|
Après 29 jours dans l’Océan Atlantique, Tanguy a franchi ce midi, à 12h16 (TU), le Cap de Bonne Espérance. Ce cap mythique qui sent bon l’air frais de l’Antarctique est le premier des trois caps au menu de ce tour du monde en solitaire. Comme pour lui souhaiter bon vent dans l’Indien une baleine a plongé à 300m de l'étrave d'Initiatives-Coeur.
« J’ai aperçu son souffle, je l’ai vu passer en sens inverse, c'est la première fois que je vois aussi bien une baleine plonger en pouvant admirer la taille de sa queue... c’était magnifique! ! Je me souviendrai de cette baleine qui m'a ouvert la porte de l'Océan Indien»
Toujours en 12ème position, Tanguy a passé la première Porte des glaces (celle des Aiguilles) dans la nuit de samedi à dimanche, les portes sont des points de passage obligatoires pour éviter aux navigateurs une mauvaise rencontre avec un iceberg. Il fait désormais route vers la porte de Crozet et lorsqu’on lui pose la question de savoir comment il appréhende le Grand Sud, il répond avec excitation « Je ne sais pas trop à quoi m’attendre, mais j’ai tellement hâte d’y être ! »
A son aise dans les 40ème Rugissants, Tanguy a pris le temps ce week-end de fabriquer du bon pain chaud. Pour comprendre l’impressionnante technique de la cocotte minute, visualisez la vidéo ici Il s’est aussi essayé à la technique de photographie des albatros avant de s’offrir le luxe d’une quatrième douche, certainement la dernière avant un bon mois!
« J’ai aperçu son souffle, je l’ai vu passer en sens inverse, c'est la première fois que je vois aussi bien une baleine plonger en pouvant admirer la taille de sa queue... c’était magnifique! ! Je me souviendrai de cette baleine qui m'a ouvert la porte de l'Océan Indien»
Toujours en 12ème position, Tanguy a passé la première Porte des glaces (celle des Aiguilles) dans la nuit de samedi à dimanche, les portes sont des points de passage obligatoires pour éviter aux navigateurs une mauvaise rencontre avec un iceberg. Il fait désormais route vers la porte de Crozet et lorsqu’on lui pose la question de savoir comment il appréhende le Grand Sud, il répond avec excitation « Je ne sais pas trop à quoi m’attendre, mais j’ai tellement hâte d’y être ! »
A son aise dans les 40ème Rugissants, Tanguy a pris le temps ce week-end de fabriquer du bon pain chaud. Pour comprendre l’impressionnante technique de la cocotte minute, visualisez la vidéo ici Il s’est aussi essayé à la technique de photographie des albatros avant de s’offrir le luxe d’une quatrième douche, certainement la dernière avant un bon mois!
Commentaires (0)
Les Sables d'Olonne Info
Après la folle cavalcade d’hier, les deux solitaires à la lutte pour la première place viennent de franchir la porte Amsterdam et font déjà route vers la prochaine marque obligatoire. Après un petit chassé-croisé en tête, c’est François Gabart skipper de Macif qui a été le premier à ouvrir la porte, suivi, 20 minutes plus tard par Armel Le Cleac’h sur Banque Populaire. Pendant ce temps, Javier Sanso sur Acciona 100% EcoPowered n’est qu’à 4 milles de la porte de Crozet. Mais dans quelques heures, trois solitaires vont emboîter le pas des deux ouvreurs de route à Amsterdam, toujours portés par ce vent de record qui permet encore à Gabart d’aligner plus de 500 milles en 24 heures.
La journée de lundi est certainement à marquer d’une pierre blanche dans les anales de la course autour du monde. Avec 8 pointages à plus de 500 milles dont l’incroyable 545 milles en 24H, le rythme est monté d’un cran et c’est en toute logique que la porte d’Amsterdam, troisième marque obligatoire de ce Vendée Globe 2013 a été avalée à vitesse grand V. C’est à 1h42 TU (2h42 heure en France) que François Gabart sur Macif s’acquittait de cette obligation. À 1h59 TU, Armel Le Cleac’h sur Banque Populaire faisait de même. Derrière ce duo désormais inséparable, la porte est en vue pour Jean Pierre Dick (Virbac Paprec 3), Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) et Alex Thomson (Hugo Boss) qui devraient la franchir dans le courant de la journée. Les conditions sur zone sont toujours aussi propices aux hautes moyennes et les distances en 24h sont toujours aux alentours des 500 milles ; 507 pour Gabart et 490 pour Dick, les deux plus rapides depuis plus de 24 heures.
Mike Golding (Gamesa) et Jean Le Cam (Synerciel) se livrent inlassablement une très belle bagarre pour la 6e place sous le regard de Dominique Wavre (Mirabaud) qui navigue légèrement en retrait. Ce groupe de trois navigue à 630 milles de la porte d’Amsterdam mais malheureusement dans un autre système météo qui ne favorise pas les longues glissades. Alors que le groupe de tête file toujours à plus de 19 nœuds de moyenne, les trois compères sont entre 8,5 et 11,7 nœuds. Un différentiel important qui fait perdre environ 30 milles à Golding entre les deux derniers classements.
3 portes et 3 destins
Gabart à Amsterdam, Sanso à Crozet et Di Benedetto aux Aiguilles, n’est pas le résultat du Tiercé d’Auteuil mais la carte postale de cet échiquier océanique. Avec 3000 milles séparant les 3 premières portes, il est certain que les destins de ces 3 protagonistes ne sont pas les mêmes. Mais la magie du Vendée Globe est à ce prix et même si les écarts sont importants après un mois de course, 3000 milles de retard pour Di Benedetto (Team Plastique), 2462 pour Tanguy De Lamotte (Initiatives Cœur) chaque skipper vit sa course à sa manière.
Positionné à 4 milles dans le sud de la porte de Crozet et en son milieu, Javier Sanso, skipper d’Acciona 100% EcoPowered pourra dans très peu de temps ouvrir un peu plus sa route. Avec 1475 milles jusqu’au prochain point, le skipper transalpin devrait bénéficier de conditions plus clémentes pour filer plein est. Mais cette porte de Crozet est encore loin pour Arnaud Boissières (Akéna Vérandas), Bertrand De Broc (Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets) et Tanguy De Lamotte (Initiatives Cœur) qui peuvent désormais compter sur un vent portant d’une quinzaine de nœuds pour faire une route quasi directe.
Au revoir Amsterdam bonjour l’Australie
Avec 1160 milles à parcourir pour rejoindre la prochaine porte, celle de Ouest Australie, les leaders vont avoir un peu plus de champs et les conditions toujours aussi favorables vont leur permettre de conserver des vitesses moyennes assez élevées. Située par 46° de latitude, c’est la longue descente vers le sud qui commence pour les marins. Une descente qui s’arrêtera au passage du Cap Horn mais ça c’est une autre histoire.
Mike Golding (Gamesa) et Jean Le Cam (Synerciel) se livrent inlassablement une très belle bagarre pour la 6e place sous le regard de Dominique Wavre (Mirabaud) qui navigue légèrement en retrait. Ce groupe de trois navigue à 630 milles de la porte d’Amsterdam mais malheureusement dans un autre système météo qui ne favorise pas les longues glissades. Alors que le groupe de tête file toujours à plus de 19 nœuds de moyenne, les trois compères sont entre 8,5 et 11,7 nœuds. Un différentiel important qui fait perdre environ 30 milles à Golding entre les deux derniers classements.
3 portes et 3 destins
Gabart à Amsterdam, Sanso à Crozet et Di Benedetto aux Aiguilles, n’est pas le résultat du Tiercé d’Auteuil mais la carte postale de cet échiquier océanique. Avec 3000 milles séparant les 3 premières portes, il est certain que les destins de ces 3 protagonistes ne sont pas les mêmes. Mais la magie du Vendée Globe est à ce prix et même si les écarts sont importants après un mois de course, 3000 milles de retard pour Di Benedetto (Team Plastique), 2462 pour Tanguy De Lamotte (Initiatives Cœur) chaque skipper vit sa course à sa manière.
Positionné à 4 milles dans le sud de la porte de Crozet et en son milieu, Javier Sanso, skipper d’Acciona 100% EcoPowered pourra dans très peu de temps ouvrir un peu plus sa route. Avec 1475 milles jusqu’au prochain point, le skipper transalpin devrait bénéficier de conditions plus clémentes pour filer plein est. Mais cette porte de Crozet est encore loin pour Arnaud Boissières (Akéna Vérandas), Bertrand De Broc (Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets) et Tanguy De Lamotte (Initiatives Cœur) qui peuvent désormais compter sur un vent portant d’une quinzaine de nœuds pour faire une route quasi directe.
Au revoir Amsterdam bonjour l’Australie
Avec 1160 milles à parcourir pour rejoindre la prochaine porte, celle de Ouest Australie, les leaders vont avoir un peu plus de champs et les conditions toujours aussi favorables vont leur permettre de conserver des vitesses moyennes assez élevées. Située par 46° de latitude, c’est la longue descente vers le sud qui commence pour les marins. Une descente qui s’arrêtera au passage du Cap Horn mais ça c’est une autre histoire.
Commentaires (0)
Les Sables Info
Planté en plein cœur de l’anticyclone, puis dans la furie de la dépression !
Les concurrents du Vendée Globe sont désormais en course depuis 31 jours ! Un bon mois de course durant lequel ils ont quasiment tout vu : des tempêtes et des calmes, des températures tropicales et des froids polaires…
Un mois de solitude aussi, durant lequel ils n’ont vu personne - à l’exception de Dominique Wavre et Jean Le Cam, qui se sont salués au détour d’une vague vendredi passé, nous offrant par la même occasion des splendides images de leurs voiliers respectifs.
Paradoxe de la course au large : les skippers ont le temps de parler à la radio lorsque leur voilier est lancé à 25 nœuds, au surf sur des vagues de cinq mètres ; ils sont en revanche dans l’impossibilité de passer plus de deux minutes au téléphone lorsque le vent est aux abonnés absents, et que leur voilier bouchonne sur la houle… C’est ainsi que nous avons très brièvement parlé à Dominique Wavre hier matin ; un Dominique fâché de se trouver planté au cœur de l’anticyclone, et désireux d’en sortir au plus vite et donc de reprendre la barre et les réglages sans plus attendre.
« Je suis resté scotché à une vitesse de 0 nœuds pendant un bon moment, c’était l’horreur. J’ai même déchiré mon code zéro, qui a frotté contre le gréement parce qu’il ne parvenait pas à porter. Je l’ai déjà réparé, avec du « cuban fibre » autocollant, et la voile porte à nouveau. Mais je suis vraiment agacé, d’autant plus que Jean Le Cam et Mike Golding, qui étaient hier encore à peine à 100 milles de moi, se sont envolés ; ils sont parvenus à garder du vent et à creuser l’écart. Sacré anticyclone ! »
Dominique a depuis touché du vent fort, très fort même la nuit passée, avec des pointes à plus de 40 nœuds. « Au beau milieu d'une nuit noire opaque, le vent est subitement rentré à 45 noeuds accompagné de grains de pluie glaciale et torrentielle. Pour illuminer ce spectacle de fin du monde de puissants éclairs plongeaient dans l’océan tout autour de nous !
Le troisième ris pris dare-dare, le bateau lancé pleine balle je reste dans la véranda un moment télécommande de pilote à la main, fasciné par le spectacle, je reprends mon souffle en attendant la prochaine manoeuvre qui ne saurait tarder.
Au passage du front les bourrasques atteignent les 40 noeuds, le vent du Sud est glacial, mais pour l'heure je suis loin d’avoir froid ! Le vent se maintient, je déroule la trinquette et roule le foc, le bateau ralentit à peine, je lofe pour faire la route.
Puis le front s’éloigne et le vent se calme à nouveau, il est temps pour un bon café chaud bien mérité ! Il va falloir d’ici peu renvoyer de la toile, vider un ballast etc...
C'était, vu de l'intérieur, le passage d'une solide dépression de l'océan indien et dont le centre n'était vraiment pas loin ! »
Dominique Wavre et ses concurrents du Vendée Globe naviguent en solitaire, mais ils sont loin d’être seuls. Suivis de près par les organisateurs du Vendée Globe, ils doivent s’astreindre aux vacations officielles en direct tous les 2-3 jours ; celles-ci sont suivies par un très large public, et accessibles en direct sur le site Internet de Dominique, tous les jours à 12h30 : http://www.dominiquewavre.com/fr/
Dominique communique par ailleurs tous les jours avec Michèle Paret, sa compagne et responsable de projet, qui lui indique au quotidien quelles vérifications effectuer sur le gréement, le moteur, et les autres systèmes dont bénéficie le Mirabaud. Le skipper « solitaire mais pas seul » s’entretient également tous les matins avec son équipe de communication, qui effectue le relais avec les médias et tient son site Internet à jour.
Restent, enfin, les réseaux sociaux, sur lesquels Dominique fait un véritable tabac ! Ainsi, le 2000è supporter de Dominique a cliqué « j’aime » en fin de semaine passée. La portée directe de son site est de plus de 10'000 personnes par semaine, ce qui lui vaut de toucher – indirectement – 477'000 personnes par semaine !
Chaque information concernant le marin genevois est visionnée par 1000 personnes au grand minimum, et des dizaines de personnes communiquent indirectement avec lui en publiant leurs messages de soutien. Dominique est très sensible à ces marques de soutien : « Un grand merci à tous ceux qui me laissent des messages sur internet et Facebook, ils me sont envoyés régulièrement à bord. Ça fait vraiment chaud au coeur de constater autant d’enthousiasme autour de nous tous, merci ! »
Les concurrents du Vendée Globe sont désormais en course depuis 31 jours ! Un bon mois de course durant lequel ils ont quasiment tout vu : des tempêtes et des calmes, des températures tropicales et des froids polaires…
Un mois de solitude aussi, durant lequel ils n’ont vu personne - à l’exception de Dominique Wavre et Jean Le Cam, qui se sont salués au détour d’une vague vendredi passé, nous offrant par la même occasion des splendides images de leurs voiliers respectifs.
Paradoxe de la course au large : les skippers ont le temps de parler à la radio lorsque leur voilier est lancé à 25 nœuds, au surf sur des vagues de cinq mètres ; ils sont en revanche dans l’impossibilité de passer plus de deux minutes au téléphone lorsque le vent est aux abonnés absents, et que leur voilier bouchonne sur la houle… C’est ainsi que nous avons très brièvement parlé à Dominique Wavre hier matin ; un Dominique fâché de se trouver planté au cœur de l’anticyclone, et désireux d’en sortir au plus vite et donc de reprendre la barre et les réglages sans plus attendre.
« Je suis resté scotché à une vitesse de 0 nœuds pendant un bon moment, c’était l’horreur. J’ai même déchiré mon code zéro, qui a frotté contre le gréement parce qu’il ne parvenait pas à porter. Je l’ai déjà réparé, avec du « cuban fibre » autocollant, et la voile porte à nouveau. Mais je suis vraiment agacé, d’autant plus que Jean Le Cam et Mike Golding, qui étaient hier encore à peine à 100 milles de moi, se sont envolés ; ils sont parvenus à garder du vent et à creuser l’écart. Sacré anticyclone ! »
Dominique a depuis touché du vent fort, très fort même la nuit passée, avec des pointes à plus de 40 nœuds. « Au beau milieu d'une nuit noire opaque, le vent est subitement rentré à 45 noeuds accompagné de grains de pluie glaciale et torrentielle. Pour illuminer ce spectacle de fin du monde de puissants éclairs plongeaient dans l’océan tout autour de nous !
Le troisième ris pris dare-dare, le bateau lancé pleine balle je reste dans la véranda un moment télécommande de pilote à la main, fasciné par le spectacle, je reprends mon souffle en attendant la prochaine manoeuvre qui ne saurait tarder.
Au passage du front les bourrasques atteignent les 40 noeuds, le vent du Sud est glacial, mais pour l'heure je suis loin d’avoir froid ! Le vent se maintient, je déroule la trinquette et roule le foc, le bateau ralentit à peine, je lofe pour faire la route.
Puis le front s’éloigne et le vent se calme à nouveau, il est temps pour un bon café chaud bien mérité ! Il va falloir d’ici peu renvoyer de la toile, vider un ballast etc...
C'était, vu de l'intérieur, le passage d'une solide dépression de l'océan indien et dont le centre n'était vraiment pas loin ! »
Dominique Wavre et ses concurrents du Vendée Globe naviguent en solitaire, mais ils sont loin d’être seuls. Suivis de près par les organisateurs du Vendée Globe, ils doivent s’astreindre aux vacations officielles en direct tous les 2-3 jours ; celles-ci sont suivies par un très large public, et accessibles en direct sur le site Internet de Dominique, tous les jours à 12h30 : http://www.dominiquewavre.com/fr/
Dominique communique par ailleurs tous les jours avec Michèle Paret, sa compagne et responsable de projet, qui lui indique au quotidien quelles vérifications effectuer sur le gréement, le moteur, et les autres systèmes dont bénéficie le Mirabaud. Le skipper « solitaire mais pas seul » s’entretient également tous les matins avec son équipe de communication, qui effectue le relais avec les médias et tient son site Internet à jour.
Restent, enfin, les réseaux sociaux, sur lesquels Dominique fait un véritable tabac ! Ainsi, le 2000è supporter de Dominique a cliqué « j’aime » en fin de semaine passée. La portée directe de son site est de plus de 10'000 personnes par semaine, ce qui lui vaut de toucher – indirectement – 477'000 personnes par semaine !
Chaque information concernant le marin genevois est visionnée par 1000 personnes au grand minimum, et des dizaines de personnes communiquent indirectement avec lui en publiant leurs messages de soutien. Dominique est très sensible à ces marques de soutien : « Un grand merci à tous ceux qui me laissent des messages sur internet et Facebook, ils me sont envoyés régulièrement à bord. Ça fait vraiment chaud au coeur de constater autant d’enthousiasme autour de nous tous, merci ! »
Commentaires (0)
Les Sables Info
Une autre nuit très frustrante pour Mike Golding marquée par des vents encore très instables en force comme en direction. La situation devrait changer aujourd'hui pour enfin retrouver des vitesses plus rapides.
Cependant, le skipper anglais a bien conscience que la distance qui sépare désormais son groupe (lui même et Jean Le Cam à bord de Synerciel) du leader Macif va en encore augmenter.
"Le vent était particulièrement instable donc j'ai de nouveau passé une nuit très active. Les derniers fichiers météos montrent qu'une dépression se dirige vers nous depuis le nord, ce qui devrait nous faire du bien. Mais les autres [Les leaders] sont désormais dans un autre système météo et c'est assez dur à accepter ! Ils vont encore s'échapper et augmenter la distance. Nous ne pouvons rien y faire, il faut juste espérer."
Lors du dernier classement, Golding évoluait à 16 noeuds et avait légèrement augmenté son avance sur Jean Le Cam (22 milles).
Cependant, le skipper anglais a bien conscience que la distance qui sépare désormais son groupe (lui même et Jean Le Cam à bord de Synerciel) du leader Macif va en encore augmenter.
"Le vent était particulièrement instable donc j'ai de nouveau passé une nuit très active. Les derniers fichiers météos montrent qu'une dépression se dirige vers nous depuis le nord, ce qui devrait nous faire du bien. Mais les autres [Les leaders] sont désormais dans un autre système météo et c'est assez dur à accepter ! Ils vont encore s'échapper et augmenter la distance. Nous ne pouvons rien y faire, il faut juste espérer."
Lors du dernier classement, Golding évoluait à 16 noeuds et avait légèrement augmenté son avance sur Jean Le Cam (22 milles).
Tags :
Actualité
Gamesa
Les Sables d'Olonne
Mike Golding
Skipper
Sport
Vendée
Vendée Globe 2012
Voile
Commentaires (0)
Les Sables Info
Dimanche 9 décembre, Jérémie Beyou sur Maître CoQ et Samantha Davies sur Saveol sont arrivés aux Sables d'Olonne après avoir été tous deux contraints à l'abandon du Vendée Globe, respectivement les 17 et 15 novembre derniers. Pour le skipper Maître CoQ, il était véritablement important de revenir aux Sables d'Olonne, mais Jérémie était loin de s'imaginer qu'il serait accueilli par 15 000 personnes... Reconnaissance, émotion, échanges avec les salariés Maître CoQ et le public : une journée inoubilable !
A 14h30, Maître CoQ pointe son étrave à quelques encablures de l'entrée du chenal des Sables d'Olonne. Le Saveol de Samantha Davies le suit à un demi-mille (900 m).
Après avoir affalé sa grand voile, Jérémie laisse passer Samantha la première... Ce ne sont pas quelques centaines de personnes, mais bien des milliers qui se sont massées tout le long du chenal de Port Olonna !
Plus de 15 000 personnes ont tenu à être présentes pour accueillir et acclamer les deux skippers. Jérémie, installé discrètement dans le cockpit de Maître CoQ, est réclamé par le public à l'avant du bateau. Comment ne pas saluer la clameur, les remerciements d'une foule aussi chaleureuse ?! Parmi elle, quelques poulettes et poussins, des fanions Maître CoQ, des banderoles témoignant tous d'une solidarité et d'une admiration profondes.
C'est beau, c'est émouvant, et comme le témoigne un internaute " Nous, salariés de Maître CoQ, sommes derrière Jérémie et, même sur un échec nous nous devons de le soutenir, il a toute notre confiance car c'est un grand marin..."
Quelques minutes après avoir mis le pied à terre, Jérémie et Samantha ont pu échanger avec le public depuis un podium installé à cet effet. Le skipper Maître CoQ était ensuite attendu au palais des congrès des Sables d'Olonne afin de rencontrer les salariés du volailler vendéen.
Morceaux choisis...
Jérémie Beyou : "Merci à tous d'être là. Ce n'est pas évident à gérer pour moi parce que généralement, quand il y a beaucoup de monde comme ça,c'est que l'on a gagné une course, que l'on sabre du champagne... Là, ce n'est pas le cas, donc ce n'est pas évident pour moi.
Fanch m'a dit tout à l'heure "sors du cockpit pour saluer les gens." Excusez-moi, je n'osais pas. Mais c'est comme ça aux Sables d'Olonne, c'est comme ça en Vendée et même au-delà puisqu'on me dit que certaines personnes du public viennent de loin.
Cela m'aide forcément à avaler la pilule qui est un petit peu amère parce que lorsqu'on tape un ofni avec autant de malchance, ce n'est pas évident.
Donc merci encore à tous d'être venus aussi nombreux aujourd'hui !
Mon équipe technique a fait un énorme boulot, le bateau est en bon état. J'ai la chance d'avoir des partenaires. Il y aura d'autres courses, nous regardons vers l'avenir."
Après avoir affalé sa grand voile, Jérémie laisse passer Samantha la première... Ce ne sont pas quelques centaines de personnes, mais bien des milliers qui se sont massées tout le long du chenal de Port Olonna !
Plus de 15 000 personnes ont tenu à être présentes pour accueillir et acclamer les deux skippers. Jérémie, installé discrètement dans le cockpit de Maître CoQ, est réclamé par le public à l'avant du bateau. Comment ne pas saluer la clameur, les remerciements d'une foule aussi chaleureuse ?! Parmi elle, quelques poulettes et poussins, des fanions Maître CoQ, des banderoles témoignant tous d'une solidarité et d'une admiration profondes.
C'est beau, c'est émouvant, et comme le témoigne un internaute " Nous, salariés de Maître CoQ, sommes derrière Jérémie et, même sur un échec nous nous devons de le soutenir, il a toute notre confiance car c'est un grand marin..."
Quelques minutes après avoir mis le pied à terre, Jérémie et Samantha ont pu échanger avec le public depuis un podium installé à cet effet. Le skipper Maître CoQ était ensuite attendu au palais des congrès des Sables d'Olonne afin de rencontrer les salariés du volailler vendéen.
Morceaux choisis...
Jérémie Beyou : "Merci à tous d'être là. Ce n'est pas évident à gérer pour moi parce que généralement, quand il y a beaucoup de monde comme ça,c'est que l'on a gagné une course, que l'on sabre du champagne... Là, ce n'est pas le cas, donc ce n'est pas évident pour moi.
Fanch m'a dit tout à l'heure "sors du cockpit pour saluer les gens." Excusez-moi, je n'osais pas. Mais c'est comme ça aux Sables d'Olonne, c'est comme ça en Vendée et même au-delà puisqu'on me dit que certaines personnes du public viennent de loin.
Cela m'aide forcément à avaler la pilule qui est un petit peu amère parce que lorsqu'on tape un ofni avec autant de malchance, ce n'est pas évident.
Donc merci encore à tous d'être venus aussi nombreux aujourd'hui !
Mon équipe technique a fait un énorme boulot, le bateau est en bon état. J'ai la chance d'avoir des partenaires. Il y aura d'autres courses, nous regardons vers l'avenir."
Tags :
Actualité
Jérémie Beyou
Les Sables d'Olonne
Maître CoQ
Samantha Davies
Saveol
Skipper
Sport
Vendée
Vendée Globe 2012
Voile
Commentaires (0)
Les Sables Info
Une réparation en urgence a permis à Alex Thomson de rester dans la course...

Dans le courant de la nuit du 9 décembre, alors qu'il naviguait à vive allure, Alex Thomson a heurté un OFNI, causant de substantiels dommages à Hugo Boss. Le skipper a travaillé toute la nuit afin de réparer.
Cet accident intervient après un week-end de course intense alors que le skipper de 38 ans maintenait le rythme avec le groupe de tête. Obligé de ralentir durant les 24 dernières heures pour préserver le matériel et effectuer les réparations, Alex Thomson doit malheureusement faire une croix sur son hydro générateur, mais le safran est en état de marche. Thomson est actuellement en 5e position et navigue à une vingtaine de nœuds.
« Avant-hier vers 22h00 GMT j'ai heurté quelque chose dans l'eau alors que je naviguais à 22 nœuds. J'étais à la table à carte à ce moment, bâbord amure sous solent J2 et 2 ris dans la GV dans 28 nœuds de vent. J'ai entendu une forte détonation en avant de l'endroit où je me trouvais. J'ai d'abord pensé à un choc sur la quille ou sur une dérive. J'ai ensuite entendu une série de bruit moins prononcés sous la coque jusqu'à un gros bruit quand ça a touché le safran et l'hydro générateur. Au moment où je suis arrivé au niveau de la descente, j'ai vu le safran en l'air et l'hydro générateur traîner dans l'eau. Le bateau est devenu incontrôlable et s'est retrouvé face au vent. J'ai immédiatement roulé le J2 et arrêté le bateau dans une mer formée. L'inspection des dommages a montré que le fusible du safran s'est cassé, mais peu de dommage sont à constater sur le safran à proprement dit. En revanche, l'une des pales de l'hydro générateur est cassé et l'un des supports était en morceaux et est finalement passé par dessus bord. La barre de liaison (cassé précédemment) s'est aussi cassée mais cette fois en trois morceaux.
Je me suis d'abord focalisé sur la réparation de cette barre de liaison afin de rendre opérationnel le safran sous le vent pour naviguer en sécurité dans la bonne direction.
L'état de la mer ne m'a pas aidé dans la réparation car de fortes vagues heurtaient le tableau arrière au-dessus du rail de GV.
Les deux pièces de tête de safran ont été endommagés lors de cette réparation.
Finalement j'ai pu effectuer une réparation qui m'a permis de reprendre ma route mais avec le safran bâbord en l'air. J'ai contacté mon team et débuté la réparation de la barre de liaison. Je n'ai pas été en mesure de naviguer à 100% lorsque j'ai effectué la réparation. J'ai procédé à peu près de la même façon que la dernière fois mais les cassures n'étaient pas aussi nettes et les conditions moins propices au bricolage.
Il faut que j'attende que le pont soit sec pour débuter les réparations sur la tête de safran mais mon team m'a indiqué que cette réparation n'était pas critique
Je pense avoir les deux safrans en état de marche ce matin.
Après inspection, je n'ai pas vu de dommages sur ma dérive et sur la quille. Elle est solide.
Je suis dégoûté d'avoir perdu autant de milles, mais aussi heureux que les dommages soient réparables et que je puisse poursuivre ma route.
En revanche je ne fonctionne plus que sur un hydro générateur. Il va falloir que j'économise un maximum le courant surtout dans les conditions actuelles si je veux terminer. Ca signifie que tout est sur off, l'ordinateur, le téléphone, le GPS, etc, etc... Sinon je n'ai aucune chance de finir la course...
La nuit dernière vers 20h30 GMT le bateau s'est encore retrouvé dans tout les sens, le safran en l'air. Après avoir roulé le J2 et remplacer le fusible du safran j'ai pu reprendre la route, mais heurter deux fois quelque chose en 24 heures n'est pas courant. Heureusement que le fusible a bien fait le boulot. J'espère juste que je n'ai pas trop perdu de terrain sur mon groupe» confiait Alex Thomson.
Avec un seul hydro générateur en état de marche, Alex Thomson doit impérativement économiser au maximum l'électricité à bord. Seule source d'énergie à bord, son avenir dépend du bon fonctionnement de cet outil.
Plus d'informations sur le site internet du Vendée Globe : www.vendeeglobe.org
Cet accident intervient après un week-end de course intense alors que le skipper de 38 ans maintenait le rythme avec le groupe de tête. Obligé de ralentir durant les 24 dernières heures pour préserver le matériel et effectuer les réparations, Alex Thomson doit malheureusement faire une croix sur son hydro générateur, mais le safran est en état de marche. Thomson est actuellement en 5e position et navigue à une vingtaine de nœuds.
« Avant-hier vers 22h00 GMT j'ai heurté quelque chose dans l'eau alors que je naviguais à 22 nœuds. J'étais à la table à carte à ce moment, bâbord amure sous solent J2 et 2 ris dans la GV dans 28 nœuds de vent. J'ai entendu une forte détonation en avant de l'endroit où je me trouvais. J'ai d'abord pensé à un choc sur la quille ou sur une dérive. J'ai ensuite entendu une série de bruit moins prononcés sous la coque jusqu'à un gros bruit quand ça a touché le safran et l'hydro générateur. Au moment où je suis arrivé au niveau de la descente, j'ai vu le safran en l'air et l'hydro générateur traîner dans l'eau. Le bateau est devenu incontrôlable et s'est retrouvé face au vent. J'ai immédiatement roulé le J2 et arrêté le bateau dans une mer formée. L'inspection des dommages a montré que le fusible du safran s'est cassé, mais peu de dommage sont à constater sur le safran à proprement dit. En revanche, l'une des pales de l'hydro générateur est cassé et l'un des supports était en morceaux et est finalement passé par dessus bord. La barre de liaison (cassé précédemment) s'est aussi cassée mais cette fois en trois morceaux.
Je me suis d'abord focalisé sur la réparation de cette barre de liaison afin de rendre opérationnel le safran sous le vent pour naviguer en sécurité dans la bonne direction.
L'état de la mer ne m'a pas aidé dans la réparation car de fortes vagues heurtaient le tableau arrière au-dessus du rail de GV.
Les deux pièces de tête de safran ont été endommagés lors de cette réparation.
Finalement j'ai pu effectuer une réparation qui m'a permis de reprendre ma route mais avec le safran bâbord en l'air. J'ai contacté mon team et débuté la réparation de la barre de liaison. Je n'ai pas été en mesure de naviguer à 100% lorsque j'ai effectué la réparation. J'ai procédé à peu près de la même façon que la dernière fois mais les cassures n'étaient pas aussi nettes et les conditions moins propices au bricolage.
Il faut que j'attende que le pont soit sec pour débuter les réparations sur la tête de safran mais mon team m'a indiqué que cette réparation n'était pas critique
Je pense avoir les deux safrans en état de marche ce matin.
Après inspection, je n'ai pas vu de dommages sur ma dérive et sur la quille. Elle est solide.
Je suis dégoûté d'avoir perdu autant de milles, mais aussi heureux que les dommages soient réparables et que je puisse poursuivre ma route.
En revanche je ne fonctionne plus que sur un hydro générateur. Il va falloir que j'économise un maximum le courant surtout dans les conditions actuelles si je veux terminer. Ca signifie que tout est sur off, l'ordinateur, le téléphone, le GPS, etc, etc... Sinon je n'ai aucune chance de finir la course...
La nuit dernière vers 20h30 GMT le bateau s'est encore retrouvé dans tout les sens, le safran en l'air. Après avoir roulé le J2 et remplacer le fusible du safran j'ai pu reprendre la route, mais heurter deux fois quelque chose en 24 heures n'est pas courant. Heureusement que le fusible a bien fait le boulot. J'espère juste que je n'ai pas trop perdu de terrain sur mon groupe» confiait Alex Thomson.
Avec un seul hydro générateur en état de marche, Alex Thomson doit impérativement économiser au maximum l'électricité à bord. Seule source d'énergie à bord, son avenir dépend du bon fonctionnement de cet outil.
Plus d'informations sur le site internet du Vendée Globe : www.vendeeglobe.org
Tags :
Actualité
Alex Thomson
Hugo Boss
Les Sables d'Olonne
Skipper
Sport
Vendée
Vendée Globe 2012
Voile
Commentaires (0)
Les Sables Info
En ce début de matinée du 30e jour de course, à une grosse journée de navigation de la troisième porte, les leaders continuent de s’enrichir grâce à un flux de nord-ouest assez généreux. Avec des moyennes propices aux records, les milles défilent vite et Amsterdam pointe déjà le bout de son nez. Toujours leader, Armel Le Cleac’h doit pourtant surveiller son tableau arrière car le survolté François Gabart survole les crêtes à plus de 23 nœuds. Mais derrière ces deux hommes, le trio composé de Dick, Stamm et Thomson ne lâche rien et la valse des positions continue. Sur une route plus nord, les trois compères, Mike Golding, Jean Le Cam et Dominique Wavre aimeraient aussi toucher le gros lot, mais la donne semble différente. Toujours aux prises avec l’anticyclone, Javier Sanso, Arnaud Boissières, Bertrand de Broc et Tanguy Delamotte tentent de s’en extirper pour rejoindre la Porte de Crozet. Les Aiguilles attendent, quant à elles, le passage de Di Benedetto pour se refermer.
Le calcul est simple. Prenez un bon flux de 25-30 nœuds qui permet aux marins de bien ouvrir les voiles, ajoutez-y une garde-robe adéquate et quelques surfs et vous aurez le menu du petit-déjeuner en ce trentième jour de course. Toujours assidus, François Gabart et Jean Pierre Dick se sont rués sur le menu et ont mangé sans retenue les milles. Avec plus de 480 milles au compteur de Macif (482,4 milles) et Virbac Paprec 3 (482,3 milles) l’écart avec Banque Populaire a quelque peu fondu cette nuit.
Avec 9,2 milles de mieux entre les deux derniers classement Macif revient dans le tableau arrière de Banque Populaire. Plus en retrait, Virbac Paprec 3 (3e à 88,1 milles) ouvre la route du groupe des poursuivants toujours composé de Cheminées Poujoulat de Bernard Stamm (4e à 113,6 milles) et Hugo Boss d’Alex Thomson (5e à 123,1 milles). Positionné le plus au nord de ce groupe, Alex Thomson rétrograde de deux places, mais sa position pourrait, à l’approche de la troisième porte, celle d’Amsterdam, lui permettre de prendre un léger avantage sur ses concurrents directs.
À 473 milles du passage d’Amsterdam, c’est demain matin que le groupe de tête devrait franchir cette troisième porte. Affaire à suivre…
Évoluant dans un système météo légèrement différent de la tête de la course, les trois compères, Golding, Le Cam et Wavre continuent leur route par la face nord. Cependant les prochaines heures de course devraient se compliquer car la donne météo ne sera pas évidente.
Un anticyclone entre eux
En avant de l’anticyclone situé au sud de la pointe de l’Afrique, Javier Sanso sur Acciona 100% EcoPowered fait actuellement cap au nord est vers la porte Crozet, poussé par un vent de sud d’une dizaine de nœuds. En revanche, derrière l’Espagnol, Arnaud Boissières sur Akéna Vérandas, Bertrand de Broc sur Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets et Tanguy Delamotte sur Initiatives Cœur sont toujours aux prises avec cet anticyclone qui prend ses aises entre deux océans et sur plus de 2500 kilomètres. L’entrée dans l’Océan Indien est beaucoup plus facile qu’à l’accoutumé, mais il est certain qu’en bons compétiteurs ils auraient espéré plus de vent pour commencer à sérieusement allonger la foulée et goûter aux longs surfs que l’Indien est capable d’offrir.
Des aiguilles pas si rectilignes
En découvrant la route très sud d’Alessandro Di Benedetto qui flirte avec 46° de latitude sud, nous pourrions nous demander si le skipper transalpin n’a pas oublié une porte mais parfois la route la plus rapide n’est pas forcément la plus droite et Di Benedetto nous le prouve encore une fois. À 423 milles de la première porte, celle des Aiguilles, il va pourtant falloir remettre du nord dans sa course pour franchir ce premier point de passage obligatoire dans la longue route qui l’attend encore. Au pointage de ce matin, le skipper de Team Plastique est à 2867,9 milles de la tête de la course.
Avec 9,2 milles de mieux entre les deux derniers classement Macif revient dans le tableau arrière de Banque Populaire. Plus en retrait, Virbac Paprec 3 (3e à 88,1 milles) ouvre la route du groupe des poursuivants toujours composé de Cheminées Poujoulat de Bernard Stamm (4e à 113,6 milles) et Hugo Boss d’Alex Thomson (5e à 123,1 milles). Positionné le plus au nord de ce groupe, Alex Thomson rétrograde de deux places, mais sa position pourrait, à l’approche de la troisième porte, celle d’Amsterdam, lui permettre de prendre un léger avantage sur ses concurrents directs.
À 473 milles du passage d’Amsterdam, c’est demain matin que le groupe de tête devrait franchir cette troisième porte. Affaire à suivre…
Évoluant dans un système météo légèrement différent de la tête de la course, les trois compères, Golding, Le Cam et Wavre continuent leur route par la face nord. Cependant les prochaines heures de course devraient se compliquer car la donne météo ne sera pas évidente.
Un anticyclone entre eux
En avant de l’anticyclone situé au sud de la pointe de l’Afrique, Javier Sanso sur Acciona 100% EcoPowered fait actuellement cap au nord est vers la porte Crozet, poussé par un vent de sud d’une dizaine de nœuds. En revanche, derrière l’Espagnol, Arnaud Boissières sur Akéna Vérandas, Bertrand de Broc sur Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets et Tanguy Delamotte sur Initiatives Cœur sont toujours aux prises avec cet anticyclone qui prend ses aises entre deux océans et sur plus de 2500 kilomètres. L’entrée dans l’Océan Indien est beaucoup plus facile qu’à l’accoutumé, mais il est certain qu’en bons compétiteurs ils auraient espéré plus de vent pour commencer à sérieusement allonger la foulée et goûter aux longs surfs que l’Indien est capable d’offrir.
Des aiguilles pas si rectilignes
En découvrant la route très sud d’Alessandro Di Benedetto qui flirte avec 46° de latitude sud, nous pourrions nous demander si le skipper transalpin n’a pas oublié une porte mais parfois la route la plus rapide n’est pas forcément la plus droite et Di Benedetto nous le prouve encore une fois. À 423 milles de la première porte, celle des Aiguilles, il va pourtant falloir remettre du nord dans sa course pour franchir ce premier point de passage obligatoire dans la longue route qui l’attend encore. Au pointage de ce matin, le skipper de Team Plastique est à 2867,9 milles de la tête de la course.
Commentaires (0)
Les Sables Info
Dernières notes
Politique
La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNT par LCP
France
Liste de liens
Galerie
Cinéma
|
Expositions
|
Culture et Animations
|
Sports et Nautisme
|
"Les Sables d'Olonne info" est un blog sur l'actualité et l'information de la ville des Sables d'Olonne. Contact : lesablesinfo@aol.fr