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Chose promise, chose due ! Après trois jours de course dans des vents portants musclés, Aymeric Belloir n’a pas tardé à faire entendre de nouveau le son de sa voix. Engagé sur une route au nord de l’orthodromie (route directe), le skipper de Tout le monde chante contre le cancer a attrapé dans ses voiles des vents plus soutenus qui lui permettent de passer la vitesse supérieure et de se propulser en tête des bateaux de série de cette deuxième étape de la course Les Sables-Les Açores –Les Sables. En mode attaque, celui qui répond toujours présent aux avant-postes donne la mesure de sa faculté à briller en solitaire dans des conditions de brise exigeantes. De la belle ouvrage…
Si on devait choisir un air, un rythme, un tempo pour illustrer la course du skipper de Tout le monde chante contre le cancer sur ce parcours retour entre l’archipel portugais et les côtes vendéennes, il nous vient l’envie de fredonner le chant des partisans.
« Motivé, motivé »… Aymeric l’est, et le prouve. A la lutte pour la beauté du geste sur cette deuxième étape, en bataille pour le plaisir et les enjeux de la compétition, celui qui affiche 4 heures de retard pour la victoire finale sur cette Sables-Les Açores-Les Sables 2012, a pris, ce samedi matin à l’aube de la 3è journée de course, les commandes de la flotte.
Justine Mettraux en difficulté
Dans le camp des bateaux de séries, il ouvre la marche avec près de 15 milles d’avance sur un trio formé Simon Koster (Go 4 it) le plus nordiste, ou encore Ian Lipinski (Althing) et Clément Bouyssou (Groupe Accueil Négoce), qui progressent plus décalés dans son sud-est. De son côté, Justine Mettrraux (TeamWork), leader au classement général, s’est faite distancer la nuit dernière. La jeune navigatrice suisse semble aux prises avec un souci technique, comme en témoigne sa vitesse qui a radicalement chuté ce samedi, avant de remonter aux environs de 7 nœuds, quand les autres cavalent à 10-11 nœuds. Ce soir, elle concède 56 milles sur Aymeric. D’après l’organisation, un bateau accompagnateur s’est dérouté vers elle pour en soir plus… Comme tous ceux qui suivent la course de près, nous espérons que Justine pourra se battre jusqu’au bout pour cette épreuve complète en solitaire, qui après ses enjeux tactiques au près dans la grande descente vers les Açores, sert à présent son lot de vents portants dans la remontée vers les Sables d’Olonne.
Speedy Aymeric !
Au dernier classement, à 675 milles de l’arrivée, les compteurs du Nacira Tout le monde chante conte le cancer sont toujours au vert. Aymeric Belloir, « l’échappée beau » du jour, et le plus rapide - protos et bateaux de série confondus - progresse à la latitude de l’embouchure de la Gironde dans des vents de sud-ouest d’une vingtaine de nœuds. Cap au nord-est, tribord amure. Avec 11,5 nœuds au speedo, gageons que sa quille n’a pas fini de chanter et de vibrer au rythme de cette étape : celle de tous les enjeux alors que le vent promet de mollir et de compliquer l’arrivée en rade des Sables d’Olonne, où les premiers pourraient en finir dans la nuit de mardi à mercredi…
Classement des bateaux de série - 1ère étape Les Sables-Les Açores - samedi 18 août, 20h
1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 677 milles
2 Althing – Ian Lipinski à 15,4 milles
3 Go 4 It – Simon Koster à 16,7 milles
4 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou, à 19,3 milles
5 TeamWork – Justine Mettraux, à 56,6 milles.
« Motivé, motivé »… Aymeric l’est, et le prouve. A la lutte pour la beauté du geste sur cette deuxième étape, en bataille pour le plaisir et les enjeux de la compétition, celui qui affiche 4 heures de retard pour la victoire finale sur cette Sables-Les Açores-Les Sables 2012, a pris, ce samedi matin à l’aube de la 3è journée de course, les commandes de la flotte.
Justine Mettraux en difficulté
Dans le camp des bateaux de séries, il ouvre la marche avec près de 15 milles d’avance sur un trio formé Simon Koster (Go 4 it) le plus nordiste, ou encore Ian Lipinski (Althing) et Clément Bouyssou (Groupe Accueil Négoce), qui progressent plus décalés dans son sud-est. De son côté, Justine Mettrraux (TeamWork), leader au classement général, s’est faite distancer la nuit dernière. La jeune navigatrice suisse semble aux prises avec un souci technique, comme en témoigne sa vitesse qui a radicalement chuté ce samedi, avant de remonter aux environs de 7 nœuds, quand les autres cavalent à 10-11 nœuds. Ce soir, elle concède 56 milles sur Aymeric. D’après l’organisation, un bateau accompagnateur s’est dérouté vers elle pour en soir plus… Comme tous ceux qui suivent la course de près, nous espérons que Justine pourra se battre jusqu’au bout pour cette épreuve complète en solitaire, qui après ses enjeux tactiques au près dans la grande descente vers les Açores, sert à présent son lot de vents portants dans la remontée vers les Sables d’Olonne.
Speedy Aymeric !
Au dernier classement, à 675 milles de l’arrivée, les compteurs du Nacira Tout le monde chante conte le cancer sont toujours au vert. Aymeric Belloir, « l’échappée beau » du jour, et le plus rapide - protos et bateaux de série confondus - progresse à la latitude de l’embouchure de la Gironde dans des vents de sud-ouest d’une vingtaine de nœuds. Cap au nord-est, tribord amure. Avec 11,5 nœuds au speedo, gageons que sa quille n’a pas fini de chanter et de vibrer au rythme de cette étape : celle de tous les enjeux alors que le vent promet de mollir et de compliquer l’arrivée en rade des Sables d’Olonne, où les premiers pourraient en finir dans la nuit de mardi à mercredi…
Classement des bateaux de série - 1ère étape Les Sables-Les Açores - samedi 18 août, 20h
1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 677 milles
2 Althing – Ian Lipinski à 15,4 milles
3 Go 4 It – Simon Koster à 16,7 milles
4 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou, à 19,3 milles
5 TeamWork – Justine Mettraux, à 56,6 milles.
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Les Sables Info
Depuis sa création, la Class40 est sollicitée par différents organisateurs de courses qui proposent des programmes variés et attractifs. Depuis plusieurs mois, des offres de transatlantiques en double sont venues s'ajouter à la Transat Jacques Vabre et à la Solidaire du Chocolat. En vue d'établir un calendrier des courses pérenne et équilibré, la Class40 a lancé, en mars dernier, un appel d'offres pour choisir une transat en double biennale. Parmi les dossiers déposés, c'est celui de la nouvelle association Transat Jacques Vabre qui a été retenu. Les Class40 sont donc attendus en force en octobre 2013 au Havre pour les 20 ans de la Route du Café.
Une année type du circuit Class40 est constituée d'une course transatlantique à l'automne. Une à deux courses de 1000 milles, ou plus, sont proposées au cours du printemps/été (les Sables-Horta-Les Sables, la Normandy Channel Race, l'Atlantic Cup...) auxquelles s'ajoutent quelques courses côtières (le Grand Prix Guyader, le record SNSM, le Mondial...).
Un engagement dans la durée
Au calendrier des années paires, les Class40 disputent, en alternance, la Route du Rhum et la Transat Québec-St Malo.
L'appel d'offres lancé par la classe a permis de faire un choix parmi les différentes offres de transat en double proposées à l'automne des années impaires. Ce choix est associé à un engagement sur trois éditions, jusqu'en 2017. En s'engageant ainsi dans la durée, la Class40 permet aux coureurs, aux sponsors et aux organisateurs de planifier et de pérenniser au mieux leur investissement et leur préparation.
François Angoulvant, président de la Class40 : « Notre choix s'est finalement porté sur la Transat Jacques Vabre pour plusieurs raisons. Sa notoriété est tout d'abord un atout indéniable. L'étude des bilans média des différentes courses en lice de notre appel d'offres montre d'ailleurs bien les atouts de la Transat Jacques Vabre.
Dans son ensemble, la proposition de l'association Transat Jacques Vabre répondait bien à notre cahier des charges. Nous voulions notamment raccourcir le parcours, ou tout du moins éviter une arrivée dans un port mal desservi par les cargos ou situé dans des zones météo difficiles : nous avons été entendus sur ce point. Nous avons également mesuré les efforts réalisés lors de la précédente édition sur un traitement équitable des différentes classes, même s'il y a encore des points à améliorer, notamment à l'arrivée des premiers concurrents en temps réel.
À ce titre, les commanditaires de la Transat Jacques Vabre proposent un véritable dialogue avec les classes engagées sur cette course (Imoca, Multi 50 et Class40 notamment), ce qui nous semble primordial.
Enfin, après réflexion, nous considérons qu'une épreuve multi classes ne nuit pas à la Class40. Elle attise la curiosité du public et attire les médias.
Tous ces arguments ont fait pencher la balance du côté de la Transat Jacques Vabre. Nous tenons cependant à remercier tous les autres organisateurs qui ont fait l'effort de répondre à notre appel d'offres. »
Gildas Gautier, délégué général de l'association Transat Jacques Vabre : « Nous sommes très contents que la Class40 ait choisi la Transat Jacques Vabre. Nous nous sommes battus pour cela et c'est une très bonne chose, d'autant que 2013 devrait être une belle édition pour les Class40, car, comme à chaque saison post-Vendée Globe, nous manquons de visibilité sur les programmes des coureurs Imoca. Or, s'il y a une forte mobilisation en 40 pieds, ils bénéficieront d'un bel éclairage médiatique. »
Alors, désormais, pour les skippers Class40 et leurs partenaires : en octobre, les années impaires, « the place to be », c'est au Havre !
D'ici là, les skippers de la Class40, tout juste rentrés de la Transat Québec Saint Malo, ont rendez-vous à Caen, du 2 au 9 septembre, pour la « Normandy Channel Race » avant de conclure en beauté cette longue saison 2012 par le Mondial de la classe, à La Rochelle, du 3 au 6 octobre.
Calendrier prévisionnel 2013
7 - 14 avril : Normandy Channel Race (double)
3 - 5 mai : Grand Prix de Douarnenez (équipage)
9 - 12 mai : Armen Race (équipage)
23 - 25 juin : Record SNSM (équipage)
8 - 28 juillet : Les Sables - Horta - Les Sables (solitaire ?)
11 - 17 août : Rolex Fastnet Race (équipage)
29 sept - 24 octobre : Transat Jacques Vabre (double).
Un engagement dans la durée
Au calendrier des années paires, les Class40 disputent, en alternance, la Route du Rhum et la Transat Québec-St Malo.
L'appel d'offres lancé par la classe a permis de faire un choix parmi les différentes offres de transat en double proposées à l'automne des années impaires. Ce choix est associé à un engagement sur trois éditions, jusqu'en 2017. En s'engageant ainsi dans la durée, la Class40 permet aux coureurs, aux sponsors et aux organisateurs de planifier et de pérenniser au mieux leur investissement et leur préparation.
François Angoulvant, président de la Class40 : « Notre choix s'est finalement porté sur la Transat Jacques Vabre pour plusieurs raisons. Sa notoriété est tout d'abord un atout indéniable. L'étude des bilans média des différentes courses en lice de notre appel d'offres montre d'ailleurs bien les atouts de la Transat Jacques Vabre.
Dans son ensemble, la proposition de l'association Transat Jacques Vabre répondait bien à notre cahier des charges. Nous voulions notamment raccourcir le parcours, ou tout du moins éviter une arrivée dans un port mal desservi par les cargos ou situé dans des zones météo difficiles : nous avons été entendus sur ce point. Nous avons également mesuré les efforts réalisés lors de la précédente édition sur un traitement équitable des différentes classes, même s'il y a encore des points à améliorer, notamment à l'arrivée des premiers concurrents en temps réel.
À ce titre, les commanditaires de la Transat Jacques Vabre proposent un véritable dialogue avec les classes engagées sur cette course (Imoca, Multi 50 et Class40 notamment), ce qui nous semble primordial.
Enfin, après réflexion, nous considérons qu'une épreuve multi classes ne nuit pas à la Class40. Elle attise la curiosité du public et attire les médias.
Tous ces arguments ont fait pencher la balance du côté de la Transat Jacques Vabre. Nous tenons cependant à remercier tous les autres organisateurs qui ont fait l'effort de répondre à notre appel d'offres. »
Gildas Gautier, délégué général de l'association Transat Jacques Vabre : « Nous sommes très contents que la Class40 ait choisi la Transat Jacques Vabre. Nous nous sommes battus pour cela et c'est une très bonne chose, d'autant que 2013 devrait être une belle édition pour les Class40, car, comme à chaque saison post-Vendée Globe, nous manquons de visibilité sur les programmes des coureurs Imoca. Or, s'il y a une forte mobilisation en 40 pieds, ils bénéficieront d'un bel éclairage médiatique. »
Alors, désormais, pour les skippers Class40 et leurs partenaires : en octobre, les années impaires, « the place to be », c'est au Havre !
D'ici là, les skippers de la Class40, tout juste rentrés de la Transat Québec Saint Malo, ont rendez-vous à Caen, du 2 au 9 septembre, pour la « Normandy Channel Race » avant de conclure en beauté cette longue saison 2012 par le Mondial de la classe, à La Rochelle, du 3 au 6 octobre.
Calendrier prévisionnel 2013
7 - 14 avril : Normandy Channel Race (double)
3 - 5 mai : Grand Prix de Douarnenez (équipage)
9 - 12 mai : Armen Race (équipage)
23 - 25 juin : Record SNSM (équipage)
8 - 28 juillet : Les Sables - Horta - Les Sables (solitaire ?)
11 - 17 août : Rolex Fastnet Race (équipage)
29 sept - 24 octobre : Transat Jacques Vabre (double).
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Les Sables Info
Si hier encore, on pouvait douter du choix de route à faire pour entrer dans le golfe de Gascogne, il apparaît aujourd’hui que les concurrents les plus au nord pourraient en tirer un maximum de bénéfices. En prototype, Nicolas Boidevezi fait un retour remarqué sur le podium quand en série, il faudra surveiller le trio Damien Audrain (Stered Loskek), Jonas Gerckens (Elect-Râ) et Jean-Baptiste Lemaire (Pro services Plus), même si le tandem Simon Koster (Go 4 It) Aymeric Belloir (Tout le Monde Chante contre le Cancer) paraît hors de portée.
Plus la flotte avance vers les abords du golfe de Gascogne et plus la situation semble se décanter. En prototype comme en série, la météo sourit à ceux qui ont tenté leur chance au nord. Nicolas Boidevezi qui s’est montré le plus radical avançait ainsi au point de 16h à plus de douze nœuds, quand Milan Kolacek (Follow Me), toujours leader n’avançait lui-même qu’aux alentours de huit nœuds. Avec un tel différentiel de vitesse, s’il se maintient, l’écart de 50 milles entre les deux bateaux peut se réduire en une nuit. Aymeric Chappellier (La Tortue de L’Aquarium La Rochelle) l’a bien compris puisqu’il a empanné vers le nord pour tenter de gagner quelques précieux degrés en latitude. A l’inverse Giancarlo Pedote (Prysmian), un temps leader, compte maintenant près de 90 milles de retard sur la tête de la course. Tout ce petit monde tente de remonter vers le nord à l’exception notable de Benoît Marie (benoitmarie.com) qui joue sa chance en se tenant près de la route directe, avec un certain succès puisqu’il pointe encore en quatrième position. Mais c’est une partition à haut risque.
Série : un fauteuil pour deux
En bateaux de série, Aymeric Belloir et Simon Koster ont joué juste en creusant l’écart durant les dernières vingt-quatre heures. En haussant le ton, ils conservent encore un matelas d’avance qui devrait leur permettre de contenir le retour des trois mousquetaires du nord, Damien Audrain, Jonas Gerckens, et Jean-Baptiste Lemaire. Mais entre les deux la lutte risque d’être vive pour la première place avec, à l’heure actuelle, un petit avantage stratégique à Simon Koster positionné plus au nord. Les prochaines heures annoncent en effet dans la partie sud du golfe de Gascogne, un retour des vents au nord-est quand plus au nord, le régime de vents de sud à sud-ouest devrait se maintenir même si la vitesse va encore descendre d’un cran. Pour tous les hommes du nord, la question va être de savoir quand oser mettre un peu de sud dans sa route. Les plus extrêmes sont déjà à la latitude de Belle-Île et il n’est pas absurde d’envisager que certains redescendront sur les Sables d’Olonne en passant par la pointe de Penmarc’h ; une navigation séduisante sur le papier mais qui comporte des risques supplémentaires quand après plusieurs jours de course sans beaucoup de sommeil, il faut gérer une approche en navigation côtière où les obstacles des îles et le trafic sont deux données supplémentaires à prendre en compte.
Classement au 19 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Follow Me – Milan Kolacek, à 454,5 milles de l’arrivée
2 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 34,8 milles
3 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 50,1 milles
4 benoitmarie.com – Benoit Marie à 54,7 milles
5 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 86,3 milles
Série :
1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 496,5 milles
2 Go 4 It – Simon Koster à 10,2 milles
3 Althing – Ian Lipinski à 32,3 milles
4 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou, à 42,4 milles
5 TeamWork – Justine Mettraux, à 79,8 milles.
Série : un fauteuil pour deux
En bateaux de série, Aymeric Belloir et Simon Koster ont joué juste en creusant l’écart durant les dernières vingt-quatre heures. En haussant le ton, ils conservent encore un matelas d’avance qui devrait leur permettre de contenir le retour des trois mousquetaires du nord, Damien Audrain, Jonas Gerckens, et Jean-Baptiste Lemaire. Mais entre les deux la lutte risque d’être vive pour la première place avec, à l’heure actuelle, un petit avantage stratégique à Simon Koster positionné plus au nord. Les prochaines heures annoncent en effet dans la partie sud du golfe de Gascogne, un retour des vents au nord-est quand plus au nord, le régime de vents de sud à sud-ouest devrait se maintenir même si la vitesse va encore descendre d’un cran. Pour tous les hommes du nord, la question va être de savoir quand oser mettre un peu de sud dans sa route. Les plus extrêmes sont déjà à la latitude de Belle-Île et il n’est pas absurde d’envisager que certains redescendront sur les Sables d’Olonne en passant par la pointe de Penmarc’h ; une navigation séduisante sur le papier mais qui comporte des risques supplémentaires quand après plusieurs jours de course sans beaucoup de sommeil, il faut gérer une approche en navigation côtière où les obstacles des îles et le trafic sont deux données supplémentaires à prendre en compte.
Classement au 19 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Follow Me – Milan Kolacek, à 454,5 milles de l’arrivée
2 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 34,8 milles
3 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 50,1 milles
4 benoitmarie.com – Benoit Marie à 54,7 milles
5 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 86,3 milles
Série :
1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 496,5 milles
2 Go 4 It – Simon Koster à 10,2 milles
3 Althing – Ian Lipinski à 32,3 milles
4 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou, à 42,4 milles
5 TeamWork – Justine Mettraux, à 79,8 milles.
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Les Sables Info
La tête de flotte n’est plus qu’à 300 milles de la longitude du cap Finisterre, soit une trentaine d’heures de mer si la flotte continue de naviguer à ce rythme. L’important pour les navigateurs est d’arriver maintenant à se projeter à deux ou trois jours pour aborder dans les meilleures conditions le golfe de Gascogne. Quand d’autres soucis ne viennent pas se greffer par dessus, comme c’est visiblement le cas pour Justine Mettraux.
Depuis le milieu de matinée, Justine Mettraux est en galère. Sa vitesse a brusquement chuté pour descendre en dessous de un nœud puis pour reprendre ensuite, mais un cran en dessous de ces concurrents directs. Un bateau accompagnateur a été dérouté sur zone, de manière à prendre des nouvelles de la navigatrice qui n’a fait aucune demande d’assistance. La situation profite bien évidemment à Aymeric Belloir (Tout le Monde Chante contre le Cancer), mais il reste sous la menace de Ian Lipinski (Althing), Simon Koster (Go 4 It) et Clément Bouyssou (Groupe Accueil Négoce). Le groupe de l’ouest s’est maintenant recalé derrière les leaders et Jean-Baptiste Lemaire (Pro Services Plus), Damien Audrain (Stered Lostek) et Jonas Gerckens (Elect-Râ) pointent maintenant à près de 50 milles de la tête de flotte.
La fortune sourit… parfois, aux audacieux
Visiblement les options trop extrêmes n’ont pas vraiment payé puisqu’en jouant son option au sud de la route Giancarlo Pedote (Prysmian) compte 35 milles de retard sur Milan Kolacek (Follow Me). Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) compte une vingtaine de milles de retard, mais sur une position plus nord, donc plus éloignée de la route directe. En vérité, le différentiel n’est pas aussi important.
Pour l’heure, trois stratégies semblent se dessiner pour aborder le golfe de Gascogne. Au sud, Giancarlo Pedote, de même qu’Etienne Bertrand (Chasseur de Primes), Jean-Marie Oger (Acebi) ou Emmanuel Renaud (Koati) semblent avoir choisi la route directe. Au nord Jean-Baptiste Lemaire, Jonas Gerckens et Damien Audrain semblent vouloir marcher sur les brisées de Nicolas Boidevezi (Fondation terrevent.org) en optant pour la recherche du gradient de pression, quitte à rallonger la route.
Enfin, il y a les leaders qui pratiquent un attentisme de bon aloi dans une position intermédiaire. Se donner le temps de réfléchir n’est pas forcément spectaculaire, mais c’est aussi laisser des hypothèses ouvertes. La météo est encore très incertaine sur le golfe de Gascogne. Donnera-t-elle un coup de pouce a ceux qui ont joué crânement leur chance d’un côté du plan d’eau ou récompensera-t-elle ceux qui ont préféré attendre le bon moment pour faire leur choix. Mais qui sait, si ce bon moment là n’est pas déjà passé ?
Classement au 18 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Follow Me – Milan Kolacek, à 659,3 milles de l’arrivée
2 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 25,1 milles
3 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 37,4 milles
4 benoitmarie.com – Benoit Marie à 81,2 milles
5 Chasseur de primes – Etienne Bertrand, à 91 milles
Série :
1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 720,7 milles
2 Althing – Ian Lipinski à 11,1 milles
3 Go 4 It – Simon Koster à 11,7 milles
4 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou, à 11,8 milles
5 TeamWork – Justine Mettraux, à 34,2 milles.
La fortune sourit… parfois, aux audacieux
Visiblement les options trop extrêmes n’ont pas vraiment payé puisqu’en jouant son option au sud de la route Giancarlo Pedote (Prysmian) compte 35 milles de retard sur Milan Kolacek (Follow Me). Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) compte une vingtaine de milles de retard, mais sur une position plus nord, donc plus éloignée de la route directe. En vérité, le différentiel n’est pas aussi important.
Pour l’heure, trois stratégies semblent se dessiner pour aborder le golfe de Gascogne. Au sud, Giancarlo Pedote, de même qu’Etienne Bertrand (Chasseur de Primes), Jean-Marie Oger (Acebi) ou Emmanuel Renaud (Koati) semblent avoir choisi la route directe. Au nord Jean-Baptiste Lemaire, Jonas Gerckens et Damien Audrain semblent vouloir marcher sur les brisées de Nicolas Boidevezi (Fondation terrevent.org) en optant pour la recherche du gradient de pression, quitte à rallonger la route.
Enfin, il y a les leaders qui pratiquent un attentisme de bon aloi dans une position intermédiaire. Se donner le temps de réfléchir n’est pas forcément spectaculaire, mais c’est aussi laisser des hypothèses ouvertes. La météo est encore très incertaine sur le golfe de Gascogne. Donnera-t-elle un coup de pouce a ceux qui ont joué crânement leur chance d’un côté du plan d’eau ou récompensera-t-elle ceux qui ont préféré attendre le bon moment pour faire leur choix. Mais qui sait, si ce bon moment là n’est pas déjà passé ?
Classement au 18 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Follow Me – Milan Kolacek, à 659,3 milles de l’arrivée
2 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 25,1 milles
3 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 37,4 milles
4 benoitmarie.com – Benoit Marie à 81,2 milles
5 Chasseur de primes – Etienne Bertrand, à 91 milles
Série :
1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 720,7 milles
2 Althing – Ian Lipinski à 11,1 milles
3 Go 4 It – Simon Koster à 11,7 milles
4 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou, à 11,8 milles
5 TeamWork – Justine Mettraux, à 34,2 milles.
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Les Sables Info
Sous le soleil, par vingt nœuds de vent, la flotte remonte à vive allure vers le golfe de Gascogne et déjà, se pose la question de savoir comment aborder cette dernière phase du parcours, d’ici un à deux jours. En prototype comme en série, les animateurs de la première étape sont à nouveau aux avant-postes. La fracture entre ceux qui se battent pour la gagne et les autres se compte en dizaines de milles après moins de 48 heures de course.
A lire les trajectoires des concurrents sur la cartographie, on s’aperçoit que l’exercice de la navigation aux allures portantes est plus subtil qu’il n’y paraît. Loin de la ligne droite règlementaire et pour tout dire, sans grande fantaisie, les concurrents dessinent des courbes avec pleins et déliés qui reflètent bien mieux à quel point ils font corps avec leur bateau pour en tirer le meilleur. Que le vent vienne à monter et c’est l’occasion de grappiller quelques degrés sur la route, qu’il mollisse un peu et c’est l’occasion de lofer à nouveau pour retrouver du vent apparent et de la vitesse. La vérité, c’est le comportement du bateau, sa propension à vouloir s’envoler de vagues en vagues. Dans ce genre de conditions, les instruments ne sont plus qu’un indicateur ponctuel de l’état des lieux. Mais dans l’instant, c’est dans les fesses que l’on sent que le bateau est à sa bonne vitesse, c’est la musique de la quille et des safrans qui annonce que l’on est bien dans les survitesses attendues. L’exercice est d’autant plus délicat, qu’à l’inverse de la première étape, c’est en aveugles qu’ils avancent la nuit puisque la lune n’est plus au rendez-vous. Cette donnée change radicalement la donne. Les concurrents les moins expérimentés qui n’ont pas encore intégré toutes les sensations et doivent s’en référer aux repères visuels sont ici lourdement handicapés. Certains peuvent bouillir de se retrouver exclus de la course pour la gagne, d’autres le prennent avec plus de philosophie. La nuit, c’est aussi fait pour dormir. Ainsi Yoann Tricault (C-Possible) a-t-il croisé la route d’un bateau accompagnateur sans émotion apparente, d’être pris sous les feux de son projecteur. Son skipper dormait du sommeil du juste et du même coup, était en pleine forme à la vacation du lendemain.
Côté petits soucis, Jean-Marie Oger (Acebi) n’a toujours pas résolu ses problèmes de drisse de spi. En revanche Nicolas Boidevezi (Fondation Terrevent.org) a testé son bout dehors après avoir laissé la stratification sécher suffisamment longtemps. Au vu de ses résultats, la réparation tient le coup. A bord d’Adrénaline, Romain Mouchel a dû réparer une fuite d’eau au niveau de son puits de quille, mais tout va bien à bord.
Ne pas s’enfermer dans une option
En prototype les deux leaders de la route nord se tiennent en quelques milles. Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) a pris l’initiative d’empanner le premier devant Milan Kolacek (Follow Me) pour faire route à l’est, quand Giancarlo Pedote (Prysmian) devrait voir sa route converger avec les deux premiers. Faire route vers le cap Finisterre permet de se garder la possibilité de faire de nouveaux choix de route en fonction de l’évolution de la météo sur le golfe de Gascogne. Dans deux jours, il faudra choisir son camp : empanner à nouveau pour tenter de contourner les calmes attendus par le nord ou tenter une option de route directe compte tenu de l’incertitude qui pèse sur la réalité des conditions que la flotte va rencontrer. Pour les bateaux de série, il faudra sûrement attendre encore un peu avant que ne s’entament les grandes manœuvres. Pour l’heure Ian Lipinski (Althing) continue de résister aux attaques de ses poursuivants emmenés par Justine Mettraux (TeamWork). Mais du premier au sixième Simon Koster (Go 4 It) les écarts sont si faibles que rien n’est encore joué.
Classement au 17 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Follow Me – Milan Kolacek, à 889 milles de l’arrivée
2 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 3,3 milles
3 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 4,6 milles
4 Fondation Terrevent.org – Nicolas Boidevezi à 33,6 milles
5 Chasseur de primes – Etienne Bertrand, à 35 milles
Série :
1 Althing – Ian Lipinski à 917 milles
2 TeamWork – Justine Mettraux, à 0,6 milles
3 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou à 6,6 milles
4 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir, à 6,7 milles
5 Elect-Râ – Jonas Gerckens, à 9,5 milles.
Côté petits soucis, Jean-Marie Oger (Acebi) n’a toujours pas résolu ses problèmes de drisse de spi. En revanche Nicolas Boidevezi (Fondation Terrevent.org) a testé son bout dehors après avoir laissé la stratification sécher suffisamment longtemps. Au vu de ses résultats, la réparation tient le coup. A bord d’Adrénaline, Romain Mouchel a dû réparer une fuite d’eau au niveau de son puits de quille, mais tout va bien à bord.
Ne pas s’enfermer dans une option
En prototype les deux leaders de la route nord se tiennent en quelques milles. Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) a pris l’initiative d’empanner le premier devant Milan Kolacek (Follow Me) pour faire route à l’est, quand Giancarlo Pedote (Prysmian) devrait voir sa route converger avec les deux premiers. Faire route vers le cap Finisterre permet de se garder la possibilité de faire de nouveaux choix de route en fonction de l’évolution de la météo sur le golfe de Gascogne. Dans deux jours, il faudra choisir son camp : empanner à nouveau pour tenter de contourner les calmes attendus par le nord ou tenter une option de route directe compte tenu de l’incertitude qui pèse sur la réalité des conditions que la flotte va rencontrer. Pour les bateaux de série, il faudra sûrement attendre encore un peu avant que ne s’entament les grandes manœuvres. Pour l’heure Ian Lipinski (Althing) continue de résister aux attaques de ses poursuivants emmenés par Justine Mettraux (TeamWork). Mais du premier au sixième Simon Koster (Go 4 It) les écarts sont si faibles que rien n’est encore joué.
Classement au 17 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Follow Me – Milan Kolacek, à 889 milles de l’arrivée
2 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 3,3 milles
3 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 4,6 milles
4 Fondation Terrevent.org – Nicolas Boidevezi à 33,6 milles
5 Chasseur de primes – Etienne Bertrand, à 35 milles
Série :
1 Althing – Ian Lipinski à 917 milles
2 TeamWork – Justine Mettraux, à 0,6 milles
3 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou à 6,6 milles
4 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir, à 6,7 milles
5 Elect-Râ – Jonas Gerckens, à 9,5 milles.
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Les Sables Info
La première nuit a été particulièrement sélective. Dans le canal entre les îles de Sao Jorge et Pico, si certains ont pu prendre un avantage non négligeable, d’autres doivent déplorer des petits bobos : rien de bien grave mais de la casse qui peut handicaper la vitesse du bateau, le temps de tout remettre en ordre. Le bénéficiaire de cette première sélection est Jonas Gerckens (Elect-Râ) qui compte une quinzaine de milles d’avance sur un peloton de furieux.
La solidarité entre les coureurs de Mini n’est pas un vain mot. Suite à la première nuit agitée dans le canal entre Sao Jorge et Pico, plusieurs solitaires ont eu à déplorer quelques pépins et notamment plusieurs drisses de spi en tête de mât. C’est Jonas Gerckens (Elect-Râ) qui a donné un véritable cours à ses concurrents pour expliquer les manières les plus efficaces, soit de récupérer une drisse, soit de la remplacer si besoin. Parmi les concurrents qui ont évoqué des soucis de drisse : Jean-Marie Oger (Acebi) et Bert Bossyns (Netwerk). Luca del Zozzo (M-Pharma Italia) répare son code 5 endommagé après avoir chaluté sous la coque, quand Yann Le Pautremat (Prépa Nautic / Mécénat Chirurgie Cardiaque) a rencontré un objet flottant non identifié qui a endommagé son système de safrans. Deux solitaires ont connu des soucis de bout-dehors : Nicolas Boidevezi (Fondation Terrevent.org) et Christophe Fialon (Aventure 05 Briançon). Nicolas a choisi de faire un arrêt express sur Terceira pour faire un peu de stratification quand Christophe préfère quant à lui continuer et aviser en mer.
La majeure partie de la flotte fait maintenant route au nord-est pour tenter de se maintenir le plus longtemps possible dans le flux général d’ouest qui reste encore assez fort au nord du 40°N. Quelques navigateurs, à l’image de toute la colonie italienne, Giancarlo Pedote (Prysmian), Luca del Zozzo et Michele Zambelli (Fontanot) ont choisi de retarder leur empannage. Si tout le monde semble d’accord sur les options générales de ce début de course, le décalage de près de cinquante milles entre les concurrents les plus occidentaux et ceux les plus à l’est peut réserver encore quelques surprises.
Classement au 16 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Follow Me – Milan Kolacek, à 1091,2 milles de l’arrivée
2 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 3 milles
3 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 4,9 milles
4 Chasseur de primes – Etienne Bertrand, à 47,3 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 48,8 milles
Série :
1 Elect-Râ – Jonas Gerckens à 1100,1 milles
2 Althing – Ian Lipinski, à 11,5 milles
3 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir, à 13,7 milles
4 TeamWork – Justine Mettraux, à 14,9 milles
5 Go 4 It – Simon Koster, à 15 milles
La majeure partie de la flotte fait maintenant route au nord-est pour tenter de se maintenir le plus longtemps possible dans le flux général d’ouest qui reste encore assez fort au nord du 40°N. Quelques navigateurs, à l’image de toute la colonie italienne, Giancarlo Pedote (Prysmian), Luca del Zozzo et Michele Zambelli (Fontanot) ont choisi de retarder leur empannage. Si tout le monde semble d’accord sur les options générales de ce début de course, le décalage de près de cinquante milles entre les concurrents les plus occidentaux et ceux les plus à l’est peut réserver encore quelques surprises.
Classement au 16 août à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Follow Me – Milan Kolacek, à 1091,2 milles de l’arrivée
2 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 3 milles
3 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 4,9 milles
4 Chasseur de primes – Etienne Bertrand, à 47,3 milles
5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 48,8 milles
Série :
1 Elect-Râ – Jonas Gerckens à 1100,1 milles
2 Althing – Ian Lipinski, à 11,5 milles
3 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir, à 13,7 milles
4 TeamWork – Justine Mettraux, à 14,9 milles
5 Go 4 It – Simon Koster, à 15 milles
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Les Sables Info
C’est parti sur les chapeaux de roues. La flotte des 6,50m est ce matin au large de Terceira et peut entamer la partie hauturière de son parcours après un petit raid côtier mené à grande vitesse. Le vent canalisé entre Sao Jorge et Pico a pu atteindre plus de trente-cinq nœuds par bouffées. Si la mer était très maniable, il fallait néanmoins rester très vigilant.
En étant le premier à envoyer son spi sur la ligne de départ, Nicolas Boidevezi voulait clairement marquer les esprits. Parti en tête, le navigateur rochelais a malheureusement cassé son bout-dehors dans la nuit suite à un départ au lof dans une rafale. Nicolas s’est donc arrêté dans le port de Terceira, le temps de refaire une stratification et de repartir à l’attaque.
Chez les prototypes, deux options semblent se dessiner dans un premier temps. Au sud Milan Kolacek (Follow Me) et Giancarlo Pedote (Prysmian) ont choisi de continuer sur une route plein est, tandis qu’Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) a décidé d’empanner peu après avoir doublé Terceira et de faire cap au nord-est. Cette différence de choix de route notable entre les trois prétendants au podium promet une course stratégique. Pas de petits calculs, l’objectif est de faire sa route sans se soucier des adversaires.
En série, Simon Koster (Go 4 It) et Jonas Gerkens (Elect-Râ) mènent la danse suivis par deux duos légèrement décalés au vent et sous le vent. A l’ouest Aymeric Belloir (Tout le Monde Chante contre le Cancer) et Damien Audrain (Stered Lostek) ont choisi d’empanner assez tôt, quand à l’inverse Justine Mettraux (TeamWork) et Clément Bouyssou (Groupe Accueil Négoce) ont retardé le moment de la manœuvre. Mais les écarts n’ont actuellement aucun caractère significatif.
Les solitaires vont rapidement retrouver des conditions météorologiques plus maniables. L’enjeu sera maintenant d’aller trouver le bon compromis entre une route nord, plus proche des courants dépressionnaires d’ouest, mais plus longue et une route proche de la route directe qui pourrait être beaucoup moins ventée. En prototype, la donne est légèrement différente qu’en série. A ‘arrivée sur le golfe de Gascogne, les premiers pourraient encore bénéficier de conditions favorables quand les seconds devront peut-être privilégier une approche par la pointe de Bretagne pour bien négocier les vents de nord-est attendus dans les derniers jours. Ce qui explique en grande partie les choix de route opérés d’emblée par les uns et les autres.
Chez les prototypes, deux options semblent se dessiner dans un premier temps. Au sud Milan Kolacek (Follow Me) et Giancarlo Pedote (Prysmian) ont choisi de continuer sur une route plein est, tandis qu’Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) a décidé d’empanner peu après avoir doublé Terceira et de faire cap au nord-est. Cette différence de choix de route notable entre les trois prétendants au podium promet une course stratégique. Pas de petits calculs, l’objectif est de faire sa route sans se soucier des adversaires.
En série, Simon Koster (Go 4 It) et Jonas Gerkens (Elect-Râ) mènent la danse suivis par deux duos légèrement décalés au vent et sous le vent. A l’ouest Aymeric Belloir (Tout le Monde Chante contre le Cancer) et Damien Audrain (Stered Lostek) ont choisi d’empanner assez tôt, quand à l’inverse Justine Mettraux (TeamWork) et Clément Bouyssou (Groupe Accueil Négoce) ont retardé le moment de la manœuvre. Mais les écarts n’ont actuellement aucun caractère significatif.
Les solitaires vont rapidement retrouver des conditions météorologiques plus maniables. L’enjeu sera maintenant d’aller trouver le bon compromis entre une route nord, plus proche des courants dépressionnaires d’ouest, mais plus longue et une route proche de la route directe qui pourrait être beaucoup moins ventée. En prototype, la donne est légèrement différente qu’en série. A ‘arrivée sur le golfe de Gascogne, les premiers pourraient encore bénéficier de conditions favorables quand les seconds devront peut-être privilégier une approche par la pointe de Bretagne pour bien négocier les vents de nord-est attendus dans les derniers jours. Ce qui explique en grande partie les choix de route opérés d’emblée par les uns et les autres.
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