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Erwan Le Roux et ses hommes de FenêtréA Cardinal 3, Yvon Cardinal, Mathieu Souben et Antoine Carpentier sont attendus, sauf surprise, dès ce soir entre 21 heures et minuit sur la ligne d’arrivée de la 8ème Transat Québec Saint-Malo. Ils inscriront leurs noms au prestigieux palmarès de l’épreuve à double titre, celui de vainqueur de la classe Open mais aussi, celui de recordmen. Le temps référence en Multi50 établi en 2008 par Franck-Yves Escoffier en 11 jours, 3 heures, et 19 minutes devrait être pulvérisé d’une vingtaine d’heures. Le Roux, chassé de l’Atlantique par une sévère dépression cravache pour échapper au plus fort du vent portant. Il est en passe de signer l’un des plus beaux succès de sa jeune carrière. En l’arrière de la dépression sus mentionnée, les Class40 livrent un combat qui ne cesse de monter en intensité au fur et à mesure que les leaders s’approchent de la Bretagne. Le Normand et tenant du titre Halvard Mabire (Campagne de France) résiste toujours et encore aux coups de boutoirs de plus en plus insistants de Sébastien Rogues (Generation Eole – GDF SUEZ) revenu à 9 milles sur une route désormais un peu plus nord. Ni Joerg Riechers (Mare), 3ème à 16,7 milles, pas plus que Fabrice Amedeo (Geodis), 4ème à 39,7 milles n’ont pour l’heure abdiqués et le final proposé après 9 jours de lutte au contact, est de toute beauté.
Vitesse, soin porté aux trajectoires, engagement total des marins scandent les derniers 900 et quelques milles de course et le record établi il y a 4 ans par Mabire en 13 jours, 13 heures et 50 minutes menace lui aussi d’exploser. Verdict pour les Class40, attendu vendredi 3 août en soirée selon les dernières estimations.
Des records à portés d’étraves
Si les deux records absolus, celui de Fujicolore II en 1996 en multicoque et celui de Merit en 1992 pour la catégorie des monocoques, ne sont désormais plus à la portée de FenêtréA Cardinal 3 et Vento di Sardegna, le record en Multi50 semble largement à la portée d’Erwan Le Roux.
À 17h20 hier soir, Erwan Le Roux aura franchi la barre des 9 jours de course alors que Crêpes Whaou avait, quant à lui, parcouru en 2008, la distance entre Québec et Saint-Malo en 11 jours 3 heures et 19 minutes.
Avec deux jours d’avance sur le précédent temps de référence dans cette catégorie des Multi50, cet équipage rentrera dans le club fermé des marins ayant parcouru la distance en moins de 10 jours.
Dans la catégorie des Class40, Halvard Mabire, détenteur du titre et du temps de référence sur Pogo Structures en 2008 est en bonne position pour faire encore mieux. Les premières ETA (heure estimée d’arrivée) annonce le premier Class40 à Saint-Malo dans la soirée de vendredi, soit 24 heures de moins qu’en 2008. Mais la route est encore longue pour cette catégorie et les conditions météorologiques sur l’Atlantique pourraient réserver quelques surprises si l’anticyclone se déplace plus vite que prévu.
De son côté, Vento di Sardegna le monocoque de 50 pieds d’Andrea Mura, est attendu à Saint-Malo vendredi vers 4h du matin. Si les prévisions se maintiennent, Andrea Mura devrait traverser l’Atlantique en 11 jours et 13 heures. Un temps inférieur à celui du maxi-monocoque La Poste de Daniel Mallé en 1992. Une très belle prestation pour cet équipage dont l’objectif principal sur cette Transat était d’arriver le premier monocoque. Réponse en fin de semaine pour des arrivées très groupées. Le week-end prochain sera chargé à Saint-Malo avec l’arrivée d’une vingtaine de bateaux.
Message du bord
Ryan Breymaier, Mare
« Nous avons enfin pu trouver le vent de nord-ouest et nous naviguons sous Code 0 et un ris dans le GV. Nous avons environ 20 nœuds de vent et nous marchons entre 15 et 17 nœuds à 110 degrés du vent. Les vagues qui arrivent sur le pont nous rappellent les vidéos de la Volvo Ocean Race et c'est certainement équivalent à ce que j'ai pu voir à bord de l'IMOCA. Notre mission maintenant est de rester avec ce vent pendant qu'il va vers l'est. Nous poussons très fort pour rattraper les milles perdus sur Halvard et Miranda. Nous restons conscient qu'il peut y avoir de la casse à n'importe quel moment, qui se rajoute au stress de la navigation à grande vitesse, mais bon, sans ce vent et les vitesses qu'il nous permet, nous n'arriverions jamais à Saint-Malo ! »
Michel Kleinjans, Roaring Forty
« Une journée à nouveau mouvementée ce matin un des équipiers me réveillait. La GV était descendue toute seule.... Après inspection, on se rendait compte que le point fixe d’attache de la drisse était parti. On a hissé temporairement la voile avec une drisse de spi et on m’a hissé dans le mât, avec je dois le dire un peu d'effort et quelques contacts moins agréables avec le mât. J’arrive en tête de mât pour constater que l'axe qui tient la drisse en haut est partie, donc pas facile à refaire en mer, surtout pas par 25 nœuds de vent et une mer un peu désordonnée.
On décide de continuer avec la drisse de spi que l'on va tout de même « mouffler » et espérons que cela tienne jusqu'à ce que ça se calme, mais le problème est que c’est pas pour demain ! Entre temps on voit apparaitre à l'horizon Comiris-Elior. Rassemblement sur le pont et grand temps de hisser le Code 5, pour le moment tout tient et Bouchard reste à côté de nous. On va essayer d'aller un peu plus vite que lui, tous ces fanatiques de vitesse dans le coin, ça force à pousser, espérons pas trop ! »
Louis Duc, Avis Immobilier
« 10 nœuds de moyenne depuis notre départ de Saint-Pierre ! Vu les vitesses de la flotte des Class40, sur la cartographie du site de la course, ça doit paraître normal ! En fait traverser l'Atlantique comme ça, c'est plutôt assez rare ! Devant nous, un système dépressionnaire dans l'ouest de l'Irlande va nous permettre de garder ces vitesses très proches de la route directe! Ca va vite, et ça va encore accélérer! On navigue Grand-Voile 1 ris Solent, dans 20 25 nœuds au travers, le bateau est sur un rail, rien de compliqué, mais un peu humide... Dehors, le quart de veille prend des seaux d'eau de mer sur la figure à peu près toute les 30 secondes, c'est la mer qui prend l'homme: c'est la plaisance ! C’est le pied ! Et ça va continuer en s'accélérant demain soir! Les routages météos avec les prévisions actuelles nous prévoient une arrivée vendredi soir, mais on s'est toujours quand on part, on ne sait jamais quand on arrive... »
Si les deux records absolus, celui de Fujicolore II en 1996 en multicoque et celui de Merit en 1992 pour la catégorie des monocoques, ne sont désormais plus à la portée de FenêtréA Cardinal 3 et Vento di Sardegna, le record en Multi50 semble largement à la portée d’Erwan Le Roux.
À 17h20 hier soir, Erwan Le Roux aura franchi la barre des 9 jours de course alors que Crêpes Whaou avait, quant à lui, parcouru en 2008, la distance entre Québec et Saint-Malo en 11 jours 3 heures et 19 minutes.
Avec deux jours d’avance sur le précédent temps de référence dans cette catégorie des Multi50, cet équipage rentrera dans le club fermé des marins ayant parcouru la distance en moins de 10 jours.
Dans la catégorie des Class40, Halvard Mabire, détenteur du titre et du temps de référence sur Pogo Structures en 2008 est en bonne position pour faire encore mieux. Les premières ETA (heure estimée d’arrivée) annonce le premier Class40 à Saint-Malo dans la soirée de vendredi, soit 24 heures de moins qu’en 2008. Mais la route est encore longue pour cette catégorie et les conditions météorologiques sur l’Atlantique pourraient réserver quelques surprises si l’anticyclone se déplace plus vite que prévu.
De son côté, Vento di Sardegna le monocoque de 50 pieds d’Andrea Mura, est attendu à Saint-Malo vendredi vers 4h du matin. Si les prévisions se maintiennent, Andrea Mura devrait traverser l’Atlantique en 11 jours et 13 heures. Un temps inférieur à celui du maxi-monocoque La Poste de Daniel Mallé en 1992. Une très belle prestation pour cet équipage dont l’objectif principal sur cette Transat était d’arriver le premier monocoque. Réponse en fin de semaine pour des arrivées très groupées. Le week-end prochain sera chargé à Saint-Malo avec l’arrivée d’une vingtaine de bateaux.
Message du bord
Ryan Breymaier, Mare
« Nous avons enfin pu trouver le vent de nord-ouest et nous naviguons sous Code 0 et un ris dans le GV. Nous avons environ 20 nœuds de vent et nous marchons entre 15 et 17 nœuds à 110 degrés du vent. Les vagues qui arrivent sur le pont nous rappellent les vidéos de la Volvo Ocean Race et c'est certainement équivalent à ce que j'ai pu voir à bord de l'IMOCA. Notre mission maintenant est de rester avec ce vent pendant qu'il va vers l'est. Nous poussons très fort pour rattraper les milles perdus sur Halvard et Miranda. Nous restons conscient qu'il peut y avoir de la casse à n'importe quel moment, qui se rajoute au stress de la navigation à grande vitesse, mais bon, sans ce vent et les vitesses qu'il nous permet, nous n'arriverions jamais à Saint-Malo ! »
Michel Kleinjans, Roaring Forty
« Une journée à nouveau mouvementée ce matin un des équipiers me réveillait. La GV était descendue toute seule.... Après inspection, on se rendait compte que le point fixe d’attache de la drisse était parti. On a hissé temporairement la voile avec une drisse de spi et on m’a hissé dans le mât, avec je dois le dire un peu d'effort et quelques contacts moins agréables avec le mât. J’arrive en tête de mât pour constater que l'axe qui tient la drisse en haut est partie, donc pas facile à refaire en mer, surtout pas par 25 nœuds de vent et une mer un peu désordonnée.
On décide de continuer avec la drisse de spi que l'on va tout de même « mouffler » et espérons que cela tienne jusqu'à ce que ça se calme, mais le problème est que c’est pas pour demain ! Entre temps on voit apparaitre à l'horizon Comiris-Elior. Rassemblement sur le pont et grand temps de hisser le Code 5, pour le moment tout tient et Bouchard reste à côté de nous. On va essayer d'aller un peu plus vite que lui, tous ces fanatiques de vitesse dans le coin, ça force à pousser, espérons pas trop ! »
Louis Duc, Avis Immobilier
« 10 nœuds de moyenne depuis notre départ de Saint-Pierre ! Vu les vitesses de la flotte des Class40, sur la cartographie du site de la course, ça doit paraître normal ! En fait traverser l'Atlantique comme ça, c'est plutôt assez rare ! Devant nous, un système dépressionnaire dans l'ouest de l'Irlande va nous permettre de garder ces vitesses très proches de la route directe! Ca va vite, et ça va encore accélérer! On navigue Grand-Voile 1 ris Solent, dans 20 25 nœuds au travers, le bateau est sur un rail, rien de compliqué, mais un peu humide... Dehors, le quart de veille prend des seaux d'eau de mer sur la figure à peu près toute les 30 secondes, c'est la mer qui prend l'homme: c'est la plaisance ! C’est le pied ! Et ça va continuer en s'accélérant demain soir! Les routages météos avec les prévisions actuelles nous prévoient une arrivée vendredi soir, mais on s'est toujours quand on part, on ne sait jamais quand on arrive... »
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Les Sables Info
Bâbord amure, encore et toujours. Mis à part quelques concurrents qui ont opéré un petit décalage stratégique, l’essentiel de la flotte des 6,50m subit depuis le départ des conditions météorologiques qui ne permettent pas de descendre dans le sud, à moins d’accepter de perdre un terrain conséquent sur les autres concurrents. Mais il va bien falloir virer de bord, un jour ou l’autre.
C’est typiquement le genre de situation dans laquelle un coureur au large déteste se trouver. Depuis le départ des Sables d’Olonne, mis à part quelques heures au large de l’île d’ Yeu, la flotte est soumise à un régime de vents de sud-ouest n’offrant guère d’autre possibilité que de continuer à gagner dans l’ouest. Mais ce faisant, les concurrents des Sables – Les Açores – Les Sables vont devoir affronter un nouveau renforcement des vents et des conditions pour le moins inconfortables pour un Mini. D’autant qu’il existe peut-être une porte de sortie, pour les premiers qui vont réussir à descendre le long de la façade ouest de l’Espagne. Mais auparavant, il faut pouvoir doubler le cap Finisterre. Chacun prend son mal en patience, mais il y a fort à parier que nombre de coureurs doivent commencer à avoir la tentation de mettre le clignotant à gauche. C’est ce décalage que sont venus chercher Giancarlo Pedote (Prysmian) qui continue de mener la flotte, Benoit Marie (benoitmarie.com) et surtout Etienne Bertrand (Chasseur de Primes) qui a profité d’un petit retour du vent vers la droite pour aller se placer sous l’orthodromie (la route directe). Les hommes du sud devraient bénéficier de conditions plus maniables pour les heures à venir, ils se positionnent aussi pour essayer d’avoir le moins de route à faire vers l’échappatoire du cap Finisterre. Au nord, dans le sillage de Milan Kolacek (Follow Me), on table plutôt sur une bascule du vent plus précoce pour pouvoir faire route au sud-ouest les premiers. En clair une rotation du vent précoce et lente devrait favoriser les hommes du nord, une bascule franche et simultanée sur toute la flotte donnerait un avantage décisif aux hommes du sud.
Les séries au contact
Serait-ce le syndrome Solitaire du Figaro qui atteindrait les bateaux de série ? Une chose est sûre, c’est que les premiers se marquent à la culotte. Moins d’un mille d’écart entre Aymeric Belloir (Tout le Monde Chante contre le Cancer) et Justine Mettraux (Team Work) et derrière eux un groupe de trois bateaux constitué dans l’ordre de Renaud Mary (www.runo.fr, Ian Lipinski (Althing) et Simon Koster (Go 4 It). Jean-Marie Oger (Acebi) et Damien Cloarec (Damien Cloarec recherche sponsor) paient d’une dizaine de milles une stratégie qui a voulu ménager la chèvre du nord et le chou du sud. Il faudra néanmoins continuer de surveiller Jonas Gerckens (Elect-Râ) qui pointe en tête du groupe du sud. Pour d’autres, ces considérations stratégiques n’ont que peu d’importance. Yoann Tricault (C-possible) comme Emmanuel Renaud (Koati) ont avoué avoir souffert durant la première nuit, victimes du mal de mer. Impossible de s’alimenter correctement dans ces conditions : c’est plutôt le petit manuel du « comment bien survivre en mer » qui leur a tenu de bréviaire que les considérations stratégiques de tel gourou de la météorologie marine. Toutefois, ce mardi a permis à la flotte de s’octroyer un répit : faire du rangement, enlever pour quelques heures le ciré et les bottes, prendre un repas chaud, dormir confortablement sont aussi des gages de performances pour la suite. En attendant la bascule du vent, une seule consigne : ne rien lâcher. La course au large a parfois un petit côté bestial qu’il faut savoir assumer.
Classement au 31 juillet à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 1018,7 milles de l’arrivée
2 Follow Me – Milan Kolacek, à 4,8 milles
3 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 5,1 milles
4 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 11,1 milles
5 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 11,1 milles
Série :
1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 1043,1 milles de l’arrivée
2 Team Work – Justine Mettraux, à 0,7 milles
3 www.runo.fr - Renaud Mary à 3,4 milles
4 Althing – Ian Lipinski, à 4,3 milles
5 Go 4 It – Simon Koster, à 4,5 milles
Les séries au contact
Serait-ce le syndrome Solitaire du Figaro qui atteindrait les bateaux de série ? Une chose est sûre, c’est que les premiers se marquent à la culotte. Moins d’un mille d’écart entre Aymeric Belloir (Tout le Monde Chante contre le Cancer) et Justine Mettraux (Team Work) et derrière eux un groupe de trois bateaux constitué dans l’ordre de Renaud Mary (www.runo.fr, Ian Lipinski (Althing) et Simon Koster (Go 4 It). Jean-Marie Oger (Acebi) et Damien Cloarec (Damien Cloarec recherche sponsor) paient d’une dizaine de milles une stratégie qui a voulu ménager la chèvre du nord et le chou du sud. Il faudra néanmoins continuer de surveiller Jonas Gerckens (Elect-Râ) qui pointe en tête du groupe du sud. Pour d’autres, ces considérations stratégiques n’ont que peu d’importance. Yoann Tricault (C-possible) comme Emmanuel Renaud (Koati) ont avoué avoir souffert durant la première nuit, victimes du mal de mer. Impossible de s’alimenter correctement dans ces conditions : c’est plutôt le petit manuel du « comment bien survivre en mer » qui leur a tenu de bréviaire que les considérations stratégiques de tel gourou de la météorologie marine. Toutefois, ce mardi a permis à la flotte de s’octroyer un répit : faire du rangement, enlever pour quelques heures le ciré et les bottes, prendre un repas chaud, dormir confortablement sont aussi des gages de performances pour la suite. En attendant la bascule du vent, une seule consigne : ne rien lâcher. La course au large a parfois un petit côté bestial qu’il faut savoir assumer.
Classement au 31 juillet à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 1018,7 milles de l’arrivée
2 Follow Me – Milan Kolacek, à 4,8 milles
3 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 5,1 milles
4 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 11,1 milles
5 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 11,1 milles
Série :
1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 1043,1 milles de l’arrivée
2 Team Work – Justine Mettraux, à 0,7 milles
3 www.runo.fr - Renaud Mary à 3,4 milles
4 Althing – Ian Lipinski, à 4,3 milles
5 Go 4 It – Simon Koster, à 4,5 milles
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Les Sables Info
Ça fume et ça envoie du pâté ! Cette glissade va persister jusqu'à Saint-Malo et bien éprouver les équipages.
Où sont l'été et son bon anticyclone ? L'été québécois était plus agréable... Nous voilà donc à poursuivre une dépression qui va nous porter au Sud Ouest de L’Irlande et sa petite sœur va nous accompagner jusqu'à l'entrée de la Manche. C'est baston garantie pour 3 jours avec des conditions de vie difficiles. Grosse consolation : c'est du portant, rapide et assez euphorisant !
L'interrogation stratégique est de soit laisser porter et descendre sur la route avec le Gennaker ou garder une route nord, plus lente de 1 à 2 nœuds, mais en conservant ainsi l’avantage de notre nord par rapport à la flotte.
Le Troisième paramètre entrant en ligne de compte est celui d'éviter une surexposition à la casse mécanique. Un petit contrôle de routine de JC ce matin dans le caisson arrière, lui a permis de découvrir que la liaison pilote-barre se désaccouplait. Good job JC !
Pour l'ambiance : pointe à 25,1 nœuds GPS au moment où je rédige ces lignes. Ah, mais le jeune homme vient de se réveiller et donc désolé, mais il exige ses tartines grillées.
...Très bonne d’ailleurs ces tartines, pas une exigence, mais bien une complicité d’équipage dirais-je !
C’est sûr ça va vite, un peu humide l’histoire, les vitesses sont élevées pour tout le monde. Nous sommes 10 bateaux en 50 milles après 10 jours de course : le calcul est rapide soit tu termines 5e soit 15e ! Tout peu arriver, surtout dans ces conditions météo, où en 2 secondes, tu peux passer d’un surf de folie à la casse sur un départ au tas.
Bref ça s’appelle naviguer sur le fil de la lame.
Joli spectacle que cette mer bien formée avec laquelle on avance, surfe comme à la plage sauf qu’avant d’arriver à la plage, cela va prendre quelques jours. Nous restons concentrés tout en essayant de nous reposer pour garder cette lucidité nécessaire à l’anticipation.
Bientôt la nuit, jetez un petit coup d’œil en haut, ce soir, elle est magnifique et toute de blanche vêtue… Regardez-la bien, vous y verrez plein de choses.
Des bises salées de ce bel océan.
Le TEAM PICOTY
jako bongo,cali,jc.
Où sont l'été et son bon anticyclone ? L'été québécois était plus agréable... Nous voilà donc à poursuivre une dépression qui va nous porter au Sud Ouest de L’Irlande et sa petite sœur va nous accompagner jusqu'à l'entrée de la Manche. C'est baston garantie pour 3 jours avec des conditions de vie difficiles. Grosse consolation : c'est du portant, rapide et assez euphorisant !
L'interrogation stratégique est de soit laisser porter et descendre sur la route avec le Gennaker ou garder une route nord, plus lente de 1 à 2 nœuds, mais en conservant ainsi l’avantage de notre nord par rapport à la flotte.
Le Troisième paramètre entrant en ligne de compte est celui d'éviter une surexposition à la casse mécanique. Un petit contrôle de routine de JC ce matin dans le caisson arrière, lui a permis de découvrir que la liaison pilote-barre se désaccouplait. Good job JC !
Pour l'ambiance : pointe à 25,1 nœuds GPS au moment où je rédige ces lignes. Ah, mais le jeune homme vient de se réveiller et donc désolé, mais il exige ses tartines grillées.
...Très bonne d’ailleurs ces tartines, pas une exigence, mais bien une complicité d’équipage dirais-je !
C’est sûr ça va vite, un peu humide l’histoire, les vitesses sont élevées pour tout le monde. Nous sommes 10 bateaux en 50 milles après 10 jours de course : le calcul est rapide soit tu termines 5e soit 15e ! Tout peu arriver, surtout dans ces conditions météo, où en 2 secondes, tu peux passer d’un surf de folie à la casse sur un départ au tas.
Bref ça s’appelle naviguer sur le fil de la lame.
Joli spectacle que cette mer bien formée avec laquelle on avance, surfe comme à la plage sauf qu’avant d’arriver à la plage, cela va prendre quelques jours. Nous restons concentrés tout en essayant de nous reposer pour garder cette lucidité nécessaire à l’anticipation.
Bientôt la nuit, jetez un petit coup d’œil en haut, ce soir, elle est magnifique et toute de blanche vêtue… Regardez-la bien, vous y verrez plein de choses.
Des bises salées de ce bel océan.
Le TEAM PICOTY
jako bongo,cali,jc.
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Les Sables Info
En plein cœur de l'Atlantique, la flotte de la Québec Saint Malo file vite vers son but. Poussés par les vents portants d'une dépression venue les cueillir il y a deux jours, les concurrents de cette transat Ouest-Est tirent le maximum de leurs Class40. La flotte est compacte et la bagarre fait rage, tandis que les plaisirs du surf et de la vitesse font oublier la pluie et l'humidité omniprésentes... 13e ce mardi, le Team Groupe Picoty bataille ferme. Rien n'est joué encore pour une arrivée prévue cette fin de semaine.
Crédit photo : Bertrand Duquenne
Pluie, vent, brouillard... c'est l'été en Atlantique Nord ! Les trois complices du Team Groupe Picoty se relaient à la barre de leur Class40 pour tirer le meilleur de leur bateau, mais les vitesses sont homogènes au sein de cette flotte et les ouvertures tactiques ne sont pour l'instant plus vraiment d'actualité, mis à part un délicat jeu de placement par rapport aux concurrents les plus proches...
Il n'y a donc presque rien d'autre à faire que de cravacher sans relâche, ce que Jacques, Jean-Christophe et Arnaud ne manquent pas de faire. C'est d'ailleurs l'un des avantages des courses en équipage : le bateau est mené à fond, gare toutefois au matériel...
La flotte évolue en effet au beau milieu de l'Atlantique, tout le monde est à couteau tiré, le moindre faux pas et le classement s'en ressent. Il reste encore un peu plus de 1000 milles (1800 km) devant les étraves avec un Fastnet, une traversée de la mer d'Irlande et de la Manche à négocier avant de rallier la cité Corsaire. Cette transat, même si elle se joue pour l'instant à la manière d'une course poursuite, est loin d'être finie !
En dépit des conditions atmosphériques difficiles, le moral est au beau fixe à bord du Class40 Limousin : « Malgré l'humidité, les conditions de vie à bord sont bonnes et les tours de repos se font sans formalisme particulier, mais au gré des besoins de chacun. C'est bon pour garder de la lucidité, car le jeu sur le plan météo est délicat et les équipages sont en alerte sur les moindres opportunités à saisir
La fatigue des premiers jours s'est estompée et nous aurons besoin d'énergie pour la fin de parcours ! Côté le paysage, c'est toujours humide, brumeux et avec pour voisin nos amis les dauphins... », écrivait Jacques hier, tandis qu'Arnaud prenait la plume un peu plus tard, à l'heure du café...
« Début de nuit sur Groupe Picoty où il fait bon vivre : notre abeille s'amuse avec les vagues et nous aussi, en flirtant avec les dauphins et autres oiseaux volants non identifiés...
Pas facile de remonter des places, ces navigateurs de Class40 sont bien coriaces et ils ont l'air de tous bien connaitre leur monture après une saison particulièrement dense. Rien n'est joué, comme toujours, d'autant que 10 bateaux se tiennent en très peu de milles, alors à bord on y va bon train ! Scrutant les classements : qui a été vite, moins vite et pourquoi ? ... Et quelle le voile il a ?
Un Class40 réagit comme une mobylette, ça surfe assez bien et je trouve en toute sécurité du fait de leur fabrication. Ils sont moins raides qu'un Imoca 60, mais ça envoi pas mal !
What else ? Et bien justement ! Une machine expresso manuelle, non pas celle de George C (le beau gosse, nous, on l'a à bord avec JC, c'est bien mieux !). Mais cette machine, je crois que je vais craquer pour mon prochain périple ! Un vrai petit café en terrasse il n'y a pas mieux, surtout quand la vue change tous les jours, alors au coin de ma véranda (une véranda Akena svp, merci) je pourrai me faire un petit café en pensant à mes amis du Team Groupe Picoty ! »
Les Class40 sont attendus à partir de vendredi soir ou, plus probablement samedi, à Saint-Malo.
Il n'y a donc presque rien d'autre à faire que de cravacher sans relâche, ce que Jacques, Jean-Christophe et Arnaud ne manquent pas de faire. C'est d'ailleurs l'un des avantages des courses en équipage : le bateau est mené à fond, gare toutefois au matériel...
La flotte évolue en effet au beau milieu de l'Atlantique, tout le monde est à couteau tiré, le moindre faux pas et le classement s'en ressent. Il reste encore un peu plus de 1000 milles (1800 km) devant les étraves avec un Fastnet, une traversée de la mer d'Irlande et de la Manche à négocier avant de rallier la cité Corsaire. Cette transat, même si elle se joue pour l'instant à la manière d'une course poursuite, est loin d'être finie !
En dépit des conditions atmosphériques difficiles, le moral est au beau fixe à bord du Class40 Limousin : « Malgré l'humidité, les conditions de vie à bord sont bonnes et les tours de repos se font sans formalisme particulier, mais au gré des besoins de chacun. C'est bon pour garder de la lucidité, car le jeu sur le plan météo est délicat et les équipages sont en alerte sur les moindres opportunités à saisir
La fatigue des premiers jours s'est estompée et nous aurons besoin d'énergie pour la fin de parcours ! Côté le paysage, c'est toujours humide, brumeux et avec pour voisin nos amis les dauphins... », écrivait Jacques hier, tandis qu'Arnaud prenait la plume un peu plus tard, à l'heure du café...
« Début de nuit sur Groupe Picoty où il fait bon vivre : notre abeille s'amuse avec les vagues et nous aussi, en flirtant avec les dauphins et autres oiseaux volants non identifiés...
Pas facile de remonter des places, ces navigateurs de Class40 sont bien coriaces et ils ont l'air de tous bien connaitre leur monture après une saison particulièrement dense. Rien n'est joué, comme toujours, d'autant que 10 bateaux se tiennent en très peu de milles, alors à bord on y va bon train ! Scrutant les classements : qui a été vite, moins vite et pourquoi ? ... Et quelle le voile il a ?
Un Class40 réagit comme une mobylette, ça surfe assez bien et je trouve en toute sécurité du fait de leur fabrication. Ils sont moins raides qu'un Imoca 60, mais ça envoi pas mal !
What else ? Et bien justement ! Une machine expresso manuelle, non pas celle de George C (le beau gosse, nous, on l'a à bord avec JC, c'est bien mieux !). Mais cette machine, je crois que je vais craquer pour mon prochain périple ! Un vrai petit café en terrasse il n'y a pas mieux, surtout quand la vue change tous les jours, alors au coin de ma véranda (une véranda Akena svp, merci) je pourrai me faire un petit café en pensant à mes amis du Team Groupe Picoty ! »
Les Class40 sont attendus à partir de vendredi soir ou, plus probablement samedi, à Saint-Malo.
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Les Sables Info
A la question posée hier lors de la vacation radio* sur sa stratégie à venir, le Normand Halvard Mabire, skipper du monocoque de la Class40 « Campagne de France » avait répondu laconiquement : « Faire de l’est ». Et de l’est, il a fait. Au degré près. A la précision de sa trajectoire, il a ajouté la vitesse, et son bilan du matin parle de lui-même. A l’exception de Sébastien Rogues (Eole Generation-GDF SUEZ), aussi véloce que lui ces dernières 24 heures, Mabire, épaulé pour cette Transat Québec Saint-Malo des seuls Miranda Merron et Christian Bouroullec, a décroché ses principaux rivaux d’hier, reléguant ce matin Fabrice Amedeo (Geodis) à plus de 57 milles, l’Allemand Jörg Riechers (Mare) à plus de 79 ! Cinquième au général, le vaillant Aurélien Ducroz pointe son 40 pieds Latitude Neige-Longitude Mer à…137 milles du Normand. L’écrémage du voilier aux couleurs de la marque phare des Maitres Laitiers du Cotentin se poursuit, dans un vent de sud-ouest propice aux glissades sous grand spinnacker, un luxe pour nombre de bateaux désormais privés de cette arme fatale (Mare, IXBlue…). Attention cependant ; Sébastien Rogues « a pris sa roue » et fonce à son vent, bénéficiant des mêmes conditions de portant.
A bord de Latitude Neige-Longitude Mer - Copyright : Latitude Neige-Longitude Mer
Loin devant la grande explication des Class40, Erwan Le Roux (FenêtréA Cardinal 3) progresse à belle allure et à grands coups d’empannages vers la marque du Fastnet. Ses deux adversaires directs dans la classe Open en route pour le sud de l’Irlande, s’ils ont abandonné toute idée de victoire, mettent un point d’honneur à gagner de haute lutte la place de dauphin. Gilles Lamiré a trouvé la bonne carburation pour son Défi Saint-Malo Agglo qui cavale à grande vitesse aux basques d’Erik Nigon (Vers un Monde sans Sida) 30 milles dans son nord.
C’est le médecin Québécois Robert Patenaude et son équipage amateur de Persévérance qui ferme la marche des 25 concurrents toujours en course vers Saint-Malo, quelques 360 milles derrière le leader Mabire. Une nouvelle dépression enfle sur la route des monocoques de 40 pieds, très sévère celle-là, écrasant l’anticyclone des Açores et resserrant le gradient sur la route des concurrents. Erwan Le Roux met du charbon pour rester en avant de celle-ci et franchir le rocher du Fastnet avant les 30 nœuds et plus annoncés, qui peuvent faire de ce petit coin au sud de l’Irlande une infernale bouilloire. La flotte des 40 pieds va accrocher toute la journée le versant sud de cette zone très ventée qui va les propulser plein est vers Saint-Malo. Une nouvelle journée humide, grise et inconfortable, mais rapide s’avance.
* Vacation radio avec les coureurs à suivre chaque jour à 12h en direct sur le site http://www.transatquebecstmalo.com //www.transatquebecstmalo.com/
Les mots de la nuit….
Stéphane Le Diraison (IXBlue), en tête après Saint-Pierre et Miquelon est hélas l’auteur d’une des plus « belle » dégringolade au classement, 10ème à 170 milles du leader. Il livre ses explications :
« Les météorologues se démènent pour en prévoir l'évolution et rencontrent encore aujourd'hui les pires difficultés pour prédire leur genèse... Je veux parler des dépressions bien sûr ! Vous savez ce temps maussade typique de la toussaint : vent, pluie, grisaille. Pour notre joie à tous les dépressions estivales sont de plus en plus toniques et nous font confondre l'été et l'automne. Imaginez notre privilège : nous venons d'assister en direct à la création d'une perturbation atlantique ! Et pour cela nous y avons mis du cœur : absorbés par la réparation de notre grand spi (emporté par une rafale hargneuse au passage de Saint-Pierre et Miquelon) nous décidions momentanément de nous positionner sur l'orthodromie, c’est à dire la route la plus courte pour rejoindre Saint-Malo - afin pensions nous, de ne pas prendre de risque…Notre passage au vent des côtes de Terre-Neuve sous le soleil a provoqué l'ire d'Eole, le dieu des vents. Il s'est vengé sournoisement en nous mijotant une dépression aux petits oignons : la trajectoire de son centre se confondant avec la notre ! Savoureux ! La chute du baromètre était saluée par une rotation du vent qui inexorablement s'est orienté dans notre axe tandis qu'à seulement 50 milles dans notre sud nos petits camarades bénéficiaient de vents portants leur permettant de nous fausser compagnie sans vergogne ! En quelques heures la course basculait : notre seule défense possible était de gagner vers le sud pour échapper au prés serré - punition ultime. Corollaire de loi de Murphy : un défaut sur la chaussette du grand spi entraîne une déchirure, plus tard une forte rafale sollicite la réparation qui ne tient pas, le spi se déchire complètement et tombe à l'eau, la manœuvre de récupération épuisante, la contrariété et l'énergie dépensée pour la réparation entraîne un mauvais choix stratégique par omission, le recalage fait perdre un maximum de distance sur nos concurrents, pour finir le grand spi est inutilisable alors que nous en aurions bien besoin, le ralentissement occasionné va nous exposer d'avantage aux vents les plus forts de la dépression... ou comment un détail fait basculer une course !Nous n'avons pas dit notre dernier mot ! Tant que la ligne d'arrivée ne sera pas franchie nous vendrons chèrement notre peau !!! »
Pour suivre la flotte : http://transat.korem.com/course
Téléchargez les dernières positions : ici
Retrouvez toutes les vacations avec les concurrents : ici
C’est le médecin Québécois Robert Patenaude et son équipage amateur de Persévérance qui ferme la marche des 25 concurrents toujours en course vers Saint-Malo, quelques 360 milles derrière le leader Mabire. Une nouvelle dépression enfle sur la route des monocoques de 40 pieds, très sévère celle-là, écrasant l’anticyclone des Açores et resserrant le gradient sur la route des concurrents. Erwan Le Roux met du charbon pour rester en avant de celle-ci et franchir le rocher du Fastnet avant les 30 nœuds et plus annoncés, qui peuvent faire de ce petit coin au sud de l’Irlande une infernale bouilloire. La flotte des 40 pieds va accrocher toute la journée le versant sud de cette zone très ventée qui va les propulser plein est vers Saint-Malo. Une nouvelle journée humide, grise et inconfortable, mais rapide s’avance.
* Vacation radio avec les coureurs à suivre chaque jour à 12h en direct sur le site http://www.transatquebecstmalo.com //www.transatquebecstmalo.com/
Les mots de la nuit….
Stéphane Le Diraison (IXBlue), en tête après Saint-Pierre et Miquelon est hélas l’auteur d’une des plus « belle » dégringolade au classement, 10ème à 170 milles du leader. Il livre ses explications :
« Les météorologues se démènent pour en prévoir l'évolution et rencontrent encore aujourd'hui les pires difficultés pour prédire leur genèse... Je veux parler des dépressions bien sûr ! Vous savez ce temps maussade typique de la toussaint : vent, pluie, grisaille. Pour notre joie à tous les dépressions estivales sont de plus en plus toniques et nous font confondre l'été et l'automne. Imaginez notre privilège : nous venons d'assister en direct à la création d'une perturbation atlantique ! Et pour cela nous y avons mis du cœur : absorbés par la réparation de notre grand spi (emporté par une rafale hargneuse au passage de Saint-Pierre et Miquelon) nous décidions momentanément de nous positionner sur l'orthodromie, c’est à dire la route la plus courte pour rejoindre Saint-Malo - afin pensions nous, de ne pas prendre de risque…Notre passage au vent des côtes de Terre-Neuve sous le soleil a provoqué l'ire d'Eole, le dieu des vents. Il s'est vengé sournoisement en nous mijotant une dépression aux petits oignons : la trajectoire de son centre se confondant avec la notre ! Savoureux ! La chute du baromètre était saluée par une rotation du vent qui inexorablement s'est orienté dans notre axe tandis qu'à seulement 50 milles dans notre sud nos petits camarades bénéficiaient de vents portants leur permettant de nous fausser compagnie sans vergogne ! En quelques heures la course basculait : notre seule défense possible était de gagner vers le sud pour échapper au prés serré - punition ultime. Corollaire de loi de Murphy : un défaut sur la chaussette du grand spi entraîne une déchirure, plus tard une forte rafale sollicite la réparation qui ne tient pas, le spi se déchire complètement et tombe à l'eau, la manœuvre de récupération épuisante, la contrariété et l'énergie dépensée pour la réparation entraîne un mauvais choix stratégique par omission, le recalage fait perdre un maximum de distance sur nos concurrents, pour finir le grand spi est inutilisable alors que nous en aurions bien besoin, le ralentissement occasionné va nous exposer d'avantage aux vents les plus forts de la dépression... ou comment un détail fait basculer une course !Nous n'avons pas dit notre dernier mot ! Tant que la ligne d'arrivée ne sera pas franchie nous vendrons chèrement notre peau !!! »
Pour suivre la flotte : http://transat.korem.com/course
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Les Sables Info
Ils sont à cent cinquante milles des Sables d’Olonne pour les premiers et vont devoir encore patienter avant de larguer des écoutes et d’ouvrir les voiles. Le soleil sur les pontons, au départ des Sables d’Olonne, avait peut-être masqué une réalité. Les premiers jours de course n’auraient rien d’une sinécure. Du près, encore du près, toujours du près, tel devrait être le menu des solitaires pour les prochains jours.
Le bord de près jusqu’à la bouée de dégagement en rade des Sables d’Olonne n’était pas qu’une parenthèse. Il ne faisait qu’annoncer ce qui allait être le quotidien des concurrents des Sables – Les Açores – Les Sables durant les premiers jours de course. Pas d’entrée en matière en douceur, cette course commence avec une prime aux durs au mal, aux solides sans états d’âme…
Cueillis à froid
La première nuit s’est révélée plus sportive que prévue avec un vent assez instable, des grains parfois puissants qui ont rappelé aux solitaires que l’été n’est pas toujours synonyme de glissades en tee-shirt et short sous un grand soleil. Pour l’heure, c’est ciré complet de rigueur, gite en permanence et amarinage des navigateurs. Qu’on ne s’y trompe pas : personne ou presque n’échappe à l’estomac barbouillé, à la tentation du repli sur soi et du laisser faire. Mais les plus motivés ou les plus expérimentés savent que c’est aussi maintenant que l’on peut faire la différence. Il faut prendre sur soi, s’imposer des règles de vie strictes, se forcer à rester en état de vigilance… Bien manger, bien dormir, être attentif aux variations du vent, aux nuages, sont quelques uns des impératifs qui permettent de rester aux avant-postes. A ce petit jeu, deux groupes mènent la danse. Un premier ensemble, calé quasiment sur l’orthodromie, a profité d’une première bascule pour se recaler dans la nuit. Le deuxième groupe, trente milles plus au nord, a lui aussi exploité la bascule de la nuit, mais s’est repositionné très rapidement vers le nord-ouest. Difficile de dire qui tient la corde : les hommes du sud pointent en tête, mais c’est aussi à la faveur de leur position proche de la route directe. Ceux du nord devraient, à l’inverse, les premiers à pouvoir exploiter les variations du vent à venir. C’est peut-être l’ampleur de la rotation qui dira lesquels avaient raison. Au passage du front, les hommes du nord ont bénéficié de quelques heures avec un vent franchement adonnant. Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) en a profité pour faire un recentrage en jouant sur la vitesse de son bateau et mène du même coup la danse des hommes du nord. C’est aussi ce qu’on fait les leaders en bateaux de série où cinq concurrents naviguent à vue : Aymeric Belloir (Tout le Monde Chante contre le Cancer), Renaud Mary (www.runo.fr, Ian Lipinski (Althing), Justine Mettraux (Team Work) et Simon Koster (Go 4 It) naviguent à vue… une situation idéale pour faire marcher son bateau au maximum de son potentiel. Plus au sud, seul Jean-Marie Oger (Acebi) parvient à faire de la résistance.
Trois abandons et un pit stop
Dans ces conditions, hommes et matériel souffrent. Rien d’étonnant donc que quelques concurrents connaissent des avaries. Gageons que certains se sont bien gardés d’ébruiter sur les ondes leurs petites misères. Malheureusement, pour trois d’entre eux, la course s’arrête prématurément. C’est tout d’abord Hugo Plantet (FT Marine) qui démâtait en début de soirée, dimanche. Antoine Rioux (Festival des Pains) jetait lui aussi l’éponge après avoir connu des problèmes de court-circuit électrique, qu’il n’est pas parvenu à résoudre. Enfin Becky Scott (Artemis) devait renoncer dans la journée de lundi, privée de pilote automatique. Julien Marcelet (Hissons les Voiles en Nord Pas-de-Calais) ne s’est pas posé de question. Victime d’une rupture de sa cadène d’étai, il faisait route sur Les Sables d’Olonne où l’attendait un comité d’accueil dévoué à sa cause. Après deux heures d’arrêt à jouer du poste à soudure, le Nordiste reprenait la mer avec près de 80 milles de retard sur la tête de flotte. Mais la route est encore longue jusqu’à l’archipel portugais.
Classement au 30 juillet à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 - Prysmian – Giancarlo Pedote, à 1116,1 milles de l’arrivée
2 - Chasseur de Primes – Etienne Bertrand, à 7,2 milles
3 - La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 7,9 milles
4 - Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 8,1 milles
5 - Follow Me – Milan Kolacek, à 9,2 milles
Série :
1 - Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 1138,9 milles de l’arrivée
2 - www.runo.fr - Renaud Mary à 0,2 milles
3 - Acebi – Jean-Marie Oger, à 1,6 milles
4 - Althing – Ian Lipinski, à 1,6 milles
5 - Team Work – Justine Mettraux, à 2,1 milles
Horaires des classements
Retrouvez les classements et la mise à jour de la cartographie chaque jour à 8h - 12h - 16h - 20h (heure française) sur le site : www.lessables-lesacores.com
Cueillis à froid
La première nuit s’est révélée plus sportive que prévue avec un vent assez instable, des grains parfois puissants qui ont rappelé aux solitaires que l’été n’est pas toujours synonyme de glissades en tee-shirt et short sous un grand soleil. Pour l’heure, c’est ciré complet de rigueur, gite en permanence et amarinage des navigateurs. Qu’on ne s’y trompe pas : personne ou presque n’échappe à l’estomac barbouillé, à la tentation du repli sur soi et du laisser faire. Mais les plus motivés ou les plus expérimentés savent que c’est aussi maintenant que l’on peut faire la différence. Il faut prendre sur soi, s’imposer des règles de vie strictes, se forcer à rester en état de vigilance… Bien manger, bien dormir, être attentif aux variations du vent, aux nuages, sont quelques uns des impératifs qui permettent de rester aux avant-postes. A ce petit jeu, deux groupes mènent la danse. Un premier ensemble, calé quasiment sur l’orthodromie, a profité d’une première bascule pour se recaler dans la nuit. Le deuxième groupe, trente milles plus au nord, a lui aussi exploité la bascule de la nuit, mais s’est repositionné très rapidement vers le nord-ouest. Difficile de dire qui tient la corde : les hommes du sud pointent en tête, mais c’est aussi à la faveur de leur position proche de la route directe. Ceux du nord devraient, à l’inverse, les premiers à pouvoir exploiter les variations du vent à venir. C’est peut-être l’ampleur de la rotation qui dira lesquels avaient raison. Au passage du front, les hommes du nord ont bénéficié de quelques heures avec un vent franchement adonnant. Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) en a profité pour faire un recentrage en jouant sur la vitesse de son bateau et mène du même coup la danse des hommes du nord. C’est aussi ce qu’on fait les leaders en bateaux de série où cinq concurrents naviguent à vue : Aymeric Belloir (Tout le Monde Chante contre le Cancer), Renaud Mary (www.runo.fr, Ian Lipinski (Althing), Justine Mettraux (Team Work) et Simon Koster (Go 4 It) naviguent à vue… une situation idéale pour faire marcher son bateau au maximum de son potentiel. Plus au sud, seul Jean-Marie Oger (Acebi) parvient à faire de la résistance.
Trois abandons et un pit stop
Dans ces conditions, hommes et matériel souffrent. Rien d’étonnant donc que quelques concurrents connaissent des avaries. Gageons que certains se sont bien gardés d’ébruiter sur les ondes leurs petites misères. Malheureusement, pour trois d’entre eux, la course s’arrête prématurément. C’est tout d’abord Hugo Plantet (FT Marine) qui démâtait en début de soirée, dimanche. Antoine Rioux (Festival des Pains) jetait lui aussi l’éponge après avoir connu des problèmes de court-circuit électrique, qu’il n’est pas parvenu à résoudre. Enfin Becky Scott (Artemis) devait renoncer dans la journée de lundi, privée de pilote automatique. Julien Marcelet (Hissons les Voiles en Nord Pas-de-Calais) ne s’est pas posé de question. Victime d’une rupture de sa cadène d’étai, il faisait route sur Les Sables d’Olonne où l’attendait un comité d’accueil dévoué à sa cause. Après deux heures d’arrêt à jouer du poste à soudure, le Nordiste reprenait la mer avec près de 80 milles de retard sur la tête de flotte. Mais la route est encore longue jusqu’à l’archipel portugais.
Classement au 30 juillet à 16h (TU+2)
Prototypes :
1 - Prysmian – Giancarlo Pedote, à 1116,1 milles de l’arrivée
2 - Chasseur de Primes – Etienne Bertrand, à 7,2 milles
3 - La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 7,9 milles
4 - Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 8,1 milles
5 - Follow Me – Milan Kolacek, à 9,2 milles
Série :
1 - Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 1138,9 milles de l’arrivée
2 - www.runo.fr - Renaud Mary à 0,2 milles
3 - Acebi – Jean-Marie Oger, à 1,6 milles
4 - Althing – Ian Lipinski, à 1,6 milles
5 - Team Work – Justine Mettraux, à 2,1 milles
Horaires des classements
Retrouvez les classements et la mise à jour de la cartographie chaque jour à 8h - 12h - 16h - 20h (heure française) sur le site : www.lessables-lesacores.com
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Les Sables Info
C’était l’ambiance des grands jours sur les pontons de Port Olona. Même dans de belles conditions, le départ d’une course en solitaire est toujours chargé d’émotion. Pour les trois-quarts de la flotte, cette quatrième édition de Les Sables – Les Açores – Les Sables s’apparente à un parcours initiatique et ce, même pour des concurrents aguerris à d’autres joutes comme Damien Cloarec ou Aymeric Belloir (Tout le monde chante contre le cancer), transfuges du circuit Figaro. A l’heure de larguer les amarres, certains s’efforcent de faire bonne figure en blaguant pour masquer leur stress, bien des sourires se figent… D’autres, souvent les plus expérimentés, entrent dans leur bulle et sont déjà presque détachés du monde. Les plus optimistes ne masquent pas leur envie d’y être enfin. Car c’est bien de plaisir qu’il s’agit au final.
Les régatiers prennent le pouvoir
Sur la ligne de départ, mouillée dans le sud immédiat de la bouée du Nouch, le tempérament des régatiers a vite pris le dessus. Les deux compères Aymeric Belloir et Damien Cloarec étaient les plus prompts à se présenter à la bouée de bout de ligne suivi quelques mètres plus loin par Aymeric Chappellier, qui rappelait ainsi qu’il n’avait pas bouffé de la voile olympique pendant quatre ans pour rien. Rapidement les protos prenaient l’ascendant sur les bateaux de série et Aymeric Chappellier s’échappait sur la gauche du plan d’eau suivi comme son ombre par Milan Kolacek (Follow Me) et Antoine Rioux (Festival des Pains). En série Damien Cloarec trouvait rapidement les réglages pour battre à la régulière Aymeric Belloir, tandis que Justine Mettraux (Team Work), bien décalée au vent de la flotte semblait prendre l’ascendant sur ses adversaires.
A la bouée de dégagement, tous les favoris pointaient déjà aux avant-postes. Derrière le trio de tête en proto, Giancarlo Pedote (Prysmian) et Etienne Bertrand (Chasseur de Primes) collaient au train, quand les autres concurrents étaient déjà légèrement distancés. En série, les Nacira confirmaient leur potentiel de vitesse au près.
Une fois franchie la bouée de dégagement, toute la flotte s’est engagée dans un long bord de près bâbord amure, route à l’ouest-nord-ouest. Au moins pour les premières heures de course, l’intention commune est d’aller chercher un front peu actif qui se déplace depuis l’entrée de la Manche vers le littoral atlantique. Derrière ce front, le vent devrait basculer rapidement à l’ouest puis au nord-ouest. Mais auparavant, il aura fallu accepter une montée progressive de la force du vent jusqu’à 25 voire 30 nœuds. Rien d’insurmontable, mais dans ces conditions, la vie à bord d’un Mini devient vite infernale. Le bateau qui tape dans les vagues, l’humidité permanente, les exercices d’équilibriste qu’impose de faire chauffer une simple bouilloire d’eau, vont devenir le quotidien des solitaires pendant quelques jours.
Si la stratégie du début de course semble claire, la grande question va être de savoir jusqu’à quel moment, il faudra pousser ce bord vers l’ouest. Virer trop tôt, c’est prendre le risque de se faire engluer dans les calmes d’une petite cellule anticyclonique centrée sur la route, voire de ne pas pouvoir passer le cap Finisterre d’un seul bord. Trop tard, c’est devoir faire de la route en plus et par la suite, se faire surprendre par une poussée de la dorsale anticyclonique qui semble vouloir prendre ses aises dans l’est des Açores. A bord, les concurrents ne disposent plus comme information extérieure que de la diffusion du bulletin météorologique par la direction de course. Ils vont devoir composer avec les positions des centres d’action, dépressions, anticyclones et fronts, retrouver les réflexes de l’observation des nuages et du baromètre pour se faire une opinion. Enfin, le feeling et l’expérience sont eux aussi d’excellents aides à la décision. C’est aussi le charme des courses de 6,50m que de laisser encore une place aux jeux de la méninge et du hasard.
Passage à la bouée de dégagement :
En série :
1 - Damien Cloarec, (Damien Cloarec cherche sponsors)
2 - Aymeric Belloir, (Tout le monde chante contre le cancer)
3 - Justine Mettraux, (Team Work)
Les régatiers prennent le pouvoir
Sur la ligne de départ, mouillée dans le sud immédiat de la bouée du Nouch, le tempérament des régatiers a vite pris le dessus. Les deux compères Aymeric Belloir et Damien Cloarec étaient les plus prompts à se présenter à la bouée de bout de ligne suivi quelques mètres plus loin par Aymeric Chappellier, qui rappelait ainsi qu’il n’avait pas bouffé de la voile olympique pendant quatre ans pour rien. Rapidement les protos prenaient l’ascendant sur les bateaux de série et Aymeric Chappellier s’échappait sur la gauche du plan d’eau suivi comme son ombre par Milan Kolacek (Follow Me) et Antoine Rioux (Festival des Pains). En série Damien Cloarec trouvait rapidement les réglages pour battre à la régulière Aymeric Belloir, tandis que Justine Mettraux (Team Work), bien décalée au vent de la flotte semblait prendre l’ascendant sur ses adversaires.
A la bouée de dégagement, tous les favoris pointaient déjà aux avant-postes. Derrière le trio de tête en proto, Giancarlo Pedote (Prysmian) et Etienne Bertrand (Chasseur de Primes) collaient au train, quand les autres concurrents étaient déjà légèrement distancés. En série, les Nacira confirmaient leur potentiel de vitesse au près.
Une fois franchie la bouée de dégagement, toute la flotte s’est engagée dans un long bord de près bâbord amure, route à l’ouest-nord-ouest. Au moins pour les premières heures de course, l’intention commune est d’aller chercher un front peu actif qui se déplace depuis l’entrée de la Manche vers le littoral atlantique. Derrière ce front, le vent devrait basculer rapidement à l’ouest puis au nord-ouest. Mais auparavant, il aura fallu accepter une montée progressive de la force du vent jusqu’à 25 voire 30 nœuds. Rien d’insurmontable, mais dans ces conditions, la vie à bord d’un Mini devient vite infernale. Le bateau qui tape dans les vagues, l’humidité permanente, les exercices d’équilibriste qu’impose de faire chauffer une simple bouilloire d’eau, vont devenir le quotidien des solitaires pendant quelques jours.
Si la stratégie du début de course semble claire, la grande question va être de savoir jusqu’à quel moment, il faudra pousser ce bord vers l’ouest. Virer trop tôt, c’est prendre le risque de se faire engluer dans les calmes d’une petite cellule anticyclonique centrée sur la route, voire de ne pas pouvoir passer le cap Finisterre d’un seul bord. Trop tard, c’est devoir faire de la route en plus et par la suite, se faire surprendre par une poussée de la dorsale anticyclonique qui semble vouloir prendre ses aises dans l’est des Açores. A bord, les concurrents ne disposent plus comme information extérieure que de la diffusion du bulletin météorologique par la direction de course. Ils vont devoir composer avec les positions des centres d’action, dépressions, anticyclones et fronts, retrouver les réflexes de l’observation des nuages et du baromètre pour se faire une opinion. Enfin, le feeling et l’expérience sont eux aussi d’excellents aides à la décision. C’est aussi le charme des courses de 6,50m que de laisser encore une place aux jeux de la méninge et du hasard.
Passage à la bouée de dégagement :
En série :
1 - Damien Cloarec, (Damien Cloarec cherche sponsors)
2 - Aymeric Belloir, (Tout le monde chante contre le cancer)
3 - Justine Mettraux, (Team Work)
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Les Sables Info
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