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Alors qu’il est en qualif’ hors course, au large de la pointe de Penmarch’, le skipper du Mini 6.50 #880 est rattrapé par une dépression. Pendant plus de 12 heures, il va subir des vents jusqu’à 50 nœuds et des vagues de plus de 4 mètres. Il « prend la fuite » (se met dos au vague et dos au vent) mais va se faire rouler par une vague, démâtera avant d’être secouru par la Marine Nationale.
Parti le 1er Octobre 2018 de Lorient, Jean-Baptiste se lance dans sa qualification hors-course. C’est une boucle de 1000 milles qui enroule une bouée nommée Conningbeg au Sud-Est de l’Irlande, descend jusqu’au plateau de Rochebonne au large de La Rochelle, contourne l’ile de Ré et revient à son point de départ. Chaque prétendant à la Mini-Transat doit effectuer ce parcours quand il le souhaite pour se qualifier.
Tout c’est bien passé jusqu’en Irlande, il passe la Conningbeg après 70 heures de mer et entame sa longue descente vers le sud. Vendredi 5 Octobre, alors qu’il est au large des Scilly, il capte un bulletin météo annonçant un avis de grand-frais (force 8). Le vent monte alors jusqu’à 50 nœuds (env. 100 km/h). En bon marin, le skipper affale le maximum de toile. Il arise sa grand-voile jusqu’au 3ème ris et range le solent (voile d’avant), puis met son bateau en « fuite » (dos aux vagues, dos au vent). Pendant plus de 12 heures, il va affronter la tempête, le vent et les vagues qui déferlent. Tout se passe bien jusqu’au samedi 6 14:00 UTC. Le bateau se fait rouler par une vague et chavire. Le skipper est projeté au plafond avec l’ensemble du matériel présent à bord. Le mât est sous l’eau, mais la quille fait son travail et redresse le bateau. La chevauché infernale peut reprendre. Mais à 19:00 UTC, le scénario se répète. De nouveau le bateau est emporté par une déferlante et se retourne. Sauf que cette fois-ci le mât ne reviendra pas. Il se brise et reste dans l’eau.
Le skipper va devoir libérer le mât et demander assistance. Il sera hélitreuillé à bord d’un hélicoptère Caïman de la Marine Nationale et transporté jusqu’à l’hôpital de la Cavale-Blanche à Brest.
Le fait divers a été repris dans de nombreux journaux locaux et le skipper a livré un récit complet de cette aventure au travers de deux articles poignants publiés dans le média Bateaux.com.
https://www.bateaux.com/article/29197/demate-j-ai-helitreuille-pleine-tempete
https://www.bateaux.com/article/29196/femme-de-marin-l-angoisse-de-l-accident-mer-vecu-terre
Tout c’est bien passé jusqu’en Irlande, il passe la Conningbeg après 70 heures de mer et entame sa longue descente vers le sud. Vendredi 5 Octobre, alors qu’il est au large des Scilly, il capte un bulletin météo annonçant un avis de grand-frais (force 8). Le vent monte alors jusqu’à 50 nœuds (env. 100 km/h). En bon marin, le skipper affale le maximum de toile. Il arise sa grand-voile jusqu’au 3ème ris et range le solent (voile d’avant), puis met son bateau en « fuite » (dos aux vagues, dos au vent). Pendant plus de 12 heures, il va affronter la tempête, le vent et les vagues qui déferlent. Tout se passe bien jusqu’au samedi 6 14:00 UTC. Le bateau se fait rouler par une vague et chavire. Le skipper est projeté au plafond avec l’ensemble du matériel présent à bord. Le mât est sous l’eau, mais la quille fait son travail et redresse le bateau. La chevauché infernale peut reprendre. Mais à 19:00 UTC, le scénario se répète. De nouveau le bateau est emporté par une déferlante et se retourne. Sauf que cette fois-ci le mât ne reviendra pas. Il se brise et reste dans l’eau.
Le skipper va devoir libérer le mât et demander assistance. Il sera hélitreuillé à bord d’un hélicoptère Caïman de la Marine Nationale et transporté jusqu’à l’hôpital de la Cavale-Blanche à Brest.
Le fait divers a été repris dans de nombreux journaux locaux et le skipper a livré un récit complet de cette aventure au travers de deux articles poignants publiés dans le média Bateaux.com.
https://www.bateaux.com/article/29197/demate-j-ai-helitreuille-pleine-tempete
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Les Sables d'Olonne Info
Après le benjamin hier, le doyen aujourd'hui ! Elle était belle cette arrivée de Rich Wilson ce midi aux Sables d'Olonne, quand le skipper de Great American IV a pris la 13e place du Vendée Globe, à 13h50, puis embouqué le fameux chenal des Sables d'Olonne. Il ne reste plus que cinq marins en mer ce soir et trois arrivées devraient s'enchaîner cette semaine : celles de Didac Costa, Romain Attanasio et Conrad Colman.
Un Suisse hier, un Américain aujourd'hui, un Espagnol demain ou jeudi, un Français vendredi, un Néo-Zélandais ce week-end : la semaine est très internationale aux Sables d'Olonne ! Le public n'a pas manqué l'occasion de venir y saluer ce midi le très classe Rich Wilson, revenu des limbes à bord de son fidèle Great American IV. A 66 ans, Rich Wilson est le marin le plus âgé à avoir bouclé le Vendée Globe après 107 jours et 48 minutes de course. Un exploit que le vétéran américain réalise pour la deuxième fois en améliorant son chrono personnel d'exactement quatorze jours. En 2008-2009, il avait bouclé en effet son premier Vendée Globe en 121 jours. Une de ses déclarations au ponton est venue confirmer une évidence, mais cela va toujours mieux en le disant : « chaque marin qui réussit à terminer le Vendée Globe est un vainqueur ». On a aimé aussi le voir surnommer Alan Roura et Eric Belion, venus l'accueillir, « mes frères du Sud »… ou encore rappeler l'extrême solitude de ces marins-là : « c'est fou, entre le Brésil à l'aller et le Brésil au retour, je n'ai aperçu qu'un seul cargo. Un seul ! » Chapeau bas, monsieur Wilson.
Cinq skippers encore en mer
Pendant ce temps-là en mer, les conditions sont plutôt bonnes pour quatre des cinq marins qui restent en course ce soir. Même le dernier, Sébastien Destremau, qui peinait à faire repartir son TechnoFirst-faceOcean encalminé au grand large du Brésil, a retrouvé un peu du vent. Enfin, il peut de nouveau progresser vers le but à une vitesse honorable, retrouvée seulement dans la matinée : 9 noeuds efficaces, au bon cap. Cela doit faire beaucoup de bien à son moral, qu'on sentait en berne hier midi. D'ici ce soir, Sébastien sera à moins de 3000 milles des Sables d'Olonne. Et s'il devra à la fois économiser sa nourriture et surveiller une dépression en formation sur sa trajectoire, être de nouveau en route après un arrêt buffet de près de quatre jours est un réel soulagement. Tout va bien aussi pour le Néerlandais Pieter Heerema (No Way Back, 17e) qui s'approche des Açores à 10 nœuds de moyenne et entame le tour de l'anticyclone… ce même tour que sont en train de terminer Didac Costa et Romain Attanasio, dans de bonnes conditions de vent portant.
Didac Costa attendu jeudi
Didac Costa n'est plus qu'à 318 milles de l'arrivée au pointage de 15h. Au classement, il devrait gagner une place d'ici ce soir en récupérant la 14e place de Conrad Colman. Le skipper de One Planet One Ocean pourrait arriver jeudi matin et il se murmure que ses confrères sapeurs pompiers des Sables d'Olonne (c'est le métier de Didac, à Barcelone) lui réservent un accueil spectaculaire. Pour l'heure, le Catalan poursuit son approche des côtes françaises au vent de travers dans un régime d'Ouest, environ 180 milles au large de la baie d'Audierne. Romain Attanasio, lui, devra patienter un peu plus avant de goûter à la joie des retrouvailles qui devraient intervenir vendredi matin pour lui. Le skipper de Famille Mary-Etamine du Lys tente de « couper le fromage » en montant moins au Nord que Didac Costa dans le contournement de la zone de hautes pressions. La route est plus courte, certes, mais si le vent mollit il devra probablement opter lui aussi pour une trajectoire en escalier, à l'image de ce qu'a fait l'Espagnol. Rappelons que Romain n'a plus que des pâtes à manger depuis quelques jours… et qu'il a hâte de boucler son premier Vendée Globe !
Reste le cas, évidemment très particulier, du Néo-Zélandais Conrad Colman à bord de son Foresight Natural Energy. Il navigue sous gréement de fortune, après avoir perdu son mât il y a déjà onze jours, le 10 février. Cet après-midi, Conrad navigue à 4 nœuds dans le golfe de Gascogne, à une vingtaine de milles des côtes espagnoles et 293 milles de l'arrivée. Mais pour l'instant le vent le contraint à tirer des bords forcément peu efficaces avec son bateau handicapé. Mais Conrad veut absolument terminer et se bat pour ça. Il sait qu'il a encore 36 à 40 heures difficiles à négocier avant que le vent ne bascule à l'Ouest et devienne donc favorable. Le Néo-Zélandais espère toujours arriver le week-end prochain aux Sables d'Olonne, ce qui le classerait probablement 16e du Vendée Globe. La 14e place en effet ne peut plus échapper à Didac Costa et la 15e devrait revenir à Romain Attanasio. Peu importe, d'autant que ce qu'aura à raconter le skipper Kiwi vaudra son pesant d'or, après les multiples et incroyables aventures qui ont jalonné son tour du monde.
Cinq skippers encore en mer
Pendant ce temps-là en mer, les conditions sont plutôt bonnes pour quatre des cinq marins qui restent en course ce soir. Même le dernier, Sébastien Destremau, qui peinait à faire repartir son TechnoFirst-faceOcean encalminé au grand large du Brésil, a retrouvé un peu du vent. Enfin, il peut de nouveau progresser vers le but à une vitesse honorable, retrouvée seulement dans la matinée : 9 noeuds efficaces, au bon cap. Cela doit faire beaucoup de bien à son moral, qu'on sentait en berne hier midi. D'ici ce soir, Sébastien sera à moins de 3000 milles des Sables d'Olonne. Et s'il devra à la fois économiser sa nourriture et surveiller une dépression en formation sur sa trajectoire, être de nouveau en route après un arrêt buffet de près de quatre jours est un réel soulagement. Tout va bien aussi pour le Néerlandais Pieter Heerema (No Way Back, 17e) qui s'approche des Açores à 10 nœuds de moyenne et entame le tour de l'anticyclone… ce même tour que sont en train de terminer Didac Costa et Romain Attanasio, dans de bonnes conditions de vent portant.
Didac Costa attendu jeudi
Didac Costa n'est plus qu'à 318 milles de l'arrivée au pointage de 15h. Au classement, il devrait gagner une place d'ici ce soir en récupérant la 14e place de Conrad Colman. Le skipper de One Planet One Ocean pourrait arriver jeudi matin et il se murmure que ses confrères sapeurs pompiers des Sables d'Olonne (c'est le métier de Didac, à Barcelone) lui réservent un accueil spectaculaire. Pour l'heure, le Catalan poursuit son approche des côtes françaises au vent de travers dans un régime d'Ouest, environ 180 milles au large de la baie d'Audierne. Romain Attanasio, lui, devra patienter un peu plus avant de goûter à la joie des retrouvailles qui devraient intervenir vendredi matin pour lui. Le skipper de Famille Mary-Etamine du Lys tente de « couper le fromage » en montant moins au Nord que Didac Costa dans le contournement de la zone de hautes pressions. La route est plus courte, certes, mais si le vent mollit il devra probablement opter lui aussi pour une trajectoire en escalier, à l'image de ce qu'a fait l'Espagnol. Rappelons que Romain n'a plus que des pâtes à manger depuis quelques jours… et qu'il a hâte de boucler son premier Vendée Globe !
Reste le cas, évidemment très particulier, du Néo-Zélandais Conrad Colman à bord de son Foresight Natural Energy. Il navigue sous gréement de fortune, après avoir perdu son mât il y a déjà onze jours, le 10 février. Cet après-midi, Conrad navigue à 4 nœuds dans le golfe de Gascogne, à une vingtaine de milles des côtes espagnoles et 293 milles de l'arrivée. Mais pour l'instant le vent le contraint à tirer des bords forcément peu efficaces avec son bateau handicapé. Mais Conrad veut absolument terminer et se bat pour ça. Il sait qu'il a encore 36 à 40 heures difficiles à négocier avant que le vent ne bascule à l'Ouest et devienne donc favorable. Le Néo-Zélandais espère toujours arriver le week-end prochain aux Sables d'Olonne, ce qui le classerait probablement 16e du Vendée Globe. La 14e place en effet ne peut plus échapper à Didac Costa et la 15e devrait revenir à Romain Attanasio. Peu importe, d'autant que ce qu'aura à raconter le skipper Kiwi vaudra son pesant d'or, après les multiples et incroyables aventures qui ont jalonné son tour du monde.
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Les Sables d'Olonne Info
A 20 miles de l'arrivée ( réduction de parcours à la bouée Mich Bot' en baie des Sables d'Olonne ), la nuit a modifié les classements généraux provisoires de l'épreuve avant Jury .
Morgan LAGRAVIERE, rejoint Yann ELIES et Jérémie BEYOU sur le podium tandis que Rob BUNCE reprend la seconde place du classement Bizuth et relègue son compatriote Robin ELSEY à la 3ème.
Benjamin DUTREUX toujours largement en tête du classement Bizuth et même désormais 17ème de l'épreuve.
Xavier MACAIRE, le Skipper HERAULT, en tête de la grande course talonné par Yann ELIES à moins de 600 mètres ...
Venez tous les applaudir dans le chenal vers 9h00 !!!
Morgan LAGRAVIERE, rejoint Yann ELIES et Jérémie BEYOU sur le podium tandis que Rob BUNCE reprend la seconde place du classement Bizuth et relègue son compatriote Robin ELSEY à la 3ème.
Benjamin DUTREUX toujours largement en tête du classement Bizuth et même désormais 17ème de l'épreuve.
Xavier MACAIRE, le Skipper HERAULT, en tête de la grande course talonné par Yann ELIES à moins de 600 mètres ...
Venez tous les applaudir dans le chenal vers 9h00 !!!
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Les Sables d'Olonne Info
Les skippers de la SOLITAIRE DU FIGARO-ERIC BOMPARD cachemire arrivent aux Sables d'Olonne pour la 3e étape de cette course internationale. Venez les accueillir et découvrir leurs bateaux aux pontons de Port Olona et profitez d'une balade sur le village dressé place du Vendée Globe.
Gildas Mahé (Interface Concept), est arrivé premier de la troisième étape de La Solitaire du Figaro-Eric Bompard cachemire, signant ainsi son retour sur l'épreuve avec panache. Le skipper termine ce jeudi à 9h07'46 aux Sables d'Olonne, après trois jours 18 heures 07 minutes 46 secondes d'une navigation particulièrement sollicitante pour les nerfs et pour les corps qui ont enchaîné quatre nuits !
Le skipper de Groupe Quéguiner-Leucémie Espoir a franchi la ligne d'arrivée de la troisième étape de La Solitaire du Figaro-Eric Bompard cachemire à 9h 08' 13'' ce jeudi après trois jours 18 heures 08 minutes 13 secondes de course ! Une étape particulièrement dure et longue qui a vu Yann Eliès s'incliner de seulement 27 secondes derrière Gildas Mahé tandis que Jérémie Beyou (Maître Coq) arrivait à coiffer aussi Corentin Horeau (Bretagne-Crédit Mutuel Performance) sur le fil...
27 secondes d'écart après plus de trois jours et demi de course ! Yann Eliès s'incline devant Gildas Mahé dans les derniers milles de cette troisième étape à rebondissements puisque derrière lui aussi, la hiérarchie a été totalement chamboulée... Le Breton n'aura donc pas encore réussi à égaler le record de victoires d'étape détenu par Jean Le Cam, mais il a réalisé un parcours remarquable en prenant le commandement dès le milieu du golfe de Gascogne pour ne voir passer le vainqueur de cette manche, que dans les tout derniers milles.
A 9h15' 13'', Jérémie Beyou (Maître CoQ) s'octroyait la troisième place de cette manche avec un peu plus d'une minute de marge sur Corentin Horeau à 09h 16' 56'' tandis que Charlie Dalin (Normandy Elite Team) en finissait aussi à la cinquième place à 09h 19' 38''.
Le skipper de Groupe Quéguiner-Leucémie Espoir a franchi la ligne d'arrivée de la troisième étape de La Solitaire du Figaro-Eric Bompard cachemire à 9h 08' 13'' ce jeudi après trois jours 18 heures 08 minutes 13 secondes de course ! Une étape particulièrement dure et longue qui a vu Yann Eliès s'incliner de seulement 27 secondes derrière Gildas Mahé tandis que Jérémie Beyou (Maître Coq) arrivait à coiffer aussi Corentin Horeau (Bretagne-Crédit Mutuel Performance) sur le fil...
27 secondes d'écart après plus de trois jours et demi de course ! Yann Eliès s'incline devant Gildas Mahé dans les derniers milles de cette troisième étape à rebondissements puisque derrière lui aussi, la hiérarchie a été totalement chamboulée... Le Breton n'aura donc pas encore réussi à égaler le record de victoires d'étape détenu par Jean Le Cam, mais il a réalisé un parcours remarquable en prenant le commandement dès le milieu du golfe de Gascogne pour ne voir passer le vainqueur de cette manche, que dans les tout derniers milles.
A 9h15' 13'', Jérémie Beyou (Maître CoQ) s'octroyait la troisième place de cette manche avec un peu plus d'une minute de marge sur Corentin Horeau à 09h 16' 56'' tandis que Charlie Dalin (Normandy Elite Team) en finissait aussi à la cinquième place à 09h 19' 38''.
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Les Sables d'Olonne Info
Les conditions étaient idéales pour le départ de la première étape de La Solitaire du Figaro-Eric Bompard cachemire : une brise de Nord-Est huit nœuds, un grand soleil, une mer plate et 38 solitaires piaffant d'impatience après dix jours à Deauville ! Anthony Marchand (Ovimpex-Secours Populaire) prenait le commandement de la meute en compagnie d'Erwan Tabarly (Armor Lux – Comptoir de la Mer) et de l'Irlandais David Kenefick (Full Irish-Le Comptoir Irlandais), impérial au coup de canon…
Sortis aux aurores pour écluser, les solitaires ont dû patienter au mouillage devant le port de Deauville pendant trois heures, le temps de récupérer les derniers fichiers météo, de s'alimenter, de vérifier une dernière fois les manœuvres et de plancher sur la navigation de ces premiers milles. Et finalement le vent qui peinait à s'installer venait balayer le plan d'eau dès 11h pour s'orienter au Nord-Est huit nœuds…
Embouteillage à la bouée
Le départ est toujours important sur une étape de La Solitaire du Figaro-Eric Bompard cachemire et sur une ligne de 600 mètres de long, ça se bousculait au portillon ! Au point que quatre skippers se faisaient prendre au dessus de la limite : Yann Eliès (Groupe Quéguiner-Leucémie Espoir), Charlie Dalin (Normandy Elite Team), Edmund Hill (MacMillan Cancer Support) et Nick Cherry (Redshift). Pendant ce temps, Vincent Biarnes (Guyot Environnement) s'incrustait au bateau Comité tandis que l'Irlandais David Kenefick partait comme une fusée en bout de ligne en compagnie d'Adrien Hardy (Agir Recouvrement) : c'était le bon endroit !
En effet la brise de Nord-Est huit nœuds associée à la fin du courant de marée descendante favorisait légèrement la gauche du plan d'eau, côté large. Les deux solitaires ne parvenaient à la bouée au vent qu'après deux grands bords mais Anthony Marchand réussissait à les coiffer sur la marque… Avec Erwan Tabarly très percutant sur ce premier tricotage !
Mais la flotte arrivait tout de même très groupée avec un avantage pour ceux qui avaient le moins viré de bord et privilégié le côté au large de la plage de Deauville. A l'issue d'un petit bord de dégagement (« dog leg »), les spinnakers prenaient leur envol et les leaders étaient avantagés avec moins de vent perturbé : quelques empannages plus tard pour aller virer une bouée devant les spectateurs normands, Anthony Marchand confirmait son leadership, talonné par Erwan Tabarly, Adrien Hardy, Sam Goodchild (Team Plymouth), David Kenefick et Corentin Horeau (Bretagne-Crédit Mutuel Performance).
Première avarie
Il fallait ensuite longer la grande plage de Deauville où un public nombreux s'était massé, pour contourner la bouée Radio France, terme de ce parcours préliminaire : Anthony Marchand était encore au coude à coude avec Erwan Tabarly… Les écoutes étaient alors choquées pour sortir de la baie de Seine et faire route vers la bouée Owers, dans l'Est de l'île de Wight. Le « petit train » s'étirait déjà sur un mille et demi et le Normand Joan Ahrweiller (Région Basse Normandie) signalait alors une avarie : sa drisse de grand-voile avait cassé et le solitaire avait tant bien que mal remplacé sa drisse de spinnaker, mais avec un ris…
La fin de journée s'annonçait sans surprise mais c'est en fin de cette première et courte nuit que les conditions vont se complexifier : l'arrivée d'une zone orageuse sur la Manche va pomper la brise et le passage de la bouée Owers en fin de nuit correspondra à la renverse du courant de marée ! Demain lundi sera donc extrêmement important puisqu'il faudra choisir son camp stratégique : longer les côtes anglaises et jouer avec les effets de site et les courants de marée, ou s'écarter au large pour espérer un vent plus stable et plus soutenu avec moins de courant…
Ils ont dit :
Alain Gautier (Generali) : « C'est agréable ce temps ensoleillé ! J'ai fait une petite sieste, puis j'ai regardé la navigation et la météo après une petite salade de pâtes… Je me sens cool et très content d'être à Deauville. Et je suis prêt à en découdre, c'est toujours excitant un départ de Solitaire ! Cela peut se compliquer près des côtes anglaises quand une dépression orageuse va nous passer dessus… Cela peut être très incertain ! »
Anthony Marchand (Ovimpex-Secours Populaire) : « Je regarde les fichiers météo en attendant le départ ! J'essaye de me reposer avant de me concentrer sur cette première étape. Il y a toujours une petite appréhension avant de s'élancer même si je suis très motivé. On va tous être bord à bord cette première nuit et on ne va pas trop lâcher la barre ! »
Jérémie Beyou (Maître CoQ) : « Les modèles divergent pour le début de course : cela va dépendre si on prend du retard sur le parcours préliminaire. Après l'île de Wight, il y a une belle zone de transition avant de toucher le vent de Sud-Ouest : ça va être très variable et il faudra être bien réveillé ! »
Clément Salzes (Darwin-Les marins de la Lune) : « Cela me fait bizarre de rester au mouillage avant le départ. Et puis c'est ma première Solitaire ! Je vais étudier encore la météo parce que le scénario est déjà différent d'hier… On sait qu'il fera beau, mais rien n'est écrit… »
Gildas Morvan (Cercle Vert) : « J'ai missionné ma mère pour qu'elle mette des cierges à la chapelle de Rocamadour à Camaret ! Pas de paupiettes cette fois, mais j'ai trouvé une super charcuterie à Deauville qui m'a préparé des plats sympas. On a passé une très belle semaine ici : j'ai découvert le monde du cheval normand et Laurent Gerra… Maintenant, on est déjà en course ! Et je suis vraiment content d'être en mer : il va y avoir du jeu dès le coup de canon. »
Xavier Macaire (Skipper Hérault) : « Là, ça va être calme au début mais on va pouvoir avancer : il peut y avoir des pièges sur le parcours préliminaire, mais la traversée de la Manche ne devrait pas être compliquée. C'est après quand on va devoir longer les côtes anglaises ! Il faudra passer d'un régime anticyclonique à un flux dépressionnaire, ce qui est toujours complexe… Il y a encore pas mal d'incertitudes sur ce passage. »
Fabien Delahaye (Skipper MACIF 2012) : « A priori, nous aurons une brise de Nord-Est mais comme nous ne sommes pas loin d'une cellule orageuse, on ne sait pas encore si elle va nous influencer. Ensuite, c'est très compliqué avant de toucher le vent de Sud-Sud Ouest à l'entrée de la Manche… Il y aura pas mal de zones de transition mais on ne va pas envoyer souvent les spinnakers ! Il faudra être réactif ! »
Classement à la bouée Radio France
1 - Anthony Marchand (Ovimpex-Secours Populaire)
2 - Erwan Tabarly (Armor Lux-Comptoir de la Mer)
3 - David Kenefick (Full Irish-Le Comptoir Irlandais)
4 - Sam Goodchild (Team Plymouth)
5 - Adrien Hardy (Agir Recouvrement)
6 - Fabien Delahaye (Skipper Macif 2012)
7 - Corentin Horeau (Bretagne-Crédit Mutuel Performance)
8 - Jérémie Beyou (Maître Coq)
9 - Thierry Chabagny (Gedimat)
10 - Xavier Macaire (Skipper Hérault)
11 - Alexis Loison (Groupe Fiva)
12 - Damien Guillou (La Solidarité Mutualiste)
13 - Richard Mason (Artemis 77)
14 - Alain Gautier (Generali)
15 - Gildas Mahé (Interface Concept)
16 - Gildas Morvan (Cercle Vert)
17 - Henry Bomby (Red)
18 - Vincent Biarnes (Guyot Environnement)
19 - Frédéric Rivet (DFDS Seaways)
20 - Yann Eliès (Groupe Quéguiner-Leucémie espoir)
21 - Paul Meilhat (SMA)
22 - Charlie Dalin (Normandy Elite Team)
23 - Nick Cherry (Redshift)
24 - Corentin Douguet (Un Maillot pour la Vie)
25 - Isabelle Joschke (Generali-Horizon Mixité)
26 - Alan Roberts (Artemis 23)
27 - Sam Matson (Artemis 21)
28 - Jean-Paul Mouren (Groupe SNEF)
29 - Sébastien Simon (Bretagne-Crédit Mutuel Espoir)
30 - Edmund Hill (MacMilan Cancer Support)
31 - Yoann Richomme (Skipper Macif 2014)
32 - Joan Ahrweiller (Région Basse Normandie)
33 - Gwenolé Gahinet (Safran-Guy Cotten
34 - Gwen Gbick (Made in Midi)
35 - Nicolas Jossier (In Extenso-Experts comptables)
36 - Claire Pruvot (Port de Caen – Ouistreham)
37 - Jackson Bouttel (GAC Pindar)
38 - Clément Salzes (Darwin-Les marins de la Lune)
Embouteillage à la bouée
Le départ est toujours important sur une étape de La Solitaire du Figaro-Eric Bompard cachemire et sur une ligne de 600 mètres de long, ça se bousculait au portillon ! Au point que quatre skippers se faisaient prendre au dessus de la limite : Yann Eliès (Groupe Quéguiner-Leucémie Espoir), Charlie Dalin (Normandy Elite Team), Edmund Hill (MacMillan Cancer Support) et Nick Cherry (Redshift). Pendant ce temps, Vincent Biarnes (Guyot Environnement) s'incrustait au bateau Comité tandis que l'Irlandais David Kenefick partait comme une fusée en bout de ligne en compagnie d'Adrien Hardy (Agir Recouvrement) : c'était le bon endroit !
En effet la brise de Nord-Est huit nœuds associée à la fin du courant de marée descendante favorisait légèrement la gauche du plan d'eau, côté large. Les deux solitaires ne parvenaient à la bouée au vent qu'après deux grands bords mais Anthony Marchand réussissait à les coiffer sur la marque… Avec Erwan Tabarly très percutant sur ce premier tricotage !
Mais la flotte arrivait tout de même très groupée avec un avantage pour ceux qui avaient le moins viré de bord et privilégié le côté au large de la plage de Deauville. A l'issue d'un petit bord de dégagement (« dog leg »), les spinnakers prenaient leur envol et les leaders étaient avantagés avec moins de vent perturbé : quelques empannages plus tard pour aller virer une bouée devant les spectateurs normands, Anthony Marchand confirmait son leadership, talonné par Erwan Tabarly, Adrien Hardy, Sam Goodchild (Team Plymouth), David Kenefick et Corentin Horeau (Bretagne-Crédit Mutuel Performance).
Première avarie
Il fallait ensuite longer la grande plage de Deauville où un public nombreux s'était massé, pour contourner la bouée Radio France, terme de ce parcours préliminaire : Anthony Marchand était encore au coude à coude avec Erwan Tabarly… Les écoutes étaient alors choquées pour sortir de la baie de Seine et faire route vers la bouée Owers, dans l'Est de l'île de Wight. Le « petit train » s'étirait déjà sur un mille et demi et le Normand Joan Ahrweiller (Région Basse Normandie) signalait alors une avarie : sa drisse de grand-voile avait cassé et le solitaire avait tant bien que mal remplacé sa drisse de spinnaker, mais avec un ris…
La fin de journée s'annonçait sans surprise mais c'est en fin de cette première et courte nuit que les conditions vont se complexifier : l'arrivée d'une zone orageuse sur la Manche va pomper la brise et le passage de la bouée Owers en fin de nuit correspondra à la renverse du courant de marée ! Demain lundi sera donc extrêmement important puisqu'il faudra choisir son camp stratégique : longer les côtes anglaises et jouer avec les effets de site et les courants de marée, ou s'écarter au large pour espérer un vent plus stable et plus soutenu avec moins de courant…
Ils ont dit :
Alain Gautier (Generali) : « C'est agréable ce temps ensoleillé ! J'ai fait une petite sieste, puis j'ai regardé la navigation et la météo après une petite salade de pâtes… Je me sens cool et très content d'être à Deauville. Et je suis prêt à en découdre, c'est toujours excitant un départ de Solitaire ! Cela peut se compliquer près des côtes anglaises quand une dépression orageuse va nous passer dessus… Cela peut être très incertain ! »
Anthony Marchand (Ovimpex-Secours Populaire) : « Je regarde les fichiers météo en attendant le départ ! J'essaye de me reposer avant de me concentrer sur cette première étape. Il y a toujours une petite appréhension avant de s'élancer même si je suis très motivé. On va tous être bord à bord cette première nuit et on ne va pas trop lâcher la barre ! »
Jérémie Beyou (Maître CoQ) : « Les modèles divergent pour le début de course : cela va dépendre si on prend du retard sur le parcours préliminaire. Après l'île de Wight, il y a une belle zone de transition avant de toucher le vent de Sud-Ouest : ça va être très variable et il faudra être bien réveillé ! »
Clément Salzes (Darwin-Les marins de la Lune) : « Cela me fait bizarre de rester au mouillage avant le départ. Et puis c'est ma première Solitaire ! Je vais étudier encore la météo parce que le scénario est déjà différent d'hier… On sait qu'il fera beau, mais rien n'est écrit… »
Gildas Morvan (Cercle Vert) : « J'ai missionné ma mère pour qu'elle mette des cierges à la chapelle de Rocamadour à Camaret ! Pas de paupiettes cette fois, mais j'ai trouvé une super charcuterie à Deauville qui m'a préparé des plats sympas. On a passé une très belle semaine ici : j'ai découvert le monde du cheval normand et Laurent Gerra… Maintenant, on est déjà en course ! Et je suis vraiment content d'être en mer : il va y avoir du jeu dès le coup de canon. »
Xavier Macaire (Skipper Hérault) : « Là, ça va être calme au début mais on va pouvoir avancer : il peut y avoir des pièges sur le parcours préliminaire, mais la traversée de la Manche ne devrait pas être compliquée. C'est après quand on va devoir longer les côtes anglaises ! Il faudra passer d'un régime anticyclonique à un flux dépressionnaire, ce qui est toujours complexe… Il y a encore pas mal d'incertitudes sur ce passage. »
Fabien Delahaye (Skipper MACIF 2012) : « A priori, nous aurons une brise de Nord-Est mais comme nous ne sommes pas loin d'une cellule orageuse, on ne sait pas encore si elle va nous influencer. Ensuite, c'est très compliqué avant de toucher le vent de Sud-Sud Ouest à l'entrée de la Manche… Il y aura pas mal de zones de transition mais on ne va pas envoyer souvent les spinnakers ! Il faudra être réactif ! »
Classement à la bouée Radio France
1 - Anthony Marchand (Ovimpex-Secours Populaire)
2 - Erwan Tabarly (Armor Lux-Comptoir de la Mer)
3 - David Kenefick (Full Irish-Le Comptoir Irlandais)
4 - Sam Goodchild (Team Plymouth)
5 - Adrien Hardy (Agir Recouvrement)
6 - Fabien Delahaye (Skipper Macif 2012)
7 - Corentin Horeau (Bretagne-Crédit Mutuel Performance)
8 - Jérémie Beyou (Maître Coq)
9 - Thierry Chabagny (Gedimat)
10 - Xavier Macaire (Skipper Hérault)
11 - Alexis Loison (Groupe Fiva)
12 - Damien Guillou (La Solidarité Mutualiste)
13 - Richard Mason (Artemis 77)
14 - Alain Gautier (Generali)
15 - Gildas Mahé (Interface Concept)
16 - Gildas Morvan (Cercle Vert)
17 - Henry Bomby (Red)
18 - Vincent Biarnes (Guyot Environnement)
19 - Frédéric Rivet (DFDS Seaways)
20 - Yann Eliès (Groupe Quéguiner-Leucémie espoir)
21 - Paul Meilhat (SMA)
22 - Charlie Dalin (Normandy Elite Team)
23 - Nick Cherry (Redshift)
24 - Corentin Douguet (Un Maillot pour la Vie)
25 - Isabelle Joschke (Generali-Horizon Mixité)
26 - Alan Roberts (Artemis 23)
27 - Sam Matson (Artemis 21)
28 - Jean-Paul Mouren (Groupe SNEF)
29 - Sébastien Simon (Bretagne-Crédit Mutuel Espoir)
30 - Edmund Hill (MacMilan Cancer Support)
31 - Yoann Richomme (Skipper Macif 2014)
32 - Joan Ahrweiller (Région Basse Normandie)
33 - Gwenolé Gahinet (Safran-Guy Cotten
34 - Gwen Gbick (Made in Midi)
35 - Nicolas Jossier (In Extenso-Experts comptables)
36 - Claire Pruvot (Port de Caen – Ouistreham)
37 - Jackson Bouttel (GAC Pindar)
38 - Clément Salzes (Darwin-Les marins de la Lune)
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Les Sables d'Olonne Info
Ce matin dans une brume épaisse au large de New York, Virbac-Paprec 70 a pointé son étrave devant la statue de la Liberté, que l’on devinait à peine. Un moment incroyable vécu par l’équipage après une traversée de 12 jours et plus de 4000 parcourus entre Nice et New York. A leur arrivée à quai, après un bon petit déjeuner, les navigants nous font partager leurs impressions sur cette traversée de l’Atlantique riche en belles glissades au portant.
Thierry Duprey Du Vorsent : « Nous avons réalisé une très belle traversée avec une route sud agréable au portant sous gennaker. Le bateau n’a pas trop souffert. Nous avons vécu de jolis moments de glisse avec seulement un virement de bord en 12 jours de navigation, ce qui est assez exceptionnel ! Nous sommes partis avec une lune naissante qui nous a éclairés toutes les nuits. L’ambiance était très bonne à bord.»
Jean-Yves Gau : « i[C’était tout simplement somptueux, c’est émouvant d’arriver par la mer à New York !»
Julien Penven : « C’était une première pour moi en navigation au large. Les premières 24 heures ont été un peu difficiles. Une fois cette période passée, nous avons partagé une belle tranche de vie ! Notre réadaptation s’est faite progressivement, avant d’arriver dans le fourmillement de la mégalopole nous avons rencontré de nombreux bateaux et des animaux marins.»
Olivier Cusin : « Je viens de réaliser un de mes rêves en allant à New York en bateau. Je me suis régalé. L’arrivée était hallucinante. J’ai hâte de manger des crudités après 12 jours de lyophilisés.»
Clément Surtel : « Nous avons rencontré quelques bancs de dauphins, des poissons volants, j’ai parfois eu l’impression de faire route vers les Antilles. C’est ma troisième arrivée new yorkaise mais c’est toujours aussi magique ! »
Laurent Simon : « C’est une chance incroyable de faire une transat sur un multicoque de 70 pieds. C’est un magnifique voyage que l’on a parcouru entre Nice et New York très intense du début à la fin. Nous étions un peu déçus en entrant dans le chenal brumeux de ne pas voir la statue de la liberté après tout ce chemin parcouru, finalement nous l’avons vue quand même, c’était un beau moment. »
Thierry Duprey Du Vorsent : « Nous avons réalisé une très belle traversée avec une route sud agréable au portant sous gennaker. Le bateau n’a pas trop souffert. Nous avons vécu de jolis moments de glisse avec seulement un virement de bord en 12 jours de navigation, ce qui est assez exceptionnel ! Nous sommes partis avec une lune naissante qui nous a éclairés toutes les nuits. L’ambiance était très bonne à bord.»
Jean-Yves Gau : « i[C’était tout simplement somptueux, c’est émouvant d’arriver par la mer à New York !»
Julien Penven : « C’était une première pour moi en navigation au large. Les premières 24 heures ont été un peu difficiles. Une fois cette période passée, nous avons partagé une belle tranche de vie ! Notre réadaptation s’est faite progressivement, avant d’arriver dans le fourmillement de la mégalopole nous avons rencontré de nombreux bateaux et des animaux marins.»
Olivier Cusin : « Je viens de réaliser un de mes rêves en allant à New York en bateau. Je me suis régalé. L’arrivée était hallucinante. J’ai hâte de manger des crudités après 12 jours de lyophilisés.»
Clément Surtel : « Nous avons rencontré quelques bancs de dauphins, des poissons volants, j’ai parfois eu l’impression de faire route vers les Antilles. C’est ma troisième arrivée new yorkaise mais c’est toujours aussi magique ! »
Laurent Simon : « C’est une chance incroyable de faire une transat sur un multicoque de 70 pieds. C’est un magnifique voyage que l’on a parcouru entre Nice et New York très intense du début à la fin. Nous étions un peu déçus en entrant dans le chenal brumeux de ne pas voir la statue de la liberté après tout ce chemin parcouru, finalement nous l’avons vue quand même, c’était un beau moment. »
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Les Sables d'Olonne Info
La Route du Rhum pour Jérémie Beyou ? Tout a commencé par des souvenirs d'enfance : son père qui partait à Saint Malo, voir le départ ; et le soir, en famille, ils revivaient ce moment magique...
Aujourd'hui, à 5 mois du lancement de la 10e édition de la mythique course en solitaire, le skipper Maître CoQ voit les choses tout autrement. Épaulé d'experts et d'une solide équipe technique, tout est minutieusement pensé, anticipé.
Et lorsque son équipe a toutes les clés en main pour avancer, Jérémie fan de tous les sports de haut niveau, poursuit sa préparation physique, à Lorient, mais aussi aux sommets !
Aujourd'hui, à 5 mois du lancement de la 10e édition de la mythique course en solitaire, le skipper Maître CoQ voit les choses tout autrement. Épaulé d'experts et d'une solide équipe technique, tout est minutieusement pensé, anticipé.
Et lorsque son équipe a toutes les clés en main pour avancer, Jérémie fan de tous les sports de haut niveau, poursuit sa préparation physique, à Lorient, mais aussi aux sommets !
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