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La Commission européenne reproche aux autorités françaises d'avoir enfreint la législation en n'évaluant pas l'impact environnemental du projet décrié d'aéroport.
La Commission européenne a ouvert une procédure d’infraction contre la France, à laquelle il est reproché de n’avoir pas mené d’évaluation environnementale sur le projet controversé de l’aéroport nantais de Notre-Dame-des-Landes.
La Commission a envoyé mercredi une lettre de mise en demeure aux autorités françaises, première étape dans la procédure d’infraction pour non-respect de la règlementation européenne, a indiqué jeudi un responsable de la Commission. La France a maintenant deux mois pour répondre.
La Commission a envoyé mercredi une lettre de mise en demeure aux autorités françaises, première étape dans la procédure d’infraction pour non-respect de la règlementation européenne, a indiqué jeudi un responsable de la Commission. La France a maintenant deux mois pour répondre.
A chaque nouvelle édition, elles accueillent au parc de la Beaujoire, sur 35 hectares, bordés par la Rivière "Erdre", plus de 200 participants, professionnels et amateurs, venus des 4 coins de la France et du monde entier. Ils ont en commun la passion de l'horticulture et de la botanique et sont sélectionnés pour leur savoir-faire. Ils créent avec leurs propres végétaux et leurs techniques de décoration, de superbes scènes paysagères, offrant aux visiteurs l'opportunité de voyager à travers les régions, les pays, les continents.
La thématique retenue pour l'édition 2014 " Bouquets d'arts". Contact téléphone : 02 40 14 58 60
La thématique retenue pour l'édition 2014 " Bouquets d'arts". Contact téléphone : 02 40 14 58 60
Mme Rolland, 34 ans, ancienne attachée parlementaire de Jean-Marc Ayrault, maire de Nantes 1989 à 2012, a succédé à Patrick Rimbert, qui occupait le siège de maire depuis la nomination de M. Ayrault à Matignon au printemps 2012.
Sur les 65 conseillers, les 51 issus de sa liste ont voté pour elle, les 14 de l'union de la droite ont voté contre et il n'y a pas eu de bulletin blanc ou nul.
En quittant son siège après avoir remis son écharpe à Mme Rolland, Patrick Rimbert lui a souhaité: "Bon courage".
Sur les 65 conseillers, les 51 issus de sa liste ont voté pour elle, les 14 de l'union de la droite ont voté contre et il n'y a pas eu de bulletin blanc ou nul.
En quittant son siège après avoir remis son écharpe à Mme Rolland, Patrick Rimbert lui a souhaité: "Bon courage".
Rédigé par Nantes Info le Vendredi 4 Avril 2014 à 15:08
Elections municipales de 2014
| Commentaires (0)Juste après le départ de François Hollande pour le sommet UE-Afrique de Bruxelles, Pierre-René Lemas, le secrétaire général de l’Elysée, a annoncé ce mercredi matin la liste des ministres du gouvernement que va diriger Manuel Valls.
Dans l’ordre protocolaire :
ministre des Affaires étrangères et du Développement international : Laurent Fabius. Le meilleur élève du gouvernement précédent ;
ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie : Ségolène Royal. Le grand retour, l’une des deux nouveautés du casting, avec François Rebsamen. Elle retrouve le portefeuille de l’Ecologie 22 ans après y avoir goûté sous Mitterrand. Valls l’a pratiquée sous le gouvernement Jospin ;
ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : Benoît Hamon. Apparatchik socialiste précoce, il remplace le prof Peillon qui a beaucoup déçu (et qui se consolera au Parlement européen). Hamon a pour lui d’incarner la gauche du PS. C’est surtout un des rares complices de Manuel Valls dans l’ancienne équipe gouvernementale ;
garde des Sceaux, ministre de la Justice : Christiane Taubira. Malgré l’hostilité de Valls à son projet de réforme judiciaire, le nouveau totem de la gauche qui résiste aux « réacs » sauve sa peau ;
ministre des Finances et des Comptes publics : Michel Sapin. Il sera le gardien du dogme économique face à Montebourg. Et le maître d’œuvre du pacte de responsabilité. Il a déjà occupé Bercy en période de crise financière. Valls l’a également pratiqué sous Jospin. Il se débarrasse de la corvée d’annoncer, mois après mois, les chiffres du chômage. Ami proche de Hollande, ce dernier ne l’aurait jamais sacrifié ;
ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique : Arnaud Montebourg. Il a donné suffisamment de gages de Vallso-compatibilité. Avec Hamon, il était l’autre bon camarade du nouveau Premier ministre sous Ayrault. Il récupère le numérique, ce qui va lui permettre de ne plus tenter de redresser que de vieilles usines ;
ministre des Affaires sociales : Marisol Touraine. Contre toute attente, elle sauve sa peau. Elle a pour elle d’être une femme et une strauss-kahnienne historique ;
ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social : François Rebsamen. Il rate la ministère de l’Intérieur pour la deuxième fois. Pour le coup, ce n’est pas un ami de Valls. Sa nomination a fait l’objet d’un bras de fer avec Hollande. Le voilà ministre des Lots de consolation ;
ministre de la Défense : Jean-Yves Le Drian. Autre bon élève avec Fabius, autre ami cher de Hollande. Il a refusé l’Intérieur ; il aime les militaires ;
ministre de l’Intérieur : Bernard Cazeneuve. Fin, sérieux, indispensable pendant la campagne présidentielle, il a remplacé Cahuzac au pied levé. Il est le nom sur lequel Hollande et Valls ont pu se mettre d’accord pour le poste-clé de la place Beauveau ;
ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports : Najat Vallaud-Belkacem. Jolie promotion (même si elle perd le porte-parolat), elle devient la ministre des sujets « concernants » ;
ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l’Etat et de la Fonction publique : Marylise Lebranchu. Malgré les difficultés (c’est peu de le dire) rencontrées par sa réforme des collectivités territoriales, l’amie de Martine Aubry a pour elle de jouer collectif et d’avoir fait ses preuves à la Justice sous Jospin ;
ministre de la Culture et de la Communication : Aurélie Filippetti. On ne peut pas dire qu’elle a brillé, mais après le fiasco des municipales, impossible de jeter une des rares à avoir reçu l’onction du suffrage universel (elle a été élue dimanche dernier à Metz) ;
ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, porte-parole du gouvernement : Stéphane Le Foll. Le factotum de Hollande passera plu souvent à la télé ;
ministre du Logement et de l’Egalité des territoires : Sylvia Pinel. La promo du siècle pour l’invisible ex-ministre déléguée à l’Artisanat. Fallait pas fâcher Jean-Michel Baylet, le patron des radicaux (et de leurs 22 parlementaires) : à l’Assemblée et au Sénat, les majorités risquent d’être difficiles à trouver pour Manuel Valls ;
ministre des Outre-mers : George-Pau Langevin. La ministre des quotas ?
ministre des Affaires étrangères et du Développement international : Laurent Fabius. Le meilleur élève du gouvernement précédent ;
ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie : Ségolène Royal. Le grand retour, l’une des deux nouveautés du casting, avec François Rebsamen. Elle retrouve le portefeuille de l’Ecologie 22 ans après y avoir goûté sous Mitterrand. Valls l’a pratiquée sous le gouvernement Jospin ;
ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : Benoît Hamon. Apparatchik socialiste précoce, il remplace le prof Peillon qui a beaucoup déçu (et qui se consolera au Parlement européen). Hamon a pour lui d’incarner la gauche du PS. C’est surtout un des rares complices de Manuel Valls dans l’ancienne équipe gouvernementale ;
garde des Sceaux, ministre de la Justice : Christiane Taubira. Malgré l’hostilité de Valls à son projet de réforme judiciaire, le nouveau totem de la gauche qui résiste aux « réacs » sauve sa peau ;
ministre des Finances et des Comptes publics : Michel Sapin. Il sera le gardien du dogme économique face à Montebourg. Et le maître d’œuvre du pacte de responsabilité. Il a déjà occupé Bercy en période de crise financière. Valls l’a également pratiqué sous Jospin. Il se débarrasse de la corvée d’annoncer, mois après mois, les chiffres du chômage. Ami proche de Hollande, ce dernier ne l’aurait jamais sacrifié ;
ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique : Arnaud Montebourg. Il a donné suffisamment de gages de Vallso-compatibilité. Avec Hamon, il était l’autre bon camarade du nouveau Premier ministre sous Ayrault. Il récupère le numérique, ce qui va lui permettre de ne plus tenter de redresser que de vieilles usines ;
ministre des Affaires sociales : Marisol Touraine. Contre toute attente, elle sauve sa peau. Elle a pour elle d’être une femme et une strauss-kahnienne historique ;
ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue social : François Rebsamen. Il rate la ministère de l’Intérieur pour la deuxième fois. Pour le coup, ce n’est pas un ami de Valls. Sa nomination a fait l’objet d’un bras de fer avec Hollande. Le voilà ministre des Lots de consolation ;
ministre de la Défense : Jean-Yves Le Drian. Autre bon élève avec Fabius, autre ami cher de Hollande. Il a refusé l’Intérieur ; il aime les militaires ;
ministre de l’Intérieur : Bernard Cazeneuve. Fin, sérieux, indispensable pendant la campagne présidentielle, il a remplacé Cahuzac au pied levé. Il est le nom sur lequel Hollande et Valls ont pu se mettre d’accord pour le poste-clé de la place Beauveau ;
ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports : Najat Vallaud-Belkacem. Jolie promotion (même si elle perd le porte-parolat), elle devient la ministre des sujets « concernants » ;
ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l’Etat et de la Fonction publique : Marylise Lebranchu. Malgré les difficultés (c’est peu de le dire) rencontrées par sa réforme des collectivités territoriales, l’amie de Martine Aubry a pour elle de jouer collectif et d’avoir fait ses preuves à la Justice sous Jospin ;
ministre de la Culture et de la Communication : Aurélie Filippetti. On ne peut pas dire qu’elle a brillé, mais après le fiasco des municipales, impossible de jeter une des rares à avoir reçu l’onction du suffrage universel (elle a été élue dimanche dernier à Metz) ;
ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, porte-parole du gouvernement : Stéphane Le Foll. Le factotum de Hollande passera plu souvent à la télé ;
ministre du Logement et de l’Egalité des territoires : Sylvia Pinel. La promo du siècle pour l’invisible ex-ministre déléguée à l’Artisanat. Fallait pas fâcher Jean-Michel Baylet, le patron des radicaux (et de leurs 22 parlementaires) : à l’Assemblée et au Sénat, les majorités risquent d’être difficiles à trouver pour Manuel Valls ;
ministre des Outre-mers : George-Pau Langevin. La ministre des quotas ?
L’ACIPA remercie toute la population des environs immédiats de Notre Dame des Landes et tous les comités de soutien venus de la France entière en car, pour leur présence massive à la manifestation du 22 février.
L’ACIPA condamne la violence organisée, tolérée par des forces de police prenant elles-mêmes en otage des familles entières sous des pluies de grenades lacrymogènes, ce qui s’est traduit d’une part par la détérioration de biens publics et privés qui ont jeté le discrédit sur l’énorme succès de notre mobilisation et d’autre part – et surtout – par de nombreux blessés parmi les manifestants venus participer à un rassemblement inter-générationnel, familial, joyeux et pacifique comme annoncé.
Aujourd’hui, nous pensons aux très nombreux blessés (dont des enfants !) et aux 2 personnes ayant perdu un œil suite aux tirs de flashballs. Qu’ils soient assurés de tout notre soutien ! Nous ne pouvons donner de chiffres sur le nombre de blessés mais les témoignages continuent d’affluer posant de vraies questions sur la gestion de cette manifestation par les services de l’Etat. C’est un scandale d’Etat qui s’accentue avec l’esprit de délation qui se met en place !
A Monsieur Auxiette, qui ose dire que l’accord politique signé après la grève de la faim de plusieurs de nos camarades en mai 2012, est caduc, nous disons que c’est un mensonge éhonté ! Cet accord a été réalisé à la demande de François Hollande lui-même, conclu et signé avec les opposants par les représentants des 3 collectivités que sont le Conseil Régional (Jacques Auxiette), le Conseil Général (Philippe Grosvalet) et Nantes Métropole (Jean Marc Ayrault). Cet accord stipulait qu’il n’y aurait pas d’expulsion possible pour les paysans en activité sur la zone et les habitants ayant un titre de bail au moment de la DUP de 2008, tant que certains recours ne seraient pas épurés. Il reste toujours un pourvoi en cassation concernant l’ordonnance d’expropriations qui ne peut être examiné tant que les recours liés à l’arrêté de cessibilité ne seront pas jugés au Tribunal Administratif et au Conseil d’Etat.
Concernant le volet juridique, nous attendons sereinement le jugement des recours déposés contre les arrêtés préfectoraux de décembre 2013 au titre de la Loi sur l’Eau et des espèces protégées. La méthode de compensation, invalidée dans sa globalité par le comité d’experts scientifiques sollicité, ne devrait pas être entérinée sauf à constituer un nouveau passage en force de l’Etat. L’Europe n’a pas dit son dernier mot non plus : les pétitions des opposants sont toujours ouvertes à ce jour.
Nous réaffirmons notre opposition totale au projet de nouvel aéroport à Notre Dame des Landes et nous continuerons sans relâche notre travail d’information à la population, notamment lors des réunions d’information organisées par les comités de soutien. Nous soutiendrons également les travaux du groupe de travail technique sur les Plans d’Exposition au Bruit prévisionnels et l’aménagement de Nantes Atlantique.
Enfin, nous appelons à une extrême vigilance sur la ZAD. Nous y serons présents pour défendre et protéger les paysans, les habitants et les terres agricoles menacés d’expulsion ou de destruction, dès qu’il le faudra !
http://communiques-acipa.blogspot.fr/2014/02/communique-de-presse-de-lacipa-jeudi-27.html
L’ACIPA condamne la violence organisée, tolérée par des forces de police prenant elles-mêmes en otage des familles entières sous des pluies de grenades lacrymogènes, ce qui s’est traduit d’une part par la détérioration de biens publics et privés qui ont jeté le discrédit sur l’énorme succès de notre mobilisation et d’autre part – et surtout – par de nombreux blessés parmi les manifestants venus participer à un rassemblement inter-générationnel, familial, joyeux et pacifique comme annoncé.
Aujourd’hui, nous pensons aux très nombreux blessés (dont des enfants !) et aux 2 personnes ayant perdu un œil suite aux tirs de flashballs. Qu’ils soient assurés de tout notre soutien ! Nous ne pouvons donner de chiffres sur le nombre de blessés mais les témoignages continuent d’affluer posant de vraies questions sur la gestion de cette manifestation par les services de l’Etat. C’est un scandale d’Etat qui s’accentue avec l’esprit de délation qui se met en place !
A Monsieur Auxiette, qui ose dire que l’accord politique signé après la grève de la faim de plusieurs de nos camarades en mai 2012, est caduc, nous disons que c’est un mensonge éhonté ! Cet accord a été réalisé à la demande de François Hollande lui-même, conclu et signé avec les opposants par les représentants des 3 collectivités que sont le Conseil Régional (Jacques Auxiette), le Conseil Général (Philippe Grosvalet) et Nantes Métropole (Jean Marc Ayrault). Cet accord stipulait qu’il n’y aurait pas d’expulsion possible pour les paysans en activité sur la zone et les habitants ayant un titre de bail au moment de la DUP de 2008, tant que certains recours ne seraient pas épurés. Il reste toujours un pourvoi en cassation concernant l’ordonnance d’expropriations qui ne peut être examiné tant que les recours liés à l’arrêté de cessibilité ne seront pas jugés au Tribunal Administratif et au Conseil d’Etat.
Concernant le volet juridique, nous attendons sereinement le jugement des recours déposés contre les arrêtés préfectoraux de décembre 2013 au titre de la Loi sur l’Eau et des espèces protégées. La méthode de compensation, invalidée dans sa globalité par le comité d’experts scientifiques sollicité, ne devrait pas être entérinée sauf à constituer un nouveau passage en force de l’Etat. L’Europe n’a pas dit son dernier mot non plus : les pétitions des opposants sont toujours ouvertes à ce jour.
Nous réaffirmons notre opposition totale au projet de nouvel aéroport à Notre Dame des Landes et nous continuerons sans relâche notre travail d’information à la population, notamment lors des réunions d’information organisées par les comités de soutien. Nous soutiendrons également les travaux du groupe de travail technique sur les Plans d’Exposition au Bruit prévisionnels et l’aménagement de Nantes Atlantique.
Enfin, nous appelons à une extrême vigilance sur la ZAD. Nous y serons présents pour défendre et protéger les paysans, les habitants et les terres agricoles menacés d’expulsion ou de destruction, dès qu’il le faudra !
http://communiques-acipa.blogspot.fr/2014/02/communique-de-presse-de-lacipa-jeudi-27.html
Ca gronde Messieurs Ayrault, Auxiette et Valls
Contact: nantesinfo@gmx.com ou par téléphone au 06 86 76 52 32
Notre Dame des Landes
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