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Après avoir pulvérisé le record de l’Atlantique nord en solitaire et en monocoque début juillet (en 8 jours et 5 heures), Marc Guillemot s’engage au mois d’août sur deux courses depuis Cowes, la mecque anglaise du yachting. Le skipper de Safran s’engagera d’abord sur l’Artemis Challenge en équipage le 8 août, avant de prendre le départ de la célèbre Rolex Fastnet Race trois jours plus tard.


Derniers runs d’été pour Safran avant la Transat Jacques Vabre
Marc Guillemot ne va pas chômer cet été. Le jeudi 8 août, le skipper sera au départ de l’Artemis Challenge, course qui se déroule autour de l’île de Wight. « C’est une belle épreuve sur un parcours comprenant de nombreuses difficultés : courants, zones sans vent, etc. C’est une bonne occasion de faire naviguer un équipage de huit ou neuf personnes… », explique Marc Guillemot. Ce sprint côtier de 50 milles donnera également l’opportunité à Marco de se confronter au Britannique Alex Thomson, ancien détenteur du record de l’Atlantique nord.

Le mythique Fastnet

Le 11 août, Marc s’élancera sur la célèbre Rolex Fastnet Race, en double avec Alex Marmorat, du Safran Sailing Team, remplaçant de Pascal Bidégorry qui s’est malheureusement blessé au pied lors du convoyage pour Cowes. Le skipper de Safran goûtera ainsi pour la troisième fois à cette épreuve mythique à laquelle il a déjà participé en 2009 et 2011. Au programme : 605 milles de Cowes à Plymouth en passant par le phare du Fastnet, au sud du comté de Cork, que les Anglo-saxons surnomment “The Rock”. Un parcours là aussi semé d’embûches. « La Rolex Fastnet Race est une épreuve complète avec une partie de navigation côtière avant de prendre le large. Les conditions météo sont souvent dures et complexes car il faut rester attentif au courant, au trafic maritime et aux casiers de pêcheurs… entre autres. » explique Marc Guillemot. Comme lors de chaque édition, la flotte sera nombreuse et la concurrence rude pour les IMOCA : un dernier galop d’essai avant la Jacques Vabre.

Se préparer pour la Transat Jacques Vabre

Trois mois avant de s’élancer sur la célèbre Transat Jacques Vabre, ces deux courses seront donc de bons entrainements en vue du rendez-vous majeur de la saison 2013. « Toutes les épreuves sont bonnes à prendre et instructives pour les courses suivantes. Mon record de l’Atlantique sera utile pour le Fastnet, le Fastnet m’aidera pour la Transat Jacques Vabre, la Jacques Vabre constituera une bonne préparation pour la Route du Rhum, et ainsi de suite… » souligne le skipper de Safran.

« La différence entre la navigation en solitaire et une course en duo, c’est que tu réveilles l’autre au lieu de brancher le pilote automatique », plaisante-t-il. « Plus sérieusement, naviguer à plusieurs permet de pousser davantage le bateau et d’accroître les performances. C’est un exercice forcément intéressant pour un sportif ».
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Vendredi 9 Août 2013 à 15:24 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Jeudi 8 août à l’aube, le Team Maître CoQ s'est élancé en convoyage pour l’île de Wight : cap sur la Rolex Fastnet Race. Cette épreuve historique créée en 1925 rassemble toutes les années impaires quelque 300 unités. En Imoca, huit duos vont se retrouver pour la première fois cette saison. L’occasion pour Jérémie Beyou et son co-skipper Christopher Pratt de prendre leurs marques au sein de cette flotte en vue de la Transat Jacques Vabre .


Première navigation du Maitre CoQ 2 - Grand Prix Guyader a Douarnenez © Team Maître CoQ
Première navigation du Maitre CoQ 2 - Grand Prix Guyader a Douarnenez © Team Maître CoQ
Jérémie Beyou, Christopher Pratt, Erwan Steff qui sera le média man du bord pour cette épreuve, et Armand de Jacquelot, nouveau venu dans l'équipe, en charge du bureau d'étude, ont largué les amarres du Maître CoQ 2 au petit jour ce jeudi 8 août à Lorient, et font cap vers Cowes, sur l’île de Wight en Angleterre, port de départ de la Rolex Fastnet Race.

Pas moins de 351 équipages sont engagés cette année sur cette épreuve mythique, un record ! En Imoca, le duo Maître CoQ retrouve ses futurs adversaires de la Transat Jacques Vabre. Cette première l'épreuve de la saison sera surtout un entraînement grandeur nature pour Jérémie et Christopher. Leur objectif sur ces 306 milles entre Cowes et Plymouth via le phare du Fastnet, est de faire le point sur les progressions de chacun au sein de cette flotte Imoca et de prendre les premiers repères avant d’attaquer la préparation à la transat en double.

Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « nous ne nous fixons pas d’objectif sportif sur cette course. Le but est de regarder où nous en sommes par rapport aux autres et de définir les éventuels axes de travail à peaufiner avant la transat. Le deuxième grand objectif est de continuer à faire connaissance avec le bateau. »

Depuis la mise à l’eau du 60 pieds Imoca rouge et blanc la semaine dernière, l’équipe a enchaîné les sorties en mer et testé ses voiles neuves. Ce convoyage Lorient – Cowes sera également mis à profit pour travailler notamment sur les réglages du gréement.

Le départ de la Rolex Fastnet Race sera donné ce dimanche 11 août à 12h10. Les Imoca sont attendus mardi matin à Plymouth.

La Fastnet Race est une course historique organisée tous les deux ans depuis 1925 par le RORC (Royal Ocean Racing Club). Elle se dispute en équipage ou en double entre Cowes et Plymouth et passant par le phare de Fastnet Rock, en mer d'Irlande. Ce parcours de 605 milles (1120 km) réunit quelque 300 concurrents, professionnels et amateurs, à chaque édition.

Les Imoca engagés sur la Rolex Fastnet Race 2013

Cheminées Poujoulat - Bernard Stamm SUI,
Hugo Boss - Alex Thomson GBR,
Macif - François Gabart FRA,
Maitre CoQ - Jérémie Beyou FRA,
Mare - Jörg Riechers GER,
PRB - Vincent Riou FRA,
Safran - Marc Guillemot FRA,
Synergie - Bertrand de Broc FRA.

Pour suivre Jérémie Beyou et le Team Maître CoQ

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Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Vendredi 9 Août 2013 à 14:35 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Triplé Lorientais sur la ligne d'arrivée de la deuxième étape de la Transgascogne à Port Bourgenay avec la victoire de Bertrand Delesne (Team Work) devant Benoit Marie (benoitmarie.com) et Gwénolé Gahinet (Logways-Watever).
Au classement général, c'est Gwénolé Gahinet qui l'emporte de 52 secondes devant Bertrand Delesne. Julien Pulvé (Chasseur de primes-AGB) dont c'était la deuxième course en solitaire seulement complète brillamment ce podium final.


Des victoires sur le fil pour cette Transgascogne 2013 : Gahinet en prototype et Koster en bateaux de série
En bateaux de série, Damien Cloarec (Lomig) gagne l'étape à Port Bourgenay devant Clément Bouyssou (No War) et Simon Koster (Go4it). Seules 5 petites minutes séparent les 5 premiers bateaux de série.
Au classement général, c'est le suisse Simon Koster, vainqueur de la 1ère étape qui l'emporte. Jean-Marie Oger (Acebi) et Clément Bouyssou (No War) complètent le podium à 14 et 16 minutes du premier.

En bateau de série double, la paire Lemaire/Vaur remporte l'étape et la course.

La brise d'ouest est rentrée plus vite et plus fort que prévu ce matin au large de la Vendée. Cette deuxième étape de la Transgascogne 6.50, débutée au ralenti, s'est conclue en accéléré ! A 15 - 20 nœuds, sous spi, ça a joué serré sur les toutes dernières heures de course.

Stanislas Maslard (Groupe Sefico), en tête depuis le début de l'étape, a dû manœuvrer un peu précipitamment pour éviter un pêcheur, entraînant des soucis techniques en chaîne... Il perd le leadership de cette course, mais l'important pour lui était de se qualifier en course pour la Mini Transat et de montrer qu'il faudrait compter sur lui : contrat rempli !

52'' secondes
Dans son sillage, Bertrand Delesne (Team Work) qui avait réussi à se dégager du marquage de Gwénolé Gahinet (Logways-Watever) en a profité pour prendre l'avantage, talonné par un Benoit Marie (benoitmarie.com) bien dans sa course. Deux minutes plus tard, Gwénolé Gahinet, enchaînant les empannages et gardant son spi le plus longtemps possible réussi à revenir à 4 minutes du leader... des efforts qui lui permettront de l'emporter au général, à 52 secondes devant Bertrand Delesne !
La troisième marche de ce podium « proto solo » revient à Julien Pulvé (Chasseur de primes-AGB) qui réalise une très belle performance. Sans entraînement, ou presque, et pour sa deuxième course en solitaire, le rochelais a montré qu'il faudrait compter sur lui, pour peu qu'il trouve un partenaire pour la Mini Transat...

Serré en série
En bateaux de série, c'est Simon Koster (Go4it) qui gagne cette Transgascogne 2013. Après sa victoire de la première étape, il assure sa victoire au général avec une place de troisième sur cette course retour vers la Vendée.
Jean-Marie Oger (Acebi), très en forme sur cette épreuve après une pause forcée (sur blessure) en début de saison, grimpe sur la deuxième marche du podium. Il devance de 2 minutes Clément Bouyssou (No War), deuxième de l'étape retour et auteur d'une très belle première étape (en tête une grande partie de la descente vers Luanco).

On a coutume de dire que le vainqueur de la Transgascogne sera le vainqueur de la Mini Transat qui suit... Quoi qu'il en soit, le jeu a été extrêmement serré et stratégique, en prototype comme en bateau de série, sur ces deux étapes aller et retour entre la Vendée et l'Espagne, dans des conditions de vent très contrastées allant de 0 à 25 nœuds sur les deux étapes.
Cette dernière confrontation (en Atlantique) avant la Mini Transat a répondu à toutes les attentes des coureurs : gain de confiance pour ceux qui ont performé, test de matériel par tous les temps, exercice tactique grandeur nature et des « job lists » à rallonge en vue de la Mini Transat !

Au programme d'une grande majorité des skippers : vacances et chantiers techniques, puis reprise de l'entraînement en septembre avant de faire route vers Douarnenez pour le départ de la Mini Transat cet automne.
A Port Bourgenay, port de Talmont Saint Hilaire les organisateurs de la Transgascogne donnent rendez-vous à tous les « Mini » en juillet 2105 pour la 15e édition !

En double, victoire d'étape et du classement général en bateaux de série pour Jean-Baptiste Lemaire et Jean-Paul Vaur (OEuvre du marin breton). Le duo a coupé la ligne à 14h 15' 22'' à Port Bourgenay. Son temps de course est de 4j 3h 34' 41''.
Le seul duo en prototype de Maxime Eveillard et Lorry André (Sea Zaitre) a bouclé son parcours en 3j 23h 24'.

Gwénolé Gahinet (Logways-Watever), vainqueur de la Transgascogne 6.50 en prototype solitaire : « J'ai enchaîné trois empannages dans le dernier quart d'heure avant l'arrivée et j'ai gardé le spi le plus longtemps possible, plus longtemps que Bertrand, ça m'a permis de revenir sur lui. Je l'avais marqué depuis le début de la course, sauf à un moment où il en avait profité pour s'échapper ! C'était super intéressant cette étape, ça a joué beaucoup sur les placements, surtout dans la transition la nuit dernière entre le vent d'Est et l'arrivée de la dépression par l'ouest. C'est d'ailleurs là que Bertrand est passé. Ça a fait du suspense jusqu'au bout ! »

Bertrand Delesne (Team Work) deuxième de la Transgascogne 6.50 en prototype solitaire : « ça s'est joué à pas grand chose pour la victoire, j'ai affalé le spi un peu trop tôt. On a fait toute la course ensemble avec Gwénolé : ça booste et c'est intéressant, mais c'est stressant aussi. On est proches en vitesse. Il est un peu plus rapide sous gennaker et moi sous spi. C'est comme ça que j'ai réussi à me décaler de lui et à prendre la tête ce matin. Je vais aller prendre des vacances au vert avant de reprendre l'entraînement en septembre ! »

Julien Pulvé (Chasseur de primes-AGB) troisième de la Transgascogne 6.50 en prototype solitaire : « je suis vraiment super content ! C'était très important pour moi de faire un résultat sur cette course. Ça y est, j'ai ma place réservée sur la Mini Transat, il ne me reste plus qu'à trouver un partenaire... Je suis super heureux d'avoir pu régater bord à bord avec les autres, qui s'entraînent toute l'année ! Je manque d'entraînement, mais j'ai réussi à compenser en dormant moins qu'eux, c'est une belle satisfaction. J'ai encore appris beaucoup sur le bateau, il est rapide... il me reste encore deux mois pour convaincre un partenaire de faire la Mini Transat avec moi ! »

Stanislas Maslard (Groupe Sefico), sablais d'adoption, en tête presque toute l'étape : « Je suis super content, cette étape m'a permis de montrer toute la valeur du bateau. C'était une étape très intéressante en plus avec beaucoup de placement et de réglage en permanence. Ces milles en tête de flotte, c'est aussi une façon de remercier tous ceux qui m'ont aidé à être au départ de cette course. »

Simon Koster (Go4it), vainqueur de la Transgascogne 6.50 en prototype solitaire : « C'était super intéressant. Les deux étapes étaient ouvertes, avec du jeu. On s'est beaucoup entraînés à Lorient, c'est un beau résultat, je suis satisfait mais cela ne va pas changer ma vision des choses par rapport à la Mini Transat. Je sortais d'un petit chantier technique, tout est validé à bord. Je vais pouvoir prendre un peu de vacances ! »

Clément Bouyssou (No War) troisième de la Transgascogne 6.50 en bateau de série solitaire : « Premier une grande partie de la première étape, deuxième ici et troisième au général : tout cela, c'est bon signe. Ça met en confiance, mais en même temps, on s'est tellement entraînés tout l'hiver à Lorient que ce sont des résultats qui étaient attendus et qui se concrétisent. L'entrainement, ça paie vraiment, ça me sert tout le temps... Et puis c'est super intéressant de naviguer groupés ça nous tire vers le haut. C'est de très bon augure pour la Mini Transat... il ne me reste plus qu'à trouver un partenaire. »

Jean-Marie Oger (Acebi) deuxième de la Transgascogne 6.50 en bateau de série solitaire : « c'était une régate géniale. Ce matin c'est allé super vite à 25 nœuds sous grand spi ! Et même dans la pétole au début, ça allait, ça discutait pas mal entre nous à la VHF. Côté stratégie, il ne fallait pas se louper la nuit dernière dans la transition : le vent est passé de l'est à l'ouest en une heure de temps. Globalement je suis complètement ravi ! Il y a eu comme un déclic pour moi. J'ai fait un break côté course et là je suis revenu avec une grosse envie de régater... ils vont pouvoir compter sur moi à la Mini Transat ! »

Damien Cloarec (Lomig) vainqueur de la deuxième étape en bateau de série solitaire : « ça a été super serré toute l'étape. On n'a pas arrêté de prendre la tête tour à tour avec Renaud et Jean-Marie. Dès que l'un de nous allait dormir, on remettait du charbon. Certains faisaient semblant d'aller dormir !! Le niveau ne cesse de monter en Mini, c'est super intéressant, les trajectoires, les vitesses sont proches, tout le monde travaille bien sa stratégie. Il y a un super match ! ça promet sur la Mini Transat ! »

Jean-Baptiste Lemaire et Jean-Paul Vaur (OEuvre du marin breton), vainqueurs en bateau de série double : « Nous sommes vraiment heureux, nous n'avons pas fait d'erreur sur cette étape, nous avons fait une belle navigation, nous n'avons rien lâché ! Dans les 5 derniers milles nous avons changé trois fois de spi. Pour résumer : sur la première étape nous avons limité la casse, sur la seconde nous n'avons pas fait d'erreur. »

Retrouvez tous les classements :
http://transgascogne.geovoile.com/2013/positions.asp

Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Lundi 5 Août 2013 à 22:27 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Doucement le matin, un peu plus vite l'après-midi... Les concurrents de la Transgascogne 6.50, après une entame très lente (1,6 nœud de moyenne sur les 18 premières heures de course), ont retrouvé un peu de vent en fin de matinée, ce dimanche. À la mi-journée, les moyennes étaient même de 7 à 8 nœuds : de quoi se décrisper un peu au cœur d'un jeu tactique particulièrement intense, dont l'issue ne sera pas connue avant 24h.


Transgascogne : Qui des extrémistes ou des centristes...?
Cette nuit, les skippers ont guetté le vent. Avec beaucoup de patience et d'infinis efforts, ils ont tout fait pour faire porter leurs voiles, capter le moindre souffle existant et glisser doucement, tout doucement, entre 1 et 2 nœuds, sur la route la plus directe qui soit.
Chaque dixième de milles étant si chèrement gagné qu'une grande majorité de la flotte a en effet choisi de tracer au plus court dans leur traversée quasi « obligatoire » de l'anticyclone.

Options extrêmes
Quelques solitaires ont cependant préféré s'engager dans des options radicales.

La plus marquée est celle de Jonas Gerckens (Lampiris) en bateau de série. À la mi-journée, le skipper belge enregistrait plus de 20 milles de décalage sud-est par rapport à la route directe. Pour l'instant, il est moins rapide que les autres, mais il pourrait être le premier à bénéficier du flux de secteur est attendu cet après-midi sur zone.

Les autres extrémistes sont eux partis sur une route nord. Jorg Riechers (Mare) et Jeffrey Mac Farlane (jeffreymacfarlane.com), tous deux en prototype, ont été les premiers à s'engager dans cette voie. Suivis un peu plus tard d'Arthur Léopold Léger (Delcroix-Mécénat chirurgie cardiaque) en prototype et de Sylvain Leboeuf (Match Box) en bateau de série.
Jorg et Jeffrey évoluent à une vingtaine de milles dans le nord-ouest de la route directe et sont un peu plus véloces que le reste de la flotte. Trois fois plus rapides ce matin, ils filent cet après-midi à 8 nœuds contre 7 pour le peloton. Intéressant donc, mais le risque de ce passage nord est de retomber plus vite et plus longtemps que les autres dans la bulle anticyclonique qui, elle aussi, a tendance à se décaler vers le nord...

Route directe
Sur la route directe, chez les prototypes, c'est Gwénolé Gahinet (Logways-Watever) qui a pris les commandes à la mi-journée. Le Lorientais est talonné par Benoit Marie (benoitmarie.com), Bertrand Delesne (Team Work), Stanislas Maslard (Groupe Sefico)... Les écarts sont encore faibles : les dix premiers se tiennent en moins de 4 milles.

En bateaux de série, le paquet de tête (hormis Jonas Gerckens (Lampiris)) est relativement groupé. On retrouve, en ligne, la Suissesse Justine Mettraux (Team Work), Renaud Mary (runo.fr), Damien Cloarec (Lomig), Jean-Marie Oger (Acebi), Simon Koster (Go4it)... Attention toute fois à Yannick Le Clech (Diaoulic), décalé de 3-4 milles dans le nord.

La dorsale s'en va ?
Côté météo, la suite du programme est tout aussi incertaine que l'issue de ces différentes options. Ce dimanche après-midi, un flux de secteur est pourrait s'installer jusqu'à la nuit prochaine sur la partie est de la zone de course, tandis que la dorsale (zone sans vent) s'étire le long d'un axe Asturies-Vendée. Cette bulle pourrait cependant s'évacuer vers le nord.
Ainsi, la nuit prochaine, la brise sera à nouveau très faible et instable avant de reprendre un peu de coffre demain matin au secteur nord puis nord-ouest au fur et à mesure que la dorsale remontera.

Chaque option devra être exploitée à fond pour qu'elle puisse être rentabilisée. Mais qui des nordistes , des centristes ou du partisan de l'est saura le mieux tirer son épingle du jeu ? Débuts de réponses d'ici 24h...

Ce lundi 5 août, victoire d'étape et du classement général en bateaux de série double pour Jean-Baptiste Lemaire et Jean-Paul Vaur (Oeuvre du marin breton). Le duo a coupé la ligne à 14h 15' 22'' à Port Bourgenay. Son temps de course est de 4j 3h 34' 41''.

Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Lundi 5 Août 2013 à 16:38 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Beau temps, belle mer pour le départ de la deuxième étape de la Transgascogne 6.50. La flotte des 61 Mini encore en lice s'est élancée à 13h30 vers la Vendée pour plus de 48h d'une course lente, mais tactique. Le jeune Rochelais Louis Segré (Roll my chicken) a été le premier à enrouler la bouée de dégagement.


Transgascogne : un retour lent et tactique
10 nœuds, c'est le maximum de vent prévu sur ce parcours retour de la Transgascogne 2013. Une petite zone de hautes pressions, située dans le sud du golfe de Gascogne génère une bulle sans vent, qui gonfle et dégonfle au grès des fichiers.

Les concurrents devraient bénéficier d'une petite brise de secteur nord d'une dizaine de nœuds jusqu'en fin de journée ce samedi. Ensuite, l'anticyclone sera au rendez-vous et, selon les routes choisies par les concurrents et les fluctuations des systèmes météo, la brise sera variable en direction et en force entre 0 et 10 nœuds... Sacré programme !

Au nord comme à l'est, pas de miracle
La finesse du jeu tactique de ces 250 milles entre Luanco et Port Bourgenay sera de réussir à éviter « la bulle », tout en la contournant au plus court. Les routages proposent deux options, au nord ou à l'est, selon les prévisions, mais aucun d'eux n'évite la case « pétole ». Au nord, impossible de monter au-dessus de l'anticyclone, la route serait ventée, mais bien trop longue : il faudra donc couper le fromage « mou ». À l'est, impossible de passer sans éviter les trous d'air...
Bref, le jeu sera complexe et subtil. C'est parti pour plus de deux jours et deux nuits de stratégie et de réglages fins.

Dormir, un peu quand même
Bonne nouvelle, cependant, la mer sera belle et calme. Les coureurs pourront donc s'appuyer sur leur pilote automatique pendant qu'ils se concentreront sur les réglages. Le vent instable ne laissera en revanche que peu de répit aux solitaires. Une bonne gestion de leurs (petits) temps de repos sera sans doute aussi l'une des clés de la réussite de cette étape.

La bouée Luanco
Louis Segré (Roll my chicken), jeune talent qui monte venu de La Rochelle, a enroulé la bouée de dégagement en tête devant Nicolas Boidevezi (C'est pas la mer à boire) et Benoit Marie (benoitmarie.com). Le finistérien Yannich Le Clech (Diaoulic) fut le premier bateau de série solitaire à passer la bouée de Luanco, suivi du duo Lemaire/Vaur (L'œuvre du marin breton), premier bateau de série double.

Maintenant, place au large et au casse-tête anticyclonique. Les premiers concurrents sont attendus lundi à Port Bourgenay.

Premiers passages à la bouée de dégagement
1- Louis Segré (Roll my chicken) à 13h50
2- Nicolas Boidevezi (C'est pas la mer à boire)
3- Benoit Marie (benoitmarie.com)
4- Gwénolé Gahinet (Logways-Watever)
5- Arthur Léopold Léger (Delcroix-Mécénat Chirurgie Cardiaque)
6 et 1er bateau de série solitaire- Yannick Le Clech (Diaoulic)
7 et 1er bateau de série double- Jean-Baptiste Lemaire/Jean-Paul Vaur (OEuvre du marin breton)
8- Jorg (Mare)...

Retrouvez les positions des bateaux à partir de 17h :
http://transgascogne.geovoile.com/2013/positions.asp
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Samedi 3 Août 2013 à 17:45 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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La météo de l'étape retour de la Transgascogne 6.50 devrait être pile l'inverse de celle de l'aller : une brise instable et faible au début, et un vent de secteur ouest soutenu à l'arrivée. Comme à l'aller, le jeu consistera à éviter une bulle anticyclonique et à la contourner au plus court tout en anticipant l'arrivée d'un front sur les derniers milles.
Côté classement, en prototypes, à part les trois premiers qui se tiennent en 33 minutes, les écarts sont importants : certains pourraient être tentés de jouer des coups stratégiques. En bateaux de série, au contraire, une grosse heure seulement sépare le premier du quinzième : tout est à faire ! Départ demain, samedi, à 12h02.


Transgascogne : à chacun ses enjeux pour l'étape retour
Il fait beau, c'est l'été et le vent est en vacances en Espagne ! Les 250 milles retours vers la Vendée vont donner du fil à retordre aux stratèges de la Transgascogne 6.50. Une petite bulle anticyclonique située dans la partie sud du golfe de Gascogne sur les premières 24 à 36 heures de course va contraindre les coureurs à trouver un délicat compromis entre la route la plus courte et la trajectoire la moins pétoleuse.
À l'approche de l'arrivée, en revanche, la brise devrait être de retour avec le passage d'une petite dépression. Soit pile le schéma inverse de l'étape aller !

« Ça va partir avec un de vent de secteur nord. Ensuite il va y avoir une bulle anticyclonique à négocier. La question sera de savoir pour où ?... D'autant que les fichiers météo ne sont pas tous d'accord. Enfin, un front est attendu sur les côtes vendéennes dans la nuit de lundi à mardi », précise Denis Hugues, directeur de course.

Proto/série, pas le même combat
En prototypes, les trois premiers du classement général provisoire, Gwénolé Gahinet (Logways-Watever), Bertrand Delesne (Team Work) et Julien Pulvé (Chasseur de primes-AGB), disposent d'un joli matelas d'1h30 à 1h d'avance sur le reste de la flotte. Pas de quoi s'endormir sur ses lauriers bien sûr, mais c'est quand même un sérieux atout « sérénité ».
À leurs trousses, la volonté de tenter des coups stratégiques sera sans doute bien présente, mais il n'est pas sûr que les opportunités météo soient au rendez-vous.

En bateaux de série, les écarts sont faibles. Les 15 premiers se tiennent en un peu plus d'une heure. Sera-t-il intéressant de se marquer les uns les autres ? Ou faudra-t-il mieux jouer ses propres options, en restant bien concentré sur sa trajectoire et sa vitesse ? Chaque coureur tranchera en fonction de ses objectifs sportifs et de son état d'esprit. Certains recherchent la performance, d'autres ont besoin de valider des milles en course ou encore de tester du matériel.

Le petit temps, ça use
Quoi qu'il en soit, le petit vent instable attendu sur les 24 à 36 premières heures de course risque de disperser un peu la flotte, mais les faibles vitesses des bateaux ne permettront pas de tenter de grandes options. Placement, marquage éventuel, concentration maximum sur sa vitesse et surtout sur l'évolution de systèmes météo fluctuants : les concurrents auront fort à faire entre Luanco et Port Bourgenay.

Dans le petit temps, en effet, les coureurs sont constamment sur le qui-vive à la recherche du meilleur vent, adaptant sans cesse leurs réglages et leur cap aux caprices d'Éole. Ce week-end, en mer, les siestes seront rares et courtes. La tension nerveuse sera nécessaire à la performance.
Alors, aujourd'hui, l'heure est au repos à Luanco... au moins pour ceux qui ont la chance de ne rien avoir à réparer à bord de leur Mini.

Coup d'envoi demain, à 12h02, de la deuxième étape de cette 14e Transgascogne 6.50. Les premiers concurrents sont attendus à partir de lundi soir à Port Bourgenay.

Clément Bouyssou (no War) : « ça ne va pas être simple. Il y a plusieurs systèmes météo qui se bousculent, un peu comme à l'aller ; il va donc y avoir des zones de transition à gérer. Je ne suis pas super à l'aise dans le petit temps, mais j'ai fait une belle étape quand même à l'aller (Clément a mené la flotte des bateaux de série pendant plus de 24h, ndlr). L'arrivée a été dure pour les nerfs, mais ça fait partie du jeu ! Et je compte tout faire pour me rattraper au retour. Les écarts sont assez faibles, j'ai 17 minutes de retard sur le premier, Simon, qui ne va pas se laisser faire. Et derrière ça va jouer aussi : Justine, Renaud, Damien, Élise, Yannick... Ils naviguent tous très bien et dans les conditions un peu tordues qui nous attendent tout est possible ! Et tout est à faire... »

Louis Segre (Roll my chicken) : « ça va être une étape longue ! Il y a une dorsale (zone de transition, sans vent, entre deux systèmes météo, ndlr) qui va monter vers le nord-est en même temps que nous. Ça va être mou et instable. Un peu comme sur la première étape. Ça peut faire de gros écarts, mais du coup c'est bien, ça ouvre le jeu : ça peut permettre de rattraper justement les écarts de l'aller.
Je n'avais encore jamais fait de course dans le petit temps, c'est bien, je découvre. Je suis content de ma première étape (5e à Luanco et toujours dans le top 8 sur la 1ère étape, ndlr). J'ai réussi à bien tenir en vitesse et à accrocher le top 5. C'était la première fois, reste plus qu'à confirmer ! D'ici le départ, il va falloir bien se reposer parce que le petit temps, c'est fatigant.
»

Le 739, « Ipar Hego » d'Arnaud Etchandy a été contraint d'abandonner la première étape. Il est entré en collision avec un voilier hier alors qu'il était en approche de l'arrivée. Son étrave a été abîmée, le voilier l'a donc remorqué jusqu'à Luanco où Arnaud répare pour être au départ demain à 12h02 pour l'étape retour vers Port Bourgenay.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Vendredi 2 Août 2013 à 16:57 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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L’Imoca 60 de Jérémie Beyou a été mis à l’eau, hier, à Lorient, à l’issue d’un chantier technique d’un mois, en vue de la Transat Jacques Vabre. Un check-up complet a été effectué par le Team Maître CoQ. Un minutieux travail sur les voiles et l’optimisation des réglages attend désormais l’équipe de Jérémie Beyou.


Imoca Maitre CoQ 2, mise a l eau 31 juillet. Photo : © Agence Kaori
Imoca Maitre CoQ 2, mise a l eau 31 juillet. Photo : © Agence Kaori
Tout a été démonté, vérifié, expertisé, voire changé lorsque cela était nécessaire au cours de ce chantier technique estival. L’accastillage, les axes, les étais, les appendices… L’Imoca Maître CoQ 2, doté de voiles neuves et d’une nouvelle quête de mât (l’inclinaison de l’espar) est désormais en configuration « Transat Jacques Vabre ».

Les structures de la coque et des appendices n’ont en revanche pas été touchées. Comme toujours, le team procède par petites touches. « Il faut d’abord bien maîtriser ce nouvel outil avant d’envisager de grosses améliorations » , précise Jérémie Beyou.
Les premières navigations sont prévues dès aujourd’hui, à Lorient, et le début de semaine prochaine sera consacré aux tests sur la nouvelle garde-robe du 60 pieds.

« Il y aura sans doute quelques allers et retours à la voilerie, comme toujours » , précise le skipper Maître CoQ. Ensuite, un gros travail de prises de mesures sera effectué à l’aide des outils de navigation du bord pour définir non seulement les polaires de vitesse du bateau, mais aussi les « Sailect » : représentation graphique d’optimisation des réglages du bateau incluant, les polaires de vitesse, les combinaisons de voile, mais aussi les réglages de ballasts et des dérives. Ainsi, en fonction de la force du vent et de l’angle du bateau par rapport au vent, ces courbes indiquent quels sont les réglages optimaux à adopter.
Armand de Jacquelot (un ancien de « GSea Design », cabinet d’architecte qui avait dessiné le mât de Maître CoQ 1) a constitué un bureau d’étude au sein de l’équipe. Il va se charger de cette collecte de données et de son intégration dans la centrale de navigation*.

Le Team Maître CoQ va pour cela enchaîner les sorties en mer dès le mois d’août. Tout ce travail servira bien sûr pour la Transat Jacques Vabre, mais aussi pour la Route du Rhum.

En attendant ces épreuves phares, Jérémie Beyou et son co-skipper Christopher Pratt seront au départ de la Rolex Fastnet Race le 11 août prochain. Cette épreuve, disputée en double avec un média man à bord (Erwan Steff), permettra au duo Maître CoQ de se situer par rapport à la concurrence.

* Une centrale de navigation dernière génération

Le Team Maître CoQ vient de mettre en place un nouveau partenariat technique avec Bravo Systems. Jérémie Beyou et son équipe sont les premiers à utiliser cette centrale de navigation de la dernière génération, en Imoca. Plus puissant, plus fiable, plus rapide, plus facile à exploiter que les centrales de navigation habituelles, cet outil a été testé et validé par les équipes de la Volvo Ocean Race et la Coupe de l’America. Le team participe ainsi au développement de ce produit.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Jeudi 1 Août 2013 à 19:59 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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