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Un mois de mer, c’est l’équivalent du nombre de jours d’entrainement dont Bertrand de Broc a bénéficié avant son départ des Sables d’Olonne. Chaque jour, le navigateur de Sainte-Marine en apprend un peu plus sur son bateau et la manière d’optimiser sa marche. Ne serait la frustration d’un classement sévère, eu égard au nombre de milles concédés aux leaders, le bonheur du navigateur serait complet.
Soulagé. Enfin, l’océan Indien offre des conditions de navigation un peu plus digne de sa réputation, puisque pour les prochains jours Bertrand de Broc attend des vents moyens entre 20 et 30 nœuds, de quoi aligner quelques jolies moyennes. Même si, c’est une évidence, les quatre ou cinq jours à venir ne permettront pas de combler le déficit vis à vis des hommes de tête. 2700 milles d’écart, c’est environ huit jours de mer, un monde en course au large. Cet écart est le fait d’une double cause : d’une part, en tête de course, les deux leaders tirent le meilleur parti d’une machine qui possède un avantage évident en termes de performance. De l’autre, les systèmes météo ont, jusqu’ici, systématiquement privilégié les hommes de tête au détriment des retardataires. Pour l’heure, Bertrand se concentre sur les objectifs intermédiaires : maintenir ou creuser l’écart avec Tanguy de Lamotte et tenter de revenir au contact avec Arnaud Boissières, voire Javier Sanso. Interview en direct, non loin de la porte de Crozet.
Les conditions de navigation
« Ça s’améliore. On commence à bénéficier de vents portants assez bien établis. On devrait être sous ce régime pendant quatre ou cinq jours. En revanche, la mer est bizarre. On n’est pas porté par les vagues comme quand on navigue à des latitudes plus sud. On navigue très nord pour éviter les icebergs, mais du même coup il manque ce parfum d’aventure. C’est devenu une course vachement sérieuse (rires). »
L’écart avec la tête de flotte
« Les deux premiers ont de très bons bateaux qui peuvent faire la différence dans ces régimes de vent, somme toute, pas très violents. Et derrière, leurs poursuivants se sont fait piéger dans des zones sans vent aux abords des portes. Le fait d’avoir des zones de navigation contraintes ne permet pas de jouer avec les systèmes météo. Mais c’est aussi parce qu’ils sont parfaitement entraînés en tête de flotte. Avec mon bateau et mon niveau de préparation, je n’aurais jamais pu aller les bousculer. Actuellement, je préfère me concentrer sur mes concurrents à portée, Cali et Javier, tout en gardant un œil sur Tanguy. »
L’état de forme après un mois de mer
« Dans l’ensemble, ça va bien. Je prends de plus en plus de plaisir. Je me sens vraiment plus à l’aise, plus réactif dans mes choix de voiles. Je suis certain qu’avec le niveau de connaissances que j’ai maintenant de mon bateau, j’aurais pu parfois aller plus vite sur le début de course. Mais c’est la règle du jeu. Concernant ce premier mois de mer, c’est toujours un moment particulier. On entre petit à petit dans un autre rythme. Il faut rester très vigilant, car la fatigue commence à peser sans que l’on s’en rende forcément compte. En plus en changeant de latitudes, on est passé de températures estivales à des journées beaucoup plus froides. On a tendance à moins boire, ce qui est très mauvais pour la récupération. Du coup, je m’impose plusieurs soupes par jour. J’ai pris aussi quelques compléments énergétiques. Et puis, je m’efforce de dormir. Je multiplie les micro siestes et c’est carrément efficace. »
Un cliché récompensé
Thierry Martinez, photographe de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets participait au concours de la photographie de mer de l’année. Au final, Thierry obtient le 3e prix pour cette photo prise au large des Sables d’Olonne, quelques jours avant le départ.
http://www.yachtracingimageoftheyear.com/
Les conditions de navigation
« Ça s’améliore. On commence à bénéficier de vents portants assez bien établis. On devrait être sous ce régime pendant quatre ou cinq jours. En revanche, la mer est bizarre. On n’est pas porté par les vagues comme quand on navigue à des latitudes plus sud. On navigue très nord pour éviter les icebergs, mais du même coup il manque ce parfum d’aventure. C’est devenu une course vachement sérieuse (rires). »
L’écart avec la tête de flotte
« Les deux premiers ont de très bons bateaux qui peuvent faire la différence dans ces régimes de vent, somme toute, pas très violents. Et derrière, leurs poursuivants se sont fait piéger dans des zones sans vent aux abords des portes. Le fait d’avoir des zones de navigation contraintes ne permet pas de jouer avec les systèmes météo. Mais c’est aussi parce qu’ils sont parfaitement entraînés en tête de flotte. Avec mon bateau et mon niveau de préparation, je n’aurais jamais pu aller les bousculer. Actuellement, je préfère me concentrer sur mes concurrents à portée, Cali et Javier, tout en gardant un œil sur Tanguy. »
L’état de forme après un mois de mer
« Dans l’ensemble, ça va bien. Je prends de plus en plus de plaisir. Je me sens vraiment plus à l’aise, plus réactif dans mes choix de voiles. Je suis certain qu’avec le niveau de connaissances que j’ai maintenant de mon bateau, j’aurais pu parfois aller plus vite sur le début de course. Mais c’est la règle du jeu. Concernant ce premier mois de mer, c’est toujours un moment particulier. On entre petit à petit dans un autre rythme. Il faut rester très vigilant, car la fatigue commence à peser sans que l’on s’en rende forcément compte. En plus en changeant de latitudes, on est passé de températures estivales à des journées beaucoup plus froides. On a tendance à moins boire, ce qui est très mauvais pour la récupération. Du coup, je m’impose plusieurs soupes par jour. J’ai pris aussi quelques compléments énergétiques. Et puis, je m’efforce de dormir. Je multiplie les micro siestes et c’est carrément efficace. »
Un cliché récompensé
Thierry Martinez, photographe de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets participait au concours de la photographie de mer de l’année. Au final, Thierry obtient le 3e prix pour cette photo prise au large des Sables d’Olonne, quelques jours avant le départ.
http://www.yachtracingimageoftheyear.com/
Et pour un petit moment de détente, et à consommer sans aucune modération, délectez vous en visionnant le making of des Pontons Flingueurs, remake de la fameuse parodie Les Tontons Flingueurs. En guest stars : Jean-Luc Van Den Heede, Jacques Caraës, Jimmy Pahun et Bertrand de Broc.
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