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Le 3 novembre au Havre, Marc Guillemot et Pascal Bidégorry embarqueront à bord du monocoque Safran, pour prendre le départ de la plus longue Transat Jacques Vabre de l’histoire : 5 400 milles à parcourir pour rejoindre Itajaí, au Brésil. Avec le météorologue Jean-Yves Bernot, Marc et Pascal étudient en amont ce parcours inédit et varié. Un travail important car le routage sera interdit une fois en mer.
C’est le rendez-vous majeur de la saison 2013 pour Safran. Et le parcours de cette Transat Jacques Vabre s’annonce corsé, avec environ un millier de milles supplémentaires par rapport aux éditions précédentes, et une arrivée très sud – à Itajaí, sous la corne du Brésil.
Comme un air de Vendée Globe
Le météorologue Jean-Yves Bernot détaille les grands enjeux météorologiques de ce périple Atlantique qui devrait durer une vingtaine de jours : « Cette édition ressemble à un début de Vendée Globe. Avec un premier tronçon délicat entre Le Havre et la latitude de Lisbonne, on s’expose à des conditions musclées.
Ensuite, entre le sud du Portugal et le nord des Canaries, il faudra gérer une zone de transition avec des vents variables. C’est une partie du parcours intéressante d’un point de vue stratégique. Les bateaux qui s’en sortiront le mieux toucheront plus tôt les alizés de nord-est jusqu’au Pot-au-noir, la fameuse zone instable du parcours. Au niveau de l’Equateur, Marc et Pascal seront soulagés de toucher les alizés de l’Atlantique sud, et ce jusqu’à la latitude de Bahia. Le final vers Itajaí promet d’être complexe. Les duos pourraient faire face à des situations diverses au sud de Rio : passages de front, zones de transition, etc. Malgré la fatigue, il faudra du flair et du talent dans la prise de décision ».
Une solide préparation en amont
Pour aborder au mieux ce parcours varié, Marc Guillemot et Pascal Bidégorry ont suivi un stage météo avec Jean-Yves Bernot au centre d’entraînement de Port-la-Forêt. « Compte-tenu de leurs grandes connaissances en météo, nous avons davantage axé le travail sur la stratégie », explique le météorologue. « Globalement, mon rôle est de leur apporter des méthodes pour gagner du temps dans la prise de décision. Je leur expose les situations les plus classiques et comment y répondre. Il faut bien se placer par rapport aux phénomènes météo et aux concurrents et éviter les pièges : le principal étant de se retrouver bloqué dans des culs-de-sac météo. C’est un jeu subtil et passionnant ! L’analyse va s’intensifier à mesure que le départ approchera. A une semaine du coup d’envoi, Marc et Pascal étudieront la situation pour la voir évoluer ». Mais c’est bien dans les derniers instants que la stratégie de la course se dessinera précisément…
Comme un air de Vendée Globe
Le météorologue Jean-Yves Bernot détaille les grands enjeux météorologiques de ce périple Atlantique qui devrait durer une vingtaine de jours : « Cette édition ressemble à un début de Vendée Globe. Avec un premier tronçon délicat entre Le Havre et la latitude de Lisbonne, on s’expose à des conditions musclées.
Ensuite, entre le sud du Portugal et le nord des Canaries, il faudra gérer une zone de transition avec des vents variables. C’est une partie du parcours intéressante d’un point de vue stratégique. Les bateaux qui s’en sortiront le mieux toucheront plus tôt les alizés de nord-est jusqu’au Pot-au-noir, la fameuse zone instable du parcours. Au niveau de l’Equateur, Marc et Pascal seront soulagés de toucher les alizés de l’Atlantique sud, et ce jusqu’à la latitude de Bahia. Le final vers Itajaí promet d’être complexe. Les duos pourraient faire face à des situations diverses au sud de Rio : passages de front, zones de transition, etc. Malgré la fatigue, il faudra du flair et du talent dans la prise de décision ».
Une solide préparation en amont
Pour aborder au mieux ce parcours varié, Marc Guillemot et Pascal Bidégorry ont suivi un stage météo avec Jean-Yves Bernot au centre d’entraînement de Port-la-Forêt. « Compte-tenu de leurs grandes connaissances en météo, nous avons davantage axé le travail sur la stratégie », explique le météorologue. « Globalement, mon rôle est de leur apporter des méthodes pour gagner du temps dans la prise de décision. Je leur expose les situations les plus classiques et comment y répondre. Il faut bien se placer par rapport aux phénomènes météo et aux concurrents et éviter les pièges : le principal étant de se retrouver bloqué dans des culs-de-sac météo. C’est un jeu subtil et passionnant ! L’analyse va s’intensifier à mesure que le départ approchera. A une semaine du coup d’envoi, Marc et Pascal étudieront la situation pour la voir évoluer ». Mais c’est bien dans les derniers instants que la stratégie de la course se dessinera précisément…
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