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Les Français passeront à l'heure d'été dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 mars, dernier week-end du mois. Chacun "perdra" donc une heure de sommeil étant donné que dimanche à 2 heures, il sera en fait 3 heures. A noter, le passage à l'heure d'hiver se fera le dimanche 27 octobre prochain.
Et voilà une heure de sommeil perdue... mais quel plaisir de voir le soleil se coucher plus tard ! En adoptant certains gestes, vous pourrez vous adapter plus facilement à ce changement d'heure. Voici nos conseils pour un changement d'heure en douceur.
Et voilà une heure de sommeil perdue... mais quel plaisir de voir le soleil se coucher plus tard ! En adoptant certains gestes, vous pourrez vous adapter plus facilement à ce changement d'heure. Voici nos conseils pour un changement d'heure en douceur.
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L'actualité à Nantes
Pour sa 81 ème édition, la Foire Internationale revient du 5 au 15 avril 2013 au Parc des Expositions de Nantes avec à l’honneur “l’Envie”. Une fois n’est pas coutume, l’édition 2013 s’organise en journées thémaXques pour le plaisir du plus grand nombre. Les aficionados pourront, alors, à loisir, établir leur programme quotidien en fonction de ce qu’ils aiment. Et il y en a pour tous les goûts... Comme à son habitude la Foire Internationale de Nantes convie les visiteurs dans un esprit fesXf. Alors : "Pour toutes vos envies, faîtes l
La Foire s’articule selon un calendrier organisé chaque jour autour d'une “Envie” et enrichi d'un programme général pour tous, et aux mul?ples surprises. C’est donc 11 jours de fêtes qui attendent le public pour satisfaire ses envies d’élégance, de saveurs, d’humour, de partage, de mouvements ou de découvertes La Foire Interna?onale de Nantes se réinvente à chaque instant et devient un lieu de découvertes et de rencontres. À découvrir tous les jours de 10h à 19h, les espaces aménagés par les 600 exposants qui attendent près de 100 000 visiteurs et les nombreuses animations, démonstration mises en place pour cette nouvelle édition. Des personnalités feront également le déplacement pour l’occasion : Miss, acteurs, musiciens, etc...
ce qui ravira un très large public ! La Foire sera implantée entre le hall 1, 4 et le Grand Palais du Parc des Expositions ainsi que sur les terrasses extérieures, soit une surface occupée de 40 000 m2. . Pour circuler aisément , les divers univers seront facilement identifiables : des espaces consacrés à l’ameublement et à la décoration, aux jardins et aux piscines,
aux véhicules de loisirs, aux vins et à la gastronomie, à l’artisanat, au second oeuvre, aux produits ingénieux, à la santé et au
ce qui ravira un très large public ! La Foire sera implantée entre le hall 1, 4 et le Grand Palais du Parc des Expositions ainsi que sur les terrasses extérieures, soit une surface occupée de 40 000 m2. . Pour circuler aisément , les divers univers seront facilement identifiables : des espaces consacrés à l’ameublement et à la décoration, aux jardins et aux piscines,
aux véhicules de loisirs, aux vins et à la gastronomie, à l’artisanat, au second oeuvre, aux produits ingénieux, à la santé et au
Les partisans et opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) ne cachent pas, après quatre mois de trêve, leur impatience et leurs angoisses dans l'attente du rapport de la commission de dialogue, attendu début avril.
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photo : Frank Perry, AFP "Je suis serein, mais déterminé et un peu exaspéré aussi", reconnait un des plus bouillants partisans de l'aéroport, le président socialiste du conseil régional des Pays de la Loire, Jacques Auxiette. "C'est pas quatre mois de perdus si ça améliore le dossier, mais il faut s'en tenir là", ajoute-t-il, avant de marteler "ni abandon, ni retard, ni moratoire".
Parmi les opposants qui ont joué le "jeu" de la commission de dialogue, Françoise Verchère, président du Cédpa (le collectif élus doutant de la "pertinence" de l'aéroport) est aussi anxieuse.
"Le président Claude Chéreau nous a lâché plusieurs choses qui nous ont fait froid dans le dos", relate-t-elle, comme "le fait que si on ne faisait pas l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ça voulait dire qu'on ne pouvait plus faire aucune infrastructure nouvelle en France".
voir (0) lire (0) 27 mar 12:40
Assassinat de l'avocat Sollacaro: six interpellations à Ajaccio et Marseille
27 mar 12:29
Paris, un rêve et des tracas pour les touristes chinois
27 mar 12:55
Erwann Binet violemment pris à partie : un proche de Boutin à la manoeuvre
27 mar 12:00
Le taux de réussite au bac 2012 confirmé à 84,5%
Dans un entretien publié dans Le Monde du 10 mars, M. Chéreau a réfuté des arguments des pro-aéroports - comme la saturation de l'actuel aéroport - mais aussi des opposants - comme la valeur environnementale de Notre-Dame-des-Landes.
Avant de préciser sur France 3: "Je ne suis pas du tout opposé, je n'ai pas du tout de doute en ce qui concerne le projet aéroportuaire lui-même".
Sans confirmer ni infirmer l'hypothèse, lourde de conséquences pour la suite du projet, qu'il pourrait demander des "compléments d'enquête".
"Complément d'enquête ? Ce sujet là n'est pas à l'ordre du jour, je ne vois pas pourquoi ils demanderaient un complément d'enquête", réfute fermement Jacques Priol, directeur de cabinet de M. Auxiette.
Terrain occupé
Selon Françoise Verchère, les membres de la commission ont toutefois indiqué, lors du dernier entretien qu'elle a eu avec eux début mars, "qu'ils avaient demandé un nouveau plan d'exposition au bruit (PEB) de la ville de Nantes à la DGAC (Direction générale de l'aviation civile)". Il s'agit d'évaluer un des arguments des partisans de l'aéroport selon lequel la présence de l'actuel aéroport entrave le développement et la densification de l'agglomération nantaise.
A l'Acipa, une des principales associations d'opposants, Julien Durand, qui a refusé d'aller rencontrer la commission de dialogue, "n'en attend pas grand chose, si ce n'est que du sur place".
A l'inverse, "on espère évidemment qu'ils vont confirmer l'intérêt du projet et son caractère important pour l'ouest", souligne Marc Bouchery un des porte-parole de l'Acipran, association "citoyenne" pour la réalisation d'un aéroport international à Notre-Dame-des-Landes, proche de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Nantes et de la région.
Outre la commission de dialogue, deux autres commissions doivent rendre leur rapport début avril: la "mission agricole", chargée d'évaluer les pertes et compensations en terres agricoles et la commission d'évaluation scientifique du système de compensations environnementales proposé par le groupe Vinci, concessionnaire du projet.
Sur le terrain, occupé par 200 à 300 opposants depuis les spectaculaires et vaines tentatives pour les déloger à l'automne, le programme de "travaux préparatoires" a pris du retard: le défrichement prévu en janvier a été reporté de six mois, les transferts d'espèces protégées prévus en février n'ont pas eu lieu, et seuls une partie des diagnostics archéologiques, en bordure de la zone, ont été menés à bien.
Des demandes de travaux ont été déposés en mairie ces dernières semaines pour la réalisation des travaux de voirie mais ils ne sont pas prévus avant "fin 2013", assure-t-on chez Vinci. Reste aussi en suspens le chantier du barreau routier (route d'accès à l'aéroport), qui lui aussi doit débuter en 2013.
Les travaux de construction de l'aéroport à proprement parler ne devaient commencer qu'au printemps 2014, pour une mise en service en 2017.
"On attend les conclusions pour voir vraiment, au regard des recommandations qui pourraient être faites par chacune des commissions, quel impact cela peut avoir à la fois sur notre feuille de route et sur le planning général des travaux et de l'opération", explique-t-on prudemment chez Vinci.
Source AFP :http://actu.orange.fr/france/aeroport-nd-des-landes-partisans-et-opposants-dans-l-attente-du-rapport-afp_1430706.html
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photo : Frank Perry, AFP "Je suis serein, mais déterminé et un peu exaspéré aussi", reconnait un des plus bouillants partisans de l'aéroport, le président socialiste du conseil régional des Pays de la Loire, Jacques Auxiette. "C'est pas quatre mois de perdus si ça améliore le dossier, mais il faut s'en tenir là", ajoute-t-il, avant de marteler "ni abandon, ni retard, ni moratoire".
Parmi les opposants qui ont joué le "jeu" de la commission de dialogue, Françoise Verchère, président du Cédpa (le collectif élus doutant de la "pertinence" de l'aéroport) est aussi anxieuse.
"Le président Claude Chéreau nous a lâché plusieurs choses qui nous ont fait froid dans le dos", relate-t-elle, comme "le fait que si on ne faisait pas l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, ça voulait dire qu'on ne pouvait plus faire aucune infrastructure nouvelle en France".
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Assassinat de l'avocat Sollacaro: six interpellations à Ajaccio et Marseille
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27 mar 12:00
Le taux de réussite au bac 2012 confirmé à 84,5%
Dans un entretien publié dans Le Monde du 10 mars, M. Chéreau a réfuté des arguments des pro-aéroports - comme la saturation de l'actuel aéroport - mais aussi des opposants - comme la valeur environnementale de Notre-Dame-des-Landes.
Avant de préciser sur France 3: "Je ne suis pas du tout opposé, je n'ai pas du tout de doute en ce qui concerne le projet aéroportuaire lui-même".
Sans confirmer ni infirmer l'hypothèse, lourde de conséquences pour la suite du projet, qu'il pourrait demander des "compléments d'enquête".
"Complément d'enquête ? Ce sujet là n'est pas à l'ordre du jour, je ne vois pas pourquoi ils demanderaient un complément d'enquête", réfute fermement Jacques Priol, directeur de cabinet de M. Auxiette.
Terrain occupé
Selon Françoise Verchère, les membres de la commission ont toutefois indiqué, lors du dernier entretien qu'elle a eu avec eux début mars, "qu'ils avaient demandé un nouveau plan d'exposition au bruit (PEB) de la ville de Nantes à la DGAC (Direction générale de l'aviation civile)". Il s'agit d'évaluer un des arguments des partisans de l'aéroport selon lequel la présence de l'actuel aéroport entrave le développement et la densification de l'agglomération nantaise.
A l'Acipa, une des principales associations d'opposants, Julien Durand, qui a refusé d'aller rencontrer la commission de dialogue, "n'en attend pas grand chose, si ce n'est que du sur place".
A l'inverse, "on espère évidemment qu'ils vont confirmer l'intérêt du projet et son caractère important pour l'ouest", souligne Marc Bouchery un des porte-parole de l'Acipran, association "citoyenne" pour la réalisation d'un aéroport international à Notre-Dame-des-Landes, proche de la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Nantes et de la région.
Outre la commission de dialogue, deux autres commissions doivent rendre leur rapport début avril: la "mission agricole", chargée d'évaluer les pertes et compensations en terres agricoles et la commission d'évaluation scientifique du système de compensations environnementales proposé par le groupe Vinci, concessionnaire du projet.
Sur le terrain, occupé par 200 à 300 opposants depuis les spectaculaires et vaines tentatives pour les déloger à l'automne, le programme de "travaux préparatoires" a pris du retard: le défrichement prévu en janvier a été reporté de six mois, les transferts d'espèces protégées prévus en février n'ont pas eu lieu, et seuls une partie des diagnostics archéologiques, en bordure de la zone, ont été menés à bien.
Des demandes de travaux ont été déposés en mairie ces dernières semaines pour la réalisation des travaux de voirie mais ils ne sont pas prévus avant "fin 2013", assure-t-on chez Vinci. Reste aussi en suspens le chantier du barreau routier (route d'accès à l'aéroport), qui lui aussi doit débuter en 2013.
Les travaux de construction de l'aéroport à proprement parler ne devaient commencer qu'au printemps 2014, pour une mise en service en 2017.
"On attend les conclusions pour voir vraiment, au regard des recommandations qui pourraient être faites par chacune des commissions, quel impact cela peut avoir à la fois sur notre feuille de route et sur le planning général des travaux et de l'opération", explique-t-on prudemment chez Vinci.
Source AFP :http://actu.orange.fr/france/aeroport-nd-des-landes-partisans-et-opposants-dans-l-attente-du-rapport-afp_1430706.html
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Notre Dame des Landes
Le tribunal de Saint-Nazaire a autorisé mardi l’expulsion d’opposants au projet de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Ils occupent un ensemble de cabanes construites sur un terrain qui soit disant appartient à Vinci. La décision est tombée ce mardi matin. Le jugement du tribunal de Saint-Nazaire concerne des opposants qui occupent un ensemble de cabanes construites sur le site de construction d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes. La dizaine de maisons se trouve au centre de la zone et forme un hameau baptisé "La Chateigne". Pour en empêcher la destruction, autorisée par la justice en décembre dernier, des dizaines opposants s'en étaient déclarés occupants, obligeant Aéroport du Grand-Ouest (Vinci) à entamer une nouvelle procédure, plus longue, d'expulsion. Les constructions de "La Chateigne" avaient été édifiées le 17 novembre lors d'une manifestation géante et sont devenues un lieu symbolique de la lutte. Elles accueillent en effet chaque semaine des collectifs "anti Notre-Dame-des-Landes" venus de toute la France.
Cependant, la probabilité d’une expulsion dès ce mardi reste mince : la commission de dialogue sur l’aéroport, dont les travaux ont permis une trêve des interventions des force de l’ordre depuis quatre mois, doit rendre son rapport début avril. L'avocat des opposants, Me Pierre-Henri Marterêt, a espéré que la décision du tribunal ne soit pas exécutée tant que le rapport ne serait pas rendu.
L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes devraient ce qui est de moins en mois à remplacer l'actuel aéroport de Nantes situé au sud de l'agglomération . Mais les intenses manifestations et les violents heurts à l'automne 2012 ont déjà entraîné le report de plusieurs mois de certaines phases de travaux comme le défrichage, prévu initialement en janvier 2013.
Cependant, la probabilité d’une expulsion dès ce mardi reste mince : la commission de dialogue sur l’aéroport, dont les travaux ont permis une trêve des interventions des force de l’ordre depuis quatre mois, doit rendre son rapport début avril. L'avocat des opposants, Me Pierre-Henri Marterêt, a espéré que la décision du tribunal ne soit pas exécutée tant que le rapport ne serait pas rendu.
L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes devraient ce qui est de moins en mois à remplacer l'actuel aéroport de Nantes situé au sud de l'agglomération . Mais les intenses manifestations et les violents heurts à l'automne 2012 ont déjà entraîné le report de plusieurs mois de certaines phases de travaux comme le défrichage, prévu initialement en janvier 2013.
Chefs d'Etat et de gouvernement ont convergé vers Rome pour assister ce mardi à la messe d'installation du pape François, premier chef de l'Eglise venant des Amériques.
Un événement qui rassemble ce mardi matin des centaines de milliers de fidèles.
Au total 132 délégations dont 31 chefs d'Etat sont présents à cette messe qui se déroule place Saint-Pierre (vidéo ci-dessus).
Parmi les dizaines de hauts responsables présents sur la place figure le premier ministre Jean-Marc Ayrault.
L'ex-maire de Nantes est accompagné par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Il a rencontré lundi soir les cardinaux et prélats français présents à Rome, au cours d’un dîner organisé par l’ambassadeur de France auprès du Saint-Siège.
Un événement qui rassemble ce mardi matin des centaines de milliers de fidèles.
Au total 132 délégations dont 31 chefs d'Etat sont présents à cette messe qui se déroule place Saint-Pierre (vidéo ci-dessus).
Parmi les dizaines de hauts responsables présents sur la place figure le premier ministre Jean-Marc Ayrault.
L'ex-maire de Nantes est accompagné par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Il a rencontré lundi soir les cardinaux et prélats français présents à Rome, au cours d’un dîner organisé par l’ambassadeur de France auprès du Saint-Siège.
Notre Dame des Landes : l’occupation de la ferme de Bellevue condamnée par la justice
AFP
jeudi 28 février 2013
L’occupation d’une ferme sur le site du futur aéroport nantais de Notre-Dame-des-Landes par des opposants a été jugée jeudi 28 février illégale par le tribunal d’instance de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), qui a ordonné leur départ ou leur expulsion au besoin par la force, a-t-on appris auprès de leur avocat, Me Etienne Boittin.
Le tribunal a considéré, dans son ordonnance de référé transmise par Me Boittin à l’AFP, que l’occupation sans droit ni titre de la ferme de Bellevue par une dizaine de personnes constituait une voie de fait dont découle un trouble manifestement illicite.
Le tribunal leur a donc ordonné de quitter les lieux immédiatement, sous astreinte chacun de 50 euros par jour de retard, et leur expulsion au besoin avec le concours de la force publique.
Les dix occupants ont été condamnés à payer 1.000 euros à la société Aéroports du Grand Ouest, filiale de Vinci et concessionnaire de l’infrastructure.
Nous avons la possibilité de faire appel, mais l’appel n’est pas suspensif, a indiqué Me Boittin à l’AFP. La décision du tribunal signifie concrètement que l’expulsion peut avoir lieu dès demain (vendredi) matin, a-t-il souligné.
La principale association d’opposants au projet d’aéroport, l’Acipa, a appelé jeudi dans un communiqué à une mobilisation immédiate sur le site de la ferme de Bellevue.
Cette ferme est destinée à être démolie dans le cadre de la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Au tribunal, les dix occupants avaient demandé à pouvoir rester sur les lieux pendant un an, les travaux, avaient-ils fait valoir lors de l’audience, ne devant débuter qu’au premier semestre 2014, dans la version la plus courte des hypothèses.
A l’automne, des expulsions musclées d’opposants avaient assuré un large écho médiatique à leur cause, dans ce dossier porté notamment par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien député-maire de Nantes.
Une commission de dialogue mise en place par le gouvernement pour tenter d’apaiser les débats doit rendre un rapport fin mars au Premier ministre.
Son président, Claude Chéreau, avait estimé fin décembre que de nouvelles expulsions sur le site ne faciliteraient pas ce dialogue.
AFP
jeudi 28 février 2013
L’occupation d’une ferme sur le site du futur aéroport nantais de Notre-Dame-des-Landes par des opposants a été jugée jeudi 28 février illégale par le tribunal d’instance de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), qui a ordonné leur départ ou leur expulsion au besoin par la force, a-t-on appris auprès de leur avocat, Me Etienne Boittin.
Le tribunal a considéré, dans son ordonnance de référé transmise par Me Boittin à l’AFP, que l’occupation sans droit ni titre de la ferme de Bellevue par une dizaine de personnes constituait une voie de fait dont découle un trouble manifestement illicite.
Le tribunal leur a donc ordonné de quitter les lieux immédiatement, sous astreinte chacun de 50 euros par jour de retard, et leur expulsion au besoin avec le concours de la force publique.
Les dix occupants ont été condamnés à payer 1.000 euros à la société Aéroports du Grand Ouest, filiale de Vinci et concessionnaire de l’infrastructure.
Nous avons la possibilité de faire appel, mais l’appel n’est pas suspensif, a indiqué Me Boittin à l’AFP. La décision du tribunal signifie concrètement que l’expulsion peut avoir lieu dès demain (vendredi) matin, a-t-il souligné.
La principale association d’opposants au projet d’aéroport, l’Acipa, a appelé jeudi dans un communiqué à une mobilisation immédiate sur le site de la ferme de Bellevue.
Cette ferme est destinée à être démolie dans le cadre de la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Au tribunal, les dix occupants avaient demandé à pouvoir rester sur les lieux pendant un an, les travaux, avaient-ils fait valoir lors de l’audience, ne devant débuter qu’au premier semestre 2014, dans la version la plus courte des hypothèses.
A l’automne, des expulsions musclées d’opposants avaient assuré un large écho médiatique à leur cause, dans ce dossier porté notamment par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, ancien député-maire de Nantes.
Une commission de dialogue mise en place par le gouvernement pour tenter d’apaiser les débats doit rendre un rapport fin mars au Premier ministre.
Son président, Claude Chéreau, avait estimé fin décembre que de nouvelles expulsions sur le site ne faciliteraient pas ce dialogue.
Contact: nantesinfo@gmx.com ou par téléphone au 06 86 76 52 32
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