|
L’île de Pico à tribord, les îles de Sao George et Terceira à bâbord, telles sont les nouvelles marques de parcours décidées par la direction de course au vu des conditions météorologiques rencontrées sur les Açores.
Déjà reporté de 24 heures, le départ de cette deuxième étape est une nouvelle fois bouleversé. La faute à des conditions météorologiques très instables sur les Açores : la dépression qui affecte le nord de l’archipel et qui a déjà provoqué le report du départ n’en finit pas de diriger un flux d’ouest particulièrement virulent. Et par conséquent elle lève une mer difficilement fréquentable pour des Minis.
En conséquence, la direction de course a choisi de maintenir le départ à 18h TU ce soir, mais d’imposer à la flotte de passer entre les îles de Sao George et Pico, puis de laisser l’île de Terceira à bâbord. Ce changement de parcours va permettre aux solitaires de naviguer dans un canal abrité de la mer puis de rester sur une route un peu plus sud, en attendant que le plus fort du coup de vent soit passé. Un nouveau report du départ n’a pas été envisagé, car une autre dépression tropicale est attendue pour le week-end prochain sur les Açores et il importe que la flotte soit dégagée de son influence.
En conséquence, la direction de course a choisi de maintenir le départ à 18h TU ce soir, mais d’imposer à la flotte de passer entre les îles de Sao George et Pico, puis de laisser l’île de Terceira à bâbord. Ce changement de parcours va permettre aux solitaires de naviguer dans un canal abrité de la mer puis de rester sur une route un peu plus sud, en attendant que le plus fort du coup de vent soit passé. Un nouveau report du départ n’a pas été envisagé, car une autre dépression tropicale est attendue pour le week-end prochain sur les Açores et il importe que la flotte soit dégagée de son influence.
Commentaires (0)
Les Sables Info
Ils seront vingt-huit sur la ligne de départ, demain mardi à 18h18 (heure locale, soit 20h18 en France). Tolga Pamir (Kaya) a abandonné à Terceira en proie à des problèmes d’énergie, quand Geoff Duniam (Mad Spaniel) renonce pour raisons médicales. Les rescapés de cette première étape usante devraient rejoindre le port vendéen, poussés par des vents puissants. Et certains lorgnent déjà sur les records de Bertrand Delesne et Xavier Macaire, en prototype comme en série.
Un record est fait pour être battu. C’est ce que doivent se dire les participants de cette édition 2012 en constatant que les conditions météorologiques pourraient être plus favorables encore que deux ans auparavant pour cette étape retour. En 2010, avant d’accrocher le train des dépressions qui avait propulsé les Minis sur des rails vers le golfe de Gascogne, la flotte avait dû accepter de monter vers le nord dans des petits airs. Cette année, c’est dès la sortie de l’abri des îles que les coureurs devraient commencer à enclencher la surmultipliée. Et il se pourrait bien que les leaders puissent bénéficier de ces vents portants jusqu’à l’arrivée puisque certains logiciels de routage, donnent les premiers en vue des Sables d’Olonne dès dimanche après-midi, soit cinq jours de course au plus… Si les 5 jours 13 heures 27 minutes de Bertrand Delesne peuvent être croqués à belle dents, il sera en revanche plus difficile d’aller chercher le record des 24 heures, soit 304,9 milles. Autre facteur : ces navigations sur le fil du rasoir à vouloir jouer les équilibristes sur les crêtes de vague demandent une concentration importante sous peine de partir en vrac et de casser du matériel, voire de démâter. L’édition 2010 est là pour le rappeler qui avait vu nombre d’outriggers cassés et plusieurs démâtages.
Savoir gérer machine et bonhomme
Les données de cette deuxième étape sont relativement simples. Pas ou peu de stratégie, la route pour les Sables d’Olonne se résume à un seul mot d’ordre : droit devant et fonce. En revanche, il va falloir gérer avec beaucoup d’intelligence les limites que l’on impose au matériel comme au pilote. En clair, il va falloir cerner les priorités : faire de la vitesse en s’imposant des heures de barre, alterner temps forts et temps faibles pour ménager le bonhomme et ne jamais se mettre dans le rouge, manœuvrer sans compter pour toujours avoir la toile du temps, sans oublier qu’aux allures portantes, la surface de toile que l’on supporte n’est pas la même que l’on soit ou non à la barre. Loin d’être une étape de gros bras, de peur – moi jamais, de même pas mal, il va falloir être futé, trouver le bon rythme. D’autant que l’arrivée sur les Sables d’Olonne pourrait se révéler déterminante. A l’approche de la côte vendéenne le vent devrait mollir sensiblement, ce qui veut dire que les milles gagnés pourraient se convertir en temps rapidement. Un écart de dix milles à cinq nœuds de moyenne, c’est deux heures de temps. A trois nœuds de moyenne on a passé la barre des trois heures. Les challengers de Justine Mettraux en série et d’Aymeric Chappellier en proto ont donc une bonne part des cartes en main, sauf une seule : la détermination des leaders provisoire à conserver leur bien.
Retrouvez en PJ le classement général provisoire à l’issue de la première étape.
Savoir gérer machine et bonhomme
Les données de cette deuxième étape sont relativement simples. Pas ou peu de stratégie, la route pour les Sables d’Olonne se résume à un seul mot d’ordre : droit devant et fonce. En revanche, il va falloir gérer avec beaucoup d’intelligence les limites que l’on impose au matériel comme au pilote. En clair, il va falloir cerner les priorités : faire de la vitesse en s’imposant des heures de barre, alterner temps forts et temps faibles pour ménager le bonhomme et ne jamais se mettre dans le rouge, manœuvrer sans compter pour toujours avoir la toile du temps, sans oublier qu’aux allures portantes, la surface de toile que l’on supporte n’est pas la même que l’on soit ou non à la barre. Loin d’être une étape de gros bras, de peur – moi jamais, de même pas mal, il va falloir être futé, trouver le bon rythme. D’autant que l’arrivée sur les Sables d’Olonne pourrait se révéler déterminante. A l’approche de la côte vendéenne le vent devrait mollir sensiblement, ce qui veut dire que les milles gagnés pourraient se convertir en temps rapidement. Un écart de dix milles à cinq nœuds de moyenne, c’est deux heures de temps. A trois nœuds de moyenne on a passé la barre des trois heures. Les challengers de Justine Mettraux en série et d’Aymeric Chappellier en proto ont donc une bonne part des cartes en main, sauf une seule : la détermination des leaders provisoire à conserver leur bien.
Retrouvez en PJ le classement général provisoire à l’issue de la première étape.
Commentaires (0)
Les Sables Info
Aymeric Belloir prend la 2è place de la première étape de la course Les Sables-Les Açores-Les Sables, derrière Justine Mettraux (TeamWork
Si la victoire lui échappe d’une poignée d’heures au profit de Justine Mettraux (TeamWork), Aymeric Belloir n’en vient pas moins de signer une très belle première manche sur les Sables-Les Açores-Les Sables dans la catégorie des bateaux de série. C’est à 4h04’23’’ (HF), ce jeudi 9 août, dans le cœur de la nuit atlantique qu’il a coupé la ligne d’arrivée en deuxième position. Le skipper de Tout le monde chante contre le cancer termine après 10 jours 15 heures et 02 minutes de mer cette étape aller de 1300 milles dont il restera un des plus grands animateurs.
Parti en tête au large des côtes vendéennes, il a longtemps imprimé le rythme au tempo des bords à tirer dans des vents contraires, avant de se battre dans les petits airs au passage d’une bulle anticyclonique en approche de l’archipel portugais. Depuis vendredi dernier, il a livré une bataille de tous les instants pour contenir l’échappée de la skipper suisse qui a pu tirer pleinement profit de sa trajectoire exemplaire, et d’un léger décalage au nord pour lui voler la vedette au premier rang dans les classements. Et c’était sans compter avec la meute de coriaces adversaires, notamment Ian Lipinski (Althing), le mieux placé pour lui atténuer l’éclat d’une médaille à l’issue de cette première étape qui a servi une large panoplie de conditions météo, et n’a pas manqué de mettre les solitaires à rude épreuve.
Non localisé lors des dernières 24 heures de course suite aux défaillances de sa balise de positionnement, Aymeric a maintenu le suspense dans le final qui l’opposait à son plus proche poursuivant. Mais la bonne nouvelle est tombée dans la nuit : le Nacira Tout le monde chante contre le cancer décroche la place méritée, après avoir longtemps mené la danse sur cette première manche qui se distingue déjà par sa durée. L’argent est au bout de son étrave, et il fait tout le bonheur de son skipper qui devance de 2 heures son plus proche poursuivant. Après cette belle bataille qui ne manque pas de panache, il peut féliciter la vainqueur... Et embrasser le sol des Açores, terre promise après plus de 10 jours de mer en solitaire.
Premières arrivées aux Açores, bateaux de série
1 TeamWork - Justine Mettraux - Arrivé le 08/08/2012 à 21:48:26 (10j 10h 46min 26s),
2 Tout le monde chante contre le Cancer - Aymeric Belloir - Arrivé le 09/08/2012 à 02:04:23 (10j 15h 02min 23s),
3 Althing Ian Lipinski - Arrivé le 09/08/2012 à 04:22:52 (10j 17h 20min 52s).
Parti en tête au large des côtes vendéennes, il a longtemps imprimé le rythme au tempo des bords à tirer dans des vents contraires, avant de se battre dans les petits airs au passage d’une bulle anticyclonique en approche de l’archipel portugais. Depuis vendredi dernier, il a livré une bataille de tous les instants pour contenir l’échappée de la skipper suisse qui a pu tirer pleinement profit de sa trajectoire exemplaire, et d’un léger décalage au nord pour lui voler la vedette au premier rang dans les classements. Et c’était sans compter avec la meute de coriaces adversaires, notamment Ian Lipinski (Althing), le mieux placé pour lui atténuer l’éclat d’une médaille à l’issue de cette première étape qui a servi une large panoplie de conditions météo, et n’a pas manqué de mettre les solitaires à rude épreuve.
Non localisé lors des dernières 24 heures de course suite aux défaillances de sa balise de positionnement, Aymeric a maintenu le suspense dans le final qui l’opposait à son plus proche poursuivant. Mais la bonne nouvelle est tombée dans la nuit : le Nacira Tout le monde chante contre le cancer décroche la place méritée, après avoir longtemps mené la danse sur cette première manche qui se distingue déjà par sa durée. L’argent est au bout de son étrave, et il fait tout le bonheur de son skipper qui devance de 2 heures son plus proche poursuivant. Après cette belle bataille qui ne manque pas de panache, il peut féliciter la vainqueur... Et embrasser le sol des Açores, terre promise après plus de 10 jours de mer en solitaire.
Premières arrivées aux Açores, bateaux de série
1 TeamWork - Justine Mettraux - Arrivé le 08/08/2012 à 21:48:26 (10j 10h 46min 26s),
2 Tout le monde chante contre le Cancer - Aymeric Belloir - Arrivé le 09/08/2012 à 02:04:23 (10j 15h 02min 23s),
3 Althing Ian Lipinski - Arrivé le 09/08/2012 à 04:22:52 (10j 17h 20min 52s).
Commentaires (0)
Les Sables Info
Justine Mettraux est arrivée à Horta, en tête des bateaux de série, avec une avance d’un peu plus de dix milles sur Aymeric Belloir (Tout le Monde Chante contre le Cancer), son plus proche poursuivant. La navigatrice suisse remporte une étape de haute volée pour sa première course hauturière en solitaire.
Elle avait dit avant le départ des Sables d’Olonne qu’elle ne craignait pas particulièrement le fait de se retrouver en solitaire plus d’une semaine d’affilée. Mais il lui restait à le démontrer ce qu’elle a fait de fort belle manière. Aux basques d’Aymeric Belloir les premiers jours durant, elle a petit à petit pris l’ascendant grâce à une belle vitesse et une navigation parfaitement maîtrisée. Ne ménageant pas sa peine pour rechercher la trajectoire idéale, comme en témoignent la succession de virements de bords qu’elle a pu effectuer lors de la dernière journée au sud de Pico, elle est apparue en pleine forme, à peine marquée par ces dix jours de navigation au près dans une mer délicate à négocier.
Elle précède sur le podium Aymeric Belloir, auteur d’une course solide, mais qui n’a rien pu faire contre la vista de la jeune femme. Ian Lipinski complète le podium sur le premier des Pogo 2, derrière deux Nacira.
Justine Mettraux :
« Je n’étais pas fatiguée jusqu’à aujourd’hui, mais la nuit dernière dans le clapot, c’était difficile. Le reste était parfait. C’était bien, on s’est tiré la bourre avec les autres. Ensuite, j’ai envoyé le gennaker et j’ai perdu le contact avec les autres. Je n’avais pas de BLU et je ne savais pas comment j’étais placée. Je n’étais pas très confiante et c’est Etienne Bertrand qui m’a dit par VHF que j’étais en tête… C’est cool. »
Elle précède sur le podium Aymeric Belloir, auteur d’une course solide, mais qui n’a rien pu faire contre la vista de la jeune femme. Ian Lipinski complète le podium sur le premier des Pogo 2, derrière deux Nacira.
Justine Mettraux :
« Je n’étais pas fatiguée jusqu’à aujourd’hui, mais la nuit dernière dans le clapot, c’était difficile. Le reste était parfait. C’était bien, on s’est tiré la bourre avec les autres. Ensuite, j’ai envoyé le gennaker et j’ai perdu le contact avec les autres. Je n’avais pas de BLU et je ne savais pas comment j’étais placée. Je n’étais pas très confiante et c’est Etienne Bertrand qui m’a dit par VHF que j’étais en tête… C’est cool. »
Commentaires (0)
Les Sables Info
« Qu’est ce que c’est bon d’arriver en tête… » Pour la première fois, le navigateur rochelais remporte une étape de course au large du circuit Mini. Cet habitué des places d’honneur n’avait jamais goûté le parfum de la victoire. Mais celle-ci, il ne la doit à personne. Auteur d’une course parfaitement maîtrisée, il a toujours su négocier avec justesse les différentes transitions qui ont émaillé le parcours.
Fatigué, mais heureux, terriblement heureux. Aymeric Chappellier ne boudait pas son plaisir sur les pontons d’Horta en recevant des mains du maire de Horta, Juan Castro, la traditionnelle bouteille de champagne. Malgré une course usante, Aymeric a su maintenir le bon rythme et a construit sa victoire dans les dernières vingt-quatre heures de course grâce à un décalage dans le nord de la flotte. Il touchait ainsi le premier la bascule des vents au nord-ouest et pouvait ainsi éviter les pièges des dévents des îles.
Giancarlo Pedote deuxième de la première étape
Le skipper de Prysmian a passé la ligne à 00h31mn15s (TU+2) et s'empare de la deuxième place de la première étape.
Son temps de course est de 9j 11h 29mn 15s à la vitesse moyenne de 5,59nds. L'écart avec est de 3h 20mn 52s sur le premier.
Milan Kolacek (Follow Me) complète le podium à 7h 19mn 31s (TU+2)
Nicolas Boidevezi (Fondation terrevent.org) finit quatrième à 7h 49mn 08s
Ils sont arrivés à trente minutes d’intervalle, l’un en ayant osé passer par le canal entre les îles de Pico et Sao Jorge, l’autre en ayant contourné Pico par le sud. Déception pour Nicolas Boidevezi qui espérait un meilleur résultat, sentiment d’avoir limité la casse pour Milan Kolacek, privé de BLU depuis le deuxième jour de course.
Les deux navigateurs ont accosté à Horta aux premières lueurs du jour. Contents d’en avoir fini avec une étape qualifiée de difficile sans être extrême, ils étaient partagés entre le plaisir d’être enfin arrivés aux Açores et la déception de voir l’écart important creusé par les deux premiers de l’étape. Il reste encore l’étape retour pour se refaire un moral tout neuf.
Giancarlo Pedote deuxième de la première étape
Le skipper de Prysmian a passé la ligne à 00h31mn15s (TU+2) et s'empare de la deuxième place de la première étape.
Son temps de course est de 9j 11h 29mn 15s à la vitesse moyenne de 5,59nds. L'écart avec est de 3h 20mn 52s sur le premier.
Milan Kolacek (Follow Me) complète le podium à 7h 19mn 31s (TU+2)
Nicolas Boidevezi (Fondation terrevent.org) finit quatrième à 7h 49mn 08s
Ils sont arrivés à trente minutes d’intervalle, l’un en ayant osé passer par le canal entre les îles de Pico et Sao Jorge, l’autre en ayant contourné Pico par le sud. Déception pour Nicolas Boidevezi qui espérait un meilleur résultat, sentiment d’avoir limité la casse pour Milan Kolacek, privé de BLU depuis le deuxième jour de course.
Les deux navigateurs ont accosté à Horta aux premières lueurs du jour. Contents d’en avoir fini avec une étape qualifiée de difficile sans être extrême, ils étaient partagés entre le plaisir d’être enfin arrivés aux Açores et la déception de voir l’écart important creusé par les deux premiers de l’étape. Il reste encore l’étape retour pour se refaire un moral tout neuf.
Commentaires (0)
Les Sables Info
On ne le dit jamais assez : tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie, une course n’est jamais finie. Hier encore, Milan Kolacek (Follow Me) et Giancarlo Pedote (Prysmian) pensaient pouvoir se battre pour la première place. C’était sans compter le positionnement décalé dans le nord d’Aymeric Chappellier, qui recueille ici les fruits d’une navigation particulièrement inspirée depuis le départ des Sables d’Olonne. Savoir être au bon endroit est parfois encore plus efficace qu’aller vite.
Au point de 17 heures, Aymeric Chappellier filait en route directe vers la ligne d’arrivée à près de 7 nœuds quand Giancarlo Pedote se débattait dans un vent refusant, avant de pouvoir virer de bord vers l’ouest de l’île de Sao George. Derrière ces deux-là, Milan Kolacek ayant poussé son contre-bord pour éviter Terceira très loin dans le sud, se trouvait en position délicate, directement sous la menace de Nicolas Boidevezi (Fondation Terrevent.org). On savait que l’arrivée sur les îles pouvait redistribuer les cartes, Aymeric Chappellier l’a démontré de la meilleure des manières. Il pourrait être sur la ligne d’arrivée aux alentours de 21 heures (TU+2) soit en début de soirée aux Açores dont l’heure d’été est le temps universel. Les arrivées devraient se succéder une bonne partie de la nuit, mais nul doute que le skipper rochelais a su se placer au bon endroit au bon moment. Il lui reste juste à se garder des derniers pièges de l’archipel portugais, notamment de veiller à ne pas tomber dans les dévents de la côte est de Faial. Mais ça commence à sentir bon…
Série : le podium n’est pas joué
En Série, Justine Mettraux (TeamWork) continue son cavalier seul. En revanche la bagarre risque d’être serrée pour les places d’honneur. Aymeric Belloir (Tout le Monde Chante contre le Cancer) semble en excellente position en vue de la bascule des vents au nord-ouest. Pour la troisième place, tout devrait se jouer entre Ian Lipinski (Althing) et Clément Bouyssou (Groupe Accueil Négoce). Mais ils devront se méfier de Simon Koster (Go 4 It) et Damien Cloarec (Damien Cloarec cherche Sponsor) très bien placés au nord de la flotte. Une quinzaine de milles de retard ne constitue pas, à cette échelle, un handicap définitif et l’exemple de la Tortue inspirée est là pour le rappeler.
Pour le reste de la flotte, il va rester encore des milles à parcourir. La journée de mercredi et surtout celle de jeudi promettent des vents assez forts à forts et les dernières heures ne vont pas s’apparenter à une balade de santé. Plusieurs navigateurs ont d’ailleurs avoué des préoccupations techniques qui risquent de peser leur poids dans la gestion de cette fin de course. Ainsi Ian Lipinski et Clément Bouyssou doivent surveiller leur gréement, de même que Yoann Tricault (C-possible). D’autres ont signalé des bricoles multiples comme Arnaud Gentien (Zébulon) qui est aux prises avec un pilote récalcitrant. Enfin Geoff Duniam (Mad Spaniel) a vu son récepteur BLU noyé par une vague. Le seul concurrent anglophone encore en lice, ne peut donc plus recevoir la météo. Néanmoins, la direction de course continue de transmettre chaque jour imperturbablement les prévisions dans la langue de Shakespeare après la vacation française. Une mission est une mission.
Classement au 7 août à 18h (TU+2)
Prototypes :
1 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 33,2 milles de l’arrivée
2 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 11,2 milles
3 Follow Me – Milan Kolacek, à 31,1 milles
4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 34,8 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 80,2 milles
Série :
1 Team Work – Justine Mettraux, à 123,1 milles de l’arrivée
2 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir, à 27,7 milles
3 Althing – Ian Lipinski, à 31,1 milles
4 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou, à 38,5 milles
5 Elect-Râ – Jonas Gerkens à 42,8 milles.
Série : le podium n’est pas joué
En Série, Justine Mettraux (TeamWork) continue son cavalier seul. En revanche la bagarre risque d’être serrée pour les places d’honneur. Aymeric Belloir (Tout le Monde Chante contre le Cancer) semble en excellente position en vue de la bascule des vents au nord-ouest. Pour la troisième place, tout devrait se jouer entre Ian Lipinski (Althing) et Clément Bouyssou (Groupe Accueil Négoce). Mais ils devront se méfier de Simon Koster (Go 4 It) et Damien Cloarec (Damien Cloarec cherche Sponsor) très bien placés au nord de la flotte. Une quinzaine de milles de retard ne constitue pas, à cette échelle, un handicap définitif et l’exemple de la Tortue inspirée est là pour le rappeler.
Pour le reste de la flotte, il va rester encore des milles à parcourir. La journée de mercredi et surtout celle de jeudi promettent des vents assez forts à forts et les dernières heures ne vont pas s’apparenter à une balade de santé. Plusieurs navigateurs ont d’ailleurs avoué des préoccupations techniques qui risquent de peser leur poids dans la gestion de cette fin de course. Ainsi Ian Lipinski et Clément Bouyssou doivent surveiller leur gréement, de même que Yoann Tricault (C-possible). D’autres ont signalé des bricoles multiples comme Arnaud Gentien (Zébulon) qui est aux prises avec un pilote récalcitrant. Enfin Geoff Duniam (Mad Spaniel) a vu son récepteur BLU noyé par une vague. Le seul concurrent anglophone encore en lice, ne peut donc plus recevoir la météo. Néanmoins, la direction de course continue de transmettre chaque jour imperturbablement les prévisions dans la langue de Shakespeare après la vacation française. Une mission est une mission.
Classement au 7 août à 18h (TU+2)
Prototypes :
1 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 33,2 milles de l’arrivée
2 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 11,2 milles
3 Follow Me – Milan Kolacek, à 31,1 milles
4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 34,8 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 80,2 milles
Série :
1 Team Work – Justine Mettraux, à 123,1 milles de l’arrivée
2 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir, à 27,7 milles
3 Althing – Ian Lipinski, à 31,1 milles
4 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou, à 38,5 milles
5 Elect-Râ – Jonas Gerkens à 42,8 milles.
Commentaires (0)
Les Sables Info
L’histoire de la Transat Québec Saint-Malo est intimement liée à l’histoire de la course au large depuis maintenant 28 ans. 28 années d’évolution des supports, qu’ils soient sur une ou plusieurs coques. 28 années de rencontres avec des marins hommes et femmes qui ont marqué l’histoire des grandes courses océaniques et qui ont tous aimé et animé ce parcours si atypique entre terre et mer, îles et mammifères. L’édition 2012 restera marquée par l’incroyable doublé d’Halvard Mabire sur Camapagne de France et le niveau très élevé dans cette Class40 qui a largement contribué au succès de cette 8e édition de la Transat Québec Saint-Malo.

Départ de la Transat Québec Saint Malo, Copyright : Stéphanie Cotnoir
Elle n’est pas une parenthèse dans le calendrier des courses océaniques, elle est « LA » Transat d'ouest en est. Piégeuse, exigeante, physique, belle et surprenante, les superlatifs ne manquent pas pour la décrire et il suffit de lire les messages envoyés par les marins pendant plus de 10 jours pour s’en rendre compte. Sitôt arrivés, ces mêmes marins trouvent même de nouveaux descriptifs afin de parler de cette grande classique. Avec 25 engagés dont 20 Class40, le niveau était au rendez-vous même si la classe Open a manqué de concurrence pour les Multi50. La Transat a toujours été le témoin des changements dans les modes de navigations, des Maxis trimarans et monocoques à la magnifique classe des ORMA en passant par la classe FICO, Multi50 et Class40. Il est fort à parier que de nouveaux supports lâcheront les chevaux sur le Saint-Laurent lors des prochaines éditions. Les modes et la crise changent la donne, mais la Transat Québec Saint-Malo offre cette opportunité à des armateurs et à des marins de toujours avoir cette fenêtre ouverte sur l’Atlantique.
Un succès populaire
De Québec à Saint-Malo en passant par La Malbaie, Rimouski, Matane, Sainte-Anne-des-Monts, Gaspé et Percé (Circuit, 6 villes 6 bouées) et, bien entendu, Saint-Pierre et Miquelon, les spectateurs ont accompagné l’ensemble des participants par des milliers d’applaudissements et d’encouragements. La proximité des marins avec les spectateurs a été l’un des points clés du succès à Québec et même Saint-Malo, en pleine saison estivale, a offert le meilleur accueil aux marins.
Sylvain Gagné, Président de Voile International Québec :
« Cette édition était déjà pour nous réussie au départ, avec un plateau de 25 bateaux cohérent, surtout en ces années de crise. Une arrivée groupée, de belles batailles, une traversée sans incident… les coureurs ont aimé le Saint-Laurent et apprécié la traversée de l'Atlantique avec de belles dépressions. Je suis aussi très heureux de la participation du public tant à Québec qu'à Saint-Malo. L'idée des « 6 bouées, 6 villes » a permis de mieux faire partager la course par le public le long du fleuve et les marins ont adoré. C'était un défi technique, mais les coureurs ont pu découvrir les richesses du fleuve, avec ses paysages et sa faune. Et puis cela aide aussi le public québécois à découvrir cette voile hauturière, et peut-être à créer des vocations. L'accueil à Saint-Malo est magnifique, donc oui ! Le succès sportif et public est au rendez-vous.
Le scénario de la course a effectivement redonné un certain lustre à cette grande classique. Les marins aiment cette transat. C'est là la garantie de la pérennité de la Transat Québec Saint-Malo.
Notre objectif est toujours d'avoir au départ le plus grand nombre de bateaux possibles. Les absents ont eu tort. Certaines classes vont peut-être revoir leur position. On va travailler pour présenter des flottes homogènes.
Le maillage entre Québec et Saint-Malo, la Bretagne doit être raffermie. Il faut continuer à travailler pour que les échanges entre le Québec et la Bretagne se multiplient. »
D’un point de vue sportif
Inutile de revenir sur l’incroyable performance du très expérimenté Halvard Mabire sur Campagne de France et du très rapide Erwan Leroux sur son trimaran de 50 pieds FenêtréA Cardinal 3, car nous l’avons largement traité au fil des jours, mais l’un des points principaux et le niveau de préparation des équipages qui ont tous réussi, malgré quelques petits soucis mécaniques, à rejoindre Saint-Malo après plus de 3000 milles de course. 25 partants, 25 arrivées et des conditions mémorables pour une traversée express. L’Atlantique dans sa mansuétude à tout de même lâché une belle dépression afin d’ajouter cette pincée de poivre pour pimenter encore un peu plus la course.
Jean-Claude Maltais, directeur de course :
« Je suis très satisfait de l'épreuve. L'intérêt sportif était au rendez-vous. On a eu de belles arrivées, Erwan Le Roux bien sûr, mais aussi Halvard Mabire, le "vieux sage" pourchassé par les jeunots et qui a fini par leur damer le pion. Le Maître a donné la leçon aux jeunes et c'est là une belle page de l'histoire de la course qui a été écrite. Je remercie les coureurs d'avoir pris le temps, dans des conditions de navigation pourtant très difficiles, d'écrire chaque jour leurs impressions, leurs sentiments du large et de nous faire partager des horizons inconnus du grand public.
La partie québécoise de la course sur la Saint-Laurent s'est très bien passée. À chaque bouée de passage, il y avait beaucoup de monde avec un véritable échange entre le public québécois et les navigateurs.
La Transat Québec Saint-Malo a trouvé sa formule en terme de parcours, mais nous réfléchissons certainement à une fréquence différente, pourquoi pas sur un rythme tous les deux ans. La vie des classes de bateau évolue très vite et nous ne pouvons pas à ce jour prédire ce que sera l'état des flottes dans les différentes classes qui nous intéressent et que notre course intéresse, Class40, Multi50, MOD70, IMOCA, 52 pieds monotypes, etc. »
Patrice Drouin, Président Directeur Général de GESTEV :
« Pour cette première course à la voile que nous organisons nous avons eu la chance d’avoir le soutien nécessaire des gens qui travaillaient sur les autres éditions de la Transat, les gens de Voile internationale Québec. Ils nous ont assistés afin que nous puissions intégrer de la meilleure façon possible. Nous voulions être à la hauteur des attentes, mais aussi pouvoir nous intégrer de la meilleure des façons dans ce milieu.
L’un des points les plus importants était aussi d’avoir tous les marins à bon port à l’arrivée. De ce côté c’est une véritable réussite.
Nous sommes organisateurs d’événements de ski au Québec et les similitudes avec la voile résident en fait dans l’accueil des gens et des participants qui sont ici des marins. On a tenté d’accueillir de la meilleure des façons ces marins à Québec pour qu’ils puissent bénéficier de tous les services possibles, réparations, informations… Il était plus facile de gérer ça à Québec, mais nous avons aussi dû gérer l’accueil ici à Saint-Malo et notre expérience nous a permis justement de gérer cette problématique de travailler loin de chez soi. Nous avons également pu compter sur l’aide des personnes ici à Saint-Malo.
D’un point de vue communication, c’est un peu différent. À Québec, nous contrôlons la communication du départ jusqu’à Saint-Pierre et après c’est un peu le no man’s Land. Les marins sont livrés à eux-mêmes. C’est un peu la particularité de la course au large. Il faut arriver à transmettre au public les histoires et ce qui se passe sur l’eau. Il faut rendre cette information disponible et compréhensible pour le plus grand nombre. Ça c’est particulier et nous n’avions jamais vécu ça.
La Transat Québec Saint-Malo est sur un rythme tous les 4 ans et à l’avenir pour Québec nous avons l’ambition d’organiser une course tous les ans. Ça sera une grande nouveauté pour nous, mais nous désirons vraiment avoir une continuité dans les événements de voile au Québec. Tout est possible et nous allons travailler dans ce sens. »
Un succès populaire
De Québec à Saint-Malo en passant par La Malbaie, Rimouski, Matane, Sainte-Anne-des-Monts, Gaspé et Percé (Circuit, 6 villes 6 bouées) et, bien entendu, Saint-Pierre et Miquelon, les spectateurs ont accompagné l’ensemble des participants par des milliers d’applaudissements et d’encouragements. La proximité des marins avec les spectateurs a été l’un des points clés du succès à Québec et même Saint-Malo, en pleine saison estivale, a offert le meilleur accueil aux marins.
Sylvain Gagné, Président de Voile International Québec :
« Cette édition était déjà pour nous réussie au départ, avec un plateau de 25 bateaux cohérent, surtout en ces années de crise. Une arrivée groupée, de belles batailles, une traversée sans incident… les coureurs ont aimé le Saint-Laurent et apprécié la traversée de l'Atlantique avec de belles dépressions. Je suis aussi très heureux de la participation du public tant à Québec qu'à Saint-Malo. L'idée des « 6 bouées, 6 villes » a permis de mieux faire partager la course par le public le long du fleuve et les marins ont adoré. C'était un défi technique, mais les coureurs ont pu découvrir les richesses du fleuve, avec ses paysages et sa faune. Et puis cela aide aussi le public québécois à découvrir cette voile hauturière, et peut-être à créer des vocations. L'accueil à Saint-Malo est magnifique, donc oui ! Le succès sportif et public est au rendez-vous.
Le scénario de la course a effectivement redonné un certain lustre à cette grande classique. Les marins aiment cette transat. C'est là la garantie de la pérennité de la Transat Québec Saint-Malo.
Notre objectif est toujours d'avoir au départ le plus grand nombre de bateaux possibles. Les absents ont eu tort. Certaines classes vont peut-être revoir leur position. On va travailler pour présenter des flottes homogènes.
Le maillage entre Québec et Saint-Malo, la Bretagne doit être raffermie. Il faut continuer à travailler pour que les échanges entre le Québec et la Bretagne se multiplient. »
D’un point de vue sportif
Inutile de revenir sur l’incroyable performance du très expérimenté Halvard Mabire sur Campagne de France et du très rapide Erwan Leroux sur son trimaran de 50 pieds FenêtréA Cardinal 3, car nous l’avons largement traité au fil des jours, mais l’un des points principaux et le niveau de préparation des équipages qui ont tous réussi, malgré quelques petits soucis mécaniques, à rejoindre Saint-Malo après plus de 3000 milles de course. 25 partants, 25 arrivées et des conditions mémorables pour une traversée express. L’Atlantique dans sa mansuétude à tout de même lâché une belle dépression afin d’ajouter cette pincée de poivre pour pimenter encore un peu plus la course.
Jean-Claude Maltais, directeur de course :
« Je suis très satisfait de l'épreuve. L'intérêt sportif était au rendez-vous. On a eu de belles arrivées, Erwan Le Roux bien sûr, mais aussi Halvard Mabire, le "vieux sage" pourchassé par les jeunots et qui a fini par leur damer le pion. Le Maître a donné la leçon aux jeunes et c'est là une belle page de l'histoire de la course qui a été écrite. Je remercie les coureurs d'avoir pris le temps, dans des conditions de navigation pourtant très difficiles, d'écrire chaque jour leurs impressions, leurs sentiments du large et de nous faire partager des horizons inconnus du grand public.
La partie québécoise de la course sur la Saint-Laurent s'est très bien passée. À chaque bouée de passage, il y avait beaucoup de monde avec un véritable échange entre le public québécois et les navigateurs.
La Transat Québec Saint-Malo a trouvé sa formule en terme de parcours, mais nous réfléchissons certainement à une fréquence différente, pourquoi pas sur un rythme tous les deux ans. La vie des classes de bateau évolue très vite et nous ne pouvons pas à ce jour prédire ce que sera l'état des flottes dans les différentes classes qui nous intéressent et que notre course intéresse, Class40, Multi50, MOD70, IMOCA, 52 pieds monotypes, etc. »
Patrice Drouin, Président Directeur Général de GESTEV :
« Pour cette première course à la voile que nous organisons nous avons eu la chance d’avoir le soutien nécessaire des gens qui travaillaient sur les autres éditions de la Transat, les gens de Voile internationale Québec. Ils nous ont assistés afin que nous puissions intégrer de la meilleure façon possible. Nous voulions être à la hauteur des attentes, mais aussi pouvoir nous intégrer de la meilleure des façons dans ce milieu.
L’un des points les plus importants était aussi d’avoir tous les marins à bon port à l’arrivée. De ce côté c’est une véritable réussite.
Nous sommes organisateurs d’événements de ski au Québec et les similitudes avec la voile résident en fait dans l’accueil des gens et des participants qui sont ici des marins. On a tenté d’accueillir de la meilleure des façons ces marins à Québec pour qu’ils puissent bénéficier de tous les services possibles, réparations, informations… Il était plus facile de gérer ça à Québec, mais nous avons aussi dû gérer l’accueil ici à Saint-Malo et notre expérience nous a permis justement de gérer cette problématique de travailler loin de chez soi. Nous avons également pu compter sur l’aide des personnes ici à Saint-Malo.
D’un point de vue communication, c’est un peu différent. À Québec, nous contrôlons la communication du départ jusqu’à Saint-Pierre et après c’est un peu le no man’s Land. Les marins sont livrés à eux-mêmes. C’est un peu la particularité de la course au large. Il faut arriver à transmettre au public les histoires et ce qui se passe sur l’eau. Il faut rendre cette information disponible et compréhensible pour le plus grand nombre. Ça c’est particulier et nous n’avions jamais vécu ça.
La Transat Québec Saint-Malo est sur un rythme tous les 4 ans et à l’avenir pour Québec nous avons l’ambition d’organiser une course tous les ans. Ça sera une grande nouveauté pour nous, mais nous désirons vraiment avoir une continuité dans les événements de voile au Québec. Tout est possible et nous allons travailler dans ce sens. »
Commentaires (0)
Les Sables Info
Dernières notes
Politique
La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNT par LCP
France
Liste de liens
Galerie
Cinéma
|
Expositions
|
Culture et Animations
|
Sports et Nautisme
|
"Les Sables d'Olonne info" est un blog sur l'actualité et l'information de la ville des Sables d'Olonne. Contact : lesablesinfo@aol.fr