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Qui va gagner le Vendée Globe ? Sur le papier, la moitié des 20 marins qui s’élanceront des Sables d’Olonne le 10 novembre à 13h02, peut ou veut remporter le titre. Mais l’objectif de résultat n’a pas le monopole des cœurs. Autour de la planète mer, chacun va chercher sa part de rêve et pour une bonne partie des navigateurs, le simple fait de terminer la course sera déjà une victoire en soi.
Favoris et outsiders
Dans la liste des chasseurs de podium, tous les marins de cette 7e édition n’ont pas les mêmes arguments, les mêmes motivations. Ni les mêmes chances de parvenir à leurs fins. Trois grands favoris se détachent pourtant. Armel Le Cléac’h (Banque Populaire), 2e de l’édition 2008, et Vincent Riou (PRB), seul ancien vainqueur présent cette année, sont deux compétiteurs décomplexés qui affichent clairement leurs appétits de victoire.
Plus discret dans ses ambitions, Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) dispose lui aussi d’une cote très élevée chez les pronostiqueurs. Ces trois marins ont énormément navigué et régaté avec succès à bord de leurs monocoques de dernière génération. A ce trio, il faut ajouter une poignée de très sérieux outsiders. François Gabart (Macif), un des cinq bizuths de la course, a le profil type du jeune premier talentueux et très méthodique. Lui aussi est à la barre d’un des tout derniers plans VPLP-Verdier avec lequel il a connu la victoire dans la transat B to B. Dans la même veine de talent que François Gabart et Armel le Cléac’h, Jérémie Beyou (Maître Coq), double vainqueur de la Solitaire du Figaro, veut oublier son premier Vendée Globe (2008) écourté au large du Brésil après une avarie de gréement. Il est à la barre d’un bateau éprouvé, l’ex-Foncia, vainqueur de la dernière édition. Marc Guillemot, 53 ans, dispose d’une expérience hors pair avec son monocoque Safran.
Après un Vendée Globe 2008 épique (escorte de Yann Eliès, multiples ascensions en tête de mât et final sans quille en 3e position), Marco est déterminé à réussir ce qui sera sans doute son dernier tour du monde en solitaire. Même motivation extrême chez Bernard Stamm qui ne souhaite pas seulement prendre une revanche sur le destin (deux abandons dans les deux précédentes éditions), mais aussi briller à bord d’un bateau puissant, taillé à sa mesure.
Difficile de ne pas ajouter à ce répertoire un Jean Le Cam (SynerCiel) ou un Mike Golding (Gamesa), respectivement 2e et 3e en 2004-2005. Ces deux marins ont pour eux l’expérience (ce sera le 4e Vendée Globe de Mike), mais se sont très peu entrainés ces dernières années.
Terminer… et voir
Sans oser songer au résultat, sans vraiment formuler d’objectif, il y a ceux qui pensent (à raison) que terminer la course en navigant proprement est déjà une garantie de bien figurer au classement. Ces marins ne se priveront pas de venir chatouiller les tableaux arrière des grands favoris si l’occasion se présente. C’est le cas de Kito de Pavant (Groupe Bel) qui souhaite plus que tout boucler la boucle aux Sables d’Olonne après une course avortée au bout de 24 heures en 2008. Le Britannique Alex Thomson (Hugo Boss) est dans le même état d’esprit : il n’a jamais réussi à terminer lors de ses deux tentatives (2004 et 2008). Sa compatriote Samantha Davies (Saveol) avait en revanche effectué une très belle course lors de la précédente édition (4e) : un tour du monde à son rythme, en harmonie avec son bateau et les éléments.
De la même manière qu’Arnaud Boissières qui avait terminé 7e sur AKENA Vérandas. L’Espagnol Javier Sanso (ACCIONA 100% EcoPowered) revient sur le Vendée Globe après 10 ans d’absence. Il dispose certes du bateau le plus récent de la flotte, mais n’a que très peu navigué avec. Cette année signe aussi le grand retour de Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets). Navigateur d’expérience, mais à la tête d’un projet bouclé récemment, Bertrand aura à cœur d’arriver aux Sables d’Olonne après ses deux abandons en 1992 et 1996. Enfin, Dominique Wavre complète cette liste. Le vétéran de l’épreuve (57 ans) et le plus expérimenté en matière de tours du monde sait qu’il aura du mal à rivaliser pour une place d’honneur.
L’aventure c’est l’aventure
Reste la poignée de ceux qui ont déjà relevé l’énorme challenge d’être présents au départ. Tous les quatre sont bizuths et vivront pendant 3 mois leur baptême du feu : Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur), le Polonais Zbigniew « Gutek » Gutowski (ENERGA), le Franco-italien Alessandro di Benedetto (Team Plastique) et le benjamin de l’épreuve Louis Burton (Bureau Vallée).
En bref
Record battu au Village
Hier, dimanche 4 novembre, les chiffres de fréquentation du village du Vendée Globe ont dépassé les statistiques totales de 2008 (735 000 personnes en tout) avec 765 000 personnes d’ores et déjà comptabilisées.
Dans la liste des chasseurs de podium, tous les marins de cette 7e édition n’ont pas les mêmes arguments, les mêmes motivations. Ni les mêmes chances de parvenir à leurs fins. Trois grands favoris se détachent pourtant. Armel Le Cléac’h (Banque Populaire), 2e de l’édition 2008, et Vincent Riou (PRB), seul ancien vainqueur présent cette année, sont deux compétiteurs décomplexés qui affichent clairement leurs appétits de victoire.
Plus discret dans ses ambitions, Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3) dispose lui aussi d’une cote très élevée chez les pronostiqueurs. Ces trois marins ont énormément navigué et régaté avec succès à bord de leurs monocoques de dernière génération. A ce trio, il faut ajouter une poignée de très sérieux outsiders. François Gabart (Macif), un des cinq bizuths de la course, a le profil type du jeune premier talentueux et très méthodique. Lui aussi est à la barre d’un des tout derniers plans VPLP-Verdier avec lequel il a connu la victoire dans la transat B to B. Dans la même veine de talent que François Gabart et Armel le Cléac’h, Jérémie Beyou (Maître Coq), double vainqueur de la Solitaire du Figaro, veut oublier son premier Vendée Globe (2008) écourté au large du Brésil après une avarie de gréement. Il est à la barre d’un bateau éprouvé, l’ex-Foncia, vainqueur de la dernière édition. Marc Guillemot, 53 ans, dispose d’une expérience hors pair avec son monocoque Safran.
Après un Vendée Globe 2008 épique (escorte de Yann Eliès, multiples ascensions en tête de mât et final sans quille en 3e position), Marco est déterminé à réussir ce qui sera sans doute son dernier tour du monde en solitaire. Même motivation extrême chez Bernard Stamm qui ne souhaite pas seulement prendre une revanche sur le destin (deux abandons dans les deux précédentes éditions), mais aussi briller à bord d’un bateau puissant, taillé à sa mesure.
Difficile de ne pas ajouter à ce répertoire un Jean Le Cam (SynerCiel) ou un Mike Golding (Gamesa), respectivement 2e et 3e en 2004-2005. Ces deux marins ont pour eux l’expérience (ce sera le 4e Vendée Globe de Mike), mais se sont très peu entrainés ces dernières années.
Terminer… et voir
Sans oser songer au résultat, sans vraiment formuler d’objectif, il y a ceux qui pensent (à raison) que terminer la course en navigant proprement est déjà une garantie de bien figurer au classement. Ces marins ne se priveront pas de venir chatouiller les tableaux arrière des grands favoris si l’occasion se présente. C’est le cas de Kito de Pavant (Groupe Bel) qui souhaite plus que tout boucler la boucle aux Sables d’Olonne après une course avortée au bout de 24 heures en 2008. Le Britannique Alex Thomson (Hugo Boss) est dans le même état d’esprit : il n’a jamais réussi à terminer lors de ses deux tentatives (2004 et 2008). Sa compatriote Samantha Davies (Saveol) avait en revanche effectué une très belle course lors de la précédente édition (4e) : un tour du monde à son rythme, en harmonie avec son bateau et les éléments.
De la même manière qu’Arnaud Boissières qui avait terminé 7e sur AKENA Vérandas. L’Espagnol Javier Sanso (ACCIONA 100% EcoPowered) revient sur le Vendée Globe après 10 ans d’absence. Il dispose certes du bateau le plus récent de la flotte, mais n’a que très peu navigué avec. Cette année signe aussi le grand retour de Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets). Navigateur d’expérience, mais à la tête d’un projet bouclé récemment, Bertrand aura à cœur d’arriver aux Sables d’Olonne après ses deux abandons en 1992 et 1996. Enfin, Dominique Wavre complète cette liste. Le vétéran de l’épreuve (57 ans) et le plus expérimenté en matière de tours du monde sait qu’il aura du mal à rivaliser pour une place d’honneur.
L’aventure c’est l’aventure
Reste la poignée de ceux qui ont déjà relevé l’énorme challenge d’être présents au départ. Tous les quatre sont bizuths et vivront pendant 3 mois leur baptême du feu : Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur), le Polonais Zbigniew « Gutek » Gutowski (ENERGA), le Franco-italien Alessandro di Benedetto (Team Plastique) et le benjamin de l’épreuve Louis Burton (Bureau Vallée).
En bref
Record battu au Village
Hier, dimanche 4 novembre, les chiffres de fréquentation du village du Vendée Globe ont dépassé les statistiques totales de 2008 (735 000 personnes en tout) avec 765 000 personnes d’ores et déjà comptabilisées.
Questions – réponses avec le skipper du voilier Mirabaud, qui s’apprête à prendre le départ de son dixième tour du monde en course.
Lundi 5 novembre 2012 – Le navigateur genevois Dominique Wavre prendra samedi 10 novembre le départ du Vendée Globe 2012. Il précise son état d’esprit et décrit son niveau de préparation à cinq jours du départ.
Dominique Wavre, dans quel état d’esprit êtes-vous à cinq jours du départ du Vendée Globe ?
Dominique Wavre : Je suis serein, tranquille. J’ai désormais transféré les dernières responsabilités à Michèle et Magali Paret, qui coordonnent les derniers préparatifs avec l’aide de notre équipe technique. Mais l’essentiel du travail est fait, et il ne reste plus que des points de détail à régler. Je n’ai jamais encore atteint un tel niveau de préparation à une semaine du départ d’une grande course.
Pourquoi avez-vous choisi de participer une nouvelle fois au Vendée Globe, et de prendre le départ de votre dixième tour du monde en course ?
Dominique Wavre : Car ma passion est intacte, et mon enthousiasme total. Le Vendée Globe est une aventure et une course extraordinaire !
J’ai l’habitude de ces moments qui précèdent le départ, et je suis très excité ; en revanche je n’ai pas le trac, car je sais où je vais, j’ai l’expérience et je suis serein.
Est-ce que vous voyez vos concurrents ? Quelles relations entretenez-vous actuellement avec les autres compétiteurs ?
Dominique Wavre : Nous nous croisons sur les pontons, et lors des réunions de l’organisation. Nous nous connaissons tous, et nos rapports sont excellents. Mais nous sommes tous très occupés, et chacun se concentre sur sa préparation. A ce stade, c’est donc chacun pour soi, avec son équipe technique et ses proches. En revanche, il est évident que dès que nous serons en mer, la solidarité entre nous tous sera très forte, notamment pour toutes les questions liées à la sécurité.
A quoi pensez-vous le soir en vous couchant… Etes-vous déjà dans la course ?
Dominique Wavre : Non, pas encore. Nous ne connaissons pas encore la météo du départ, donc il est impossible de se projeter dans l’avenir.
Pour l’instant, je me contente de vivre avec l’équipe au quotidien, et au présent, avec des préoccupations de terrien. Hier soir nous avons par exemple mangé dans un petit bistrot bien sympa, sans (trop) parler de la liste technique…
Et pourtant, vous avez choisi de rester aux Sables d’Olonne, à proximité du Mirabaud.
Dominique Wavre : Oui, c’est vrai. En fait, je rentre graduellement dans la course, jour après jour. Je n’aimerais être nulle part d’autre, et ne suis pas du genre à me mettre au vert pendant que l’équipe technique travaille sur mon bateau. Je préfère participer aux préparatifs, et entrer petit à petit, et naturellement en osmose avec mon voilier.
Lundi 5 novembre 2012 – Le navigateur genevois Dominique Wavre prendra samedi 10 novembre le départ du Vendée Globe 2012. Il précise son état d’esprit et décrit son niveau de préparation à cinq jours du départ.
Dominique Wavre, dans quel état d’esprit êtes-vous à cinq jours du départ du Vendée Globe ?
Dominique Wavre : Je suis serein, tranquille. J’ai désormais transféré les dernières responsabilités à Michèle et Magali Paret, qui coordonnent les derniers préparatifs avec l’aide de notre équipe technique. Mais l’essentiel du travail est fait, et il ne reste plus que des points de détail à régler. Je n’ai jamais encore atteint un tel niveau de préparation à une semaine du départ d’une grande course.
Pourquoi avez-vous choisi de participer une nouvelle fois au Vendée Globe, et de prendre le départ de votre dixième tour du monde en course ?
Dominique Wavre : Car ma passion est intacte, et mon enthousiasme total. Le Vendée Globe est une aventure et une course extraordinaire !
J’ai l’habitude de ces moments qui précèdent le départ, et je suis très excité ; en revanche je n’ai pas le trac, car je sais où je vais, j’ai l’expérience et je suis serein.
Est-ce que vous voyez vos concurrents ? Quelles relations entretenez-vous actuellement avec les autres compétiteurs ?
Dominique Wavre : Nous nous croisons sur les pontons, et lors des réunions de l’organisation. Nous nous connaissons tous, et nos rapports sont excellents. Mais nous sommes tous très occupés, et chacun se concentre sur sa préparation. A ce stade, c’est donc chacun pour soi, avec son équipe technique et ses proches. En revanche, il est évident que dès que nous serons en mer, la solidarité entre nous tous sera très forte, notamment pour toutes les questions liées à la sécurité.
A quoi pensez-vous le soir en vous couchant… Etes-vous déjà dans la course ?
Dominique Wavre : Non, pas encore. Nous ne connaissons pas encore la météo du départ, donc il est impossible de se projeter dans l’avenir.
Pour l’instant, je me contente de vivre avec l’équipe au quotidien, et au présent, avec des préoccupations de terrien. Hier soir nous avons par exemple mangé dans un petit bistrot bien sympa, sans (trop) parler de la liste technique…
Et pourtant, vous avez choisi de rester aux Sables d’Olonne, à proximité du Mirabaud.
Dominique Wavre : Oui, c’est vrai. En fait, je rentre graduellement dans la course, jour après jour. Je n’aimerais être nulle part d’autre, et ne suis pas du genre à me mettre au vert pendant que l’équipe technique travaille sur mon bateau. Je préfère participer aux préparatifs, et entrer petit à petit, et naturellement en osmose avec mon voilier.
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Les Sables Info
Le succès populaire du Vendée Globe aux Sables d’Olonne se confirme. En deux semaines, pas moins de 575 000 personnes ont envahi les allées du village ainsi que le ponton pour admirer les vingt bateaux du prochain tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance. Et ce, malgré la fermeture du site une journée (jeudi 1er novembre) en raison de vents violents…
Le village du Vendée Globe vit décidément très bien. Deux semaines après l’inauguration par Bruno Retailleau, président du Conseil Général de la Vendée, 575 000 spectateurs ont visité les allées et se sont rendus sur le ponton pour découvrir et apprécier les vingt bateaux de l’édition 2012-2013. Après les 230 000 de la première semaine, ce chiffre est énorme compte tenu de la fermeture d’une journée provoquée par les mauvaises conditions météo (vents violents). Au coeur des vacances de la Toussaint, la dernière semaine devant mener jusqu’au départ (le samedi 10 novembre, à 13h02) s’annonce en tout cas exceptionnelle…
Le même engouement pour cette 7eme édition se confirme sur Internet. Le site officiel de la course (vendeeglobe.org) a multiplié par quatre son audience sur le mois d’octobre par rapport à septembre, avec 302 000 visiteurs uniques et 2 191 000 pages vues. La page Facebook de l’épreuve (facebook.com/VendeeGlobe) a quant à elle franchi la barre des 20 000 fans alors que le compte Twitter compte désormais plus de 4 000 abonnés. Quant à la course virtuelle, deux semaines après l’ouverture des inscriptions, 44 500 joueurs se sont déjà engagés sur virtualregatta.com.
Enfin, l’application pour smartphones et tablettes, sortie il y a seulement 48 heures, s’est déjà positionnée en tête des téléchargements dans la catégorie sports (applis gratuites) de l’Apple Store.
Infos pratiques Ouverture du village jusqu’au 11 novembre 2012 de 10h à 20h (Entrée gratuite) Nocturnes (fermeture à 22h) : les 3 et 9 novembre 2012 Le village ouvrira exceptionnellement le 10 novembre de 8h à 20h et le 11 novembre à 10h à 18h.
Le village du Vendée Globe vit décidément très bien. Deux semaines après l’inauguration par Bruno Retailleau, président du Conseil Général de la Vendée, 575 000 spectateurs ont visité les allées et se sont rendus sur le ponton pour découvrir et apprécier les vingt bateaux de l’édition 2012-2013. Après les 230 000 de la première semaine, ce chiffre est énorme compte tenu de la fermeture d’une journée provoquée par les mauvaises conditions météo (vents violents). Au coeur des vacances de la Toussaint, la dernière semaine devant mener jusqu’au départ (le samedi 10 novembre, à 13h02) s’annonce en tout cas exceptionnelle…
Le même engouement pour cette 7eme édition se confirme sur Internet. Le site officiel de la course (vendeeglobe.org) a multiplié par quatre son audience sur le mois d’octobre par rapport à septembre, avec 302 000 visiteurs uniques et 2 191 000 pages vues. La page Facebook de l’épreuve (facebook.com/VendeeGlobe) a quant à elle franchi la barre des 20 000 fans alors que le compte Twitter compte désormais plus de 4 000 abonnés. Quant à la course virtuelle, deux semaines après l’ouverture des inscriptions, 44 500 joueurs se sont déjà engagés sur virtualregatta.com.
Enfin, l’application pour smartphones et tablettes, sortie il y a seulement 48 heures, s’est déjà positionnée en tête des téléchargements dans la catégorie sports (applis gratuites) de l’Apple Store.
Infos pratiques Ouverture du village jusqu’au 11 novembre 2012 de 10h à 20h (Entrée gratuite) Nocturnes (fermeture à 22h) : les 3 et 9 novembre 2012 Le village ouvrira exceptionnellement le 10 novembre de 8h à 20h et le 11 novembre à 10h à 18h.
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Les Sables d'Olonne Info
"Il y a quatre ans, on voulait avant tout finir la course. Cette année, avec le Team Banque Populaire j’ai d’autres ambitions. L’objectif, c’est de faire mieux que deuxième."
Armel le Cléac'h
Portrait
Tombé très jeune dans le bain de la navigation, Armel Le Cléac’h découvre les joies de la glisse à Saint-Pol-de-Léon à bord d’un Optimist. Ses rêves de large se développent alors et le petit garçon se forge un caractère affirmé. Travailleur acharné, méthodique et déterminé, Armel a mis toutes les chances de son côté et garde son enthousiasme pour de nouveaux défis. Dès ses débuts sur la Solitaire du Figaro en 2000, il accroche la première place chez les bizuths et la deuxième au général.
Il s'attaque ensuite au Tour de France à la voile et remporte l'épreuve en 2001. En 2003, il entre dans le cercle très fermé des vainqueurs de la Solitaire en coiffant Alain Gautier sur le fil. Convaincu du talent du jeune marin, ce dernier lui confie la barre de son Figaro Foncia sur lequel il remporte la 7eme édition de la Transat AG2R. En 2005, Armel met le cap sur le circuit IMOCA avec un nouveau partenaire, Brit Air et un nouvel objectif : le Vendée Globe.
« L'un des meilleurs marins de sa génération »
Sa deuxième place au Vendée Globe 2008 forcera le respect et reste dans les mémoires comme un formidable exploit sportif et la révélation d'un homme entier, combatif et généreux. Attendu et redouté, Armel a effectué en 2010 un retour remarqué sur le circuit Figaro Bénéteau en remportant la Transat AG2R et en inscrivant pour la deuxième fois son nom au palmarès de la Solitaire. Quelques mois plus tard, il prend la deuxième place de la mythique Route du Rhum. En 2011, après sa séparation d’avec Brit’Air, il intègre l’écurie Banque Populaire. Marin reconnu comme l'un des meilleurs de sa génération, il devient le skipper du Mono 60’ Banque Populaire tout juste racheté avec un objectif clair : le Vendée Globe.
Palmarès
2012
• Vainqueur GP Guyader
• 3eme Europa Warm’Up
2011
• 3eme Transat Jacques Vabre (C.Pratt)
• 2eme Transat B to B
2010
• Vainqueur Transat AG2R (F.Delahaye)
• Vainqueur Solitaire du Figaro
• 2eme Route du Rhum
2009
• 2eme Vendée Globe
2008
• Champion du Monde IMOCA
• 2eme Transat Artemis
2006
• 4eme Route du Rhum
• 4eme Solitaire du Figaro
2004
• Vainqueur Transat AG2R (N.Troussel)
2003
• Champion de France de Course au Large
en Solitaire
• Vainqueur la Solitaire du Figaro
2000
• 2eme Solitaire du Figaro.
Caractéristiques du bateau
• Ancien nom du bateau : Foncia
• Architecte : VPLP-Verdier
• Chantier : CDK, JMV, Green Marine
• Date de lancement : 20 septembre 2010
• Longueur : 18,28 m
• Largeur : 5,90 m
• Tirant d´eau : 4,50 m
• Déplacement (poids) : 7,8 tonnes
• Nombre de dérives : 2
• Hauteur mat : 27 m
• Voile quille : Acier
• Surface de voiles au près : 300 m²
• Surface de voiles au portant : 660 m².
Cinquième création du cabinet VPLP/Verdier, le monocoque a déjà pris part à la Route du Rhum 2010, à la dernière Barcelona World Race et sera l’un des bateaux les plus récents au départ. Depuis 2011, Armel a mis à sa main cette monture performante et s’est offert une victoire au GP Guyader 2012 ainsi que plusieurs places d’honneur : 3eme à l’Europa Warm’Up 2012, 3eme à la Transat Jacques Vabre et 2eme à la Transat B to B 2011.
Tombé très jeune dans le bain de la navigation, Armel Le Cléac’h découvre les joies de la glisse à Saint-Pol-de-Léon à bord d’un Optimist. Ses rêves de large se développent alors et le petit garçon se forge un caractère affirmé. Travailleur acharné, méthodique et déterminé, Armel a mis toutes les chances de son côté et garde son enthousiasme pour de nouveaux défis. Dès ses débuts sur la Solitaire du Figaro en 2000, il accroche la première place chez les bizuths et la deuxième au général.
Il s'attaque ensuite au Tour de France à la voile et remporte l'épreuve en 2001. En 2003, il entre dans le cercle très fermé des vainqueurs de la Solitaire en coiffant Alain Gautier sur le fil. Convaincu du talent du jeune marin, ce dernier lui confie la barre de son Figaro Foncia sur lequel il remporte la 7eme édition de la Transat AG2R. En 2005, Armel met le cap sur le circuit IMOCA avec un nouveau partenaire, Brit Air et un nouvel objectif : le Vendée Globe.
« L'un des meilleurs marins de sa génération »
Sa deuxième place au Vendée Globe 2008 forcera le respect et reste dans les mémoires comme un formidable exploit sportif et la révélation d'un homme entier, combatif et généreux. Attendu et redouté, Armel a effectué en 2010 un retour remarqué sur le circuit Figaro Bénéteau en remportant la Transat AG2R et en inscrivant pour la deuxième fois son nom au palmarès de la Solitaire. Quelques mois plus tard, il prend la deuxième place de la mythique Route du Rhum. En 2011, après sa séparation d’avec Brit’Air, il intègre l’écurie Banque Populaire. Marin reconnu comme l'un des meilleurs de sa génération, il devient le skipper du Mono 60’ Banque Populaire tout juste racheté avec un objectif clair : le Vendée Globe.
Palmarès
2012
• Vainqueur GP Guyader
• 3eme Europa Warm’Up
2011
• 3eme Transat Jacques Vabre (C.Pratt)
• 2eme Transat B to B
2010
• Vainqueur Transat AG2R (F.Delahaye)
• Vainqueur Solitaire du Figaro
• 2eme Route du Rhum
2009
• 2eme Vendée Globe
2008
• Champion du Monde IMOCA
• 2eme Transat Artemis
2006
• 4eme Route du Rhum
• 4eme Solitaire du Figaro
2004
• Vainqueur Transat AG2R (N.Troussel)
2003
• Champion de France de Course au Large
en Solitaire
• Vainqueur la Solitaire du Figaro
2000
• 2eme Solitaire du Figaro.
Caractéristiques du bateau
• Ancien nom du bateau : Foncia
• Architecte : VPLP-Verdier
• Chantier : CDK, JMV, Green Marine
• Date de lancement : 20 septembre 2010
• Longueur : 18,28 m
• Largeur : 5,90 m
• Tirant d´eau : 4,50 m
• Déplacement (poids) : 7,8 tonnes
• Nombre de dérives : 2
• Hauteur mat : 27 m
• Voile quille : Acier
• Surface de voiles au près : 300 m²
• Surface de voiles au portant : 660 m².
Cinquième création du cabinet VPLP/Verdier, le monocoque a déjà pris part à la Route du Rhum 2010, à la dernière Barcelona World Race et sera l’un des bateaux les plus récents au départ. Depuis 2011, Armel a mis à sa main cette monture performante et s’est offert une victoire au GP Guyader 2012 ainsi que plusieurs places d’honneur : 3eme à l’Europa Warm’Up 2012, 3eme à la Transat Jacques Vabre et 2eme à la Transat B to B 2011.
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Les Sables Info
"C'est génial d'être au départ du Vendée Globe, c'est quelque chose de motivant, c'est avant tout une aventure humaine. Je souhaite donner à tous un peu de vibrations au quotidien !."
Jean le Cam
Portrait
Champion précoce, Jean écume dès l'enfance les régates en baie de Concarneau, aussi bien en dériveur que sur l'Armagnac familial Mervent, qui a laissé à tous les coureurs au large de l'époque un souvenir impérissable. Équipier, puis co-skipper et ami d'Éric Tabarly, il a bâti depuis 1982 une extraordinaire carrière de marin de haut niveau, tant en monocoque qu'en multicoque. Son palmarès est éloquent : recordman de l'Atlantique en 1982, champion du monde de Formule 40 en 1988 et en 1989, vainqueur de la Transat AG2R en 1994, triple vainqueur de la Solitaire du Figaro en 1994, 1996 et 1999, vainqueur des 1000 milles de Calais en 2004... Surnommé " le Roi Jean ", il est une figure incontournable de la" Vallée des fous " (c'est ainsi qu’Olivier de Kersauson nomme Port la Forêt).
« Le Roi Jean »
"Qu'un roi sans divertissement est un homme plein de misères!", affirmait Pascal dans ses Pensées. La gouaille desa majesté et ses bons mots ont toujours galvanisé les foules.Au cours de son règne le roi Jean a surmonté bien des épreuves, rencontré bien des pièges dressés sur sa route (chavirage pendant le Vendée Globe 2008, lors de la Transat Jacques Vabre, démâtage au cours de la Barcelona World Race 2010). En annonçant sa participation au Vendée Globe 2012, Son Altesse va donc quitter son donjon de la Vallée des fous et renouer avec les confins de son territoire, les espaces infinis de son royaume, bien décidé à en découdre avec la vingtaine de princes des mers qui brigueront sa couronne.
Palmarès
2010
• 6eme Transat AG2R (N.Lunven)
2009
• Participation au Vendée Globe
(abandon en 3eme position)
2008
• 4eme Transat AG2R
2006
• 2eme Route du Rhum
• Champion du Monde FICO
2005
• 3eme Transat Jacques Vabre
• 2eme Vendée Globe
2002
• 2eme Route des Phares
2001
• 4eme Transat Jacques Vabre
Autres
• Triple vainqueur de la Solitaire du Figaro (1994, 1996, 1999)
• Transat AG2R (2eme en 1996, Vainqueur en 1994).
Caractéristiques du bateau
• Anciens noms du bateau : Gitana Eighty,
Renault.Sister-ship de Paprec Virbac 2
• Architecte : Farr Yacht Design (USA)
• Chantier : Southern Ocean Marine /
Nouvelle Zélande
• Date de lancement : Juillet 2007
• Longueur : 18,28 m
• Largeur : 5,80 m
• Tirant d´eau : 4,50 m
• Déplacement (poids) : environ 8,7 tonnes
• Nombre de dérives : Non communiqué
• Hauteur mat : 28 m
• Voile quille : Non communiqué
• Surface de voiles au près : 270 m²
• Surface de voiles au portant : 560 m².
Dès 2007, SynerCiel remporte la Transat B to B avec Loïck Peyron à la barre. Même performance sur The Transat en 2008, et en 2011 Pachi Rivero et Antonio Piris se classent 3emes de la Barcelona World Race. SynerCiel bénéficie d’innovations en accord avec l’objectif d’allier écologie, technologie et performance : nouvelle quille, mât plus léger, bôme toute neuve… Le bateau est métamorphosé.
Champion précoce, Jean écume dès l'enfance les régates en baie de Concarneau, aussi bien en dériveur que sur l'Armagnac familial Mervent, qui a laissé à tous les coureurs au large de l'époque un souvenir impérissable. Équipier, puis co-skipper et ami d'Éric Tabarly, il a bâti depuis 1982 une extraordinaire carrière de marin de haut niveau, tant en monocoque qu'en multicoque. Son palmarès est éloquent : recordman de l'Atlantique en 1982, champion du monde de Formule 40 en 1988 et en 1989, vainqueur de la Transat AG2R en 1994, triple vainqueur de la Solitaire du Figaro en 1994, 1996 et 1999, vainqueur des 1000 milles de Calais en 2004... Surnommé " le Roi Jean ", il est une figure incontournable de la" Vallée des fous " (c'est ainsi qu’Olivier de Kersauson nomme Port la Forêt).
« Le Roi Jean »
"Qu'un roi sans divertissement est un homme plein de misères!", affirmait Pascal dans ses Pensées. La gouaille desa majesté et ses bons mots ont toujours galvanisé les foules.Au cours de son règne le roi Jean a surmonté bien des épreuves, rencontré bien des pièges dressés sur sa route (chavirage pendant le Vendée Globe 2008, lors de la Transat Jacques Vabre, démâtage au cours de la Barcelona World Race 2010). En annonçant sa participation au Vendée Globe 2012, Son Altesse va donc quitter son donjon de la Vallée des fous et renouer avec les confins de son territoire, les espaces infinis de son royaume, bien décidé à en découdre avec la vingtaine de princes des mers qui brigueront sa couronne.
Palmarès
2010
• 6eme Transat AG2R (N.Lunven)
2009
• Participation au Vendée Globe
(abandon en 3eme position)
2008
• 4eme Transat AG2R
2006
• 2eme Route du Rhum
• Champion du Monde FICO
2005
• 3eme Transat Jacques Vabre
• 2eme Vendée Globe
2002
• 2eme Route des Phares
2001
• 4eme Transat Jacques Vabre
Autres
• Triple vainqueur de la Solitaire du Figaro (1994, 1996, 1999)
• Transat AG2R (2eme en 1996, Vainqueur en 1994).
Caractéristiques du bateau
• Anciens noms du bateau : Gitana Eighty,
Renault.Sister-ship de Paprec Virbac 2
• Architecte : Farr Yacht Design (USA)
• Chantier : Southern Ocean Marine /
Nouvelle Zélande
• Date de lancement : Juillet 2007
• Longueur : 18,28 m
• Largeur : 5,80 m
• Tirant d´eau : 4,50 m
• Déplacement (poids) : environ 8,7 tonnes
• Nombre de dérives : Non communiqué
• Hauteur mat : 28 m
• Voile quille : Non communiqué
• Surface de voiles au près : 270 m²
• Surface de voiles au portant : 560 m².
Dès 2007, SynerCiel remporte la Transat B to B avec Loïck Peyron à la barre. Même performance sur The Transat en 2008, et en 2011 Pachi Rivero et Antonio Piris se classent 3emes de la Barcelona World Race. SynerCiel bénéficie d’innovations en accord avec l’objectif d’allier écologie, technologie et performance : nouvelle quille, mât plus léger, bôme toute neuve… Le bateau est métamorphosé.
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Les Sables Info
"Je serais très heureux de revenir en moins de 100 jours. C’est un bateau solide qui a déjà fait ses preuves. Je serai très fier de faire partie de cette aventure."
Portrait
Zbigniew « Gutek » Gutkowski est le premier Polonais de l’histoire à avoir navigué autour du monde en solitaire. Il a bouclé deux tours du monde : un par équipe (The Race 2000-2001) et un en solitaire (VELUX 5 Ocean 2010-2011). Son incroyable performance lors de cette dernière course - qu’il a terminée
deuxième malgré une avarie de quille et deux graves blessures lui a valu d’être connu mondialement et d’être sacré navigateur polonais de l’année.
L’un des skippers polonais les plus connus et les plus expérimentés
Il est l’un des Polonais les plus connus et les plus expérimentés avec un grand nombre de courses au large et côtières à son actif. À 39 ans, il a d’abord aiguisé ses qualités en tant que membre de l’équipe nationale polonaise de voile, en représentant son pays dans la Classe Dinghy 470 de 1987 à 1995. « Gutek » a aussi consacré plusieurs années à faire campagne pour le « 49er Dinghy » et a fait partie de l’un des équipages les plus titrés de Pologne. En 2000, il se tourne vers la course au large en tant que chef de quart, à bord de WARTA-POLPHARMA lors de The Race, course autour du monde en multicoques et sans escale. En 2005, il est le skipper d’ORMA 60 Bonduelle lors de la Nokia Oops Cup et a également essayé de battre le record des monocoques en navigation autour du monde à bord du Volvo 60 Bank BPH (anciennement Assa Abloy). Mais des dégâts poussent l’équipage à abandonner au niveau du Cap, après 9,500 milles.
Prendre part au Vendée Globe est la prochaine étape de sa carrière de navigateur. Il sait comment gérer une course en solitaire, possède toutes les qualités d’un bon marin et connait son bateau.
Palmarès
2011
• 2eme de la VELUX 5 Oceans
(Open 60 Operon Racing)
2005
• 4eme de la Nokia Oops Cup
(ORMA 60 Bonduelle)
2004
• Tentative de record autour du monde
(Open 60 Bank BHP, ex-Assa Abloy),
arrêt au Cap après une défaillance matérielle
2001
• 4eme de The Race
(WARTA-POLPHARMA, chef de quart)
1998
• 2eme des Championnats polonais
de la Classe 49er
1994
• 2eme des Championnats polonais
de la Classe 470.
Caractéristiques du bateau
• Anciens noms du bateau : Bagages Superior,
Globe, Cafe Legal, Exide Challenger, Le Havre
2000, Euroka – Un Univers De Service, UUDS -
Republique Dominicaine, Operon Racing
• Architecte : Finot
• Chantier : CDK
• Date de lancement : 1991
• Longueur : 18,28 m
• Largeur : 5,80 m
• Tirant d’eau : 4,50 m
• Déplacement (poids) : 11,80 tonnes
• Hauteur mât : 25 m
• Nombre de dérives : Non communiqué
• Voile quille : Non communiqué
• Surface de voiles au près : 221 m²
• Surface de voiles au portant : 570 m².
Ce bateau ressemble peut-être à une vielle dame mais est tout de même très solide et a été minutieusement testé. Redessiné et reconstruit en 2000, il a subi
une révision complète en 2005 puis en 2012. Il a terminé 1er du Vendée Globe 1992-1993 avec Alain Gautier et sa deuxième position à la Transat Jacques
Vabre 1993 est également notable. Pour son deuxième Vendée Globe en 1996, il finit 4eme.
Zbigniew « Gutek » Gutkowski est le premier Polonais de l’histoire à avoir navigué autour du monde en solitaire. Il a bouclé deux tours du monde : un par équipe (The Race 2000-2001) et un en solitaire (VELUX 5 Ocean 2010-2011). Son incroyable performance lors de cette dernière course - qu’il a terminée
deuxième malgré une avarie de quille et deux graves blessures lui a valu d’être connu mondialement et d’être sacré navigateur polonais de l’année.
L’un des skippers polonais les plus connus et les plus expérimentés
Il est l’un des Polonais les plus connus et les plus expérimentés avec un grand nombre de courses au large et côtières à son actif. À 39 ans, il a d’abord aiguisé ses qualités en tant que membre de l’équipe nationale polonaise de voile, en représentant son pays dans la Classe Dinghy 470 de 1987 à 1995. « Gutek » a aussi consacré plusieurs années à faire campagne pour le « 49er Dinghy » et a fait partie de l’un des équipages les plus titrés de Pologne. En 2000, il se tourne vers la course au large en tant que chef de quart, à bord de WARTA-POLPHARMA lors de The Race, course autour du monde en multicoques et sans escale. En 2005, il est le skipper d’ORMA 60 Bonduelle lors de la Nokia Oops Cup et a également essayé de battre le record des monocoques en navigation autour du monde à bord du Volvo 60 Bank BPH (anciennement Assa Abloy). Mais des dégâts poussent l’équipage à abandonner au niveau du Cap, après 9,500 milles.
Prendre part au Vendée Globe est la prochaine étape de sa carrière de navigateur. Il sait comment gérer une course en solitaire, possède toutes les qualités d’un bon marin et connait son bateau.
Palmarès
2011
• 2eme de la VELUX 5 Oceans
(Open 60 Operon Racing)
2005
• 4eme de la Nokia Oops Cup
(ORMA 60 Bonduelle)
2004
• Tentative de record autour du monde
(Open 60 Bank BHP, ex-Assa Abloy),
arrêt au Cap après une défaillance matérielle
2001
• 4eme de The Race
(WARTA-POLPHARMA, chef de quart)
1998
• 2eme des Championnats polonais
de la Classe 49er
1994
• 2eme des Championnats polonais
de la Classe 470.
Caractéristiques du bateau
• Anciens noms du bateau : Bagages Superior,
Globe, Cafe Legal, Exide Challenger, Le Havre
2000, Euroka – Un Univers De Service, UUDS -
Republique Dominicaine, Operon Racing
• Architecte : Finot
• Chantier : CDK
• Date de lancement : 1991
• Longueur : 18,28 m
• Largeur : 5,80 m
• Tirant d’eau : 4,50 m
• Déplacement (poids) : 11,80 tonnes
• Hauteur mât : 25 m
• Nombre de dérives : Non communiqué
• Voile quille : Non communiqué
• Surface de voiles au près : 221 m²
• Surface de voiles au portant : 570 m².
Ce bateau ressemble peut-être à une vielle dame mais est tout de même très solide et a été minutieusement testé. Redessiné et reconstruit en 2000, il a subi
une révision complète en 2005 puis en 2012. Il a terminé 1er du Vendée Globe 1992-1993 avec Alain Gautier et sa deuxième position à la Transat Jacques
Vabre 1993 est également notable. Pour son deuxième Vendée Globe en 1996, il finit 4eme.
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Les Sables Info
Le skipper du voilier Mirabaud prendra le 10 novembre le départ de son dixième tour du monde en course. Passage en revue de certaine des difficultés qui l’attendent.
Vendredi 2 novembre 2012 – Le navigateur genevois Dominique Wavre prendra samedi 10 novembre le départ du Vendée Globe 2012. Etabli avec son voilier Mirabaud aux Sables d’Olonne depuis le 19 octobre, il se déclare « serein », et précise n’avoir encore « jamais atteint un tel niveau de préparation à une semaine du départ d’une grande course ».
Le tour du monde en solitaire sans escales ni assistance débutera samedi 10 novembre à 13h02. A partir de cet instant, et pour trois mois, Dominique Wavre sera seul maître de sa destinée, en alerte 24 heures sur 24, naviguant au maximum du potentiel de son voilier par n’importe quel temps, à plus de 18 nœuds de vitesse moyenne.
Il rencontrera des calmes et des tempêtes, passera de l’humidité de la Vendée à la chaleur tropicale, avant de plonger dans les mers du grand Sud…
Le sommeil du navigateur sera réduit à sa portion congrue : des tranches de repos courtes, qui culmineront à 4-5 heures dans les meilleures conditions. Il les passera généralement couché sur son fauteuil de quart, à portée immédiate de ses instruments, habillé et toujours prêt à passer à la manœuvre.
L’essentiel des journées et des nuits de Dominique Wavre sera consacré à la conduite du voilier, aux réglages et à l’analyse de la météorologie, sans oublier la stratégie de course. Le skipper devra également réparer les éventuelles avaries, filmer, photographier et participer aux vacations radio avec le Comité de course. Il lui faudra enfin gérer sa santé, sa condition physique et son alimentation. Afin de supporter l’ampleur de la tâche, il consommera entre quatre et cinq-mille calories par jour selon les conditions météo et la zone géographique dans laquelle il se situe.
« Je n’ai pas d’appréhension », confie-t-il. « Je me réjouis beaucoup de prendre le départ. Je suis très excité, car le Vendée Globe est une aventure et une course extraordinaire ! J’ai l’habitude de ces moments qui précèdent le départ, et je suis très excité ; en revanche je n’ai pas le trac, car je sais où je vais, j’ai l’expérience et je suis serein. »
Après avoir franchi la ligne de départ, les concurrents devront dans un premier temps traverser le Golfe de Gascogne, toujours redoutable au mois de novembre en raison des tempêtes automnales et de l’état de la mer, rendue abrupte par le manque de profondeur.
Puis ils toucheront les alizés du nord-est, qui les propulseront à vive allure en direction de l’équateur et du fameux Pot-au-Noir, avec ses calmes légendaires, ses coups de tabac, ses éclairs… Une nouvelle course débutera alors, qui les propulsera à grande vitesse en direction des mers du sud, qu’ils atteindront au mois de décembre et au sein desquelles ils toucheront les puissants vents du Grand Sud, les quarantièmes hurlants et les cinquantièmes hurlants, dans des températures souvent glaciales.
Le Grand Sud est la région la plus sauvage et inhospitalière de la planète. C’est aussi celle que certains skippers du Vendée Globe – et tout particulièrement Dominique Wavre – prétendent aimer le plus. Dominique déclare d’ailleurs être attiré par elle comme par un aimant. Pour sa beauté, sa nature sauvage, son imprévisibilité. A suivre, en direct, dès le 10 novembre…
Le tour du monde en solitaire sans escales ni assistance débutera samedi 10 novembre à 13h02. A partir de cet instant, et pour trois mois, Dominique Wavre sera seul maître de sa destinée, en alerte 24 heures sur 24, naviguant au maximum du potentiel de son voilier par n’importe quel temps, à plus de 18 nœuds de vitesse moyenne.
Il rencontrera des calmes et des tempêtes, passera de l’humidité de la Vendée à la chaleur tropicale, avant de plonger dans les mers du grand Sud…
Le sommeil du navigateur sera réduit à sa portion congrue : des tranches de repos courtes, qui culmineront à 4-5 heures dans les meilleures conditions. Il les passera généralement couché sur son fauteuil de quart, à portée immédiate de ses instruments, habillé et toujours prêt à passer à la manœuvre.
L’essentiel des journées et des nuits de Dominique Wavre sera consacré à la conduite du voilier, aux réglages et à l’analyse de la météorologie, sans oublier la stratégie de course. Le skipper devra également réparer les éventuelles avaries, filmer, photographier et participer aux vacations radio avec le Comité de course. Il lui faudra enfin gérer sa santé, sa condition physique et son alimentation. Afin de supporter l’ampleur de la tâche, il consommera entre quatre et cinq-mille calories par jour selon les conditions météo et la zone géographique dans laquelle il se situe.
« Je n’ai pas d’appréhension », confie-t-il. « Je me réjouis beaucoup de prendre le départ. Je suis très excité, car le Vendée Globe est une aventure et une course extraordinaire ! J’ai l’habitude de ces moments qui précèdent le départ, et je suis très excité ; en revanche je n’ai pas le trac, car je sais où je vais, j’ai l’expérience et je suis serein. »
Après avoir franchi la ligne de départ, les concurrents devront dans un premier temps traverser le Golfe de Gascogne, toujours redoutable au mois de novembre en raison des tempêtes automnales et de l’état de la mer, rendue abrupte par le manque de profondeur.
Puis ils toucheront les alizés du nord-est, qui les propulseront à vive allure en direction de l’équateur et du fameux Pot-au-Noir, avec ses calmes légendaires, ses coups de tabac, ses éclairs… Une nouvelle course débutera alors, qui les propulsera à grande vitesse en direction des mers du sud, qu’ils atteindront au mois de décembre et au sein desquelles ils toucheront les puissants vents du Grand Sud, les quarantièmes hurlants et les cinquantièmes hurlants, dans des températures souvent glaciales.
Le Grand Sud est la région la plus sauvage et inhospitalière de la planète. C’est aussi celle que certains skippers du Vendée Globe – et tout particulièrement Dominique Wavre – prétendent aimer le plus. Dominique déclare d’ailleurs être attiré par elle comme par un aimant. Pour sa beauté, sa nature sauvage, son imprévisibilité. A suivre, en direct, dès le 10 novembre…
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