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Suite à l’abandon de Marc Guillemot sur Safran peu après le départ du dernier Vendée Globe, un groupe constitué de trois spécialistes Safran en Mécanique, Qualité et Matériaux & Procédés a travaillé avec l’ensemble des acteurs du développement de la quille (architectes, concepteurs et fabricants) pour déterminer les causes de la rupture de la quille du voilier.

L’analyse

Les spécialistes ont analysé l’aspect de la cassure du voile de quille par observation binoculaire et microscopique afin de déterminer le mode de rupture. Des échantillons ont été prélevés dans le métal pour vérifier que ses caractéristiques étaient bien conformes à celles retenues pour les calculs de résistance. En parallèle, les experts ont reconstitué les charges subies par la quille à partir des observations de la cassure et les ont comparées à celles issues de l’état de l’art utilisées pour son dimensionnement.

Les résultats

L’enquête exclut une rupture suite à une collision avec un OFNI. Elle constate aussi qu’il n’y a aucun défaut métallurgique, que les soudures ne présentent pas d’anomalie susceptible d’expliquer la rupture. Elle montre que la rupture est due à un endommagement par fatigue du métal engendré par la répétition des chocs avec les vagues. Elle ne met pas en jeu de phénomène vibratoire à haute fréquence.

L’observation de la cassure met en évidence les fortes charges dues aux conditions de mer forte enregistrées au cours de la dernière année de navigation, lors de la Transat Jacques Vabre 2011, du Tour des Iles Britanniques 2012 et des entrainements pré-Vendée Globe. Cela confirme sans le moindre doute que les charges subies par la quille ont été très significativement supérieures aux références de l’état de l’art utilisées par les équipes de conception, ainsi qu’à celles déduites de l’enregistrement des chocs lors de la Transat Jacques Vabre 2009.

« Le monocoque Safran a beaucoup évolué techniquement depuis 2010 pour gagner en performance. Dans un contexte de compétition toujours plus élevé, le bateau est toujours plus sollicité, même dans des conditions très soutenues. Les chocs subis par le bateau et ses appendices ont été plus violents, et notablement supérieurs aux estimations des équipes de conception, » a déclaré Gérard Le Page, Président du Safran Sailing Team. « Et c’est par les échecs autant que les succès que l’on progresse. »

Safran tire tous les enseignements de cette expertise pour l’élaboration de sa nouvelle quille et se prépare avec Marc Guillemot à la Transat Jacques Vabre 2013. Le Groupe mettra à disposition du Comité Technique de la classe IMOCA l’ensemble des conclusions de l’enquête afin que les enseignements puissent être utiles à l’ensemble des armateurs et skippers.

La compétition ne se conçoit pas sans une prise de risque pour laquelle les skippers forcent l’admiration de tous.
Rédigé par Les Sables Info le Samedi 22 Décembre 2012 à 10:30 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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La mésaventure de Tanguy, qui avait heurté un OFNI dans la nuit de samedi à dimanche, ne semble pas l’avoir trop contrarié. Après avoir inspecté son safran tribord (intact malgré le blanchiment du bord d’attaque) il a décidé cet après-midi de chasser les mauvaises ondes à sa manière. Session de air guitar sur « Smoke on the water » de Deep Purple. Chanson qui se prêtait parfaitement aux conditions rock and roll rencontrées par le navigateur dans l’Océan Indien. Lumière et fumée naturelle pour ce concert improvisé.


Il raconte sa nuit « très spéciale » : « le vent est monté régulièrement toute la journée, 38 nœuds dans les fichiers, je me suis donc préparé, j’ai sorti compotes et gâteaux puis suis resté en veille, le bateau était rapide mais pas surchargé. Alors que le vent commençait à se stabiliser autour de 40 nœuds, en quelques minutes, il a tourné de 80 degrés en mollissant. Pendant une heure j’ai fait route vers le nord, moins bien orienté le bateau tapait dur ! A bord j’écoute trois heures de musique tous les jours pour me booster, me détendre ou me tenir éveillé. J’écoute surtout du rock international et de la pop anglaise»

Rappel du projet « 1 clic = 1 cœur »: Pour chaque clic «J'aime» sur le site http://initiatives-coeur.fr/, 1€ sera reversé par Initiatives-Coeur jusqu’à la fin de la course à l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque. La somme totale permettra de financer des opérations d’enfants malades.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Vendredi 21 Décembre 2012 à 11:15 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Quelle heure est-il à bord de SynerCiel ?
Alors que le skipper de SynerCiel fait le tour de la planète, il passe rapidement de fuseau horaire en fuseau horaire. Comment s’y retrouve-t-il ? Jean Le Cam adapte-t-il son rythme de vie au rythme diurne / nocturne ? Quelle influence sur les repas et le sommeil ?

Vivre en UTC
Pour ne pas perdre les pédales, à bord de SynerCiel, l’heure est affichée en UTC (Temps Universel Coordonné) qui est l'heure de référence internationale. Ainsi, Jean Le Cam n’est jamais perdu quelque soit le fuseau dans lequel il se trouve. De plus, il n’y a qu’une heure de décalage avec la France ce qui est plus pratique pour que le skipper de SynerCiel puisse communiquer avec la France.

S’adapter pour manger
Par contre, Jean Le Cam adapte tout de même son rythme de vie. Quand le soleil se lève, il prend l’équivalent d’un petit déjeuner. C’est pourquoi l’autre jour, alors qu’en France c’était le matin, il a confié avoir mangé un petit salé aux lentilles. C’était vrai, sauf que cela équivalait à son repas du soir ! Les concurrents du Vendée Globe traversent les fuseaux horaires mais le changement est progressif donc les repas se décalent naturellement. Pour ce qui est du sommeil, c’est moins vrai car il faut dans tous les cas se reposer quand cela est possible et pas seulement quand il fait nuit. Et puisque les skippers progressent vers l’Est, chaque jour, le soleil se lève un peu plus tôt !

Noël avant tout le monde !
Le skipper de SynerCiel fêtera donc Noël avec 12 heures d’avance sur nous. Alors que nous serons au commencement du diner du réveillon, le roi Jean aura déjà ouvert ses cadeaux. Mais attention car passé la latitude des îles Fidji qui marque la ligne de changement de date, la pendule s’inversera et Jean Le Cam remontera le temps ! Exemple : si Jean passe l’antiméridien mercredi prochain à minuit, il reviendra au mardi minuit !! L’occasion de vivre deux fois Noël !
Rédigé par Les Sables Info le Jeudi 20 Décembre 2012 à 14:25 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Au classement de 5 h, Armel Le Cléac'h (Banque Populaire), légèrement plus rapide que son adversaire direct (19,3 contre 17,8 nœuds sur la dernière heure), vient de reprendre la tête du Vendée Globe devant François Gabart (MACIF),
Pendant que devant, les inséparables Armel le Cléac'h (Banque Populaire) et François Gabart (MACIF) continuent leur folle échappée dans le Pacifique, s'échangeant au grès des classements la place de leader, le reste de la flotte bénéficie de vents soutenus qui vont permettre une belle progression tout au long de la journée, à l'exception d'Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), rattrapé par un anticyclone.

Quel duel ! Au classement de 5 h, Armel Le Cléac'h (Banque Populaire), légèrement plus rapide que son adversaire direct (19,3 contre 17,8 nœuds sur la dernière heure), vient de reprendre la tête du Vendée Globe devant François Gabart (MACIF), qui s'accroche à 2,5 milles dans son tableau arrière...une distance insignifiante, particulièrement à l'échelle du Pacifique, le plus vaste des océans. Tout proche des îles Auckland ce matin et à 550 milles de la porte de Nouvelle-Zélande, les deux frères ennemis, auteurs des deux plus belles progressions ces dernières 24h, poursuivent leur incroyable régate au contact dans un flux de nord de 30 nœuds qui va progressivement virer au nord-ouest en se maintenant en force. Si la mer est pour l'instant relativement praticable, avec une houle de 4 mètres orientée dans le sens du vent, les prochaines heures pourraient se révéler plus inconfortables et les vagues vont se lever fortement à l'approche du plateau de Campbell, où les fonds remontent parfois brutalement, passant de 5000 à moins de 200 mètres par endroits. Attention aux enfournements ! Dans un flux d'ouest-sud-ouest de 35 nœuds, Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) accélère à nouveau après la spectaculaire et éprouvante montée dans le mât pour réparer son système de fixation de voiles d'avant. A la longitude de Sydney (Australie), il accuse toujours un peu plus de 500 milles de retard sur les deux leaders, soit un peu plus d'une journée de navigation. Il devrait rester dans ce flux stable au moins 24 h, avant une légère baisse du vent. Toujours 4ième, à un peu plus de 800 milles de la tête de la flotte, Alex Thomson (Hugo Boss) poursuit sa route, une quinzaine de milles seulement devant Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat). Le duo hélvético-anglais poursuit sa descente vers le sud dans un flux d'ouest de 25 nœuds qui devrait forcir en fin de soirée. La mer elle reste très praticable avec 3,5 mètres de creux.

Javier rejoint les tontons

A 1662,7 milles d'Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) et 580 milles de la porte Est Australie, Jean Le Cam (SynerCiel) a retrouvé de la vitesse et ouvre toujours la voie du groupe des chasseurs, un peu plus de 120 milles devant Mike Golding (Gamesa) et 227 milles devant Dominique Wavre (Mirabaud). Le groupe, qui s'est vu rejoindre cette semaine par Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered), va devoir rester sur une route assez nord pour éviter l'anticyclone installé dans le sud de la prochaine porte et conserver le flux de nord-ouest de 25 nœuds qui lui permet de poursuivre sa progression de belle manière. A 170 milles de la longitude la plus ouest de la porte Ouest Australie, Arnaud Boissières (Akena Verandas) évolue dans un flux de 25 nœuds d'ouest qui devrait légèrement s'accentuer dans la journée avant de mollir dans les prochaines 24 h. Il devrait rester sans souci au nord de la porte. A une bonne journée dans son tableau arrière, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) profitera bientôt des mêmes conditions météorologiques. Cela risque de faiblir un peu en revanche pour Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur) puisque que le flux d'ouest de 25 nœuds qui le poussait jusqu'ici est en train de s'échapper par l'avant. En passant sud-ouest, il va baisser légèrement et ralentir un peu plus la progression du skipper, à 3361 milles de la tête de flotte. Mais celui qui va le plus souffrir aujourd'hui est assurément Alessandro Di Benedetto (Team Plastique). A 600 milles de la porte d'Amsterdam et 4197,4 milles du leader, le franco-italien est en train de se faire rattraper par un anticyclone qui va rendre la progression de ces prochaines 24 h compliquée. Heureusement pour lui, cette situation ne devrait pas durer.

Rédigé par Les Sables Info le Jeudi 20 Décembre 2012 à 08:09 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Les conditions plus clémentes permettent au skipper de SynerCiel de se remettre de son planté de la veille. La « scène de crime » est passée au crible par Jean Le Cam et ses « assistants ». Le roi Jean n’en est pas pour autant moins dans la course. Il a enchainé les changements de voiles pour adapter sa monture aux vents faiblissants.

« Je viens de traverser la dorsale (ndlr : zone sans vent) et j’ai 11 nœuds actuellement. Le vent a molli progressivement ce qui fait que je suis passé par toutes les configurations de voile. Avec tous mes bleus, je ne sais même pas comment j’ai trouvé la force de faire toutes ces manœuvres. Mais c’est fait !»

Mr Costaud, commissaire principal des quarantièmes rugissants
« J’ai eu envie de comprendre comment j’avais pu valdinguer aussi fort dans le bateau suite au planté de SynerCiel. Du coup, j’ai monté une reconstitution de la scène, comme dans les enquêtes policières avec Mr Costaud comme commissaire principal des quarantièmes rugissants. Je ne sais pas si je vais réparer ma chaise au final. J’ai trouvé une solution de remplacement avec le Fat Boy (ndlr : grand sac de billes) et en abaissant un peu la table à cartes. Cela me permet d’être plus près du sol et donc moins de risque de voler en cas de choc. »

Leeuwin dans le tableau arrière
« J’ai en effet passé la latitude du cap Leeuwin vers 5h15 mais alors ça ne me fait ni chaud, ni froid. Je sais qu’on dit le tour du monde par les trois caps mais pour moi, celui-là, il ne compte pas. Passer la Nouvelle-Zélande, ça ca compte ! Ce sera l’entrée dans le Pacifique. »

Jean Le Cam et SynerCiel.
Rédigé par Les Sables Info le Mercredi 19 Décembre 2012 à 19:43 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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JP Dick en haut du mât - Virbac-Paprec 3
JP Dick en haut du mât - Virbac-Paprec 3
Depuis plusieurs jours, Virbac-Paprec 3 ne peut plus utiliser ses voiles de capelage (petit spi et petit gennaker). La pièce qui tient la voile dans sa partie supérieure était hors d’usage. Malgré les latitudes australes, Jean-Pierre Dick est monté dans le mât cette nuit (France). Une opération périlleuse de 2 heures qui a permis au skipper niçois de remettre en place une nouvelle pièce.

« Depuis plusieurs jours, j'attendais la fenêtre météo pour monter au mât. Ce type d’opération est dangereux mais je n’avais pas le choix. Tu es tout seul, il y a du vent et de la mer. Pour couronner le tout, il fait froid et tu es dans les 50èmes hurlants. Autant te dire que tu te poses des questions avant de monter.

J’ai attendu une petite accalmie. J’ai mis Virbac-Paprec 3 au vent arrière pour ralentir le bateau à 12 nœuds. L’ascension et la descente ont été périlleuses. Tu es brinquebalé dans tous les sens. Je n’en menais pas large. J’ai réussi à remplacer la pièce défectueuse.

Je suis très heureux de l’avoir fait car il y a peu d’opportunité dans cette région pour faire l’acrobate dans les airs. Virbac-Paprec 3 récupère son potentiel. C’est une bonne chose pour la suite de la course.
»

Classement à 9h :
1 F.Gabart - Macif à 12 095,7 milles de l'arrivée
2 A.Le Cleac'h - Banque Populaire à 8,6 milles du leader
3 JP Dick - Virbac-Paprec 3 à 493,6 milles du leader.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Mercredi 19 Décembre 2012 à 19:31 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Une autre journée grisâtre mais Mike espère être sorti de la "poisse"
Tandis que les leaders viennent de passer le point théorique de la mi course ce matin, Mike Golding espère qu'il en a fini avec, ce qu'il appelle, la "poisse" : Perdre du terrain, que ce soit sur les leaders comme sur ses poursuivants.

Désormais depuis plus de 24 heures dans une petite dorsale anticyclonique, Golding ne peut rien faire pour rattraper Jean Le Cam ou éviter le retour de Dominique Wavre et Javier Sanso. Le vent tend cependant à forcir depuis ce matin, il devrait donc accélérer et se sortir de ce mauvais pas.

"Je viens juste de réduire la toile, je suis sous GV haute et solent désormais, on avance bien. Le vent augmente constamment depuis un petit moment et se stabilise, avec un peu de chance ça marque la fin de ma 'poisse'. Ça n'a vraiment pas été facile. Je ne sais pas ce que j'ai fait aux dieux du vent mais ils ne m'ont pas sait de cadeau.

Je naviguais plein vent arrière et ai effectué quelques empannages dans la nuit, j'ai accumulé pas mal de fatigue, mais je suis ravi de les avoir effectué même si ça n'a pas fait une réelle différence en gain de milles.

Maintenant, j'espère juste pouvoir revenir un peu sur Jean.

"Le temps est vraiment gris, couvert et frisquet, mais pas tellement froid. En fait, c'est juste une autre journée grisâtre.
"
Rédigé par Les Sables Info le Mercredi 19 Décembre 2012 à 19:11 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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