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C’est fait ! A 17 h 43 minutes et 23 secondes ce dimanche, au terme de 17 jours 4 heures 43 minutes et 23 secondes de course, le monocoque Safran mené par Marc Guillemot et Pascal Bidégorry a franchi la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre, à Itajaí (Brésil). Au terme d’un final à haute vitesse, Safran devance Maître Coq et termine deuxième de l’épreuve remportée par PRB.
Vainqueur en 2009 et déjà deuxième en 2007, Safran vient de signer un nouvel exploit au Brésil. Conquérir trois fois le podium en quatre éditions, avec le même bateau, est une performance exceptionnelle ! Elle récompense tout le travail fourni pour d’abord concevoir le bateau puis l’optimiser sans cesse, notamment via l’apport technologique de nombreuses sociétés de Safran.
Marc Guillemot et Pascal Bidégorry peuvent lever les bras au ciel et se congratuler : cette magnifique deuxième place, ils ne l’ont pas volée ! Notamment la nuit dernière et dans les tous derniers milles encore aujourd’hui, quand il a fallu envoyer toute la toile et « naviguer à fond, comme des sauvages, à plus de 20 nœuds, le bateau sous l’eau en permanence. » Il fallait d’abord revenir sur le duo Jérémie Beyou/Christopher Pratt (Maître Coq) qui avait repris l’avantage hier soir… puis le tenir en respect jusqu’à la ligne d’arrivée à Itajaí.
Un tempo infernal
Du grand art, mené à bien à une vitesse moyenne très élevée : 13,08 nœuds sur les 5 450 milles de la route théorique depuis Le Havre et 13,93 nœuds sur les 5 748 milles réellement parcourus sur l’eau. A titre de comparaison, c’est quasiment quatre nœuds de plus qu’en 2007 ! Marc Guillemot et Pascal Bidégorry, mais aussi tous ceux qui ont œuvré pour développer le bateau et optimiser ses performances peuvent être légitimement fiers de ce nouvel exploit.
Une fois de plus, Safran a montré qu’il était le bateau-référence de ces huit dernières années. En outre, rappelons que le seul IMOCA à avoir fait mieux sur cette Transat Jacques Vabre est PRB (Vincent Riou/Jean Le Cam), lui aussi un plan VPLP-Verdier, construit dans les moules de Safran. Mais le plus bel hommage à ce sujet est venu de Jérémie Beyou quelques heures avant l’épilogue de cette Transat Jacques Vabre : le skipper de Maître Coq expliquait « Safran est très bien optimisé. C’est un bateau en perpétuelle évolution et surtout bien mené par Marco et Pascal qui sont très réactifs sur les réglages, très opportunistes sur la météo… ils naviguent bien, quoi ! »
Marc Guillemot :
« C’était une course tonique du départ à l’arrivée. J’ai rarement vu une course aussi intense. Avec Pascal, nous étions à l’attaque tout le temps. Le parcours était long, il ne fallait pas lâcher une seconde, sous peine de sanction immédiate. Nous sommes vraiment contents de cette deuxième place car nous pensions qu’un podium serait ambitieux, mais nous nous sommes battus avec détermination face à des concurrents puissants. C’est marrant car PRB, le vainqueur, est le petit frère de Safran (avec 3 ans de différence) : tous les deux sont sortis du même moule. Ce sont d’excellents bateaux. Nous avons découverts de nouvelles capacités à Safran que je pensais connaitre déjà parfaitement et je peux dire aujourd’hui que nous avons réussi à le faire monter d’un cran. A aucun moment nous n’avons eu peur de casser. Au cap Frio nous avons peut-être été un peu trop gourmands en voulant tenter un coup, cela nous a coûté cher. C’était aussi une belle lutte avec Maître Coq, depuis le début de la course. Nous nous sommes plusieurs fois retrouvés à vue, ce qui est particulièrement stimulant ».
Pascal Bidégorry :
« Heureux, évidemment ! De cette belle deuxième place et aussi d’arriver tout simplement, parce que nous avons beaucoup sollicité nos organismes et je ne suis pas contre un peu de repos ! Le rythme a été incroyablement intense pendant ces 17 jours de course. Nous nous sommes parfaitement entendus avec Marco, mais ça n’est pas une surprise. En revanche, je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi sollicitant, aussi intense. La nuit dernière était dingue : nous naviguions parfois à des vitesses de multicoques… à 25, 26 et même 27 nœuds ! Nous étions sous l’eau en permanence, avec le maximum de toile possible sur le bateau. Il a fallu se battre pour cette deuxième place. Mais c’est pendant toute la course que le tempo a été infernal. Nous n’avons quasiment jamais eu de répit ! »
Vainqueur en 2009 et déjà deuxième en 2007, Safran vient de signer un nouvel exploit au Brésil. Conquérir trois fois le podium en quatre éditions, avec le même bateau, est une performance exceptionnelle ! Elle récompense tout le travail fourni pour d’abord concevoir le bateau puis l’optimiser sans cesse, notamment via l’apport technologique de nombreuses sociétés de Safran.
Marc Guillemot et Pascal Bidégorry peuvent lever les bras au ciel et se congratuler : cette magnifique deuxième place, ils ne l’ont pas volée ! Notamment la nuit dernière et dans les tous derniers milles encore aujourd’hui, quand il a fallu envoyer toute la toile et « naviguer à fond, comme des sauvages, à plus de 20 nœuds, le bateau sous l’eau en permanence. » Il fallait d’abord revenir sur le duo Jérémie Beyou/Christopher Pratt (Maître Coq) qui avait repris l’avantage hier soir… puis le tenir en respect jusqu’à la ligne d’arrivée à Itajaí.
Un tempo infernal
Du grand art, mené à bien à une vitesse moyenne très élevée : 13,08 nœuds sur les 5 450 milles de la route théorique depuis Le Havre et 13,93 nœuds sur les 5 748 milles réellement parcourus sur l’eau. A titre de comparaison, c’est quasiment quatre nœuds de plus qu’en 2007 ! Marc Guillemot et Pascal Bidégorry, mais aussi tous ceux qui ont œuvré pour développer le bateau et optimiser ses performances peuvent être légitimement fiers de ce nouvel exploit.
Une fois de plus, Safran a montré qu’il était le bateau-référence de ces huit dernières années. En outre, rappelons que le seul IMOCA à avoir fait mieux sur cette Transat Jacques Vabre est PRB (Vincent Riou/Jean Le Cam), lui aussi un plan VPLP-Verdier, construit dans les moules de Safran. Mais le plus bel hommage à ce sujet est venu de Jérémie Beyou quelques heures avant l’épilogue de cette Transat Jacques Vabre : le skipper de Maître Coq expliquait « Safran est très bien optimisé. C’est un bateau en perpétuelle évolution et surtout bien mené par Marco et Pascal qui sont très réactifs sur les réglages, très opportunistes sur la météo… ils naviguent bien, quoi ! »
Marc Guillemot :
« C’était une course tonique du départ à l’arrivée. J’ai rarement vu une course aussi intense. Avec Pascal, nous étions à l’attaque tout le temps. Le parcours était long, il ne fallait pas lâcher une seconde, sous peine de sanction immédiate. Nous sommes vraiment contents de cette deuxième place car nous pensions qu’un podium serait ambitieux, mais nous nous sommes battus avec détermination face à des concurrents puissants. C’est marrant car PRB, le vainqueur, est le petit frère de Safran (avec 3 ans de différence) : tous les deux sont sortis du même moule. Ce sont d’excellents bateaux. Nous avons découverts de nouvelles capacités à Safran que je pensais connaitre déjà parfaitement et je peux dire aujourd’hui que nous avons réussi à le faire monter d’un cran. A aucun moment nous n’avons eu peur de casser. Au cap Frio nous avons peut-être été un peu trop gourmands en voulant tenter un coup, cela nous a coûté cher. C’était aussi une belle lutte avec Maître Coq, depuis le début de la course. Nous nous sommes plusieurs fois retrouvés à vue, ce qui est particulièrement stimulant ».
Pascal Bidégorry :
« Heureux, évidemment ! De cette belle deuxième place et aussi d’arriver tout simplement, parce que nous avons beaucoup sollicité nos organismes et je ne suis pas contre un peu de repos ! Le rythme a été incroyablement intense pendant ces 17 jours de course. Nous nous sommes parfaitement entendus avec Marco, mais ça n’est pas une surprise. En revanche, je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi sollicitant, aussi intense. La nuit dernière était dingue : nous naviguions parfois à des vitesses de multicoques… à 25, 26 et même 27 nœuds ! Nous étions sous l’eau en permanence, avec le maximum de toile possible sur le bateau. Il a fallu se battre pour cette deuxième place. Mais c’est pendant toute la course que le tempo a été infernal. Nous n’avons quasiment jamais eu de répit ! »
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Vincent Riou et Jean Le Cam ont franchi la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre à 13h 41min 47s (heure française) à Itajaí, au Brésil. Leur temps de course : 17j 00h 41min 47s. Leur vitesse moyenne sur le parcours théorique de 5 450 milles depuis Le Havre a été de 13,21 nœuds. Ils ont parcouru 5771 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 14,12 nœuds.
Malgré une rapide escale technique à Madère, Riou et Le Cam inscrivent donc pour la première fois leur nom au palmarès de la Transat Jacques Vabre. Ils ont donné le tempo dans une course rapide, sans réel temps mort. Les duos ne se sont pas ménagés et ont tiré sur le matériel. « Que ce soit pour MACIF ou pour PRB, les safrans n’avaient jamais cassé mais à force d’être sollicités, ils ont pété… », expliquait ainsi Jean Le Cam à la vacation ce matin. Pour l’heure, rien n’est joué pour la deuxième place entre Safran (Marc Guillemot/Pascal Bidégorry) et Maître CoQ (Jérémie Beyou/Christopher Pratt), qui se tiennent en quelques milles. Les deux bateaux sont attendus vers 15h sur la ligne d’arrivée.
Malgré une rapide escale technique à Madère, Riou et Le Cam inscrivent donc pour la première fois leur nom au palmarès de la Transat Jacques Vabre. Ils ont donné le tempo dans une course rapide, sans réel temps mort. Les duos ne se sont pas ménagés et ont tiré sur le matériel. « Que ce soit pour MACIF ou pour PRB, les safrans n’avaient jamais cassé mais à force d’être sollicités, ils ont pété… », expliquait ainsi Jean Le Cam à la vacation ce matin. Pour l’heure, rien n’est joué pour la deuxième place entre Safran (Marc Guillemot/Pascal Bidégorry) et Maître CoQ (Jérémie Beyou/Christopher Pratt), qui se tiennent en quelques milles. Les deux bateaux sont attendus vers 15h sur la ligne d’arrivée.
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Erwan Le Roux et Yann Eliès (FenêtréA Cardinal) : "ça a été du billard tout le temps, on ne s'est jamais pris la tête, on a toujours pris les bonnes décisions"
Erwan Le Roux et Yann Eliès ont franchi la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre à 06h 40min 15s (heure française) à Itajaí, au Brésil. Leur temps de course : 14j 17h 40min 15s. Leur vitesse moyenne sur le parcours théorique de 5 450 milles depuis Le Havre a été de 15,30 nœuds. Ils ont parcouru 5 872 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 16,60 nœuds.
Le Roux et Eliès ont réalisé une course pleine de maîtrise face à leur rival Actual (Yves Le Blevec/Kito de Pavant) : un mano a mano haletant depuis le cap Finisterre jusqu’à quelques milles d’Itajaí.
Pour l’heure, Actual navigue dans des conditions très variables en force et en direction ne permettant pas d’affiner une heure exacte d’arrivée : « Je parierai plutôt au milieu de matinée pour nous. Mais personne n’est capable de prévoir. » soulignait Yves Le Blevec à la vacation ce matin.
Le Roux et Eliès ont réalisé une course pleine de maîtrise face à leur rival Actual (Yves Le Blevec/Kito de Pavant) : un mano a mano haletant depuis le cap Finisterre jusqu’à quelques milles d’Itajaí.
Pour l’heure, Actual navigue dans des conditions très variables en force et en direction ne permettant pas d’affiner une heure exacte d’arrivée : « Je parierai plutôt au milieu de matinée pour nous. Mais personne n’est capable de prévoir. » soulignait Yves Le Blevec à la vacation ce matin.
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Le week-end a été exceptionnel pour Marc Guillemot et Pascal Bidégorry. Avec un rythme de plus de 410 milles parcourus en 24 heures, les deux marins de Safran sont revenus à une trentaine de milles du leader ! Pour l’instant, le passage du Pot au noir leur est très favorable.
« Il ne faut pas s’emballer : tout est encore possible et nous ferons les comptes demain matin, quand nous serons sortis du Pot au noir. Ceci dit, nous sommes très contents de ces dernières heures. Nous avons navigué à fond ! Le Pot au noir aidant, nous sommes bien revenus dans la course. » La voix de Marc Guillemot était enjouée ce dimanche au téléphone satellite. On peut le comprendre : en vingt-quatre heures, Safran a gagné la bagatelle de 70 milles (130 km). Son retard sur le leader s’est réduit de quasiment 100 milles samedi à seulement 30 milles ce dimanche midi. En outre, Marc Guillemot et Pascal Bidégorry se sont considérablement rapprochés du troisième, Maître Coq. Celui-ci n’a plus qu’une quinzaine de milles d’avance sur eux, contre trente-cinq vendredi soir.
La course est relancée
Pour résumer, le fameux « Club des cinq » des bateaux qui mènent cette Transat Jacques Vabre est en train de se reconstituer à l’occasion de la traversée du Pot au noir. Prudence : de nouveaux chamboulements aux classements ne sont pas à exclure dans cette fameuse zone de convergence intertropicale. A l’est du groupe de tête, Macif en a d’abord fait les frais cette nuit… avant de repartir et de reprendre à PRB le leadership de cette Transat Jacques Vabre.
Pour l’instant, Safran, avec Cheminées Poujoulat, est le grand bénéficiaire de la première moitié de cette traversée du Pot au noir entamée hier soir. Et même si ces deux bateaux peuvent très bien à leur tour subir des zones moins ventées, la course est totalement relancée à 2 300 milles de l’arrivée au Brésil.
« Ces dernières 24 heures, nous avons navigué à fond, avec toute la toile sur le bateau, » ajoute Marc Guillemot. « C’était vraiment grisant, le bateau était sous l’eau… c’était très humide ! Le seul bémol est qu’il faut nous reposer car nous avons beaucoup sollicité nos organismes ces dernières heures, notamment avec de nombreux changements de voiles. Nous manquons un peu de sommeil. La fatigue se fait sentir mais la course est intéressante : il y a du jeu ! »
La course est relancée
Pour résumer, le fameux « Club des cinq » des bateaux qui mènent cette Transat Jacques Vabre est en train de se reconstituer à l’occasion de la traversée du Pot au noir. Prudence : de nouveaux chamboulements aux classements ne sont pas à exclure dans cette fameuse zone de convergence intertropicale. A l’est du groupe de tête, Macif en a d’abord fait les frais cette nuit… avant de repartir et de reprendre à PRB le leadership de cette Transat Jacques Vabre.
Pour l’instant, Safran, avec Cheminées Poujoulat, est le grand bénéficiaire de la première moitié de cette traversée du Pot au noir entamée hier soir. Et même si ces deux bateaux peuvent très bien à leur tour subir des zones moins ventées, la course est totalement relancée à 2 300 milles de l’arrivée au Brésil.
« Ces dernières 24 heures, nous avons navigué à fond, avec toute la toile sur le bateau, » ajoute Marc Guillemot. « C’était vraiment grisant, le bateau était sous l’eau… c’était très humide ! Le seul bémol est qu’il faut nous reposer car nous avons beaucoup sollicité nos organismes ces dernières heures, notamment avec de nombreux changements de voiles. Nous manquons un peu de sommeil. La fatigue se fait sentir mais la course est intéressante : il y a du jeu ! »
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Dix jours après leur avarie (avant du flotteur tribord arraché) qui a contraint le duo Maître Jacques à l'abandon de la Transat Jacques Vabre, alors qu'il venait de prendre la tête de la flotte des Multi 50, Loïc Féquet s'apprête à repartir en Espagne, retrouver son trimaran blessé. Prochaine étape : le rapatriement et la réparation de Maître Jacques pour la saison 2014.
Dans l'attente d'une fenêtre météo favorable au rapatriement du Multi 50 Maître Jacques, par la mer, en Bretagne, Loïc Féquet va repartir demain à La Corogne pour organiser la construction d'une étrave de fortune sur le flotteur cassé de son trimaran. Cette « prothèse » facilitera la traversée retour du golfe de Gascogne.
Les fenêtres météo sont rares en hiver et, dès que cette fausse étrave sera en place, les deux Loïc Féquet se tiendront prêts à partir à tout moment pour ramener le bateau au plus vite en France, car le compte à rebours de la saison 2014 est d'ores et déjà lancé...
Le skipper Maître Jacques n'a pas perdu une seconde la semaine dernière. À peine rentré en Ille-et-Vilaine et après avoir fait le point avec les dirigeants de la société Maître Jacques, il a consulté les architectes du bateau.
Après analyse et réflexion, l'usure générale du flotteur semble bien être la cause principale de cette avarie. Si l'on cumule ne serait-ce que l'ensemble des courses transatlantiques que ce bateau a parcourues* cela représente deux tours du monde et demi ! De quoi user une structure...
Ensuite il a fallu organiser le retour du bateau, trouver le chantier pour l'accueillir et prévoir les matériaux pour construire la fausse étrave...
Alors, pour être opérationnel pour la saison 2014 et son grand rendez-vous malouin, la Route du Rhum, le team doit rapidement envisager la mise en chantier du Multi 50 rouge et blanc, de façon à ce qu'il retrouve tout son potentiel au plus vite.
Le bateau doit être remis à l'eau début avril en vue de la première épreuve de la saison, prévue fin avril 2014.
* En 9 saisons, ce trimaran a accroché à son palmarès pas moins de 3 Transat Jacques Vabre, 2 Route du Rhum, 1 Québec Saint-Malo, 1 Vendée-St Petersboug, des dizaines de Grand Prix et convoyages... soit quel que 65 000 milles (plus de 118 000 km). Sans compter les convoyages, les Grands Prix et les courses côtières.
Les fenêtres météo sont rares en hiver et, dès que cette fausse étrave sera en place, les deux Loïc Féquet se tiendront prêts à partir à tout moment pour ramener le bateau au plus vite en France, car le compte à rebours de la saison 2014 est d'ores et déjà lancé...
Le skipper Maître Jacques n'a pas perdu une seconde la semaine dernière. À peine rentré en Ille-et-Vilaine et après avoir fait le point avec les dirigeants de la société Maître Jacques, il a consulté les architectes du bateau.
Après analyse et réflexion, l'usure générale du flotteur semble bien être la cause principale de cette avarie. Si l'on cumule ne serait-ce que l'ensemble des courses transatlantiques que ce bateau a parcourues* cela représente deux tours du monde et demi ! De quoi user une structure...
Ensuite il a fallu organiser le retour du bateau, trouver le chantier pour l'accueillir et prévoir les matériaux pour construire la fausse étrave...
Alors, pour être opérationnel pour la saison 2014 et son grand rendez-vous malouin, la Route du Rhum, le team doit rapidement envisager la mise en chantier du Multi 50 rouge et blanc, de façon à ce qu'il retrouve tout son potentiel au plus vite.
Le bateau doit être remis à l'eau début avril en vue de la première épreuve de la saison, prévue fin avril 2014.
* En 9 saisons, ce trimaran a accroché à son palmarès pas moins de 3 Transat Jacques Vabre, 2 Route du Rhum, 1 Québec Saint-Malo, 1 Vendée-St Petersboug, des dizaines de Grand Prix et convoyages... soit quel que 65 000 milles (plus de 118 000 km). Sans compter les convoyages, les Grands Prix et les courses côtières.
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Les jours se suivent et ne se ressemblent pas à bord de Maître CoQ. Après la journée noire de mercredi, la course a repris de plus belle pour Jérémie Beyou et Christopher Pratt sur la Transat Jacques Vabre. Bons réglages, bonne vitesse, belle trajectoire : le duo pointe à nouveau en 3e place et s’apprête à négocier le Pot au Noir…
La bonne humeur est de retour à bord de Maître CoQ ! Le duo a réussi à remonter en troisième position, laissant dans son sillage ses deux plus proches concurrents. Le prochain objectif de Jérémie et Christopher est, dans l’immédiat, le passage de l’archipel du Cap Vert et, dans la foulée, la négociation du Pot au Noir.
Bien calés sur leur route sud, Jérémie et Christopher travaillent depuis hier à leur passage au large des îles du Cap Vert. En effet, même si leur trajectoire devrait les faire passer à 30 – 40 milles (55 – 75 km) de ces îles, le dévent créé par le relief de ces terres volcaniques pourrait les ralentir sensiblement…
Une fois ce délicat passage négocié, le duo se penchera sur un autre gros « dossier » : le Pot au Noir. Cette zone météorologique est connue pour ses grains orageux, sa chaleur moite et, surtout, pour sa « pétole ». Ces zones sans vent qui sont le calvaire des coureurs au large, et dont Jérémie et Christopher ont déjà eu un aperçu il y a 48h.
Cette masse nuageuse est aussi très fluctuante et imprévisible. En quelques heures elle peut s’étendre ou se « dégonfler ». Les données météo sont donc peu fiables. Les marins doivent se fier à leur bon sens et, parfois aussi, à leur bonne étoile, pour réussir à traverser cette zone au plus vite.
Les Imoca devraient aborder ce passage crucial ce week-end. Les premiers comme les derniers peuvent s’y faire piéger, ou pas. Le classement pourra être bouleversé, ou pas. Nul ne peut le prédire. La seule chose qui est sûre, c’est qu’aujourd’hui le Pot au Noir est très étendu…
La course bat donc son plein au cœur de l’Atlantique, et de nouveaux rebondissements sont à prévoir, ou pas !
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Tout va super bien, nous avons bien navigué hier et cette nuit. Nous avons réussi à distancer un peu nos deux poursuivants. Nous avons une bonne vitesse, ça fait plaisir. Mais nous nous méfions toujours des nuages. Ce qui nous est arrivé avant hier (6h bloqués sous un grain sans vent) peut recommencer.
Côté stratégie, la préoccupation majeure depuis 24h est d’anticiper le passage au large du Cap Vert. Le dévent des îles porte loin : il faut s’en écarter au maximum. Nous y serons dans l’après-midi, aujourd’hui…
Et puis nous commençons à réfléchir au meilleur moyen de négocier le Pot au Noir. Il est très étendu en ce moment. Nous regardons les routes des deux Multi 50 qui nous précèdent : c’est toujours de bonnes informations à prendre, nous regarderons aussi ce feront nos petits camarades devant.
Il y va y avoir du jeu aujourd’hui, ce week-end et après le pot au noir, pour l’arrivée sur Itajaï… »
Bien calés sur leur route sud, Jérémie et Christopher travaillent depuis hier à leur passage au large des îles du Cap Vert. En effet, même si leur trajectoire devrait les faire passer à 30 – 40 milles (55 – 75 km) de ces îles, le dévent créé par le relief de ces terres volcaniques pourrait les ralentir sensiblement…
Une fois ce délicat passage négocié, le duo se penchera sur un autre gros « dossier » : le Pot au Noir. Cette zone météorologique est connue pour ses grains orageux, sa chaleur moite et, surtout, pour sa « pétole ». Ces zones sans vent qui sont le calvaire des coureurs au large, et dont Jérémie et Christopher ont déjà eu un aperçu il y a 48h.
Cette masse nuageuse est aussi très fluctuante et imprévisible. En quelques heures elle peut s’étendre ou se « dégonfler ». Les données météo sont donc peu fiables. Les marins doivent se fier à leur bon sens et, parfois aussi, à leur bonne étoile, pour réussir à traverser cette zone au plus vite.
Les Imoca devraient aborder ce passage crucial ce week-end. Les premiers comme les derniers peuvent s’y faire piéger, ou pas. Le classement pourra être bouleversé, ou pas. Nul ne peut le prédire. La seule chose qui est sûre, c’est qu’aujourd’hui le Pot au Noir est très étendu…
La course bat donc son plein au cœur de l’Atlantique, et de nouveaux rebondissements sont à prévoir, ou pas !
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Tout va super bien, nous avons bien navigué hier et cette nuit. Nous avons réussi à distancer un peu nos deux poursuivants. Nous avons une bonne vitesse, ça fait plaisir. Mais nous nous méfions toujours des nuages. Ce qui nous est arrivé avant hier (6h bloqués sous un grain sans vent) peut recommencer.
Côté stratégie, la préoccupation majeure depuis 24h est d’anticiper le passage au large du Cap Vert. Le dévent des îles porte loin : il faut s’en écarter au maximum. Nous y serons dans l’après-midi, aujourd’hui…
Et puis nous commençons à réfléchir au meilleur moyen de négocier le Pot au Noir. Il est très étendu en ce moment. Nous regardons les routes des deux Multi 50 qui nous précèdent : c’est toujours de bonnes informations à prendre, nous regarderons aussi ce feront nos petits camarades devant.
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Le concours annuel des photographes de mer réunit plus de 80 photographes issus de dix-neuf nations. Depuis son lancement officiel le jeudi 7 novembre, pas moins de 50’000 personnes se sont déjà rendues sur le site Internet de l’événement, visitant plus de 320’000 pages et confirmant son statut de référence internationale.
Le concours Mirabaud Yacht Racing Image remporte un succès populaire sans précédent. En effet, 50’000 personnes ont visité le site Internet consacré à l’événement en moins d’une semaine, visionnant pas moins de 320’000 pages. Plus de 15’000 personnes ont par ailleurs déjà voté pour leur image préférée sur : www.yachtracingimage.com
Organisé par l’agence MaxComm et soutenu par la banque Mirabaud, le concours Mirabaud Yacht Racing Image se déroule pour la quatrième année consécutive. Réservé aux photographes de mer professionnels, il réunit 82 spécialistes de cette discipline (74 hommes et 8 femmes). Son objectif est de rendre hommage à leur travail, de leur fournir une plateforme de promotion et de contribuer à promouvoir le sport de la voile auprès d’une plus large audience.
La remise des prix du concours Mirabaud Yacht Racing Image 2013 se déroulera une nouvelle fois dans le cadre du World Yacht Racing Forum, la réunion annuelle des professionnels du monde de la voile de compétition, qui se déroulera à Göteborg (Suède) les 10 et 11 décembre prochains. Deux prix y seront décernés :
- le Prix Mirabaud Yacht Racing Image 2013, décerné par un jury international incluant Antonio Palma, Associé et CEO de Mirabaud & Cie, ainsi que des personnalités de premier plan du monde de la voile et de la photographie de mer.
- le Prix Mirabaud du Public, décerné par les participants du World Yacht Racing Forum ainsi que par le public, qui se prononce via Internet depuis le début du mois de novembre.
Les vainqueurs des deux catégories se verront décerner les prestigieux trophées Mirabaud Yacht Racing Image, ainsi que des prix offerts par TAG Heuer et Nespresso.
Pas moins de 200’000 visiteurs s’étaient rendus sur le site du concours en 2012, visionnant près de deux millions de pages ! Des chiffres spectaculaires, qui vont certainement évoluer encore en 2013.
Organisé par l’agence MaxComm et soutenu par la banque Mirabaud, le concours Mirabaud Yacht Racing Image se déroule pour la quatrième année consécutive. Réservé aux photographes de mer professionnels, il réunit 82 spécialistes de cette discipline (74 hommes et 8 femmes). Son objectif est de rendre hommage à leur travail, de leur fournir une plateforme de promotion et de contribuer à promouvoir le sport de la voile auprès d’une plus large audience.
La remise des prix du concours Mirabaud Yacht Racing Image 2013 se déroulera une nouvelle fois dans le cadre du World Yacht Racing Forum, la réunion annuelle des professionnels du monde de la voile de compétition, qui se déroulera à Göteborg (Suède) les 10 et 11 décembre prochains. Deux prix y seront décernés :
- le Prix Mirabaud Yacht Racing Image 2013, décerné par un jury international incluant Antonio Palma, Associé et CEO de Mirabaud & Cie, ainsi que des personnalités de premier plan du monde de la voile et de la photographie de mer.
- le Prix Mirabaud du Public, décerné par les participants du World Yacht Racing Forum ainsi que par le public, qui se prononce via Internet depuis le début du mois de novembre.
Les vainqueurs des deux catégories se verront décerner les prestigieux trophées Mirabaud Yacht Racing Image, ainsi que des prix offerts par TAG Heuer et Nespresso.
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