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- Départ dimanche de la 8ème transat Québec Saint-Malo ; 25 bateaux au départ
- Un parcours unique et atypique
- Une course aux accents de plus en plus internationaux
- 6 villes, 6 bouées ou comment s’approprier le fleuve


Transat Québec-Saint-Malo : La plus singulière des transats
Née en 1984, la grande course océanique Québec Saint-Malo 8ème du nom s’élancera dimanche prochain 22 juillet entre 11 heures 20 locales pour les monocoques et 11 heures 35 pour les multis. Seule épreuve open disputée d’Ouest en Est et en équipage, cette transat qui a vu triompher les plus grands marins des trois dernières décennies, de Titouan Lamazou à Franck Cammas, présente cette année nombre de singularités qui, mises bout à bout, concourre à sa légende, et en font l’une des courses les plus prisées des navigateurs modernes. Et l’on pense naturellement à ce parcours si spécifique de 2 965 milles nautiques, dont un bon quart en navigation fluviale et insulaire. Les équipages plongent dès le départ à l’ombre de la cité de Montcalm vers les rivages sauvages du gigantesque fleuve et ses terribles courants, et découvrent un des plus grands estuaires du monde, à la faune marine exceptionnelle. 25 équipages ont répondu à l’appel d’une aventure hors du commun sur la route des grands explorateurs des 16ème et 17ème siècle et de la grande pêche du 19ème. Témoin d’un aura en constante expansion, une dizaine de nationalités est cette année représentée, avec des bateaux battant pavillon Français, Belge, Allemand, Américain, Italien et... Québécois. L’engouement des Canadiens pour « leur » transat ne se dément pas, et c’est un public compact et bon enfant qui se presse chaque jour sur les pontons à la rencontre de skippers disponibles et pédagogues. Les équipages, à 72 heures du départ sont à présent au complet et vont petit à petit entrer dans la réalité physique de la course.

Atypique !
C’est certainement le parcours le plus atypique des courses océaniques. Avant d’attaquer l’Atlantique Nord par les bancs de Terre-Neuve et Saint-Pierre et Miquelon, les 25 équipages engagés dans cette 8ème édition de la Transat Québec Saint-Malo devront s’acquitter d’une difficile descente du fleuve Saint-Laurent. Pour ramener cette distance à une navigation le long des côtes françaises, cette route serait l’équivalent d’un parcours Le Havre – L’ile d’Yeu en laissant le Cotentin et la Pointe Bretagne à bâbord. Courants, renverses, bancs de sable, trafic maritime intense (plus de 4 000 mouvements de navires par an de mi-mars à fin décembre) et baleines constituent d’innombrables pièges que les marins devront éviter dès la ligne de départ franchie.
« On ne gagne pas la Transat sur le Saint-Laurent, mais on peut la perdre. » nous confiait Jean- Claude Maltais, directeur de course de la Transat Québec Saint-Malo.

L’Auberge Espagnole
Prenez un skipper Français (Jean-Edouard Criquioche), ajoutez lui une pincée de marins Américano Espagnol (Andres Soriano), Allemand (Anna-Maria Renken) et Anglais (Samantha Evans) et vous obtiendrez Sevenstar Yachttransport. Véritable auberge espagnole flottante, il faudra harmoniser la parole à bord du Class40 pour que ce petit monde puisse communiquer aisément. Après de courtes délibérations, c’est bel et bien l’anglais qui a été retenu. « Samantha ne parle pas du tout le français, tout comme Andres et moi. Même si je connais quelques petits mots de français, pour que la vie et les manœuvres se passent bien à bord, il vaut mieux que nous parlions tous une langue que nous comprenons. Ça sera donc l’anglais. » Avouait l’Allemande Anna-Maria Renken.

6 villes, 6 bouées.
Découvrir le Saint-Laurent, c’est aussi avoir le loisir d’en investir les moindres recoins. La volonté des organisateurs Québécois de mettre en valeur ce fantastique patrimoine maritime a trouvé un écho enthousiaste auprès de nombre de villes côtières désireuses d’associer leur nom et leur topologie à l’épreuve. L’idée d’imposer au cœur même du fleuve pas moins de 6 passages obligés est ainsi née. Chaque bateau pointé en tête aux passages de ces marques se verra doté d’une prime. La Malbaie, sur la rive nord du fleuve imposera ainsi aux navigateurs un ô combien périlleux bord au plus près de la rive nord du grand fleuve. Rimouski les contraindra à une nouvelle traversée du Saint-Laurent, avant de retrouver les marques habituelles de Matane, Sainte Anne-des-Monts, Gaspé et enfin Percé et son célèbre rocher, au terme de 376 miles d’une navigation épique et pleine de dangers.

Des chiffres et des noms
Merit, William Saurin, Fujicolor II, Pogo Structure, Crêpes Wahou ! des noms mais auxquels il faut ajouter des chiffres pour que l’histoire prenne un sens.

- Merit pour un record en monocoque qui tient depuis 20 ans. En 1992, Pierre Fehlmann et son équipage mettent 10j 15h et 44min pour couvrir la distance.

- William Saurin est le plus grand multicoque à avoir participé à la course. Avec ses 25m90, le trimaran d’Eugène Riguidel dépasse d’1m40, l’incroyable catamaran de Loïc Caradec, Royale 2 et de 3m10, Jet Service V de Serge Madec.

- Fujicolor II : Avec un temps de course de 7j 20h et 24min, Loïck Peyron sur Fujicolor II, un trimaran Irens de 60 pieds, est toujours le détenteur du record de la course, toutes classes confondues.

- Pogo Structures : En 2008, Halvard Mabire sur son Pogo 40, Pogo Structure est le premier à établir un temps de référence (de 13j 13h et 50min) dans cette classe qui compte cette année 21 participants.

- Crêpes Wahou ! Grand animateur de la classe des Multi50, Franck-Yves Escoffier avait, en 2008, parcouru la distance entre Québec et Saint-Malo en 11j 03h et 49min. Les deux Multi50 arriveront-ils à faire mieux cette année ?

Rapprocher les Québécois de la course…
Et le grand public en général. Sensibilisé au poids de plus en plus conséquent des nouveaux moyens de communication dans la promotion des événements sportifs, les organisateurs de la Québec Saint-Malo ont choisi d’offrir la plus grande accessibilité possible à l’épreuve, en temps réel, et où que l’on se trouve ; des applications cartographiques pour suivre la course en direct sur le web et les téléphones mobiles, en 2 D et 3 D, ont ainsi été développées par l’entreprise Québécoise Korem. Ces applications web et mobiles vont permettre aux amateurs de suivre et de comprendre les manœuvres de chaque équipage tout en étant informé de leurs aventures. Ainsi, en plus de suivre la localisation de chaque voilier et leur positionnement au classement, le public aura accès à une foule de renseignements sur chaque équipage, tout en étant informé des conditions météorologiques à l’emplacement et au moment précis de leur position.
L’application gratuite est dès à présent disponible sur le web via le www.transatquebecstmalo.com, ainsi que sur les plateformes iPhone et iPad sous le nom de Transat Québec Saint-Malo 2012. Dès le départ de la course, les données seront actualisées afin de permettre la localisation rapide des voiliers lors de leur passage devant les villes participantes du Circuit 6 villes, 6 bouées pour la portion fluviale de la course.

Ils ont dit :
Jean-Claude Maltais, directeur de course
« Nous réfléchissons toujours avec notre président Sylvain Gagné à la fréquence de notre événement. » explique Jean-Claude Maltais, directeur de course. Nous aimerions avoir chaque année un grand événement nautique, avec peut-être une nouvelle fréquence de la Transat Québec Saint-Malo, tous les deux ans. Les MOD 70 nous ont approché et nous avons discerné des intérêts communs… ce n’est qu’une piste mais nous sommes réceptifs à toutes idées permettant de mettre l’axe fluvial de plus en plus en évidence… »

Mike Birch
« Je suis venu en voisin, de Gaspé, voir mon ami Halvard Mabire. Je crois avoir disputé toutes les éditions de Québec Saint-Malo sauf une. C’est une super course que j’ai beaucoup aimé… »

Fabrice Amédeo (Class40 Géodis)
« La descente du fleuve est l’un des grands morceaux de bravoure de l’épreuve. Le niveau des concurrents ajouté à la complexité du Saint-Laurent feront des premiers jours de course une sorte de grande épreuve du tour de France à la voile, au contact et au plus près des rivages. »

Erwan Le Roux, (Multi50 FenetréA-Cardinal)
« J'aime assez ce principe des bouées proches de la côte parce qu'il faut s'attendre à ce qu'il y ait du monde sur les rives, ce qui nous permet de montrer nos bateaux, c'est important. La descente du Saint-Laurent va se faire au reaching avec du sud sud ouest. On sait qu'il ne faudra pas traîner car il y a un système météo menaçant qui se forme et qu'on surveille de près. Ne pas perdre de temps nous permettra aussi d'avoir le bon système météo à Saint-Pierre ».

Le saviez-vous ?
Le «joual» est la langue vernaculaire des québécois français. Le mot joual, qui s’emploie parfois avec une petite nuance péjorative, prend ses origines dans la prononciation populaire du mot « cheval », à indiquer une façon batârdisée de parler français. Dans les années 70s, le joual a commencé à être utilisé par des écrivains, journalistes, acteurs, et chanteurs, devenant symbole de la voix du peuple québécois contre le manque de naturel du français standard et la domination anglaise dans leurs vies.

À propos de la Transat Québec Saint-Malo
La Transat Québec Saint-Malo est un événement de Voile Internationale Québec réalisé par la firme Gestev. Installée depuis 1992 dans la région de Québec, Gestev se spécialise en gestion d’événements sportifs et culturels et est certifiée responsable selon la norme BNQ 9700-253.

À propos de la Fédération canadienne de la faune
La Fédération canadienne de la faune est un organisme national à but non lucratif qui se consacre à promouvoir la prise de conscience et l’appréciation de notre monde naturel. Par la diffusion de connaissances sur l’incidence des activités humaines sur l’environnement, la subvention de recherches, la création et l’offre de programmes didactiques, la promotion de l’exploitation durable des ressources naturelles, la recommandation de changements de politiques et la coopération avec des partenaires aux vues similaires, la FCF vise à créer un avenir où les Canadiens vivront en harmonie avec la nature. Pour plus d'information, consultez le site CanadianWildlifeFederation.ca

Retrouvez la liste des inscrits ici
Rédigé par Les Sables Info le Vendredi 20 Juillet 2012 à 13:59 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Ils partent à trois seulement*, mais ils ont l'énergie d'un équipage de six marins, au moins ! Le Team Groupe Picoty, constitué de Jacques Fournier, Jean-Christophe Caso et Arnaud Boissières, est dans les starting-blocks pour la Québec - Saint Malo 2012. Pas moins de 21 équipages Class40 sont au départ de cette fabuleuse transat Ouest-Est, et une bonne moitié d'entre eux vise le podium... Tout comme la Picoline et sa dream team !


Crédit photo : Bertrand Duquenne
Crédit photo : Bertrand Duquenne
J - 4 avant le départ de la Transat Québec - Saint Malo. L'ambiance est au beau fixe outre Atlantique, les préparatifs se terminent. Le Class40 Groupe Picoty est techniquement fin prêt. Doté de ses nouveaux safrans et d'un jeu de voile optimisé, l'équipage du Limousin a tout mis en œuvre pour redonner son potentiel à son Class40 et oublier les avaries en série de début de saison.

Un trio de choc, un trio de tête ?
Jacques Fournier et Jean-Christophe Caso accueillent à leur bord Arnaud Boissière, skipper du monocoque Imoca Akéna Vérandas, engagé sur le prochain Vendée Globe. Ces complices-là forment un trio de choc qui déborde d'une énergie constructive pour affronter cette course transatlantique Ouest-Est et une meute de concurrents très sérieux...
Leur objectif est clair : faire une belle course aux avant-postes et tout mettre en œuvre pour décrocher un podium.
« Il y a un gros niveau sur cette course, avec des équipages bien affûtés, mais notre objectif est clairement de décrocher le podium après lequel nous courrons depuis le début de la saison. Nous avons des safrans tout neufs, de nouvelles voiles, tout est « ok » techniquement », annonce l'équipage Groupe Picoty.

Gare au Laurent pas toujours très sain...
« Nous avons fait une dernière navigation de mise au point hier, maintenant, place à l'avitaillement, aux derniers détails et, dès ce soir, nous serons prêts à partir ! Les trois derniers jours seront consacrés à la météo. Le Saint-Laurent est une zone de navigation tortueuse où la réalité météo correspond rarement aux fichiers prévisionnels... Il faudra tout anticiper et être extrêmement vigilant », précise Jean-Christophe Caso.
Le Saint-Laurent est en effet un fleuve capricieux, jalonné de forts courants et de bancs sable baladeurs... Lorsque la brise est faible, les marins doivent flirter avec les rives du fleuve pour s'abriter des courants contraires. Là, cailloux et bancs de sable sont autant de pièges terribles qui peuvent laisser un bateau et son équipage définitivement au sec. Jacques Fournier a pris soin de relever toutes les cartes de courants du secteur. En s'appuyant sur ces éléments, l'équipe va travailler et anticiper chaque scénario météo possible pour pouvoir être réactive et efficace le moment venu.

Un Atlantique collé-serré ?
« Pour la remontée du Saint-Laurent, nous serons au moins deux sur le pont en permanence. C'est un passage crucial. La moindre erreur peut coûter cher. Une fois doublé Saint-Pierre et Miquelon, nous entrerons dans notre rythme de transat, mais tout restera encore à faire ! »

On se souvient en effet que, lors de la précédente édition, la flotte avait dû traverser trois dorsales (zone de transition météo) successives, générant à chaque fois des effets « accordéon » au sein de la flotte et des arrivées serrées dans la citée corsaire !

Quel sera le scénario de cette édition 2012 qui s'annonce vraiment très disputée ? Début de réponse dimanche prochain 22 juillet... Les concurrents sont attendus 12 à 15 jours plus tard à Saint-Malo (soit entre le 2 et le 5 août).

Arnaud Boissières, skipper Akena Vérandas, engagé sur le prochain Vendée Globe et « guest star » du Class40 Groupe Picoty : « Je suis très content de prendre le départ de la Transat Québec St-Malo à bord du Class40 Groupe Picoty car c'est une course mythique en équipage et, qui plus est, je ne l'ai jamais faite. Je connais bien Jacques et JC et je sais que ça va bien se passer. Il n'y a pas mieux que de multiplier les supports de navigation. C'est très enrichissant, cela permet entre autres de confronter son expérience à celle d'autres navigateurs. Et j'ai amené mon logiciel de navigation pour faire les routages, comme sur mon bateau. »

* Bruno Jourdren, impliqué auprès du Team Groupe Picoty depuis trois ans, devait faire également partie de l'équipage, mais il fait aussi partie de l'Equipe de France pour les Jeux paralympiques et l'échéance de cet événement majeur était trop proche pour lui permettre de partir sur une course transatlantique.
Rédigé par Les Sables Info le Mercredi 18 Juillet 2012 à 12:41 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Une course hors normes... Dans maintenant 17 jours, la quatrième édition des Sables – Les Açores – Les Sables libèrera la flotte des quarante solitaires en route vers l’île de Faial et de cet anticyclone des Açores qui fait tant couler d’encre en refusant jusque-là de se porter à nos latitudes. Plus grande course du circuit Mini après la Transat 6.50, Les Sables – Les Açores est une véritable épreuve hauturière et sûrement la meilleure des préparations à une traversée de l’Atlantique.


Les Sables – Les Açores – Les Sables  4ème édition (départ le 29 juillet 2012)
- Quarante candidats à l’aventure pour une destination d’exception
- Le plus beau plateau de course au large en solitaire de la saison 2012
- A la recherche de l’anticyclone ?

Les Sables – Les Açores c’est en quelque sorte un véritable rite initiatique. Chaque étape correspond à un tiers de traversée de l’Atlantique, un peu plus que la première étape de la Mini-Transat. Mais c’est surtout la variété des conditions météorologiques que peuvent rencontrer les concurrents qui en fait tout son sel. Le golfe de Gascogne est, bien évidemment, le premier des juges de paix. Des Sables d’Olonne au cap Finisterre, les concurrents peuvent rencontrer toutes les conditions depuis des calmes assez fréquents à cette période de l’année à un puissant courant de sud-ouest. En 2010, c’est ce courant de sud-ouest qui avait propulsé les concurrents à grande vitesse sur la route du retour, quand à l’inverse en 2008, il avait bousculé la flotte sur le parcours aller, obligeant la flotte à rejoindre Horta en plus de onze jours. C’est aussi cette incertitude qui fait le charme de l’épreuve. Hypothèse optimiste : avec l’aide d’un bon vent portant, les Minis peuvent rallier les Açores en moins de six jours. Versant noir : si jamais les régimes d’ouest s’installent sur l’Atlantique, le pensum peut durer plus de dix jours. C’est aussi cette part d’incertitude que viennent chercher les solitaires : devront-ils savoir durer et s’économiser ou bien tout donner dans une course qui s’apparentera plutôt à un sprint. Le scénario n’est pas écrit d’avance, d’autant que de la pointe de l’Espagne à l’archipel portugais, il est fréquent que les navigateurs doivent gérer des zones de transition qui demandent une certaine vista sur le plan de la navigation et une bonne lucidité. Enfin, l’approche des îles est toujours complexe entre gestion des dévents provoqués par les reliefs et courants de marée.

L’internationale des solitaires tire vers le haut

Pour cette course en deux étapes de près de 1300 milles chacune (2500 km environ), on ne compte pas moins de onze nationalités avec notamment la présence de coureurs turc et hongrois. Le représentant magyar Aron Meder (Felicity 2) est d’ailleurs un drôle de pistolet puisqu’il a déjà bouclé un tour du monde sur un petit day-boat de moins de 6 mètres. Il vient au monde de la course au large en toute humilité, mais on ne serait pas surpris de voir le garçon apprendre vite. D’autres nouveaux venus dans le circuit comme Giancarlo Pedote (Prysmian) ou Justine Mettraux (Teamwork) ont montré qu’il faudrait effectivement compter avec ces nouveaux-venus sur le circuit. C’est peut-être d’ailleurs un des enseignements de l’évolution actuelle du circuit Mini. De plus en plus, les habitués du circuit doivent composer avec des navigateurs venus de l’olympisme, imprégnés d’une véritable culture de la gagne. On assiste aussi à des transfuges du circuit Figaro Bénéteau comme Damien Cloarec qui vient se préparer pour la prochaine Mini-Transat. A l’inverse, les anciens du circuit Mini brillent dans d’autres séries, comme Xavier Macaire, vainqueur il y a deux ans des Sables – Les Açores et qui vient de terminer sa deuxième Solitaire du Figaro à une magnifique dixième place ou bien Yann Riou, media man d’exception à bord de Groupama 4.

D’une part, la bagarre s’annonce prometteuse sur cette édition 2012, de l’autre, c’est peut-être ici que se niche une des futures vedettes de la course au large de demain.



Rédigé par Les Sables Info le Vendredi 13 Juillet 2012 à 19:08 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Morgan Lagravière et Nicolas Lunven complètent le podium.


Yann Eliès vainqueur de La Solitaire du Figaro - Eric Bompard Cachemire
Ce mercredi 11 juillet à 09 heures 18 minutes et 53 secondes, Yann Eliès a franchi en tête la ligne d'arrivée dans la grande rade de Cherbourg. Le skipper de Groupe Quéguiner - Le Journal des Entreprises fait ainsi coup double : il remporte cette dernière étape après 2 jours, 20 heures, 18 minutes et 53 secondes de course et La Solitaire du Figaro - Eric Bompard Cachemire 2012 (avant jury). Le tiercé gagnant de cette ultime manche est presque le reflet du podium de cette 43e édition : Morgan Lagravière (Vendée), 2e à Cherbourg-Octeville, monte sur la deuxième marche. Nicolas Lunven (Generali), 4e en Normandie, termine 3e au général à moins de 3 minutes de Morgan ! Thomas Normand (Financière de l'Echiquier) est sacré premier bizuth. Dans leur sillage, les solitaires arrivent en rafale. Les écarts se comptent en secondes.

A Paimpol, il y a un peu moins d'un mois, Yann Eliès le superstitieux avait ralenti pour ne pas couper le premier la ligne d'arrivée du Prologue Eric Bompard Cachemire. Désormais, il peut faire du chiffe 13 son nombre d'or. Il lui aura donc fallu 13 tentatives pour remporter son épreuve de prédilection, 33 ans après son père Patrick qui était entré dans l'histoire de la course en claquant les 4 étapes de l'édition 1979.

Cette 43e édition était celle d'un homme affamé de victoire. Yann a préparé toute son avant-saison à compte d'auteur, sur ses fonds propres, avant de trouver un partenaire de dernière minute : Groupe Quéguiner - Le Journal des Entreprises. Pendant les 1432 milles disputés entre Paimpol, Gijón, Saint Gilles Croix de Vie et Cherbourg-Octeville, il a été impérial : il remporte la première et la dernière étape et termine 3e en Espagne.
A Cherbourg, la boucle est bouclée. C'est là qu'en 2002, le skipper briochin avait pour la première fois terminé la course en tête, lors d'une édition remportée par Kito de Pavant.

Morgan Lagravière et Nicolas Lunven éminents dauphins
Morgan Lagravière (Vendée) et Nicolas Lunven (Generali) prennent respectivement la deuxième et troisième place de cette 43e édition. Morgan (25 ans), étonnant de maturité pour sa deuxième participation, est allé au bout de lui même dans cette ultime étape. Il réalise trois magnifiques courses (dont deux podiums). Nicolas Lunven, seul ancien vainqueur présent cette année, lui emboîte le pas pour 2 minutes et 36 secondes seulement !

Chez les nouveaux venus, Thomas Normand (Financière de l'Echiquier) s'impose au classement Bénéteau des Bizuths, au terme d'une bagarre qui l'aura opposé jusqu'au bout à Julien Villion (Seixo Promotion).

A suivre, les déclarations des premiers.
Rédigé par Les Sables Info le Jeudi 12 Juillet 2012 à 11:17 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Née en 2006, de la volonté de la Classe Mini de créer une épreuve alternative, tous les 2 ans à la Mini Transat 6.50, "Les Sables - Les Açores - Les Sables" aborde sa quatrième édition.


De gauche à droite : Gérard Faugeron, Vice-President du Conseil Général, Stéphane Tournade, Chargé des activités nautiques et Bernard Devy, Président des SNSablais,  lors de la présentation de la course en mairie aux Sables d'Olonne
De gauche à droite : Gérard Faugeron, Vice-President du Conseil Général, Stéphane Tournade, Chargé des activités nautiques et Bernard Devy, Président des SNSablais, lors de la présentation de la course en mairie aux Sables d'Olonne
Cette année 40 skippers de tous âges, en grande majorité étrangers, se sont inscrits à la course dont 2 femmes : Justine Mettraux, Suissesse et la Britannique Pip Hare. "C'est une classe vive" annonce Bernard Devy, Président de la SNSablais. 55 commerçants sablais se sont également investis en parrainant 18 des concurrents. Un tirage au sort a eu lieu lors de la conférence de presse aux Sables d'Olonne le lundi 9 juillet.

Véritable course en solitaire, sans assistance et sans escale en deux étapes, Les Sables d'Olonne à Horta Les Sables est le terrain de jeu idéal pour permettre aux plus grands des minis de se mesurer. Pour arriver à ce niveau, les skippers ont effectué en solitaire 1000 milles hors course et 200 milles en course. "C'est une école pour les skippers, un moyen d'aborder la course du large" explique Bernard Devy. "Deux types de bateaux seront au départ de la course : les prototypes et les séries" .

Le parcours de deux fois 1270 milles, permet aux marins d'appréhender toutes les facettes de la navigation : la gestion du bateau, la météo, la gestion du sommeil... "La flotte est encadrée par 3 bateaux accompagnateurs ; c'est la seule communication que les minis vont avoir pendant leurs étapes" indique Bernard Devy.

Denis Hugues, Directeur de course : "Un défi attend les marins, tenter de décrocher un nouveau record instauré en 2011 par Bertrand Delesne ; le premier skipper a passer la barre des 305 Milles (555 km) en 24H sur 6,50m en solitaire". Et il précise : "La tactique sur la dernière épreuve va être prépondérante face à une météo parfois capricieuse".

Le programme : 4 semaines de course... 2 semaines de festivités

LES SABLES D'OLONNE :
- Vendredi 20 juillet : Accueil des concurrents, ils auront tous rejoint Port Olona avant cette date et se mettront à la disposition de l'Organisation pour les contrôles de jauge et de sécurité. "Sur l'accès direct au ponton Vendée Globe, un petit village sera installé pour accueillir le staff de contrôle géré par les bénévoles" Bernard Devy.

- Mercredi 25 juillet : Prologue en baie des Sables d'Olonne.
Ce parcours permettra aux concurrents de peaufiner leurs dernières mises au point et aux médias et partenaires de réaliser des banques d'images. Ce sera pour le public sablais l'occasion de découvrir les navigateurs et leurs bateaux. Le classement de ce prologue n'intervient pas sur le classement de l'épreuve.

- Dimanche 29 juillet : Départ de la 1ère étape, avec bouée de dégagement dans la baie des Sables et sur la côte vendéenne pour rejoindre l'archipel des Açores à plus de 1200 milles.

LES ACORES :
- Vendredi 3 août : Accueil des organisateurs à Horta.

- Dimanche 5 août : Arrivée probable des 1ers à Horta.

- Mercredi 11 août : Accueil des concurrents à Horta - Programme d'animations.

- Mardi 13 août : Tour de l'île de Faial - Déjeuner Régional - Programme d'animations.

- Samedi 25 août : Remise des prix 2ème étape et classement général de la 4ème édition de "Les Sables - Les Açores - Les Sables;.

- Samedi 11 août : Prologue en double en baie entre les îles de Faial et Pico. Chaque voiler embarque un membre du Clube Naval da Horta ou une personnalité.
Cérémonie de remise des prix du prologue - Programme d'animations.

- Mardi 14 août : Départ de la 2ème étape Les Açores - Les Sables.

LES SABLES D'OLONNE :
- A partir du 21 août : Arrivés des premiers qui s'échelonneront jusqu'au 29 août.

- Samedi 25 août : Remise des prix 2ème étape et classement général de la 4ème édition de "Les Sables - Les Açores - Les Sables".

Vous pouvez suivre la course en cliquant ici


Rédigé par Les Sables Info le Lundi 9 Juillet 2012 à 15:50 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Certains n'ont pas hésité à se jeter à l'eau malgré un temps maussade le samedi 30 juin
Certains n'ont pas hésité à se jeter à l'eau malgré un temps maussade le samedi 30 juin
La troisième édition des Marinades a été un succès malgré un dernier samedi de juin légèrement pluvieux et bercé par un vent d'ouest - nord ouest assez frais. Le dimanche en revanche a tenu toutes ses promesses et toutes les animations se sont déroulées devant un public très large. Installé aux premières loges pour assister aux démonstrations de sauvetage par les chiens de terre neuve ou de voile radio commandée, l’ambiance était conviviale et enthousiaste.
Seul le concert du samedi soir a souffert de la météo et bien qu’il ait pu se tenir sans une goutte de pluie, le public a hésité à se déplacer.

La belle prestation des Olonnois dans le baie le samedi et le dimanche habillait de couleur un tableau déjà fourni de baptêmes nautiques denses.

En 2011, 1066 baptêmes avaient été réalisés, l’année 2012 améliore le score avec près de 200 baptêmes supplémentaires :

- 240 baptêmes en catamaran,

- 61 baptêmes en dériveur,

- 145 baptêmes en Stand Up Paddle,

- 174 baptêmes en Kayak,

- 32 baptêmes en Pirogue,

- 10 baptêmes de Voile Radio Commandée,

- 150 baptêmes en Habitable,

- 298 baptêmes en Habitable sur les bateaux de l’APPO (Association des Plaisanciers de Port Olona),

- 150 baptêmes en Kifanlo,

Soit au total 1260 baptêmes réalisés. Un très joli score si on tient compte des conditions météorologiques difficiles du samedi.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Jeudi 5 Juillet 2012 à 17:43 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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La Croisette va une nouvelle fois vibrer du 23 au 30 septembre, au rythme des Régates Royales – Trophée Panerai avec une flotte de plus de cinquante Dragon et une armada de près de quatre-vingt yachts classiques, dont certains portent allégrement plus de cent ans d’âge ! Un spectacle haut en couleurs qui illuminera la baie de Cannes !


Régates Royales de Cannes, rendez-vous en septembre
Dès les premiers jours de l’automne, Cannes se tournera vers les années glorieuses du yachting pour accueillir gréements auriques, goélettes, cotres, sloops, yawls, Class J, monotypes du siècle dernier, 12mJI… Cinq jours de régate autour des îles de Lérins. Un rassemblement exceptionnel puisque les plus grands et les plus célèbres yachts du siècle dernier viennent en découdre tels le majestueux Eilean (plan William Fife III), Mariquita (plan William Fife III), Cambria (plan William Fife), Moonbeam III et Moonbeam IV, vainqueur en 2011 (plan William Fife), Mariska (plan William Fife III), Manitou (plan Olin Stephens) ou encore le « petit » Dainty (plan Westmacott)…

« Chaque année, les plus beaux sont de l’aventure cannoise et à chaque fois ce rendez-vous devient unique. Les plus gros côtoient les plus petits et sur l’eau règnent sportivité et fair-play. Le soir tous se retrouvent pour partager un village où l’ambiance est au rendez-vous et participer aux nombreuses animations aux cours desquelles les rires et la bonne humeur font loi et sont rois » confie Jean-Claude Montesinos, président du Yacht Club de Cannes.

Les Régates Royales de Cannes sont aussi le dernier rendez-vous annuel du Trophée Panerai, véritable championnat du monde du yachting classique.

Les Pen Duick à Cannes

La flotte des Pen Duick représente à elle seule, le sport, la tradition, l’évolution de la voile et de la plaisance en France. Ces 5 vieux gréements évoquent un homme, Eric Tabarly. Depuis plus de 9 ans, l’association Eric Tabarly en partenariat avec Banque Populaire œuvre au jour le jour pour maintenir les Pen Duick en état de navigabilité. Dès le 23 septembre, ils seront de retour à Cannes après deux ans d’absence.

Dragon

Comme chaque automne, les Dragon rallient la rade de Cannes pour l’un des plus beaux rassemblements de la série et cette année, plus de cinquante équipages sont attendus. Vainqueur l’an dernier, l’italien Giussepe Duca (Cloud) revient cette année à Cannes pour mettre son titre en jeu. Les Régates Royales de Cannes s’annoncent pleines de suspens…

34 !

En 2012, Cannes fêtera les trente-quatre ans du renouveau des Régates Royales, l’une des plus anciennes courses puisque la première édition eut lieu en 1929 pour honorer le roi Christian X du Danemark… Le yacht club de Cannes est aussi l’un des plus anciens de France car c’est au printemps 1859 que messieurs Béchard, Tripet-Skrypitzone, de Colquhoum et Bucquet créèrent la Société des Régates avec comme premier rendez-vous, une course en baie de La Napoule où croisèrent Léro, Olga, Jeannette, Touriste et de petites embarcations locales à voiles ou à rames des pêcheurs cannois.

En images

Pour la sixième année, à l’occasion de la 34e édition des Régates Royales, du 23 au 29 septembre, les organisateurs de la manifestation proposent avec le Yacht Club de Cannes et la Ville de Cannes, un concours de photos amateurs.

Ce concours se déroule autour d’un thème : « Les couleurs des Régates Royales». La mise en avant des valeurs de sportivité, convivialité et tradition seront appréciées.

Programme des Régates Royales – Trophée Panerai

Lundi 24 Septembre :
- Accueil et inscriptions,
- Course - premier signal à 11.00 - Dragon,
- Cocktail de bienvenue sur le village.

Mardi 25 Septembre :
- Course - premier signal à 11.00 - Dragon,
- Course - premier signal à 12.00 – Classique,
- Course en sac sur le village,
- Soirée pates et concert Rock sur le village.

Mercredi 26 Septembre :
- Course - premier signal à 11.00 - Dragon,
- Course - premier signal à 12.00 - Classique,
- Concours de peinture sur le village,
- Soirée pates et concert variété sur le village.

Jeudi 27 Septembre :
- Course - premier signal à 11.00 - Dragon,
- Course - premier signal à 12.00 – Classique,
- Concours de tir à la corde sur le village,
- Vente aux enchères d’objets de marine sur le village,
- Soirée Pâtes sur le village.

Vendredi 28 Septembre :
- Course - premier signal à 11.00 - Dragon,
- Course - premier signal à 12.00 – Classique,
- Soirée Panerai – Diner des équipages classiques au village,
- Cérémonie de remise des prix pour les Dragon au Yacht Club de Cannes.

Samedi 29 Septembre :
- Course - premier signal à 12.00 – Classique,
- 18h00 : Cérémonie de remise des prix sur le village,
- Yachts Classiques et Esprit de Tradition.

Dimanche 30 Septembre :
- Course de liaison vers Saint-Tropez organisée par le Yacht Club de France.
Rédigé par Les Sables Info le Dimanche 1 Juillet 2012 à 15:51 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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