|
L' Ouverture du village de la Transat Jacques Vabre ouvre ce matin samedi à 10h au Havre. Inauguration à 11h.
La 11e Transat Jacques Vabre est dans les starting-blocks ! Ce samedi à 10h, le village de la course ouvrira ses portes au public. Un moment fort pour une épreuve qui fête son 20e anniversaire et réunit cette année quatre flottes de multicoques (Multi50 et MOD70) et de monocoques (IMOCA et Class40).
Après l’inauguration du village à 11h, les duos en lice prendront part au Prologue Virtual Regatta Inshore. De quoi lancer en beauté une belle semaine d’animations avant le coup d’envoi le dimanche 3 novembre.
Le bassin Paul Vatine au Havre est en pleine effervescence : c’est à partir de demain 10h que le public pourra admirer les bateaux en lice dans la 11e édition de la Transat Jacques Vabre. Puis, à 11h, Pascal Bourdin, Président de Mondelēz international France et Benelux, et Edouard Philippe, Maire de la Ville du Havre, les deux partenaires organisateurs, inaugureront le village de la course.
Ils sont presque tous là
Sur les 44 duos qui prendront le départ de la prestigieuse transatlantique en double, 42 sont amarrés aux pontons havrais ce vendredi soir : vingt-quatre Class40, six Multi50, dix 60 pieds IMOCA et deux MOD70. Seuls deux Class40 n’ont pas pu effectuer leur convoyage dans les délais impartis et manquent donc à l’appel. Victorien Erussard et Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires En Peloton), contraints de changer leur bulbe de quille à la dernière minute, arriveront samedi après-midi. Egalement absents, Sam Goodchild et Ned Collier Wakefield (Concise 8) qui ont demandé un délai à la direction de course pour poursuivre l’optimisation de leur bateau mis à l’eau récemment. Ils sont attendus mardi prochain au Havre. Ils manqueront donc la présentation des skippers au public – organisée ce samedi à 19h – mais pas le grand départ de la Transat Jacques Vabre, qui sera donné le dimanche 3 novembre à 13h02. Devant les étraves des concurrents : 5 400 milles à destination d’Itajaí (Brésil). Soit le plus long parcours de l’histoire de la Transat Jacques Vabre.
Un prologue sportif
En guise d’échauffement, les marins participeront ce week-end au Prologue Virtual Regatta Inshore dans le Bassin de l’Eure, en double à bord de Bénéteau 7.50. L’occasion pour ces skippers de quatre classes diverses de se confronter sur des bateaux identiques. Un duo d’amateurs sera également de la partie : grâce à leurs belles performances en ligne dans le prologue virtuel, « Mimile le Guerrier » et « Amiral Tapir l’aventurier » formeront l’équipage de Virtual Regatta. Les phases de poules et les quarts de finale se tiendront samedi, les demi-finales et les finales dimanche, avec une remise des prix à 18h. On peut s’attendre à du spectacle au vu des conditions de vent annoncées. L’issue de ce prologue reste incertaine tant le niveau est homogène. Mais une chose est sûre : la Transat Jacques Vabre 2013 est bel et bien lancée !
Après l’inauguration du village à 11h, les duos en lice prendront part au Prologue Virtual Regatta Inshore. De quoi lancer en beauté une belle semaine d’animations avant le coup d’envoi le dimanche 3 novembre.
Le bassin Paul Vatine au Havre est en pleine effervescence : c’est à partir de demain 10h que le public pourra admirer les bateaux en lice dans la 11e édition de la Transat Jacques Vabre. Puis, à 11h, Pascal Bourdin, Président de Mondelēz international France et Benelux, et Edouard Philippe, Maire de la Ville du Havre, les deux partenaires organisateurs, inaugureront le village de la course.
Ils sont presque tous là
Sur les 44 duos qui prendront le départ de la prestigieuse transatlantique en double, 42 sont amarrés aux pontons havrais ce vendredi soir : vingt-quatre Class40, six Multi50, dix 60 pieds IMOCA et deux MOD70. Seuls deux Class40 n’ont pas pu effectuer leur convoyage dans les délais impartis et manquent donc à l’appel. Victorien Erussard et Thibaut Vauchel-Camus (Solidaires En Peloton), contraints de changer leur bulbe de quille à la dernière minute, arriveront samedi après-midi. Egalement absents, Sam Goodchild et Ned Collier Wakefield (Concise 8) qui ont demandé un délai à la direction de course pour poursuivre l’optimisation de leur bateau mis à l’eau récemment. Ils sont attendus mardi prochain au Havre. Ils manqueront donc la présentation des skippers au public – organisée ce samedi à 19h – mais pas le grand départ de la Transat Jacques Vabre, qui sera donné le dimanche 3 novembre à 13h02. Devant les étraves des concurrents : 5 400 milles à destination d’Itajaí (Brésil). Soit le plus long parcours de l’histoire de la Transat Jacques Vabre.
Un prologue sportif
En guise d’échauffement, les marins participeront ce week-end au Prologue Virtual Regatta Inshore dans le Bassin de l’Eure, en double à bord de Bénéteau 7.50. L’occasion pour ces skippers de quatre classes diverses de se confronter sur des bateaux identiques. Un duo d’amateurs sera également de la partie : grâce à leurs belles performances en ligne dans le prologue virtuel, « Mimile le Guerrier » et « Amiral Tapir l’aventurier » formeront l’équipage de Virtual Regatta. Les phases de poules et les quarts de finale se tiendront samedi, les demi-finales et les finales dimanche, avec une remise des prix à 18h. On peut s’attendre à du spectacle au vu des conditions de vent annoncées. L’issue de ce prologue reste incertaine tant le niveau est homogène. Mais une chose est sûre : la Transat Jacques Vabre 2013 est bel et bien lancée !
Marin de l'extrême, le skipper autrichien Norbert Sedlacek s'est lancé dans un nouveau défi intitulé "Proof of Principle". Le but est de réaliser une traversée de l'Atlantique Nord entre les Sables-d’Olonne et New York (aller-retour) à bord d'un voilier prototype de 16 pieds, soit 4,90m, avec un poids total de 360 kilos et un mât de 8m50. "C'est un voilier de course en gréement sloop avec un système de quille pendulaire, double safran, ballasts avant et arrière, pilote automatique et gyropilote, HYMAGE-Pedali", explique Norbert Sedlacek. "L'habitacle protégé du FIPOFIX Open 16 pieds n'est que de 1,5 m2."
Le voilier a été entièrement construit avec son fils Harald. "Le matériau est un sandwich composite inédit. La structure est constitué d'un bois léger, le balsa, sur lequel est stratifié de la fibre de pierre volcanique (basalte)", indique son fils. "Ces deux composants sont stratifiés l'un sur l'autre à l'aide d'une matrice époxy."
Le navigateur va tenter 2 records sur un parcours total de 8 000 miles nautiques d'une durée de 80 jours, sans escale. Avec 184 000 miles à son actif, soit environ 7 tours du monde sur les océans, le skipper sera confronté à de nombreuses situations extrêmes. Malgré cela il reste optimiste. "En perspective technique, le bateau est prêt, il est très rigide. Nous avons fait un minimum d'électronique et d'électrique. En énergie, j'ai un panneau solaire et une éolienne", précise le skipper. "Je pars avec une balise de détresse, un rouleau de scotch, un couteau, 50 kilos de nourriture lyophilisée et pour l'eau j'ai un dessalinisateur."
Arrivée 11e du Vendée Globe 2008-2009, le skipper veut prouver qu'avec une préparation optimale et son expérience personnelle couplée à une persévérance de fer, on peut gagner les plus grands défis. C'est aussi le moyen de démontrer qu'une nouvelle technologie en termes de matériau et de conceptions innovantes sont fiables et performantes lors de conditions extrêmes.
Départ le 10 novembre 2013 à 13h au port des Sables d’Olonne. Venez soutenir et encourager Norbert Sedlacek.
Suivre le projet « Proof of principle » sur : www.norbertsedlacek.at
Le voilier a été entièrement construit avec son fils Harald. "Le matériau est un sandwich composite inédit. La structure est constitué d'un bois léger, le balsa, sur lequel est stratifié de la fibre de pierre volcanique (basalte)", indique son fils. "Ces deux composants sont stratifiés l'un sur l'autre à l'aide d'une matrice époxy."
Le navigateur va tenter 2 records sur un parcours total de 8 000 miles nautiques d'une durée de 80 jours, sans escale. Avec 184 000 miles à son actif, soit environ 7 tours du monde sur les océans, le skipper sera confronté à de nombreuses situations extrêmes. Malgré cela il reste optimiste. "En perspective technique, le bateau est prêt, il est très rigide. Nous avons fait un minimum d'électronique et d'électrique. En énergie, j'ai un panneau solaire et une éolienne", précise le skipper. "Je pars avec une balise de détresse, un rouleau de scotch, un couteau, 50 kilos de nourriture lyophilisée et pour l'eau j'ai un dessalinisateur."
Arrivée 11e du Vendée Globe 2008-2009, le skipper veut prouver qu'avec une préparation optimale et son expérience personnelle couplée à une persévérance de fer, on peut gagner les plus grands défis. C'est aussi le moyen de démontrer qu'une nouvelle technologie en termes de matériau et de conceptions innovantes sont fiables et performantes lors de conditions extrêmes.
Départ le 10 novembre 2013 à 13h au port des Sables d’Olonne. Venez soutenir et encourager Norbert Sedlacek.
Suivre le projet « Proof of principle » sur : www.norbertsedlacek.at
Tags :
L'actualité aux Sables d'Olonne
L'information aux Sables d'Olonne
Les Sables d'Olonne
Vendée
Voile
Commentaires (0)
Les Sables d'Olonne Info
Engagé dans la course au large depuis 2009, le Team Groupe Picoty est l'un des grands animateurs de la Class40. Le distributeur d'énergies sera au départ de la Transat Jacques Vabre avec le plein d'énergies nouvelles : un nouveau duo défendra de nouvelles couleurs entre Le Havre et Itajai au Brésil. Les Rochelais Jean-Christophe Caso et Aymeric Chappellier font figure de sérieux challengers parmi les 26 duos engagés sur ces 5 450 milles (10 000 km) de course qui s'annonce à couteaux tirés !
Photo : Bertrand Duquenne
Jean-Christophe Caso, préparateur puis co-skipper du Team Groupe Picoty, est désormais à la barre du Class40 de la Picoline. Il est associé à Aymeric Chappellier, un coureur élevé à l'école de l'olympisme et minïste pendant trois saisons avec, notamment, une victoire sur Les Sables les Açores Les Sables à son actif.
Ce duo 100% rochelais n'en est pas à sa première course au large, loin de là, mais cette nouvelle association, le nouveau parcours de la Transat Jacques Vabre, le plateau particulièrement relevé de cette édition 2013, le passage du Mini au Class40 pour Aymeric apportent leurs lots de nouveautés.
Qu'est-ce qui est nouveau pour vous, sur cette Transat Jacques Vabre ?
Jean-Christophe Caso, skipper Groupe Picoty : « La durée du parcours ! Même si la Solidaire du chocolat était longue aussi (5000 milles entre Saint-Nazaire - Progresso, au Mexique, ndlr), une fois que l'on était en mer des Caraïbes, c'était fini, il n'y avait plus de jeu. Là, c'est beaucoup plus séquencé et il va se passer des choses jusqu'à l'arrivée ! »
Aymeric Chappellier, co-skipper Groupe Picoty : « la grande nouveauté pour moi c'est la gestion de la météo. Ça ouvre un grand champ de possibilités en terme de stratégie, d'autant qu'à partir des zones subtropicales, les données météo sont souvent peu fiables.
Je travaille en ce moment à la sélection de fichiers sources et à la mise en place d'un petit logiciel qui nous permettra de les récupérer rapidement : il y a une intéressante carte à jouer à ce niveau-là. »
Nouveau duo...
Jean-Christophe Caso : « Nous n'avons jamais passé plus de 8 jours en mer ensemble mais cela ne pose aucun problème. Chacun apporte son expérience et ses compétences. Nous sommes complémentaires, ça fonctionne très bien ! »
Aymeric Chappellier : « Naviguer en double est aussi nouveau pour moi, mais avec Jean-Christophe, ça se passe parfaitement bien. Et puis, de toute façon, en course, on ne fait que se croiser ! »
Un plateau sportif sensiblement renouvelé en Class40
Jean-Christophe Caso : « Il y aura 26 bateaux au départ : ancienne, moyenne et très nouvelle génération ! Avec des coureurs très expérimentés tels que Brian Thompson, Pietro D'Ali, Sébastien Audigane. La compétition va être super intéressante : les places vont être chères. Un résultat dans les dix sera déjà une belle performance ! Sur le papier, nous sommes des challengers : il y a un beau défi à relever. »
Aymeric Chappellier : « 2 - 3 bateaux sont un peu plus rapides que les autres, mais certains manquent peut-être de fiabilisation, d'autant que le parcours va beaucoup solliciter le matériel. Sur les 26 partants, 15 Class40 sont proches en vitesse : le jeu reste très ouvert. »
Ce duo 100% rochelais n'en est pas à sa première course au large, loin de là, mais cette nouvelle association, le nouveau parcours de la Transat Jacques Vabre, le plateau particulièrement relevé de cette édition 2013, le passage du Mini au Class40 pour Aymeric apportent leurs lots de nouveautés.
Qu'est-ce qui est nouveau pour vous, sur cette Transat Jacques Vabre ?
Jean-Christophe Caso, skipper Groupe Picoty : « La durée du parcours ! Même si la Solidaire du chocolat était longue aussi (5000 milles entre Saint-Nazaire - Progresso, au Mexique, ndlr), une fois que l'on était en mer des Caraïbes, c'était fini, il n'y avait plus de jeu. Là, c'est beaucoup plus séquencé et il va se passer des choses jusqu'à l'arrivée ! »
Aymeric Chappellier, co-skipper Groupe Picoty : « la grande nouveauté pour moi c'est la gestion de la météo. Ça ouvre un grand champ de possibilités en terme de stratégie, d'autant qu'à partir des zones subtropicales, les données météo sont souvent peu fiables.
Je travaille en ce moment à la sélection de fichiers sources et à la mise en place d'un petit logiciel qui nous permettra de les récupérer rapidement : il y a une intéressante carte à jouer à ce niveau-là. »
Nouveau duo...
Jean-Christophe Caso : « Nous n'avons jamais passé plus de 8 jours en mer ensemble mais cela ne pose aucun problème. Chacun apporte son expérience et ses compétences. Nous sommes complémentaires, ça fonctionne très bien ! »
Aymeric Chappellier : « Naviguer en double est aussi nouveau pour moi, mais avec Jean-Christophe, ça se passe parfaitement bien. Et puis, de toute façon, en course, on ne fait que se croiser ! »
Un plateau sportif sensiblement renouvelé en Class40
Jean-Christophe Caso : « Il y aura 26 bateaux au départ : ancienne, moyenne et très nouvelle génération ! Avec des coureurs très expérimentés tels que Brian Thompson, Pietro D'Ali, Sébastien Audigane. La compétition va être super intéressante : les places vont être chères. Un résultat dans les dix sera déjà une belle performance ! Sur le papier, nous sommes des challengers : il y a un beau défi à relever. »
Aymeric Chappellier : « 2 - 3 bateaux sont un peu plus rapides que les autres, mais certains manquent peut-être de fiabilisation, d'autant que le parcours va beaucoup solliciter le matériel. Sur les 26 partants, 15 Class40 sont proches en vitesse : le jeu reste très ouvert. »
Tags :
L'actualité aux Sables d'Olonne
L'information aux Sables d'Olonne
Les Sables d'Olonne
Transat Jacques Vabre
Vendée
Voile
Commentaires (0)
Les Sables d'Olonne Info
C'est à coups d'avertisseurs sonores et sous les applaudissements du public que nos deux aventuriers de l'extrême, Yvan Bourgnon et Vincent Beauvarlet, ont quitté les Sables d'Olonne ce samedi 5 octobre vers 14h30. Presque comme un "mini Vendée Globe", les Sablais se sont précipités au bord du chenal pour encourager nos deux skippers. Fidèle pour sa passion qu'est la voile, le public avait répondu présent pour le grand départ. Nos deux skippers, visiblement heureux, ont pu constater les marques de sympathie et d'émotion qui se dégageaient sur le port. Sous un ciel bleu et ensoleillé, le catamaran de 6.3 m de long glissait sur l'eau au pas du public pour s'éloigner petit à petit... Nous leur souhaitons de belles aventures au cours de leur périple de 11 mois et quelques 50 000 km !
Tags :
Défi SMA
L'actualité aux Sables d'Olonne
L'information aux Sables d'Olonne
Les Sables d'Olonne
Vendée
Yvan Bourgnon et Vincent Beauvarlet
Commentaires (0)
Les Sables d'Olonne Info
Loïc Escoffier et Loïc Féquet
Il y a deux ans, les deux Loïc s'élançaient sur leur première transat en double ensemble. Ils termineront seconds, quelques heures derrière Yves Le Blévec et Sam Manuard (Actua), après une course extrêmement rude, qui avait décimé le reste de la flotte des Multi 50.
Leur bateau, le Multi 50 Maître Jacques (ex-Crêpes Whaou 2) n'était pas encore au maximum de son potentiel, le plateau sportif était moins homogène et le parcours moins contrasté que celui de cette édition 2013. En deux ans, le duo Maître Jacques a progressé sur de nombreux points : il aborde cette Transat Jacques Vabre 2013 avec encore plus d'appétit !
2011 - 2013 : en deux ans, le duo, le bateau, le parcours de la transat, le plateau sportif des Multi 50, les objectifs du team Maître Jacques et les attentes de leurs partenaires ont évolué.
Tour d'horizon des points clés de cette Transat Jacques Vabre 2013 avec Loïc Féquet et Loïc Escoffier.
Le duo
Loïc Féquet, skipper Maître Jacques : « En 2011, c'était notre première transat en double ensemble, il y avait des inconnus... que l'on a élimé pendant la transat 2011. Nous avons aussi beaucoup navigué ensemble depuis deux ans, on se connaît de mieux en mieux. »
Loïc Escoffier, co-skipper Maître Jacques : « On se connaît encore plus qu'il y a deux ans, et on ne s'est pas encore engueulé ! Là, il n'y a pas d'évolution (rires) !
Nous avons passé un cap. Nous allons tenter de reproduire les bonnes choses de 2011 et de faire mieux là où il y avait eu des erreurs. Par exemple notre début de course où nous avions un peu trop levé le pied par manque d'expérience sur ce bateau. Il faudra aussi vite rentrer dans le rythme transat : bien dormir et s'alimenter dès les premières heures de course pour être à fond dès le début, c'est primordial. »
Le bateau
Loïc Féquet : « On arrive au bout de ce que l'on peut faire pour l'optimiser. C'est un bel aboutissement. Tout ce que l'on a fait est allé dans le bon sens. Il est beaucoup plus performant qu'avant, tout en étant toujours aussi polyvalent et marin. À nous de l'exploiter à 100% ! »
Loïc Escoffier : « Pour le faire évoluer encore, il faudrait faire un bateau neuf ! C'est énorme tout ce qui a été optimisé à bord, et tout a été très bien fait. Nous restons un peu moins rapides au portant que les Multi 50 de la dernière génération, mais c'est un très bon bateau qui a fait ses preuves. »
Le plateau sportif (liste des concurrents en bas de page)
Loïc Féquet : « Il y a un grand absent, Franck-Yves Escoffier, mais on va se battre à quatre bateaux, et ça va être très intéressant ! La hiérarchie est moins établie qu'il y a deux ans. FenêtréA Cardinal est un concurrent dangereux, il est rapide... Mais ce match à quatre s'annonce très sympa ! »
Loïc Escoffier : « Quatre bateaux vont se bagarrer ! Enfin j'espère !... Erwan Le Roux et Yann Eliès ont une petite avance. Yves Le Blévec est un peu moins régulier qu'avant, et Kito de Pavant n'est pas un grand habitué des multicoques. Arkema est performant, mais ce sera sa première grande course. Bref, ça va jouer serré et nous avons une grosse envie de gagner ! »
Le parcours
Loïc Féquet : « Le parcours est motivant car il y a la grosse nouveauté de franchir l'Equateur et de négocier le Pot au Noir : ce sera une première pour nous !
Au-delà de ça, nous partons avec peu de pression, car nous avons déjà réussi à boucler la Route du Rhum en 2010, la Transat Jacques Vabre en 2011 : cela nous permet d'aborder cette course en étant un peu moins conservateurs. Nous connaissons maintenant suffisamment le bateau pour placer le curseur un peu plus haut qu'en 2011, notamment sur les premières heures de course. »
Loïc Escoffier : « Ca va être long, mais sympa ! En fonction des systèmes météo des tout premiers jours, nous tracerons une route nord ou nous plongerons carrément au sud. L'objectif sera dans les deux cas d'être bien positionné pour aller chercher les alizés et aborder le Pot au Noir au bon endroit, avec le bon angle par rapport à notre route. C'est en tous cas beaucoup plus intéressant que de traverser la Mer des Caraïbes car là, au moins, il y aura du jeu jusqu'au bout ! »
Objectif sportif
Loïc Féquet : « Faire aussi bien, si ce n'est mieux qu'en 2011 (le duo Maître Jacques avait terminé 2e, ndlr) ! En tous cas, nous visons le podium. »
Loïc Escoffier : « Faire mieux qu'en 2011 ! Ce ne sera pas facile, mais il faut viser haut. Et puis, surtout, il faut être content de notre course, mieux naviguer qu'en 2011 : nous sommes mieux préparés, le bateau est plus performant, à part une casse matérielle, qui peut bien sûr arriver, nous devrions marquer une évolution. »
Leur bateau, le Multi 50 Maître Jacques (ex-Crêpes Whaou 2) n'était pas encore au maximum de son potentiel, le plateau sportif était moins homogène et le parcours moins contrasté que celui de cette édition 2013. En deux ans, le duo Maître Jacques a progressé sur de nombreux points : il aborde cette Transat Jacques Vabre 2013 avec encore plus d'appétit !
2011 - 2013 : en deux ans, le duo, le bateau, le parcours de la transat, le plateau sportif des Multi 50, les objectifs du team Maître Jacques et les attentes de leurs partenaires ont évolué.
Tour d'horizon des points clés de cette Transat Jacques Vabre 2013 avec Loïc Féquet et Loïc Escoffier.
Le duo
Loïc Féquet, skipper Maître Jacques : « En 2011, c'était notre première transat en double ensemble, il y avait des inconnus... que l'on a élimé pendant la transat 2011. Nous avons aussi beaucoup navigué ensemble depuis deux ans, on se connaît de mieux en mieux. »
Loïc Escoffier, co-skipper Maître Jacques : « On se connaît encore plus qu'il y a deux ans, et on ne s'est pas encore engueulé ! Là, il n'y a pas d'évolution (rires) !
Nous avons passé un cap. Nous allons tenter de reproduire les bonnes choses de 2011 et de faire mieux là où il y avait eu des erreurs. Par exemple notre début de course où nous avions un peu trop levé le pied par manque d'expérience sur ce bateau. Il faudra aussi vite rentrer dans le rythme transat : bien dormir et s'alimenter dès les premières heures de course pour être à fond dès le début, c'est primordial. »
Le bateau
Loïc Féquet : « On arrive au bout de ce que l'on peut faire pour l'optimiser. C'est un bel aboutissement. Tout ce que l'on a fait est allé dans le bon sens. Il est beaucoup plus performant qu'avant, tout en étant toujours aussi polyvalent et marin. À nous de l'exploiter à 100% ! »
Loïc Escoffier : « Pour le faire évoluer encore, il faudrait faire un bateau neuf ! C'est énorme tout ce qui a été optimisé à bord, et tout a été très bien fait. Nous restons un peu moins rapides au portant que les Multi 50 de la dernière génération, mais c'est un très bon bateau qui a fait ses preuves. »
Le plateau sportif (liste des concurrents en bas de page)
Loïc Féquet : « Il y a un grand absent, Franck-Yves Escoffier, mais on va se battre à quatre bateaux, et ça va être très intéressant ! La hiérarchie est moins établie qu'il y a deux ans. FenêtréA Cardinal est un concurrent dangereux, il est rapide... Mais ce match à quatre s'annonce très sympa ! »
Loïc Escoffier : « Quatre bateaux vont se bagarrer ! Enfin j'espère !... Erwan Le Roux et Yann Eliès ont une petite avance. Yves Le Blévec est un peu moins régulier qu'avant, et Kito de Pavant n'est pas un grand habitué des multicoques. Arkema est performant, mais ce sera sa première grande course. Bref, ça va jouer serré et nous avons une grosse envie de gagner ! »
Le parcours
Loïc Féquet : « Le parcours est motivant car il y a la grosse nouveauté de franchir l'Equateur et de négocier le Pot au Noir : ce sera une première pour nous !
Au-delà de ça, nous partons avec peu de pression, car nous avons déjà réussi à boucler la Route du Rhum en 2010, la Transat Jacques Vabre en 2011 : cela nous permet d'aborder cette course en étant un peu moins conservateurs. Nous connaissons maintenant suffisamment le bateau pour placer le curseur un peu plus haut qu'en 2011, notamment sur les premières heures de course. »
Loïc Escoffier : « Ca va être long, mais sympa ! En fonction des systèmes météo des tout premiers jours, nous tracerons une route nord ou nous plongerons carrément au sud. L'objectif sera dans les deux cas d'être bien positionné pour aller chercher les alizés et aborder le Pot au Noir au bon endroit, avec le bon angle par rapport à notre route. C'est en tous cas beaucoup plus intéressant que de traverser la Mer des Caraïbes car là, au moins, il y aura du jeu jusqu'au bout ! »
Objectif sportif
Loïc Féquet : « Faire aussi bien, si ce n'est mieux qu'en 2011 (le duo Maître Jacques avait terminé 2e, ndlr) ! En tous cas, nous visons le podium. »
Loïc Escoffier : « Faire mieux qu'en 2011 ! Ce ne sera pas facile, mais il faut viser haut. Et puis, surtout, il faut être content de notre course, mieux naviguer qu'en 2011 : nous sommes mieux préparés, le bateau est plus performant, à part une casse matérielle, qui peut bien sûr arriver, nous devrions marquer une évolution. »
Tags :
L'actualité aux Sables d'Olonne
L'information aux Sables d'Olonne
Les Sables d'Olonne
Transat Jacques Vabre
Vendée
Voile
Commentaires (0)
Les Sables d'Olonne Info
À un mois du départ de la Transat Jacques Vabre, Jérémie Beyou et Christopher Pratt abordent une phase de recul et de préparatifs à terre, après une intense période d’entraînement. Au fil de ces navigations, le duo Maître CoQ a pu évaluer de près la concurrence : le match pour le podium, voire pour la victoire, sera extrêmement serré, et ça leur plait !
Que vous reste-t-il à faire à un mois du départ de la Transat Jacques Vabre ?
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Il ne reste rien de particulier à faire sur le bateau si ce n’est de petits détails comme l’ajout de protections, le ponçage des dérives, etc. Dans les jours à venir, nous allons procéder au choix du matériel embarqué. Nous avons constitué des listes depuis le début de l’année, nous les avons fait évoluer au fil du temps et là l’équipe a tout préparé, étalé, pesé : nous allons faire la sélection la plus judicieuse possible.
Pour l’avitaillement, ce sera rapide, nous avons nos habitudes, nous aurons notamment des plats cuisinés et des lyophilisés. »
Christopher Pratt, co-skipper Maître CoQ : « Nous avons pas mal navigué, il nous reste maintenant à passer en « mode transat ». Nous entrons dans le concret de préparatifs tels que l’avitaillement, avec, en parallèle, une phase de repos et de préparation physique. C’est une période que j’aime beaucoup car c’est un travail d’équipe, on échange beaucoup avec Jérémie et le team Maître CoQ. Il faut penser à tout, il y a une belle émulation entre nous tous. Il faut essayer d’avoir le recul suffisant pour ne rien oublier… »
« Nous sommes des lâche-rien »
Comment vous situez-vous par rapport à la flotte Imoca de la Transat Jacques Vabre ?
Jérémie Beyou : « Maître CoQ 2 et Macif se ressemblent, mais il y a plein de petites différences entre ces deux bateaux. Macif est d’ailleurs une évolution de Maître CoQ 2 et a été modifié l’hiver dernier. Il a un petit plus en vitesse à toutes les allures et par tous les temps. PRB est un bateau plutôt léger, rapide au portant et dans le petit temps. Cheminées Poujoulat est à l’aise dans la brise. Safran et Maître CoQ 2 sont des bateaux polyvalents.
Ce groupe de quatre joue vraiment en rangs serrés. C’est super intéressant. Avant, on courait derrière ce groupe, aujourd’hui, nous sommes avec eux. La progression est énorme et ce n’est pas fini, car nous avons une marge d’optimisation possible en vue des prochaines courses. Nous allons notamment changer la quille après cette transat. »
Christopher Pratt : « Macif est un cran au-dessus en vitesse. François (Gabart ndlr) et Michel (Desjoyeaux ndlr) connaissent tous les deux parfaitement leur bateau, l’un pour avoir fait le tour du monde avec, l’autre pour avoir participé à sa génèse et à ses optimisations. Juste derrière, nous sommes quatre duos à pouvoir prétendre au podium, voire à la victoire.
Ça va se jouer à rien, comme en Figaro Bénéteau : c’est génial ! Avec Jérémie, nous pourrons nous appuyer sur notre entente, nous avons le même language tactique, nous sommes parfaitement en phase. Et puis, même si les autres le sont aussi, nous sommes des « lâche-rien » ! Jérémie est impressionnant pour ça. Il est à fond tout le temps. À côté de celà, la différence se fera sur la trajectoire, les manœuvres, l’engagement… Il y a moyen de bien faire. »
« Phase de recul et de repos »
Dans quel état d’esprit êtes-vous à l’issue de cette grande phase d’entraînement ?
Jérémie Beyou : « J’aborde une phase de recul et de repos, notamment accompagné par mon préparateur physique, Stéphane Eliot. Nous avions attaqué fort après la Solitaire du Figaro, là nous avons calmé le jeu via des séances d’étirements et de massages. Nous travaillons la gestion de l’effort et la récupération. Comme je navigue beaucoup en ce moment, le physique est déjà bien sollicité. On reprendra après le dernier stage. Le sport, ça permet de s’évader de la course, ça fait du bien…
La semaine dernière, je n’ai même pas navigué du tout, j’en ai d’ailleurs profité pour participer à un séminaire Maître CoQ où j’ai pu rencontrer de nombreux salariés et des éleveurs, ce sont toujours des moments privilégiés. »
Christopher Pratt : « Il n’y a aucun stress encore, je suis dans le présent : cela viendra lorsque nous serons à quai, au Havre. Pour l’instant, je m’éclate à préparer le bateau et notre matériel. Nous échangeons tout le temps avec Jérémie, même le week-end ou le soir : dès que l’on pense à quelque chose d’important. C’est un moment vraiment agréable et intense, une belle aventure dont il faut apprécier chaque phase. »
Deux grandes sorties techniques sont encore au programme du Team Maître CoQ cette semaine : 12 heures en mer, ce mercredi, dédiées à des speed-tests et des validations de réglages. Et, dimanche, l’ensemble des techniciens, qui ont participé à la préparation du Maître CoQ 2, sera sur le pont de façon à faire le tour de tous les appareils embarqués avec les deux co-skippers.
Enfin, la semaine prochaine, du 9 au 11 octobre, après la conférence de presse de la Transat Jacques Vabre, un ultime stage au Pôle Finistère Course au Large marquera la fin des entraînements. Jérémie et Christopher entreront alors dans leur dernière ligne droite avant le départ vers Itajai…
Départ de la Transat Jacques Vabre le 3 novembre 2013.
Que vous reste-t-il à faire à un mois du départ de la Transat Jacques Vabre ?
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Il ne reste rien de particulier à faire sur le bateau si ce n’est de petits détails comme l’ajout de protections, le ponçage des dérives, etc. Dans les jours à venir, nous allons procéder au choix du matériel embarqué. Nous avons constitué des listes depuis le début de l’année, nous les avons fait évoluer au fil du temps et là l’équipe a tout préparé, étalé, pesé : nous allons faire la sélection la plus judicieuse possible.
Pour l’avitaillement, ce sera rapide, nous avons nos habitudes, nous aurons notamment des plats cuisinés et des lyophilisés. »
Christopher Pratt, co-skipper Maître CoQ : « Nous avons pas mal navigué, il nous reste maintenant à passer en « mode transat ». Nous entrons dans le concret de préparatifs tels que l’avitaillement, avec, en parallèle, une phase de repos et de préparation physique. C’est une période que j’aime beaucoup car c’est un travail d’équipe, on échange beaucoup avec Jérémie et le team Maître CoQ. Il faut penser à tout, il y a une belle émulation entre nous tous. Il faut essayer d’avoir le recul suffisant pour ne rien oublier… »
« Nous sommes des lâche-rien »
Comment vous situez-vous par rapport à la flotte Imoca de la Transat Jacques Vabre ?
Jérémie Beyou : « Maître CoQ 2 et Macif se ressemblent, mais il y a plein de petites différences entre ces deux bateaux. Macif est d’ailleurs une évolution de Maître CoQ 2 et a été modifié l’hiver dernier. Il a un petit plus en vitesse à toutes les allures et par tous les temps. PRB est un bateau plutôt léger, rapide au portant et dans le petit temps. Cheminées Poujoulat est à l’aise dans la brise. Safran et Maître CoQ 2 sont des bateaux polyvalents.
Ce groupe de quatre joue vraiment en rangs serrés. C’est super intéressant. Avant, on courait derrière ce groupe, aujourd’hui, nous sommes avec eux. La progression est énorme et ce n’est pas fini, car nous avons une marge d’optimisation possible en vue des prochaines courses. Nous allons notamment changer la quille après cette transat. »
Christopher Pratt : « Macif est un cran au-dessus en vitesse. François (Gabart ndlr) et Michel (Desjoyeaux ndlr) connaissent tous les deux parfaitement leur bateau, l’un pour avoir fait le tour du monde avec, l’autre pour avoir participé à sa génèse et à ses optimisations. Juste derrière, nous sommes quatre duos à pouvoir prétendre au podium, voire à la victoire.
Ça va se jouer à rien, comme en Figaro Bénéteau : c’est génial ! Avec Jérémie, nous pourrons nous appuyer sur notre entente, nous avons le même language tactique, nous sommes parfaitement en phase. Et puis, même si les autres le sont aussi, nous sommes des « lâche-rien » ! Jérémie est impressionnant pour ça. Il est à fond tout le temps. À côté de celà, la différence se fera sur la trajectoire, les manœuvres, l’engagement… Il y a moyen de bien faire. »
« Phase de recul et de repos »
Dans quel état d’esprit êtes-vous à l’issue de cette grande phase d’entraînement ?
Jérémie Beyou : « J’aborde une phase de recul et de repos, notamment accompagné par mon préparateur physique, Stéphane Eliot. Nous avions attaqué fort après la Solitaire du Figaro, là nous avons calmé le jeu via des séances d’étirements et de massages. Nous travaillons la gestion de l’effort et la récupération. Comme je navigue beaucoup en ce moment, le physique est déjà bien sollicité. On reprendra après le dernier stage. Le sport, ça permet de s’évader de la course, ça fait du bien…
La semaine dernière, je n’ai même pas navigué du tout, j’en ai d’ailleurs profité pour participer à un séminaire Maître CoQ où j’ai pu rencontrer de nombreux salariés et des éleveurs, ce sont toujours des moments privilégiés. »
Christopher Pratt : « Il n’y a aucun stress encore, je suis dans le présent : cela viendra lorsque nous serons à quai, au Havre. Pour l’instant, je m’éclate à préparer le bateau et notre matériel. Nous échangeons tout le temps avec Jérémie, même le week-end ou le soir : dès que l’on pense à quelque chose d’important. C’est un moment vraiment agréable et intense, une belle aventure dont il faut apprécier chaque phase. »
Deux grandes sorties techniques sont encore au programme du Team Maître CoQ cette semaine : 12 heures en mer, ce mercredi, dédiées à des speed-tests et des validations de réglages. Et, dimanche, l’ensemble des techniciens, qui ont participé à la préparation du Maître CoQ 2, sera sur le pont de façon à faire le tour de tous les appareils embarqués avec les deux co-skippers.
Enfin, la semaine prochaine, du 9 au 11 octobre, après la conférence de presse de la Transat Jacques Vabre, un ultime stage au Pôle Finistère Course au Large marquera la fin des entraînements. Jérémie et Christopher entreront alors dans leur dernière ligne droite avant le départ vers Itajai…
Départ de la Transat Jacques Vabre le 3 novembre 2013.
Commentaires (0)
Les Sables d'Olonne Info
Le 3 novembre au Havre, Marc Guillemot et Pascal Bidégorry embarqueront à bord du monocoque Safran, pour prendre le départ de la plus longue Transat Jacques Vabre de l’histoire : 5 400 milles à parcourir pour rejoindre Itajaí, au Brésil. Avec le météorologue Jean-Yves Bernot, Marc et Pascal étudient en amont ce parcours inédit et varié. Un travail important car le routage sera interdit une fois en mer.
C’est le rendez-vous majeur de la saison 2013 pour Safran. Et le parcours de cette Transat Jacques Vabre s’annonce corsé, avec environ un millier de milles supplémentaires par rapport aux éditions précédentes, et une arrivée très sud – à Itajaí, sous la corne du Brésil.
Comme un air de Vendée Globe
Le météorologue Jean-Yves Bernot détaille les grands enjeux météorologiques de ce périple Atlantique qui devrait durer une vingtaine de jours : « Cette édition ressemble à un début de Vendée Globe. Avec un premier tronçon délicat entre Le Havre et la latitude de Lisbonne, on s’expose à des conditions musclées.
Ensuite, entre le sud du Portugal et le nord des Canaries, il faudra gérer une zone de transition avec des vents variables. C’est une partie du parcours intéressante d’un point de vue stratégique. Les bateaux qui s’en sortiront le mieux toucheront plus tôt les alizés de nord-est jusqu’au Pot-au-noir, la fameuse zone instable du parcours. Au niveau de l’Equateur, Marc et Pascal seront soulagés de toucher les alizés de l’Atlantique sud, et ce jusqu’à la latitude de Bahia. Le final vers Itajaí promet d’être complexe. Les duos pourraient faire face à des situations diverses au sud de Rio : passages de front, zones de transition, etc. Malgré la fatigue, il faudra du flair et du talent dans la prise de décision ».
Une solide préparation en amont
Pour aborder au mieux ce parcours varié, Marc Guillemot et Pascal Bidégorry ont suivi un stage météo avec Jean-Yves Bernot au centre d’entraînement de Port-la-Forêt. « Compte-tenu de leurs grandes connaissances en météo, nous avons davantage axé le travail sur la stratégie », explique le météorologue. « Globalement, mon rôle est de leur apporter des méthodes pour gagner du temps dans la prise de décision. Je leur expose les situations les plus classiques et comment y répondre. Il faut bien se placer par rapport aux phénomènes météo et aux concurrents et éviter les pièges : le principal étant de se retrouver bloqué dans des culs-de-sac météo. C’est un jeu subtil et passionnant ! L’analyse va s’intensifier à mesure que le départ approchera. A une semaine du coup d’envoi, Marc et Pascal étudieront la situation pour la voir évoluer ». Mais c’est bien dans les derniers instants que la stratégie de la course se dessinera précisément…
Comme un air de Vendée Globe
Le météorologue Jean-Yves Bernot détaille les grands enjeux météorologiques de ce périple Atlantique qui devrait durer une vingtaine de jours : « Cette édition ressemble à un début de Vendée Globe. Avec un premier tronçon délicat entre Le Havre et la latitude de Lisbonne, on s’expose à des conditions musclées.
Ensuite, entre le sud du Portugal et le nord des Canaries, il faudra gérer une zone de transition avec des vents variables. C’est une partie du parcours intéressante d’un point de vue stratégique. Les bateaux qui s’en sortiront le mieux toucheront plus tôt les alizés de nord-est jusqu’au Pot-au-noir, la fameuse zone instable du parcours. Au niveau de l’Equateur, Marc et Pascal seront soulagés de toucher les alizés de l’Atlantique sud, et ce jusqu’à la latitude de Bahia. Le final vers Itajaí promet d’être complexe. Les duos pourraient faire face à des situations diverses au sud de Rio : passages de front, zones de transition, etc. Malgré la fatigue, il faudra du flair et du talent dans la prise de décision ».
Une solide préparation en amont
Pour aborder au mieux ce parcours varié, Marc Guillemot et Pascal Bidégorry ont suivi un stage météo avec Jean-Yves Bernot au centre d’entraînement de Port-la-Forêt. « Compte-tenu de leurs grandes connaissances en météo, nous avons davantage axé le travail sur la stratégie », explique le météorologue. « Globalement, mon rôle est de leur apporter des méthodes pour gagner du temps dans la prise de décision. Je leur expose les situations les plus classiques et comment y répondre. Il faut bien se placer par rapport aux phénomènes météo et aux concurrents et éviter les pièges : le principal étant de se retrouver bloqué dans des culs-de-sac météo. C’est un jeu subtil et passionnant ! L’analyse va s’intensifier à mesure que le départ approchera. A une semaine du coup d’envoi, Marc et Pascal étudieront la situation pour la voir évoluer ». Mais c’est bien dans les derniers instants que la stratégie de la course se dessinera précisément…
Tags :
L'actualité aux Sables d'Olonne
L'information aux Sables d'Olonne
Les Sables d'Olonne
Vendée
Voile
Commentaires (0)
Les Sables d'Olonne Info
Dernières notes
Vendée Globe départ ce dimanche
10/11/2024
Confidences du Vendéen Sébastien Simon
28/10/2024
Politique
La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNT par LCP
France
-
À Paris, une mobilisation féministe "pour en finir avec l’impunité"
23/11/2024 18:08 - Barbara GABEL -
Le Vatican officialise la visite du pape François en Corse le 15 décembre
23/11/2024 14:10 - FRANCE 24 -
Violences faites aux femmes : des manifestations en France sur fond de procès des viols de Mazan
23/11/2024 12:20 - FRANCE 24 -
Il y a 100 ans, la grève victorieuse et chantante des sardinières de Douarnenez
Le 21 novembre 1924, des ouvrières des conserveries de sardines de Douarnenez entamaient une grèv...23/11/2024 12:13 - Stéphanie TROUILLARD
Liste de liens
Galerie
Cinéma
|
Expositions
|
Culture et Animations
|
Sports et Nautisme
|
"Les Sables d'Olonne info" est un blog sur l'actualité et l'information de la ville des Sables d'Olonne. Contact : lesablesinfo@aol.fr