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Quelques milles perdus, en attente des alizés, en approche du pot au noir
Dans le duel en cours pour la 5è place dans le Vendée Globe, Mike Golding a perdu une poignée de milles la nuit dernière face à Jean Le Cam. Son concurrent parvient à naviguer légèrement plus vite dans des conditions légères à modérées de reaching auxquelles sont toujours confrontés les deux skippers distants de 48 milles en latéral sur l'eau.
Avec Jean Le Cam à l'ouest et légèrement devant Golding, le delta entre les deux se mesure, au classement de 04h00 GMT, à seulement 13 milles. La paire de skippers, frustrée que les alizés répondent toujours absents, rencontre des conditions similaires.
Golding a 540 milles à parcourir jusqu'à l'équateur. Il va poursuivre l'étude du meilleur passage du pot au noir qu'il va rallier d'ici les prochains jours. Il espère en même temps que le vent va se renforcer légèrement plus pour lui. Il concède entre 13 et 14 milles sur Le Cam.
Dans le duel en cours pour la 5è place dans le Vendée Globe, Mike Golding a perdu une poignée de milles la nuit dernière face à Jean Le Cam. Son concurrent parvient à naviguer légèrement plus vite dans des conditions légères à modérées de reaching auxquelles sont toujours confrontés les deux skippers distants de 48 milles en latéral sur l'eau.
Avec Jean Le Cam à l'ouest et légèrement devant Golding, le delta entre les deux se mesure, au classement de 04h00 GMT, à seulement 13 milles. La paire de skippers, frustrée que les alizés répondent toujours absents, rencontre des conditions similaires.
Golding a 540 milles à parcourir jusqu'à l'équateur. Il va poursuivre l'étude du meilleur passage du pot au noir qu'il va rallier d'ici les prochains jours. Il espère en même temps que le vent va se renforcer légèrement plus pour lui. Il concède entre 13 et 14 milles sur Le Cam.
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Alors que Jean Le Cam s’apprête à passer l’équateur dans la soirée puis le pot-au-noir dans la nuit, il a eu une agréable surprise ce matin à la vacation avec son équipe. Un invité surprise : Philippe Monloubou directeur délégué chargé du commerce d’EDF et parrain du bateau SynerCiel. Les deux hommes très au fait des questions d’énergie ont échangé sur le sujet.
Entre spécialistes de la production d’énergie…
PM : «Bonjour Jean ! Merci pour cette belle course ! Comment ça se passe à bord de SynerCiel ?»
JLC : «Tout va bien. Beau temps, belle mer et la vitesse est là. Et vous à Paris ? Pas trop froid ? Il n’y a pas eu trop de pics de consommation ?»
PM : «On est sous la neige. Et non, pas de pic de consommation. Ne t’inquiète pas, on a toute l’énergie nécessaire pour t’accompagner jusqu’au bout de la course et t’accueillir à l’arrivée ! D’ailleurs, j’ai vu que les hydrogénérateurs fonctionnaient du tonnerre à bord ?»
JLC : «Oui ça marche super bien. C’est complètement autonome. Ce qu’il faut savoir c’est qu’on produit nous même notre eau grâce à l’énergie, donc pas d’électricité, pas d’eau potable. C’est vital. C’est un sacré problème de ne plus avoir d’énergie. Dans le monde actuel, quand tu as besoin de lumière, tu appuies sur l’interrupteur. En mer, si tu as une panne dans le genre, tu dois réparer. On est à la fois producteur et consommateur d’énergie. SynerCiel est un pays à lui tout seul. On est en face des vraies réalités de l’autonomie d’énergie.»
PM : «En tout cas, belle réussite, bravo. Au plaisir de t’accueillir aux Sables d’Olonne.»
JLC : «Je pense qu’on aura du beau temps !»
PM : «Alors ce sera parfait.»
Pot-au-Noir en approche
« Je vais d’abord passer l’équateur qui est à 140 milles environ et après je m’attaquerai au pot-au-noir. Je compte le passer cette nuit. J’ai étudié les images satellites, il n’est pas très large, donc pas très actif. Je n’ai pas grand-chose à craindre pour le moment. J’espère que ça va bien se passer. Réponse demain matin ! Après, je passerai dans les alizées du Nord avec un vent au près en tribord. »
PM : «Bonjour Jean ! Merci pour cette belle course ! Comment ça se passe à bord de SynerCiel ?»
JLC : «Tout va bien. Beau temps, belle mer et la vitesse est là. Et vous à Paris ? Pas trop froid ? Il n’y a pas eu trop de pics de consommation ?»
PM : «On est sous la neige. Et non, pas de pic de consommation. Ne t’inquiète pas, on a toute l’énergie nécessaire pour t’accompagner jusqu’au bout de la course et t’accueillir à l’arrivée ! D’ailleurs, j’ai vu que les hydrogénérateurs fonctionnaient du tonnerre à bord ?»
JLC : «Oui ça marche super bien. C’est complètement autonome. Ce qu’il faut savoir c’est qu’on produit nous même notre eau grâce à l’énergie, donc pas d’électricité, pas d’eau potable. C’est vital. C’est un sacré problème de ne plus avoir d’énergie. Dans le monde actuel, quand tu as besoin de lumière, tu appuies sur l’interrupteur. En mer, si tu as une panne dans le genre, tu dois réparer. On est à la fois producteur et consommateur d’énergie. SynerCiel est un pays à lui tout seul. On est en face des vraies réalités de l’autonomie d’énergie.»
PM : «En tout cas, belle réussite, bravo. Au plaisir de t’accueillir aux Sables d’Olonne.»
JLC : «Je pense qu’on aura du beau temps !»
PM : «Alors ce sera parfait.»
Pot-au-Noir en approche
« Je vais d’abord passer l’équateur qui est à 140 milles environ et après je m’attaquerai au pot-au-noir. Je compte le passer cette nuit. J’ai étudié les images satellites, il n’est pas très large, donc pas très actif. Je n’ai pas grand-chose à craindre pour le moment. J’espère que ça va bien se passer. Réponse demain matin ! Après, je passerai dans les alizées du Nord avec un vent au près en tribord. »
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Difficile de savoir ce qui se passe actuellement dans la tête des deux principaux leaders...une chose est sûre, la lutte sera âpre jusqu'à l'arrivée. Ce matin, c'est Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) qui reprend du terrain. Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3), malgré la perte de sa quille, devance toujours Alex Thomson (Hugo Boss), beaucoup plus rapide pendant que Jean Le Cam (SynerCiel) et Mike Golding filent désormais sur l'autouroute vers l'équateur. Derrière, la progression est lente et plus compliquée.
A un peu plus de 1200 milles des Sables d'Olonne, le suspens reste total dans cette dernière ligne droite du 7ième Vendée Globe. L'on pouvait croire que François Gabart (MACIF), ce matin au coeur de l'archipel des Açores, entre l'île de Tercera et de San Miguel, aurait encore pris un peu d'avance en touchant le premier hier les bons vents de sud-ouest qui doivent le porter a vive allure vers le port vendéen mais c'est finalement Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) qui s'est montré le plus rapide cette nuit. Le skipper de Banque Populaire, avec un meilleur cap sur la route directe pour l'instant, est parvenu a reprendre les milles qu'il avait perdu hier. Un peu plus au sud, il est revenu à 88 milles du leader dans un vent de sud-ouest d'une vingtaine de noeuds qui devrait pousser les deux skippers au moins jusqu'à la Corogne. Situation forcément usante pour les deux marins après tant de milles parcourus. Jusqu'à la fin, il va falloir éviter toute erreur, se montrer irréprochable dans les manoeuvres, vigilant en permanence sur les réglages pour optimiser au maximum la bonne marche du bateau, saisir la moindre opportunité météorologique...chasseur ou chassé, les dernières heures de ce Vendée Globe promettent une incroyable intensité jusqu'au passage libérateur de la ligne d'arrivée, dans quelques dizaines d'heures seulement maintenant. Avec un skipper surdoué aux avant-postes et un poursuivant tout aussi talentueux réputé pour son incroyable ténacité, la dernière ligne droite se fera sous haute tension, surtout si l'on ajoute à cela le risque de casser...
Cruel dilemme
Car c'est bien la hantise des derniers milles, quand l'homme et la machine s'approchent de la fin de cet incroyable parcours, usés par l'accumulation de la fatigue et des milles. Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) en sait malheureusement quelque chose, lui qui navigue depuis deux jours sans quille. A 500 milles des Açores, il lui reste encore quelques jours pour faire le choix d'abandonner ou de tenter de rejoindre les Sables d'Olonne. Cruel dilemme car si pour l'instant le skipper niçois parvient à conserver sa troisième place, dans un vent portant d'une quinzaine de noeuds et une mer relativement maniable, son retour en Vendée est conditionné par une météo qui lui permette de continuer à naviguer sans risque fort de chavirer...Il lui sera de toute façon vraisemblablement très compliqué de conserver sa place sur le podium malgré cette magnifique résistance. Alex Thomson (Hugo Boss), le plus rapide de ces dernières 24 h avec 350 milles parcourus naviguait ce matin 7 noeuds plus vite que son adversaire direct et n'est désormais plus qu'à 90 milles du tableau arrière de Jean-Pierre Dick. En plus de viser une formidable troisième place, sur son plan Farr de 2007, il pourrait également boucler le parcours en moins de 80 jours...
Retour vers le portant
A 900 milles de l'Anglais, à 30 milles dans l'est de l'archipel Fernando de Noronha, Jean Le Cam (SynerCiel) est toujours à la lutte avec l'un de ses plus éminents compatriotes. Après une progression lente et difficile au large de la côte brésilienne, Mike Golding (Gamesa) s'est recalé dans le sillage du breton, 35 milles derrière. Les deux marins d'expérience filent désormais à un peu plus de 15 noeuds sur la route directe vers l'équateur, distant de 250 milles. Dans un vent de sud-ouest de 15 noeuds, le skipper de SynerCiel devrait revenir dans l'Atlantique Nord en fin de soirée aujourd'hui...enfin ! Un peu plus de 300 derrière, le Suisse Dominique Wavre (Mirabaud) retrouve également le plaisir de la navigation, à la longitude exacte des deux forçats de l'Atlantique Sud. Le vent n'est pas très fort mais il est maintenant de travers et permet une progression pile vers le nord, à un peu plus de 11 noeuds de moyenne. 160 derrière dans l'ouest, à la latitude de Salvador De Bahia, la situation s'améliore progressivement également pour Arnaud Boissières (Akena Vérandas), même s'il progresse toujours lentement au près dans un vent de nord-est de 10 noeuds. Le skipper sablais a empanné cette nuit et semble vouloir rester proche des côtes brésiliennes. Plus à l'est, à 175 milles de Dominique Wavre, l'Espagnol Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered), en proie à d'importants soucis électroniques et de girouettes cassées qui lui interdisent de recevoir toute information concernant la force et la direction du vent, progresse toujours à faible vitesse dans un flux de nord-est de 8 noeuds qui devrait bientôt passer à l'est, lui permettant d'ouvrir un peu les voiles et de faire route directe vers le nord.
Ca freine à l'arrière
Après une impressionnante remontée, Bertrand De Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) se trouvait fortement ralenti ce matin et évoluait à 8 noeuds à moins de 3000 milles des leaders. Il glisse actuellement plein est pour traverser une zone sans vent avant de se recaler vers le nord prochainement, au près. Toujours dans un flux portant, au reaching, Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur), qui vient de passer la latitude de Rio de Janeiro, devrait en revanche bénéficier du vent de sud-est qui le pousse actuellement à un peu plus de 13 noeuds toute la journée et bien revenir sur Bertrand De Broc. A près de 4200 milles de François Gabart, Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) progresse péniblement au près, dans la bordure ouest d'une zone de haute pression, au large de Buenos Aires (Argentine). Le skipper franco-italien, privé de trois voiles de portant (gennaker, petit et grand spi) va maintenant devoir adapter son parcours aux configurations de voiles qui lui reste...
Cruel dilemme
Car c'est bien la hantise des derniers milles, quand l'homme et la machine s'approchent de la fin de cet incroyable parcours, usés par l'accumulation de la fatigue et des milles. Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) en sait malheureusement quelque chose, lui qui navigue depuis deux jours sans quille. A 500 milles des Açores, il lui reste encore quelques jours pour faire le choix d'abandonner ou de tenter de rejoindre les Sables d'Olonne. Cruel dilemme car si pour l'instant le skipper niçois parvient à conserver sa troisième place, dans un vent portant d'une quinzaine de noeuds et une mer relativement maniable, son retour en Vendée est conditionné par une météo qui lui permette de continuer à naviguer sans risque fort de chavirer...Il lui sera de toute façon vraisemblablement très compliqué de conserver sa place sur le podium malgré cette magnifique résistance. Alex Thomson (Hugo Boss), le plus rapide de ces dernières 24 h avec 350 milles parcourus naviguait ce matin 7 noeuds plus vite que son adversaire direct et n'est désormais plus qu'à 90 milles du tableau arrière de Jean-Pierre Dick. En plus de viser une formidable troisième place, sur son plan Farr de 2007, il pourrait également boucler le parcours en moins de 80 jours...
Retour vers le portant
A 900 milles de l'Anglais, à 30 milles dans l'est de l'archipel Fernando de Noronha, Jean Le Cam (SynerCiel) est toujours à la lutte avec l'un de ses plus éminents compatriotes. Après une progression lente et difficile au large de la côte brésilienne, Mike Golding (Gamesa) s'est recalé dans le sillage du breton, 35 milles derrière. Les deux marins d'expérience filent désormais à un peu plus de 15 noeuds sur la route directe vers l'équateur, distant de 250 milles. Dans un vent de sud-ouest de 15 noeuds, le skipper de SynerCiel devrait revenir dans l'Atlantique Nord en fin de soirée aujourd'hui...enfin ! Un peu plus de 300 derrière, le Suisse Dominique Wavre (Mirabaud) retrouve également le plaisir de la navigation, à la longitude exacte des deux forçats de l'Atlantique Sud. Le vent n'est pas très fort mais il est maintenant de travers et permet une progression pile vers le nord, à un peu plus de 11 noeuds de moyenne. 160 derrière dans l'ouest, à la latitude de Salvador De Bahia, la situation s'améliore progressivement également pour Arnaud Boissières (Akena Vérandas), même s'il progresse toujours lentement au près dans un vent de nord-est de 10 noeuds. Le skipper sablais a empanné cette nuit et semble vouloir rester proche des côtes brésiliennes. Plus à l'est, à 175 milles de Dominique Wavre, l'Espagnol Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered), en proie à d'importants soucis électroniques et de girouettes cassées qui lui interdisent de recevoir toute information concernant la force et la direction du vent, progresse toujours à faible vitesse dans un flux de nord-est de 8 noeuds qui devrait bientôt passer à l'est, lui permettant d'ouvrir un peu les voiles et de faire route directe vers le nord.
Ca freine à l'arrière
Après une impressionnante remontée, Bertrand De Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) se trouvait fortement ralenti ce matin et évoluait à 8 noeuds à moins de 3000 milles des leaders. Il glisse actuellement plein est pour traverser une zone sans vent avant de se recaler vers le nord prochainement, au près. Toujours dans un flux portant, au reaching, Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur), qui vient de passer la latitude de Rio de Janeiro, devrait en revanche bénéficier du vent de sud-est qui le pousse actuellement à un peu plus de 13 noeuds toute la journée et bien revenir sur Bertrand De Broc. A près de 4200 milles de François Gabart, Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) progresse péniblement au près, dans la bordure ouest d'une zone de haute pression, au large de Buenos Aires (Argentine). Le skipper franco-italien, privé de trois voiles de portant (gennaker, petit et grand spi) va maintenant devoir adapter son parcours aux configurations de voiles qui lui reste...
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Les Sables d'Olonne Info
Ce n’est plus qu’une question de jours. Pour François Gabart et Armel Le Cléac’h, les prévisions d’arrivée s’affinent. Et tout le dispositif se met en place dans le port vendéen qui, il y a un peu plus de 74 jours, voyaient 20 marins larguer les amarres sous la pluie. La météo est favorable pour progresser rapidement vers le but. Mais la prudence s’impose.
Sur le ring de l’Atlantique Nord, à 1400 milles de la ligne d’arrivée, le benjamin de la course semble hors de portée d’un Knock Down. Au 74e round, son challenger Banque Populaire est relégué à 89 milles, soit une dizaine d’heures de navigation. Le déroulé météo est limpide et va automatiquement profiter à MACIF. François Gabart a empanné ce matin dans la dorsale de l’anticyclone des Açores et se dirige tout droit vers le flux perturbé, dont les généreux vents d’ouest-sud-ouest constitueront bientôt un tapis roulant imparable jusqu’aux Sables d’Olonne. Les plus optimistes l’attendent samedi matin (26 janvier) sur la ligne d’arrivée, les plus pessimistes dans la soirée. Dans tous les cas, son tour du monde serait bouclé en 77 ou 78 jours. Un exploit ! Armel Le Cléac’h, devrait en finir une dizaine d’heures plus tard, au terme d’une circumnavigation qui aura duré 11 jours de moins qu’il y a 4 ans. A bord de Banque Populaire, Armel, qui avait tablé sur 90 jours de mer, a de la nourriture à revendre !
Chère prudence
Voilà pour les scénarii très lisses qui chaque jour animent les réunions de l’organisation à terre, désormais installée aux Sables d’Olonne. Pourtant, le skipper de MACIF n’est pas invulnérable. A l’approche des Açores puis sur la route du cap Finisterre, le trafic maritime va devenir plus dense. Aux cargos, viendront se mêler les bateaux de pêche. Les parages sont aussi fréquentés par les mammifères marins, ennemis jurés des appendices des grands monocoques. Les conditions météo, elles, vont se dégrader pour finir dans le golfe de Gascogne avec 30 à 35 noeuds de sud-ouest et 5 mètres de creux.
Dans ce contexte, Gabart n’a pas l’intention de jouer les têtes brûlées. « Je ne vais pas spécialement lever le pied, mais je serai très vigilant, et je vais naviguer prudemment » promettait-il au Live de la mi-journée. Une casse pourrait tout remettre en question.
Jean-Pierre Dick en sait quelque chose. Depuis lundi soir, Virbac-Paprec 3 navigue sans quille. Pour l’instant, sur la bordure de l’anticyclone, les éléments lui sont favorables pour continuer à progresser en toute sécurité. Mais une fois attrapé le train des dépressions dans le nord des Açores, ce sera une toute autre histoire : forts vents portants et grosses vagues. Aujourd’hui, les architectes de Virbac-Paprec 3 (Guillaume Verdier et le cabinet VPLP) planchent sur les meilleures options pour assurer la stabilité du bateau (configurations des ballasts, seuils de gîte à ne pas dépasser). Quoi qu’il arrive, et quelle que soit sa décision, « Jipé », encore à 1900 milles de l’arrivée, devra redoubler de prudence. Ce qui permettra tôt ou tard à Alex Thomson de s’emparer de la troisième place. Au classement de 16h, le skipper d’Hugo Boss n’était plus qu’à 130 milles du bateau bleu.
Laborieux Atlantique Sud
Huit bateaux naviguent encore dans l’hémisphère sud. Or, leur route vers l’équateur est tout sauf un chemin pavé de roses. C’est long, laborieux, poussif. En pointe, au large de la corne du Brésil, l’intensité de la bagarre entre Jean Le Cam (SynerCiel) et Mike Golding (Gamesa), bord à bord à 30 milles l’un de l’autre, est inversement proportionnelle à la force des alizés qui les poussent mollement vers la « ligne ». Ils devraient toutefois passer en Atlantique Nord dans moins de 48 heures et traverser dans la foulée un pot au noir peu actif.
Derrière, Dominique Wavre (Mirabaud), Javier Sanso (ACCIONA 100% EcoPowered) et Arnaud Boissières (AKENA Vérandas) sortent chacun à leur tour d’un marasme météo généré par un front orageux. La navigation est douce, bien que face au vent, sous le soleil et une mer plate. Mais leur ralentissement général de ces derniers jours a permis à Bertrand de Broc (VNAM avec EDM Projets), Tanguy De Lamotte (Initiatives-coeur) et plus loin à Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) de combler leur retard. Pour tous ceux-là, la ligne d’arrivée est encore un lointain fantasme.
Chère prudence
Voilà pour les scénarii très lisses qui chaque jour animent les réunions de l’organisation à terre, désormais installée aux Sables d’Olonne. Pourtant, le skipper de MACIF n’est pas invulnérable. A l’approche des Açores puis sur la route du cap Finisterre, le trafic maritime va devenir plus dense. Aux cargos, viendront se mêler les bateaux de pêche. Les parages sont aussi fréquentés par les mammifères marins, ennemis jurés des appendices des grands monocoques. Les conditions météo, elles, vont se dégrader pour finir dans le golfe de Gascogne avec 30 à 35 noeuds de sud-ouest et 5 mètres de creux.
Dans ce contexte, Gabart n’a pas l’intention de jouer les têtes brûlées. « Je ne vais pas spécialement lever le pied, mais je serai très vigilant, et je vais naviguer prudemment » promettait-il au Live de la mi-journée. Une casse pourrait tout remettre en question.
Jean-Pierre Dick en sait quelque chose. Depuis lundi soir, Virbac-Paprec 3 navigue sans quille. Pour l’instant, sur la bordure de l’anticyclone, les éléments lui sont favorables pour continuer à progresser en toute sécurité. Mais une fois attrapé le train des dépressions dans le nord des Açores, ce sera une toute autre histoire : forts vents portants et grosses vagues. Aujourd’hui, les architectes de Virbac-Paprec 3 (Guillaume Verdier et le cabinet VPLP) planchent sur les meilleures options pour assurer la stabilité du bateau (configurations des ballasts, seuils de gîte à ne pas dépasser). Quoi qu’il arrive, et quelle que soit sa décision, « Jipé », encore à 1900 milles de l’arrivée, devra redoubler de prudence. Ce qui permettra tôt ou tard à Alex Thomson de s’emparer de la troisième place. Au classement de 16h, le skipper d’Hugo Boss n’était plus qu’à 130 milles du bateau bleu.
Laborieux Atlantique Sud
Huit bateaux naviguent encore dans l’hémisphère sud. Or, leur route vers l’équateur est tout sauf un chemin pavé de roses. C’est long, laborieux, poussif. En pointe, au large de la corne du Brésil, l’intensité de la bagarre entre Jean Le Cam (SynerCiel) et Mike Golding (Gamesa), bord à bord à 30 milles l’un de l’autre, est inversement proportionnelle à la force des alizés qui les poussent mollement vers la « ligne ». Ils devraient toutefois passer en Atlantique Nord dans moins de 48 heures et traverser dans la foulée un pot au noir peu actif.
Derrière, Dominique Wavre (Mirabaud), Javier Sanso (ACCIONA 100% EcoPowered) et Arnaud Boissières (AKENA Vérandas) sortent chacun à leur tour d’un marasme météo généré par un front orageux. La navigation est douce, bien que face au vent, sous le soleil et une mer plate. Mais leur ralentissement général de ces derniers jours a permis à Bertrand de Broc (VNAM avec EDM Projets), Tanguy De Lamotte (Initiatives-coeur) et plus loin à Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) de combler leur retard. Pour tous ceux-là, la ligne d’arrivée est encore un lointain fantasme.
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Comme d'autres avant lui (Marc Guillemot, Roland Jourdain, Mike Golding...), Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) vient de subir un terrible et cruel coup du sort dans ce 7ième Vendée Globe.
A 0h45, alors qu’il naviguait en 3e position du Vendée Globe à environ 500 milles dans le nord-ouest des îles du Cap Vert, Jean-Pierre Dick a appelé son équipe. Virbac-Paprec 3 a perdu sa quille (bulbe et voile) vers 23h45 (heure française). Le skipper niçois a stabilisé la situation. Le bateau est à l’endroit, ballasts remplis, et navigue à 8 nœuds vers les Acores.
A 0h45, alors qu’il naviguait en 3e position du Vendée Globe à environ 550 milles dans le nord-ouest des îles du Cap Vert, Jean-Pierre Dick a appelé son équipe. Virbac-Paprec 3 a perdu sa quille* vers minuit (heure française). Le skipper niçois va bien et a stabilisé la situation. Le bateau est à l’endroit, ballasts remplis, et navigue à environ 8 nœuds vers le nord-ouest.
Joint au téléphone, Jean-Pierre Dick nous confiait : « Je naviguais tribord amure avec la grand-voile avec 1 ris et le solent dans 20 nœuds de vent. J’étais à l’intérieur quand un grain est arrivé. Je suis sorti pour régler les voiles. A ce moment-là, j’ai entendu un grand bang.Virbac-Paprec 3 est parti au lof et s’est couché violemment. J’ai choqué l’écoute de grand-voile et ensuite le solent. Je l’ai roulé. Je suis allé en bout de bôme pour décoincer la bastaque. J’ai abattu doucement et le bateau s’est relevé. J’ai rempli l’ensemble des ballasts pour stabiliser le bateau.Je fais route vers les Açores à 8 nœuds avec 2 ris dans la grand-voile et la trinquette. La situation est stabilisée et je pense qu’il n’y a aucun risque de chavirage. Mon rêve de podium sur le Vendée Globe vient de couler subitement. »
Joint au téléphone, Jean-Pierre Dick nous confiait : « Je naviguais tribord amure avec la grand-voile avec 1 ris et le solent dans 20 nœuds de vent. J’étais à l’intérieur quand un grain est arrivé. Je suis sorti pour régler les voiles. A ce moment-là, j’ai entendu un grand bang.Virbac-Paprec 3 est parti au lof et s’est couché violemment. J’ai choqué l’écoute de grand-voile et ensuite le solent. Je l’ai roulé. Je suis allé en bout de bôme pour décoincer la bastaque. J’ai abattu doucement et le bateau s’est relevé. J’ai rempli l’ensemble des ballasts pour stabiliser le bateau.Je fais route vers les Açores à 8 nœuds avec 2 ris dans la grand-voile et la trinquette. La situation est stabilisée et je pense qu’il n’y a aucun risque de chavirage. Mon rêve de podium sur le Vendée Globe vient de couler subitement. »
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Les Sables d'Olonne Info
Si aux avant-postes de ce septième Vendée Globe, la nuit s'est résumée à une intense course de vitesse, en milieu de peloton et en toute fin de flotte, les choses ont une fois de plus pris des tournures très compliquée. Progression toujours erratique pour le club des cinq, montée dans le mât très périlleuse pour Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) suite à la nouvelle perte d'une voile d'avant...le retour vers les Sables d'Olonne loge les concurrents à de biens différentes enseignes.
Il avait déjà perdu son gennaker, il y a deux jours, voilà qu'il déchire son spinnaker cette nuit...le skipper franco-italien, malgré son incroyable enthousiasme, a sûrement passé des heures très difficiles cette nuit. Obligé de monter une nouvelle fois dans le mât, dans des conditions de mer et de vent très peu recommandables pour ce genre d'exercice, surtout en solitaire, il est resté deux heures en l'air pour libérer la chaussette et le reste du spi. Seule la poulie de drisse est restée en tête de mât, tant la situation était périlleuse, à 27 mètres de hauteur. Il ne lui reste plus maintenant que la poulie de capelage. Reste que cette audacieuse escalade a du être éreintante pour le fringant quadra, plein d'équimoses ce matin mais à nouveau sur le cap des Sables d'Olonne, à faible vitesse toutefois (7 noeuds cette dernière heure) dans un vent de sud-ouest de 20 noeuds.
Remontée par l'arrière
Un peu plus de 850 milles devant l'étrave de Team Plastique, Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur), toujours au portant dans un flux de sud-sud-est de 20 noeuds poursuit sa belle progression des derniers jours mais semble marquer un peu le pas sur Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) ce matin, distant d'un peu plus de 200 milles, avec une vitesse inférieure d'un peu plus de deux noeuds sur la dernière heure (11,8 contre 13,9). Les deux hommes remontent toujours très fort sur le peloton des poursuivants, fermé par Arnaud Boissières (Akéna Vérandas). En 24 h, Bertrand de Broc a repris plus de 200 milles au skipper du bateau sablais.
Progression toujours erratique au milieu
Il faut dire que le club des 5 est vraiment mal logé dans cette remontée de l'Atlantique Sud. De souvenirs de marins très expérimentés tels que Jean Le Cam (SynerCiel) ou autres tourdumondistes acharnés comme Dominique Wavre (Mirabaud) ou Mike Golding (Gamesa), cette partie du globe n'a jamais été aussi compliquée et désagréable pour eux. Pendant qu'Arnaud Boissières, à 2699 milles des leaders progresse au portant tout près des côtes brésiliennes ce matin, à 30 milles de la latitude de Victoria, au milieu d'un intense et dangereux trafic maritime, Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) et Dominique Wavre progressent difficilement au près, vent dans le nez (20 noeuds de nord). Dans une mer hachée, courte et difficile, le skipper espagnol multiplie les virements épuisant pendant que le marin suisse se fraye un chemin compliqué contre les éléments. A l'avant du groupe, c'est la même souffrance pour Jean Le Cam qui devance toujours Mike Golding d'une courte étrave (10 milles) sur la route théorique directe pendant que l'écart latéral, qui était de 300 milles il y a peu de temps encore, se réduit ce matin à 80 milles. Le skipper anglais progresse cependant beaucoup plus directement vers les Sables grâce à un meilleur angle de vent (nord-est 15 à 18 noeuds), pendant que le breton est obligé de filer vers le nord-est dans un vent de nord de même intensité.
Duels sous haute tension
De l'autre côté de l'équateur, à 1600 milles de l'étrave de Jean Le Cam, le duel pour la troisième place continu entre Alex Thomson (Hugo Boss) et Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3). Dans un alizé de nord-est de 15-20 noeuds, les deux prétendants au podium poursuivent leur remontée de l'Atlantique Nord à bonne allure, avec un avantage pour le skipper niçois qui s'est montré le plus rapide ces dernières 24 h, avec 370 milles parcourus à 15,4 noeuds de moyenne contre 332 milles à 13,8 noeuds pour le skipper anglais. Le gain de Jean-Pierre Dick sur son rival direct, plus décalé à l'ouest, est de 20 milles, soit 246 milles d'avance maintenant. Aux avant-postes, un autre duel se joue à l'échelle planétaire, pour la victoire suprême cette fois. François Gabart (MACIF), à moins de 1860 milles des Sables d'Olonne, était nettement ralenti ce matin. Il progresse à moins de 10 noeuds (9,5) depuis 5 h. Les premiers effets du rapprochement du centre de l'anticyclone des Açores commencent à se faire sentir. Armel Le Cléac'h (Banque Populaire), moins freiné pour l'instant (12,6 noeuds) en profite pour grapiller quelques milles, à 142,8 milles du leader. Le passage de cette difficulté météorologique représente sûrement la dernière chance pour le skipper de Banque Populaire de jouer un coup pour la victoire. Les prochains jours promettent d'êtres passionnants !
Remontée par l'arrière
Un peu plus de 850 milles devant l'étrave de Team Plastique, Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur), toujours au portant dans un flux de sud-sud-est de 20 noeuds poursuit sa belle progression des derniers jours mais semble marquer un peu le pas sur Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) ce matin, distant d'un peu plus de 200 milles, avec une vitesse inférieure d'un peu plus de deux noeuds sur la dernière heure (11,8 contre 13,9). Les deux hommes remontent toujours très fort sur le peloton des poursuivants, fermé par Arnaud Boissières (Akéna Vérandas). En 24 h, Bertrand de Broc a repris plus de 200 milles au skipper du bateau sablais.
Progression toujours erratique au milieu
Il faut dire que le club des 5 est vraiment mal logé dans cette remontée de l'Atlantique Sud. De souvenirs de marins très expérimentés tels que Jean Le Cam (SynerCiel) ou autres tourdumondistes acharnés comme Dominique Wavre (Mirabaud) ou Mike Golding (Gamesa), cette partie du globe n'a jamais été aussi compliquée et désagréable pour eux. Pendant qu'Arnaud Boissières, à 2699 milles des leaders progresse au portant tout près des côtes brésiliennes ce matin, à 30 milles de la latitude de Victoria, au milieu d'un intense et dangereux trafic maritime, Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) et Dominique Wavre progressent difficilement au près, vent dans le nez (20 noeuds de nord). Dans une mer hachée, courte et difficile, le skipper espagnol multiplie les virements épuisant pendant que le marin suisse se fraye un chemin compliqué contre les éléments. A l'avant du groupe, c'est la même souffrance pour Jean Le Cam qui devance toujours Mike Golding d'une courte étrave (10 milles) sur la route théorique directe pendant que l'écart latéral, qui était de 300 milles il y a peu de temps encore, se réduit ce matin à 80 milles. Le skipper anglais progresse cependant beaucoup plus directement vers les Sables grâce à un meilleur angle de vent (nord-est 15 à 18 noeuds), pendant que le breton est obligé de filer vers le nord-est dans un vent de nord de même intensité.
Duels sous haute tension
De l'autre côté de l'équateur, à 1600 milles de l'étrave de Jean Le Cam, le duel pour la troisième place continu entre Alex Thomson (Hugo Boss) et Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3). Dans un alizé de nord-est de 15-20 noeuds, les deux prétendants au podium poursuivent leur remontée de l'Atlantique Nord à bonne allure, avec un avantage pour le skipper niçois qui s'est montré le plus rapide ces dernières 24 h, avec 370 milles parcourus à 15,4 noeuds de moyenne contre 332 milles à 13,8 noeuds pour le skipper anglais. Le gain de Jean-Pierre Dick sur son rival direct, plus décalé à l'ouest, est de 20 milles, soit 246 milles d'avance maintenant. Aux avant-postes, un autre duel se joue à l'échelle planétaire, pour la victoire suprême cette fois. François Gabart (MACIF), à moins de 1860 milles des Sables d'Olonne, était nettement ralenti ce matin. Il progresse à moins de 10 noeuds (9,5) depuis 5 h. Les premiers effets du rapprochement du centre de l'anticyclone des Açores commencent à se faire sentir. Armel Le Cléac'h (Banque Populaire), moins freiné pour l'instant (12,6 noeuds) en profite pour grapiller quelques milles, à 142,8 milles du leader. Le passage de cette difficulté météorologique représente sûrement la dernière chance pour le skipper de Banque Populaire de jouer un coup pour la victoire. Les prochains jours promettent d'êtres passionnants !
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Hier soir après avoir déchiré son spinnaker, Alessandro a été contraint de monter une nouvelle fois en haut du mât avec presque 30 nœuds de vent et une mer formée, « j’ai pu libérer le mât de la chaussette et le reste de spi. J'ai mis deux heures pour monter et descendre du mât. Faute aux conditions, j’ai laissé la poulie de drisse de tête en haut, il me reste seulement la poulie de capelage. Moi je vais bien, j'ai cogné un peu partout en montant et descendant mais je ne suis pas blessé ».
Cette nuit, il nous envoyait un nouveau message :
« Il y a un peu plus d'une heure, vers 3hTU, j'étais en train de me reposer quand le bateau s'est couché d'un coup (je pense à un vague puis le bateau a empanné) sur le côté bâbord. J'étais avec le solent et deux ris à la grand-voile. Je suis sorti pour remettre en place les choses. J'étais en train de mettre à l'eau le safran bâbord quand une autre vague a secoué le bateau et a fait passer la grand-voile côté tribord, j'ai reçu en plein sur le côté droit du visage l'écoute de grand-voile et je suis retombé sur le thorax côté gauche. J'ai affalé presque complètement la grand-voile pour changer d'amure.
Bilan: une petite coupure à la base de la narine gauche que j'ai refermé avec du stéril-strip et une côte cassée selon le Docteur Chauve. Malheureusement, une autre voile a été perdue (le petit spi) car elle était à l'extérieur dans un sac pour compenser la gîte et elle a été balayée quand le bateau s'est couché. La difficulté sera de faire les manœuvres avec la douleur. Bonne journée, Alessandro ».
Contacté au téléphone ce matin, pour le moment, il tente de récupérer et de se reposer. Déjà très fatigué par les deux montées au mât, sans dormir depuis 48h, Alessandro garde le moral malgré la douleur et la fatigue.
Cette nuit, il nous envoyait un nouveau message :
« Il y a un peu plus d'une heure, vers 3hTU, j'étais en train de me reposer quand le bateau s'est couché d'un coup (je pense à un vague puis le bateau a empanné) sur le côté bâbord. J'étais avec le solent et deux ris à la grand-voile. Je suis sorti pour remettre en place les choses. J'étais en train de mettre à l'eau le safran bâbord quand une autre vague a secoué le bateau et a fait passer la grand-voile côté tribord, j'ai reçu en plein sur le côté droit du visage l'écoute de grand-voile et je suis retombé sur le thorax côté gauche. J'ai affalé presque complètement la grand-voile pour changer d'amure.
Bilan: une petite coupure à la base de la narine gauche que j'ai refermé avec du stéril-strip et une côte cassée selon le Docteur Chauve. Malheureusement, une autre voile a été perdue (le petit spi) car elle était à l'extérieur dans un sac pour compenser la gîte et elle a été balayée quand le bateau s'est couché. La difficulté sera de faire les manœuvres avec la douleur. Bonne journée, Alessandro ».
Contacté au téléphone ce matin, pour le moment, il tente de récupérer et de se reposer. Déjà très fatigué par les deux montées au mât, sans dormir depuis 48h, Alessandro garde le moral malgré la douleur et la fatigue.
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