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La presse régionale se fait l’écho, que vous seriez sur le point de signer les arrêtés préalables à la réalisations des travaux préparatoires à la construction d’un aéroport à Notre Dame des Landes qui couvrirait par son emprise, l’un des principaux bassins laitiers du département de Loire Atlantique
Au regard de la qualité environnementale de ce site, de son positionnement dans une zone humide, du non respect de la loi sur l’eau et des surfaces impactées de 2000 hectares pour lesquelles s’applique en terme de compensation, un coefficient du double demandé par la loi sus nommée (soit 4000 ha), des terres agricoles remplacées par des surfaces artificialisées, cet acte concourra à chasser de leur lieu de vie, de leur territoire de travail et de production des dizaines de familles. Cela se traduirait dans les proches années, par la perte de 500 à 700 emplois dans l’agriculture et autres activités induites.
En signant de tels arrêtés, vous porteriez la lourde responsabilité d’avoir participé à l’aggravation des déséquilibres mortifères entre territoires. Vous hypothéqueriez gravement, dans sa mise en œuvre, la loi de programmation du Grenelle de l’Environnement.
En signant de tels arrêtés, vous éloigneriez des milliers de salariés de leur lieu de travail dans un flux sud/nord, vous priveriez les Vendéennes et Vendéens d’un aéroport dont l’accès est relativement aisé par sa situation mesurée en terme de temps/distance.
En signant de tels arrêtés, vous fragiliseriez « AIRBUS » qui a impérativement besoin, d’un aéroport à « la porte » de sa zone de production, sinon il faut conserver Nantes Atlantique à son seul usage, alors se poserait la question : à qui incomberait la charge du coût de sa gestion et de son entretien ? Par avance, Airbus a déjà dit non, à cette prise en charge, le gestionnaire Vinci n’y trouverait aucun intérêt financier, alors resteront les seules collectivités locales. Comment, pourriez-vous Monsieur le Préfet, venir encore alourdir les charges pesant sur ces dernières, dans cette période où l’Etat accélère son désengagement financier en leur défaveur. (se reporter au budget 2014)
Oui Monsieur le Préfet, il est encore temps, avant de commettre l’irréparable, de stopper cette fuite en avant, et de refermer ce dossier qui ne répond à aucun intérêt supérieur pour les populations des Pays de la Loire.
Pour le bien public, je le définirais comme un acte courageux.
Je souhaite comme des dizaines de milliers de mes concitoyens, que vous ne signiez pas les arrêtés préalables à la réalisations des travaux préparatoires à la construction d’un aéroport à Notre Dame des Landes.
Je me réserve le droit de répondre favorablement à toute initiative qui porterait collectivement, mon expression d’opposition à ce projet.
Je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en l’assurance de ma considération distinguée.
Bertrand Lavigne
La Corolle, 2 rue de la Poissonnerie
85100 LES SABLES D’OLONNE
Destinataires : prefecture@loire-atlantique.gouv.fr
cyberaction@agirpourlenvironnement.org
Au regard de la qualité environnementale de ce site, de son positionnement dans une zone humide, du non respect de la loi sur l’eau et des surfaces impactées de 2000 hectares pour lesquelles s’applique en terme de compensation, un coefficient du double demandé par la loi sus nommée (soit 4000 ha), des terres agricoles remplacées par des surfaces artificialisées, cet acte concourra à chasser de leur lieu de vie, de leur territoire de travail et de production des dizaines de familles. Cela se traduirait dans les proches années, par la perte de 500 à 700 emplois dans l’agriculture et autres activités induites.
En signant de tels arrêtés, vous porteriez la lourde responsabilité d’avoir participé à l’aggravation des déséquilibres mortifères entre territoires. Vous hypothéqueriez gravement, dans sa mise en œuvre, la loi de programmation du Grenelle de l’Environnement.
En signant de tels arrêtés, vous éloigneriez des milliers de salariés de leur lieu de travail dans un flux sud/nord, vous priveriez les Vendéennes et Vendéens d’un aéroport dont l’accès est relativement aisé par sa situation mesurée en terme de temps/distance.
En signant de tels arrêtés, vous fragiliseriez « AIRBUS » qui a impérativement besoin, d’un aéroport à « la porte » de sa zone de production, sinon il faut conserver Nantes Atlantique à son seul usage, alors se poserait la question : à qui incomberait la charge du coût de sa gestion et de son entretien ? Par avance, Airbus a déjà dit non, à cette prise en charge, le gestionnaire Vinci n’y trouverait aucun intérêt financier, alors resteront les seules collectivités locales. Comment, pourriez-vous Monsieur le Préfet, venir encore alourdir les charges pesant sur ces dernières, dans cette période où l’Etat accélère son désengagement financier en leur défaveur. (se reporter au budget 2014)
Oui Monsieur le Préfet, il est encore temps, avant de commettre l’irréparable, de stopper cette fuite en avant, et de refermer ce dossier qui ne répond à aucun intérêt supérieur pour les populations des Pays de la Loire.
Pour le bien public, je le définirais comme un acte courageux.
Je souhaite comme des dizaines de milliers de mes concitoyens, que vous ne signiez pas les arrêtés préalables à la réalisations des travaux préparatoires à la construction d’un aéroport à Notre Dame des Landes.
Je me réserve le droit de répondre favorablement à toute initiative qui porterait collectivement, mon expression d’opposition à ce projet.
Je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, en l’assurance de ma considération distinguée.
Bertrand Lavigne
La Corolle, 2 rue de la Poissonnerie
85100 LES SABLES D’OLONNE
Destinataires : prefecture@loire-atlantique.gouv.fr
cyberaction@agirpourlenvironnement.org
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Notre Dame des Landes
Ce vendredi 13 décembre, la Préfecture organise le comité de suivi concernant les engagements de l’État sur le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes (et notamment sur les recommandations de la commission de dialogue). Les quelques partisans du projet aimeraient une signature rapide de l’arrêté loi sur l’eau et les autorisations pour le déplacement des espèces protégées. Les opposants, à l’appel de l’Acipa, organisent un rassemblement à 10 h 30 devant la Préfecture de Nantes « pour demander une poursuite des réunions car les propositions du groupe de travail n’ont pas été prises en compte ».
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Notre Dame des Landes
Rédigé par Nantes Info le Vendredi 13 Décembre 2013 à 09:04
Notre Dame des Landes
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Le 10 décembre, le tribunal de Grande Instance de Saint Nazaire a débouté la société AGO Vinci dans sa procédure pour expulser Virgile Mazery, paysan apiculteur dont les ruches participent depuis plusieurs années à la biodiversité sur la zad de Notre-Dame-des-Landes.
Le tribunal condamne AGO Vinci à verser 1000 euros à Virgile Mazery et à payer les frais de justice. Surtout le tribunal réfute la qualification de trouble illicite pour l'occupation de la parcelle par l'apiculteur, ses ruches et ses abeilles.
Par ce jugement, comme par l'annulation de l'ordonnance sur requête concernant les semis collectifs du 05 octobre, le tribunal légitime notre action d'occupation, de protection et d'entretien des terres de la zad.
Dans un contexte où la légitimité du projet de transfert est plus que jamais contestée par la précision des contre-études d'élus et d'experts reconnus, AGO Vinci, soutenu par le pouvoir politique en place et les lobbys des BTP, cherche à gagner du temps et à provoquer l'irréversible en expulsant et détruisant terres, fermes et habitations.
Aujourd'hui, nous paysans, au côté de tous les opposants au projet, réaffirmons notre détermination et nous opposerons à tout début de travaux quels qu'ils soient.
La vocation des terres de la zad n'est pas de permettre une perfusion d'argent public ponctuelle dans un secteur BTP malmené, mais de garantir l'alimentation de la population locale et des métropoles voisines pour les générations à venir.
Le Copain 44
Le tribunal condamne AGO Vinci à verser 1000 euros à Virgile Mazery et à payer les frais de justice. Surtout le tribunal réfute la qualification de trouble illicite pour l'occupation de la parcelle par l'apiculteur, ses ruches et ses abeilles.
Par ce jugement, comme par l'annulation de l'ordonnance sur requête concernant les semis collectifs du 05 octobre, le tribunal légitime notre action d'occupation, de protection et d'entretien des terres de la zad.
Dans un contexte où la légitimité du projet de transfert est plus que jamais contestée par la précision des contre-études d'élus et d'experts reconnus, AGO Vinci, soutenu par le pouvoir politique en place et les lobbys des BTP, cherche à gagner du temps et à provoquer l'irréversible en expulsant et détruisant terres, fermes et habitations.
Aujourd'hui, nous paysans, au côté de tous les opposants au projet, réaffirmons notre détermination et nous opposerons à tout début de travaux quels qu'ils soient.
La vocation des terres de la zad n'est pas de permettre une perfusion d'argent public ponctuelle dans un secteur BTP malmené, mais de garantir l'alimentation de la population locale et des métropoles voisines pour les générations à venir.
Le Copain 44
Rédigé par Nantes Info le Vendredi 13 Décembre 2013 à 08:35
Notre Dame des Landes
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Une fois de plus, le CéDpa, le collectif des pilotes et leurs experts, dont Jacques Bankir, ancien président de Régional Airlines et le directeur du bureau d’étude Adecs Airinfra (Pays Bas), ont présenté des arguments solides et chiffrés à la réunion organisée par la préfecture dans le cadre des conclusions de la Commission du dialogue. Le calcul du Plan d’exposition au bruit actuel, sur la base du trafic réel de 2012, met à jour de manière spectaculaire les exagérations commises par la DGAC il y a dix ans: le plan d’exposition au bruit sur Nantes devrait être deux fois moins important ! Comment dès lors croire aux prévisions présentées pour 2030 ?
Mais il en faut plus pour troubler les serviteurs de l’Etat et du projet de Notre Dame des Landes : ils ont confirmé les exagérations qu’ils commettent aujourd’hui pour « charger la barque » et refusent de reconsidérer certaines de leurs hypothèses, ce que le CéDpa a pourtant fait de son côté. Leur préoccupation première n’est visiblement pas de chercher l’objectivité ni la réduction des deniers publics mais bien de soutenir le projet de transfert.
Alors même qu’un grand nombre de nos questions sont toujours sans réponse, le sous-préfet en charge du dossier considère aujourd’hui que les travaux demandés par la commission du dialogue sont terminés. Il est clair pour nous au contraire que la mission assignée à ces rencontres par le ministre des Transports n’est pas atteinte et qu’il faut poursuivre la confrontation des faits, des chiffres et des hypothèses dans un réel souci d’objectivité. C’est ce que nous lui demandons officiellement dans la lettre ouverte ci-joint.
Nous continuerons donc nos travaux sur le fond des questions soulevées par ce projet. Et nous nous réjouissons de l’aide que nous apportent des experts-citoyens, de plus en plus nombreux, choqués du passage en force de l’Etat sur tous les aspects du dossier Notre Dame des Landes
Mais il en faut plus pour troubler les serviteurs de l’Etat et du projet de Notre Dame des Landes : ils ont confirmé les exagérations qu’ils commettent aujourd’hui pour « charger la barque » et refusent de reconsidérer certaines de leurs hypothèses, ce que le CéDpa a pourtant fait de son côté. Leur préoccupation première n’est visiblement pas de chercher l’objectivité ni la réduction des deniers publics mais bien de soutenir le projet de transfert.
Alors même qu’un grand nombre de nos questions sont toujours sans réponse, le sous-préfet en charge du dossier considère aujourd’hui que les travaux demandés par la commission du dialogue sont terminés. Il est clair pour nous au contraire que la mission assignée à ces rencontres par le ministre des Transports n’est pas atteinte et qu’il faut poursuivre la confrontation des faits, des chiffres et des hypothèses dans un réel souci d’objectivité. C’est ce que nous lui demandons officiellement dans la lettre ouverte ci-joint.
Nous continuerons donc nos travaux sur le fond des questions soulevées par ce projet. Et nous nous réjouissons de l’aide que nous apportent des experts-citoyens, de plus en plus nombreux, choqués du passage en force de l’Etat sur tous les aspects du dossier Notre Dame des Landes
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Notre Dame des Landes
Rédigé par Nantes Info le Vendredi 29 Novembre 2013 à 08:10
Notre Dame des Landes
| Commentaires (0)Le salon international du disque se déroule ce week-end avec pas moins de 80 disquaires de France et d'Europe attendus sur 400 m de stands, dans une halle de 2 400 m² Plus d'un million de disques de tous styles de musique à tous les prix attendent le public.
Appel à tous les fans de disques pour la 7e édition du Salon international du disque de Nantes. Un événement qui au cours des années est devenu LE rendez-vous incontournable des fans de musique, des diggers, des DJs et autres amateurs de vinyle. Avec plus de 80 détaillants, disquaires professionnels, maisons de disque et grands collectionneurs de toute la France, et même de plus loin, le salon offre le plus grand large choix de vinyle et de cd de tout le grand Ouest. Ne soyez pas surpris si vous croisez des vedettes à la recherche de leurs propres productions originales. Le salon attire et accueille de nombreux artistes et personnes qui travaillent dans le monde de la musique. Plus d'info sur le site: http://www.salondudisque.net/
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L'actualité à Nantes
A l’issue de la confrontation qui s’est tenue lundi matin en Préfecture, les élus du CéDpa et les pilotes opposés au transfert de l’aéroport ont noté qu’à partir d’un travail fondé sur les mêmes repères (6 millions de passagers vers 2030), les hypothèses de la DGAC aboutissent à des plans d’exposition au bruit prévisionnels très différents de ceux calculés par le cabinet indépendant ADECS Airinfra commandité par le CéDpa (rapport sur le site).
Le calcul d’un Plan d’Exposition au Bruit prend en compte un certain nombre d’éléments qui influent plus ou moins sur le périmètre du PEB, et en particulier dans sa partie nord qui peut concerner Nantes. Les opposants au transfert ont eu la désagréable impression que la DGAC a travaillé « à charge » pour justifier le transfert de l’aéroport. Seuls deux types d’avions bénéficieraient d’améliorations techniques, la proportion des survols de Nantes serait nettement augmentée, la réduction du bruit des moteurs serait minimisée, les trajectoires d’approche par le nord corrigées pour survoler plus d’habitants.
La DGAC a systématiquement choisi les options les plus pénalisantes.
Devant les questionnements du CéDpa ou des pilotes, la DGAC a soit reconnu le bien fondé de notre position (utilisation d’une approche désaxée par le Nord impactant moins d’habitants), soit donné des explications qui ne nous apparaissent pas suffisantes à ce stade et que nous devons donc confronter plus précisément.
A la suite de la présentation de notre étude, la DGAC a, quant à elle, critiqué certaines de nos hypothèses, passant sous silence l’essentiel de notre travail. Nous allons bien sûr affiner les quelques points qui nous sont demandés, mais nous voulons voir dans le silence sur tous les autres, le bien fondé et la qualité du travail du bureau d’études Adecs Airinfra.
Les deux parties ont convenu de se retrouver le 27 novembre pour apporter des réponses plus précises aux interrogations respectives.
Le calcul d’un Plan d’Exposition au Bruit prend en compte un certain nombre d’éléments qui influent plus ou moins sur le périmètre du PEB, et en particulier dans sa partie nord qui peut concerner Nantes. Les opposants au transfert ont eu la désagréable impression que la DGAC a travaillé « à charge » pour justifier le transfert de l’aéroport. Seuls deux types d’avions bénéficieraient d’améliorations techniques, la proportion des survols de Nantes serait nettement augmentée, la réduction du bruit des moteurs serait minimisée, les trajectoires d’approche par le nord corrigées pour survoler plus d’habitants.
La DGAC a systématiquement choisi les options les plus pénalisantes.
Devant les questionnements du CéDpa ou des pilotes, la DGAC a soit reconnu le bien fondé de notre position (utilisation d’une approche désaxée par le Nord impactant moins d’habitants), soit donné des explications qui ne nous apparaissent pas suffisantes à ce stade et que nous devons donc confronter plus précisément.
A la suite de la présentation de notre étude, la DGAC a, quant à elle, critiqué certaines de nos hypothèses, passant sous silence l’essentiel de notre travail. Nous allons bien sûr affiner les quelques points qui nous sont demandés, mais nous voulons voir dans le silence sur tous les autres, le bien fondé et la qualité du travail du bureau d’études Adecs Airinfra.
Les deux parties ont convenu de se retrouver le 27 novembre pour apporter des réponses plus précises aux interrogations respectives.
Contact: nantesinfo@gmx.com ou par téléphone au 06 86 76 52 32
Notre Dame des Landes
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