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Il y a presque 4 ans jour pour jour et à environ 300 milles de sa position actuelle, Mike démâtait dans le dernier Vendée Globe. Aujourd'hui, un incident à bord aurait pu lui faire revivre une situation similaire mais grâce à l'expérience de Mike et sa réaction immédiate, le pire a pu être évité.
"C'est sur à un moment je me suis dit : Ah non s'il vous plait, pas encore un Noël à Perth" nous expliquait Golding. "Mais c'est bon, désormais les choses sont à peu près rentrées dans l'ordre. Il faut juste que je me réconcilie avec le bateau et accepte que ça va être une journée difficile. Sinon on s'enferme dans cette spirale infernale de mauvaise humeur et c'est là que les choses commencent à se corse."
Il était à peu près 4 heures du matin, Mike terminait un changement de voile pour faire route vers le sud dans un vent un peu plus soutenu, quand la drisse d'enrouleur de l'énorme Code 0 a cassé dans une rafale de 35 noeuds. Auparavant le vent était de 18 noeuds. Alors que le bateau était largement surtoilé, que la voile principale faseyait et qu'il n'y avait aucun moyen de l'enrouler, le pilote a lâché. Mike s'est aussitôt élancer pour faire balancer la quille, coucher Gamesa sur le côté afin de réduire la pression sur le gréement et faire descendre ce code 0.
"Je suis de retour en course maintenant. Le code 0 est jeté au fond du bateau avec tous les bouts. Je suis en mode réparation sur l'enrouleur. Je n'ai pas eu la chance d'inspecter le bout dans sa globalité mais j'espère que les dégâts ne sont pas trop importants.
J'ai beaucoup à faire encore, je dois mettre le solent et prendre deux ris et surtout essayer de retrouver ma serennité. La bonne nouvelle c'est que je suis sur la route de Jean Le Cam, il faut juste que je le rattrape maintenant.
Quand tout ça est arrivé, j'ai vraiment eu un flashback d'il y a 4 ans. C'est extrêmement dangereux car nous avons 20 noeuds, ce qui nous donne un 'faux' sentiment de sécurité et la minute d'après il y a une rafale à 35 noeuds."
Mike Golding se trouve désormais à 805 milles de la porte des glaces Autralia Ouest, en 7ème position et à 133 milles derrière Jean Le Cam, 6ème à bord de Synerciel.
"C'est sur à un moment je me suis dit : Ah non s'il vous plait, pas encore un Noël à Perth" nous expliquait Golding. "Mais c'est bon, désormais les choses sont à peu près rentrées dans l'ordre. Il faut juste que je me réconcilie avec le bateau et accepte que ça va être une journée difficile. Sinon on s'enferme dans cette spirale infernale de mauvaise humeur et c'est là que les choses commencent à se corse."
Il était à peu près 4 heures du matin, Mike terminait un changement de voile pour faire route vers le sud dans un vent un peu plus soutenu, quand la drisse d'enrouleur de l'énorme Code 0 a cassé dans une rafale de 35 noeuds. Auparavant le vent était de 18 noeuds. Alors que le bateau était largement surtoilé, que la voile principale faseyait et qu'il n'y avait aucun moyen de l'enrouler, le pilote a lâché. Mike s'est aussitôt élancer pour faire balancer la quille, coucher Gamesa sur le côté afin de réduire la pression sur le gréement et faire descendre ce code 0.
"Je suis de retour en course maintenant. Le code 0 est jeté au fond du bateau avec tous les bouts. Je suis en mode réparation sur l'enrouleur. Je n'ai pas eu la chance d'inspecter le bout dans sa globalité mais j'espère que les dégâts ne sont pas trop importants.
J'ai beaucoup à faire encore, je dois mettre le solent et prendre deux ris et surtout essayer de retrouver ma serennité. La bonne nouvelle c'est que je suis sur la route de Jean Le Cam, il faut juste que je le rattrape maintenant.
Quand tout ça est arrivé, j'ai vraiment eu un flashback d'il y a 4 ans. C'est extrêmement dangereux car nous avons 20 noeuds, ce qui nous donne un 'faux' sentiment de sécurité et la minute d'après il y a une rafale à 35 noeuds."
Mike Golding se trouve désormais à 805 milles de la porte des glaces Autralia Ouest, en 7ème position et à 133 milles derrière Jean Le Cam, 6ème à bord de Synerciel.
Après sa réconciliation avec son bateau et quelques heures de repos, Mike Golding est de retour en pleine forme tandis qu'il se dirige vers la porte des glaces d'Australie Ouest désormais distante de 385 milles. Golding essaye désormais de rattraper le retard pris sur Jean Le Cam ces derniers jours. Dans un vent très instable et accompagné de fortes rafales, vigilance et prudence sont les maîtres mots.
"On fait de bons progrès. Il y a beaucoup de rafales donc c'est difficile d'avoir le plan de voilure optimum. J'ai vu 37 et 39 noeuds, mais ensuite on est vraiment sous toilé entre les rafales, donc pour moi c'est solent et deux ris dans la grand voile.
La mer est sérieusement en train de se former et on fait de bons surfs de temps en temps.
Ca a l'air d'être plutôt clément devant. La dorsale devrait nous rattraper un peu, on devrait naviguer à son bord et faire un peu de nord mais ça ne devrait pas être trop lent. Mais en même temps, il n’y a pas beaucoup de place pour des options. Je continue juste à suivre Jean."
Au passage de la porte Est Australie ce mardi 18 décembre, Mike Golding a ralenti légèrement et il semble qu'il se soit fait rattrapé par la dorsale de haute pression qui le poursuivait.
Après 48 folles heures dans des vents forts et une mer démontée et croisée, l'humeur de Mike est partagée entre déception et soulagement mais il a pu désormais faire le tour de Gamesa et s'assurer que tout était en ordre.
"Le problème désormais est que Jean Le Cam semble encore pouvoir s'accrocher au système pendant quelques heures, je viens juste de faire une simulation de routage. C'est très frustrant mais je ne peux rien y faire. Je suis sous GV haute et Code 3, j'espère que ça va payer à un moment.
La nuit dernière ne m'a pas laissé beaucoup de répit. Le bateau faisait des pointes de vitesses à 30 noeuds dans les surfs à un moment, mais le problème c'est que juste après ça tape très fort sur la vague et ce n'est vraiment pas bon pour le bateau. J'i commencé à faire le tour du pont et tout va bien. La girouette en tête de mât semble avoir tourné un peu, mais sinon il n'y a rien à reporter.
C'est intéressant car l'une des raisons de mon démâtage il y a quatre ans est que le bout de bastaque avait glissé du winch, plutôt arraché par une rafale à prêt de 55 noeuds.
Je fait désormais très attention à mettre un tour de sécurité en plus et de bien le fixer, mais la nuit dernière le bastaque s'est retrouvé vraiment serré. La dernière fois, la gaine avait brulé, et une fois encore hier. Comme quoi, on apprend tous les jours.
C'est vraiment frustrant cette situation, il semble que nous n'avons pas de visibilité sur la météo, les conditions changent tout le temps. Les conditions derrière ont l'air plutôt molles. On attend avec impatience le pacifique maintenant."
"On fait de bons progrès. Il y a beaucoup de rafales donc c'est difficile d'avoir le plan de voilure optimum. J'ai vu 37 et 39 noeuds, mais ensuite on est vraiment sous toilé entre les rafales, donc pour moi c'est solent et deux ris dans la grand voile.
La mer est sérieusement en train de se former et on fait de bons surfs de temps en temps.
Ca a l'air d'être plutôt clément devant. La dorsale devrait nous rattraper un peu, on devrait naviguer à son bord et faire un peu de nord mais ça ne devrait pas être trop lent. Mais en même temps, il n’y a pas beaucoup de place pour des options. Je continue juste à suivre Jean."
Au passage de la porte Est Australie ce mardi 18 décembre, Mike Golding a ralenti légèrement et il semble qu'il se soit fait rattrapé par la dorsale de haute pression qui le poursuivait.
Après 48 folles heures dans des vents forts et une mer démontée et croisée, l'humeur de Mike est partagée entre déception et soulagement mais il a pu désormais faire le tour de Gamesa et s'assurer que tout était en ordre.
"Le problème désormais est que Jean Le Cam semble encore pouvoir s'accrocher au système pendant quelques heures, je viens juste de faire une simulation de routage. C'est très frustrant mais je ne peux rien y faire. Je suis sous GV haute et Code 3, j'espère que ça va payer à un moment.
La nuit dernière ne m'a pas laissé beaucoup de répit. Le bateau faisait des pointes de vitesses à 30 noeuds dans les surfs à un moment, mais le problème c'est que juste après ça tape très fort sur la vague et ce n'est vraiment pas bon pour le bateau. J'i commencé à faire le tour du pont et tout va bien. La girouette en tête de mât semble avoir tourné un peu, mais sinon il n'y a rien à reporter.
C'est intéressant car l'une des raisons de mon démâtage il y a quatre ans est que le bout de bastaque avait glissé du winch, plutôt arraché par une rafale à prêt de 55 noeuds.
Je fait désormais très attention à mettre un tour de sécurité en plus et de bien le fixer, mais la nuit dernière le bastaque s'est retrouvé vraiment serré. La dernière fois, la gaine avait brulé, et une fois encore hier. Comme quoi, on apprend tous les jours.
C'est vraiment frustrant cette situation, il semble que nous n'avons pas de visibilité sur la météo, les conditions changent tout le temps. Les conditions derrière ont l'air plutôt molles. On attend avec impatience le pacifique maintenant."
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