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A la veille du départ du Vendée Globe, le skipper du voilier Mirabaud s’estime mieux préparé que jamais. Heureux de prendre la mer, et de prendre le départ de son dixième tour du monde en course, il partage ses dernières impressions avant de larguer les amarres.
Vendredi 9 novembre 2012 – Alors que près d’un million de personnes ont visité le village et foulé le ponton du Vendée Globe en trois semaines, les skippers ont peu à peu pris leurs distances, ils sont « entrés dans leur bulle », selon l’expression chère à Dominique Wavre.
Resté calme et détendu durant ce séjour aux Sables d’Olonne, et malgré les nombreuses sollicitations auxquelles il a dû faire face, le skipper du voilier Mirabaud est désormais entièrement concentré sur sa course, sur l’analyse des fichiers météo et la planification du départ.
« Il y a une transition très claire », précise-t-il. « Jusqu’à il y a quelques jours, je me sentais détaché de la course, et plutôt concentré sur les aspects techniques de ma préparation. Alors que maintenant, il n’y a plus qu’une chose qui compte : la régate. Le voilier est parfaitement prêt, toute mon équipe technique a fait un travail formidable. Grâce à eux, je peux désormais sereinement me préparer en vue du départ. Je me réjouis énormément ; le Vendée Globe est une épreuve unique, et extraordinaire. C’est clairement l’aboutissement d’une carrière de marin. »
A priori, le vent devrait souffler du nord-ouest samedi, à environ 15-20 nœuds (force 4-5 Beaufort), ce qui devrait garantir un spectacle exceptionnel. Les voiliers partiront donc au près (face au vent) à destination de la Corogne, où une première dépression les attend. « Ce ne sera pas un début de course facile », précise Wavre. « Nous savons désormais que nous ne serons pas immédiatement cueillis par un coup de tabac dans le Golfe de Gascogne, mais le vent va néanmoins rapidement se renforcer. Il y aura par ailleurs des choix tactiques importants à faire. »
Antonio Palma, associé et CEO de Mirabaud, est présent aux Sables d’Olonne afin de soutenir Dominique Wavre et d’assister au départ. « J’ai énormément d’admiration pour ces marins qui s’apprêtent à faire le tour du monde sans escales, propulsés uniquement par le vent », déclare-t-il. « Au-delà de la course, ils portent un message symbolique de courage et de détermination autour du monde, et nous serons des millions à les accompagner par la pensée dans leur périple. Je souhaite de tout cœur bon vent à Dominique et à tous ses concurrents. »
Le départ de la course sera donné samedi à 13h02. Il sera retransmis en direct sur la Télévision Léman Bleu ainsi que sur France 3.
Resté calme et détendu durant ce séjour aux Sables d’Olonne, et malgré les nombreuses sollicitations auxquelles il a dû faire face, le skipper du voilier Mirabaud est désormais entièrement concentré sur sa course, sur l’analyse des fichiers météo et la planification du départ.
« Il y a une transition très claire », précise-t-il. « Jusqu’à il y a quelques jours, je me sentais détaché de la course, et plutôt concentré sur les aspects techniques de ma préparation. Alors que maintenant, il n’y a plus qu’une chose qui compte : la régate. Le voilier est parfaitement prêt, toute mon équipe technique a fait un travail formidable. Grâce à eux, je peux désormais sereinement me préparer en vue du départ. Je me réjouis énormément ; le Vendée Globe est une épreuve unique, et extraordinaire. C’est clairement l’aboutissement d’une carrière de marin. »
A priori, le vent devrait souffler du nord-ouest samedi, à environ 15-20 nœuds (force 4-5 Beaufort), ce qui devrait garantir un spectacle exceptionnel. Les voiliers partiront donc au près (face au vent) à destination de la Corogne, où une première dépression les attend. « Ce ne sera pas un début de course facile », précise Wavre. « Nous savons désormais que nous ne serons pas immédiatement cueillis par un coup de tabac dans le Golfe de Gascogne, mais le vent va néanmoins rapidement se renforcer. Il y aura par ailleurs des choix tactiques importants à faire. »
Antonio Palma, associé et CEO de Mirabaud, est présent aux Sables d’Olonne afin de soutenir Dominique Wavre et d’assister au départ. « J’ai énormément d’admiration pour ces marins qui s’apprêtent à faire le tour du monde sans escales, propulsés uniquement par le vent », déclare-t-il. « Au-delà de la course, ils portent un message symbolique de courage et de détermination autour du monde, et nous serons des millions à les accompagner par la pensée dans leur périple. Je souhaite de tout cœur bon vent à Dominique et à tous ses concurrents. »
Le départ de la course sera donné samedi à 13h02. Il sera retransmis en direct sur la Télévision Léman Bleu ainsi que sur France 3.
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Les Sables Info
A 24 heures du départ, l’appel du large se lit sur le visage de Jean-Pierre Dick. Cette dernière journée est consacrée à la météo et à la convivialité. Famille, amis et sponsors viennent saluer le skipper azuréen. Demain, c’est le jour J, le début de l’aventure avec un A, que JP attend depuis 4 ans.
Dans quel état d’esprit te trouves-tu ?
« Les choses se passent bien, il y a une ambiance extraordinaire aux Sables d’Olonne. Maintenant, il faut se concentrer sur ce début de course qui ne va pas être facile vu l’émotion que tout cela procure. J’ai mis toute mon énergie dans ma préparation du Vendée Globe. C’est une compétition de très haut niveau, mon objectif est de terminer sur le podium, le gagner serait un rêve ultime.»
Quelle est la météo prévue pour le départ ?
« Les conditions météo vont être assez musclées, il va falloir faire attention les premières heures. Nous devrions naviguer dans environ 20-25 nœuds au près. Aujourd’hui, je me concentre sur la navigation qui devient ma préoccupation majeure. Je vais faire tourner les routages cet après midi et élaborer ma stratégie. C’est un des aspects de la course qui me passionne. »
Un mot sur ce tour du monde ?
« Le Vendée Globe est une course magique. Je l’aborde avec une passion intacte. Lors de mon premier tour du monde, je vivais un rêve de gamin ; en 2008 je démontrais que je pouvais être dans le match. Aujourd’hui j’ai une maturité et une confiance supplémentaire liée à mon expérience. Je n’ai qu’une envie : partir et retrouver le bonheur d’être en mer ! »
« Les choses se passent bien, il y a une ambiance extraordinaire aux Sables d’Olonne. Maintenant, il faut se concentrer sur ce début de course qui ne va pas être facile vu l’émotion que tout cela procure. J’ai mis toute mon énergie dans ma préparation du Vendée Globe. C’est une compétition de très haut niveau, mon objectif est de terminer sur le podium, le gagner serait un rêve ultime.»
Quelle est la météo prévue pour le départ ?
« Les conditions météo vont être assez musclées, il va falloir faire attention les premières heures. Nous devrions naviguer dans environ 20-25 nœuds au près. Aujourd’hui, je me concentre sur la navigation qui devient ma préoccupation majeure. Je vais faire tourner les routages cet après midi et élaborer ma stratégie. C’est un des aspects de la course qui me passionne. »
Un mot sur ce tour du monde ?
« Le Vendée Globe est une course magique. Je l’aborde avec une passion intacte. Lors de mon premier tour du monde, je vivais un rêve de gamin ; en 2008 je démontrais que je pouvais être dans le match. Aujourd’hui j’ai une maturité et une confiance supplémentaire liée à mon expérience. Je n’ai qu’une envie : partir et retrouver le bonheur d’être en mer ! »
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Les Sables Info
Suite à la vague de naufrages qui avait sévi lors de l’édition de 1996 (et qui avait entraîné la disparition du Canadien Gerry Rouf), de nouvelles mesures de sécurité furent mises en place. Parmi elles, l’obligation pour tous les concurrents d’effectuer différents stages avant de prendre le départ de leur tour du monde.
Docteur Chauve est le médecin des 7 dernières éditions du Vendée Globe : " Cette année j'ai la chance d'avoir un partenaire qui est AG2R La Mondiale. C'est pour moi une aventure qui continue. Elle a beaucoup évolué depuis 1989."
Le Vendée Globe reste une épreuve vraiment à part. Hommes et femmes courent dans la même catégorie. L'âge n'est pas une limite : " Cette année, la moyenne d'âge des compétiteurs est de 43 ans. On est en compétition jour et nuit pendant 3 mois. Il faut savoir intégrer sa récupération à sa performance. La gestion du sommeil est fondamentale pour le skipper. Des problèmes de vigilances peuvent conduire à des baisses de performance, voir pire" explique le docteur. "Les skippers sont entraînés à différents types de sommeil : la phase d'1h30, celle de vingt minutes quand les conditions sont très difficiles et parfois celle de quelques secondes appelée sommeil flash. Globalement avec environ 5h30 de repos, ils ne sont pas en dette de sommeil. Pour dormir dans de meilleures conditions, on a travaillé sur des casques antibruit. " La nutrition reste aussi un élément important : " Avoir un repas un peu plus élaboré que du lyophilisé, c'est important pour le moral et ça permet de tenir le coup. Certains skippers font un repas du dimanche."
Seuls à bord, les skippers doivent se gérer en totale autonomie ; ils doivent savoir tout faire : " C'est ce qui fait l'originalité de la course. Ils sont météorologues, mécaniciens, électriciens-électroniciens, informaticiens. Sur un plan médical, c'est à eux de gérer leur cycle de sommeil. Le Vendée Globe est la seule course où il y a une telle curiosité du milieu médical pour ces sportifs. " Aujourd'hui on leur attribue d'autres compétences : " Ils sont scénaristes, metteurs en scène, caméramen et acteurs. Je ne connais pas de sport qui demande une telle mixité de compétences à une même personne. "
Ce qui inquiète le docteur : " Vu l'évolution actuelle sur le poids des bateaux, j'ai peur des problèmes de chute car il n'y a plus rien pour se tenir à l'intérieur. Comment vont se déplacer les skippers ? Il va falloir être vigilant là-dessus sinon on court droit aux chocs et aux contusions."
Le Vendée Globe reste une épreuve vraiment à part. Hommes et femmes courent dans la même catégorie. L'âge n'est pas une limite : " Cette année, la moyenne d'âge des compétiteurs est de 43 ans. On est en compétition jour et nuit pendant 3 mois. Il faut savoir intégrer sa récupération à sa performance. La gestion du sommeil est fondamentale pour le skipper. Des problèmes de vigilances peuvent conduire à des baisses de performance, voir pire" explique le docteur. "Les skippers sont entraînés à différents types de sommeil : la phase d'1h30, celle de vingt minutes quand les conditions sont très difficiles et parfois celle de quelques secondes appelée sommeil flash. Globalement avec environ 5h30 de repos, ils ne sont pas en dette de sommeil. Pour dormir dans de meilleures conditions, on a travaillé sur des casques antibruit. " La nutrition reste aussi un élément important : " Avoir un repas un peu plus élaboré que du lyophilisé, c'est important pour le moral et ça permet de tenir le coup. Certains skippers font un repas du dimanche."
Seuls à bord, les skippers doivent se gérer en totale autonomie ; ils doivent savoir tout faire : " C'est ce qui fait l'originalité de la course. Ils sont météorologues, mécaniciens, électriciens-électroniciens, informaticiens. Sur un plan médical, c'est à eux de gérer leur cycle de sommeil. Le Vendée Globe est la seule course où il y a une telle curiosité du milieu médical pour ces sportifs. " Aujourd'hui on leur attribue d'autres compétences : " Ils sont scénaristes, metteurs en scène, caméramen et acteurs. Je ne connais pas de sport qui demande une telle mixité de compétences à une même personne. "
Ce qui inquiète le docteur : " Vu l'évolution actuelle sur le poids des bateaux, j'ai peur des problèmes de chute car il n'y a plus rien pour se tenir à l'intérieur. Comment vont se déplacer les skippers ? Il va falloir être vigilant là-dessus sinon on court droit aux chocs et aux contusions."
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Les Sables Info
Le grand jour arrive. Ce samedi à 13h02, Marc Guillemot élancera Safran à l'assaut du tour du monde. La météo du départ est plutôt bonne , mais un premier écueil devrait survenir dès le cap Finisterre avec la négociation d'une dorsale anticyclonique, donc des vents faibles. Marc étudie cela de près avec Pascal Bidégorry.
Si le routage est interdit pendant la course, préparer la météo du départ en croisant les avis est autorisé… voire fortement conseillé. C'est ce que fait Marc Guillemot avec Pascal Bidégorry. Depuis quelques jours, les deux marins réactualisent sans cesse leurs informations et l'interprétation de leurs cartes et fichiers de vent. Dans les entrailles de Safran, ils confrontent leurs points de vue. A quoi doit-on s'attendre demain alors ?
15 nœuds de vent au près
« Les navigateurs dorment mieux qu’il y a quatre jours » plaisante Pascal Bidégorry en guise d'introduction, « Car en début de semaine nous pouvions craindre une grosse tempête sur le départ. Mais finalement, la dépression est bien moins creuse et plus nord que prévu. Autrement dit, les conditions ne seront pas dantesques. A première vue, il n'y a pas de gros risque de casse, comme en 2008. » Avec le passage d'un front, « Les bateaux seront au près tribord amures, dans un vent d'une quinzaine de nœuds. Ils pourront vite dégolfer (quitter le golfe de Gascogne, ndlr) au reaching, voire au vent de travers en approche du cap Finisterre ».
Premier choix stratégique au cap Finisterre
Mais c'est là, à la pointe nord-ouest de l'Espagne, que « Comme d'habitude il y aura un virage à négocier, cette fois à l'approche d'une dorsale ». Pour traverser cette zone de vents faibles, les navigateurs auront deux choix : ou bien insister vers l'ouest à la recherche des alizés, ou bien - a contrario - tenter de glisser le long des côtes du Portugal. Potentiellement, il peut donc y avoir une « séparation de trafic » entre ces deux options entre dimanche soir et lundi matin. « Mais prudence , précise Pascal Bidégorry, les différents modèles météo ne sont pas encore tout à fait concordants. Notre travail avec Marc est d'imaginer les schémas possibles, mais ce sera à lui d'affiner sur l'eau ».
Marc confirme : « C'est très intéressant de travailler avec Pascal sur les différentes routes en fonction de sources d'information météo différentes, à savoir les fichiers américains et européens. Ceux-ci sont assez convergents jusqu'au cap Finisterre, mais ensuite il y a des variantes. Je sais aussi qu'il faudra être attentif aux petites variations de vent. Il me faudra encore faire très attention à tout le trafic maritime que nous allons rencontrer sur ce début de course. » Nous n'en saurons pas plus (concurrence oblige - c'est normal) sur le premier choix stratégique à faire.
Veillée d'armes en famille
Reste qu'après trois semaines de nombreuses sollicitations médiatiques et techniques, Marc Guillemot va « fermer les écoutilles » vers 16h ce vendredi après-midi. Le grand départ autour du monde est pour demain, pour près de trois mois de mer en solitaire. « Alors, pour la dernière soirée à terre, je veux me retrouver tranquillement en famille, téléphone portable coupé ».
Safran quittera le Ponton du Vendée Globe à 9h42 pour la mythique remontée du chenal, devant la très impressionnante foule des Sables d'Olonne. A 12h54, la procédure (compte à rebours de 8 minutes) sera lancée. A 13h02, retentira le coup de canon du top départ. Deux heures plus tard, les derniers bateaux suiveurs auront quitté la flotte et les marins seront seuls face à leur destin. Place à la course !
Suivez @SAFRAN sur Twitter.
15 nœuds de vent au près
« Les navigateurs dorment mieux qu’il y a quatre jours » plaisante Pascal Bidégorry en guise d'introduction, « Car en début de semaine nous pouvions craindre une grosse tempête sur le départ. Mais finalement, la dépression est bien moins creuse et plus nord que prévu. Autrement dit, les conditions ne seront pas dantesques. A première vue, il n'y a pas de gros risque de casse, comme en 2008. » Avec le passage d'un front, « Les bateaux seront au près tribord amures, dans un vent d'une quinzaine de nœuds. Ils pourront vite dégolfer (quitter le golfe de Gascogne, ndlr) au reaching, voire au vent de travers en approche du cap Finisterre ».
Premier choix stratégique au cap Finisterre
Mais c'est là, à la pointe nord-ouest de l'Espagne, que « Comme d'habitude il y aura un virage à négocier, cette fois à l'approche d'une dorsale ». Pour traverser cette zone de vents faibles, les navigateurs auront deux choix : ou bien insister vers l'ouest à la recherche des alizés, ou bien - a contrario - tenter de glisser le long des côtes du Portugal. Potentiellement, il peut donc y avoir une « séparation de trafic » entre ces deux options entre dimanche soir et lundi matin. « Mais prudence , précise Pascal Bidégorry, les différents modèles météo ne sont pas encore tout à fait concordants. Notre travail avec Marc est d'imaginer les schémas possibles, mais ce sera à lui d'affiner sur l'eau ».
Marc confirme : « C'est très intéressant de travailler avec Pascal sur les différentes routes en fonction de sources d'information météo différentes, à savoir les fichiers américains et européens. Ceux-ci sont assez convergents jusqu'au cap Finisterre, mais ensuite il y a des variantes. Je sais aussi qu'il faudra être attentif aux petites variations de vent. Il me faudra encore faire très attention à tout le trafic maritime que nous allons rencontrer sur ce début de course. » Nous n'en saurons pas plus (concurrence oblige - c'est normal) sur le premier choix stratégique à faire.
Veillée d'armes en famille
Reste qu'après trois semaines de nombreuses sollicitations médiatiques et techniques, Marc Guillemot va « fermer les écoutilles » vers 16h ce vendredi après-midi. Le grand départ autour du monde est pour demain, pour près de trois mois de mer en solitaire. « Alors, pour la dernière soirée à terre, je veux me retrouver tranquillement en famille, téléphone portable coupé ».
Safran quittera le Ponton du Vendée Globe à 9h42 pour la mythique remontée du chenal, devant la très impressionnante foule des Sables d'Olonne. A 12h54, la procédure (compte à rebours de 8 minutes) sera lancée. A 13h02, retentira le coup de canon du top départ. Deux heures plus tard, les derniers bateaux suiveurs auront quitté la flotte et les marins seront seuls face à leur destin. Place à la course !
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Les Sables d'Olonne Info
Moins de 24 heures. Le compte à rebours est désormais lancé pour Bertrand de Broc et les 19 autres acteurs du Vendée Globe. Après trois semaines à terre marquées par la très forte mobilisation du public, le skipper de Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets ne boude pas son plaisir de partager ces derniers instants de terrien avec ses proches et tous ceux qui ont cru en son projet comptant parmi les coups de cœur de cette 7ème édition. Après s’être volontiers laissé porter par la foule, il peut compter sur sa solide expérience de navigateur pour ne pas manquer son rendez-vous avec la houle. C’est demain, à 13h02 précises, qu’il passera en mode marin solitaire, paré à faire le tour de la planète mer de la plus belle manière.
« On est désormais à quelques heures du départ, et difficile de ne pas reconnaître que la tension et la pression montent crescendo. Je m’efforce tant bien que mal de rester détendu pour mieux me concentrer et surtout ne rien oublier… Comme une paire de couverts qui m’avait cruellement fait défaut lors d’une précédente édition ! » se plaît à raconter Bertrand dont le regard tourné vers l’océan laisse deviner que s’il garde les pieds sur terre, sa tête, elle, est déjà un peu en mer.
Chenal d’émotions et magie du Vendée Globe
Et le skipper cornouaillais d’ajouter : « il sera très important de se mettre tout de suite dans le rythme de la course. J’ai confiance dans le bateau, il est compétitif, et doit me permettre de faire un joli tour. Mais avant les quelques cent jours de mer qui m’attendent, je compte bien profiter du passage du chenal qui sera très fort en émotions, c’est un moment unique qu’on prépare avec toute l’équipe depuis neuf mois. Pour moi, et tous ceux qui ont cru en ce projet, ce départ, c’est une première victoire. Il faudra le vivre comme tel pour le partager avec le public toujours aussi émerveillé et sans qui la magie du Vendée Globe n’existerait pas.»
Sur le ponton désormais fermé au public pour laisser les équipes techniques faire leur travail auprès des bateaux, l’air se charge de solennité. A bord du monocoque blanc aux étoiles et aux milliers de noms, Arnaud, Bertrand et Jacques, les trois préparateurs, vérifient que l’électronique et les instruments de bord fonctionnent, et que tout est en place à l’intérieur. Tout l’avitaillement a été fait, il ne reste plus que la panoplie de cirés à embarquer. De son côté Bertrand répond aux dernières sollicitations médiatiques avec la disponibilité dont il fait preuve depuis qu’il a relancé la machine d’un projet familial, avec l’élan du partage pour moteur. Une chose est sûre, après deux départs qui se sont soldés par des abandons alors qu’il pointait aux avant-postes de la course, l’envie farouche de boucler la grande boucle lui a déjà donné l’énergie nécessaire pour réactiver la flamme de cette troisième participation. Gageons qu’elle lui donnera des ailes pour mener Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets jusqu’au bout sur toutes les houles du globe.
René Camart, directeur d’EDM Projets : « Je suis très content d’avoir été embarqué dans cette aventure qui place EDM Projets armateur d’un côté, et sponsor de l’autre. Ce projet, qui repose sur l’idée très simple d’emmener rêver les gens autour du globe est atypique, il véhicule des valeurs et une image qui nous correspondent bien à notre ETI (entreprise de taille intermédiaire). D’abord parce que nous menons des projets architecturaux et de décoration partout dans le monde. Ensuite, parce qu’il véhicule le goût de l’effort, et la quête de l’excellence. Traverser tous les océans de la planète exige, comme dans notre métier, de résoudre des problèmes au jour le jour avec beaucoup de conviction et de combativité. »
Patricia Brault, dernière souscriptrice, responsable de la logistique à terre pour Marc Guillemot : « Bertrand, qui compte parmi mes amis, a porté un projet très ambitieux vu qu’il ne partait de rien pour boucler son budget. Je suis très admirative de tout ce qu’il a fait pour être au départ de ce Vendée Globe. De tout cœur, je lui souhaite d’arriver au bout et de revenir avec plein d’images. »
Sébastien Dornic, premier souscripteur : « Je connais Bertrand depuis de longue date, c’est un ami et voisin de mes parents. J’ai eu la chance, quand j’avais dix ans, de vivre le départ de Votre Nom Autour du Monde en 1996. C’est amusant, et je suis un peu fier aussi, d’avoir été le premier à apporter ma contribution, et j’ai essayé du mieux que j’ai pu d’encourager mon entourage à me suivre. De le voir ici, aux Sables d’Olonne, cela me fait déjà rêver. Comptez sur moi pour être à son arrivée ! »
Chenal d’émotions et magie du Vendée Globe
Et le skipper cornouaillais d’ajouter : « il sera très important de se mettre tout de suite dans le rythme de la course. J’ai confiance dans le bateau, il est compétitif, et doit me permettre de faire un joli tour. Mais avant les quelques cent jours de mer qui m’attendent, je compte bien profiter du passage du chenal qui sera très fort en émotions, c’est un moment unique qu’on prépare avec toute l’équipe depuis neuf mois. Pour moi, et tous ceux qui ont cru en ce projet, ce départ, c’est une première victoire. Il faudra le vivre comme tel pour le partager avec le public toujours aussi émerveillé et sans qui la magie du Vendée Globe n’existerait pas.»
Sur le ponton désormais fermé au public pour laisser les équipes techniques faire leur travail auprès des bateaux, l’air se charge de solennité. A bord du monocoque blanc aux étoiles et aux milliers de noms, Arnaud, Bertrand et Jacques, les trois préparateurs, vérifient que l’électronique et les instruments de bord fonctionnent, et que tout est en place à l’intérieur. Tout l’avitaillement a été fait, il ne reste plus que la panoplie de cirés à embarquer. De son côté Bertrand répond aux dernières sollicitations médiatiques avec la disponibilité dont il fait preuve depuis qu’il a relancé la machine d’un projet familial, avec l’élan du partage pour moteur. Une chose est sûre, après deux départs qui se sont soldés par des abandons alors qu’il pointait aux avant-postes de la course, l’envie farouche de boucler la grande boucle lui a déjà donné l’énergie nécessaire pour réactiver la flamme de cette troisième participation. Gageons qu’elle lui donnera des ailes pour mener Votre Nom Autour du Monde avec EDM Projets jusqu’au bout sur toutes les houles du globe.
René Camart, directeur d’EDM Projets : « Je suis très content d’avoir été embarqué dans cette aventure qui place EDM Projets armateur d’un côté, et sponsor de l’autre. Ce projet, qui repose sur l’idée très simple d’emmener rêver les gens autour du globe est atypique, il véhicule des valeurs et une image qui nous correspondent bien à notre ETI (entreprise de taille intermédiaire). D’abord parce que nous menons des projets architecturaux et de décoration partout dans le monde. Ensuite, parce qu’il véhicule le goût de l’effort, et la quête de l’excellence. Traverser tous les océans de la planète exige, comme dans notre métier, de résoudre des problèmes au jour le jour avec beaucoup de conviction et de combativité. »
Patricia Brault, dernière souscriptrice, responsable de la logistique à terre pour Marc Guillemot : « Bertrand, qui compte parmi mes amis, a porté un projet très ambitieux vu qu’il ne partait de rien pour boucler son budget. Je suis très admirative de tout ce qu’il a fait pour être au départ de ce Vendée Globe. De tout cœur, je lui souhaite d’arriver au bout et de revenir avec plein d’images. »
Sébastien Dornic, premier souscripteur : « Je connais Bertrand depuis de longue date, c’est un ami et voisin de mes parents. J’ai eu la chance, quand j’avais dix ans, de vivre le départ de Votre Nom Autour du Monde en 1996. C’est amusant, et je suis un peu fier aussi, d’avoir été le premier à apporter ma contribution, et j’ai essayé du mieux que j’ai pu d’encourager mon entourage à me suivre. De le voir ici, aux Sables d’Olonne, cela me fait déjà rêver. Comptez sur moi pour être à son arrivée ! »
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Les Sables Info
À moins de 24 heures du départ du Vendée Globe 2012, c’est un Jean Le Cam détendu qui se confie avant de retrouver son équipe technique pour un dernier point à bord de SynerCiel. Confidences d’un skipper qui attend sans appréhension ni stress le départ qui sera donné demain à 13h02.
Comment se passe cette dernière journée avant le départ ?
« Les derniers jours avant un départ autour du monde sont toujours des moments particuliers et souvent exceptionnels. Je ne sais pas si je les aime ou pas, mais ce sont des moments uniques et géniaux. Ça fait parti de l’aventure et ces derniers jours ont une saveur à part. Je n’essaye pas d’imaginer le départ. Il arrivera bien assez tôt mais je sais que les moments les plus forts sont dans les dernières minutes quand les toutes dernières personnes quittent le bord. »
N’y-a-t’il pas trop de pression ?
« Non. C’est mon troisième départ de Vendée Globe donc je commence à être habitué. Je me repose beaucoup sur mon équipe qui gère mon agenda et fait en sorte de me réserver un maximum de temps avec mes amis et mes proches. En revanche, c’est vrai qu’il y a beaucoup plus de sollicitations des médias et du public que les autres années et pour les petits jeunes pour qui c’est leur première grande course, cela ne doit pas être simple à gérer. Mais il faut bien une première fois. »
Quelle serait ta journée idéale avant le départ si tu pouvais la choisir de A à Z ?
« Si je n’avais pas tous les briefings, les sollicitations médiatiques, je pense que je m’ennuierais. Avoir des journées chargées avant le départ, ça occupe et ça évite de trop penser. Par exemple, je ne pense pas que je pourrais aller faire un golf car je n’arriverai pas à être dedans. Forcément, je consacrerai un peu de temps à regarder la météo mais je n’y passe pas non plus trop de temps.
Comment prévois-tu te passer ta dernière soirée à terre ?
« Simplement. Je ne vais pas faire ma poule en me couchant à 20h. Je ne veux pas me coucher trop tôt car après je vais faire la crêpe dans mon lit sans réussir à dormir. »
Info : partenaire de dernière minute
C’est à quelques jours du départ qu’un tout nouveau partenaire a rejoint le projet SynerCiel. Le « traiteur intraitable » Pierre Martinet embraque dans l’aventure autour du monde avec Jean Le Cam à l’occasion du lancement de sa nouvelle marque Green Tea. Pour info, Jean adore !
Pour suivre l’actualité du projet www.jeanlecam.fr
« Les derniers jours avant un départ autour du monde sont toujours des moments particuliers et souvent exceptionnels. Je ne sais pas si je les aime ou pas, mais ce sont des moments uniques et géniaux. Ça fait parti de l’aventure et ces derniers jours ont une saveur à part. Je n’essaye pas d’imaginer le départ. Il arrivera bien assez tôt mais je sais que les moments les plus forts sont dans les dernières minutes quand les toutes dernières personnes quittent le bord. »
N’y-a-t’il pas trop de pression ?
« Non. C’est mon troisième départ de Vendée Globe donc je commence à être habitué. Je me repose beaucoup sur mon équipe qui gère mon agenda et fait en sorte de me réserver un maximum de temps avec mes amis et mes proches. En revanche, c’est vrai qu’il y a beaucoup plus de sollicitations des médias et du public que les autres années et pour les petits jeunes pour qui c’est leur première grande course, cela ne doit pas être simple à gérer. Mais il faut bien une première fois. »
Quelle serait ta journée idéale avant le départ si tu pouvais la choisir de A à Z ?
« Si je n’avais pas tous les briefings, les sollicitations médiatiques, je pense que je m’ennuierais. Avoir des journées chargées avant le départ, ça occupe et ça évite de trop penser. Par exemple, je ne pense pas que je pourrais aller faire un golf car je n’arriverai pas à être dedans. Forcément, je consacrerai un peu de temps à regarder la météo mais je n’y passe pas non plus trop de temps.
Comment prévois-tu te passer ta dernière soirée à terre ?
« Simplement. Je ne vais pas faire ma poule en me couchant à 20h. Je ne veux pas me coucher trop tôt car après je vais faire la crêpe dans mon lit sans réussir à dormir. »
Info : partenaire de dernière minute
C’est à quelques jours du départ qu’un tout nouveau partenaire a rejoint le projet SynerCiel. Le « traiteur intraitable » Pierre Martinet embraque dans l’aventure autour du monde avec Jean Le Cam à l’occasion du lancement de sa nouvelle marque Green Tea. Pour info, Jean adore !
Pour suivre l’actualité du projet www.jeanlecam.fr
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Les Sables Info
Le skipper britannique, Mike Golding, s'élancera demain, samedi 10 novembre à 13h02 sur son IMOCA 60 Gamesa, pour une course autour du monde d'environ 28000 miles. Au coeur d'une flotte de 20 bateaux et certains des meilleurs coureurs au large au monde, Mike devra faire appel à ses années d'expérience pour prendre le meilleur départ possible.
Photo : ©Lloyd Images
Pendant sa carrière, Mike a vécu plusieurs passages du Golf de Gascogne brutaux. Pour une fois, cependant, il semble que celui devrait être plutôt clément et rapide jusqu'au Cap Finisterre, que la flotte devrait passé après 24h de course.
Un vent modéré soufflera sur le départ, mais ce sont d'autres préoccupations qui occuperont l'esprit de Mike. Dès le départ, il faudra s'inquiéter du passage du Cap Finisterre et de l'anticyclone qui s'y forme. Les bateaux qui y arriveront d'abord devraient se garantir un passage plus simple que l'arrière de la flotte qui risque de rester plus longtemps dans cette zone très peu ventée. Cette situation météo compliquée et la gestion du trafic maritime dense devraient garantir une première journée de course très intense à bord de Gamesa.
Golding revient sur la situation météo de ce début de course :
" Il y a un front qui pourrait nous apporter du vent et de la pluie, mais c'est encore difficile de savoir quand il arrivera, on en saura plus demain matin. Ce front apportera pluie, rafales et un changement de direction du vent. Normalement, nous devrions être tribord pour les premières heures, changement progressif de direction vers la 10ème heure de course pour se retrouver au reaching jusqu'au Cap Finisterre.
Au Cap Finisterre, il y a une dorsale barométrique qui se forme et étend l'anticyclone des Açores vers la France. Ca devrait se décaler vers le sud légèrement. Dans un premier temps, nous navigueront dans son nord au près. Il faudrait donc pouvoir passer le Cap Finisterre et continuer notre route sud avant que cette dorsale arrive et que nous nous engluons dans le petit temps. Il y a peut être une possibilité de passage à l'ouest, mais les modèles préfèrent la côte, reste à savoir si il y aura du thermique dans la journée.
Cette situation nous permettra certainement de profiter d'un début de course plutôt clément, ce qui permettra à la flotte de rentrer dans le match plus facilement. On met tellement d'énergie dans ces projets, que c'est toujours très triste de voir des bateaux se retirer de la course dès le début.
Ensuite, nous voilà dans les Alizés, où nous retrouverons un environnement plus chaud. Il faut désormais mettre le clignotant et faire route vers l'Ouest, peut être vers Lisbonne. Je n'aime pas rester trop à la côte africaine, parce qu'ensuite c'est un véritable pari de partir Ouest au niveau des iles du Cap Vert."
Bien que Mike ai pris des dizaines de départ de courses océaniques, les dernières heures avant le départ sont toujours intenses :
"Aujourd'hui, je passe un maximum de temps en famille. Je sais que je ne pourrais pas dormir ce soir, il y a beaucoup de choses qui se passe dans la tête et même si ce départ semble relativement facile, tout peut arriver.
La sortie dans le canal est un moment très particulier à savourer. Il y a une atmosphère incroyable. C'est vraiment très excitant ! Cela ne dure que 15 à 20 minutes mais c'est un moment unique.
Je n'aime pas le moment où mon équipe quitte le bord et d'un coup je me retrouve seul. Même après toutes ces années, je n'arrive pas à me faire à ce moment, mais ça passe rapidement et je me reconcentre très vite sur la préparation de mon départ et le passage de la ligne."
Mike et Gamesa quitteront le ponton demain à 09h46.
Suivre Mike et Gamesa pendant le Vendée Globe
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Un vent modéré soufflera sur le départ, mais ce sont d'autres préoccupations qui occuperont l'esprit de Mike. Dès le départ, il faudra s'inquiéter du passage du Cap Finisterre et de l'anticyclone qui s'y forme. Les bateaux qui y arriveront d'abord devraient se garantir un passage plus simple que l'arrière de la flotte qui risque de rester plus longtemps dans cette zone très peu ventée. Cette situation météo compliquée et la gestion du trafic maritime dense devraient garantir une première journée de course très intense à bord de Gamesa.
Golding revient sur la situation météo de ce début de course :
" Il y a un front qui pourrait nous apporter du vent et de la pluie, mais c'est encore difficile de savoir quand il arrivera, on en saura plus demain matin. Ce front apportera pluie, rafales et un changement de direction du vent. Normalement, nous devrions être tribord pour les premières heures, changement progressif de direction vers la 10ème heure de course pour se retrouver au reaching jusqu'au Cap Finisterre.
Au Cap Finisterre, il y a une dorsale barométrique qui se forme et étend l'anticyclone des Açores vers la France. Ca devrait se décaler vers le sud légèrement. Dans un premier temps, nous navigueront dans son nord au près. Il faudrait donc pouvoir passer le Cap Finisterre et continuer notre route sud avant que cette dorsale arrive et que nous nous engluons dans le petit temps. Il y a peut être une possibilité de passage à l'ouest, mais les modèles préfèrent la côte, reste à savoir si il y aura du thermique dans la journée.
Cette situation nous permettra certainement de profiter d'un début de course plutôt clément, ce qui permettra à la flotte de rentrer dans le match plus facilement. On met tellement d'énergie dans ces projets, que c'est toujours très triste de voir des bateaux se retirer de la course dès le début.
Ensuite, nous voilà dans les Alizés, où nous retrouverons un environnement plus chaud. Il faut désormais mettre le clignotant et faire route vers l'Ouest, peut être vers Lisbonne. Je n'aime pas rester trop à la côte africaine, parce qu'ensuite c'est un véritable pari de partir Ouest au niveau des iles du Cap Vert."
Bien que Mike ai pris des dizaines de départ de courses océaniques, les dernières heures avant le départ sont toujours intenses :
"Aujourd'hui, je passe un maximum de temps en famille. Je sais que je ne pourrais pas dormir ce soir, il y a beaucoup de choses qui se passe dans la tête et même si ce départ semble relativement facile, tout peut arriver.
La sortie dans le canal est un moment très particulier à savourer. Il y a une atmosphère incroyable. C'est vraiment très excitant ! Cela ne dure que 15 à 20 minutes mais c'est un moment unique.
Je n'aime pas le moment où mon équipe quitte le bord et d'un coup je me retrouve seul. Même après toutes ces années, je n'arrive pas à me faire à ce moment, mais ça passe rapidement et je me reconcentre très vite sur la préparation de mon départ et le passage de la ligne."
Mike et Gamesa quitteront le ponton demain à 09h46.
Suivre Mike et Gamesa pendant le Vendée Globe
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Facebook: http://www.facebook.com/mikegoldingyachtracing
You Tube: http://www.youtube.com/user/mikegoldingyr
Online: http://www.mikegolding.com
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