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Une fois encore, l'incertitude plane sur le Mini Fastnet... Une dépression, attendue jeudi prochain aux abords de la mer d'Irlande, pourrait compromettre un déroulement « normal » de cette édition 2012. En 2008 déjà et l'an dernier également, les coureurs avaient dû renoncer au Fastnet pour faire cap au Sud, vers le phare du Cordouan, pour des raisons de sécurité. Pour cette 27e édition de cette course historique, une décision sera prise au plus tard dimanche matin.
Hier encore, aucune ombre au tableau météo n'assombrissait le programme de ce 27e Mini Fastnet. Ce vendredi matin, pourtant, un système dépressionnaire a commencé à pointer ses isobares sur les fichiers prévisionnels, semant le doute sur la pertinence d'envoyer les coureurs vers le mythique phare irlandais...
Beaucoup d'incertitudes pèsent encore sur ces prévisions météo. Les systèmes en place sont très évolutifs et les prévisions diffèrent sensiblement selon les sources d'informations quand au positionnement de cette fameuse dépression. Aucune décision ne sera donc prise avant dimanche matin, quant aux quatre hypothèses envisageables : maintenir le parcours normal vers le Fastnet, envoyer les concurrents sur le parcours « Sud »*, reporter le départ ou annuler l'épreuve.
Denis Hugues, directeur de course : « Nous allons tout mettre en œuvre pour ne pas avoir recours à ces deux dernières hypothèses (report ou annulation), mais ce qui prime avant tout c'est la sécurité des coureurs. La météo n'est pas une science exacte. Nous devons composer avec des informations très évolutives et parfois contradictoires. Ce qui est sûr, en revanche, c'est que nous ne pouvons pas envoyer les concurrents sur un parcours pour lequel nous aurons la moindre incertitude météo. »
Départ musclé, quoiqu'il arrive
Dès le départ, que les coureurs partent vers le Fastnet ou vers la bouée BXA (marque de parcours Sud, située au large de l'embouchure de la Gironde), la météo sera musclée.
Une brise soutenue de secteur Ouest Nord Ouest de 25 à 30 nœuds est attendue à la pointe Bretagne dimanche, accompagnée d'une mer formée. Ce vent va ensuite faiblir lundi pour se stabiliser mardi au secteur Nord Nord Ouest à 15 nœuds.
Dans l'hypothèse d'un parcours Sud, les conditions sont sensiblement les mêmes au départ avec une brise un peu moins forte (20 à 25 nœuds), mais une mer plus formée dimanche, s'amortissant lundi.
Jeudi noir... ou pas ?
Les choses se corseraient donc, jeudi prochain, avec l'arrivée annoncée d'une dépression, générant des conditions difficiles en mer d'Irlande, zone particulièrement dangereuse où les phénomènes météo sont souvent violents et accompagnés d'une mer très dure.
Sur le parcours Nord, les premiers concurrents auront déjà passé la zone à risque, mais le peloton, constitué des coureurs les moins aguerris de la flotte, serait fort probablement cueilli par cette brise de Sud Est de 20 à 35 nœuds établis, avec rafales.
Sur la route de BXA, plus courte, donc plus rapide, un nombre moins important de coureurs serait concerné par ce système dépressionnaire. Il serait par ailleurs moins actif dans cette zone de navigation, avec une brise annoncée jeudi prochain de 25 à 30 nœuds, mais accompagné d'une forte houle vendredi.
BXA vs Fastnet
L'an dernier déjà, et en 2008 également, la direction de course avait été contrainte de tourner le dos au Fastnet pour assurer de bonnes conditions de course aux équipages du Mini Fastnet. Ce parcours de substitution, plus rapide et souvent un peu moins stratégique que le tracé nord permet cependant de donner corps à cette course historique, dans de bonnes conditions de sécurité, et c'est bien là le plus important.
Chaud, le prologue
Dès demain, pour le prologue, la météo - encore elle - donne le ton avec 25 à 35 nœuds annoncés... Du coup, la direction de course a décidé d'avancer le départ de ce petit parcours en baie à 11h demain matin, pour bénéficier d'une brise plus clémente de 15 nœuds et permettre une mise enjambe plus douce pour tous les équipages peu rôdés.
Cette édition 2012 du Mini Fastnet promet donc d'être sportive, quoiqu'il arrive !
Mini Fastnet
Du 4 au 16 juin à Douarnenez
Parcours (env. 700 milles)
Douarnenez - Chenal du Four - Wolf Rock - Phare du Fastnet - Douarnenez.
Le Parcours B (env. 480 milles)
Douarnenez - Raz de Sein - Yeu à tribord - BXA - Extérieur de la Chaussée de Sein.
Inscrits au 8 juin : 62 duos inscrits - 43 en série et 19 en proto
http://www.winchesclub.com/minis650/fastnet650/FR-26-1-1--
Beaucoup d'incertitudes pèsent encore sur ces prévisions météo. Les systèmes en place sont très évolutifs et les prévisions diffèrent sensiblement selon les sources d'informations quand au positionnement de cette fameuse dépression. Aucune décision ne sera donc prise avant dimanche matin, quant aux quatre hypothèses envisageables : maintenir le parcours normal vers le Fastnet, envoyer les concurrents sur le parcours « Sud »*, reporter le départ ou annuler l'épreuve.
Denis Hugues, directeur de course : « Nous allons tout mettre en œuvre pour ne pas avoir recours à ces deux dernières hypothèses (report ou annulation), mais ce qui prime avant tout c'est la sécurité des coureurs. La météo n'est pas une science exacte. Nous devons composer avec des informations très évolutives et parfois contradictoires. Ce qui est sûr, en revanche, c'est que nous ne pouvons pas envoyer les concurrents sur un parcours pour lequel nous aurons la moindre incertitude météo. »
Départ musclé, quoiqu'il arrive
Dès le départ, que les coureurs partent vers le Fastnet ou vers la bouée BXA (marque de parcours Sud, située au large de l'embouchure de la Gironde), la météo sera musclée.
Une brise soutenue de secteur Ouest Nord Ouest de 25 à 30 nœuds est attendue à la pointe Bretagne dimanche, accompagnée d'une mer formée. Ce vent va ensuite faiblir lundi pour se stabiliser mardi au secteur Nord Nord Ouest à 15 nœuds.
Dans l'hypothèse d'un parcours Sud, les conditions sont sensiblement les mêmes au départ avec une brise un peu moins forte (20 à 25 nœuds), mais une mer plus formée dimanche, s'amortissant lundi.
Jeudi noir... ou pas ?
Les choses se corseraient donc, jeudi prochain, avec l'arrivée annoncée d'une dépression, générant des conditions difficiles en mer d'Irlande, zone particulièrement dangereuse où les phénomènes météo sont souvent violents et accompagnés d'une mer très dure.
Sur le parcours Nord, les premiers concurrents auront déjà passé la zone à risque, mais le peloton, constitué des coureurs les moins aguerris de la flotte, serait fort probablement cueilli par cette brise de Sud Est de 20 à 35 nœuds établis, avec rafales.
Sur la route de BXA, plus courte, donc plus rapide, un nombre moins important de coureurs serait concerné par ce système dépressionnaire. Il serait par ailleurs moins actif dans cette zone de navigation, avec une brise annoncée jeudi prochain de 25 à 30 nœuds, mais accompagné d'une forte houle vendredi.
BXA vs Fastnet
L'an dernier déjà, et en 2008 également, la direction de course avait été contrainte de tourner le dos au Fastnet pour assurer de bonnes conditions de course aux équipages du Mini Fastnet. Ce parcours de substitution, plus rapide et souvent un peu moins stratégique que le tracé nord permet cependant de donner corps à cette course historique, dans de bonnes conditions de sécurité, et c'est bien là le plus important.
Chaud, le prologue
Dès demain, pour le prologue, la météo - encore elle - donne le ton avec 25 à 35 nœuds annoncés... Du coup, la direction de course a décidé d'avancer le départ de ce petit parcours en baie à 11h demain matin, pour bénéficier d'une brise plus clémente de 15 nœuds et permettre une mise enjambe plus douce pour tous les équipages peu rôdés.
Cette édition 2012 du Mini Fastnet promet donc d'être sportive, quoiqu'il arrive !
Mini Fastnet
Du 4 au 16 juin à Douarnenez
Parcours (env. 700 milles)
Douarnenez - Chenal du Four - Wolf Rock - Phare du Fastnet - Douarnenez.
Le Parcours B (env. 480 milles)
Douarnenez - Raz de Sein - Yeu à tribord - BXA - Extérieur de la Chaussée de Sein.
Inscrits au 8 juin : 62 duos inscrits - 43 en série et 19 en proto
http://www.winchesclub.com/minis650/fastnet650/FR-26-1-1--
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Les Sables d'Olonne Info
Quel calendrier ! L'enchainement des épreuves 2012 de la Class40 propose un parcours exceptionnel : les skippers et équipages qui ont pu participer aux courses de ce début de saison ont eu le plaisir de partager des moments d'exception, sur des compétitions uniques en leur genre et complémentaires... et ce n'est pas fini !
De Saint-Nazaire au Mexique puis de la Caroline du Sud à Newport - la Mecque de l'America's Cup - en passant par le « petit » port de New York... Jamais encore un calendrier de courses au large n'avait proposé un tel périple aux coureurs !
Chocolat chaud
Rares sont les skippers qui ont déjà eu l'opportunité d'aller, en course, jusqu'au Mexique. Et ceux qui ont posé le pied là-bas, à l'issue de la Solidaire du Chocolat, n'oublieront jamais l'accueil qui leur fut réservé ! Une fête sincère, chaleureuse et populaire après quatre semaines de mer et de bagarre acharnée, pour le podium pour certains, contre les éléments pour d'autres : la « Solidaire du Chocolat » a une fois encore marqué les esprits par la difficulté de son parcours autant que par sa convivialité, son esprit de partage et de découverte.
Magic Big Apple
Le deuxième temps fort de cette saison fut l'exceptionnelle édition 2012 de « L'Atlantic Cup ». Relai parfait entre la « Solidaire du Chocolat » et la « Québec Saint-Malo », cette épreuve américaine en trois temps a réuni pas moins de 14 Class40, soit au total 84 marins dont 3 femmes (le final se déroulait en équipage de 6 personnes), représentant 5 nationalités (USA, France, GB, Allemagne, Espagne).
Les épreuves, en double d'abord entre Charleston et Newport (avec escale à New York), puis en équipage se sont révélées particulièrement tactiques, mais, le plus remarquable de « L'Atlantic Cup », est son fabuleux parcours. L'escale Newyorkaise notamment, avec l'arrivée sous spi et sous le regard de la Statue de la Liberté, restera à jamais gravée dans les mémoires des coureurs.
Nouvelles recrues ?
Quant au final à Newport, il a permis à de nombreux équipiers locaux, issus de ce berceau de l'America's Cup, de découvrir de très près la Class40... Une expérience qui apportera peut-être quelques adhérents supplémentaires à la classe, outre-Atlantique ?
La deuxième partie de la saison est tout aussi motivante et riche avec la géniale Transat « Québec Saint-Malo » suivie de la « Normandy Channel Race » puis du mondial à La Rochelle.
Last but not least
La Global Ocean Race, le premier tour du monde de la Class40 vient de se terminer aux Sables d'Olonne sur la brillante victoire de Conrad Colman (Cessna Citation). Le jeune kiwi basé Lorient a remporté toutes les étapes de cette circumnavigation à escales, sauf la première.
En dépit d'un nombre réduit de concurrents, cette grande première a démontré que les Class40 avaient les qualités techniques et marines nécessaires pour ces parcours extrêmes. Et les duos acteurs de cette grande aventure maritime n'ont pas fini de revenir sur les détails de ces neufs mois de mer et d'escales partagées...
Echos du large
Michael Hennessy, responsable de la Class40 aux Etats-Unis :
« L'édition 2012 de l'Atlantic Cup fut fantastique ! L'ajout de l'étape de Charleston à New York* a apporté au parcours de très intéressantes difficultés supplémentaires en terme techniques et tactiques. Et la présence de très nombreux équipages européens a rehaussé sensiblement le niveau de la compétition avec des arrivées très serrées sur les deux étapes. Pour les américains qui ont suivi la course ce fut un superbe exemple de course « à l'européenne » et des qualités de compétition que l'on peut avoir en Class40. Nous espérons que ce succès va motiver plus de coureurs à rejoindre la Class40 américaine ! »
Jacques Fournier, représentant de la Class40 :
« Au-delà de l'aspect sportif très intéressant de ces deux épreuves, elles sont, et en particulier l'Atlantic Cup, une concrétisation criante du caractère fédérateur de la Class40. Cette mixité des équipages, cette ouverture sur des profils extrêmement différents de skippers est d'une richesse rare. Et puis ces escales : entre le Yucatan, New York et Newport, nous avons été vraiment gâtés ! »
* En 2011, le parcours de l'Atlantic Cup était New York - Newport, puis inshore series à Newport.
Chocolat chaud
Rares sont les skippers qui ont déjà eu l'opportunité d'aller, en course, jusqu'au Mexique. Et ceux qui ont posé le pied là-bas, à l'issue de la Solidaire du Chocolat, n'oublieront jamais l'accueil qui leur fut réservé ! Une fête sincère, chaleureuse et populaire après quatre semaines de mer et de bagarre acharnée, pour le podium pour certains, contre les éléments pour d'autres : la « Solidaire du Chocolat » a une fois encore marqué les esprits par la difficulté de son parcours autant que par sa convivialité, son esprit de partage et de découverte.
Magic Big Apple
Le deuxième temps fort de cette saison fut l'exceptionnelle édition 2012 de « L'Atlantic Cup ». Relai parfait entre la « Solidaire du Chocolat » et la « Québec Saint-Malo », cette épreuve américaine en trois temps a réuni pas moins de 14 Class40, soit au total 84 marins dont 3 femmes (le final se déroulait en équipage de 6 personnes), représentant 5 nationalités (USA, France, GB, Allemagne, Espagne).
Les épreuves, en double d'abord entre Charleston et Newport (avec escale à New York), puis en équipage se sont révélées particulièrement tactiques, mais, le plus remarquable de « L'Atlantic Cup », est son fabuleux parcours. L'escale Newyorkaise notamment, avec l'arrivée sous spi et sous le regard de la Statue de la Liberté, restera à jamais gravée dans les mémoires des coureurs.
Nouvelles recrues ?
Quant au final à Newport, il a permis à de nombreux équipiers locaux, issus de ce berceau de l'America's Cup, de découvrir de très près la Class40... Une expérience qui apportera peut-être quelques adhérents supplémentaires à la classe, outre-Atlantique ?
La deuxième partie de la saison est tout aussi motivante et riche avec la géniale Transat « Québec Saint-Malo » suivie de la « Normandy Channel Race » puis du mondial à La Rochelle.
Last but not least
La Global Ocean Race, le premier tour du monde de la Class40 vient de se terminer aux Sables d'Olonne sur la brillante victoire de Conrad Colman (Cessna Citation). Le jeune kiwi basé Lorient a remporté toutes les étapes de cette circumnavigation à escales, sauf la première.
En dépit d'un nombre réduit de concurrents, cette grande première a démontré que les Class40 avaient les qualités techniques et marines nécessaires pour ces parcours extrêmes. Et les duos acteurs de cette grande aventure maritime n'ont pas fini de revenir sur les détails de ces neufs mois de mer et d'escales partagées...
Echos du large
Michael Hennessy, responsable de la Class40 aux Etats-Unis :
« L'édition 2012 de l'Atlantic Cup fut fantastique ! L'ajout de l'étape de Charleston à New York* a apporté au parcours de très intéressantes difficultés supplémentaires en terme techniques et tactiques. Et la présence de très nombreux équipages européens a rehaussé sensiblement le niveau de la compétition avec des arrivées très serrées sur les deux étapes. Pour les américains qui ont suivi la course ce fut un superbe exemple de course « à l'européenne » et des qualités de compétition que l'on peut avoir en Class40. Nous espérons que ce succès va motiver plus de coureurs à rejoindre la Class40 américaine ! »
Jacques Fournier, représentant de la Class40 :
« Au-delà de l'aspect sportif très intéressant de ces deux épreuves, elles sont, et en particulier l'Atlantic Cup, une concrétisation criante du caractère fédérateur de la Class40. Cette mixité des équipages, cette ouverture sur des profils extrêmement différents de skippers est d'une richesse rare. Et puis ces escales : entre le Yucatan, New York et Newport, nous avons été vraiment gâtés ! »
* En 2011, le parcours de l'Atlantic Cup était New York - Newport, puis inshore series à Newport.
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Les Sables Info
Marco Nannini et Paul Peggs ont pris la 3ème place de la 1ère étape de la GOR sur le Class 40 Financial Crisis. Pour l’étape 2, Nannini change de co-skipper pour un coureur espagnol, Hugo Ramon, puis il court les étapes 4 et 5 avec un copain italien, Sergio Frattaruolo.
Marco est à moitié italien et à moitié slovaque et vit à Londres depuis de nombreuses années, il se partage entre sa carrière dans la banque d’investissement et sa passion pour la course à la voile. En 2004, Marco s’installe définitivement en Angleterre et participe au circuit des courses au large en équipage réduit, en double, il court plusieurs événements organisés par l’Offshore Racing Ocean et le RSYC et en solitaire avec le Solo Offshore Racing Club. En 2009, Marco remporte dans sa classe, la fameuse Ostar, origine des courses en solitaire, de Plymouth (Angleterre) à Newport Rhode Island(Etats Unis).
En 2010, il achète Mowgli, le Class 40 qui a participé à la GOR 2008-09 avec le duo anglais Jeremy Salvesen et David Thomson. Avec ce bateau, il participe au Tour des Îles Britanniques en double avec comme co-skipper Paul Peggs, ils terminent second toutes classes après avoir gagné trois des cinq étapes. En Novembre 2010, Marco court la Route du Rhum, course en solitaire.
Marco Nannini et Sergio Frattaruolo franchissent la ligne d'arrivée à 15:49:48 GMT (17:49:48 locale) avec Class40 crise financière du port des Sables d'olonne. Ils se classent deuxième de La Global Ocean Race. Deux autres bateaux sont toujours en course : Phesheya-Racing DTF 465 9.4kts et Sec. Hayai DTF 633 10.4kts.
Marco donne ses impressions à l'arrivée de cette dernière étape :
"La course fut difficile surtout cette dernière étape, nous avons dû affronter deux dépressions avec beaucoup de vent, ce qui nous a freiné par rapport au premier de la course. On a cassé beaucoup de choses sur le bateau, notamment des voiles. Pour cette dernière étape le bateau s'est fatigué." Malgré toutes ces péripéties, Marco montre son bonheur d'être arrivé au Port des Sables d'Olonne : "Je suis vraiment content d'être arrivé, c'est la fin du projet. Il me faudra un peu de recul pour comprendre que cette course soit terminée. Pour l'instant je suis heureux d'être à terre, ma copine est ici et je ne veux plus être en mer..." rires. Le skipper garde le moral et annonce : "J'ai lâché mon travail en banque, tout ce que j'ai gagné dans ma vie a été investi dans ce bateau, j'ai eu des difficultés à trouver un sponsor d'où le choix du nom de ce bateau "crise financière" ; si je ne trouve pas de sponsor, il n'y aura pas de régate".
Un futur projet enchante Marco puisqu'il annonce son mariage avec son amie en octobre 2012.
Classement de La Global Ocean Race à 16:00 GMT 06.07.12 :
1. Cessna Citation 17d 22h 50m 14s (162 points)
2. Crise financière DTF 19d 01h 19m 48s (132 points)
3. Phesheya-Racing DTF 465 9.4kts
4. Sec. Hayai DTF 633 10.4kts
En 2010, il achète Mowgli, le Class 40 qui a participé à la GOR 2008-09 avec le duo anglais Jeremy Salvesen et David Thomson. Avec ce bateau, il participe au Tour des Îles Britanniques en double avec comme co-skipper Paul Peggs, ils terminent second toutes classes après avoir gagné trois des cinq étapes. En Novembre 2010, Marco court la Route du Rhum, course en solitaire.
Marco Nannini et Sergio Frattaruolo franchissent la ligne d'arrivée à 15:49:48 GMT (17:49:48 locale) avec Class40 crise financière du port des Sables d'olonne. Ils se classent deuxième de La Global Ocean Race. Deux autres bateaux sont toujours en course : Phesheya-Racing DTF 465 9.4kts et Sec. Hayai DTF 633 10.4kts.
Marco donne ses impressions à l'arrivée de cette dernière étape :
"La course fut difficile surtout cette dernière étape, nous avons dû affronter deux dépressions avec beaucoup de vent, ce qui nous a freiné par rapport au premier de la course. On a cassé beaucoup de choses sur le bateau, notamment des voiles. Pour cette dernière étape le bateau s'est fatigué." Malgré toutes ces péripéties, Marco montre son bonheur d'être arrivé au Port des Sables d'Olonne : "Je suis vraiment content d'être arrivé, c'est la fin du projet. Il me faudra un peu de recul pour comprendre que cette course soit terminée. Pour l'instant je suis heureux d'être à terre, ma copine est ici et je ne veux plus être en mer..." rires. Le skipper garde le moral et annonce : "J'ai lâché mon travail en banque, tout ce que j'ai gagné dans ma vie a été investi dans ce bateau, j'ai eu des difficultés à trouver un sponsor d'où le choix du nom de ce bateau "crise financière" ; si je ne trouve pas de sponsor, il n'y aura pas de régate".
Un futur projet enchante Marco puisqu'il annonce son mariage avec son amie en octobre 2012.
Classement de La Global Ocean Race à 16:00 GMT 06.07.12 :
1. Cessna Citation 17d 22h 50m 14s (162 points)
2. Crise financière DTF 19d 01h 19m 48s (132 points)
3. Phesheya-Racing DTF 465 9.4kts
4. Sec. Hayai DTF 633 10.4kts
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Les Sables d'Olonne Info
Conrad Colman est un skipper ambitieux de 28 ans qui n'a pas froid aux yeux. Pour atteindre son objectif de Vendée Globe 2016, il est prêt à tout et il s'en donne les moyens. Vainqueur de La Global Ocean Race, il termine cette course autour du monde en 150 jours sur son Mini 6.50 Class 40.
Conrad Colman and Scott Cavanough gagnent La Global Ocean Race avec Class40 Cessna Citation. Photo : Credit: Oliver Dewar - Global Ocean Race
Cela fait neuf mois que Conrad Colman navigue, partit de Nouvelle-Zélande, il débarque en Europe pour effectuer 30 000 milles sur 5 étapes avec 4 co-skippers et 5 nationalités.
Dans la 1ère étape qui relie Mallorque au Cape Town, Conrad part le 25 septembre 2011 avec Hugo Ramon, co-skipper Espagnol du Mini 6.50 également. Alors que Campagne de France et BSL prennent le large et naviguent en tête, la bataille pour la 3ème place a lieu entre Cessna Citation et Financial Crisis.
L'Italien Marco Nanini aura raison de son poursuivant Kiwi qui arrive quelques heures après à Cape Town après 40 jours de mer. Une fin à suspens qui donne une envie de revanche à son skipper.
Le début de la 2ème étape (Cap Town - Wellington) n'aura pas été simple. Après un désistement de son co-skipper, Conrad embarque Sam Goodchild. Le courant passe bien et après 10 jour en mer, ils prennent la tête pour ne plus jamais la lâcher. Une victoire parfaite malgré une grosse frayeur à quelques heures de l'arrivée : Sam tombe à l'eau, il faudra 35 minutes pour le ramener à bord.
Pour la 3ème étape (Wellington - Punta Del Este), Conrad embarque avec Adrian Kuttel, un Sud-Africain. Pour tous les deux c'est un premier Cap Horn et ils le franchiront en tête. Cette étape est marquée par l'abandon de Campagne de France et BSL qui ne reprendront pas la course. Malgré des conditions extrêmement difficiles, Conrad et Adrian terminent 1ers avec plus de 6 jours d'avance sur leurs poursuivants !
Dans la 4ème étape (Punta Del Este - Charleston), après 2 semaines à jouer avec des systèmes météos très défavorables, Conrad et son nouveau co-skipper australien Scott Cavanough, finissent enfin par toucher les Alizés et prendre le large. Avec plus de 200 milles d'avance sur les suivants, ils terminent 1ers aux Etats-Unis après 28 jours de mer.
Une 5ème et dernière étape (Charleston - Les Sables d'Olonne) où Conrad accompagné de Scott Cavanough finissent en beauté. Ils prennent la première place et remportent l'épreuve de La Global Ocean Race. Ils sont arrivés aux Sables d'Olonne ce mercredi 6 juin à 13:20:14 GMT (15:20:14 locale). Tout le comité d'accueil était présent ainsi que le public et les passionnés de la voile.
Conrad évoque son pire souvenir en mer : "Sans aucun doute la chute de mon co-équipier Sam Goodchild sur la 2ème étape. Quand je l'ai perdu de vue, je ne pouvais m'empêcher de penser que si je faisais une erreur il pouvait mourir."
Trois Class40 sont encore en course, le deuxième bateau arrive jeudi 7 juin à partir de 18h30, le 3ème : vendredi 8 juin tôt le matin et le 4ème : samedi 9 juin au matin.
Classement GOR à 16:00 GMT 06.06.12:
1. Cessna Citation 17d 22h 50m 14s
2. Crise financière DTF 218 10.1kts
3. Phesheya-Racing DTF 697 9.8kts
4. Sec. Hayai DTF 866 9.6kts
Dans la 1ère étape qui relie Mallorque au Cape Town, Conrad part le 25 septembre 2011 avec Hugo Ramon, co-skipper Espagnol du Mini 6.50 également. Alors que Campagne de France et BSL prennent le large et naviguent en tête, la bataille pour la 3ème place a lieu entre Cessna Citation et Financial Crisis.
L'Italien Marco Nanini aura raison de son poursuivant Kiwi qui arrive quelques heures après à Cape Town après 40 jours de mer. Une fin à suspens qui donne une envie de revanche à son skipper.
Le début de la 2ème étape (Cap Town - Wellington) n'aura pas été simple. Après un désistement de son co-skipper, Conrad embarque Sam Goodchild. Le courant passe bien et après 10 jour en mer, ils prennent la tête pour ne plus jamais la lâcher. Une victoire parfaite malgré une grosse frayeur à quelques heures de l'arrivée : Sam tombe à l'eau, il faudra 35 minutes pour le ramener à bord.
Pour la 3ème étape (Wellington - Punta Del Este), Conrad embarque avec Adrian Kuttel, un Sud-Africain. Pour tous les deux c'est un premier Cap Horn et ils le franchiront en tête. Cette étape est marquée par l'abandon de Campagne de France et BSL qui ne reprendront pas la course. Malgré des conditions extrêmement difficiles, Conrad et Adrian terminent 1ers avec plus de 6 jours d'avance sur leurs poursuivants !
Dans la 4ème étape (Punta Del Este - Charleston), après 2 semaines à jouer avec des systèmes météos très défavorables, Conrad et son nouveau co-skipper australien Scott Cavanough, finissent enfin par toucher les Alizés et prendre le large. Avec plus de 200 milles d'avance sur les suivants, ils terminent 1ers aux Etats-Unis après 28 jours de mer.
Une 5ème et dernière étape (Charleston - Les Sables d'Olonne) où Conrad accompagné de Scott Cavanough finissent en beauté. Ils prennent la première place et remportent l'épreuve de La Global Ocean Race. Ils sont arrivés aux Sables d'Olonne ce mercredi 6 juin à 13:20:14 GMT (15:20:14 locale). Tout le comité d'accueil était présent ainsi que le public et les passionnés de la voile.
Conrad évoque son pire souvenir en mer : "Sans aucun doute la chute de mon co-équipier Sam Goodchild sur la 2ème étape. Quand je l'ai perdu de vue, je ne pouvais m'empêcher de penser que si je faisais une erreur il pouvait mourir."
Trois Class40 sont encore en course, le deuxième bateau arrive jeudi 7 juin à partir de 18h30, le 3ème : vendredi 8 juin tôt le matin et le 4ème : samedi 9 juin au matin.
Classement GOR à 16:00 GMT 06.06.12:
1. Cessna Citation 17d 22h 50m 14s
2. Crise financière DTF 218 10.1kts
3. Phesheya-Racing DTF 697 9.8kts
4. Sec. Hayai DTF 866 9.6kts
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Les Sables d'Olonne Info
C'est parti ! Safran s'est élancé ce matin au cap Lizard pour tenter d'améliorer son propre record du Tour des Iles Britanniques. Dans un flux de sud-ouest de 20 à 25 noeuds, l'équipage de Marc Guillemot est parti comme prévu tribord amures, vers l'Est.
Safran a coupé la ligne de départ à 8h50 heure française ce mercredi 6 juin 2012. Devant l'étrave, 1773 milles (théoriques, en route directe) à parcourir en moins de 6 jours, 9 heures, 48 minutes et 50 secondes. Autrement dit, Safran doit être de retour au cap Lizard avant mardi prochain 12 juin à 18h39 heure française.
Voilà un an, quand ils avaient amélioré le record de Dee Caffari, les hommes de Marc Guillemot avaient parcouru plus de 2000 milles à 13 noeuds de moyenne. Aujourd'hui, ils attaquent fort : quelques minutes après le départ, sous grand voile haute et grand gennaker, Safran était flashé à 19 noeuds ! Cap au 75° mer forte, tout allait bien à bord : Marc Guillemot sait qu'il faut prendre un maximum d'avance car l'enchaînement météo peut s'avérer délicat plus tard, à l'Ouest de l'Irlande. Mais pour l'instant, toutes voiles dehors, Safran fonce !
Ils sont six à bord, cinq hommes et une femme : Marc Guillemot, Pascal Bidégorry, Karine Fauconnier, César Dohy, Alexandre Marmorat et Ludovic Aglaor.
Safran a coupé la ligne de départ à 8h50 heure française ce mercredi 6 juin 2012. Devant l'étrave, 1773 milles (théoriques, en route directe) à parcourir en moins de 6 jours, 9 heures, 48 minutes et 50 secondes. Autrement dit, Safran doit être de retour au cap Lizard avant mardi prochain 12 juin à 18h39 heure française.
Voilà un an, quand ils avaient amélioré le record de Dee Caffari, les hommes de Marc Guillemot avaient parcouru plus de 2000 milles à 13 noeuds de moyenne. Aujourd'hui, ils attaquent fort : quelques minutes après le départ, sous grand voile haute et grand gennaker, Safran était flashé à 19 noeuds ! Cap au 75° mer forte, tout allait bien à bord : Marc Guillemot sait qu'il faut prendre un maximum d'avance car l'enchaînement météo peut s'avérer délicat plus tard, à l'Ouest de l'Irlande. Mais pour l'instant, toutes voiles dehors, Safran fonce !
Ils sont six à bord, cinq hommes et une femme : Marc Guillemot, Pascal Bidégorry, Karine Fauconnier, César Dohy, Alexandre Marmorat et Ludovic Aglaor.
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Les Sables d'Olonne Info
L'équipage de Marc Guillemot, qui comprend Pascal Bidégorry et Karine Fauconnier, quitte ce mardi après-midi les pontons de la Trinité-sur-Mer à bord de Safran, direction le cap Lizard, pour tenter d'améliorer son propre record du Tour des Iles Britanniques. Il doit pour cela boucler la boucle de 1773 milles théoriques en moins de 6 jours et 9 heures.
« Malgré une fenêtre météo moins favorable que prévue hier, j'ai décidé de partir tout de même. Nous serons demain matin au cap Lizard pour un départ, aux alentours de 6h ou 7h », a commenté Marc Guillemot. « Ces tentatives en équipage sont un des meilleurs moyens de progresser sur le bateau dans ma préparation au Vendée Globe parce qu'on y décèle des choses qu'on ne voit pas forcément lors des navigations en solitaire, notamment parce qu'en équipage on peut pousser le bateau à 100% de son potentiel, » a-t-il ajouté.
Pas si simple
Ils sont six à quitter les quais de la Trinité-sur-Mer cet après-midi à bord de Safran. Un équipage renforcé d'une personne par rapport à ce qui était initialement prévu. « Pendant les longs bords de vent portant, nous serons plus frais à six qu'à cinq pour tenir les sessions de spi », précise Marc Guillemot. Ainsi on trouve sur ce record, aux côtés de Marc : Pascal Bidégorry, Karine Fauconnier, César Dohy, Alex Marmorat et Ludovic Aglaor.
A eux de tenter d'améliorer le propre record de Safran, établi voilà tout juste un an, en 6 jours, 9 heures, 48 minutes et 50 secondes. A l'époque, en duel avec PRB, Safran avait bouclé le Tour des Iles Britanniques à 11,52 nœuds de moyenne sur l'orthodromie (la route théorique, longue de 1773 milles) mais avait en réalité parcouru plus de 2000 milles sur l'eau, à 13 nœuds de moyenne.
Il faudra donc faire mieux… et ce ne sera pas simple ! Pourquoi ? Parce que « la dépression calée sur les Iles Britanniques, que je surveille depuis quelques jours, s'est comblée et s’est légèrement déplacée vers l'est, ce qui entraîne une probable zone sans vent dans l'ouest de l'Irlande », explique le skipper de Safran. Un challenge de plus pour l’équipage qui va devoir jouer avec cette météo capricieuse, en allant le plus vite et le plus court possible dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (en commençant donc par contourner l'Angleterre par l'Est). « Si nous arrivons à revenir au cap Lizard en 5 jours et demi, je serai satisfait », commente Marc Guillemot en larguant les amarres du grand monocoque gris et orange.
Pas si simple
Ils sont six à quitter les quais de la Trinité-sur-Mer cet après-midi à bord de Safran. Un équipage renforcé d'une personne par rapport à ce qui était initialement prévu. « Pendant les longs bords de vent portant, nous serons plus frais à six qu'à cinq pour tenir les sessions de spi », précise Marc Guillemot. Ainsi on trouve sur ce record, aux côtés de Marc : Pascal Bidégorry, Karine Fauconnier, César Dohy, Alex Marmorat et Ludovic Aglaor.
A eux de tenter d'améliorer le propre record de Safran, établi voilà tout juste un an, en 6 jours, 9 heures, 48 minutes et 50 secondes. A l'époque, en duel avec PRB, Safran avait bouclé le Tour des Iles Britanniques à 11,52 nœuds de moyenne sur l'orthodromie (la route théorique, longue de 1773 milles) mais avait en réalité parcouru plus de 2000 milles sur l'eau, à 13 nœuds de moyenne.
Il faudra donc faire mieux… et ce ne sera pas simple ! Pourquoi ? Parce que « la dépression calée sur les Iles Britanniques, que je surveille depuis quelques jours, s'est comblée et s’est légèrement déplacée vers l'est, ce qui entraîne une probable zone sans vent dans l'ouest de l'Irlande », explique le skipper de Safran. Un challenge de plus pour l’équipage qui va devoir jouer avec cette météo capricieuse, en allant le plus vite et le plus court possible dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (en commençant donc par contourner l'Angleterre par l'Est). « Si nous arrivons à revenir au cap Lizard en 5 jours et demi, je serai satisfait », commente Marc Guillemot en larguant les amarres du grand monocoque gris et orange.
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Les Sables Info
Une première, la ville des Sables d'Olonne, port d'attache de la Class40, est fière de recevoir la deuxième édition de La Global Ocean Race. Fidèle à sa riche tradition maritime, elle accueillera les concurrents de la Class40 qui participent actuellement à la course autour du monde en double avec escales. Ils sont huit équipages engagés, 4 bateaux arrivent au Ponton du Vendée Globe dans les prochains jours à compter de ce mercredi 6 juin vers 15h00.
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De gauche à droite: Bernard Devy (Sports Nautiques Sablais), Josh Hall (Organisateur de la Global Ocean Race), Stéphane Tournade (Chargé des activités nautiques pour la ville des Sables d'Olonne), Mathieu Thébaud (Port Olona)
La deuxième édition de la Global Ocean Race a quitté Palma en septembre dernier et après sa première escale au Cap en Afrique du Sud, la flotte a repris la mer le 27 novembre. Les concurrents sont attendus à Wellington en Nouvelle-Zélande à la fin du mois, avant de repartir vers Punta del Este en Uruguay, Charleston aux Etats-Unis et enfin Les Sables d'Olonne le 6 juin.
Ce matin au Club House de Port Olona, la conférence de presse réunissait Josh Hall, Organisateur de la Global Ocean Race 2011-2012, Bernard Devy, Sports Nautiques Sablais, Stéphane Tournade, Conseiller délégué au nautisme et Mathieu Thébaud, Directeur du Port Olona.
Pour Josh Hall, directeur de la course, juger l'arrivée aux Sables d'Olonne est un symbole fort : "En tant qu'organisateur de la course, nous avons fait un choix innovant en partant de Palma de Majorque. Malheureusement, notre agence à Majorque n'a pu répondre à ses obligations contractuelles pour l'accueil retour de l'évènement et nous avons été contraints de rechercher un soutien ailleurs. Après avoir donné le départ dans un port totalement étranger aux courses autour du monde en équipage réduit, il semblait approprié d'arriver dans le berceau de la voile en solitaire et en double, aux Sables d'Olonne" explique-t-il. « Je sais que les équipages sont ravis de ce choix et d'un point de vue personnel, après ma participation au Vendée Globe 2000-2001, je n'oublierai jamais l'atmosphère unique et l'accueil chaleureux que les Sables d'Olonne réservent aux tourdumondistes. Je suis très fier que nos concurrents de la GOR puissent vivre cette expérience extraordinaire ! »
François Angoulvant, président de l'association de la Class40 ajoute : « C’est une excellente initiative de la part du comité organisateur de la Global Ocean Race de s’être tourné vers la ville des Sables d’Olonne pour le grand final de ce premier tour du monde des Class40. Cette arrivée aux Sable d’Olonne est non seulement un symbole fort : cette ville d’arrivée du Vendée Globe est aussi le port d’attache de la classe depuis plusieurs années ; mais ce sera aussi le gage d’une arrivée chaleureuse, comme toujours ici, aux Sables d'Olonne, pour nos tourdumondistes ! »
Pour Jean-Louis Parent de l'Institut Sports Océan, l'arrivée de la Global Ocean Race 2011-2012 représente une opportunité d'accueillir les Class40 cette année : « En année impaire, les Class40 participent à la course en double Les Sables – Horta – Les Sables et en année paire, c'est la classe mini 6,50 qui participe à la course en solitaire Les Sables – Les Açores – Les Sables. C'est donc sympathique de pouvoir recevoir trois classes majeures de la course au large dans notre port en cette année 2012 grâce à l'arrivée de la GOR. »
Et à Stéphane Tournade, chargé des activités nautiques de la ville de conclure : « La ville des Sables d'Olonne est ravie d'accueillir à bras ouverts cette course internationale. Nous recevrons cette année la classe Mini 6,50, la classe IMOCA et maintenant la Class40 dont le siège est ici, ce qui entérine la position de ville nautique des Sables d'Olonne qui affiche un calendrier complet d'activités cette année encore ! »
Programme de la journée du samedi 16 juin :
- 15h00 promenade en mer de deux heures par le vieux Port avec les 4 bateaux.
- Remise des prix au Club House de Port Olona à partir de 19h00.
Josh Hall annonce : "La prochaine Global Ocean Race aura lieu en octobre 2013, huit bateaux sont déjà inscrits pour effectuer un parcours pratiquement identique. Elle sera une course pour tous les voiliers ; l'objectif sera d'ouvrir la course à tous : en solo, en double et en équipage avec 4 skippers à bord."
Stéphane Tournade déclare : "La ville des Sables d'Olonne se porte déjà candidate pour l'arrivée de la prochaine Global Ocean Race au printemps 2014 !"
Ce matin au Club House de Port Olona, la conférence de presse réunissait Josh Hall, Organisateur de la Global Ocean Race 2011-2012, Bernard Devy, Sports Nautiques Sablais, Stéphane Tournade, Conseiller délégué au nautisme et Mathieu Thébaud, Directeur du Port Olona.
Pour Josh Hall, directeur de la course, juger l'arrivée aux Sables d'Olonne est un symbole fort : "En tant qu'organisateur de la course, nous avons fait un choix innovant en partant de Palma de Majorque. Malheureusement, notre agence à Majorque n'a pu répondre à ses obligations contractuelles pour l'accueil retour de l'évènement et nous avons été contraints de rechercher un soutien ailleurs. Après avoir donné le départ dans un port totalement étranger aux courses autour du monde en équipage réduit, il semblait approprié d'arriver dans le berceau de la voile en solitaire et en double, aux Sables d'Olonne" explique-t-il. « Je sais que les équipages sont ravis de ce choix et d'un point de vue personnel, après ma participation au Vendée Globe 2000-2001, je n'oublierai jamais l'atmosphère unique et l'accueil chaleureux que les Sables d'Olonne réservent aux tourdumondistes. Je suis très fier que nos concurrents de la GOR puissent vivre cette expérience extraordinaire ! »
François Angoulvant, président de l'association de la Class40 ajoute : « C’est une excellente initiative de la part du comité organisateur de la Global Ocean Race de s’être tourné vers la ville des Sables d’Olonne pour le grand final de ce premier tour du monde des Class40. Cette arrivée aux Sable d’Olonne est non seulement un symbole fort : cette ville d’arrivée du Vendée Globe est aussi le port d’attache de la classe depuis plusieurs années ; mais ce sera aussi le gage d’une arrivée chaleureuse, comme toujours ici, aux Sables d'Olonne, pour nos tourdumondistes ! »
Pour Jean-Louis Parent de l'Institut Sports Océan, l'arrivée de la Global Ocean Race 2011-2012 représente une opportunité d'accueillir les Class40 cette année : « En année impaire, les Class40 participent à la course en double Les Sables – Horta – Les Sables et en année paire, c'est la classe mini 6,50 qui participe à la course en solitaire Les Sables – Les Açores – Les Sables. C'est donc sympathique de pouvoir recevoir trois classes majeures de la course au large dans notre port en cette année 2012 grâce à l'arrivée de la GOR. »
Et à Stéphane Tournade, chargé des activités nautiques de la ville de conclure : « La ville des Sables d'Olonne est ravie d'accueillir à bras ouverts cette course internationale. Nous recevrons cette année la classe Mini 6,50, la classe IMOCA et maintenant la Class40 dont le siège est ici, ce qui entérine la position de ville nautique des Sables d'Olonne qui affiche un calendrier complet d'activités cette année encore ! »
Programme de la journée du samedi 16 juin :
- 15h00 promenade en mer de deux heures par le vieux Port avec les 4 bateaux.
- Remise des prix au Club House de Port Olona à partir de 19h00.
Josh Hall annonce : "La prochaine Global Ocean Race aura lieu en octobre 2013, huit bateaux sont déjà inscrits pour effectuer un parcours pratiquement identique. Elle sera une course pour tous les voiliers ; l'objectif sera d'ouvrir la course à tous : en solo, en double et en équipage avec 4 skippers à bord."
Stéphane Tournade déclare : "La ville des Sables d'Olonne se porte déjà candidate pour l'arrivée de la prochaine Global Ocean Race au printemps 2014 !"
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"Les Sables d'Olonne info" est un blog sur l'actualité et l'information de la ville des Sables d'Olonne. Contact : lesablesinfo@aol.fr