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Une lettre qui tombe à point
17/12/2018
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« Simple Tan » vient de faire son apparition et c’est une petite révolution pour tous ceux qui prennent les transports en commun nantais. Il s’agit d’un agrégateur des horaires des bus et trams de l’agglo, présentés de façon très simple et très pratique. Mieux, il existe aussi une version mobile du site. « Simple Tan » est l’œuvre de Victor Leblais, jeune Nantais de 18 ans en étude en prépa scientifique. « J’en avais marre du site de la Tan, trop complexe, pas assez intuitif, trop lent », explique-t-il. Il a développé son projet tout seul, après ses cours. Aujourd’hui, la Tan semble intéressée par son concept : la régie des transports a invité le jeune homme à un rendez-vous ces jours prochains. http://simpletan.fr
Point de vue de la Coordination des trente-quatre associations opposées au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes publié sur le site LeMonde.fr
Aéroport de Nantes : "Exploitons ce qui existe déjà !"
C'est avec consternation que la coordination des associations opposées au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes a pris connaissance de la tribune en faveur de cet équipement, publiée dans Le Monde daté 15 février et signé par cinq élus socialistes de l'Ouest, président de région, de conseil général ou de communauté urbaine. Le plus insupportable dans ce texte est sans doute le mépris qui transpire de ces lignes pour ceux dont on nie jusqu'au droit d'avoir une opinion différente de la doxa dans laquelle se sont englués ces élus.
Ils accusent ceux qui ne partagent pas leur enthousiasme démesuré d'être des "partisans de l'immobilisme" de "promouvoir un modèle social basé sur le refus de toute forme de progrès et le repli sur soi" et les confinent dans "une logique de régression qui pénaliserait les régions où nous vivons, et travaillons leurs habitants, leurs entreprises et leur avenir et celui de notre pays". Ces élus ont-ils conscience qu'ils se placent eux-mêmes dans un schéma de développement complètement dépassé du toujours plus et du jetable comme si les ressources de notre planète étaient inépuisables et alors que tous les exégètes lucides nous encouragent à les économiser et à exploiter au mieux ce qui existe en l'améliorant si nécessaire.
Exploiter au mieux ce qui existe, c'est justement le choix que nous proposons.
- Réalisations de quelques aménagements et adaptations pour l'aéroport existant de Nantes-Atlantique afin d'éviter le survol de zones urbanisées ou adoption de nouvelles procédures d'atterrissage pour plus de sécurité. Cet équipement est déjà relié au réseau ferré, au périphérique nantais et à moins d'un kilomètre du terminus d'une ligne de tramway qui pourrait aisément être prolongée pour compléter l'offre de liaisons avec le centre de Nantes et les voies de toute nature régionales ou nationales qui y aboutissent. A Notre-Dame-des-Landes, située à 25 km au nord de Nantes, toutes les infrastructures de liaison sont à réaliser avec des coûts pharaoniques par rapport aux aménagements à réaliser pour améliorer l'aéroport existant que la Direction générale de l'aviation civile classe dans son état actuel parmi les aéroport sûrs, sans risque particulier.
- Extension in situ de l'aérogare existante pour augmenter sa capacité d'accueil, ce qui ne sera sans doute pas nécessaire avant une vingtaine d'années si on tient compte du taux d'augmentation actuel de passagers et si on adopte notre proposition de mise en réseau des aéroports de l'Ouest pour répartir le trafic, avec les liaisons ferroviaires inter-cités existantes ou à créer.
- Promotion de l'offre, dans le cadre national et européen, d'une palette de transports adaptés aux longueurs des trajets prenant en compte leurs coûts, leur efficacité vitesse-durée et leur bilan économique, social et environnemental.
Discours méprisant, autoritaire et aventureux
Avec le projet de Notre-Dame-des-Landes, on nous fait miroiter l'espoir d'un essor économique et la création d'emplois alors qu'il ne s'agira sans doute que de transferts d'emplois existants. Ce qui est sûr actuellement c'est qu'en détruisant une cinquantaine d'exploitions agricoles sur le site de Notre-Dame-des-Landes, on va aussi détruire plus de 600 emplois qui leurs sont liés. La France perd l'équivalent d'un département de terres agricoles – terres nourricières – tous les dix ans. Est-il opportun d'en détruire plus de 2 000 hectares pour l'implantation de ce projet coûteux et parfaitement inutile qui va aussi dévaster l'environnement et la bio-diversité de cette zone bocagère ?
Il ne suffit pas d'utiliser le mot vert ou d'ajouter les labels "développement durable" ou "haute qualité environnementale" pour qualifier d'écologiste n'importe quel projet même les plus propices au développement de nuisances de tous ordres. Est-il acceptable de se transformer en donneurs de leçon méprisants pour apostropher les opposants en les accusant de "porter un jugement sommaire (…) sans prendre la mesure des enjeux" alors qu'en plus de dix ans de lutte contre ce projet, s'est développé chez beaucoup d'entre eux une expertise dans tous les domaines liés au projet : environnement, aménagement du territoire, énergie, navigation aérienne, économie, emploi, législation, agriculture, urbanisme, géophysique. Peu d'élus peuvent revendiquer une telle connaissance du dossier et de ses aspects annexes. Ils ont pourtant émis des votes en sa faveur bien que certains d'entre eux en ignorent presque tout comme nous avons pu le constater en les rencontrant.
La coordination des associations et mouvements politiques opposés au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes n'a pas vocation à soutenir tel ou tel candidat aux élections qui doivent avoir lieu en 2011 et 2012 mais elle sera dans son rôle en interpellant les candidats qui s'aligneront sur le discours méprisant, autoritaire et aventureux de ces cinq responsables socialistes.
Aéroport de Nantes : "Exploitons ce qui existe déjà !"
C'est avec consternation que la coordination des associations opposées au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes a pris connaissance de la tribune en faveur de cet équipement, publiée dans Le Monde daté 15 février et signé par cinq élus socialistes de l'Ouest, président de région, de conseil général ou de communauté urbaine. Le plus insupportable dans ce texte est sans doute le mépris qui transpire de ces lignes pour ceux dont on nie jusqu'au droit d'avoir une opinion différente de la doxa dans laquelle se sont englués ces élus.
Ils accusent ceux qui ne partagent pas leur enthousiasme démesuré d'être des "partisans de l'immobilisme" de "promouvoir un modèle social basé sur le refus de toute forme de progrès et le repli sur soi" et les confinent dans "une logique de régression qui pénaliserait les régions où nous vivons, et travaillons leurs habitants, leurs entreprises et leur avenir et celui de notre pays". Ces élus ont-ils conscience qu'ils se placent eux-mêmes dans un schéma de développement complètement dépassé du toujours plus et du jetable comme si les ressources de notre planète étaient inépuisables et alors que tous les exégètes lucides nous encouragent à les économiser et à exploiter au mieux ce qui existe en l'améliorant si nécessaire.
Exploiter au mieux ce qui existe, c'est justement le choix que nous proposons.
- Réalisations de quelques aménagements et adaptations pour l'aéroport existant de Nantes-Atlantique afin d'éviter le survol de zones urbanisées ou adoption de nouvelles procédures d'atterrissage pour plus de sécurité. Cet équipement est déjà relié au réseau ferré, au périphérique nantais et à moins d'un kilomètre du terminus d'une ligne de tramway qui pourrait aisément être prolongée pour compléter l'offre de liaisons avec le centre de Nantes et les voies de toute nature régionales ou nationales qui y aboutissent. A Notre-Dame-des-Landes, située à 25 km au nord de Nantes, toutes les infrastructures de liaison sont à réaliser avec des coûts pharaoniques par rapport aux aménagements à réaliser pour améliorer l'aéroport existant que la Direction générale de l'aviation civile classe dans son état actuel parmi les aéroport sûrs, sans risque particulier.
- Extension in situ de l'aérogare existante pour augmenter sa capacité d'accueil, ce qui ne sera sans doute pas nécessaire avant une vingtaine d'années si on tient compte du taux d'augmentation actuel de passagers et si on adopte notre proposition de mise en réseau des aéroports de l'Ouest pour répartir le trafic, avec les liaisons ferroviaires inter-cités existantes ou à créer.
- Promotion de l'offre, dans le cadre national et européen, d'une palette de transports adaptés aux longueurs des trajets prenant en compte leurs coûts, leur efficacité vitesse-durée et leur bilan économique, social et environnemental.
Discours méprisant, autoritaire et aventureux
Avec le projet de Notre-Dame-des-Landes, on nous fait miroiter l'espoir d'un essor économique et la création d'emplois alors qu'il ne s'agira sans doute que de transferts d'emplois existants. Ce qui est sûr actuellement c'est qu'en détruisant une cinquantaine d'exploitions agricoles sur le site de Notre-Dame-des-Landes, on va aussi détruire plus de 600 emplois qui leurs sont liés. La France perd l'équivalent d'un département de terres agricoles – terres nourricières – tous les dix ans. Est-il opportun d'en détruire plus de 2 000 hectares pour l'implantation de ce projet coûteux et parfaitement inutile qui va aussi dévaster l'environnement et la bio-diversité de cette zone bocagère ?
Il ne suffit pas d'utiliser le mot vert ou d'ajouter les labels "développement durable" ou "haute qualité environnementale" pour qualifier d'écologiste n'importe quel projet même les plus propices au développement de nuisances de tous ordres. Est-il acceptable de se transformer en donneurs de leçon méprisants pour apostropher les opposants en les accusant de "porter un jugement sommaire (…) sans prendre la mesure des enjeux" alors qu'en plus de dix ans de lutte contre ce projet, s'est développé chez beaucoup d'entre eux une expertise dans tous les domaines liés au projet : environnement, aménagement du territoire, énergie, navigation aérienne, économie, emploi, législation, agriculture, urbanisme, géophysique. Peu d'élus peuvent revendiquer une telle connaissance du dossier et de ses aspects annexes. Ils ont pourtant émis des votes en sa faveur bien que certains d'entre eux en ignorent presque tout comme nous avons pu le constater en les rencontrant.
La coordination des associations et mouvements politiques opposés au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes n'a pas vocation à soutenir tel ou tel candidat aux élections qui doivent avoir lieu en 2011 et 2012 mais elle sera dans son rôle en interpellant les candidats qui s'aligneront sur le discours méprisant, autoritaire et aventureux de ces cinq responsables socialistes.
C’est le dernier jour, ce lundi, pour déposer un recours juridique contre le décret de concession signé entre l’Etat et la société concessionnaire de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes le 28 décembre dernier. Trois recours sont ou vont être déposés : Europe Ecologie/Les Verts des Pays-de-la Loire qui ont confié ce dossier à l’avocat de Greenpeace Alexandre Faro et la communauté de communes d’Erdre et Gesvres qui a voté favorablement mercredi dernier pour un recours. Les associations opposées au projet s’engagent aussi dans cette voie juridique : elles doivent déposer leur dossier aujourd’hui au tribunal administratif de Nantes.
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