévoile pas ses faiblesses à la concurrence
Coques en vrac
Pour autant devant, les choses ne seront pas forcément simples. Pour Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3), Alex Thomson (Hugo Boss) et Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), la course poursuite risque de comporter encore quelques figures de styles. Retrouver le bateau en vrac suite à un planté magistral dans une vague, peut révéler des caractères fort contrastés, du méthodique qui prendra patiemment le temps de tout remettre en état dans l’ordre, à l’énervé qui, à la manière du capitaine Haddock, s’en prendra à la mer entière et traitera les éléments de « coloquinte, courge » ou autre cucurbitacée.
Tous les concurrents, de plus ou moins bon gré, finissent par l’avouer. Le départ au tas est une des composantes de la navigation dans les mers du sud. Aujourd‘hui les bateaux sont menés à près de 100% de leur potentiel et chaque arrêt buffet est aussi une contrainte supplémentaire infligée au matériel. Jusqu’en 2008-2009, on abordait encore les mers du sud avec la volonté affichée d’en garder sous le pied, partant du principe que le matériel a de la mémoire. Depuis la victoire de Michel Desjoyeaux, les hommes de tête considèrent maintenant qu’un bateau doit pouvoir être mené au maximum de sa puissance. C’est une affaire de confiance dans la conception de la machine, dans la qualité des constructions. A ce titre, les deux bateaux de tête, construits chez CDK à Port-la-Forêt, dans un des chantiers les plus réputés en la matière, s’ils passent l’examen des mers du sud sans encombre, auront montré qu’un grand pas aura été fait en la matière.
L’ascension de JP
Il reste que personne n’est à l’abri d’un incident technique pouvant handicaper la marche du bateau. Jean-Pierre Dick, aux prises avec ce que l’on suppose être un souci de hook de foc et de gennaker de capelage, a dû faire l’ascension de son mât sur une bonne vingtaine de mètres pour réparer. Avec au final, deux heures d’un travail exténuant pour remettre son voilier en configuration de marche optimale. Jean-Pierre, visiblement épuisé à l’issue de l’exercice, pourra se consoler, en se disant qu’il dispose maintenant d’une machine capable de rivaliser avec les deux leaders. Il n’est après tout qu’à un peu plus d’une journée de route de la tête de course. Tous les espoirs sont donc permis…
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Les Sables Info
Cette nuit, alors que Jean Le Cam progressait à plus de 20 nœuds dans une mer formée et des vents supérieurs à 40 nœuds, son bateau SynerCiel a fait « un planté magistral ». « Un arrêt buffet » que le skipper a pris le temps de nous raconter depuis sa bannette où il se remet de ses émotions.
« Attends, je mets dans mon « lit d’hôpital » (rires – ndlr : ma bannette). J’ai fait le planté de ma vie ! Arrêt buffet alors que j’avançais à plus de 20 nœuds. La mer était grosse, vraiment très grosse avec plus de 6 mètres de houle et le vent soufflait à 40 / 45 nœuds. SynerCiel a descendu une vague vertigineuse et s’est planté en bas ! Un peu comme si tu venais t’encastrer avec ta voiture dans une motte de beurre à pleine vitesse ! Je me suis explosé sur la cloison du vérin de quille. Je suis parti avec le siège de la table à cartes qui s’est arraché. »
Plus de peur que de mal !
« Le bonhomme va bien et le bateau aussi. Je n’ai rien de cassé mais j’ai le genou, la main, le dos et la joue un peu équimosés et je me suis pris un sacré coup sur la tête. Donc je me suis mis dans mon lit pour reprendre un peu mes esprits et me remettre de mes émotions. J’en ai fait des plantés mais jamais des comme celui-là ! Vu de l’extérieur, je pense que les safrans devaient être hors de l’eau ! Heureusement qu’avec le satellite (ndlr : aménagement intérieur du bateau), il n’y a rien qui traine dans le bateau. Tout est rangé et sécurisé et rien n’a valdingué à part moi et ma chaise !
De mieux en mieux
« La dépression s’évacue par le nord et la houle et le vent commencent déjà à diminuer. Là, je n’ai plus que 30 nœuds de vent. Ce n’était tellement pas rigolo les deux derniers jours que la moindre amélioration est un vrai plus. Je suis content car j’ai conforté mon avance sur Mike et que maintenant, je vais pouvoir allonger la foulée en direction de l’autre porte. »
Classement du 18 décembre à 9h :
1er : Banque Populaire – Armel Le Cléach à 12 424,7 milles de l’arrivée
2e : Macif - François Gabart à 18,5 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 411,8 milles du premier
6e : SynerCiel - Jean Le Cam à 1 484,6 milles du premier
« Attends, je mets dans mon « lit d’hôpital » (rires – ndlr : ma bannette). J’ai fait le planté de ma vie ! Arrêt buffet alors que j’avançais à plus de 20 nœuds. La mer était grosse, vraiment très grosse avec plus de 6 mètres de houle et le vent soufflait à 40 / 45 nœuds. SynerCiel a descendu une vague vertigineuse et s’est planté en bas ! Un peu comme si tu venais t’encastrer avec ta voiture dans une motte de beurre à pleine vitesse ! Je me suis explosé sur la cloison du vérin de quille. Je suis parti avec le siège de la table à cartes qui s’est arraché. »
Plus de peur que de mal !
« Le bonhomme va bien et le bateau aussi. Je n’ai rien de cassé mais j’ai le genou, la main, le dos et la joue un peu équimosés et je me suis pris un sacré coup sur la tête. Donc je me suis mis dans mon lit pour reprendre un peu mes esprits et me remettre de mes émotions. J’en ai fait des plantés mais jamais des comme celui-là ! Vu de l’extérieur, je pense que les safrans devaient être hors de l’eau ! Heureusement qu’avec le satellite (ndlr : aménagement intérieur du bateau), il n’y a rien qui traine dans le bateau. Tout est rangé et sécurisé et rien n’a valdingué à part moi et ma chaise !
De mieux en mieux
« La dépression s’évacue par le nord et la houle et le vent commencent déjà à diminuer. Là, je n’ai plus que 30 nœuds de vent. Ce n’était tellement pas rigolo les deux derniers jours que la moindre amélioration est un vrai plus. Je suis content car j’ai conforté mon avance sur Mike et que maintenant, je vais pouvoir allonger la foulée en direction de l’autre porte. »
Classement du 18 décembre à 9h :
1er : Banque Populaire – Armel Le Cléach à 12 424,7 milles de l’arrivée
2e : Macif - François Gabart à 18,5 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 411,8 milles du premier
6e : SynerCiel - Jean Le Cam à 1 484,6 milles du premier
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Les Sables Info
Depuis le 11 décembre dernier, en fin d’après-midi, François Gabart n’avait plus quitté la tête de la course. Ce matin au premier pointage, le skipper de Macif, suite à une route légèrement plus nord que celle d’Armel Le Cleac’h perd en distance au but et doit logiquement céder sa place à Banque Populaire. 1490 milles plus loin, Jean Le Cam sur SynerCiel fait le break avec ses poursuivants directs et l’addition devrait être encore un peu plus salé en fin de journée. Encore plus en retrait, Tanguy De Lamotte devrait ranger sa guitare virtuelle pour affronter le gros coup de tabac qui lui tombe dessus. Au programme, un vent de 35 à 50 nœuds dans les rafales et surtout une mer d’environ 9 mètres de haut. Il est certain que connaissant le skipper d’Initiatives Coeur, ces conditions feront l’objet d’une photo ou d’une petite vidéo.
Hier matin, les deux skippers en tête de ce Vendée Globe 2012 préparaient peut-être sans le savoir, le fait marquant de cette nouvelle matinée. En effet, Après 24 heures d’une route sous la porte est Australie, François Gabart sur Macif et Armel Le Cleac’h sur Banque Populaire se sont légèrement séparés, l’un préférant piquer plus nord que son compagnon de route. Résultat de ce petit décalage, un changement en tête de la course. Banque Populaire est donc le nouveau leader avec 18,4 milles d’avance. En revanche, si Macif s’est acquitté du passage de la porte à 22h TU, hier, Banque Populaire, à l’heure où nous écrivons ces lignes, doit tout juste passer la latitude de cette cinquième porte obligatoire. Les conditions actuelles sur zone, du nord ouest de 20 nœuds, devraient se transformer en un vent de nord de 20 nœuds se renforçant dans les 24 prochaines heures. Le petit décalage au nord de Macif pourrait lui permettre de toucher cette bascule en premier et filer plus rapidement vers la sixième porte, celle de Nouvelle-Zélande, distante de 1324 milles. Les deux solitaires sont actuellement à 55 milles de la longitude de la ville de Hobart en Tasmanie et à 1200 milles de l’antiméridien (180°).
Vers une cassure
Actuellement sous la porte Amsterdam, après l’avoir validé, Synerciel navigue dans des conditions musclées, 40 nœuds de sud ouest. Jean Le Cam va certainement prendre la poudre d’escampette grâce au front dans lequel il évolue et qui part avec lui. Car juste derrière le français, une petite zone de hautes pressions va barrer la route à Mike Golding sur Gamesa (qui vient de valider la porte), creusant encore un peu plus l’écart entre les deux hommes. Un écart qui se porte ce matin à 174 milles. Cette petite zone de transition pourrait être l’occasion pour Dominique Wavre et Javier Sanso de se refaire aussi sur le britannique. Les skippers de Mirabaud et d’Acciona 100% EcoPowered sont respectivement à 190 et 350 milles dans l’ouest de la porte ouest Australie.
Conditions extrêmes
Si la vidéo de Tanguy De Lamotte jouant de la guitare avec sa ligne de survie fait le tour du web, le point intéressant de cette séquence est de constater l’état de la mer, la force du vent et les couleurs de l’Indien. Mais aujourd’hui Tanguy va monter d’un cran avec des conditions encore plus difficiles, un vent oscillant entre 35 et 50 nœuds et surtout une très grosse mer de 9 mètres de haut. On pensait l’Indien relativement clément il y une semaine, mais il n’en n’est rien et Tanguy sera au centre des débats pour nous retranscrire la beauté et surtout la violence des éléments.
Pendant ce temps…
Jean Pierre Dick, toujours troisième du Vendée Globe, navigue sous la longitude de la porte est Australie, distante de 160 milles. Il est exactement à l’endroit où les deux leaders avaient hier envoyé leur empannage. Le skipper de Virbac Paprec 3 aura une petite transition météo à négocier avant de toucher la porte dans la soirée. 600 milles plus au nord, le couple helvético anglais, Stamm-Thomson, navigue dans un flux d’ouest de 25 noeuds qui va se renforcer à une trentaine de noeuds et qui devrait les accompagner dans leur descente sous la Tasmanie.
1871 milles derrière, Akéna Vérandas va devoir composer avec un vent d’ouest de 35 à 40 nœuds qui se tient un bon moment. De son côté, Bertrand de Broc sur Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets rend, lui aussi, une petite visite aux iles Amsterdam et Saint-Paul. Il est actuellement à 80 milles de Saint-Paul, dans un vent de 30 à 35 nœuds.
À l’arrière de la flotte, Alessandro di Benedetto sur Team Plastique navigue dans un vent de sud de 15 neouds qui va malheureusement se casser la figure dans la journée. Alessandro est pointé ce matin à 3888.7 milles de l’actuel leader Armel Le Cleac’h sur Banque Populaire.
Vers une cassure
Actuellement sous la porte Amsterdam, après l’avoir validé, Synerciel navigue dans des conditions musclées, 40 nœuds de sud ouest. Jean Le Cam va certainement prendre la poudre d’escampette grâce au front dans lequel il évolue et qui part avec lui. Car juste derrière le français, une petite zone de hautes pressions va barrer la route à Mike Golding sur Gamesa (qui vient de valider la porte), creusant encore un peu plus l’écart entre les deux hommes. Un écart qui se porte ce matin à 174 milles. Cette petite zone de transition pourrait être l’occasion pour Dominique Wavre et Javier Sanso de se refaire aussi sur le britannique. Les skippers de Mirabaud et d’Acciona 100% EcoPowered sont respectivement à 190 et 350 milles dans l’ouest de la porte ouest Australie.
Conditions extrêmes
Si la vidéo de Tanguy De Lamotte jouant de la guitare avec sa ligne de survie fait le tour du web, le point intéressant de cette séquence est de constater l’état de la mer, la force du vent et les couleurs de l’Indien. Mais aujourd’hui Tanguy va monter d’un cran avec des conditions encore plus difficiles, un vent oscillant entre 35 et 50 nœuds et surtout une très grosse mer de 9 mètres de haut. On pensait l’Indien relativement clément il y une semaine, mais il n’en n’est rien et Tanguy sera au centre des débats pour nous retranscrire la beauté et surtout la violence des éléments.
Pendant ce temps…
Jean Pierre Dick, toujours troisième du Vendée Globe, navigue sous la longitude de la porte est Australie, distante de 160 milles. Il est exactement à l’endroit où les deux leaders avaient hier envoyé leur empannage. Le skipper de Virbac Paprec 3 aura une petite transition météo à négocier avant de toucher la porte dans la soirée. 600 milles plus au nord, le couple helvético anglais, Stamm-Thomson, navigue dans un flux d’ouest de 25 noeuds qui va se renforcer à une trentaine de noeuds et qui devrait les accompagner dans leur descente sous la Tasmanie.
1871 milles derrière, Akéna Vérandas va devoir composer avec un vent d’ouest de 35 à 40 nœuds qui se tient un bon moment. De son côté, Bertrand de Broc sur Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets rend, lui aussi, une petite visite aux iles Amsterdam et Saint-Paul. Il est actuellement à 80 milles de Saint-Paul, dans un vent de 30 à 35 nœuds.
À l’arrière de la flotte, Alessandro di Benedetto sur Team Plastique navigue dans un vent de sud de 15 neouds qui va malheureusement se casser la figure dans la journée. Alessandro est pointé ce matin à 3888.7 milles de l’actuel leader Armel Le Cleac’h sur Banque Populaire.
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Les Sables Info
Il y a presque 4 ans jour pour jour et à environ 300 milles de sa position actuelle, Mike démâtait dans le dernier Vendée Globe. Aujourd'hui, un incident à bord aurait pu lui faire revivre une situation similaire mais grâce à l'expérience de Mike et sa réaction immédiate, le pire a pu être évité.
"C'est sur à un moment je me suis dit : Ah non s'il vous plait, pas encore un Noël à Perth" nous expliquait Golding. "Mais c'est bon, désormais les choses sont à peu près rentrées dans l'ordre. Il faut juste que je me réconcilie avec le bateau et accepte que ça va être une journée difficile. Sinon on s'enferme dans cette spirale infernale de mauvaise humeur et c'est là que les choses commencent à se corse."
Il était à peu près 4 heures du matin, Mike terminait un changement de voile pour faire route vers le sud dans un vent un peu plus soutenu, quand la drisse d'enrouleur de l'énorme Code 0 a cassé dans une rafale de 35 noeuds. Auparavant le vent était de 18 noeuds. Alors que le bateau était largement surtoilé, que la voile principale faseyait et qu'il n'y avait aucun moyen de l'enrouler, le pilote a lâché. Mike s'est aussitôt élancer pour faire balancer la quille, coucher Gamesa sur le côté afin de réduire la pression sur le gréement et faire descendre ce code 0.
"Je suis de retour en course maintenant. Le code 0 est jeté au fond du bateau avec tous les bouts. Je suis en mode réparation sur l'enrouleur. Je n'ai pas eu la chance d'inspecter le bout dans sa globalité mais j'espère que les dégâts ne sont pas trop importants.
J'ai beaucoup à faire encore, je dois mettre le solent et prendre deux ris et surtout essayer de retrouver ma serennité. La bonne nouvelle c'est que je suis sur la route de Jean Le Cam, il faut juste que je le rattrape maintenant.
Quand tout ça est arrivé, j'ai vraiment eu un flashback d'il y a 4 ans. C'est extrêmement dangereux car nous avons 20 noeuds, ce qui nous donne un 'faux' sentiment de sécurité et la minute d'après il y a une rafale à 35 noeuds."
Mike Golding se trouve désormais à 805 milles de la porte des glaces Autralia Ouest, en 7ème position et à 133 milles derrière Jean Le Cam, 6ème à bord de Synerciel.
"C'est sur à un moment je me suis dit : Ah non s'il vous plait, pas encore un Noël à Perth" nous expliquait Golding. "Mais c'est bon, désormais les choses sont à peu près rentrées dans l'ordre. Il faut juste que je me réconcilie avec le bateau et accepte que ça va être une journée difficile. Sinon on s'enferme dans cette spirale infernale de mauvaise humeur et c'est là que les choses commencent à se corse."
Il était à peu près 4 heures du matin, Mike terminait un changement de voile pour faire route vers le sud dans un vent un peu plus soutenu, quand la drisse d'enrouleur de l'énorme Code 0 a cassé dans une rafale de 35 noeuds. Auparavant le vent était de 18 noeuds. Alors que le bateau était largement surtoilé, que la voile principale faseyait et qu'il n'y avait aucun moyen de l'enrouler, le pilote a lâché. Mike s'est aussitôt élancer pour faire balancer la quille, coucher Gamesa sur le côté afin de réduire la pression sur le gréement et faire descendre ce code 0.
"Je suis de retour en course maintenant. Le code 0 est jeté au fond du bateau avec tous les bouts. Je suis en mode réparation sur l'enrouleur. Je n'ai pas eu la chance d'inspecter le bout dans sa globalité mais j'espère que les dégâts ne sont pas trop importants.
J'ai beaucoup à faire encore, je dois mettre le solent et prendre deux ris et surtout essayer de retrouver ma serennité. La bonne nouvelle c'est que je suis sur la route de Jean Le Cam, il faut juste que je le rattrape maintenant.
Quand tout ça est arrivé, j'ai vraiment eu un flashback d'il y a 4 ans. C'est extrêmement dangereux car nous avons 20 noeuds, ce qui nous donne un 'faux' sentiment de sécurité et la minute d'après il y a une rafale à 35 noeuds."
Mike Golding se trouve désormais à 805 milles de la porte des glaces Autralia Ouest, en 7ème position et à 133 milles derrière Jean Le Cam, 6ème à bord de Synerciel.
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Les Sables Info
Le Team Maître CoQ a déjà tout mis en œuvre cette semaine pour lancer la saison sportive 2013. Le 60 pieds Imoca Maître CoQ va être révisé et optimisé.
Après le retour de Jérémie à Lorient lundi dernier, le Team Maître CoQ s’est rapidement organisé pour préparer 2013. Tout le matériel du bord a été débarqué et les voiles dégréées. L’atelier a été rangé pour accueillir le bateau à la crête rouge, le temps d’un chantier technique hivernal.
Le 60 pieds sera au sec ce mardi et un chantier complet de révision et d’optimisation sera lancé en janvier. L’accastillage et les équipements du Maître CoQ vont être entièrement démontés, la peinture de pont sera refaite, certaines pièces et aménagements optimisés. La mise à l’eau est prévue en avril, juste avant les premières épreuves Imoca de la saison.
Jérémie a également répondu à de nombreuses sollicitations presse depuis son retour à terre et, dès le mois prochain, il entamera une nouvelle tournée de visites des sites de production Maître CoQ et des éleveurs partenaires du maître volailler.
Maître CoQ et le Vendée Globe
Performance, innovation constante, progression, haute technicité, courage, dépassement de soi : ces valeurs, qui expriment la réussite de Maître CoQ et font le quotidien de ses collaborateurs, sont aussi celles des coureurs au large.
2010 et 2011 ont été deux années de croissance forte pour l'entreprise et la marque :
- un chiffre d'affaires passé de 320 à 400 M€,
- la vente de produits à marque Maître CoQ en progression de 18%,
- la volonté de poursuivre le développement en accélérant la reconnaissance de la marque par les consommateurs, pour hisser Maître CoQ à 75% de notoriété assistée d'ici 3 ans.
C'est pourquoi le volailler vendéen s'est logiquement tourné vers un partenariat sportif puissant, axé sur la technologie et l'audace : la voile, au travers du Vendée Globe.
« Le Vendée Globe, de par son ancrage régional, ses valeurs, ses histoires d'hommes et de femmes de défi, s'inscrit parfaitement dans la culture de la marque Maître CoQ. Pour nous, cette épreuve représente une opportunité unique de véhiculer nos valeurs et notre volonté de réussite. »
Le 60 pieds sera au sec ce mardi et un chantier complet de révision et d’optimisation sera lancé en janvier. L’accastillage et les équipements du Maître CoQ vont être entièrement démontés, la peinture de pont sera refaite, certaines pièces et aménagements optimisés. La mise à l’eau est prévue en avril, juste avant les premières épreuves Imoca de la saison.
Jérémie a également répondu à de nombreuses sollicitations presse depuis son retour à terre et, dès le mois prochain, il entamera une nouvelle tournée de visites des sites de production Maître CoQ et des éleveurs partenaires du maître volailler.
Maître CoQ et le Vendée Globe
Performance, innovation constante, progression, haute technicité, courage, dépassement de soi : ces valeurs, qui expriment la réussite de Maître CoQ et font le quotidien de ses collaborateurs, sont aussi celles des coureurs au large.
2010 et 2011 ont été deux années de croissance forte pour l'entreprise et la marque :
- un chiffre d'affaires passé de 320 à 400 M€,
- la vente de produits à marque Maître CoQ en progression de 18%,
- la volonté de poursuivre le développement en accélérant la reconnaissance de la marque par les consommateurs, pour hisser Maître CoQ à 75% de notoriété assistée d'ici 3 ans.
C'est pourquoi le volailler vendéen s'est logiquement tourné vers un partenariat sportif puissant, axé sur la technologie et l'audace : la voile, au travers du Vendée Globe.
« Le Vendée Globe, de par son ancrage régional, ses valeurs, ses histoires d'hommes et de femmes de défi, s'inscrit parfaitement dans la culture de la marque Maître CoQ. Pour nous, cette épreuve représente une opportunité unique de véhiculer nos valeurs et notre volonté de réussite. »
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Les Sables Info
La carte postale en ce premier jour de week-end est assez simple sur l’océan Indien. Comme à l’accoutumé, les deux premiers continuent de s’échapper en ayant coupé la longitude du cap Leeuwin la nuit dernière alors qu’en milieu de peloton, la météo est au centre des préoccupations pour gagner dans l’est. De son côté, Dominique Wavre doit toujours composer avec ces calmes beaucoup trop présents à son goût et Jean Pierre Dick devrait passer la pire journée depuis le départ des Sables, il y a plus d’un mois. En revanche, pour l’arrière de la flotte, le vent ne fait pas défaut et les moyennes sont plus que raisonnables, Javier Sanso sur Acciona en profitant même pour se rapprocher de la 8e place de Mirabaud.
Inutile de chercher à arrêter les deux leaders dans leur folle cavalcade. Preuve en est, les deux nouveaux de temps de référence que vient d’établir François Gabart sur Macif. En franchissant la longitude du Cap Leeuwin en Australie à 22h25 TU (23h25 Heure française), hier soir, François Gabart établi un nouveau temps de référence entre Les Sables d’Olonne et Leeuwin en 34j 10h et 23 minutes. En 2004, le temps de référence, celui de Vincent Riou sur PRB était de 36j 12h et 48 minutes soit 2j 2h et 25 min de mieux. Il établit également un nouveau temps de référence entre le cap de Bonne-Espérance et Leeuwin en 11j 6h et 40 min. Ce temps de référence appartenait alors à Michel Desjoyeaux sur Foncia avec 11j 6h et 49 min, soit un gain de 9 minutes pour le poulain de l’ancien vainqueur.
Un peu moins de deux heures après le passage de Macif, Armel Le Cleac’h franchissait à son tour la longitude de ce deuxième grand cap de la course. Son temps entre les Sables et Leeuwin est de 34j 12h et 13min. Toujours dans un front de sud ouest de 25 nœuds, les deux hommes accumulent les milles mais le charbon de Macif semble avoir un meilleur rendement que celui de Banque Populaire car au pointage de ce matin, 40 milles séparent désormais les deux hommes.
Les pénitents Wavre et Dick
Si Dominique Wavre se sentait un peu seul dans sa traversée du désert aquatique, il devrait rapidement être rejoint par Jean Pierre Dick sur Virbac Paprec 3. En effet, le méditerranéen va très certainement connaître l’épisode le plus difficile depuis le départ avec la traversée de la bulle anticyclonique. Décroché des leaders depuis quelques jours, Dick est rattrapé par la pétole et sa progression va chuter d’une façon vertigineuse. À 330 milles de la longitude de Leeuwin, il est fort probable qu’Alex Thomson sur Hugo Boss et Bernard Stamm sur Cheminées Poujoulat coupent la longitude du cap avant lui. Les deux skippers ayant opté pour une route très au nord bénéficient d’un flux de nord ouest d’une vingtaine de nœuds qui devrait passer nord est dans la journée. Un flux qui va les accompagner pas mal de temps alors que Jean Pierre Dick peinera à trouver la sortie de la bulle. Les comptes dans une trentaine d’heure devraient êtres encore plus salés pour l’actuel troisième au classement. De son côté, Dominique Wavre affiche la progression la plus lente depuis 24h avec en guise de deuxième effet une moyenne de 2,4 nœuds depuis un peu plus d’une heure.
Carte postale indienne
Les malheurs des uns faisant le bonheur des autres, Javier Sanso sur Acciona 100% EcoPowered qui navigue vite et dans un bon flux de nord ouest de 30 nœuds, fond sur Mirabaud. En 24 heures, le skipper espagnol a comblé son retard qui ne se porte désormais plus qu’à 162,9 milles. Javier Sanso pointe ce matin à 167,9 milles de Dominique Wavre. Mais le skipper de Mirabaud qui est passé la nuit dernière entre les îles Amsterdam et Saint-Paul, va avoir le droit d’accélérer dans les prochaines heures grâce à un très bon flux de nord ouest de 25-30 nœuds passant sud ouest dans la journée. Pour Jean Le Cam (SynerCiel) et Mike Golding (Gamesa) les moyennes ne sont pas aussi élevées qu’à l’avant, mais ils maintiennent tout de même de bonnes vitesses dans une zone de transition météo.
Pour Arnaud Boissières (Akéna Vérandas), la nuit a été plutôt musclée et son message de ce matin, parle de lui-même : « Ambiance du bord, rafales à plus de 50 nœuds, vagues de 5 a 7 mètres. C’est gros mais c’est beau et magique. À l’intérieur, on se traîne à quatre pattes, le soleil est là pour nous faire apprécier les éléments qui s'expriment. Dehors c’est le karsher, mais le modèle pro. J'ai du mal à me faire un café dans le shaker. Je patiente, mais il fera du bien le premier ». Dans ces conditions, le marin des Sables d’Olonne affiche tout de même une belle progression.
Un peu plus en retrait, Bertrand de Broc sur Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets, navigue dans un flux puissant de sud ouest comme Arnaud Boissières mais une zone de calme devrait le toucher dans la journée. À l’inverse de Cali, Bertrand n’a pas de pluie, une information qui change la donne question vie à bord mais les deux hommes naviguent sur une mer de plus 6 mètres de haut.
Après avoir validé la porte de Crozet, Tanguy de Lamotte sur Initiatives Cœur avance à plus de 15 nœuds dans un vent de 20 à 25 nœuds tout comme Alessandro di Benedetto sur Team Plastique.
Un peu moins de deux heures après le passage de Macif, Armel Le Cleac’h franchissait à son tour la longitude de ce deuxième grand cap de la course. Son temps entre les Sables et Leeuwin est de 34j 12h et 13min. Toujours dans un front de sud ouest de 25 nœuds, les deux hommes accumulent les milles mais le charbon de Macif semble avoir un meilleur rendement que celui de Banque Populaire car au pointage de ce matin, 40 milles séparent désormais les deux hommes.
Les pénitents Wavre et Dick
Si Dominique Wavre se sentait un peu seul dans sa traversée du désert aquatique, il devrait rapidement être rejoint par Jean Pierre Dick sur Virbac Paprec 3. En effet, le méditerranéen va très certainement connaître l’épisode le plus difficile depuis le départ avec la traversée de la bulle anticyclonique. Décroché des leaders depuis quelques jours, Dick est rattrapé par la pétole et sa progression va chuter d’une façon vertigineuse. À 330 milles de la longitude de Leeuwin, il est fort probable qu’Alex Thomson sur Hugo Boss et Bernard Stamm sur Cheminées Poujoulat coupent la longitude du cap avant lui. Les deux skippers ayant opté pour une route très au nord bénéficient d’un flux de nord ouest d’une vingtaine de nœuds qui devrait passer nord est dans la journée. Un flux qui va les accompagner pas mal de temps alors que Jean Pierre Dick peinera à trouver la sortie de la bulle. Les comptes dans une trentaine d’heure devraient êtres encore plus salés pour l’actuel troisième au classement. De son côté, Dominique Wavre affiche la progression la plus lente depuis 24h avec en guise de deuxième effet une moyenne de 2,4 nœuds depuis un peu plus d’une heure.
Carte postale indienne
Les malheurs des uns faisant le bonheur des autres, Javier Sanso sur Acciona 100% EcoPowered qui navigue vite et dans un bon flux de nord ouest de 30 nœuds, fond sur Mirabaud. En 24 heures, le skipper espagnol a comblé son retard qui ne se porte désormais plus qu’à 162,9 milles. Javier Sanso pointe ce matin à 167,9 milles de Dominique Wavre. Mais le skipper de Mirabaud qui est passé la nuit dernière entre les îles Amsterdam et Saint-Paul, va avoir le droit d’accélérer dans les prochaines heures grâce à un très bon flux de nord ouest de 25-30 nœuds passant sud ouest dans la journée. Pour Jean Le Cam (SynerCiel) et Mike Golding (Gamesa) les moyennes ne sont pas aussi élevées qu’à l’avant, mais ils maintiennent tout de même de bonnes vitesses dans une zone de transition météo.
Pour Arnaud Boissières (Akéna Vérandas), la nuit a été plutôt musclée et son message de ce matin, parle de lui-même : « Ambiance du bord, rafales à plus de 50 nœuds, vagues de 5 a 7 mètres. C’est gros mais c’est beau et magique. À l’intérieur, on se traîne à quatre pattes, le soleil est là pour nous faire apprécier les éléments qui s'expriment. Dehors c’est le karsher, mais le modèle pro. J'ai du mal à me faire un café dans le shaker. Je patiente, mais il fera du bien le premier ». Dans ces conditions, le marin des Sables d’Olonne affiche tout de même une belle progression.
Un peu plus en retrait, Bertrand de Broc sur Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets, navigue dans un flux puissant de sud ouest comme Arnaud Boissières mais une zone de calme devrait le toucher dans la journée. À l’inverse de Cali, Bertrand n’a pas de pluie, une information qui change la donne question vie à bord mais les deux hommes naviguent sur une mer de plus 6 mètres de haut.
Après avoir validé la porte de Crozet, Tanguy de Lamotte sur Initiatives Cœur avance à plus de 15 nœuds dans un vent de 20 à 25 nœuds tout comme Alessandro di Benedetto sur Team Plastique.
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Les Sables Info
Un mois de mer, c’est l’équivalent du nombre de jours d’entrainement dont Bertrand de Broc a bénéficié avant son départ des Sables d’Olonne. Chaque jour, le navigateur de Sainte-Marine en apprend un peu plus sur son bateau et la manière d’optimiser sa marche. Ne serait la frustration d’un classement sévère, eu égard au nombre de milles concédés aux leaders, le bonheur du navigateur serait complet.
Soulagé. Enfin, l’océan Indien offre des conditions de navigation un peu plus digne de sa réputation, puisque pour les prochains jours Bertrand de Broc attend des vents moyens entre 20 et 30 nœuds, de quoi aligner quelques jolies moyennes. Même si, c’est une évidence, les quatre ou cinq jours à venir ne permettront pas de combler le déficit vis à vis des hommes de tête. 2700 milles d’écart, c’est environ huit jours de mer, un monde en course au large. Cet écart est le fait d’une double cause : d’une part, en tête de course, les deux leaders tirent le meilleur parti d’une machine qui possède un avantage évident en termes de performance. De l’autre, les systèmes météo ont, jusqu’ici, systématiquement privilégié les hommes de tête au détriment des retardataires. Pour l’heure, Bertrand se concentre sur les objectifs intermédiaires : maintenir ou creuser l’écart avec Tanguy de Lamotte et tenter de revenir au contact avec Arnaud Boissières, voire Javier Sanso. Interview en direct, non loin de la porte de Crozet.
Les conditions de navigation
« Ça s’améliore. On commence à bénéficier de vents portants assez bien établis. On devrait être sous ce régime pendant quatre ou cinq jours. En revanche, la mer est bizarre. On n’est pas porté par les vagues comme quand on navigue à des latitudes plus sud. On navigue très nord pour éviter les icebergs, mais du même coup il manque ce parfum d’aventure. C’est devenu une course vachement sérieuse (rires). »
L’écart avec la tête de flotte
« Les deux premiers ont de très bons bateaux qui peuvent faire la différence dans ces régimes de vent, somme toute, pas très violents. Et derrière, leurs poursuivants se sont fait piéger dans des zones sans vent aux abords des portes. Le fait d’avoir des zones de navigation contraintes ne permet pas de jouer avec les systèmes météo. Mais c’est aussi parce qu’ils sont parfaitement entraînés en tête de flotte. Avec mon bateau et mon niveau de préparation, je n’aurais jamais pu aller les bousculer. Actuellement, je préfère me concentrer sur mes concurrents à portée, Cali et Javier, tout en gardant un œil sur Tanguy. »
L’état de forme après un mois de mer
« Dans l’ensemble, ça va bien. Je prends de plus en plus de plaisir. Je me sens vraiment plus à l’aise, plus réactif dans mes choix de voiles. Je suis certain qu’avec le niveau de connaissances que j’ai maintenant de mon bateau, j’aurais pu parfois aller plus vite sur le début de course. Mais c’est la règle du jeu. Concernant ce premier mois de mer, c’est toujours un moment particulier. On entre petit à petit dans un autre rythme. Il faut rester très vigilant, car la fatigue commence à peser sans que l’on s’en rende forcément compte. En plus en changeant de latitudes, on est passé de températures estivales à des journées beaucoup plus froides. On a tendance à moins boire, ce qui est très mauvais pour la récupération. Du coup, je m’impose plusieurs soupes par jour. J’ai pris aussi quelques compléments énergétiques. Et puis, je m’efforce de dormir. Je multiplie les micro siestes et c’est carrément efficace. »
Un cliché récompensé
Thierry Martinez, photographe de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets participait au concours de la photographie de mer de l’année. Au final, Thierry obtient le 3e prix pour cette photo prise au large des Sables d’Olonne, quelques jours avant le départ.
http://www.yachtracingimageoftheyear.com/
Les conditions de navigation
« Ça s’améliore. On commence à bénéficier de vents portants assez bien établis. On devrait être sous ce régime pendant quatre ou cinq jours. En revanche, la mer est bizarre. On n’est pas porté par les vagues comme quand on navigue à des latitudes plus sud. On navigue très nord pour éviter les icebergs, mais du même coup il manque ce parfum d’aventure. C’est devenu une course vachement sérieuse (rires). »
L’écart avec la tête de flotte
« Les deux premiers ont de très bons bateaux qui peuvent faire la différence dans ces régimes de vent, somme toute, pas très violents. Et derrière, leurs poursuivants se sont fait piéger dans des zones sans vent aux abords des portes. Le fait d’avoir des zones de navigation contraintes ne permet pas de jouer avec les systèmes météo. Mais c’est aussi parce qu’ils sont parfaitement entraînés en tête de flotte. Avec mon bateau et mon niveau de préparation, je n’aurais jamais pu aller les bousculer. Actuellement, je préfère me concentrer sur mes concurrents à portée, Cali et Javier, tout en gardant un œil sur Tanguy. »
L’état de forme après un mois de mer
« Dans l’ensemble, ça va bien. Je prends de plus en plus de plaisir. Je me sens vraiment plus à l’aise, plus réactif dans mes choix de voiles. Je suis certain qu’avec le niveau de connaissances que j’ai maintenant de mon bateau, j’aurais pu parfois aller plus vite sur le début de course. Mais c’est la règle du jeu. Concernant ce premier mois de mer, c’est toujours un moment particulier. On entre petit à petit dans un autre rythme. Il faut rester très vigilant, car la fatigue commence à peser sans que l’on s’en rende forcément compte. En plus en changeant de latitudes, on est passé de températures estivales à des journées beaucoup plus froides. On a tendance à moins boire, ce qui est très mauvais pour la récupération. Du coup, je m’impose plusieurs soupes par jour. J’ai pris aussi quelques compléments énergétiques. Et puis, je m’efforce de dormir. Je multiplie les micro siestes et c’est carrément efficace. »
Un cliché récompensé
Thierry Martinez, photographe de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets participait au concours de la photographie de mer de l’année. Au final, Thierry obtient le 3e prix pour cette photo prise au large des Sables d’Olonne, quelques jours avant le départ.
http://www.yachtracingimageoftheyear.com/
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