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Comme d'autres avant lui (Marc Guillemot, Roland Jourdain, Mike Golding...), Jean-Pierre Dick (Virbac Paprec 3) vient de subir un terrible et cruel coup du sort dans ce 7ième Vendée Globe.
A 0h45, alors qu’il naviguait en 3e position du Vendée Globe à environ 500 milles dans le nord-ouest des îles du Cap Vert, Jean-Pierre Dick a appelé son équipe. Virbac-Paprec 3 a perdu sa quille (bulbe et voile) vers 23h45 (heure française). Le skipper niçois a stabilisé la situation. Le bateau est à l’endroit, ballasts remplis, et navigue à 8 nœuds vers les Acores.
A 0h45, alors qu’il naviguait en 3e position du Vendée Globe à environ 550 milles dans le nord-ouest des îles du Cap Vert, Jean-Pierre Dick a appelé son équipe. Virbac-Paprec 3 a perdu sa quille* vers minuit (heure française). Le skipper niçois va bien et a stabilisé la situation. Le bateau est à l’endroit, ballasts remplis, et navigue à environ 8 nœuds vers le nord-ouest.
Joint au téléphone, Jean-Pierre Dick nous confiait : « Je naviguais tribord amure avec la grand-voile avec 1 ris et le solent dans 20 nœuds de vent. J’étais à l’intérieur quand un grain est arrivé. Je suis sorti pour régler les voiles. A ce moment-là, j’ai entendu un grand bang.Virbac-Paprec 3 est parti au lof et s’est couché violemment. J’ai choqué l’écoute de grand-voile et ensuite le solent. Je l’ai roulé. Je suis allé en bout de bôme pour décoincer la bastaque. J’ai abattu doucement et le bateau s’est relevé. J’ai rempli l’ensemble des ballasts pour stabiliser le bateau.Je fais route vers les Açores à 8 nœuds avec 2 ris dans la grand-voile et la trinquette. La situation est stabilisée et je pense qu’il n’y a aucun risque de chavirage. Mon rêve de podium sur le Vendée Globe vient de couler subitement. »
Joint au téléphone, Jean-Pierre Dick nous confiait : « Je naviguais tribord amure avec la grand-voile avec 1 ris et le solent dans 20 nœuds de vent. J’étais à l’intérieur quand un grain est arrivé. Je suis sorti pour régler les voiles. A ce moment-là, j’ai entendu un grand bang.Virbac-Paprec 3 est parti au lof et s’est couché violemment. J’ai choqué l’écoute de grand-voile et ensuite le solent. Je l’ai roulé. Je suis allé en bout de bôme pour décoincer la bastaque. J’ai abattu doucement et le bateau s’est relevé. J’ai rempli l’ensemble des ballasts pour stabiliser le bateau.Je fais route vers les Açores à 8 nœuds avec 2 ris dans la grand-voile et la trinquette. La situation est stabilisée et je pense qu’il n’y a aucun risque de chavirage. Mon rêve de podium sur le Vendée Globe vient de couler subitement. »
En tête de flotte, Armel Le Cléac'h (Banque Populaire) est remonté encore un peu sur François Gabart (MACIF), distant de moins de 100 milles de son étrave ce matin (95 milles). Dans une zone perturbée en bordure de l'anticyclone des Açores, le leader semblait pourtant ce matin reprendre un peu de vitesse et progressait à plus de 15 noeuds cette dernière heure contre un peu plus de 11 pour le skipper de Banque Populaire. Selon les prévisions météorologiques, les prochaines heures s'annoncent déterminantes dans l'incroyable duel que se livrent depuis le départ ces deux marins d'exception. La traversée de la zone perturbée qui se présente maintenant devant les deux hommes sera vraisemblablement compliquée et pourrait offrir au poursuivant très mordant qu'est Armel Le Cléac'h, l'une des dernières, sinon la dernière, occasion significative de revenir au contact de François Gabart.
Complexe Atlantique Sud
2284 milles plus loin, c'est Mike Golding (Gamesa) qui mène ce matin le peloton de chasseurs, un mille seulement devant Jean Le Cam sur la route théorique et avec un écart latéral qui s'est réduit à 45 milles. Les deux marins d'expérience naviguent toujours au près dans un flux d'ouest d'une dizaine de noeuds qui devrait virer au nord est. Derrière, Dominique Wavre (Mirabaud) et Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) peinent également dans la remontée de l'Atlantique Sud, l'Espagnol ayant choisi pour l'instant une route plus est. Quant à Arnaud Boissières (Akena Verandas), il s'écartait un peu de la côte brésilienne ce matin et progressait au nord-ouest à près de 12 noeuds. Le schéma météorologique qui se présente à lui dans les prochaines heures reste cependant visiblement compliqué...
Douleurs et avaries
A un peu plus de 600 milles dans son tableau arrière, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets), toujours bien calé dans un généreux flux de sud-ouest, file a bonne allure et affiche la plus belle moyenne des dernières 24 h avec 370 milles affichés au compteur. La progression est en revanche plus compliquée pour Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur).“ La route ne s'arrete pas mais elle se rallonge ! la 2ème drisse a cassé, le code 0 est passé à l'eau. Je l'ai récupéré comme le reacher et je fais route sous J2. je venais de changer la voile avant la nuit et j'avais vérifié visuellement la drisse comme à chaque fois depuis et rien noté de suspect...je m'apprêtais à vous écrire un beau mail vous disant que c'était une belle journée avec des albatros ET des poissons volants: c'est sympa d'avoir les 2 en même temps. Il va falloir que je monte au mat dès que possible pour remettre une drisse pour les voiles d'avant d'ici là, je me repose et à demain“, écrivait Tanguy dans son message de la nuit. Des soucis de voiles d'avant malheureusement partagé par Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) qui souffre actuellement de plusieurs blessures, dont notamment une côte cassée. La douleur vive n'empêche pas le courageux skipper d'afficher la deuxième meilleure progression des dernières 24 h (305 milles) !
Complexe Atlantique Sud
2284 milles plus loin, c'est Mike Golding (Gamesa) qui mène ce matin le peloton de chasseurs, un mille seulement devant Jean Le Cam sur la route théorique et avec un écart latéral qui s'est réduit à 45 milles. Les deux marins d'expérience naviguent toujours au près dans un flux d'ouest d'une dizaine de noeuds qui devrait virer au nord est. Derrière, Dominique Wavre (Mirabaud) et Javier Sanso (Acciona 100 % EcoPowered) peinent également dans la remontée de l'Atlantique Sud, l'Espagnol ayant choisi pour l'instant une route plus est. Quant à Arnaud Boissières (Akena Verandas), il s'écartait un peu de la côte brésilienne ce matin et progressait au nord-ouest à près de 12 noeuds. Le schéma météorologique qui se présente à lui dans les prochaines heures reste cependant visiblement compliqué...
Douleurs et avaries
A un peu plus de 600 milles dans son tableau arrière, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets), toujours bien calé dans un généreux flux de sud-ouest, file a bonne allure et affiche la plus belle moyenne des dernières 24 h avec 370 milles affichés au compteur. La progression est en revanche plus compliquée pour Tanguy de Lamotte (Initiatives-coeur).“ La route ne s'arrete pas mais elle se rallonge ! la 2ème drisse a cassé, le code 0 est passé à l'eau. Je l'ai récupéré comme le reacher et je fais route sous J2. je venais de changer la voile avant la nuit et j'avais vérifié visuellement la drisse comme à chaque fois depuis et rien noté de suspect...je m'apprêtais à vous écrire un beau mail vous disant que c'était une belle journée avec des albatros ET des poissons volants: c'est sympa d'avoir les 2 en même temps. Il va falloir que je monte au mat dès que possible pour remettre une drisse pour les voiles d'avant d'ici là, je me repose et à demain“, écrivait Tanguy dans son message de la nuit. Des soucis de voiles d'avant malheureusement partagé par Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) qui souffre actuellement de plusieurs blessures, dont notamment une côte cassée. La douleur vive n'empêche pas le courageux skipper d'afficher la deuxième meilleure progression des dernières 24 h (305 milles) !
Joint par téléphone ce 22 janvier, Jean-Pierre Dick a décrit les conditions de navigation à bord de Virbac-Paprec 3 suite à la perte de la quille cette nuit. Le skipper niçois est confronté à une décision importante : continuer la course en mode « dégradé » ou abandonner le Vendée Globe en s’abritant aux Açores. « Je crains que le compétiteur et le marin ne soient pas d’accord » précisait le skipper niçois.
« Sans quille, le bateau est devenu une grande planche à voile sans grosse capacité de rappel. Pour l’instant, je ne me sens pas en danger, j’ai rempli les ballasts au vent afin d’équilibrer le bateau. Tout est rangé. J’ai mis les deux safrans dans l’eau, il n’y a pas de risque immédiat pour moi. J’ai aussi mis une dérive pour contrôler ma direction. J’ai du temps devant moi avant de virer de bord ou d’empanner, je vais réfléchir aux différentes solutions. »
Le moral
« Je suis encore dans l’action pour sécuriser mon bateau. Je vais bien malgré une douleur aux côtes, j’ai dormi un peu afin d’être lucide et ai mis de l’ordre dans le bateau. Je suis conscient que je vais être confronté à un choix difficile : celui de continuer la course ou celui de limiter les risques pour le bateau. Il y a un arbitrage à faire entre s’arrêter et celui de poursuivre la navigation avec un handicap. »
Une grosse déception
« Pour l’instant je n’ai pas étudié la météo. Je prendrais une décision rapidement mais je crains que le compétiteur et le marin ne soient pas d’accord ! C’est une grosse déception, la 3ème place était à portée d'étrave, elle m’attendait. J’ai travaillé pendant 4 ans en espérant terminer sur le podium du Vendée Globe. Ce n’est pas encore fini, je n’ai pas abandonné. Néanmoins ce ne sera pas simple de parcourir 2000 milles sans ma quille ! Faire du bateau sans quille c’est comme faire de la flûte sans les mains. »
« Sans quille, le bateau est devenu une grande planche à voile sans grosse capacité de rappel. Pour l’instant, je ne me sens pas en danger, j’ai rempli les ballasts au vent afin d’équilibrer le bateau. Tout est rangé. J’ai mis les deux safrans dans l’eau, il n’y a pas de risque immédiat pour moi. J’ai aussi mis une dérive pour contrôler ma direction. J’ai du temps devant moi avant de virer de bord ou d’empanner, je vais réfléchir aux différentes solutions. »
Le moral
« Je suis encore dans l’action pour sécuriser mon bateau. Je vais bien malgré une douleur aux côtes, j’ai dormi un peu afin d’être lucide et ai mis de l’ordre dans le bateau. Je suis conscient que je vais être confronté à un choix difficile : celui de continuer la course ou celui de limiter les risques pour le bateau. Il y a un arbitrage à faire entre s’arrêter et celui de poursuivre la navigation avec un handicap. »
Une grosse déception
« Pour l’instant je n’ai pas étudié la météo. Je prendrais une décision rapidement mais je crains que le compétiteur et le marin ne soient pas d’accord ! C’est une grosse déception, la 3ème place était à portée d'étrave, elle m’attendait. J’ai travaillé pendant 4 ans en espérant terminer sur le podium du Vendée Globe. Ce n’est pas encore fini, je n’ai pas abandonné. Néanmoins ce ne sera pas simple de parcourir 2000 milles sans ma quille ! Faire du bateau sans quille c’est comme faire de la flûte sans les mains. »
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