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Ça va mieux. Le soleil revenu, les langues se délient et les coureurs apprécient de nouveau d’être en mer. Du même coup les informations transmises aux bateaux accompagnateurs confirment ce que l’on pressentait. Cette sortie du golfe de Gascogne n’a rien eu d’une partie de plaisir. Au vu des avaries déjà recensées, l’atelier bricolage risque d’afficher complet à Horta.


Photo : Christophe Breschi
Photo : Christophe Breschi
Un peu d’ouest dans le cap, du soleil, une mer qui s’ordonne avec le vent qui mollit. Il n’en faut pas plus pour effacer les pensées noires qui devaient agiter certains des solitaires de cette édition 2012 des Sables – Les Açores – Les Sables. Terminées les interrogations sur l’intérêt d’aller se faire secouer comme un prunier, pour avancer à la vitesse d’un escargot et recevoir des paquets de mer qui trouvent toujours le moyen de laisser un filet d’eau glacée serpenter le long de la colonne vertébrale. On est à la latitude de l’Espagne et le moral remonte en flèche avec la température extérieure. Du coup, c’est l’heure des premiers inventaires : Christophe Fialon (Aventure 05 Briançon) a vu son panneau solaire arraché par une vague, Arnaud Gentien (Zébulon) a perdu son feu de tête de mât et Yann Le Pautremat (Prépa Nautic pour Mécénat Chirurgie Cardiaque) a du batailler avec son groupe électrogène pour le remettre en route. Rien que de très banal en quelque sorte… Ces petits bobos égaieront la liste des anecdotes à raconter lors de l’escale açorienne. François Denis (Passion d’Avril) n’a pas eu cette chance. Dans le mauvais temps, son pilote est tombé en panne et malgré tous les efforts présentés pour le réparer, François n’a pas réussi à la remettre en route. Après avoir calculé qu’il lui restait au bas mot 7 à 8 jours de mer, dans ces conditions pour rejoindre l’île de Faial, François Denis a préféré renoncer. A l’exception de Guillaume Dubois (guillaumedubois.com) qui semble se diriger vers la porte de La Corogne, toute la flotte croise maintenant au large du cap Finisterre.

Un Italien roi d’Espagne

En tête depuis le premier jour de course, Giancarlo Pedote (Prysmian) n’avait, jusque là pas vraiment réussi à décramponner ces deux plus proches poursuivants Milan Kolacek (Follow Me) et Aymeric Chappellier (La tortue de l’Aquarium La Rochelle). Les dernières heures lui ont été nettement plus favorables avec un vent d’ouest mollissant et un vent légèrement plus adonnant dans le sud. Résultat, Giancarlo possède maintenant 12 milles d’avance sur son dauphin, tandis que Nicolas Boidevezi (Fondation Terrevent.org) sur une route intermédiaire passe en deuxième position. Sauf retournement complet de situation ou avarie, la victoire dans la première étape ne devrait pas échapper à un des membres de ce quatuor.

Les trois mousquetaires

Etaient quatre c’est bien connu. Reste à savoir qui va jouer le rôle de d’Artagnan, celui qui saurait se différencier des autres. Est-ce Justine Mettraux (Team Work), seule femme de la course et toujours en lice pour la victoire ou bien Ian Lipinski (All Thing) seul représentant des Pogo 2 ou encore à résister à l’armada des Nacira ? Aymeric Belloir (Tout le Monde chante contre le Cancer), quant à lui, saura se contenter de sa position de leader, inviolée depuis le départ. Il faudra néanmoins surveiller la remontée au classement de Damien Cloarec (Damien Cloarec Cherche Sponsor) et Jonas Gerkens (Elect-Râ) qui positionnés sous le vent du quatuor de tête ont refait une partie de leur retard. La courbure de la dorsale va peut-être aider les concurrents les plus au sud à réduire les écarts, mais cela risque de n’être pas suffisant dans l’immédiat. Mais la route est encore longue jusqu’aux Açores et le petit temps a l’art de détricoter en quelques heures ce qu’on a mis parfois plusieurs jours à construire.

Classement au 2 août à 16h (TU+2)

Prototypes :

1 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 739,4 milles de l’arrivée

2 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 11,4 milles

3 Follow Me – Milan Kolacek, à 13,0 milles

4 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 19,2 milles

5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 62,1 milles

Série :

1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 810,8 milles de l’arrivée

2 Team Work – Justine Mettraux, à 1,7 milles

3 Go 4 It – Simon Koster, à 2,8 milles

4 Althing – Ian Lipinski, à 2,8 milles

5 Groupe Accueil Négoce – Clément Bouyssou à 12,4 milles

Horaires des classements

Retrouvez les classements et la mise à jour de la cartographie chaque jour à 8h - 12h - 16h - 20h (heure française) sur le site : www.lessables-lesacores.com

Retrouvez toutes les interviews des Ministes sur la chaîne Youtube de la Classe Mini 6.50.

http://www.youtube.com/user/classemini650?feature=results_main

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Rédigé par Les Sables Info le Jeudi 2 Août 2012 à 17:48 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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A bord de Vento Di Sardegna Copyright : Vento Di Sardegna
A bord de Vento Di Sardegna Copyright : Vento Di Sardegna
La Transat Québec Saint-Malo 8ème du nom, d’ores et déjà destinée à demeurer dans les annales pour son intensité et l’incertitude de ses conclusions, entre dans la phase cruciale et décisive de son dénouement. Derrière Erwan Le Roux (FenêtréA Cardinal 3) triomphateur hier en classe Open, ses deux principaux protagonistes en multicoques se livrent un furieux duel de vitesse à l’entrée de la Manche. Erik Nigon sur son vaillant « petit » trimaran de 50 pieds Vers un Monde sans Sida provoque le trimaran de 60 pieds du Malouin Gilles Lamiré Défi Saint-Malo Agglo depuis un épique passage cette nuit bord à bord au large du Fastnet. Les deux hommes sont attendus ce soir à l’heure du journal de 20 heures dans un ordre que Dame Fortune n’a pas encore décidé. Attendu lui aussi ces prochaines heures, mais plus probablement demain matin, l’Italien Andrea Mura (Vento di Sardegna), seul protagoniste à courir sur un monocoque de 50 pieds, cravache pour tenir le pari qu’il s’est fixé, entrer dans Saint-Malo avant les concurrents de la Class40. Ces derniers nous offrent un final de toute beauté. Leader depuis trois jours, le Normand Halvard Mabire (Campagne de France) et ses équipiers Miranda Merron et Christian Bouroullec, se sont impitoyablement défaits de tous leurs adversaires hier encore accrochés à leurs basques. Tous ? Sauf un peut-être. Le redoutable Allemand Jörg Riechers qui tente le tout pour le tout à l’approche de Land’s End, pointe occidentale de la Cornouaille anglaise, en se décalant sous le vent de Mabire pour se donner le meilleur angle de vent susceptible de lui permettre de déborder son adversaire avant les remparts de Saint-Malo. Verdict de ce combat des chefs de la Transat, demain vendredi à partir de 17 heures (Française).

Riechers joue son va-tout
Nous laisserons aux adversaires directs d’Halvard Mabire, les Richers, Rogues, Amedeo et consort, le soin de délivrer les qualificatifs qui siéent le mieux à la performance du Normand et de son Campagne de France sur cette Transat dont il est le tenant du titre. Les chiffres et les faits ne cessent d’étonner, car face à la fureur et la tonitruance des talents lancés à ses trousses, force est de constater que le Class40 aux couleurs des Maîtres Laitiers du Cotentin n’a cessé, au pire, de maintenir les écarts, au mieux, d’en « rajouter une couche » à chaque occasion offerte par les forts vents d’ouest qui secouent toujours la flotte. Mabire semble ce soir débarrassé des menaces personnifiées par Sébastien Rogues (Eole Generation-GDF SUEZ) et Fabrice Amedeo (Geodis) relégués à 66 et 82 milles, et qui affichent heure après heure des vitesses inférieures à celles du Pogo 40 2S vert et blanc. Jörg Richers, et son équipage « All Star » constitué de Sam Manuard, Rémi Aubrun et Ryan Breymaier semblent ce soir les seuls en capacité de revenir sur le Normand, à condition toutefois que le vent d’ouest qui prend à l’approche de la Bretagne une forte tendance à l’ouest-sud-ouest, ne vienne annihiler la jolie manœuvre réalisée cette nuit par Mare, venu sur une route très nord effectuer un dernier empannage destiné à lui offrir à la faveur d’un meilleur angle de vent, une vitesse de rapprochement supérieure. Mais la rotation du vent sur la droite de Campagne de France rétablit cet après-midi la parité entre les deux voiliers et c’est avec le plus faible des écarts, mais toujours bien en grand leader qu’Halvard Mabire pourrait demain en fin d’après-midi venir signer un historique doublé dans la grande classique océanique entre Québec et Saint-Malo.

Mano a mano entre trimarans
Après avoir navigué bien seuls sur l’Atlantique, c’est désormais un mano a mano extraordinaire qui s’engage entre Défi Saint-Malo Agglo et Vers un Monde sans Sida pour la deuxième place dans la catégorie Open. Depuis le 31 juillet dernier les routes de ces deux trimarans se sont enfin recroisées à la faveur de Gilles Lamiré (Défi Saint-Malo Agglo) qui arrive tant bien que mal à contenir les assauts d’Erik Nigon (Vers un Monde sans Sida). Les deux skippers ont franchi de concert et en plein milieu de la nuit, l’ultime marque de parcours, à savoir le rocher du Fastnet. Depuis ce petit bout d’Irlande au large de la magnifique île et le passage entre les îles Scilly et la pointe de l’Angleterre, la route semble désormais bien dégagée pour ces deux protagonistes dont la dernière ETA prévoit une arrivée à Saint-Malo aux alentours de 19h30 en ce jeudi 2 août. Avec moins de 100 milles à parcourir et un écart entre les deux trimarans de 3,4 petits milles, les jeux sont loin d’être faits et le suspens est garanti jusqu’à la fin. Cependant, Erik Nigon semble tenter un petit décalage dans l’est, certainement pour essayer de faire l’extérieur et bénéficier d’un peu plus de pression sur la fin. Après 11 jours de course, le scénario est parfait pour les terriens, mais le stress de ces marins qui après avoir affronté des conditions épouvantables aux abords du Fastnet est très certainement à son maximum.

Andrea Mura demain matin à Saint-Malo
Un stress qui doit aussi peser sur les épaules de l’équipage transalpin de Vento di Sardegna qui ne cesse de regarder dans le rétroviseur. En effet, le retour très, voir trop rapide d’Halvard Mabire sur le Class40 Campagne de France, contraint les Italiens à pousser encore plus la machine car l’objectif principal de cet équipage est bel et bien d’arriver premier monocoque à Saint-Malo. Au coude à coude depuis le départ de Québec, dimanche 22 juillet, Vento di Sardegna d’Andrea Mura n’a réussi à creuser un léger écart qu’après une semaine de course et bataille ferme pour conserver ce décalage. La réponse de ce magnifique duel, vendredi dans la journée. Que ce soit un trimaran de 60 ou 50 pieds, en monocoque de 50 ou 40 pieds, le spectacle que nous offrent ces 103 marins est digne des plus grands films hollywoodiens et les malouins pourront acclamer bien haut la prestation de ces hommes et de ces femmes qui depuis maintenant 11 jours nous font vibrer de bonheur.

Les mots du jour
L’équipage de Groupe Picoty
« Whaou !!! Quelle nuit. On s'attendait à une nuit difficile et bien nous avons été servis. Vent de 40 nœuds, très grosse mer. La garde-robe est descendue progressivement avec affallage du code 5 par 32 nœuds de vent en début de nuit. Ce fut une première difficulté avec un enroulement difficile et un affallage au forceps direct dans la cabine avant.
Remplacement par code 0, puis affallage code 0 remplacé par solent. Puis ensuite prise de 3 ris dans la grand-voile. La plus grosse difficulté fut l'empannage par 40 nœuds de vent. C'est très violent et très risqué pour le matériel
Difficile à la barre de tenir sa route tant la mer présentait des talus à franchir secouant bateau et équipage dans tous les axes. L'humidité est maxi avec un torrent de vagues se déversant dans le cockpit. J'ai pour ma part (jack) revêtu ma combinaison de survie pour barrer. C'est pas très esthétique mais plus confortable. Évidemment très peu de sommeil et ce matin nous sommes un peu dans le rouge.
Petit visite dans le mât de JC ce matin pour évacuer un morceau de notre latte de GV cassé depuis St Pierre et Miquelon qui risquait d'abîmer le mât et faire difficulté pour lâcher les ris de GV. Ce matin la mer est toujours grosse avec un vent retombant à 30 nœuds. La bagarre est toujours intense et le moindre relâchement se traduit à chaque classement par des milles perdus ou gagner.
A tous les niveaux de la course des combats intenses se livre pour une place au classement.
C'est vraiment chaud. Bises de l'équipage
»

Ryan Breymaier, Mare
« Notre empannage s’est parfaitement déroulé la nuit dernière. On a ainsi trouvé beaucoup de vent, avec un bon angle au vent sur tribord, et on avance bien depuis. Chacun à bord attendait avec anxiété les classements du matin, et à présent, le calme s’est installé sur l’équipage, dont le seul objectif est d’aller aussi vite possible pour finir la course.
Nous sommes toujours le bateau le plus nord de la flotte. Et cela nous surprend. Nous pensions que Campagne de France allait lui aussi empanner comme nous. Nous avons eu le luxe de choisir l’instant de notre empannage et on l’a fait juste après le dernier classement, afin de bénéficier de 8 heures de liberté. Nous espérons que Halvard « butte un peu », et ralentit au vent arrière, ou même qu’il empanne, nous permettant de le rattraper un peu.
Ceci dit, ils (Campagne de France) réalisent une superbe course. Cette course ne sera pas terminée avant le passage de ligne…
»

Pierre-Yves Lautrou, Partouche
« Oui, c'est ce qu'on se disait, voilà quelques minutes à la relève de quart : grand ciel bleu, la cavalcade sous gennak (envoyé hier soir, finalement) un peu moins intense à la faveur d'une molle temporaire, et voilà tout l'équipage réuni autour d'un plat de pâtes au soleil - ce qui nous change des lyophals avalés en ciré à la lueur de la frontale...
Un répit bienvenu : comme pour le reste de la flotte, à bord de Partouche, ça tape, ça roule, ça tangue, ça surfe, bref, ça dépote vers Saint-Malo et ça n'est pas fini. Le vent vient ainsi de remonter au-dessus de 25 nœuds. Notre problématique à nous est de préserver le dernier spi (le petit) qui nous reste pour le finish en Manche. Et de bien choisir, comme tout le monde, le timing de l'empannage final vers la maison, qui promet d'être sportif.
Pour le reste, on profite du spectacle grandiose de l'océan, le Grand Océan. Du lever au coucher du soleil, c'est un privilège rare que de venir jouer au milieu de ces éléments. Et la nuit. La nuit confine au sublime : pas besoin de frontale, vous naviguez sous la pleine lune qui joue avec les nuages et les vagues. Et je vais vous dire : les tickets pour ce show-là ne se trouvent pas au marché noir. Faut juste venir les chercher sur place...
NB : by the way, gardez-moi donc un flacon du lait normand avec lequel Halvard Mabire a été élevé, ça m'intéresse pour plus tard...
»

Retrouvez toutes les informations sur les arrivées sur : http://www.transatquebecstmalo.com/
Rédigé par Les Sables Info le Jeudi 2 Août 2012 à 17:26 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Les Sables – Les Açores – Les Sables : Prysmian de Giancarlo Pedote à 1018,7 milles de l’arrivée
Ils la guettaient, cette rotation du vent. C’est aujourd’hui en début de matinée que les solitaires ont pu, dans un synchronisme presque parfait, virer de bord pour enfin mettre un peu de sud dans leur cap. Le mouvement, initié d’abord par les hommes du sud, a été suivi par le groupe de l’ouest qui a attendu que la bascule se fasse franchement pour virer de bord à son tour.Avantage nord. Comme au tennis, les hommes du nord ont pris un léger ascendant sur leurs adversaires, mais rien n’est encore vraiment joué. Car le scénario qui se dresse devant les étraves des Minis comporte encore quelques zones d’ombre propices à bien des rebondissements. Actuellement tout le monde pique vers le sud et s’apprête à passer entre dix et cent milles dans l’ouest du cap Finisterre. Ensuite, rien n’est encore vraiment écrit. Seule certitude, la route vers les Açores est encore longue. Pour l’heure, il semble bien qu’une dorsale assez faible veuille se constituer dans l’est de l’anticyclone des Açores. Dès lors le choix qui se pose aux coureurs est le suivant : soit cette langue anticyclonique se renforce et le salut viendra pour ceux qui seront passés dans son sud en espérant trouver des vents portants vers l’archipel. Soit, la circulation océanique au nord de l’anticyclone reprend le dessus et le seul vent que l’on pourra espérer trouver sera sur une route nord. Mais comment faire quand on est sans récepteur satellite, sans cartes météo ? Une seule solution, observer les évolutions du vent, les nuages et veiller très attentivement le baromètre qui risque d’être le meilleur juge de paix dans les prochains jours. En clair, il faut savoir attendre avant de prendre une décision qui aurait un caractère irrévocable.
Visiblement quelques uns n’ont pas ces états d’âme. Il y a d’abord ceux qui pour l’heure n’ont d’autre préoccupation que de pouvoir doubler la pointe de l’Espagne. C’est le cas de quelques concurrents qui n’ont pas pu ou su gagner suffisamment dans l’ouest à l’instar de Damien Audrain (Stered Lostek) ou Yoann Tricault (C-possible) en série. Ces deux-là emmènent respectivement un petit groupe dans leur sillage, mais ne devront leur salut qu’à un retour des vents au sud-sud-ouest ou à une accélération du vent le long des côtes de Galice. Même cas de figure en proto pour Etienne Bertrand (Chasseur de Primes) qui compte malgré tout plus de cent milles de retard sur Giancarlo Pedote (Prysmian) toujours leader. Benoît Marie (benoitmarie.com) semble avoir d’ores et déjà choisi son camp puisqu’il file sur une route plein sud à près de dix nœuds de moyenne, acceptant de perdre du gain au vent. A moins que le gaillard n’ait pas dévoilé un souci technique et qu’il compte s’arrêter pour réparer dans un port de la côte espagnole. S’il ne s’agit que d’un choix stratégique, Benoît est en bonne position pour gagner le prix de la radicalité audacieuse…

Pour les hommes du nord, la situation est plus simple. Bien calés au vent, ils peuvent voir venir. En fonction de la météo, ils pourront toujours ouvrir un peu les écoutes ou bien au contraire, décider de serrer le vent pour gagner dans l’ouest. C’est le pari qu’ont fait Milan Kolacek (Follow Me) et Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) qui comptent maintenant un écart latéral de près de 50 milles avec Giancarlo Pedote.

En série, le petit groupe qui se chicane sur la route nord a clairement pris l’ascendant sur le reste de la flotte. Les écarts sont toujours aussi serrés entre les quatre premiers. C’est bien connu la régate au contact est le meilleur aiguillon pour faire avancer son bateau.

Du côté des Sables d’Olonne, c’est donc l’abandon définitif pour Becky Scott (Artemis). La jeune Britannique, après avoir fait tourner des routages, a constaté qu’elle n’avait guère de chance d’arriver avant le 11 voire le 12 août à Horta pour un retour le 14. Naviguer en queue de flotte sans la proximité d’un bateau accompagnateur pour ne même pas profiter de l’escale n’est guère motivant… Becky s’est donc résolue à abandonner. C’est peut-être le même raisonnement que s’est tenu Julien Marcelet (Hissons les Voiles en Nord Pas-de-Calais) : depuis le milieu d’après-midi il fait route directe sur Les Sables d’Olonne. Avec les démâtages de Hugo Plantet (FT Marine) et Renaud Mary (www.runo.fr) c’est actuellement la flotte des bateaux de série qui paie le plus lourd tribut aux conditions difficiles rencontrées depuis le départ.

Classement au 31 juillet à 16h (TU+2)
Prototypes :

1 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 1018,7 milles de l’arrivée

2 Follow Me – Milan Kolacek, à 0,7 milles

3 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 2,8 milles

4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 7,6 milles

5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 37,4 milles

Série :

1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 924,3 milles de l’arrivée

2 Team Work – Justine Mettraux, à 0,4 milles

3 Althing – Ian Lipinski, à 1,3 milles

4 Go 4 It – Simon Koster, à 2,1 milles

5 Groupe Accueil Négoce, à 7,4 milles

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Rédigé par Les Sables Info le Jeudi 2 Août 2012 à 10:05 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Ils la guettaient, cette rotation du vent. C’est aujourd’hui en début de matinée que les solitaires ont pu, dans un synchronisme presque parfait, virer de bord pour enfin mettre un peu de sud dans leur cap. Le mouvement, initié d’abord par les hommes du sud, a été suivi par le groupe de l’ouest qui a attendu que la bascule se fasse franchement pour virer de bord à son tour.


Les Sables – Les Açores – Les Sables : Il est urgent d’attendre
Avantage nord. Comme au tennis, les hommes du nord ont pris un léger ascendant sur leurs adversaires, mais rien n’est encore vraiment joué. Car le scénario qui se dresse devant les étraves des Minis comporte encore quelques zones d’ombre propices à bien des rebondissements. Actuellement tout le monde pique vers le sud et s’apprête à passer entre dix et cent milles dans l’ouest du cap Finisterre. Ensuite, rien n’est encore vraiment écrit. Seule certitude, la route vers les Açores est encore longue. Pour l’heure, il semble bien qu’une dorsale assez faible veuille se constituer dans l’est de l’anticyclone des Açores. Dès lors le choix qui se pose aux coureurs est le suivant : soit cette langue anticyclonique se renforce et le salut viendra pour ceux qui seront passés dans son sud en espérant trouver des vents portants vers l’archipel. Soit, la circulation océanique au nord de l’anticyclone reprend le dessus et le seul vent que l’on pourra espérer trouver sera sur une route nord.

Mais comment faire quand on est sans récepteur satellite, sans cartes météo ? Une seule solution, observer les évolutions du vent, les nuages et veiller très attentivement le baromètre qui risque d’être le meilleur juge de paix dans les prochains jours. En clair, il faut savoir attendre avant de prendre une décision qui aurait un caractère irrévocable.

Finisterre dans la mire

Visiblement quelques uns n’ont pas ces états d’âme. Il y a d’abord ceux qui pour l’heure n’ont d’autre préoccupation que de pouvoir doubler la pointe de l’Espagne. C’est le cas de quelques concurrents qui n’ont pas pu ou su gagner suffisamment dans l’ouest à l’instar de Damien Audrain (Stered Lostek) ou Yoann Tricault (C-possible) en série. Ces deux-là emmènent respectivement un petit groupe dans leur sillage, mais ne devront leur salut qu’à un retour des vents au sud-sud-ouest ou à une accélération du vent le long des côtes de Galice. Même cas de figure en proto pour Etienne Bertrand (Chasseur de Primes) qui compte malgré tout plus de cent milles de retard sur Giancarlo Pedote (Prysmian) toujours leader. Benoît Marie (benoitmarie.com) semble avoir d’ores et déjà choisi son camp puisqu’il file sur une route plein sud à près de dix nœuds de moyenne, acceptant de perdre du gain au vent. A moins que le gaillard n’ait pas dévoilé un souci technique et qu’il compte s’arrêter pour réparer dans un port de la côte espagnole. S’il ne s’agit que d’un choix stratégique, Benoît est en bonne position pour gagner le prix de la radicalité audacieuse…

Position stratégique confortable

Pour les hommes du nord, la situation est plus simple. Bien calés au vent, ils peuvent voir venir. En fonction de la météo, ils pourront toujours ouvrir un peu les écoutes ou bien au contraire, décider de serrer le vent pour gagner dans l’ouest. C’est le pari qu’ont fait Milan Kolacek (Follow Me) et Aymeric Chappellier (La Tortue de l’Aquarium La Rochelle) qui comptent maintenant un écart latéral de près de 50 milles avec Giancarlo Pedote.

En série, le petit groupe qui se chicane sur la route nord a clairement pris l’ascendant sur le reste de la flotte. Les écarts sont toujours aussi serrés entre les quatre premiers. C’est bien connu la régate au contact est le meilleur aiguillon pour faire avancer son bateau.

Du côté des Sables d’Olonne, c’est donc l’abandon définitif pour Becky Scott (Artemis). La jeune Britannique, après avoir fait tourner des routages, a constaté qu’elle n’avait guère de chance d’arriver avant le 11 voire le 12 août à Horta pour un retour le 14. Naviguer en queue de flotte sans la proximité d’un bateau accompagnateur pour ne même pas profiter de l’escale n’est guère motivant… Becky s’est donc résolue à abandonner. C’est peut-être le même raisonnement que s’est tenu Julien Marcelet (Hissons les Voiles en Nord Pas-de-Calais) : depuis le milieu d’après-midi il fait route directe sur Les Sables d’Olonne. Avec les démâtages de Hugo Plantet (FT Marine) et Renaud Mary (www.runo.fr) c’est actuellement la flotte des bateaux de série qui paie le plus lourd tribut aux conditions difficiles rencontrées depuis le départ.

Classement au 31 juillet à 16h (TU+2)

Prototypes :

1 Prysmian – Giancarlo Pedote, à 1018,7 milles de l’arrivée

2 Follow Me – Milan Kolacek, à 0,7 milles

3 La Tortue de l’Aquarium La Rochelle – Aymeric Chappellier à 2,8 milles

4 Fondation terrevent.org – Nicolas Boidevezi, à 7,6 milles

5 benoitmarie.com – Benoît Marie, à 37,4 milles

Série :

1 Tout le Monde Chante contre le Cancer – Aymeric Belloir à 924,3 milles de l’arrivée

2 Team Work – Justine Mettraux, à 0,4 milles

3 Althing – Ian Lipinski, à 1,3 milles

4 Go 4 It – Simon Koster, à 2,1 milles

5 Groupe Accueil Négoce, à 7,4 milles

Rédigé par Les Sables Info le Mercredi 1 Août 2012 à 18:34 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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On prend les mêmes et on recommence en tête de flotte des bateaux de série engagés dans la première étape des Sables-Les Açores-Les Sables. Après trois jours de course, Aymeric Belloir et quelques uns de ses plus coriaces concurrents ouvrent toujours la route à vue les uns des autres dans un vent d'ouest, sud-ouest de 17-18 noeuds…. Après avoir mis cap à l'ouest dans des brises contraires qui ne favorisent une progression rapide, ce petit groupe des quartiers nord de l’orthodromie (route directe) a pu, en sortie de front la nuit dernière, enclencher un virement de bord pour mettre du sud dans sa trajectoire en direction du cap Finisterre…


Photo : © Bernard Gergaud
Photo : © Bernard Gergaud
Le moins que le puisse dire, c'est que ces premiers de cordée ne se lâchent pas d'une semelle. Alors qu'il pointent à plus de 370 milles au large de l'embouchure de la Gironde, Aymeric Belloir et ses plus proches poursuivants naviguent comme s'ils régataient en baie… Ou comme s'ils disputaient la célèbre Solitaire du Figaro, cette incontournable classique de la course au large à bord de bateaux tous strictement identiques, sur laquelle l’imperturbable leader depuis le départ a forgé, le temps de trois participations, son solide tempérament de compétiteur.

Collés-serrés sur l’eau, promiscuité dans les classements

Ce mercredi après-midi, les deux Suisses Justine Mettraux (Team Work) et Simon Koster (Go4it), tous deux vissés à la barre d'un Nacira, ainsi que l'Anglo-Saxon Ian Lipinski (Althing) engagé à bord d'un Pogo 2, progressent collés-serrés dans un mouchoir de 2 milles aux trousses de Tout le monde chante contre le cancer. Cette promiscuité dans les classements constitue la meilleure garantie pour affiner les réglages, soigner la trajectoire et optimiser la vitesse. Elle impose aussi un rythme des plus soutenus, dans des conditions qui, si elles n'ont rien de dantesques, ne s'en revèlent pas moins très sélectives.

Dans une brise contraire et sur les eaux mal pavées du golfe de Gascogne, le bateau tape et les organismes sont soumis à rude épreuve… Pas de plaisir de la glisse qui tienne, place plutôt à la rigueur d'une laborieuse progression à la gîte. Encore aux avant postes hier, à une jetée de mille dans le tableau arrière d'Aymeric, Renaud Mary (www.runo.fr), l'un des gros favoris sur les rangs, en a malheureusement fait le frais. Alors que le vent commençait à forcir au passage d'un front corsant copieusement l'affaire, il a été victime d'un démâtage hier en début de soirée.

L’honneur est dans le près

D'après les dernières prévisions, le plus dur est désormais dans les sillages. Pour autant, à la vue des fichiers de vents, ce n’est pas encore demain la veille qu’Aymeric et ses acolytes solitaires des Sables-Les Açores-Les Sables vont pouvoir franchement lâcher les écouter pour goûter à l’ivresse de la vitesse à bord de leur petite fusée à voiles de 6,50 mètres. En ce début de course avec plus de 900 milles à parcourir pour rallier Horta, force est de constater, qu’à défaut de bonheur, c’est bien l’honneur qu’il faut d'abord sauver dans le près…

Classement Séries – 1ère étape Les Sables-Les Açores - Mercredi 1er août, 16h :
1 – Aymeric Belloir (Tout le monde chante contre le cancer), à 924 milles de l’arrivée
2 – Justine Mettraux (Team Work), à 0,4 mille du premier
3 – Ian Lipinski (Althing), à 1,3 mille du premier
4 – Simon Koster (GO4it), à 2,1 milles du premier
5 – Clément Bouyssou (Groupe Accueil Négoce), à 7,1 milles du premier…

Pour suivre la course :
www.lessables-lesacores.com
www.cap56.org
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Mercredi 1 Août 2012 à 18:22 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Le navigateur Trinitain Erwan Le Roux s’est adjugé aujourd’hui mercredi 01 août la 8ème édition de la Transat Québec Saint-Malo en classe Open. Il a franchi la ligne d’arrivée sous les remparts de Saint-Malo à 07h, 56 min 05 sec (FR).
Son temps de course depuis Québec est de 9 jours, 14 heures, 21 minutes et 05 secondes. Il a parcouru les 3 288 milles de sa traversée à la moyenne de 14,27 nœuds.
C’est la première grande victoire au large d’Erwan après le succès dans la Transat Jacques Vabre 2009 où il était équipier de Franck-Yves Escoffier.
Son trimaran Multi50 FenêtréA Cardinal 3 n’est autre que l’ancien trimaran Crêpes Whaou 3 de Franck-Yves.
Erwan Le Roux avait pour équipier entre Québec et Saint-Malo Antoine Carpentier, Mathieu Souben et Yvon Cardinal.
FenêtréA Cardinal 3 bat le record établi en 2008 par Franck-Yves Escoffier de 1 jour 12 heures 58 minutes.


Copyright : Pierre Bouras
Copyright : Pierre Bouras
Erwan Leroux, skipper de FenêtréA Cardinal 3 :

« Cette course s’est faite en 2 temps. Le premier avec toutes les bouées sur le fleuve Saint-Laurent et un superbe départ de Québec. Puis il y a aussi eu les bouées à passer avec beaucoup de monde à chaque fois. C’était un spectacle magnifique et super sympa. Après il y a eu le mauvais côté des choses, avec du près, de la mer et le bateau qui tapait et souffrait beaucoup. On a surtout eu une mer hachée et très courte. Du coup, nous aussi on a beaucoup souffert. On a vraiment attendu notre moment pour attaquer et utiliser le bateau à 100%. C’est ce que l’on a fait pendant 4 jours et on a tracé notre rail sur l’Atlantique. Ça a été magique et je crois que l’on en garde tous un énorme souvenir. Du Fastnet jusqu’à Perros et ici à Saint-Malo ça a été dingue. Le matin nous étions au Fastnet et l’après-midi en face des Sept Iles. C’est un truc de fou. C’est un bateau fabuleux parce que tu arrives à garder des vitesses moyennes assez élevées tout en étant « safe ». On a pris un ris de temps en temps et il y avait un mec à l’écoute de solent et de GV mais on a jamais eu de gros choqués ou de gros enfournements. C’est un bateau extraordinaire pour ça.
Le record de 7 jours et bien je suis persuadé qu’il est prenable en Multi50. Mine de rien on a fait beaucoup de route, surtout sur la fin, mais au final si on gagne sur chaque partie, le record est prenable avec notre 50 pieds.
»
Rédigé par Les Sables Info le Mercredi 1 Août 2012 à 11:26 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Parti en trombe et en tête au coup de canon au large des Sables d’Olonne, c’est sans fausse note qu’Aymeric Belloir a débuté la première étape des Sables-Les Açores-Les Sables. Le skipper de Tout le monde chante contre le cancer, vainqueur du prologue, ne fait pas mentir son statut de favori à l’entame de cette épreuve en solitaire su circuit 6.50 marquée par des conditions exigeantes dans des vents contraires. Après 24 heures de course avec de nombreux changements de leader, il mène d’une courte étrave devant Renaud Maury (www.rufo.fr)...


© Laure Faÿ / Vu Com'
© Laure Faÿ / Vu Com'
C’est à 13h02, avant hier, que la flotte des Sables-les Açores- les Sables a pris le départ de la première étape de cette course de 2 600 milles qui consiste en aller-retour entre la côte vendéenne et l’archipel portugais. Le plus prompt à l’extrémité gauche de la ligne de départ, Aymeric Belloir a débuté de la plus belle manière dans un vent de sud-ouest d’une douzaine de nœuds basculant à droite au fil de cette première nuit avant l’arrivée annoncée d’un front promettant de corser encore un peu les choses sur la route du cap Finisterre. Les premières heures de course ont été marquées par trois retours au port suite à des avaries. Côté protos, Antoine Rioux (Le festival des pains) a déclaré son abandon. Chez les séries, Hugo Plantet (FT Marine), victime d’un démâtage, a dû également jeter l’éponge, tandis que Julien Marcelet (Hissons les voiles en Nord Pas-de-Calais) a pu reprendre la route après avoir réparé son étai.

Du bon monde dans le tableau arrière…

Fidèle à sa réputation, le golfe de Gascogne, s’il ne montre pas son plus féroce visage, n’en a pas moins décidé de compliquer la tâche des 36 navigateurs solitaires encore en course, contraints de se mesurer au près, une allure technique tactique, et surtout sacrément inconfortable à la barre d’un Mini 6.50. Pas étonnant donc que les écarts soient encore très serrés et que les plus véloces, sommés de ne rien céder, s’échangent le leadership au gré des virements de bord. Force est de constater que ça se bouscule dans le tableau arrière de Tout le monde chante contre le cancer. Moins de 4 milles séparent ainsi Aymeric du 8è, Damien Cloarec (Damien Cloarec recherche sponsor), autre transfuge du circuit Figaro, rompu lui aussi à l’art de la régate au contact en solitaire. Notons par ailleurs que la jolie clique des Nacira, réunis pour l’occasion, donne la mesure de son potentiel de vitesse dans des vents contraires. Tous les frères de plans de Tout le monde contre le cancer se tiennent en respect dans le top ten, et n’ont pas fini de se chamailler le moindre mille sur les chemins océaniques qui mènent à Horta.

La musique du solo majeur

Pour l’heure, le scénario se déroule tel que l’avait imaginé Aymeric avant de mettre les voiles pour cette grande descente vers les Açores. « Cette première étape sera à coup sûr complète et complexe. On aura toute la panoplie des conditions météo qui existent en magasin : du près, un passage de front, des zones de transition et des bulles sans vent qui peuvent côuter. Il faudra d’emblée être bien dans le coup, tout en faisant bien attention de ne pas se mettre dans le rouge pour garder les ressources nécessaires pour la fin de l’étape qui sera longue », confiait-il serein sur les pontons de Port Olonna. Et d’ajouter : « Il n’y aura sans doute pas de grandes options météo à jouer, mais tout sera une question de trajectoire, de positionnement… Au début, au près, ce sera de gagne-petit. En tout cas, je me sens bien en forme et d’attaque face à des concurrents qui seront à coup sûr bien au rendez-vous. » Toujours vissé aux avant-postes depuis le coup de canon, aux commandes de la flotte au dernier classement, Aymeric joue sa partition comme prévu. Tout le monde chante contre le cancer donne le « la », suivi comme son ombre par une meute d’adversaires qui ne manquent pas de voix. Preuve s’il en est qu’il connaît la musique de cette course en solo majeur, dont les premières mesures sont données au près...

Classement Séries – 1ère étape Les Sables-Les Açores - Lundi 30 juillet, 16h

1 –Aymeric Belloir (Tout le monde chante contre le cancer), à 1139 milles de l’arrivée
2 – Renaud Maury (www.runo.fr), à 0,2 mille du premier
3 – Jean-Marie Auger (Acebi), à 1,7 mille du premier
4 – Ian Lipinski (Althing), à 1,7 mille du premier
5 – Justine Mettraux (Team Work), à 2,1 milles du premier
Rédigé par Les Sables Info le Mercredi 1 Août 2012 à 11:14 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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