Les Sables d'Olonne Info

Pendant les trois saisons à venir, Jérémie Beyou va travailler sur deux circuits sportifs à la fois : celui des Figaro Bénéteau et celui des Imoca 60. En 2013, le Team Maître CoQ prépare deux épreuves majeures : la Solitaire du Figaro en juin et la Transat Jacques Vabre en novembre.

Hier, Jérémie a eu le plaisir de retrouver la barre d’un bateau, celui de son nouveau Figaro Bénéteau Maître CoQ à l'occasion des premiers entraînements de la saison du Pôle Finistère Course au Large, à Port La Forêt.

Comment définis-tu ton programme 2013 ?

Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Réjouissant ! Nous avons vécu une année 2012 intense. Il y a eu des moments partagés inoubliables avec les salariés Maître CoQ et nos co-partenaires, mais ce fut aussi une année essentiellement focalisée sur la préparation technique de notre bateau. Préparer un Vendée Globe en huit mois, c’est très prenant… À part sur la Krys Ocean Race en MOD 70 (transat entre New York et Brest, en juillet dernier, avec Michel Desjoyeaux, ndlr) je n’ai pas pu régater.
Cette nouvelle saison sera pour moi complètement différente. Je me réjouis de pouvoir prendre beaucoup de départs de courses et d'avoir repris l’entraînement. Cette année, je vais me dégager du technique pour me concentrer sur le sportif, ce que je préfère ! »

Quels sont tes objectifs sur le circuit Figaro Bénéteau ?

Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Notre objectif, avec Maître CoQ, est de décrocher une nouvelle victoire sur la Solitaire du Figaro d’ici 2015. Mais j’aborde cette saison 2013 avec beaucoup d’humilité. J’ai quitté ce circuit il y a un an et demi. Depuis, les figaristes n’ont, comme toujours, cessé de s’entrainer et de progresser. Je ne suis plus un favori. Il va falloir reprendre mes marques et travailler pour me remettre à niveau : c’est un beau challenge ! »

Et en Imoca 60, comment vas-tu travailler ?

Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Là encore, je me focalise sur l’entraînement. Le bateau sera mis à l’eau début avril, avec des navigations techniques à suivre. Les mois de mai et juin seront réservés aux sorties en mer dédiées aux partenaires, avant un nouveau chantier cet été.
Septembre et octobre seront entièrement consacrés à l’entraînement, en lien avec les stages du Pôle Finistère Course au Large. »

La saison 2013 du Team Maître CoQ s’annonce donc particulièrement intense avec deux circuits à appréhender, deux bateaux à préparer et optimiser pour un seul et même objectif : partager des défis humains et sportifs forts avec Maître CoQ et ses co-partenaires.

Depuis 2006, la Classe Mini a mis en place un système de quotas de bateaux de séries et de prototypes de façon à équilibrer les flottes des grandes épreuves et notamment celles de la Mini Transat. Grâce à ce système de quota, il est possible de se qualifier à la transat 2013, en prototypes, en un an seulement au lieu de deux habituellement.

Le proto : plus qu'un bateau, une ouverture vers le grand large
Funs, performants, évolutifs, ces petites carènes uniques sont bien plus que des bateaux, le prototype est une formidable école de course au large.
Monter et développer un projet « proto » est formateur et permet d'appréhender toutes les dimensions sportives et technologiques d'un projet. Et puis, récompense ultime, les premiers à passer la ligne d'arrivée sont les prototypes, suscitant de fait l'intérêt des médias.

Petits prix, maxi plaisir
Aujourd'hui, de nombreux prototypes sont disponibles sur le marché de l'occasion. Ces carènes parfaitement fiabilisées et toujours performantes sont moins onéreuses que les bateaux de séries les plus récents.

Enfin, sur le nouveau parcours de la Mini Transat à destination des Antilles, la puissance pure du bateau ne sera pas l'atout principal. Ainsi, de nombreux prototypes des générations précédentes, actuellement disponibles à des prix très intéressants, retrouvent toute leur compétitivité dans la perspective des transats à venir.

A un an du départ de la prochaine Mini Transat, la Classe Mini dispose d'un vivier de prototypes prêts à naviguer à haut niveau avec lesquels il est encore possible de se qualifier pour décrocher son ticket-solo vers Les Antilles en 2013.

Cinq bonnes raisons de se lancer en prototype
1. En moins d'un an, préparez-vous et qualifiez-vous pour la prochaine Mini-Transat !
2. Premiers sur la ligne d'arrivée, premiers médiatisés.
3. Un marché de l'occasion qui propose des prototypes deuxième génération moins chers et plus performants que les bateaux de série les plus récents.
4. La filière d'apprentissage technique et sportive de la course aux larges qui a vu passer Loïck Peyron, Michel Desjoyeaux, et plus récemment, Yannick Bestaven, Yves Le Blévec, Thomas Ruyant...
5. Le nouveau parcours de la Mini Transat 2013 réduit le différentiel de performance entre les prototypes dernière génération et leurs prédécesseurs : les performances au portant l'emportent sur la puissance au reaching.

Qui voit Groix, voit sa joie ! C’était le cas cet après-midi pour Jean-Pierre Dick à l’arrivée victorieuse du Trophée Azimut à Lorient, dernière course avant le Vendée Globe. Un résultat satisfaisant pour le skipper niçois qui passait pour la dernière fois 24h en mer avant le départ du tour du monde en solitaire.

Jean-Pierre : « Je suis heureux de remporter cette dernière course avant le grand tour. Tout au long de ces 220 milles, j’étais très appliqué car il y a eu des coups tactiques à jouer, j’avais une belle avance à l’arrivée (20 min). C’est important d’être en phase avec son bateau. Même si j’ai déjà fait deux tours du monde à bord de Virbac-Paprec 3, les navigations m’enrichissent toujours. »

On refait le match
« J’ai pris un bon départ au près hier, il a fallu tricoter, essayer de prendre les bascules de vent du bon côté. J’ai fait un bon choix stratégique de voile dès le début, j’avais un coup d’avance quand le vent est rentré. Cela m’a permis de conserver la tête de la course. Cette nuit Virbac-Paprec 3 a glissé sous spi sous un ciel étoilé avec une superbe lune pour arriver à la bouée sous le vent, c’était magnifique ! »

Classement du Trophée Azimut
1- Virbac-Paprec 3 – Jean-Pierre Dick
2- Banque Populaire – Armel Le Cleac’h
3- PRB – Vincent Riou

Compétition et animations

Les Régates Royales de Cannes, ultime épreuve du Panerai Yachts Classic Challenge, le plus important des circuits de voiles classiques, donneront lieu à une authentique compétition sportive. Une occasion en or de rêver devant les évolutions majestueuses de ces unités, dont certaines sont classées au patrimoine des monuments historiques.

Ambiance en mer mais aussi à terre, tous les soirs, les équipages se retrouveront sur le vieux port pour refaire la régate et participer aux challenges : course en sac, concours de peinture…

« Voile de Haut Niveau, convivialité, entraide, compétence, tout un ensemble qui font de cet évènement, une manifestation attendue par tous. Coureurs, skippers, équipiers, bénévoles, professionnels de la voile, amoureux de belles unités ont plaisir à s’y retrouver. Les plus beaux sont de l’aventure cannoise et à chaque fois ce rendez-vous devient unique. Les plus gros côtoient les plus petits et sur l’eau règnent sportivité et fair-play. Le soir, tous se retrouvent pour partager sur le village où l’ambiance est au rendez-vous et participer aux nombreuses animations au cours desquelles les rires et la bonne humeur font loi et sont rois » précise Jean-Claude Montésinos, président du Yacht Club de Cannes.

« Depuis plus de 8 ans, la Société des Régates de Cannes met tout en œuvre pour faire vivre les Régates Royales à terre. Cette année encore, la fête promet d’être belle… » explique Gérard Pascalini, gérant de la Société des Régates de Cannes.

Ils sont au rendez-vous…

Plus de 80 unités sont en lice cette année parmi eux : Nan of Fife, Avel, Moonbeam IV, Moonbeam of Fife III, Mariquita, Arcadia, Rowdy, The Blue Peter, L’Oiseau de Feu, Leonore, Cholita, Shamrock V, Jessie, qui ont inscrit leur nom au palmarès en 2011 et qui reviennent pour faire aussi bien ! A noter également après 2 ans d’absence, le retour des Pen Duick sur l’épreuve.

Les Dragon, de leur côté, seront plus de 40 concurrents à s’élancer sur les lignes de départ. Le tenant du titre sera bien là : l’italien Guiseppe Duca à bord de Cloud.

Si les Régates Royales brillent par l’élégance et la classe de ses voiliers, elles sont avant tout sportives et attirent chaque année un public toujours plus nombreux de skippers, passionnés ou simples curieux. Tout près du littoral et visibles de tous, ces bateaux de légende vont de nouveau offrir le sublime spectacle de leurs évolutions en mer. Personne ne peut être insensible au charme et à la beauté inéluctable de ces vieilles dames de la mer.

Comme toujours, pour le plaisir de tous, les Régates Royales - Trophée Panerai seront synonymes de festivités : concerts, expositions, remises de prix, animeront les pontons du Vieux Port du 22 au 29 septembre.

Une seule manche a pu être courue ce dimanche à Fécamp. Une manche et une nouvelle victoire pour Loïc Féquet et son équipe qui concluent ce Trophée du Port de Fécamp de la plus belle des manières !
Il leur aurait juste fallu une première place de plus pour l'emporter au classement général... mais c'est ainsi, c'est le jeu de la régate et des aléas météorologiques.

Un peu déçu de n'avoir pu disputer d'autres courses et tenter leur chance jusqu'au bout le Team Maître Jacques reste cependant très satisfait de cette belle épreuve négociée en permanence aux avant-postes. Sur les départs, aux passages des premières bouées au vent, Loïc Féquet et ses hommes ont toujours été en tête.

Le trimaran rouge et blanc dispose d'un bon potentiel de vitesse. Quelques améliorations sont encore à apporter pour gagner en performance aux allures portantes, mais le bilan de cette saison 2012 reste très positif. Maître Jacques a toujours bataillé pour les premières places. A chaque course, il y a eu de jeu, du suspens. Les régates ont été belles à vivre et à suivre : c'est ça qui compte.

Loïc Féquet, skipper Maître Jacques : « Nous sommes un peu déçus de ne pas avoir disputé plus de manches aujourd'hui, il y aurait eu le vent pour le faire... C'est comme ça, nous finissons ce Trophée sur une belle note ! Globalement, cette saison 2012 est très satisfaisante, car nous avons toujours été dans le match. Nous sommes rapides au près, il nous encore trouver les bons réglages et peut-être de nouvelles voiles pour gagner un peu au portant.
2012 a été une saison un peu particulière, car c'était une année sans transat, nous avons fait assez peu de milles, mais beaucoup de petites épreuves très disputées. 2013 sera très différente avec beaucoup plus de navigation et un objectif majeur à l'automne avec la Transat Jacques Vabre. Épreuve pour laquelle nous avons déjà commencé à travailler... »

Le trimaran Maître Jacques va prochainement être mis au sec, en chantier pour l'hiver... avant une nouvelle saison riche en événements, toujours sous les couleurs du Maître charcutier rennais.

Une légère brise de 5 à 7 nœuds a permis aux concurrents du Trophée du Port de Fécamp de disputer trois nouvelles manches, ce samedi. Le trimaran Maître Jacques s'est imposé d'entrée de jeu par une belle victoire. Loïc Féquet et son équipe ont pris trois excellents départs, ils maîtrisent parfaitement l'exercice, disposent d'une bonne vitesse au près et sont à l'aise en stratégie, mais ils restent un peu moins rapides que le « FenétrêA Cardinal » d'Erwan Le Roux aux allures portantes.

Loïc Féquet, skipper Maître Jacques : « Ils sont plus légers, plus toilés... au portant, nous ne pouvons rien faire, ils nous rattrapent à chaque fois. Mais cela reste très positif, car nous naviguons bien et prenons de très bons départs. Au près, ça va aussi... Le jeu est super intéressant et l'équipage tourne bien. »

Ce dimanche, deux à trois nouvelles manches se sont disputées pour conclure ce Trophée du Port de Fécamp 2012.

Equipage Maître Jacques sur le Grand Prix de Fécamp : Loïc Féquet, Loïc Escoffier, Guillaume Le Brec, Arnaud Le Gall, Pierre Hingant.

Trois parcours « banane » ont pu être disputés ce vendredi sur le Trophée du Port de Fécamp, malgré un vent faible, qui était même sur le point de s'évanouir en fin de journée.

Tout au long de ces trois parcours, l'équipage de Maître Jacques a bataillé ferme avec les teams d'Erwan Le Roux (FenétrêA Cardinal), Lionel Lemonchois (Prince de Bretagne) et Yves Le Blévec (Actual).
Plus que jamais dans de telles conditions, la moindre petite erreur compte... tout comme les bons départs !

Loïc Féquet, skipper Maître Jacques : « sur la première manche nous sommes bien placés au départ, mais une erreur tactique nous fait perdre deux places. C'était le « rodage » de l'équipage ! Sur la deuxième manche, nous prenons un bon départ et nous nous sommes maintenus en tête... Le vent commençait à tomber sérieusement sur la dernière manche. Nous prenons encore un bon départ, mais nous avons voulu jouer un coup au lieu d'assurer et nous nous sommes fait doubler, de très peu, par Erwan, nous finissons à 1 mètre derrière lui ! Quoiqu'il en soit, tout cela est très positif et super intéressant ! »

Demain, le vent est annoncé encore plus faible qu'aujourd'hui... Comité de course et coureurs risquent d'avoir du mal à trouver le bon créneau pour régater. Dimanche, en revanche, Éole semble mieux disposé.

www.tropheeduportdefecampmulti50.fr

Equipage Maître Jacques sur le Grand Prix de Fécamp : Loïc Féquet, Loïc Escoffier, Guillaume Le Brec, Arnaud Le Gall, Pierre Hingant.