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Le Vendée Globe n'est pas seulement une régate planétaire et une aventure en milieu hostile. C’est aussi une expérience inédite : vivre au moins 80 jours parfaitement seul, loin de tout. Que mettriez-vous dans votre valise pour autant de solitude ? Marc Guillemot a choisi : romans et musique. Beaucoup de musique.
Marc Guillemot n'est pas superstitieux. Il ne faut donc pas compter sur le skipper de Safran pour embarquer un quelconque objet fétiche, gris-gris, mojo, talisman ou autre amulette. Il n’embarquera pas non plus de photos personnelles. Pas davantage de films ou jeux vidéo. A bord du 60 pieds qui s'élance samedi des Sables d'Olonne, les distractions seront rares donc précieuses. Elles se résument à deux choses : lecture et musique.
Marc emporte deux baladeurs iPods et un iPad qui contiennent des centaines de morceaux. Le style ? Très éclectique. « J'ai vraiment de tout, du classique à la chanson française en passant par le rock. » Pour les sélectionner, Marc a bénéficié des "playlists" de deux mélomanes avertis : sa compagne Christine Vannier et son ami Bernard Lenoir, ex-animateur de l'émission musicale culte de France Inter C'est Lenoir. Celui-ci assure : « Marc est curieux de tout, très ouvert. Il n'a pas d'a priori en matière de musique. C'est une qualité rare ».
Des Beatles à Vivaldi
Marc assume cet éclectisme : « Par moments, j’ai envie d’écouter les Doors, les Beatles ou John Lennon, mais à d’autres c’est plutôt Archive, Asa, PJ Harvey, Yann Tiersen voire Charles Aznavour… et surtout beaucoup de musique classique. Avec une préférence pour les formations légères de virtuoses, comme celle du violoniste serbe Nemanja Radulovic. « Il est exceptionnel : il a revisité les quatre saisons de Vivaldi… en y ajoutant une cinquième ! » Un autre grand interprète qu'affectionne particulièrement Marc est le pianiste David Bismuth : « J'ai eu l'occasion de le rencontrer et on a sympathisé. Il joue merveilleusement Mozart. »
A quels moments Marc écoutera-t-il ces musiques pour « s'aérer la tête », comme il dit ? « Il n'y a pas de règle, cela pourra être aussi bien dans des instants de calme que dans le Grand Sud. Je marche au ressenti, à l'envie. Pendant le dernier Vendée Globe, deux jours avant de perdre la quille, j’ai eu droit à un moment magique : la météo était bonne, j'étais bien placé, tout allait bien… alors j'ai mis à fond un morceau du pianiste canadien Glenn Gould et c’était fabuleux. J'étais euphorique. »
Des romans de terriens
A la différence de la musique qu'on ne peut pas écouter dans la tempête (le bateau fait alors trop de bruit) la littérature est compatible avec le gros temps. « Je me souviens avoir lu John Fante dans 40 nœuds de vent » raconte le skipper de Safran. « Comme pour la musique, j’ai des goûts très variés.
Dans la "bibliothèque" de Marc, on trouve entre autres La Survivance de Claudie Hunzinger, Journal d'un corps de Daniel Pennac, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson, ou encore Que nos vies aient l'air d'un film parfait de Carole Fives et Les derniers jours de Smokey Nelson de Catherine Mavrikakis. Aucune histoire de mer. Inutile puisqu'elle est partout : dessous, dehors, autour. Pour trois mois de solitude.
Marc emporte deux baladeurs iPods et un iPad qui contiennent des centaines de morceaux. Le style ? Très éclectique. « J'ai vraiment de tout, du classique à la chanson française en passant par le rock. » Pour les sélectionner, Marc a bénéficié des "playlists" de deux mélomanes avertis : sa compagne Christine Vannier et son ami Bernard Lenoir, ex-animateur de l'émission musicale culte de France Inter C'est Lenoir. Celui-ci assure : « Marc est curieux de tout, très ouvert. Il n'a pas d'a priori en matière de musique. C'est une qualité rare ».
Des Beatles à Vivaldi
Marc assume cet éclectisme : « Par moments, j’ai envie d’écouter les Doors, les Beatles ou John Lennon, mais à d’autres c’est plutôt Archive, Asa, PJ Harvey, Yann Tiersen voire Charles Aznavour… et surtout beaucoup de musique classique. Avec une préférence pour les formations légères de virtuoses, comme celle du violoniste serbe Nemanja Radulovic. « Il est exceptionnel : il a revisité les quatre saisons de Vivaldi… en y ajoutant une cinquième ! » Un autre grand interprète qu'affectionne particulièrement Marc est le pianiste David Bismuth : « J'ai eu l'occasion de le rencontrer et on a sympathisé. Il joue merveilleusement Mozart. »
A quels moments Marc écoutera-t-il ces musiques pour « s'aérer la tête », comme il dit ? « Il n'y a pas de règle, cela pourra être aussi bien dans des instants de calme que dans le Grand Sud. Je marche au ressenti, à l'envie. Pendant le dernier Vendée Globe, deux jours avant de perdre la quille, j’ai eu droit à un moment magique : la météo était bonne, j'étais bien placé, tout allait bien… alors j'ai mis à fond un morceau du pianiste canadien Glenn Gould et c’était fabuleux. J'étais euphorique. »
Des romans de terriens
A la différence de la musique qu'on ne peut pas écouter dans la tempête (le bateau fait alors trop de bruit) la littérature est compatible avec le gros temps. « Je me souviens avoir lu John Fante dans 40 nœuds de vent » raconte le skipper de Safran. « Comme pour la musique, j’ai des goûts très variés.
Dans la "bibliothèque" de Marc, on trouve entre autres La Survivance de Claudie Hunzinger, Journal d'un corps de Daniel Pennac, Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas Jonasson, ou encore Que nos vies aient l'air d'un film parfait de Carole Fives et Les derniers jours de Smokey Nelson de Catherine Mavrikakis. Aucune histoire de mer. Inutile puisqu'elle est partout : dessous, dehors, autour. Pour trois mois de solitude.
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Les Sables Info
Trois petits jours nous séparent désormais du départ du Vendée Globe 2012-2013 et Mike Golding s'apprête à couper pour la 4ème fois consécutive la ligne de départ de cette course extrême, reconnue pour être la plus difficile des courses en solitaire. Le bateau est prêt, l'avitaillement (150 kg) est désormais à bord, Gamesa est donc en configuration pour prendre la mer et affronter les 25000 miles autour du monde.
Il reste donc très peu à faire pour Mike Golding à part attendre avec grande impatience samedi matin, 09h46, heure à laquelle son IMOCA 60 Gamesa quittera le ponton des Sables d'Olonne.
Le Vendée Globe a une place très chère dans le cœur des français. La queue pour accéder aux pontons, où sont amarrés les 20 IMOCA 60, se forme dès 08h du matin et à 10h, heure d'ouverture de ces derniers, ceux sont déjà des milliers de visiteurs qui s'élancent pour admirer ces bêtes de courses et dans l'espoir de croiser un maximum de skippers. Dès son arrivée sur les pontons ou à bord de Gamesa, Mike est très sollicité par les visiteurs qui lui demandent autographes et photos ou qui veulent simplement souhaiter Bonne Chance à 'Michel Doré', comme le surnomme gentiment le public français.
"C'est un sentiment vraiment incroyable d'être un des acteurs d'un tel événement. Les Sablais sont tellement accueillants avec moi et l'équipe, c'est à chaque fois un véritable booster d'énergie et d'émotion. La perception de la voile est différente au Royaume Uni, c'est un sport beaucoup plus élitiste et non un sport de masse. Quand on arrive en France, on s'étonne systématiquement des connaissances du public sur la course, des écoliers aux parents, jusqu’aux grands parents. Ils connaissent l'histoire de la course, le nom de tous les skippers, et ils font la queue pendant des heures pour accéder aux pontons et nous saluer. C'est un honneur de faire partie de tout cela !"
Samedi 10 Novembre à 09h46, Mike Golding et son Gamesa quitteront le ponton des Sables d'Olonne, pour ce qu'il a promis d’être son dernier Vendée Globe. Après une 7ème place en 2000-2001, 3ème en 2004-2005 et un démâtage dans le Grand Sud lors de l'édition 2008-2009 alors qu'il était en tête, c'est, comme il le dit, sa dernière tentative pour améliorer sa position sur le podium.
"Je ne suis pas là juste pour faire le Vendée Globe, je suis là pour essayer de le gagner. Vous vous devez d'avoir une motivation très claire, sinon pourquoi est ce vous vous imposeriez l'ingratitude du Grand sud, par exemple, ou la séparation avec votre famille si longtemps?" Mike laissera derrière lui sa femme Andrea et son fils Soren, âgé de 9 ans.
Le parcours
Mike commence à regarder de plus près les prévisions météos à court et long termes : " Le début de la course est toujours intéressant avec la traversée du Golfe de Gascogne en plein mois de novembre, un véritable challenge. Nous commençons à s'intéresser à la météo et comme d'habitude, la situation est complexe et il nous est difficile d'avoir une idée claire pour le moment. Le golfe peut être très violent à n’importe quelle période de l’année et pendant ma carrière, j'ai à peu près tout vu. Nous avons eu des départs très faciles où on glisse tranquillement vers le sud, c'est le scénario idéal pour toutes les équipes. Mais on peut aussi être violemment malmené avec un vent fort et de nombreuses manoeuvres au milieu d’une zone de trafic dense. À l'approche du Cap Finisterre, l'activité maritime est très intense et souvent il y a renforcement du vent, donc deux options s'offrent aux skippers : couper au plus court ou se déporter dans l'ouest. Une fois le cap passé, le plan d'eau s'ouvre devant nous et il faut désormais décider de notre route plus ou moins à l'ouest. Cela dépend généralement de ce qu'il se passe bien plus au sud ou le long des côtes africaines."
Pour en savoir plus sur le parcours, cliquez ici (en anglais).
Derniers jours avant le grand départ
Ces quelques jours avant le départ sont notamment rythmés par de nombreux interviews avec la presse nationale et internationale. Demain, Mike recevra la visite exceptionnelle de 30 écoliers qui ont fait le déplacement depuis Gosport (à-côté de Portsmouth en Angleterre).
Le départ de la course ce samedi sera diffusé en live sur le site officielle de la course : www.vendeeglobe.org et vous pouvez suivre toute l'actualité de Mike Golding sur ses pages Facebook et Twitter.
Le Vendée Globe a une place très chère dans le cœur des français. La queue pour accéder aux pontons, où sont amarrés les 20 IMOCA 60, se forme dès 08h du matin et à 10h, heure d'ouverture de ces derniers, ceux sont déjà des milliers de visiteurs qui s'élancent pour admirer ces bêtes de courses et dans l'espoir de croiser un maximum de skippers. Dès son arrivée sur les pontons ou à bord de Gamesa, Mike est très sollicité par les visiteurs qui lui demandent autographes et photos ou qui veulent simplement souhaiter Bonne Chance à 'Michel Doré', comme le surnomme gentiment le public français.
"C'est un sentiment vraiment incroyable d'être un des acteurs d'un tel événement. Les Sablais sont tellement accueillants avec moi et l'équipe, c'est à chaque fois un véritable booster d'énergie et d'émotion. La perception de la voile est différente au Royaume Uni, c'est un sport beaucoup plus élitiste et non un sport de masse. Quand on arrive en France, on s'étonne systématiquement des connaissances du public sur la course, des écoliers aux parents, jusqu’aux grands parents. Ils connaissent l'histoire de la course, le nom de tous les skippers, et ils font la queue pendant des heures pour accéder aux pontons et nous saluer. C'est un honneur de faire partie de tout cela !"
Samedi 10 Novembre à 09h46, Mike Golding et son Gamesa quitteront le ponton des Sables d'Olonne, pour ce qu'il a promis d’être son dernier Vendée Globe. Après une 7ème place en 2000-2001, 3ème en 2004-2005 et un démâtage dans le Grand Sud lors de l'édition 2008-2009 alors qu'il était en tête, c'est, comme il le dit, sa dernière tentative pour améliorer sa position sur le podium.
"Je ne suis pas là juste pour faire le Vendée Globe, je suis là pour essayer de le gagner. Vous vous devez d'avoir une motivation très claire, sinon pourquoi est ce vous vous imposeriez l'ingratitude du Grand sud, par exemple, ou la séparation avec votre famille si longtemps?" Mike laissera derrière lui sa femme Andrea et son fils Soren, âgé de 9 ans.
Le parcours
Mike commence à regarder de plus près les prévisions météos à court et long termes : " Le début de la course est toujours intéressant avec la traversée du Golfe de Gascogne en plein mois de novembre, un véritable challenge. Nous commençons à s'intéresser à la météo et comme d'habitude, la situation est complexe et il nous est difficile d'avoir une idée claire pour le moment. Le golfe peut être très violent à n’importe quelle période de l’année et pendant ma carrière, j'ai à peu près tout vu. Nous avons eu des départs très faciles où on glisse tranquillement vers le sud, c'est le scénario idéal pour toutes les équipes. Mais on peut aussi être violemment malmené avec un vent fort et de nombreuses manoeuvres au milieu d’une zone de trafic dense. À l'approche du Cap Finisterre, l'activité maritime est très intense et souvent il y a renforcement du vent, donc deux options s'offrent aux skippers : couper au plus court ou se déporter dans l'ouest. Une fois le cap passé, le plan d'eau s'ouvre devant nous et il faut désormais décider de notre route plus ou moins à l'ouest. Cela dépend généralement de ce qu'il se passe bien plus au sud ou le long des côtes africaines."
Pour en savoir plus sur le parcours, cliquez ici (en anglais).
Derniers jours avant le grand départ
Ces quelques jours avant le départ sont notamment rythmés par de nombreux interviews avec la presse nationale et internationale. Demain, Mike recevra la visite exceptionnelle de 30 écoliers qui ont fait le déplacement depuis Gosport (à-côté de Portsmouth en Angleterre).
Le départ de la course ce samedi sera diffusé en live sur le site officielle de la course : www.vendeeglobe.org et vous pouvez suivre toute l'actualité de Mike Golding sur ses pages Facebook et Twitter.
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Les Sables Info
Dans 18m de long par 5m de large (au plus large), le skipper Maître CoQ, engagé sur le Vendée Globe 2012, va devoir embarquer trois mois de nourriture, les dix voiles autorisées par le règlement de course, les outils, le matériel de rechange et de réparation, ses vêtements pour supporter les températures extrêmes des 50èmes rugissants, l’équipement vidéo et informatique et, bien sûr, tout le matériel médical et de sécurité obligatoire. Bref, il faut caser le maximum dans un minimum d’espace et pour un minimum de poids : un véritable défi à l’ingéniosité, relevé par le Team Maître CoQ.
Le dilemme des coureurs au large est toujours le même : embarquer l’ensemble du matériel nécessaire pour faire face à tous les aléas techniques et météo possibles dans un espace très limité, tout en gardant un bateau le plus léger possible. Ainsi, pendant les mois de préparation précédant le grand départ, Jérémie Beyou et son équipe ont optimisé chaque élément, pièce ou avitaillement à embarquer sur ce tour du monde.
L’avitaillement, par exemple, est empaqueté par ration journalière. Chaque aliment a été débarrassé des conditionnements superflus. La ration de chacun de ces sachets quotidiens contient juste la quantité de calories nécessaires pour la météo rencontrée, à priori, ce jour-là.
Les outils et le matériel de rechange sont, eux aussi, sortis des emballages inutiles et triés sur le volet. Ils sont ensuite rangés dans de simples bacs en plastique dont les couvercles, en composite ou en carbone, peuvent être utilisés par Jérémie pour une réparation.
Autre astuce parmi tant d’autres : en cas de fracture, Jérémie pourra se soigner grâce des bandes de plâtre constituées d’une résine médicale qui se durcie au contact de l’eau. Ce matériel, conçu pour un usage médical professionnel est à la fois pratique et léger.
Bref, chaque détail a été étudié, pensé, rentabilisé pour être le plus efficace et rentable possible.
Le matériel embarqué par Jérémie Beyou
Outils de communication
Les solitaires du Vendée Globe entrent tous les jours en liaison avec le PC course, pour des raisons de sécurité, mais aussi de communication. Ils appellent aussi régulièrement leur équipe et, bien sûr, leurs proches. Jérémie disposera de quatre téléphones au total.
Énergie
Deux sources principales d’énergie alimenteront l’électronique et l’informatique du bord du monocoque Maître CoQ : un hydrogénérateur et une génératrice alimentée par le moteur gasoil de 37 CV, obligatoire.
Matériel de sécurité
Il y aura à bord du monocoque Maître CoQ tout le matériel obligatoire, dont deux radeaux de survie, six balises de positionnement, des fusées de détresse, des gilets de sauvetage, de la fluorescéine, etc.
Vêtements
Deux jeux de ciré, une combinaison étanche, une combinaison de survie (TPS), des « sous-couches », des « premières couches », des polaires et des « wind-stoppeurs » de la marque Musto, partenaire technique de Jérémie Beyou.
Hygiène
Jérémie se servira au quotidien de lingettes, brosse à dents et rasoir. Les douches seront occasionnelles, sous une averse ou avec un seau d’eau salée et du shampoing spécial lorsque la course et le climat le permettront.
Avitaillement
Substitut de repas, œufs brouillés lyophilisés, gâteaux secs pour le petit-déjeuner, des repas complets à base d’un féculent et d’un apport protéiné grâce à des plats à base de poulet Maître CoQ spécialement conçus et conditionnés pour Jérémie par la marque « Marie », des repas lyophilisés, de soupes chinoises, viande séchée, conserves, de barres de céréales, fruits secs, salades de fruits et du pain pour se nourrir ... mais pas seulement.
Le skipper Maître CoQ va embarquer quatre pains des Abers de 900gr, spécialement conçus pour les marins, par Michel Izard un « maître » boulanger. Le concept de ce pain qui se conserve jusqu’à 30 jours, a été mis au point il y a une quinzaine d’années par ce boulanger-voyageur, désormais installé dans les Abers (à Lannilis dans le Finistère).
Quel plus beau symbole du partage, du repas et de la famille que le pain ? Pour Jérémie Beyou, c’est ce lien si évocateur des racines terriennes qu’il emportera à bord de Maître CoQ.
Michel Izard, de la Maison du Boulanger, un expert du pain : « Le pain est né d’une complicité implicite avec un marin des Abers. Nous avons réfléchi ensemble à un pain qui réponde à un besoin gustatif, qualitatif et vital. Après plusieurs essais, le pain a été baptisé pain des Abers et testé sur le Trophée Jules Verne.
Il est composé de farines bio ou label rouge, de froment, seigle et un petit peu de sarrasin puis des quatre autres ingrédients, l’eau, le levain, le sel et un peu de levure. Il faut le pétrir lentement, 15 minutes. Puis on le laisse dehors, on lui donne des rabats, on le pèse, on le façonne, on le met en banneton et on le laisse fermenter entre 12 et 24 heures selon la saison.
Ce qui fera la différence, c’est ce que tout le monde recherche et a de moins en moins : le temps, dont a besoin le levain pour fermenter. Il est l’âme du pain qui apporte toutes les subtilités olfactives, gustatives, l’acidité, la mâche.
La cuisson se fait dans un four à bois à l’inertie importante. On va le monter en température jusqu’à 240 °, le laisser poser puis enfourner. Le pain va cuire à chaleur dégressive, s’épanouir et commencer la formation de la croûte. À la fin de la cuisson, le pain sera à 220°. La croûte va se colorer et développer les arômes.
Pour assurer une bonne conservation, vont suivre deux cuissons à température descendante. Cela va épaissir la croûte sans trop cuire l’intérieur et sans trop la colorer. Entre deux cuissons, il faudra laisser le pain refroidir, au risque de ramollir la croûte. C’est elle qui permet la conservation du pain puisqu’elle va éviter les échanges d’hydrométrie entre la mie et l’air ambiant.
Le pain de Jérémie sera cuit trois fois et cela va se faire sur trois jours parce qu’il faut laisser refroidir une quinzaine d’heures entre deux cuissons. À la boulangerie, nous savons que nous avons une responsabilité importante ; quand on mange du pain et que l’on ferme les yeux, la mémoire gustative est importante, on s’évade et ce moment nous souhaitons qu’il soit le meilleur possible pour Jérémie. »
Au total, ce sont 110 kg de rations journalières que Jérémie va embarquer pour ses trois mois de course. Il disposera également de deux dessalinisateurs électriques, et manuels à la fois. Le règlement impose également aux solitaires d’embarquer 18 litres d’eau potable.
L’avitaillement, par exemple, est empaqueté par ration journalière. Chaque aliment a été débarrassé des conditionnements superflus. La ration de chacun de ces sachets quotidiens contient juste la quantité de calories nécessaires pour la météo rencontrée, à priori, ce jour-là.
Les outils et le matériel de rechange sont, eux aussi, sortis des emballages inutiles et triés sur le volet. Ils sont ensuite rangés dans de simples bacs en plastique dont les couvercles, en composite ou en carbone, peuvent être utilisés par Jérémie pour une réparation.
Autre astuce parmi tant d’autres : en cas de fracture, Jérémie pourra se soigner grâce des bandes de plâtre constituées d’une résine médicale qui se durcie au contact de l’eau. Ce matériel, conçu pour un usage médical professionnel est à la fois pratique et léger.
Bref, chaque détail a été étudié, pensé, rentabilisé pour être le plus efficace et rentable possible.
Le matériel embarqué par Jérémie Beyou
Outils de communication
Les solitaires du Vendée Globe entrent tous les jours en liaison avec le PC course, pour des raisons de sécurité, mais aussi de communication. Ils appellent aussi régulièrement leur équipe et, bien sûr, leurs proches. Jérémie disposera de quatre téléphones au total.
Énergie
Deux sources principales d’énergie alimenteront l’électronique et l’informatique du bord du monocoque Maître CoQ : un hydrogénérateur et une génératrice alimentée par le moteur gasoil de 37 CV, obligatoire.
Matériel de sécurité
Il y aura à bord du monocoque Maître CoQ tout le matériel obligatoire, dont deux radeaux de survie, six balises de positionnement, des fusées de détresse, des gilets de sauvetage, de la fluorescéine, etc.
Vêtements
Deux jeux de ciré, une combinaison étanche, une combinaison de survie (TPS), des « sous-couches », des « premières couches », des polaires et des « wind-stoppeurs » de la marque Musto, partenaire technique de Jérémie Beyou.
Hygiène
Jérémie se servira au quotidien de lingettes, brosse à dents et rasoir. Les douches seront occasionnelles, sous une averse ou avec un seau d’eau salée et du shampoing spécial lorsque la course et le climat le permettront.
Avitaillement
Substitut de repas, œufs brouillés lyophilisés, gâteaux secs pour le petit-déjeuner, des repas complets à base d’un féculent et d’un apport protéiné grâce à des plats à base de poulet Maître CoQ spécialement conçus et conditionnés pour Jérémie par la marque « Marie », des repas lyophilisés, de soupes chinoises, viande séchée, conserves, de barres de céréales, fruits secs, salades de fruits et du pain pour se nourrir ... mais pas seulement.
Le skipper Maître CoQ va embarquer quatre pains des Abers de 900gr, spécialement conçus pour les marins, par Michel Izard un « maître » boulanger. Le concept de ce pain qui se conserve jusqu’à 30 jours, a été mis au point il y a une quinzaine d’années par ce boulanger-voyageur, désormais installé dans les Abers (à Lannilis dans le Finistère).
Quel plus beau symbole du partage, du repas et de la famille que le pain ? Pour Jérémie Beyou, c’est ce lien si évocateur des racines terriennes qu’il emportera à bord de Maître CoQ.
Michel Izard, de la Maison du Boulanger, un expert du pain : « Le pain est né d’une complicité implicite avec un marin des Abers. Nous avons réfléchi ensemble à un pain qui réponde à un besoin gustatif, qualitatif et vital. Après plusieurs essais, le pain a été baptisé pain des Abers et testé sur le Trophée Jules Verne.
Il est composé de farines bio ou label rouge, de froment, seigle et un petit peu de sarrasin puis des quatre autres ingrédients, l’eau, le levain, le sel et un peu de levure. Il faut le pétrir lentement, 15 minutes. Puis on le laisse dehors, on lui donne des rabats, on le pèse, on le façonne, on le met en banneton et on le laisse fermenter entre 12 et 24 heures selon la saison.
Ce qui fera la différence, c’est ce que tout le monde recherche et a de moins en moins : le temps, dont a besoin le levain pour fermenter. Il est l’âme du pain qui apporte toutes les subtilités olfactives, gustatives, l’acidité, la mâche.
La cuisson se fait dans un four à bois à l’inertie importante. On va le monter en température jusqu’à 240 °, le laisser poser puis enfourner. Le pain va cuire à chaleur dégressive, s’épanouir et commencer la formation de la croûte. À la fin de la cuisson, le pain sera à 220°. La croûte va se colorer et développer les arômes.
Pour assurer une bonne conservation, vont suivre deux cuissons à température descendante. Cela va épaissir la croûte sans trop cuire l’intérieur et sans trop la colorer. Entre deux cuissons, il faudra laisser le pain refroidir, au risque de ramollir la croûte. C’est elle qui permet la conservation du pain puisqu’elle va éviter les échanges d’hydrométrie entre la mie et l’air ambiant.
Le pain de Jérémie sera cuit trois fois et cela va se faire sur trois jours parce qu’il faut laisser refroidir une quinzaine d’heures entre deux cuissons. À la boulangerie, nous savons que nous avons une responsabilité importante ; quand on mange du pain et que l’on ferme les yeux, la mémoire gustative est importante, on s’évade et ce moment nous souhaitons qu’il soit le meilleur possible pour Jérémie. »
Au total, ce sont 110 kg de rations journalières que Jérémie va embarquer pour ses trois mois de course. Il disposera également de deux dessalinisateurs électriques, et manuels à la fois. Le règlement impose également aux solitaires d’embarquer 18 litres d’eau potable.
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Les Sables Info
A 4 jours du départ du Vendée Globe, Jean-Pierre Dick revient sur ses motivations et ses objectifs pour sa troisième participation à ce tour du monde en solitaire. Samedi prochain, JP prendra le départ de ce Graal à bord de Virbac-Paprec 3. Au-delà de la compétition et de l’Aventure que représente cette course, le skipper véto vient aussi chercher « l’osmose avec la nature ».
Interview.
Pourquoi une troisième participation au Vendée Globe ?
JP : « Retrouver cette course du Vendée Globe est important pour moi, c'est une sorte de revanche. Lors de la dernière édition, j'ai été contraint d'abandonner pour un problème de casse matérielle, alors que j'avais fait un bon début de course et que je naviguais en tête. La déception était immense, et la frustration était telle au moment de l'abandon que j'avais déjà décidé dans un coin de ma tête de ne pas en rester là. Je savais déjà que je repartirais quatre ans plus tard et que je me donnerais tous les moyens pour achever le travail interrompu de façon accidentelle. Et me revoilà en effet avec un nouveau bateau. Virbac-Paprec 3 est champion du monde et détient le record de distance parcourue en 24 heures en IMOCA 60. Il a donc fait ses preuves et démontré son potentiel.»
L’âge de la maturité ?
« Depuis ma dernière participation à cette course mythique, j'ai gagné en expérience, et ajouté deux belles victoires à mon palmarès. Je travaille aussi beaucoup sur moi même, et je me prépare physiquement et mentalement. Je nage pratiquement tous les matins, à la fois pour m'entretenir et pour me détendre. J’aborde ce Vendée Globe d’une façon différente de mes précédents.»
Quels sont tes objectifs pour ton ultime Vendée Globe ?
« Lors de mon premier Vendée Globe, mon objectif était de participer et de bien figurer. Le but premier était de terminer la course, sans véritable ambition pour le classement. Plus de dix années se sont écoulées, je repars pour mon troisième Vendée Globe, et mes objectifs ont bien sûr beaucoup évolué. Cette fois, je compte rivaliser avec les meilleurs : je pars au mieux pour gagner, au moins pour être sur le podium ! »
Souffres-tu de la solitude en mer ?
« J'aime me retrouver seul face à moi même, responsable et concentré sur un objectif clair. C'est un voyage intérieur intéressant, que j'apprécie. Je me découvre, j'apprends à gérer les éventuels conflits entre mes pulsions qui peuvent m'inciter à prendre des risques, et la sagesse, qui m'aide à tempérer mes élans excessifs. Il faut trouver l'équilibre entre les deux faces de sa personnalité, le téméraire et le rationnel, et parvenir à une complète maîtrise de soi-même pour une meilleure efficacité en mer.»
Qu’est ce qui t’attire dans cette aventure ?
« C'est aussi l'expérience de l'homme dans la nature qui m'attire. Face aux éléments pendant près de trois mois, on accède à une forme d'osmose avec la nature. On parvient à vivre en fonction du soleil, on adapte sa vie aux températures froides et chaudes, on réinvente les rythmes du jour et de la nuit, on redécouvre des relations naturelles avec les animaux... C'est pour moi une fausse solitude, car les animaux et la nature nous accompagnent. Ce ne sont plus les contacts humains qui régissent notre vie, mais d'autres formes de compagnie. Nous ne sommes jamais vraiment seuls. »
Pourquoi une troisième participation au Vendée Globe ?
JP : « Retrouver cette course du Vendée Globe est important pour moi, c'est une sorte de revanche. Lors de la dernière édition, j'ai été contraint d'abandonner pour un problème de casse matérielle, alors que j'avais fait un bon début de course et que je naviguais en tête. La déception était immense, et la frustration était telle au moment de l'abandon que j'avais déjà décidé dans un coin de ma tête de ne pas en rester là. Je savais déjà que je repartirais quatre ans plus tard et que je me donnerais tous les moyens pour achever le travail interrompu de façon accidentelle. Et me revoilà en effet avec un nouveau bateau. Virbac-Paprec 3 est champion du monde et détient le record de distance parcourue en 24 heures en IMOCA 60. Il a donc fait ses preuves et démontré son potentiel.»
L’âge de la maturité ?
« Depuis ma dernière participation à cette course mythique, j'ai gagné en expérience, et ajouté deux belles victoires à mon palmarès. Je travaille aussi beaucoup sur moi même, et je me prépare physiquement et mentalement. Je nage pratiquement tous les matins, à la fois pour m'entretenir et pour me détendre. J’aborde ce Vendée Globe d’une façon différente de mes précédents.»
Quels sont tes objectifs pour ton ultime Vendée Globe ?
« Lors de mon premier Vendée Globe, mon objectif était de participer et de bien figurer. Le but premier était de terminer la course, sans véritable ambition pour le classement. Plus de dix années se sont écoulées, je repars pour mon troisième Vendée Globe, et mes objectifs ont bien sûr beaucoup évolué. Cette fois, je compte rivaliser avec les meilleurs : je pars au mieux pour gagner, au moins pour être sur le podium ! »
Souffres-tu de la solitude en mer ?
« J'aime me retrouver seul face à moi même, responsable et concentré sur un objectif clair. C'est un voyage intérieur intéressant, que j'apprécie. Je me découvre, j'apprends à gérer les éventuels conflits entre mes pulsions qui peuvent m'inciter à prendre des risques, et la sagesse, qui m'aide à tempérer mes élans excessifs. Il faut trouver l'équilibre entre les deux faces de sa personnalité, le téméraire et le rationnel, et parvenir à une complète maîtrise de soi-même pour une meilleure efficacité en mer.»
Qu’est ce qui t’attire dans cette aventure ?
« C'est aussi l'expérience de l'homme dans la nature qui m'attire. Face aux éléments pendant près de trois mois, on accède à une forme d'osmose avec la nature. On parvient à vivre en fonction du soleil, on adapte sa vie aux températures froides et chaudes, on réinvente les rythmes du jour et de la nuit, on redécouvre des relations naturelles avec les animaux... C'est pour moi une fausse solitude, car les animaux et la nature nous accompagnent. Ce ne sont plus les contacts humains qui régissent notre vie, mais d'autres formes de compagnie. Nous ne sommes jamais vraiment seuls. »
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Dans moins d' une semaine sera donné le départ du plus célèbre et du plus extrême tour du monde, le Vendée Globe. Discret comme à son habitude, le roi « Jean » se confie quelques minutes avant de retrouver son équipe technique pour finaliser les derniers détails.
Dans quel état d’esprit es-tu à 7 jours du départ ?
« Je suis serein, confiant sans être impatient ni excité. Mon équipe s’occupe de tout à bord et je passe les voir de temps à temps pour vérifier quelques détails ou faire les derniers tests. SynerCiel est déjà en configuration Vendée Globe. Il ne reste que l’avitaillement à charger. »
A quoi ressemblent ces dernières journées passées à terre ?
« Tout est organisé pour ne pas me stresser. Le matin, je n’ai pas d’impératif. Je me réveille à l’heure que je veux. Ce matin, j’avais mis un réveil à 11h00 mais je me suis réveillé à 9h30. On va tellement avoir une dette de sommeil rapidement que j’essaye de faire de bonnes nuits. Je regarde un peu la météo puis je rejoins mon équipe sur le village vers midi. L’après-midi est partagé entre les relations publiques avec les partenaires et les interviews média. Quand j’ai des trous dans mon planning, j’en profite pour aller à bord. Et le soir, je dine le plus souvent au Charcot avec qui veut bien partager mon diner ! Le plus souvent des amis ou mon équipe. »
Suis-tu un régime spécial ?
« Non, je ne fais rien de spécial. J’essaye juste de bien dormir. Je mange des repas équilibrés faits avec de bons produits, c’est tout. »
Pour suivre l’actualité du projet www.jeanlecam.fr
« Je suis serein, confiant sans être impatient ni excité. Mon équipe s’occupe de tout à bord et je passe les voir de temps à temps pour vérifier quelques détails ou faire les derniers tests. SynerCiel est déjà en configuration Vendée Globe. Il ne reste que l’avitaillement à charger. »
A quoi ressemblent ces dernières journées passées à terre ?
« Tout est organisé pour ne pas me stresser. Le matin, je n’ai pas d’impératif. Je me réveille à l’heure que je veux. Ce matin, j’avais mis un réveil à 11h00 mais je me suis réveillé à 9h30. On va tellement avoir une dette de sommeil rapidement que j’essaye de faire de bonnes nuits. Je regarde un peu la météo puis je rejoins mon équipe sur le village vers midi. L’après-midi est partagé entre les relations publiques avec les partenaires et les interviews média. Quand j’ai des trous dans mon planning, j’en profite pour aller à bord. Et le soir, je dine le plus souvent au Charcot avec qui veut bien partager mon diner ! Le plus souvent des amis ou mon équipe. »
Suis-tu un régime spécial ?
« Non, je ne fais rien de spécial. J’essaye juste de bien dormir. Je mange des repas équilibrés faits avec de bons produits, c’est tout. »
Pour suivre l’actualité du projet www.jeanlecam.fr
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Le Vendée Globe est un formidable événement pour faire connaître aux plus jeunes le monde de la voile. Le Conseil général de la Vendée a donc décidé de renouveler et de développer en 2012 son Vendée Globe Junior.
Mis en ligne depuis le mois de septembre 2012, le site internet www.vendee-globe-junior.vendee.fr a été relooké. Il dispose de ressources pédagogiques diverses et complètes, notamment un large panel de fiches informatives ainsi qu’une webcam pour observer la vie des pontons en direct durant l’ouverture du village et le départ du Vendée Globe.
L’accès à des liens vers une webcam permet de suivre en direct la vie des pontons.
Vous avez la possibilité de télécharger des ressources pédagogiques pour les tableaux numériques interactifs (TNI) mis à disposition des collèges de Vendée.
A la fin du mois de septembre 2012, l’ensemble des écoles de Vendée s'est vu distribuer une nouvelle mallette pédagogique Vendée Globe Junior 2012-2013, comprenant fiches, photos, posters, animations pour TNI, kits de suivi de course, films sur l’histoire de la navigation, du Vendée Globe, sur la vie d’un skipper ou la découverte d’un bateau, etc...
Un espace de découverte pour les scolaires est installé au sein du Village des Sables d’Olonne, avec la participation de l’Ecole Départementale des Arts et du Patrimoine (EDAP) qui fera découvrir les pontons et les stands aux jeunes mais aussi au grand public.
L’événement sera aussi l’occasion de proposer un vaste programme d’activités pédagogiques durant toute l’année scolaire à venir. Axé sur la thématique de la mer et de la course, ce programme se partagera entre trois antennes de l’EDAP : Talmont, l’Historial et la Chabotterie. Enfin, en plus du dispositif Vendée Globe Junior, le quotidien Ouest-France (en collaboration avec le Conseil Général de la Vendée) éditera au mois de février 2013 un supplément de 24
pages à partir de reportages réalisés par les collégiens vendéens.
Tout pour atteindre l’un des objectifs du Vendée Globe 2012-2013, à savoir attirer un nouveau public : les jeunes (scolaires, primaires et collégiens) et leurs familles.
L’accès à des liens vers une webcam permet de suivre en direct la vie des pontons.
Vous avez la possibilité de télécharger des ressources pédagogiques pour les tableaux numériques interactifs (TNI) mis à disposition des collèges de Vendée.
A la fin du mois de septembre 2012, l’ensemble des écoles de Vendée s'est vu distribuer une nouvelle mallette pédagogique Vendée Globe Junior 2012-2013, comprenant fiches, photos, posters, animations pour TNI, kits de suivi de course, films sur l’histoire de la navigation, du Vendée Globe, sur la vie d’un skipper ou la découverte d’un bateau, etc...
Un espace de découverte pour les scolaires est installé au sein du Village des Sables d’Olonne, avec la participation de l’Ecole Départementale des Arts et du Patrimoine (EDAP) qui fera découvrir les pontons et les stands aux jeunes mais aussi au grand public.
L’événement sera aussi l’occasion de proposer un vaste programme d’activités pédagogiques durant toute l’année scolaire à venir. Axé sur la thématique de la mer et de la course, ce programme se partagera entre trois antennes de l’EDAP : Talmont, l’Historial et la Chabotterie. Enfin, en plus du dispositif Vendée Globe Junior, le quotidien Ouest-France (en collaboration avec le Conseil Général de la Vendée) éditera au mois de février 2013 un supplément de 24
pages à partir de reportages réalisés par les collégiens vendéens.
Tout pour atteindre l’un des objectifs du Vendée Globe 2012-2013, à savoir attirer un nouveau public : les jeunes (scolaires, primaires et collégiens) et leurs familles.
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L'aquarelliste sablais Jean-Pascal Duboil signe sa 4e participation à la course mythique en tant qu'illustrateur et à travers une affiche.
« Six heures d'esquisse, trente heures d'aquarelle, des dizaines de mélanges, des milliers de coups de pinceaux... » L'affiche du Vendée Globe 2012 2013 ressemble à l'esprit de la course un parcours de technicité de savoir faire du jaune du bleu sur fond de carte marine : " J'ai souhaité peindre les moments forts de la course dans la même création à partir d'une carte marine avec la rose de vents en son centre. J'ai réalisé trois aquarelles représentant le départ devant la tour Arundel à la Chaume, le passage du Cap Horn et l'arrivée aux Sables-d'Olonne » commente Jean-Pascal Duboil sur le stand Agora au Village du Vendée Globe. L'artiste sablais, journaliste-rédacteur à la Chambre de commerce et d'industrie, se réjouit d'avoir obtenu de la Saem Vendée, titulaire de la marque Vendée Globe, le droit de reproduire la fameuse appellation sur son aquarelle, intitulée Cap sur le Vendée Globe 2012-2013. « J'ai commencé l'aventure en 2000 avec Philippe Jeantot ", indique Jean-Pascal Duboil. " Puis, quand le conseil général a racheté la marque, j'ai postulé pour pouvoir l'utiliser et c'est ma quatrième participation. Cet événement sportif majeur dynamise l'économie et encourage la création. "
L'affiche de Jean-Pascal Duboil a été tirée à 1 000 exemplaires. Elle est en vente, au prix de 15 €. L'artiste recherche d'autres points de vente et est ouvert à toute proposition de dédicace-animation.
Contact : Jean-Pascal Duboil, 06 71 27 03 69, www.jpduboil.fr, jp.duboil@free.fr.
L'affiche de Jean-Pascal Duboil a été tirée à 1 000 exemplaires. Elle est en vente, au prix de 15 €. L'artiste recherche d'autres points de vente et est ouvert à toute proposition de dédicace-animation.
Contact : Jean-Pascal Duboil, 06 71 27 03 69, www.jpduboil.fr, jp.duboil@free.fr.
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