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Mike Golding entre en phase finale de préparation tandis que le compte à rebours pour le départ de son 4ème Vendée Globe a désormais commencé; le départ de l'édition 2012 sera donné ce samedi à 13h02.
Photo : ©Lloyd Images
Champion du monde à trois reprises, Golding, qui prendra le départ de son 6ème tour du monde ce samedi, a sans aucun doute acquis une expérience presque inégalée du parcours mais il admet que la tension commence désormais à monter tandis que le départ approche.
Vous avez déjà pris trois départs du Vendée Globe, est ce différent cette fois?
« C'est un environnement familier. À l'approche du départ, la pression se fait un peu plus ressentir. Même si j'ai l'air décontracté, ne vous y trompez pas ! Mais je pense que je suis bien préparé, je connais bien le bateau. »
Comment te sens tu à seulement deux jours du départ?
« Je me sens bien. Je suis en bonne forme et j'ai maintenant hâte d'y aller. Nous avons une meilleure idée de la météo pour le départ, ça ne devrait pas être trop brutal pour une fois. C'est un début de course relativement facile qui devrait s'offrir à nous et si nous avons de la chance, nous devrions passer le Cap Finisterre assez facilement et descendre vers les alizés sans problème.
Quelles sont les priorités dans les premiers jours?
« Pour ce qui est de la compétition, il est absolument primordial d'aller chercher le front qui se développe actuellement au Cap Finisterre. Toute la flotte devrait être regroupée donc le premier bateau qui touchera ce front aura instantanément une très grosse avance sur les autres. Donc, en fait dès le départ, on peut déjà voir quelques petits coups à jouer. »
Quelle est l'importance d'être dans le peloton de tête dès le début?
« Généralement, je n'engage pas mes courses sur les chapeaux de roue. Je suis un peu comme un diesel, mais ce n'est pas quelque chose que j'accepte bien. Je sais que c'est une faiblesse et je vais donc tout faire pour ne pas reproduire cela cette fois ci. Ceci dit, si cela ne se passe pas comme prévu, je ne vais pas m'énerver pour autant, je sais que mes meilleurs atouts arrivent plus tard dans la course. »
C'est une course de contraste, vous serez au soleil dans environ une semaine?
« Bien sûr que j'ai hâte de retrouvez le soleil, les alizés et les dauphins. C'est une partie du parcours que j'aime beaucoup. Et ensuite, c'est la descente vers le sud et là, on attend qu'une chose, c'est d'en sortir. Le Grand Sud peut être parfois clément mais ça ne dure jamais longtemps, la couche nuageuse redescend à hauteur de mat et on y retourne. »
Et comment se passe le départ?
« Chaque départ de course est toujours un moment d'anxiété, pas uniquement pour moi mais pour tout le monde. Tous les skippers prennent des risques et il peut y avoir des incidents. Au départ du dernier Vendée Globe, il y a eu une collision entre 3 bateaux. Personne ne fait de quartier mais personne ne veut non plus avoir un incident sur un départ.»
Les premières 24-36 heures sont les plus stressantes de la course?
« C'est difficile de rentrer dans la routine dans les premières 24 heures. On ne peut pas rester éveiller ou alors on le paiera plus tard. Il y a des périodes pour dormir et pour cela il faut s'assurer d'avoir les radars et les alarmes en fonctionnement.
Mike et Gamesa quitteront les pontons des Sables d’Olonne à 09h46 samedi matin.
Vous avez déjà pris trois départs du Vendée Globe, est ce différent cette fois?
« C'est un environnement familier. À l'approche du départ, la pression se fait un peu plus ressentir. Même si j'ai l'air décontracté, ne vous y trompez pas ! Mais je pense que je suis bien préparé, je connais bien le bateau. »
Comment te sens tu à seulement deux jours du départ?
« Je me sens bien. Je suis en bonne forme et j'ai maintenant hâte d'y aller. Nous avons une meilleure idée de la météo pour le départ, ça ne devrait pas être trop brutal pour une fois. C'est un début de course relativement facile qui devrait s'offrir à nous et si nous avons de la chance, nous devrions passer le Cap Finisterre assez facilement et descendre vers les alizés sans problème.
Quelles sont les priorités dans les premiers jours?
« Pour ce qui est de la compétition, il est absolument primordial d'aller chercher le front qui se développe actuellement au Cap Finisterre. Toute la flotte devrait être regroupée donc le premier bateau qui touchera ce front aura instantanément une très grosse avance sur les autres. Donc, en fait dès le départ, on peut déjà voir quelques petits coups à jouer. »
Quelle est l'importance d'être dans le peloton de tête dès le début?
« Généralement, je n'engage pas mes courses sur les chapeaux de roue. Je suis un peu comme un diesel, mais ce n'est pas quelque chose que j'accepte bien. Je sais que c'est une faiblesse et je vais donc tout faire pour ne pas reproduire cela cette fois ci. Ceci dit, si cela ne se passe pas comme prévu, je ne vais pas m'énerver pour autant, je sais que mes meilleurs atouts arrivent plus tard dans la course. »
C'est une course de contraste, vous serez au soleil dans environ une semaine?
« Bien sûr que j'ai hâte de retrouvez le soleil, les alizés et les dauphins. C'est une partie du parcours que j'aime beaucoup. Et ensuite, c'est la descente vers le sud et là, on attend qu'une chose, c'est d'en sortir. Le Grand Sud peut être parfois clément mais ça ne dure jamais longtemps, la couche nuageuse redescend à hauteur de mat et on y retourne. »
Et comment se passe le départ?
« Chaque départ de course est toujours un moment d'anxiété, pas uniquement pour moi mais pour tout le monde. Tous les skippers prennent des risques et il peut y avoir des incidents. Au départ du dernier Vendée Globe, il y a eu une collision entre 3 bateaux. Personne ne fait de quartier mais personne ne veut non plus avoir un incident sur un départ.»
Les premières 24-36 heures sont les plus stressantes de la course?
« C'est difficile de rentrer dans la routine dans les premières 24 heures. On ne peut pas rester éveiller ou alors on le paiera plus tard. Il y a des périodes pour dormir et pour cela il faut s'assurer d'avoir les radars et les alarmes en fonctionnement.
Mike et Gamesa quitteront les pontons des Sables d’Olonne à 09h46 samedi matin.
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Ce samedi 10 novembre à 13h02, le skipper Maître CoQ s’élancera pour son tour du monde en solitaire… Il sera bien sûr seul sur son bateau, mais vous pourrez en revanche l’accompagner virtuellement dans les médias et sur le Web : suivez le guide !
AVANT LE DEPART
Retrouvez le skipper Maître CoQ en direct dans les médias avant le départ.
Vendredi 9 novembre
20h00 – 20h30 sur France 2 dans "Tout le sport"
Samedi 10 novembre
9h00 – 9h05 sur LCI
9h30 – 9h40 sur France 3 national (au ponton)
11h00 – 11h05 sur France 3 national avec Laurent Bignolas (à bord du monocoque Maître CoQ)
13h02 : départ du Vendée Globe 2012
SUIVRE LE DEPART EN DIRECT
Dans les médias
France 3 national : 12h55 - 13h50
France 3 région (5 régions littorales) : 9h30 - 11h00
BFM TV : 9h30 - 13h30 (4 heures de direct)
France Ô : 9h30 - 11h30
Planête Thalassa : 9h30 - 11h30 et 12h55 - 13h50
TF1 le JT 3' en duplex des Sables d'Olonne à 12h58
I Télé : 9h00 - 11h30 et 12h30 - 13h45
Sport + : 9h00 - 11h30 et 12h30 - 13h45
Info Sport + : 12h30 - 13h45
TV Vendée : 9h30 - 11h30 et 12h30 - 13h45
L'Equipe TV
Site Internet officiel du Vendée Globe, WebTV et applications mobiles :
Site officiel : www.vendeeglobe.org
WebTV Dailymotion : www.dailymotion.com/VendeeGlobetV
Applications mobiles pour tablette, iPhone et Androïd
=> Diffusion live « départs du ponton et remontées du chenal » de 9h à 11h30
=> Diffusion live « départ en mer » de 12h30 à 13h45
=> Commentaires : Pierre-Louis Castelli et Alain Gautier
Réseaux sociaux :
Page Facebook officielle du Vendée Globe (www.facebook.com/VendeeGlobe
Compte Twitter officiel (@VendeeGlobe)
=> suivi du pré-départ et du départ (photos, dernières infos) à partir de 8h45
PENDANT LA COURSE
Suivre la course de Jérémie Beyou
Site Internet Maître CoQ Vendée Globe : www.maitrecoq.fr/vendee-globe
Page Facebook Team Maître CoQ : www.facebook.com/TeamMaitreCoq
Compte Twitter Team Maître CoQ : https://twitter.com/JeremieBeyou
=> Deux communiqués de presse par semaine
=> Messages, photos et vidéos du bord et vacations audio (tous les trois jours) mis en ligne régulièrement sur le réseau et le site Internet Maître CoQ Vendée Globe
Retrouvez Jérémie dans des rendez-vous médias réguliers pendant la course
BFM TV : une fois par semaine sur « La matinale », entre 6h et 9h, en fonction de l’actualité
Le Télégramme : le journal de bord de Jérémie Beyou, toutes les 2 semaines
Radio Classique : tous les vendredi dans le journal de 9h
Hit West : tous les mercredi dans « Le journal des sports », entre 20h00 et 20h30
Sports.fr : suivi régulier via des brèves, photos ou vidéos du bord
20 Minutes : suivi régulier par le biais de photos du bord en lien avec l’actualité de la course.
Retrouvez le skipper Maître CoQ en direct dans les médias avant le départ.
Vendredi 9 novembre
20h00 – 20h30 sur France 2 dans "Tout le sport"
Samedi 10 novembre
9h00 – 9h05 sur LCI
9h30 – 9h40 sur France 3 national (au ponton)
11h00 – 11h05 sur France 3 national avec Laurent Bignolas (à bord du monocoque Maître CoQ)
13h02 : départ du Vendée Globe 2012
SUIVRE LE DEPART EN DIRECT
Dans les médias
France 3 national : 12h55 - 13h50
France 3 région (5 régions littorales) : 9h30 - 11h00
BFM TV : 9h30 - 13h30 (4 heures de direct)
France Ô : 9h30 - 11h30
Planête Thalassa : 9h30 - 11h30 et 12h55 - 13h50
TF1 le JT 3' en duplex des Sables d'Olonne à 12h58
I Télé : 9h00 - 11h30 et 12h30 - 13h45
Sport + : 9h00 - 11h30 et 12h30 - 13h45
Info Sport + : 12h30 - 13h45
TV Vendée : 9h30 - 11h30 et 12h30 - 13h45
L'Equipe TV
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Site officiel : www.vendeeglobe.org
WebTV Dailymotion : www.dailymotion.com/VendeeGlobetV
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=> Diffusion live « départ en mer » de 12h30 à 13h45
=> Commentaires : Pierre-Louis Castelli et Alain Gautier
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PENDANT LA COURSE
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Compte Twitter Team Maître CoQ : https://twitter.com/JeremieBeyou
=> Deux communiqués de presse par semaine
=> Messages, photos et vidéos du bord et vacations audio (tous les trois jours) mis en ligne régulièrement sur le réseau et le site Internet Maître CoQ Vendée Globe
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BFM TV : une fois par semaine sur « La matinale », entre 6h et 9h, en fonction de l’actualité
Le Télégramme : le journal de bord de Jérémie Beyou, toutes les 2 semaines
Radio Classique : tous les vendredi dans le journal de 9h
Hit West : tous les mercredi dans « Le journal des sports », entre 20h00 et 20h30
Sports.fr : suivi régulier via des brèves, photos ou vidéos du bord
20 Minutes : suivi régulier par le biais de photos du bord en lien avec l’actualité de la course.
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Les Sables Info
C'est sous un ciel nuageux que les 20 skippers sont arrivés aux Atlantes ce jour. Ils ont laissé leur voilier à Quai pour venir à vélo. Devant plusieurs journalistes, Denis Horeau, Directeur de course, Bruno Retailleau, Président du Conseil Général de Vendée et Patricia Brochard, co-présidente de l’entreprise Sodebo étaient réunis pour présenter le déroulement du départ de la course et les mesures de sécurité en mer (l'ordre du jour : départ de la course, la sécurité en mer, la météo...). Les marins, à l'allure décontractée, restaient concentrés sur les consignes. Lors de ce rassemblement, beaucoup d'appréhension, de la part des skippers, transpirait notamment sur la sécurité le jour du départ. On a pu remarquer la présence de Michel Desjoyeaux, Titouan Lamazou et Alain Gautier. Bien d'autres encore sont venus les soutenir, les encourager, voir les accompagner dans cette épreuve. Pour certains d'entre eux, le rêve va pouvoir se réaliser.
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Les Sables Info
C’est devant plus de 200 journalistes, que Bruno Retailleau, Président du conseil général de Vendée, accompagné de Louis Guédon, maire des Sables d’Olonne, de Patricia Brochard, co-présidente de Sodebo et de Denis Horeau, directeur de course, a présenté mercredi les vingt skippers au complet à trois jours du départ de l’épreuve.
Après avoir rappelé à quel point le Vendée Globe, tout en restant fidèle à ses valeurs, avait pris cette année une dimension supérieure, Bruno Retailleau a tenu à préciser combien, dans le contexte économique actuel, obtenir la présence de vingt concurrents sur la ligne de départ était un résultat inespéré.
Denis Horeau précisait, quant à lui, la qualité du plateau, le niveau de préparation élevé des concurrents, le professionnalisme des équipes engagées sur cette édition 2012.
Louis Guédon, maire des Sables d’Olonne, évoquant l’histoire de la course, faisait mesurer à la salle le chemin parcouru depuis la première édition, quand Patricia Brochard exaltait l’esprit d’entreprise montré en exemple par tous ces navigateurs.
Venait ensuite la présentation de chacun dans une ambiance bon enfant, où l’on pouvait apprécier le plaisir que tous avaient de se retrouver encore une dernière fois, avant de se confronter sur l’eau dès samedi à 13h02.
"Le Vendée Globe a pris cette année une dimension populaire supérieure. Dans le Village, ce qui m’a beaucoup impressionné, c’est cette sorte de capacité de recueillement du public. On n’a pas affaire à une file d’attente, mais à une sorte de procession. Les gens patientent tranquillement, discutent, regardent les bateaux, on les sent rêver. On les sent en osmose, il y a une forme de communion entre eux et cet événement. Il y a quelque chose de très fort qui se noue entre le public et les skippers. Les gens veulent les voir, car pour eux, ce sont des héros. Le concept de la course est très simple, tout le monde peut le comprendre. Pas besoin d’être un spécialiste pour pouvoir y accéder. Je pense surtout que c’est une très belle histoire, une légende. C’est plus qu’une compétition, plus qu’une course. C’est l’histoire d’un face à face entre l’homme et la nature. L’homme, dans ce qu’il a de fragile, mais aussi en terme d’esprit, de volonté, face à une nature très belle, immense mais terriblement dangereuse. Or, que l’on soit Français, Brésilien, Japonais, on doit pouvoir se projeter et faire cette course par procuration… D’autant plus qu’on a démultiplié, grâce au numérique, la faculté d’ubiquité des spectateurs. Grâce au site internet et aux réseaux sociaux, aux images que nous allons envoyer partout, tout autour de la planète, tout le monde pourra y accéder. De même, la course prend de plus en plus une dimension internationale. Sur les 15 chaînes qui vont passer des directs, 4 ou 5 sont des directs de chaînes étrangères. C’est une course autour du monde et c’est normal qu’elle ait une dimension planétaire." Bruno Retailleau, Président de la SAEM Vendée, organisateur du Vendée Globe
Infos pratiques
Ouverture du village jusqu’au 11 novembre 2012 de 10h à 20h (Entrée gratuite)
Nocturnes (fermeture à 22h) : le 9 novembre 2012.
Le village ouvrira exceptionnellement le 10 novembre de 8h à 20h et le 11 novembre de 10h à 18h.
Le ponton sera ouvert de 10h à 20h tous les jours, jusqu’au 8 novembre inclus.
Après avoir rappelé à quel point le Vendée Globe, tout en restant fidèle à ses valeurs, avait pris cette année une dimension supérieure, Bruno Retailleau a tenu à préciser combien, dans le contexte économique actuel, obtenir la présence de vingt concurrents sur la ligne de départ était un résultat inespéré.
Denis Horeau précisait, quant à lui, la qualité du plateau, le niveau de préparation élevé des concurrents, le professionnalisme des équipes engagées sur cette édition 2012.
Louis Guédon, maire des Sables d’Olonne, évoquant l’histoire de la course, faisait mesurer à la salle le chemin parcouru depuis la première édition, quand Patricia Brochard exaltait l’esprit d’entreprise montré en exemple par tous ces navigateurs.
Venait ensuite la présentation de chacun dans une ambiance bon enfant, où l’on pouvait apprécier le plaisir que tous avaient de se retrouver encore une dernière fois, avant de se confronter sur l’eau dès samedi à 13h02.
"Le Vendée Globe a pris cette année une dimension populaire supérieure. Dans le Village, ce qui m’a beaucoup impressionné, c’est cette sorte de capacité de recueillement du public. On n’a pas affaire à une file d’attente, mais à une sorte de procession. Les gens patientent tranquillement, discutent, regardent les bateaux, on les sent rêver. On les sent en osmose, il y a une forme de communion entre eux et cet événement. Il y a quelque chose de très fort qui se noue entre le public et les skippers. Les gens veulent les voir, car pour eux, ce sont des héros. Le concept de la course est très simple, tout le monde peut le comprendre. Pas besoin d’être un spécialiste pour pouvoir y accéder. Je pense surtout que c’est une très belle histoire, une légende. C’est plus qu’une compétition, plus qu’une course. C’est l’histoire d’un face à face entre l’homme et la nature. L’homme, dans ce qu’il a de fragile, mais aussi en terme d’esprit, de volonté, face à une nature très belle, immense mais terriblement dangereuse. Or, que l’on soit Français, Brésilien, Japonais, on doit pouvoir se projeter et faire cette course par procuration… D’autant plus qu’on a démultiplié, grâce au numérique, la faculté d’ubiquité des spectateurs. Grâce au site internet et aux réseaux sociaux, aux images que nous allons envoyer partout, tout autour de la planète, tout le monde pourra y accéder. De même, la course prend de plus en plus une dimension internationale. Sur les 15 chaînes qui vont passer des directs, 4 ou 5 sont des directs de chaînes étrangères. C’est une course autour du monde et c’est normal qu’elle ait une dimension planétaire." Bruno Retailleau, Président de la SAEM Vendée, organisateur du Vendée Globe
Infos pratiques
Ouverture du village jusqu’au 11 novembre 2012 de 10h à 20h (Entrée gratuite)
Nocturnes (fermeture à 22h) : le 9 novembre 2012.
Le village ouvrira exceptionnellement le 10 novembre de 8h à 20h et le 11 novembre de 10h à 18h.
Le ponton sera ouvert de 10h à 20h tous les jours, jusqu’au 8 novembre inclus.
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Les Sables d'Olonne Info
Mis à part l’édition 2000-2001, jamais, proportionnellement, le nombre de concurrents étrangers n’a été aussi fort au départ du Vendée Globe. Cette année, ils sont huit, représentant cinq nations différentes, à vouloir mettre à mal la suprématie française sur la course. Avec quelques bonnes raisons d’espérer.
Trois Britanniques, deux Suisses, un Espagnol, un Italien et un Polonais, le contingent des navigateurs étrangers a fière allure dans cette édition 2012. Certains peuvent même nourrir quelques ambitions.
Revanche sur le sort
Parmi eux, certains marins ont une revanche à prendre. Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) et Alex Thomson (Hugo Boss) doivent se débarrasser de la poisse qui leur colle à la quille depuis plusieurs éditions. Aucun des deux n’a réussi jusque là, malgré un talent certain, à aller au bout du parcours. Pour Alex, ce fut une escale forcée à Cape Town, suite à un trou dans le pont de son bateau en 2004, puis une coque qui partait en lambeaux en 2008 et l’obligeait à renoncer dès le golfe de Gascogne. Bernard Stamm, qui se présente pour la troisième fois au départ, en est pourtant à sa quatrième tentative. En 2004, alors qu’il se préparait pour le Vendée Globe, le marin suisse avait, au mois de juin, perdu sa quille dans la Transat Plymouth - Newport et n’avait pas pu prendre le départ du tour du monde. Pour Dominique Wavre (Mirabaud), cette nouvelle campagne sera l’occasion de revenir aux avant-postes comme en 2004-2005 (4e) et 2000-2001 (5e). Son dernier Vendée Globe fut moins chanceux, puisque Dominique avait dû abandonner aux îles Kerguelen, sur avarie de quille.
Confirmer ou convaincre
Sam Davies (Savéol) a, quant à elle, un sacré challenge à relever. La navigatrice britannique a changé de statut. Celle qui fut la divine surprise en menant son bateau à la quatrième place du Vendée Globe 2008, sait combien il sera difficile de rééditer sa performance face à une concurrence de plus en plus affûtée. Pour y parer, elle a appliqué les mêmes principes qui lui avaient réussi : du travail, encore du travail, toujours du travail.
Mike Golding (Gamesa) aimerait bien, quant à lui, grimper d’une ou deux marches sur un podium qu’il a déjà atteint en 2005. On n’oublie pas qu’il était en tête du dernier Vendée Globe quand il a démâté, laissant la place à Michel Desjoyeaux.
Javier Sanso (ACCIONA 100% EcoPowered) témoigne de l’intérêt grandissant des Espagnols pour la course au large. Il n’est pas le premier à représenter la péninsule ibérique mais, malgré un manque de navigation en amont, il dispose d’un bateau neuf et surtout veut prouver que l’on peut être compétitif tout en étant novateur sur un bateau énergétiquement autonome à 100%.
Naviguer propre avant tout
Pour Zbigniew « Gutek » Gutkowski (Energa) et Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), boucler le tour du monde après une navigation propre suffirait à leur bonheur. Alessandro sait que son bateau n’est pas en mesure de rivaliser avec le haut du plateau. Mais il a démontré lors de son tour du monde sur un voilier de 6,50m son opiniâtreté face à l’adversité. Zbigniew a déjà un tour du monde en solitaire avec escale à son actif. Il part cette fois-ci sur un bateau qu’il aura eu à peine le temps de découvrir. Mais être le premier Polonais à boucler un tour du monde en solitaire sans escale suffirait déjà à son bonheur.
Infos pratiques
Ouverture du village jusqu’au 11 novembre 2012 de 10h à 20h (Entrée gratuite).
Nocturnes (fermeture à 22h) : le 9 novembre 2012.
Le village ouvrira exceptionnellement le 10 novembre de 8h à 20h et le 11 novembre à 10h à 18h.
Le ponton sera ouvert de 10h à 20h tous les jours, jusqu’au 8 novembre inclus.
PRB, MACIF, Banque Populaire, Virbac-Paprec 3, je ne vois pas la majorité de ces bateaux boucler leur tour. Je pense que l’on risque de voir à nouveau un déchet de près de 50%. Alex Thomson, Hugo Boss.
Je n’ai jamais vu Mike Golding aussi décontracté que cette année. Alex Thomson a fait la meilleure préparation que je ne lui ai jamais vue et je pense qu’il a toutes chances. Mais, ma préférence va pour Sam, la seule fille de la course. Dee Caffari, 6ème du Vendée Globe 2008-2009.
Je pense qu’on aura de plus en plus de concurrents étrangers à l’avenir quand l’économie repartira. On aimerait bien voir aussi des concurrents allemands, américains ou australiens. Brian Thompson, 5ème du Vendée Globe 2008-2009.
Si un des teams étrangers faisait un bon résultat, cela pourrait avoir un effet très bénéfique en dehors de la France. Alex comme moi-même, nous avons le potentiel pour gagner. Nous avons le niveau pour briguer un podium, ce qui veut dire qu’on peut gagner. Mike Golding, Gamesa.
Revanche sur le sort
Parmi eux, certains marins ont une revanche à prendre. Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat) et Alex Thomson (Hugo Boss) doivent se débarrasser de la poisse qui leur colle à la quille depuis plusieurs éditions. Aucun des deux n’a réussi jusque là, malgré un talent certain, à aller au bout du parcours. Pour Alex, ce fut une escale forcée à Cape Town, suite à un trou dans le pont de son bateau en 2004, puis une coque qui partait en lambeaux en 2008 et l’obligeait à renoncer dès le golfe de Gascogne. Bernard Stamm, qui se présente pour la troisième fois au départ, en est pourtant à sa quatrième tentative. En 2004, alors qu’il se préparait pour le Vendée Globe, le marin suisse avait, au mois de juin, perdu sa quille dans la Transat Plymouth - Newport et n’avait pas pu prendre le départ du tour du monde. Pour Dominique Wavre (Mirabaud), cette nouvelle campagne sera l’occasion de revenir aux avant-postes comme en 2004-2005 (4e) et 2000-2001 (5e). Son dernier Vendée Globe fut moins chanceux, puisque Dominique avait dû abandonner aux îles Kerguelen, sur avarie de quille.
Confirmer ou convaincre
Sam Davies (Savéol) a, quant à elle, un sacré challenge à relever. La navigatrice britannique a changé de statut. Celle qui fut la divine surprise en menant son bateau à la quatrième place du Vendée Globe 2008, sait combien il sera difficile de rééditer sa performance face à une concurrence de plus en plus affûtée. Pour y parer, elle a appliqué les mêmes principes qui lui avaient réussi : du travail, encore du travail, toujours du travail.
Mike Golding (Gamesa) aimerait bien, quant à lui, grimper d’une ou deux marches sur un podium qu’il a déjà atteint en 2005. On n’oublie pas qu’il était en tête du dernier Vendée Globe quand il a démâté, laissant la place à Michel Desjoyeaux.
Javier Sanso (ACCIONA 100% EcoPowered) témoigne de l’intérêt grandissant des Espagnols pour la course au large. Il n’est pas le premier à représenter la péninsule ibérique mais, malgré un manque de navigation en amont, il dispose d’un bateau neuf et surtout veut prouver que l’on peut être compétitif tout en étant novateur sur un bateau énergétiquement autonome à 100%.
Naviguer propre avant tout
Pour Zbigniew « Gutek » Gutkowski (Energa) et Alessandro Di Benedetto (Team Plastique), boucler le tour du monde après une navigation propre suffirait à leur bonheur. Alessandro sait que son bateau n’est pas en mesure de rivaliser avec le haut du plateau. Mais il a démontré lors de son tour du monde sur un voilier de 6,50m son opiniâtreté face à l’adversité. Zbigniew a déjà un tour du monde en solitaire avec escale à son actif. Il part cette fois-ci sur un bateau qu’il aura eu à peine le temps de découvrir. Mais être le premier Polonais à boucler un tour du monde en solitaire sans escale suffirait déjà à son bonheur.
Infos pratiques
Ouverture du village jusqu’au 11 novembre 2012 de 10h à 20h (Entrée gratuite).
Nocturnes (fermeture à 22h) : le 9 novembre 2012.
Le village ouvrira exceptionnellement le 10 novembre de 8h à 20h et le 11 novembre à 10h à 18h.
Le ponton sera ouvert de 10h à 20h tous les jours, jusqu’au 8 novembre inclus.
PRB, MACIF, Banque Populaire, Virbac-Paprec 3, je ne vois pas la majorité de ces bateaux boucler leur tour. Je pense que l’on risque de voir à nouveau un déchet de près de 50%. Alex Thomson, Hugo Boss.
Je n’ai jamais vu Mike Golding aussi décontracté que cette année. Alex Thomson a fait la meilleure préparation que je ne lui ai jamais vue et je pense qu’il a toutes chances. Mais, ma préférence va pour Sam, la seule fille de la course. Dee Caffari, 6ème du Vendée Globe 2008-2009.
Je pense qu’on aura de plus en plus de concurrents étrangers à l’avenir quand l’économie repartira. On aimerait bien voir aussi des concurrents allemands, américains ou australiens. Brian Thompson, 5ème du Vendée Globe 2008-2009.
Si un des teams étrangers faisait un bon résultat, cela pourrait avoir un effet très bénéfique en dehors de la France. Alex comme moi-même, nous avons le potentiel pour gagner. Nous avons le niveau pour briguer un podium, ce qui veut dire qu’on peut gagner. Mike Golding, Gamesa.
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Les Sables Info
J-3. La pression commence à monter progressivement pour l’ensemble des solitaires engagés dans le Vendée Globe 2012. Si pour certains cette montée en puissance est synonyme de tension grandissante, pour d’autres elle agit comme un euphorisant. Bertrand de Broc fait partie de ce groupe.
A quelques jours du départ, Bertrand de Broc a l’œil pétillant. Qu’il s’agisse de répondre aux sollicitations des médias ou de participer à une séance de signature dans un des centres commerciaux des Sables d’Olonne, le skipper de Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets ne manque pas une occasion de faire montre de son sens de l’humour et de son plaisir de partir.
« On a un premier motif de satisfaction : c’est le nombre de personnes qui souscrivent à nos côtés. Le suivi médiatique a amplifié de manière phénoménale le nombre de demandes. Le stand a été littéralement submergé par les demandes dans la soirée de dimanche. Deuxième motif de contentement, le bateau est prêt à partir. Les derniers réglages ont été effectués lors de notre sortie en mer, ce mercredi. »
Finir… et plus si affinités
Pour cette édition 2012-2013, l’objectif de Bertrand de Broc n’a pas changé. Avant toute chose, il s’agit de boucler ce tour du monde qui, par deux fois, s’est refusé à lui. Le navigateur cornouaillais sait qu’il dispose d’un bateau éprouvé qui a démontré lors du dernier Vendée Globe qu’il pouvait conquérir le podium. Bien sûr, Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets n’a pas le potentiel de vitesse des derniers-nés conçus pour cette édition 2012-2013. Mais comme se plait à le rappeler Bertrand de Broc, un Vendée Globe se construit dans la durée. Savoir tenir un rythme élevé tout en ménageant suffisamment sa monture est une des meilleures garanties pour une place d’honneur voire même un podium.
Quand, en janvier 2012, Bertrand de Broc a décidé de relancer l’aventure du projet Votre Nom autour du Monde, ils n’étaient pas si nombreux à croire qu’il pourrait aboutir. Aujourd’hui, Bertrand démontre que l’envie d’aller au bout de ses rêves peut repousser bien des limites.
Les vidéos réalisées par YOL Production, Christophe Castagne et par AMP Interactive et les photos de Thierry Martinez (Sea & Co) sont disponibles sur le serveur. Il sera complété régulièrement jusqu’au départ du Vendée Globe.
« On a un premier motif de satisfaction : c’est le nombre de personnes qui souscrivent à nos côtés. Le suivi médiatique a amplifié de manière phénoménale le nombre de demandes. Le stand a été littéralement submergé par les demandes dans la soirée de dimanche. Deuxième motif de contentement, le bateau est prêt à partir. Les derniers réglages ont été effectués lors de notre sortie en mer, ce mercredi. »
Finir… et plus si affinités
Pour cette édition 2012-2013, l’objectif de Bertrand de Broc n’a pas changé. Avant toute chose, il s’agit de boucler ce tour du monde qui, par deux fois, s’est refusé à lui. Le navigateur cornouaillais sait qu’il dispose d’un bateau éprouvé qui a démontré lors du dernier Vendée Globe qu’il pouvait conquérir le podium. Bien sûr, Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets n’a pas le potentiel de vitesse des derniers-nés conçus pour cette édition 2012-2013. Mais comme se plait à le rappeler Bertrand de Broc, un Vendée Globe se construit dans la durée. Savoir tenir un rythme élevé tout en ménageant suffisamment sa monture est une des meilleures garanties pour une place d’honneur voire même un podium.
Quand, en janvier 2012, Bertrand de Broc a décidé de relancer l’aventure du projet Votre Nom autour du Monde, ils n’étaient pas si nombreux à croire qu’il pourrait aboutir. Aujourd’hui, Bertrand démontre que l’envie d’aller au bout de ses rêves peut repousser bien des limites.
Les vidéos réalisées par YOL Production, Christophe Castagne et par AMP Interactive et les photos de Thierry Martinez (Sea & Co) sont disponibles sur le serveur. Il sera complété régulièrement jusqu’au départ du Vendée Globe.
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Les Sables Info
Impatient de larguer les amarres à bord de son Virbac-Paprec 3, Jean-Pierre Dick nous explique ce que représente ce tour du monde en solitaire. Pour cette course, il a décidé de changer de vie il y a 10 ans. A 3 jours du départ du Vendée Globe, le skipper niçois nous parle de son Vendée Globe.
Quels souvenirs marquants gardes-tu des éditions précédentes ?
JP Dick : « Lors de la première édition, je me souviens des premières semaines, car elles ont été très dures. Il a fallu s'habituer à la vie en mer, trouver mon rythme... De plus, la casse, les pannes, les problèmes techniques à bord se sont multipliés tout au long de la course. Moi qui n'étais pas du tout réputé pour mes talents de bricoleur, j'ai dû me résigner à vivre avec ma caisse à outils. Je réparais comme je pouvais, puisque l'issue de la course en dépendait. Bôme, safrans, vit de mulet, lattes... Et puis ces pannes de moteur...
Je pense être le skipper à avoir parcouru le plus de milles avec comme seule source d'énergie mes panneaux solaires. Ce premier Vendée Globe m'a beaucoup apporté, car j'ai gagné en confiance.
Au cours de mon second Vendée Globe, le meilleur moment était bien sûr quand j'étais en tête et que je creusais l'écart avec mes concurrents, juste avant de casser. C'est une sensation exceptionnelle. Etre en tête devant de tels concurrents, dans une course aussi fabuleuse, c'est une consécration. »
Cette course est-elle chargée pour toi d'émotions particulières ?
« Le départ est un moment très fort. Tout le monde peut comprendre que laisser ses proches sur le ponton pour une si longue durée est un moment très délicat à gérer. Cette année, j'imagine que cela va être particulier pour moi, puisque je vais laisser mon fils âgé de deux ans et ma compagne derrière moi. Je m'y prépare, mais cela va être un moment fort en émotions de toutes sortes. Et en même temps, une fois confronté à l'événement, j'ai hâte de retrouver toutes les sensations de la navigation en solitaire autour du monde : l'Atlantique-Sud, les couchers de soleil dans les mers calmes, mais aussi l'arrivée dans l'océan austral et le passage du Horn, qui sont toujours des moments magiques dont on ne se lasse pas. »
Impatient de prendre le large ?
« Je suis impatient de retrouver mes animaux. Quand je parle de mes animaux, j'évoque les baleines, les dauphins et bien sûr les albatros. D'abord les géants des mers, les baleines majestueuses, impressionnantes, et puis les dauphins qui virevoltent autour du bateau pour nous faire la fête, enfin les albatros qui par leur nonchalance évoquent à mes yeux la puissance. Pendant trois mois, je cohabite avec ces animaux, je m'immisce dans leur environnement, et ce sont toujours des moments très forts. »
Le plateau : quels sont les favoris du Vendée Globe selon toi ?
« Aujourd'hui, je ne pense pas trop à mes concurrents. Mon objectif est de me préparer à faire une bonne course, à être bien sur mon bateau, à faire le moins d'erreurs possibles... A l'heure actuelle, je prépare cette course plus comme un défi personnel que comme une compétition contre des adversaires bien identifiés. »
JP Dick : « Lors de la première édition, je me souviens des premières semaines, car elles ont été très dures. Il a fallu s'habituer à la vie en mer, trouver mon rythme... De plus, la casse, les pannes, les problèmes techniques à bord se sont multipliés tout au long de la course. Moi qui n'étais pas du tout réputé pour mes talents de bricoleur, j'ai dû me résigner à vivre avec ma caisse à outils. Je réparais comme je pouvais, puisque l'issue de la course en dépendait. Bôme, safrans, vit de mulet, lattes... Et puis ces pannes de moteur...
Je pense être le skipper à avoir parcouru le plus de milles avec comme seule source d'énergie mes panneaux solaires. Ce premier Vendée Globe m'a beaucoup apporté, car j'ai gagné en confiance.
Au cours de mon second Vendée Globe, le meilleur moment était bien sûr quand j'étais en tête et que je creusais l'écart avec mes concurrents, juste avant de casser. C'est une sensation exceptionnelle. Etre en tête devant de tels concurrents, dans une course aussi fabuleuse, c'est une consécration. »
Cette course est-elle chargée pour toi d'émotions particulières ?
« Le départ est un moment très fort. Tout le monde peut comprendre que laisser ses proches sur le ponton pour une si longue durée est un moment très délicat à gérer. Cette année, j'imagine que cela va être particulier pour moi, puisque je vais laisser mon fils âgé de deux ans et ma compagne derrière moi. Je m'y prépare, mais cela va être un moment fort en émotions de toutes sortes. Et en même temps, une fois confronté à l'événement, j'ai hâte de retrouver toutes les sensations de la navigation en solitaire autour du monde : l'Atlantique-Sud, les couchers de soleil dans les mers calmes, mais aussi l'arrivée dans l'océan austral et le passage du Horn, qui sont toujours des moments magiques dont on ne se lasse pas. »
Impatient de prendre le large ?
« Je suis impatient de retrouver mes animaux. Quand je parle de mes animaux, j'évoque les baleines, les dauphins et bien sûr les albatros. D'abord les géants des mers, les baleines majestueuses, impressionnantes, et puis les dauphins qui virevoltent autour du bateau pour nous faire la fête, enfin les albatros qui par leur nonchalance évoquent à mes yeux la puissance. Pendant trois mois, je cohabite avec ces animaux, je m'immisce dans leur environnement, et ce sont toujours des moments très forts. »
Le plateau : quels sont les favoris du Vendée Globe selon toi ?
« Aujourd'hui, je ne pense pas trop à mes concurrents. Mon objectif est de me préparer à faire une bonne course, à être bien sur mon bateau, à faire le moins d'erreurs possibles... A l'heure actuelle, je prépare cette course plus comme un défi personnel que comme une compétition contre des adversaires bien identifiés. »
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