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Jacques et Jean-Christophe ne désespèrent pas
Le Mexique est désormais tout proche. Dimanche, Jacques et Jean-Christophe devraient avoir le bonheur de retrouver leurs proches et leurs camarades de course, à terre, à Progreso, pour écrire l’épilogue de cette longue transat semée d’embûche pour le Team Picoty.
D’ici là, il faut tenir bon, encore et toujours. Les deux complices gardent leur humour et leur dynamisme, mais, privé de leur grand spi, ils ne peuvent plus lutter à armes égales.
Jacques et Jean-Christophe vont malgré tout faire le maximum, jusqu’au bout, pour tirer le meilleur des voiles qui leur reste et rallier ainsi le Yucatan d’ici trois jours environ… pile à l’heure pour les chocolats de Pâques !
D’ici là, il faut tenir bon, encore et toujours. Les deux complices gardent leur humour et leur dynamisme, mais, privé de leur grand spi, ils ne peuvent plus lutter à armes égales.
Jacques et Jean-Christophe vont malgré tout faire le maximum, jusqu’au bout, pour tirer le meilleur des voiles qui leur reste et rallier ainsi le Yucatan d’ici trois jours environ… pile à l’heure pour les chocolats de Pâques !
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Les Sables Info
Jorg Riechers et Marc Lepesqueux ont franchi la ligne d'arrivée à 2h 19mn 24sec (Heure Française) au terme de 24j 7h 41mn et 24sec d'une course de 5000 milles sans escale de Saint-Nazaire à Progreso à la vitesse moyenne de 8,56 nœuds.
Le « couple franco-allemand » était à bord de Mare, le tout nouveau Mach40 (Longueur 12,18 m, Largeur 4,50 m) dessiné par Sam Manuard, construit par JPS Production, mis à l’eau en janvier 2012. Jörg Riechers est un grand animateur de la classe Mini avant de venir aux avant-postes de la Class’40 et Marc Lespesqueux a une expérience au large très intéressante : sept Solitaires du Figaro et une Route du Rhum en 2010.
Première victoire en Class40 pour Jorg Riechers qui le clamait à Saint-Nazaire : « Nous y allons pour gagner ! ». Promesse tenue. Plus rapide et mieux placé que ses concurrents tout au long de la course, Mare a fait la différence au passage du Cap Finistère, choisissant une route Nord et prenant une avance qu’ils ne perdront quasiment jamais. Là encore, Jorg avait vu juste : « La gestion du Cap Finistère sera importante et sans doute décisive. » Jorg et Marc ont ensuite contrôlé la flotte, accéléré sans cesse, reculé parfois mais toujours pour mieux repartir. Panache et audace, tels ont été les maîtres mots d’une victoire qui fait entrer ces deux-là dans la mare des grands !
Jorg et Marc, accueillis en héros à Progreso, sur le môle du Chocolat, par plusieurs milliers de personnes, livrent leurs premières impressions :
Jorg Riechers : « La victoire s’est construite dès la conception du bateau. Nous savions que le bateau allait vite, et j’ai choisi de faire la course avec Marc car j’étais persuadé que nous allions former un bon équipage. Ce qui nous a permis de gagner, c’est notre capacité à allier la stratégie et notre bateau extrêmement rapide. C’était une combinaison vraiment gagnante. »
Marc Lepesqueux : « C’est une grosse satisfaction d’être là, c’est vraiment une libération car il y avait une grosse pression sur cette course tout du long. Je suis heureux d’être arrivé au Mexique, de pouvoir boire des bières et vivre un peu ! C’est grandiose, vraiment grandiose, l’accueil est très chaleureux. On n’a jamais lâché, il y a toujours eu un groupe devant, et jamais plus de 90 milles d’écart entre le groupe de tête des quatre. Je crois que sur une transat aussi longue il y a rarement eu autant d’intensité. On a eu beaucoup de pression parce qu’on n’a jamais vraiment réussi à faire le trou. On a eu des opportunités mais qui se sont toujours fermées. Il fallait supporter la pression ! C’était super d’être avec Jorg et de naviguer avec lui, même si nous avions très peu navigué ensemble avant. »
Mare a mené toute la course en tête. Après s’être installé aux commandes dès le lendemain du départ, il a maintenu son avance à la sortie du Cap Finisterre et s’est calé au-dessus de la flotte. Le 15 mars, alors que le vent fait défaut, Mare cède son leadership quelques heures pour aller se recaler nettement au nord. La flotte se scinde en deux. Puis le bateau allemand à la faveur de ce petit décalage, redémarre avant tous les autres et notamment les sudistes, qui peinent à s’extraire du marais. Le 17 mars, il passe les Açores en tête. Il n’a cédé à nouveau son leadership que quelques heures pour opérer un nouveau petit décalage au nord et depuis le 21 mars, Mare n’a plus jamais lâché les commandes de la flotte qu’il a su contrôler parfaitement malgré la partie de chasse qui s’était engagée dans son sillage.
Première victoire en Class40 pour Jorg Riechers qui le clamait à Saint-Nazaire : « Nous y allons pour gagner ! ». Promesse tenue. Plus rapide et mieux placé que ses concurrents tout au long de la course, Mare a fait la différence au passage du Cap Finistère, choisissant une route Nord et prenant une avance qu’ils ne perdront quasiment jamais. Là encore, Jorg avait vu juste : « La gestion du Cap Finistère sera importante et sans doute décisive. » Jorg et Marc ont ensuite contrôlé la flotte, accéléré sans cesse, reculé parfois mais toujours pour mieux repartir. Panache et audace, tels ont été les maîtres mots d’une victoire qui fait entrer ces deux-là dans la mare des grands !
Jorg et Marc, accueillis en héros à Progreso, sur le môle du Chocolat, par plusieurs milliers de personnes, livrent leurs premières impressions :
Jorg Riechers : « La victoire s’est construite dès la conception du bateau. Nous savions que le bateau allait vite, et j’ai choisi de faire la course avec Marc car j’étais persuadé que nous allions former un bon équipage. Ce qui nous a permis de gagner, c’est notre capacité à allier la stratégie et notre bateau extrêmement rapide. C’était une combinaison vraiment gagnante. »
Marc Lepesqueux : « C’est une grosse satisfaction d’être là, c’est vraiment une libération car il y avait une grosse pression sur cette course tout du long. Je suis heureux d’être arrivé au Mexique, de pouvoir boire des bières et vivre un peu ! C’est grandiose, vraiment grandiose, l’accueil est très chaleureux. On n’a jamais lâché, il y a toujours eu un groupe devant, et jamais plus de 90 milles d’écart entre le groupe de tête des quatre. Je crois que sur une transat aussi longue il y a rarement eu autant d’intensité. On a eu beaucoup de pression parce qu’on n’a jamais vraiment réussi à faire le trou. On a eu des opportunités mais qui se sont toujours fermées. Il fallait supporter la pression ! C’était super d’être avec Jorg et de naviguer avec lui, même si nous avions très peu navigué ensemble avant. »
Mare a mené toute la course en tête. Après s’être installé aux commandes dès le lendemain du départ, il a maintenu son avance à la sortie du Cap Finisterre et s’est calé au-dessus de la flotte. Le 15 mars, alors que le vent fait défaut, Mare cède son leadership quelques heures pour aller se recaler nettement au nord. La flotte se scinde en deux. Puis le bateau allemand à la faveur de ce petit décalage, redémarre avant tous les autres et notamment les sudistes, qui peinent à s’extraire du marais. Le 17 mars, il passe les Açores en tête. Il n’a cédé à nouveau son leadership que quelques heures pour opérer un nouveau petit décalage au nord et depuis le 21 mars, Mare n’a plus jamais lâché les commandes de la flotte qu’il a su contrôler parfaitement malgré la partie de chasse qui s’était engagée dans son sillage.
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Les Sables Info
Mais que se passe-t-il à bord du Class40 groupe Picoty ? La malchance poursuit Jacques et Jean-Christophe depuis leur départ de Saint-Nazaire, le 11 mars dernier. Mais ils ont malgré tout gagné une place au classement !
Après le bris de leur safran sur un OFNI, les contraignant à un double arrêt technique, c'est aujourd'hui un anneau brisé, tout simple, qui les a lâchés, lâchant dans le même temps leur grand spi à l'eau... Cette voile majeure est désormais en lambeau, inutilisable.
Le moral du team groupe Picoty, un temps en lambeau lui aussi, s'est vite re-hissé vers l'optimisme, à l'image de leur « petit » spi qui les emmène depuis quelques heures vers le Mexique, à 10 nœuds de moyenne et en 9e position de la Solidaire du Chocolat.
Cette mésaventure n'a pas empêché Jacques et Jean-Christophe de gagner une place au classement, à la faveur d'une route plus directe que celle de leurs concurrents directs.
Une nouvelle donne et une nouvelle stratégie
Mais l'adversité qui colle au sillage du Team groupe Picoty sur cette Solidaire du Chocolat n'entame toujours pas sa combativité ! Jacques, Jean-Christophe et la Picoline ont vite rangé leur déception passagère au fond de leur Class40 pour reprendre les reines de leur course vers le Mexique !
Armés de leur petit spi, Jacques et Jean-Christophe vont devoir adapter leur stratégie à leur nouveau potentiel de vitesse, un brin diminué : 40 m2 de moins au portant, c'est sensible, mais ce n'est encore pas ce handicap-là qui leur fera baisser les bras !
Première réaction de Jacques et Jean-Christophe : « Catastrophe : le grand spi est tombé à l'eau trainant ces 180m2 le long du bordé. Malgré tous nos efforts pour le récupérer, la vitesse de 10 nœuds du bateau et la chaussette qui fait ancre flottante ont fait exploser le spi et les morceaux sont venus se coincer dans les safrans continuant ainsi cette œuvre de destruction.
Après une demi-heure de combat, tous les morceaux sont à bord, mais dans un état déplorable. Le petit Spi de 140m2 est aussitôt envoyé.
Première question, pourquoi cette rupture ? La réponse est rapide : l'anneau qui sert à hisser le spi et à le fixer en tête de mât s'est cassé. Une pièce à 5 euros qui ruine notre course et une voile d'importance. C'est la haine.................!!!!!!!
Deuxième question : est-ce réparable ? Non c'est impossible, sur le bateau et même en voilerie. Il faudra nous résoudre à terminer la course avec le petit Spi.
Après 1 heure d'abattement, nous mettons en place une nouvelle stratégie de course, qui sera peut-être plus risquée. Nous n'avons pas le choix et pas le droit de nous résoudre à une demi-cuillère en bois.
Ce matin à 9h TU nous avions gagné une place au classement avec 11 milles sur le N° 20 Looking for Sponsor. Ça fait du bien, mais il ne faudra pas s'en contenter, la course n'est pas terminée ! Amitiés ».
2e édition de La Solidaire du Chocolat :
- 5000 milles (9 300 km) en double
- 11 partants
- Départ le 11 mars - arrivée estimée à partir du 6 avril.
www.lasolidaireduchocolat.com
Le moral du team groupe Picoty, un temps en lambeau lui aussi, s'est vite re-hissé vers l'optimisme, à l'image de leur « petit » spi qui les emmène depuis quelques heures vers le Mexique, à 10 nœuds de moyenne et en 9e position de la Solidaire du Chocolat.
Cette mésaventure n'a pas empêché Jacques et Jean-Christophe de gagner une place au classement, à la faveur d'une route plus directe que celle de leurs concurrents directs.
Une nouvelle donne et une nouvelle stratégie
Mais l'adversité qui colle au sillage du Team groupe Picoty sur cette Solidaire du Chocolat n'entame toujours pas sa combativité ! Jacques, Jean-Christophe et la Picoline ont vite rangé leur déception passagère au fond de leur Class40 pour reprendre les reines de leur course vers le Mexique !
Armés de leur petit spi, Jacques et Jean-Christophe vont devoir adapter leur stratégie à leur nouveau potentiel de vitesse, un brin diminué : 40 m2 de moins au portant, c'est sensible, mais ce n'est encore pas ce handicap-là qui leur fera baisser les bras !
Première réaction de Jacques et Jean-Christophe : « Catastrophe : le grand spi est tombé à l'eau trainant ces 180m2 le long du bordé. Malgré tous nos efforts pour le récupérer, la vitesse de 10 nœuds du bateau et la chaussette qui fait ancre flottante ont fait exploser le spi et les morceaux sont venus se coincer dans les safrans continuant ainsi cette œuvre de destruction.
Après une demi-heure de combat, tous les morceaux sont à bord, mais dans un état déplorable. Le petit Spi de 140m2 est aussitôt envoyé.
Première question, pourquoi cette rupture ? La réponse est rapide : l'anneau qui sert à hisser le spi et à le fixer en tête de mât s'est cassé. Une pièce à 5 euros qui ruine notre course et une voile d'importance. C'est la haine.................!!!!!!!
Deuxième question : est-ce réparable ? Non c'est impossible, sur le bateau et même en voilerie. Il faudra nous résoudre à terminer la course avec le petit Spi.
Après 1 heure d'abattement, nous mettons en place une nouvelle stratégie de course, qui sera peut-être plus risquée. Nous n'avons pas le choix et pas le droit de nous résoudre à une demi-cuillère en bois.
Ce matin à 9h TU nous avions gagné une place au classement avec 11 milles sur le N° 20 Looking for Sponsor. Ça fait du bien, mais il ne faudra pas s'en contenter, la course n'est pas terminée ! Amitiés ».
2e édition de La Solidaire du Chocolat :
- 5000 milles (9 300 km) en double
- 11 partants
- Départ le 11 mars - arrivée estimée à partir du 6 avril.
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Après 20 jours 12 heures et 31 minutes de course (escales techniques comprises), Jacques et Jean-Christophe ont franchi hier la porte de passage de Saint-Barthélemy aux Antilles, marquant ainsi leur entrée dans la mer des Caraïbes, au pays des pirates.
Ce point de passage obligatoire est aussi l’occasion de faire les comptes : le Team groupe Picoty était alors pointé à environ 3 jours de navigation des premiers et à 4 heures de leur plus proche concurrent ! L’objectif est donc clair : gagner une place, au moins, avant d’arriver au Mexique.
La descente sur les Antilles a été longue et difficile, le vent faible et dans l’axe de la route les contraignant à tirer des bords, tandis que les petits camarades de transat filaient à 12 – 15 nœuds vers le Mexique : pas très facile à vivre… Mais Jacques et Jean-Christophe ont de la ressource et leur énergie positive est vite revenue pour vivre à 200 % et au plus vite ces deniers jours de course. Leur arrivée est prévue cette fin de semaine à Progreso au Yucatan.
Jacques Fournier et Jean-Christophe Caso : « Nous sommes un peu sur les talons ce matin à l'aube. Bien que les conditions de mer soient idéales, nous n'avons pas beaucoup dormi de la nuit, car nous ne voulions pas nous faire piéger par des dévents ou des rotations de vent habituelles autour des îles. Passage à 3h10 à Saint-Barthélemy, petit bonjour de l'équipe de pointage, remise en main à Grégoire d'une carte mémoire video. Ensuite retour dans la nuit à plus de 11 nœuds.
Je crois que ce passage a amené une forme de décompression et les passages de relais sont plus laborieux (réveil difficile). Mais voilà c'est fait et retour, dès ce matin, à l'objectif majeur : gratter du milles et des places. L'alizé est là et nous sommes déjà dans des plages de vitesse élevées. »
La descente sur les Antilles a été longue et difficile, le vent faible et dans l’axe de la route les contraignant à tirer des bords, tandis que les petits camarades de transat filaient à 12 – 15 nœuds vers le Mexique : pas très facile à vivre… Mais Jacques et Jean-Christophe ont de la ressource et leur énergie positive est vite revenue pour vivre à 200 % et au plus vite ces deniers jours de course. Leur arrivée est prévue cette fin de semaine à Progreso au Yucatan.
Jacques Fournier et Jean-Christophe Caso : « Nous sommes un peu sur les talons ce matin à l'aube. Bien que les conditions de mer soient idéales, nous n'avons pas beaucoup dormi de la nuit, car nous ne voulions pas nous faire piéger par des dévents ou des rotations de vent habituelles autour des îles. Passage à 3h10 à Saint-Barthélemy, petit bonjour de l'équipe de pointage, remise en main à Grégoire d'une carte mémoire video. Ensuite retour dans la nuit à plus de 11 nœuds.
Je crois que ce passage a amené une forme de décompression et les passages de relais sont plus laborieux (réveil difficile). Mais voilà c'est fait et retour, dès ce matin, à l'objectif majeur : gratter du milles et des places. L'alizé est là et nous sommes déjà dans des plages de vitesse élevées. »
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A fond, ils le sont et le resteront jusqu'au Mexique, qu'on se le dise ! Compétiteurs jusqu'au bout des ongles, Jacques Fournier et Jean-Christophe Caso ne relâchent pas d'un iota leur attention sur la course. A chaque classement, ils surveillent de près leurs concurrents les plus proches avec, pour but, bien sûr, de les croquer...
« On est aussi impatients de voir les classements que si on était en tête ! Nous ne pourrons plus revenir sur les premiers bien sûr, ils ont eu de meilleures conditions que nous, en plus, ces derniers jours, mais on grappille, on grappille, on est à fond tout le temps ! Notre objectif est de revenir sur les deux bateaux les plus proches de nous : « Looking for a sponsor » et « Transport cohérence », voire mieux ! », explique Jacques Fournier avec son éternel enthousiasme.
Pour le Team Picoty, une course est une course et elle se joue de bout en bout, quoiqu'il arrive. Les fichiers météo à venir sont trop incertains pour tenter de véritables options stratégiques, alors Jacques et Jean-Christophe se concentrent sur leur vitesse.
« On est devenu de véritables caféïnomanes ! On ne lâche rien, on règle, on optimise...», précise Jean-Christophe. « Hier c'était l'enfer ! Pas de vent, 0 à 2 nœuds maximum, qui tournait dans tous les sens, de la pluie... » Bref, pas un temps à mettre un marin dehors mais un compétiteur, oui !
En fin de journée, cependant, Eole est sorti de sa torpeur tropicale pour souffler dans les voiles de la Picoline. Et, depuis, sous les étoiles puis sous un magnifique soleil, Jacques et Jean-Christophe ont le plaisir de glisser à plus de 10 nœuds, sur une route directe vers les Saint Barthélemy, point de passage obligatoire de la Solidaire du Chocolat.
« On regarde aussi ce qui se passe devant : il y a une belle bagarre... Bien sûr, on aurait aimé y être, mais on est donc notre match à nous et on essaie de bien se battre, jusqu'au bout ! ».
Tant que la ligne d'arrivée de cette Solidaire du Chocolat n'aura pas été franchie, le Team groupe Picoty gardera une énergie, une envie et un enthousiasme communicatifs et intacts. Jacques et Jean-Christophe devraient franchir la porte de Saint Barthélemy samedi matin.
Pour le Team Picoty, une course est une course et elle se joue de bout en bout, quoiqu'il arrive. Les fichiers météo à venir sont trop incertains pour tenter de véritables options stratégiques, alors Jacques et Jean-Christophe se concentrent sur leur vitesse.
« On est devenu de véritables caféïnomanes ! On ne lâche rien, on règle, on optimise...», précise Jean-Christophe. « Hier c'était l'enfer ! Pas de vent, 0 à 2 nœuds maximum, qui tournait dans tous les sens, de la pluie... » Bref, pas un temps à mettre un marin dehors mais un compétiteur, oui !
En fin de journée, cependant, Eole est sorti de sa torpeur tropicale pour souffler dans les voiles de la Picoline. Et, depuis, sous les étoiles puis sous un magnifique soleil, Jacques et Jean-Christophe ont le plaisir de glisser à plus de 10 nœuds, sur une route directe vers les Saint Barthélemy, point de passage obligatoire de la Solidaire du Chocolat.
« On regarde aussi ce qui se passe devant : il y a une belle bagarre... Bien sûr, on aurait aimé y être, mais on est donc notre match à nous et on essaie de bien se battre, jusqu'au bout ! ».
Tant que la ligne d'arrivée de cette Solidaire du Chocolat n'aura pas été franchie, le Team groupe Picoty gardera une énergie, une envie et un enthousiasme communicatifs et intacts. Jacques et Jean-Christophe devraient franchir la porte de Saint Barthélemy samedi matin.
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Le coup d'envoi de la Solidaire du Chocolat, le 11 mars dernier à Saint-Nazaire, a marqué le grand début de cette saison 2012 de la Class40. L'Assemblée Générale, tenue en février dernier, a confirmé François Angoulvant à la présidence et le bureau, partiellement renouvelé, s'est aussitôt mis au travail : nouvelles mesures de jauge, réflexions sur la Global Ocean Race et cahier des charges pour la prochaine transat en double de la Classe.
Sous spi, les 11 Class40 engagés sur la Solidaire du Chocolat ont bénéficié de conditions météo idéales pour entamer cette saison 2012 !
Après deux semaines de course, la flotte est en approche des Antilles. Le niveau est élevé et homogène sur cette transat France-Mexique. Les premiers sont attendus tout début avril à Progreso, au Mexique.
La Global Ocean Race : des pistes de réflexion
Une autre grande épreuve Class40 est en cours, la Global Ocean Race. Quatre duos sont toujours en course pour les deux dernières étapes de ce tour du monde. Depuis le coup d'envoi de cette circumnavigation en septembre dernier, et malgré de sérieux coups de vent, essuyés dans les mers du Sud, aucun incident grave n'est à déplorer, confirmant la robustesse des Class40.
Le bureau s'interroge en revanche sur plusieurs points concernant ce tour du monde :
- La fréquence ? À l'image du Vendée Globe ou de la Route du Rhum, un départ tous les 4 ans semble être une très bonne solution pour les coureurs.
- En solo ou en double ? Quel serait le format le plus adapté à la Class40 ?
Une analyse de l'édition 2011-12 sera faite à l'arrivée de l'épreuve, aux Sables d'Olonne, en juin prochain, entre son organisateur, Josh Hall, et des représentants de la classe, afin de définir quel sera l'avenir des courses autour du monde en Class40.
Un cahier des charges pour la transat en double
Côté transat, ça bouge aussi : la Class40 a proposé un cahier des charges pour la course transatlantique biennale en double qui doit venir s'intercaler entre les éditions de la Route du Rhum et celles de la Québec- Saint Malo. La classe souhaite ainsi structurer et harmoniser son calendrier et offrir aux coureurs comme aux organisateurs une visibilité sur plusieurs années.
Jauge : contenir les coûts et la technicité
Enfin, concernant la jauge, les réflexions en cours prennent en compte les dernières évolutions techniques des bateaux les plus récents. La finalité de ces règles étant de contenir le coût des Class40 et de maintenir leur accessibilité technique.
Quoiqu'il en soit, après la Solidaire du Chocolat, de jolies flottes de Class40 sont attendues sur l'Atlantic Cup, en mai, sur la côte Est des Etat-Unis et, bien sûr, au départ de la géniale Québec-Saint Malo cet été !
Source : Le bureau de la Class40 2012.
Sous spi, les 11 Class40 engagés sur la Solidaire du Chocolat ont bénéficié de conditions météo idéales pour entamer cette saison 2012 !
Après deux semaines de course, la flotte est en approche des Antilles. Le niveau est élevé et homogène sur cette transat France-Mexique. Les premiers sont attendus tout début avril à Progreso, au Mexique.
La Global Ocean Race : des pistes de réflexion
Une autre grande épreuve Class40 est en cours, la Global Ocean Race. Quatre duos sont toujours en course pour les deux dernières étapes de ce tour du monde. Depuis le coup d'envoi de cette circumnavigation en septembre dernier, et malgré de sérieux coups de vent, essuyés dans les mers du Sud, aucun incident grave n'est à déplorer, confirmant la robustesse des Class40.
Le bureau s'interroge en revanche sur plusieurs points concernant ce tour du monde :
- La fréquence ? À l'image du Vendée Globe ou de la Route du Rhum, un départ tous les 4 ans semble être une très bonne solution pour les coureurs.
- En solo ou en double ? Quel serait le format le plus adapté à la Class40 ?
Une analyse de l'édition 2011-12 sera faite à l'arrivée de l'épreuve, aux Sables d'Olonne, en juin prochain, entre son organisateur, Josh Hall, et des représentants de la classe, afin de définir quel sera l'avenir des courses autour du monde en Class40.
Un cahier des charges pour la transat en double
Côté transat, ça bouge aussi : la Class40 a proposé un cahier des charges pour la course transatlantique biennale en double qui doit venir s'intercaler entre les éditions de la Route du Rhum et celles de la Québec- Saint Malo. La classe souhaite ainsi structurer et harmoniser son calendrier et offrir aux coureurs comme aux organisateurs une visibilité sur plusieurs années.
Jauge : contenir les coûts et la technicité
Enfin, concernant la jauge, les réflexions en cours prennent en compte les dernières évolutions techniques des bateaux les plus récents. La finalité de ces règles étant de contenir le coût des Class40 et de maintenir leur accessibilité technique.
Quoiqu'il en soit, après la Solidaire du Chocolat, de jolies flottes de Class40 sont attendues sur l'Atlantic Cup, en mai, sur la côte Est des Etat-Unis et, bien sûr, au départ de la géniale Québec-Saint Malo cet été !
Source : Le bureau de la Class40 2012.
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Les 12 prochaines heures s’annoncent un peu compliquées pour Jacques Fournier et Jean-Christophe Caso : ils évoluent en bordure de l’anticyclone des Bermudes où la brise est incertaine, voire capricieuse. Mais, dès la fin de journée de ce lundi, le Team groupe Picoty pourra bénéficier du flux portant et établi des alizés et filer droit sur les Antilles, qu’ils devraient doubler cette fin de semaine.
Impossible dans un tel schéma météo de reprendre des milles sur ses petits camarades de course. Les grandes options tactiques sont dans le sillage de la flotte de la Solidaire du Chocolat. Désormais, la course consiste à optimiser son positionnement… et à faire partager une aventure sportive hors pair !
En effet, comme le rappelait très justement Jean-Christophe à il y a quelques jours : traverser l’Atlantique n’est jamais anodin, aller d’un continent à un autre, à la voile, juste grâce à la force du vent et à l’énergie de deux hommes restera toujours un moment de vie extraordinaire. Et, nous, nous avons la chance de le vivre un peu aussi, grâce à eux !
Impossible dans un tel schéma météo de reprendre des milles sur ses petits camarades de course. Les grandes options tactiques sont dans le sillage de la flotte de la Solidaire du Chocolat. Désormais, la course consiste à optimiser son positionnement… et à faire partager une aventure sportive hors pair !
En effet, comme le rappelait très justement Jean-Christophe à il y a quelques jours : traverser l’Atlantique n’est jamais anodin, aller d’un continent à un autre, à la voile, juste grâce à la force du vent et à l’énergie de deux hommes restera toujours un moment de vie extraordinaire. Et, nous, nous avons la chance de le vivre un peu aussi, grâce à eux !
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