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C’était l’ambiance des grands jours sur les pontons de Port Olona. Même dans de belles conditions, le départ d’une course en solitaire est toujours chargé d’émotion. Pour les trois-quarts de la flotte, cette quatrième édition de Les Sables – Les Açores – Les Sables s’apparente à un parcours initiatique et ce, même pour des concurrents aguerris à d’autres joutes comme Damien Cloarec ou Aymeric Belloir (Tout le monde chante contre le cancer), transfuges du circuit Figaro. A l’heure de larguer les amarres, certains s’efforcent de faire bonne figure en blaguant pour masquer leur stress, bien des sourires se figent… D’autres, souvent les plus expérimentés, entrent dans leur bulle et sont déjà presque détachés du monde. Les plus optimistes ne masquent pas leur envie d’y être enfin. Car c’est bien de plaisir qu’il s’agit au final.
Les régatiers prennent le pouvoir
Sur la ligne de départ, mouillée dans le sud immédiat de la bouée du Nouch, le tempérament des régatiers a vite pris le dessus. Les deux compères Aymeric Belloir et Damien Cloarec étaient les plus prompts à se présenter à la bouée de bout de ligne suivi quelques mètres plus loin par Aymeric Chappellier, qui rappelait ainsi qu’il n’avait pas bouffé de la voile olympique pendant quatre ans pour rien. Rapidement les protos prenaient l’ascendant sur les bateaux de série et Aymeric Chappellier s’échappait sur la gauche du plan d’eau suivi comme son ombre par Milan Kolacek (Follow Me) et Antoine Rioux (Festival des Pains). En série Damien Cloarec trouvait rapidement les réglages pour battre à la régulière Aymeric Belloir, tandis que Justine Mettraux (Team Work), bien décalée au vent de la flotte semblait prendre l’ascendant sur ses adversaires.
A la bouée de dégagement, tous les favoris pointaient déjà aux avant-postes. Derrière le trio de tête en proto, Giancarlo Pedote (Prysmian) et Etienne Bertrand (Chasseur de Primes) collaient au train, quand les autres concurrents étaient déjà légèrement distancés. En série, les Nacira confirmaient leur potentiel de vitesse au près.
Une fois franchie la bouée de dégagement, toute la flotte s’est engagée dans un long bord de près bâbord amure, route à l’ouest-nord-ouest. Au moins pour les premières heures de course, l’intention commune est d’aller chercher un front peu actif qui se déplace depuis l’entrée de la Manche vers le littoral atlantique. Derrière ce front, le vent devrait basculer rapidement à l’ouest puis au nord-ouest. Mais auparavant, il aura fallu accepter une montée progressive de la force du vent jusqu’à 25 voire 30 nœuds. Rien d’insurmontable, mais dans ces conditions, la vie à bord d’un Mini devient vite infernale. Le bateau qui tape dans les vagues, l’humidité permanente, les exercices d’équilibriste qu’impose de faire chauffer une simple bouilloire d’eau, vont devenir le quotidien des solitaires pendant quelques jours.
Si la stratégie du début de course semble claire, la grande question va être de savoir jusqu’à quel moment, il faudra pousser ce bord vers l’ouest. Virer trop tôt, c’est prendre le risque de se faire engluer dans les calmes d’une petite cellule anticyclonique centrée sur la route, voire de ne pas pouvoir passer le cap Finisterre d’un seul bord. Trop tard, c’est devoir faire de la route en plus et par la suite, se faire surprendre par une poussée de la dorsale anticyclonique qui semble vouloir prendre ses aises dans l’est des Açores. A bord, les concurrents ne disposent plus comme information extérieure que de la diffusion du bulletin météorologique par la direction de course. Ils vont devoir composer avec les positions des centres d’action, dépressions, anticyclones et fronts, retrouver les réflexes de l’observation des nuages et du baromètre pour se faire une opinion. Enfin, le feeling et l’expérience sont eux aussi d’excellents aides à la décision. C’est aussi le charme des courses de 6,50m que de laisser encore une place aux jeux de la méninge et du hasard.
Passage à la bouée de dégagement :
En série :
1 - Damien Cloarec, (Damien Cloarec cherche sponsors)
2 - Aymeric Belloir, (Tout le monde chante contre le cancer)
3 - Justine Mettraux, (Team Work)
Les régatiers prennent le pouvoir
Sur la ligne de départ, mouillée dans le sud immédiat de la bouée du Nouch, le tempérament des régatiers a vite pris le dessus. Les deux compères Aymeric Belloir et Damien Cloarec étaient les plus prompts à se présenter à la bouée de bout de ligne suivi quelques mètres plus loin par Aymeric Chappellier, qui rappelait ainsi qu’il n’avait pas bouffé de la voile olympique pendant quatre ans pour rien. Rapidement les protos prenaient l’ascendant sur les bateaux de série et Aymeric Chappellier s’échappait sur la gauche du plan d’eau suivi comme son ombre par Milan Kolacek (Follow Me) et Antoine Rioux (Festival des Pains). En série Damien Cloarec trouvait rapidement les réglages pour battre à la régulière Aymeric Belloir, tandis que Justine Mettraux (Team Work), bien décalée au vent de la flotte semblait prendre l’ascendant sur ses adversaires.
A la bouée de dégagement, tous les favoris pointaient déjà aux avant-postes. Derrière le trio de tête en proto, Giancarlo Pedote (Prysmian) et Etienne Bertrand (Chasseur de Primes) collaient au train, quand les autres concurrents étaient déjà légèrement distancés. En série, les Nacira confirmaient leur potentiel de vitesse au près.
Une fois franchie la bouée de dégagement, toute la flotte s’est engagée dans un long bord de près bâbord amure, route à l’ouest-nord-ouest. Au moins pour les premières heures de course, l’intention commune est d’aller chercher un front peu actif qui se déplace depuis l’entrée de la Manche vers le littoral atlantique. Derrière ce front, le vent devrait basculer rapidement à l’ouest puis au nord-ouest. Mais auparavant, il aura fallu accepter une montée progressive de la force du vent jusqu’à 25 voire 30 nœuds. Rien d’insurmontable, mais dans ces conditions, la vie à bord d’un Mini devient vite infernale. Le bateau qui tape dans les vagues, l’humidité permanente, les exercices d’équilibriste qu’impose de faire chauffer une simple bouilloire d’eau, vont devenir le quotidien des solitaires pendant quelques jours.
Si la stratégie du début de course semble claire, la grande question va être de savoir jusqu’à quel moment, il faudra pousser ce bord vers l’ouest. Virer trop tôt, c’est prendre le risque de se faire engluer dans les calmes d’une petite cellule anticyclonique centrée sur la route, voire de ne pas pouvoir passer le cap Finisterre d’un seul bord. Trop tard, c’est devoir faire de la route en plus et par la suite, se faire surprendre par une poussée de la dorsale anticyclonique qui semble vouloir prendre ses aises dans l’est des Açores. A bord, les concurrents ne disposent plus comme information extérieure que de la diffusion du bulletin météorologique par la direction de course. Ils vont devoir composer avec les positions des centres d’action, dépressions, anticyclones et fronts, retrouver les réflexes de l’observation des nuages et du baromètre pour se faire une opinion. Enfin, le feeling et l’expérience sont eux aussi d’excellents aides à la décision. C’est aussi le charme des courses de 6,50m que de laisser encore une place aux jeux de la méninge et du hasard.
Passage à la bouée de dégagement :
En série :
1 - Damien Cloarec, (Damien Cloarec cherche sponsors)
2 - Aymeric Belloir, (Tout le monde chante contre le cancer)
3 - Justine Mettraux, (Team Work)
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