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Ignorant les appels multiples à l’arrêt à un cessez-le-feu, le Premier Ministre a estimé ce matin que cette intervention militaire pour évacuer la ZAD de Notre Dame des Landes «a fait l’objet d’une très grande préparation pour éviter au maximum les incidents» et qu’elle se déroule avec «beaucoup de maitrise». Au vu de l’ampleur des destructions et du nombre croissant de blessés, on croit rêver !
Sur le terrain, malgré les très nombreuses fermetures de route – qui, à juste titre, excède de plus en plus les riverains – plusieurs centaines de personnes sont venus pique-niquer sur la ZAD et, à l’appel de la Confédération Paysanne, plusieurs dizaines de tracteurs sont déjà entrés ou convergent vers la ZAD pour protéger les exploitations agricoles et habitations menacées.
Malgré un déploiement militaire sans précédent - « Hélicoptère, véhicules blindés, lacrymogènes et 2 500 nervis sur place… L'Etat est en train de déployer sur une commune rurale de Loire-Atlantique, l'équivalent de près de 50 % des effectifs humains qu'elle a engagés dans ses opérations extérieures militaires à l'Etranger » comme l’ écrit la Confédération Paysanne - , au troisième jour de l’intervention, on est très loin de l’évacuation souhaitée par le gouvernement.
Grace à la résistance des habitant.e.s de la ZAD et des dizaines de personnes qui les rejoignent chaque jour, grâce à la solidarité active de la Confédération Paysanne et de toutes les composantes du mouvement d’opposition au projet d’aéroport, grâce aux dizaines de rassemblements et manifestations qui se sont tenus et se tiennent dans tout le pays, et malgré l’énormité des moyens mis en oeuvre et une violence pas du tout maitriser, le gouvernement est aujourd’hui entrain de perdre à la fois sur le terrain et politiquement.
C’est pour cela que les heures et jours qui viennent s’annoncent encore plus violents et dangereux. C’est pour cela qu’il faut que de partout s’affirment la solidarité avec les paysan.ne.s et habitant.e.s de la ZAD et l’exigence de l’arrêt de l’intervention militaire.
Ensemble!44
Le 11 avril 2018, 16h
Xabier BENITO ZILUAGA, député européen de PODEMOS, sera présent sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes demain jeudi 12 avril.
COMMUNIQUE DE XABIER BENITO ZILUAGA –
CONTRE LA MILITARISATION DE LA ZAD, SOUTIEN À L’AVENIR
L'expérience de la ZAD dépasse largement les frontières françaises, à la fois comme modèle de lutte unitaire et paysanne et comme alternatives concrètes à la société consumériste. Les pierres qui ont été posées méritent notre soutien le plus total.
L'expulsion de la ZAD et la répression violente signifient bien plus que la privation de l'accès aux terres. Ce sont des graines d'avenir que l'on veut détruire.
Le député européen de Podemos Xabier Benito Ziluaga se rendra ce jeudi sur la ZAD ce jeudi autant pour dénoncer la répression violente du mouvement que soutenir les opposants au projet et faire preuve de solidarité internationale.
Sur le terrain, malgré les très nombreuses fermetures de route – qui, à juste titre, excède de plus en plus les riverains – plusieurs centaines de personnes sont venus pique-niquer sur la ZAD et, à l’appel de la Confédération Paysanne, plusieurs dizaines de tracteurs sont déjà entrés ou convergent vers la ZAD pour protéger les exploitations agricoles et habitations menacées.
Malgré un déploiement militaire sans précédent - « Hélicoptère, véhicules blindés, lacrymogènes et 2 500 nervis sur place… L'Etat est en train de déployer sur une commune rurale de Loire-Atlantique, l'équivalent de près de 50 % des effectifs humains qu'elle a engagés dans ses opérations extérieures militaires à l'Etranger » comme l’ écrit la Confédération Paysanne - , au troisième jour de l’intervention, on est très loin de l’évacuation souhaitée par le gouvernement.
Grace à la résistance des habitant.e.s de la ZAD et des dizaines de personnes qui les rejoignent chaque jour, grâce à la solidarité active de la Confédération Paysanne et de toutes les composantes du mouvement d’opposition au projet d’aéroport, grâce aux dizaines de rassemblements et manifestations qui se sont tenus et se tiennent dans tout le pays, et malgré l’énormité des moyens mis en oeuvre et une violence pas du tout maitriser, le gouvernement est aujourd’hui entrain de perdre à la fois sur le terrain et politiquement.
C’est pour cela que les heures et jours qui viennent s’annoncent encore plus violents et dangereux. C’est pour cela qu’il faut que de partout s’affirment la solidarité avec les paysan.ne.s et habitant.e.s de la ZAD et l’exigence de l’arrêt de l’intervention militaire.
Ensemble!44
Le 11 avril 2018, 16h
Xabier BENITO ZILUAGA, député européen de PODEMOS, sera présent sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes demain jeudi 12 avril.
COMMUNIQUE DE XABIER BENITO ZILUAGA –
CONTRE LA MILITARISATION DE LA ZAD, SOUTIEN À L’AVENIR
L'expérience de la ZAD dépasse largement les frontières françaises, à la fois comme modèle de lutte unitaire et paysanne et comme alternatives concrètes à la société consumériste. Les pierres qui ont été posées méritent notre soutien le plus total.
L'expulsion de la ZAD et la répression violente signifient bien plus que la privation de l'accès aux terres. Ce sont des graines d'avenir que l'on veut détruire.
Le député européen de Podemos Xabier Benito Ziluaga se rendra ce jeudi sur la ZAD ce jeudi autant pour dénoncer la répression violente du mouvement que soutenir les opposants au projet et faire preuve de solidarité internationale.
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Notre Dame des Landes
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Après l’abandon du projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, le gouvernement affiche son obstination en expulsant une partie des habitants de la ZAD. Loin des journalistes, interdits de pénétrer sur la zone, les forces de l’ordre ont commencé à évacuer et à détruire cette nuit de nombreux lieux de vie. Alors que la préfecture de Loire-Atlantique prétendait chercher une solution apaisée, c’est la violence de l’Etat qui se manifeste aujourd’hui. Cet Etat qui cherche à diviser les habitants de la zone à défendre, alors que tous et toutes ont construit à travers à les résistances, un de ces nombreux autres mondes possibles. Le gouvernement refuse ainsi une sortie pacifique du conflit, comme cela avait pu être possible au Larzac dans les années 1980, et revient sur ses propres engagements en expulsant le lieu Les Cent Noms ; ce dernier devait pourtant être préservé de l’expulsion puisque faisant partie des projets agricoles reconnus.
Face à la violence policière et aux expulsions, nous appelons à la résistance, dans l’unité. Non aux expulsions, la ZAD vivra. Nous appelons à nous mobiliser en se rendant à Notre Dame des Landes, ou en rejoignant les rassemblements locaux qui dès aujourd’hui vont se multiplier.
Premiers signataires : ATTAC, Alternatiba, ANV-COP21, CGT Vinci, SUD Rail, Solidaires, Ensemble !, NPA, Parti de Gauche
Face à la violence policière et aux expulsions, nous appelons à la résistance, dans l’unité. Non aux expulsions, la ZAD vivra. Nous appelons à nous mobiliser en se rendant à Notre Dame des Landes, ou en rejoignant les rassemblements locaux qui dès aujourd’hui vont se multiplier.
Premiers signataires : ATTAC, Alternatiba, ANV-COP21, CGT Vinci, SUD Rail, Solidaires, Ensemble !, NPA, Parti de Gauche
Le mercredi 17 janvier, nous avons collectivement obtenu une formidable victoire, un signe fort pour toutes les autres luttes. Nous voilà maintenant dans une nouvelle phase, pleine de possibilités d’avancer ensemble, notamment sur des questions d’usage commun, comme celle de la D281, dite "route des chicanes". Fermée par les autorités dans le cadre du projet d’aéroport en 2013, cette route a été ré-ouverte par le mouvement dans la foulée.
Aujourd’hui, l’ensemble du mouvement a fait le choix de la transformer pour la rendre plus accessible à nos voisin-es et aux riveraines des bourgs alentour.Pour que toutes puissent y circuler tranquillement, il y a dores et
déjà des ralentisseurs provisoires, puis par la suite des ralentisseurs pérennes, et des voies de passage seront créées pour nos amestritons, salamandres et autres habitantes du bocage.Nous portons ceci collectivement, et collectivement nous pourrions revenir sur cette décision si des menaces d’expulsion venaient à se concrétiser, en refermant cette route et les autres traversant la zad.C’est un engagement fort que nous renouvelons ensemble pour défendre l'avenir de la zad.Un chantier collectif a été organisé pour cela à partir du 22 janvier,il est aujourd'hui terminé.Cette route était et restera un des symboles de notre résistance commune, et c’est tout-e-s ensemble que nous mettons en oeuvre son usage partagé, pour l’avenir de la zad, puisque qu’il n’y aura pas d’aéroport.Nous appelons à un très large rassemblement sur la zad, le 10 février,pour enraciner l'avenir de ce territoire et fêter l'abandon du projet.
Aujourd’hui, l’ensemble du mouvement a fait le choix de la transformer pour la rendre plus accessible à nos voisin-es et aux riveraines des bourgs alentour.Pour que toutes puissent y circuler tranquillement, il y a dores et
déjà des ralentisseurs provisoires, puis par la suite des ralentisseurs pérennes, et des voies de passage seront créées pour nos amestritons, salamandres et autres habitantes du bocage.Nous portons ceci collectivement, et collectivement nous pourrions revenir sur cette décision si des menaces d’expulsion venaient à se concrétiser, en refermant cette route et les autres traversant la zad.C’est un engagement fort que nous renouvelons ensemble pour défendre l'avenir de la zad.Un chantier collectif a été organisé pour cela à partir du 22 janvier,il est aujourd'hui terminé.Cette route était et restera un des symboles de notre résistance commune, et c’est tout-e-s ensemble que nous mettons en oeuvre son usage partagé, pour l’avenir de la zad, puisque qu’il n’y aura pas d’aéroport.Nous appelons à un très large rassemblement sur la zad, le 10 février,pour enraciner l'avenir de ce territoire et fêter l'abandon du projet.
La justice a autorisé hier l'expulsion des derniers habitants “historiques″ des terrains prévus pour accueillir l'aéroport. Mais, certains comme Sylvain Fresneau, interrogé ce mardi par RMC, ont décidé de rester coûte que coûte. Bourdin Direct est une émission d’information dans laquelle interviennent en direct les acteurs de l’actualité.
Contact: nantesinfo@gmx.com ou par téléphone au 06 86 76 52 32
Notre Dame des Landes
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