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A 1645 milles de l'arrivée, à la latitude des Iles Canaries, Mike Golding négocie l'anticyclone des Açores, il progresse ce matin a une vitesse très correcte de 14 noeuds.
Cette nuit, le skipper britannique a perdu quelques milles sur son principal concurrent pour la 5è place, Jean Le Cam. Le skipper français est resté un peu plus à l'ouest, et il a gagné un peu plus de pression. Il progresse désormais à 65 milles devant Mike Golding dans environ 13 noeuds de secteur sud.
C'est une période difficile qui commence autour de l'anticyclone dans l'est, dont le centre se situe sur le détroit de Gilbraltar. Pour le contourner, Mike cherche à raccourcir sa route, mais il aura aussi un peu moins de vent plus près du centre de ce système. De son côté, sur une route légèrement plus longue à l'ouest, Jean semble bénéficier d'un peu plus de vent.
30 Janvier 19h00 GMT
Pour faire suite à l'annonce d'un problème avec le carénage du puits de quille de Gamesa faite hier, 29 Janvier, à 22h30, Mike fait aujourd'hui le point avec son équipe :
"La solution que nous avons trouvé est tout simplement de tenir bon, je ne peux pas me permettre de m'arrêter et mon objectif est de continuer de faire avancer le bateau en direction de la ligne d'arrivée. La situation s'est un peu améliorée avec le bout que j'ai pu mettre autour de l'ogive pour réduire la pression, et pour le moment ça tient, je garde quand même un oeil dessus.
Il y a d'autres choses que je pourrait entreprendre mais ça voudrait dire arrêter le bateau, mais je suis en course vers les Sables d'Olonne, à la lutte pour la 5ème place, donc s'arrêter n'est pas une option que je veux considérer pour le moment."
Mike nous a fait parvenir la photo ci-dessous prise par l'un des hublot d'inspection au niveau de la tête de quille, avec l'avant de Gamesa se situant en haut de la photo. La pièce en métal est la chape en acier au dessus de la tête de quille et la bar dorée est la tige de vérin tribord. La présence d'eau est normale dans ce compartiment, mais il ne devrait pas y avoir cette pression et à 10 noeuds de vitesse, le puits devrait être quasiment sec.
Mike expliquait : "Cette photo a été prise à 10 noeuds de vitesse et vous pouvez voir l'eau ressortir avec la pression sous la tête de quille. À 15 noeuds et sans le bout et les autres choses que nous avons mis en place, le compartiment de la quille est a moitié plein, à 17 noeuds ça va jusqu'à la membrane qui ferme la boîte et au delà… on ne sait pas encore."
Mike est pour le moment en 6ème position dans ce Vendée Globe 2012-2013, à 700 milles au sud des Açores, à seulement 46 milles derrière Jean Le Cam. Les deux skippers avoisinent une moyenne de 13 noeuds lors des dernières positions de 16h00.
C'est une période difficile qui commence autour de l'anticyclone dans l'est, dont le centre se situe sur le détroit de Gilbraltar. Pour le contourner, Mike cherche à raccourcir sa route, mais il aura aussi un peu moins de vent plus près du centre de ce système. De son côté, sur une route légèrement plus longue à l'ouest, Jean semble bénéficier d'un peu plus de vent.
30 Janvier 19h00 GMT
Pour faire suite à l'annonce d'un problème avec le carénage du puits de quille de Gamesa faite hier, 29 Janvier, à 22h30, Mike fait aujourd'hui le point avec son équipe :
"La solution que nous avons trouvé est tout simplement de tenir bon, je ne peux pas me permettre de m'arrêter et mon objectif est de continuer de faire avancer le bateau en direction de la ligne d'arrivée. La situation s'est un peu améliorée avec le bout que j'ai pu mettre autour de l'ogive pour réduire la pression, et pour le moment ça tient, je garde quand même un oeil dessus.
Il y a d'autres choses que je pourrait entreprendre mais ça voudrait dire arrêter le bateau, mais je suis en course vers les Sables d'Olonne, à la lutte pour la 5ème place, donc s'arrêter n'est pas une option que je veux considérer pour le moment."
Mike nous a fait parvenir la photo ci-dessous prise par l'un des hublot d'inspection au niveau de la tête de quille, avec l'avant de Gamesa se situant en haut de la photo. La pièce en métal est la chape en acier au dessus de la tête de quille et la bar dorée est la tige de vérin tribord. La présence d'eau est normale dans ce compartiment, mais il ne devrait pas y avoir cette pression et à 10 noeuds de vitesse, le puits devrait être quasiment sec.
Mike expliquait : "Cette photo a été prise à 10 noeuds de vitesse et vous pouvez voir l'eau ressortir avec la pression sous la tête de quille. À 15 noeuds et sans le bout et les autres choses que nous avons mis en place, le compartiment de la quille est a moitié plein, à 17 noeuds ça va jusqu'à la membrane qui ferme la boîte et au delà… on ne sait pas encore."
Mike est pour le moment en 6ème position dans ce Vendée Globe 2012-2013, à 700 milles au sud des Açores, à seulement 46 milles derrière Jean Le Cam. Les deux skippers avoisinent une moyenne de 13 noeuds lors des dernières positions de 16h00.
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Avec un vent de travers de 20 nœuds en moyenne, Jean Le Cam remonte à bonne vitesse vers le Nord. Dans quelques heures, le souffle d’air va faiblir et le skipper de SynerCiel risque fort de voir son avance sur Mike Golding fondre comme neige au soleil. Sang-froid et concentration seront de mise dans les prochaines 24 heures.
« La nuit a été rapide. Le vent n’a pas molli et j’ai donc pu garder de bonnes moyennes. Dans quelques heures, je vais perdre en vitesse car je vais buter dans une dorsale*. Mike va revenir sur moi car il continuera à avoir du vent jusqu’à ce qu’il tombe à son tour dans la bulle. Ça va être chaud ! »
Keep cool
« Il y a un moment, je vais marcher à 0 nœud et Mike sera à 10 nœuds. Je le sais donc je m’y prépare psychologiquement. Dans ces moments-là, il ne faut surtout pas s’énerver. Tu respires par la bouche, tu souffle par le nez, tu te fais une raison, faut rester zen. S’il revient à 20 milles, ok tu l’acceptes et tu te dis que tu as encore 20 milles d’avance. Je ne suis pas du genre à perdre mon calme. Mais je ne peux pas non plus dire que je suis serein et clairement je ne vais pas faire le fanfaron quand il va me foncer dessus comme un boulet de canon. »
* dorsale : zone sans vent
NOUVELLE VIDEO : Un brin de toilette
Ce n’est pas parce que l’arrivée est proche que Jean Le Cam délaisse pour autant les tâches ménagères du bord. En témoigne la vidéo envoyée hier : lessive à bord SynerCiel.
« La nuit a été rapide. Le vent n’a pas molli et j’ai donc pu garder de bonnes moyennes. Dans quelques heures, je vais perdre en vitesse car je vais buter dans une dorsale*. Mike va revenir sur moi car il continuera à avoir du vent jusqu’à ce qu’il tombe à son tour dans la bulle. Ça va être chaud ! »
Keep cool
« Il y a un moment, je vais marcher à 0 nœud et Mike sera à 10 nœuds. Je le sais donc je m’y prépare psychologiquement. Dans ces moments-là, il ne faut surtout pas s’énerver. Tu respires par la bouche, tu souffle par le nez, tu te fais une raison, faut rester zen. S’il revient à 20 milles, ok tu l’acceptes et tu te dis que tu as encore 20 milles d’avance. Je ne suis pas du genre à perdre mon calme. Mais je ne peux pas non plus dire que je suis serein et clairement je ne vais pas faire le fanfaron quand il va me foncer dessus comme un boulet de canon. »
* dorsale : zone sans vent
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Ce n’est pas parce que l’arrivée est proche que Jean Le Cam délaisse pour autant les tâches ménagères du bord. En témoigne la vidéo envoyée hier : lessive à bord SynerCiel.
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Jean-Pierre Dick est tenace et n’abandonne pas. Le skipper de Virbac-Paprec 3 veut terminer le Vendée Globe en se donnant toutes les chances de réussir. Naviguant sans quille depuis une semaine, il a pris la décision à 21h ce soir de mouiller ou de prendre un coffre dans un abri sur la côte nord espagnole*. JP évite ainsi un fort du coup de vent qui balaiera le golfe de Gascogne dans la nuit de jeudi à vendredi. Le skipper niçois repartirait samedi ou dimanche de l’anse de San Ciprián* vers les Sables d’Olonne pour une traversée du Golfe de Gascogne dans un vent médium pour tenter de couper la ligne d’arrivée du Vendée Globe.
Jean-Pierre a envoyé un email à son équipe
"Hello,
Beaucoup de vent sur le chemin pour aller aux Sables d’Olonne ! Les modèles prédisent un front violent pour la nuit de jeudi à vendredi. J'ai encore en mémoire mon retournement dans la Transat Anglaise en 2004. Je naviguais avec la grand-voile affalée et la trinquette pour seule propulsion. Mon monocoque (Virbac-Paprec 1) s'était fait rouler comme dans une machine à laver et moi avec ; à mon grand effarement puis désarroi !
Une seule seconde et cette vague scélérate avait réduit mes désirs de victoire à néant et de repartir, à l'époque, vers une sélection pas encore acquise pour mon Vendée Globe. La mer avait été plus forte mais m'avait épargné la vie...
Voilà un des arguments qui me pousse aujourd’hui à m'arrêter et non abandonner. Un mouillage ou un coffre m'attendent sur cette côte espagnole en espérant qu'elle soit plus accueillante que le cap Finisterre cette nuit. J'ai vraiment envie de rentrer chez moi et de retrouver les miens.
Il va falloir rester probablement près de 3 jours au mouillage ! Bricoler, lire, manger les horribles restes de lyophilisé du bord, peut être nager… Finir le Vendée Globe est à ce prix mais quel bonheur cela sera de couper cette sacrée ligne !
Ce Vendée Globe aura été original jusqu'au bout. Je voulais la régate et j'ai eu l'aventure. Je voulais le maillot jaune et j'ai eu le maillot à pois du meilleur grimpeur ; je voulais le plaisir du surf facile et j'ai eu un travail d'équilibriste assez stressant ! Cette course a le mérite de forger le caractère et vous force à rester humble à tout moment...
Merci pour vos messages de soutien, ça me fait beaucoup de bien."
JP
Jean-Pierre a envoyé un email à son équipe
"Hello,
Beaucoup de vent sur le chemin pour aller aux Sables d’Olonne ! Les modèles prédisent un front violent pour la nuit de jeudi à vendredi. J'ai encore en mémoire mon retournement dans la Transat Anglaise en 2004. Je naviguais avec la grand-voile affalée et la trinquette pour seule propulsion. Mon monocoque (Virbac-Paprec 1) s'était fait rouler comme dans une machine à laver et moi avec ; à mon grand effarement puis désarroi !
Une seule seconde et cette vague scélérate avait réduit mes désirs de victoire à néant et de repartir, à l'époque, vers une sélection pas encore acquise pour mon Vendée Globe. La mer avait été plus forte mais m'avait épargné la vie...
Voilà un des arguments qui me pousse aujourd’hui à m'arrêter et non abandonner. Un mouillage ou un coffre m'attendent sur cette côte espagnole en espérant qu'elle soit plus accueillante que le cap Finisterre cette nuit. J'ai vraiment envie de rentrer chez moi et de retrouver les miens.
Il va falloir rester probablement près de 3 jours au mouillage ! Bricoler, lire, manger les horribles restes de lyophilisé du bord, peut être nager… Finir le Vendée Globe est à ce prix mais quel bonheur cela sera de couper cette sacrée ligne !
Ce Vendée Globe aura été original jusqu'au bout. Je voulais la régate et j'ai eu l'aventure. Je voulais le maillot jaune et j'ai eu le maillot à pois du meilleur grimpeur ; je voulais le plaisir du surf facile et j'ai eu un travail d'équilibriste assez stressant ! Cette course a le mérite de forger le caractère et vous force à rester humble à tout moment...
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Les trois premiers concurrents du Vendée Globe ont franchi la ligne d’arrivée, mais derrière, la lutte continue, plus intense que jamais. « L’alizé était très soutenu, soufflant entre 20 et 25 noeuds par une mer assez forte, mais il est depuis hier relativement irrégulier, et il est progressivement en train de faiblir », raconte Dominique.
La suite du parcours s’annonce particulièrement délicate : l’anticyclone des Açores est en train de se mettre en place, et il s’apprête à barrer la route des marins solitaires. « Dans un premier temps, Jean et Mike vont être affectés et leur vitesse va diminuer, puis ce sera à mon tour ainsi qu’à Arnaud et Javier ; il va y avoir un assez fort phénomène d’accordéon. Je bénéficie d’une petite marge d’avance sur Arnaud, mais ce n’est de loin pas un matelas confortable ; au contraire, la fin de course s’annonce très intense, et compliquée.
Je pense que les deux voiliers de devant vont parvenir à s’extraire assez vite de l’anticyclone, mais ce sera plus compliqué pour nous car la situation est très complexe, et les fichiers météo ne sont pas fiables. Il va en effet y avoir un ralentissement généralisé, avec de nombreux fronts orageux qui sont impossibles à anticiper. Ce ne sera pas une portion de course tactique, mais plutôt un peu chanceuse, car on ne peut vraiment pas anticiper ce qui va se passer. »
Le jeu du poker menteur
« Tout va bien ! » La phrase fétiche de François Gabart, répétée en boucle au fil des vacations radio, a pris un certain relief lorsque le vainqueur du Vendée Globe a confessé avoir cassé son moteur après cinq jours de course, puis subi des avaries diverses tout au long de l’épreuve. Son successeur sur la ligne d’arrivée, Armel Le Cleac’h, a aussi avoué avoir cassé un hydrogénérateur dès la deuxième journée de course, puis subi des fortunes diverses…
« Nous passons tous par là, c’est clair », commente Dominique : « Les systèmes embarqués se fatiguent au fil des jours de mer, et il y a des tas de petites choses qui finissent par lâcher. C’est vrai que François et Armel n’étaient pas très bavards à ce sujet… Je pense que des gens comme Mike ou moi sommes plus francs : si nous avons un problème, nous le disons. Donc oui, je le dis : je vais bien ! Et le bateau aussi est en forme, même s’il y a logiquement une fatigue générale.]»
Je pense que les deux voiliers de devant vont parvenir à s’extraire assez vite de l’anticyclone, mais ce sera plus compliqué pour nous car la situation est très complexe, et les fichiers météo ne sont pas fiables. Il va en effet y avoir un ralentissement généralisé, avec de nombreux fronts orageux qui sont impossibles à anticiper. Ce ne sera pas une portion de course tactique, mais plutôt un peu chanceuse, car on ne peut vraiment pas anticiper ce qui va se passer. »
Le jeu du poker menteur
« Tout va bien ! » La phrase fétiche de François Gabart, répétée en boucle au fil des vacations radio, a pris un certain relief lorsque le vainqueur du Vendée Globe a confessé avoir cassé son moteur après cinq jours de course, puis subi des avaries diverses tout au long de l’épreuve. Son successeur sur la ligne d’arrivée, Armel Le Cleac’h, a aussi avoué avoir cassé un hydrogénérateur dès la deuxième journée de course, puis subi des fortunes diverses…
« Nous passons tous par là, c’est clair », commente Dominique : « Les systèmes embarqués se fatiguent au fil des jours de mer, et il y a des tas de petites choses qui finissent par lâcher. C’est vrai que François et Armel n’étaient pas très bavards à ce sujet… Je pense que des gens comme Mike ou moi sommes plus francs : si nous avons un problème, nous le disons. Donc oui, je le dis : je vais bien ! Et le bateau aussi est en forme, même s’il y a logiquement une fatigue générale.]»
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Après une journée épuisante de réparation pour réduire les dommages causés par la perte d'un plaque de carénage (au niveau du fond de coque), le skipper de Gamesa s'accroche à sa position face à son plus proche concurrent, le Français Jean Le Cam (SynerCiel), pointé à 12 noeuds ce matin. Sur les 24 dernières heures, Golding affiche une moyenne de 11,3 noeuds contre 9,8 noeuds pour Le Cam, espérant reprendre les milles perdus quand il stoppa le bateau, hier après-midi, pour s'occuper des réparations au niveau de puits de quille.
Selon Mike Golding, les deux skippers sont à la lutte dans des conditions idéales, au reaching dans 11 noeuds de vent, 700 milles dans le sud-ouest des îles Canaries.
Lors d'un contact avec son équipe à Southampton ce matin, il dit : " Je tiens tout d'abord à féliciter Alex pour sa course fantastique. Avant le début du Vendée Globe, il était évident qu'Alex était très en phase avec son bateau ; ce résultat, il le mérite. Nous avons communiqué une ou deux fois pendant la course et il était confiant, convaincu qu'il pourrait terminer. Sa détermination a payé, et c'est formidable pour lui de terminer sur le podium. "
"Concernant le puits de quille, pour être honnête, ce n'est pas beaucoup mieux. Il y a une petite amélioration, et il n'y a pas de souci en ce moment. C'est un peu décevant, qu'après tout ce travail, la situation ne se soit pas améliorée, mais nous avons enlevé un peu de pression, et ça c'est une bonne chose."
"C'est appréciable de naviguer - enfin ! - dans ces conditions. Si la mer n'est pas plate, elle est s'est quand même assagie. Les conditions sont relativement stables, avec une belle lumière. C'est probablement le dernier jour dans ce type de conditions plutôt agréables avant l'arrivée, l'un de mes derniers, et je compte bien en profiter du mieux possible. Et cerise sur le gâteau, je reprends des milles à Jean (Le Cam), j'ai vraiment hâte de revoir les Sables d'Olonne."
Selon Mike Golding, les deux skippers sont à la lutte dans des conditions idéales, au reaching dans 11 noeuds de vent, 700 milles dans le sud-ouest des îles Canaries.
Lors d'un contact avec son équipe à Southampton ce matin, il dit : " Je tiens tout d'abord à féliciter Alex pour sa course fantastique. Avant le début du Vendée Globe, il était évident qu'Alex était très en phase avec son bateau ; ce résultat, il le mérite. Nous avons communiqué une ou deux fois pendant la course et il était confiant, convaincu qu'il pourrait terminer. Sa détermination a payé, et c'est formidable pour lui de terminer sur le podium. "
"Concernant le puits de quille, pour être honnête, ce n'est pas beaucoup mieux. Il y a une petite amélioration, et il n'y a pas de souci en ce moment. C'est un peu décevant, qu'après tout ce travail, la situation ne se soit pas améliorée, mais nous avons enlevé un peu de pression, et ça c'est une bonne chose."
"C'est appréciable de naviguer - enfin ! - dans ces conditions. Si la mer n'est pas plate, elle est s'est quand même assagie. Les conditions sont relativement stables, avec une belle lumière. C'est probablement le dernier jour dans ce type de conditions plutôt agréables avant l'arrivée, l'un de mes derniers, et je compte bien en profiter du mieux possible. Et cerise sur le gâteau, je reprends des milles à Jean (Le Cam), j'ai vraiment hâte de revoir les Sables d'Olonne."
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Jean Le Cam s’apprête à franchir la latitude des Canaries. En approche des Açores, prochaine étape importante dans son Vendée Globe, plusieurs possibilités s’offrent à lui. Le skipper de SynerCiel étudie finement les routages jusqu’à l’arrivée qui s’annonce musclée avec des vents de 30 nœuds pour arriver aux Sables d’Olonne.
« J’ai sorti deux routages pour savoir comment passer la zone de hautes pressions qui nous barre la route jusqu’aux Sables. C’est le prochain gros piège donc faut pas se planter ! »
Un sommeil réparateur
« Cette nuit, j’ai dormi comme jamais. On a un tel déficit de sommeil profond que dès que tu peux dormir un peu plus longtemps, tu sens vraiment la différence. »
Une arrivée sportive
« Mes routages me font arriver le 5, mais ça peut changer d’ici là. Pour le moment, vous pouvez compter sur moi pour l’apéro mardi soir ! J’ai du vent portant jusqu’à l’arrivée. Ca risque d’être très musclé sur la fin avec 30 nœuds prévus au large des Sables d’Olonne.»
« J’ai sorti deux routages pour savoir comment passer la zone de hautes pressions qui nous barre la route jusqu’aux Sables. C’est le prochain gros piège donc faut pas se planter ! »
Un sommeil réparateur
« Cette nuit, j’ai dormi comme jamais. On a un tel déficit de sommeil profond que dès que tu peux dormir un peu plus longtemps, tu sens vraiment la différence. »
Une arrivée sportive
« Mes routages me font arriver le 5, mais ça peut changer d’ici là. Pour le moment, vous pouvez compter sur moi pour l’apéro mardi soir ! J’ai du vent portant jusqu’à l’arrivée. Ca risque d’être très musclé sur la fin avec 30 nœuds prévus au large des Sables d’Olonne.»
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Alex Thomson est arrivé en troisième position du Vendée Globe 2012-2013. Le skipper a franchi la ligne d'arrivée mercredi 30 janvier 2013, à 08h25m43s. Son temps de course est de 80j19h23m43s
Son temps de course est de 80j 19h 23mn 43s. Sa vitesse moyenne sur le parcours aura été de 12,6 nœuds. Il aura parcouru 28 022 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 14,4 nœuds. Rappel : la distance théorique du parcours était de 24 394 milles.
Good game, Mister Alex
Alex Thomson n’a eu de cesse de le répéter. Son premier objectif était de terminer ce Vendée Globe. En bouclant son tour du monde en troisième position, le skipper d’Hugo Boss brise la malédiction qui l’avait accompagné lors des précédentes éditions. Sa place sur le podium montre aussi que le navigateur britannique n’a rien perdu de sa combativité.
En mode régate
Malgré le rythme imposé par les leaders de la course, Alex Thomson démontre qu’il n’entend pas jeter sa part aux chiens. Toujours aux avant-postes, il pointe en tête des voiliers « d’ancienne génération », menant son Hugo Boss à une allure soutenue.
Preuve qu’Alex est pleinement entré dans sa régate, la réclamation qu’il dépose contre certains concurrents pour ne pas avoir respecté les instructions de course concernant le dispositif de séparation du trafic du cap Finisterre. La procédure, confirmée par le comité de course, n’a pas toujours été parfaitement comprise mais elle est totalement légitime. Il reste qu’Alex va devoir attendre pour se débarrasser de l’image du mouton noir aux yeux d’une partie du public.
Réparations express
Et pourtant ! La course d’Alex Thomson est exemplaire. Sur son plan Farr, il s’accroche aux hommes de tête malgré quelques soucis techniques. Juste après le pot au noir, le support d’un ses hydrogénérateurs se détache et brise la barre de liaison qui maintient ses deux safrans solidaires. C’est un moment crucial pour le navigateur britannique qui risque de se voir décroché de la tête de flotte, s’il n’arrive pas à réparer. Sous pilote, à plus de 18 nœuds de moyenne, Alex installe un atelier composite à bord et répare. Il maintient du même coup le contact et pointe à l’entrée de l’océan Indien à 150 milles à peine des leaders, soit moins d’une demi-journée de route.
Semelle de plomb au pied léger
L’océan Indien est en quelque sorte l’examen de passage d’Alex. Lui, dont la réputation a toujours été de mener ses bateaux à la limite, voire parfois à l’excès, montre qu’il a appris à modérer son impulsivité. Toujours au contact, il mène une course intelligente à quelques milles derrière le quatuor Gabart, Le Cléac’h, Dick et Stamm. Les enseignements des courses précédentes ont porté leurs fruits ; Alex reste dans la course pour le podium.
Silence radio
Les ennuis d’Alex ne sont pas terminés pour autant. A nouveau, le skipper britannique se trouve confronté à des soucis d’hydrogénérateurs. Il sait qu’il doit impérativement réparer sous peine de ne pas pouvoir finir son tour du monde, faute d’énergie suffisante. Le skipper d’Hugo Boss va donc s’imposer une communication a minima avec l’extérieur. Un pensum pour ce navigateur qui a besoin d’extérioriser ses sentiments, de correspondre avec sa famille, ses amis. Mais il ne renonce pas et une fois le cap Horn franchi, peut enfin terminer sa réparation. Toujours quatrième, il se maintient avec brio et franchit le pot au noir avec, chevillée au corps, l’ambition de revenir sur Jean-Pierre Dick dont il n’est distant que d’environ 150 milles.
Solitaire solidaire
La perte de quille de Jean-Pierre Dick, le lundi 21 janvier, va propulser Alex sur le devant de la scène. Le skipper de Virbac-Paprec 3 s’apprête à faire face à du mauvais temps au large des Açores quand le skipper d’Hugo Boss décide, de son propre chef, d’infléchir sa route pour venir à proximité de Jean-Pierre au cas où le navigateur niçois se trouverait en difficulté. Ce dernier geste prive le navigateur britannique de la possibilité de finir son tour du monde en 80 jours. Mais en terminant son Vendée Globe de si belle manière, Alex Thomson a remporté une campagne autrement plus essentielle : celle du cœur du public.
Points de repères
- Plus grande distance parcourue en 24 heures : le 12 décembre, 477,14 milles.
- Les Sables – équateur : 11j 02h 34mn (record détenu par Jean Le Cam en 2004-2005 en 10j 11h 28mn)
- Equateur – Bonne Espérance : 12j 09h 59mn
- Bonne Espérance – Cap Leeuwin : 12j 09h 40mn
- Cap Leeuwin – Cap Horn : 18j 16h 23mn
- Cap Horn – équateur : 14j 00h 17mn
- Equateur – Les Sables d’Olonne : 12j 04h 32mn
Good game, Mister Alex
Alex Thomson n’a eu de cesse de le répéter. Son premier objectif était de terminer ce Vendée Globe. En bouclant son tour du monde en troisième position, le skipper d’Hugo Boss brise la malédiction qui l’avait accompagné lors des précédentes éditions. Sa place sur le podium montre aussi que le navigateur britannique n’a rien perdu de sa combativité.
En mode régate
Malgré le rythme imposé par les leaders de la course, Alex Thomson démontre qu’il n’entend pas jeter sa part aux chiens. Toujours aux avant-postes, il pointe en tête des voiliers « d’ancienne génération », menant son Hugo Boss à une allure soutenue.
Preuve qu’Alex est pleinement entré dans sa régate, la réclamation qu’il dépose contre certains concurrents pour ne pas avoir respecté les instructions de course concernant le dispositif de séparation du trafic du cap Finisterre. La procédure, confirmée par le comité de course, n’a pas toujours été parfaitement comprise mais elle est totalement légitime. Il reste qu’Alex va devoir attendre pour se débarrasser de l’image du mouton noir aux yeux d’une partie du public.
Réparations express
Et pourtant ! La course d’Alex Thomson est exemplaire. Sur son plan Farr, il s’accroche aux hommes de tête malgré quelques soucis techniques. Juste après le pot au noir, le support d’un ses hydrogénérateurs se détache et brise la barre de liaison qui maintient ses deux safrans solidaires. C’est un moment crucial pour le navigateur britannique qui risque de se voir décroché de la tête de flotte, s’il n’arrive pas à réparer. Sous pilote, à plus de 18 nœuds de moyenne, Alex installe un atelier composite à bord et répare. Il maintient du même coup le contact et pointe à l’entrée de l’océan Indien à 150 milles à peine des leaders, soit moins d’une demi-journée de route.
Semelle de plomb au pied léger
L’océan Indien est en quelque sorte l’examen de passage d’Alex. Lui, dont la réputation a toujours été de mener ses bateaux à la limite, voire parfois à l’excès, montre qu’il a appris à modérer son impulsivité. Toujours au contact, il mène une course intelligente à quelques milles derrière le quatuor Gabart, Le Cléac’h, Dick et Stamm. Les enseignements des courses précédentes ont porté leurs fruits ; Alex reste dans la course pour le podium.
Silence radio
Les ennuis d’Alex ne sont pas terminés pour autant. A nouveau, le skipper britannique se trouve confronté à des soucis d’hydrogénérateurs. Il sait qu’il doit impérativement réparer sous peine de ne pas pouvoir finir son tour du monde, faute d’énergie suffisante. Le skipper d’Hugo Boss va donc s’imposer une communication a minima avec l’extérieur. Un pensum pour ce navigateur qui a besoin d’extérioriser ses sentiments, de correspondre avec sa famille, ses amis. Mais il ne renonce pas et une fois le cap Horn franchi, peut enfin terminer sa réparation. Toujours quatrième, il se maintient avec brio et franchit le pot au noir avec, chevillée au corps, l’ambition de revenir sur Jean-Pierre Dick dont il n’est distant que d’environ 150 milles.
Solitaire solidaire
La perte de quille de Jean-Pierre Dick, le lundi 21 janvier, va propulser Alex sur le devant de la scène. Le skipper de Virbac-Paprec 3 s’apprête à faire face à du mauvais temps au large des Açores quand le skipper d’Hugo Boss décide, de son propre chef, d’infléchir sa route pour venir à proximité de Jean-Pierre au cas où le navigateur niçois se trouverait en difficulté. Ce dernier geste prive le navigateur britannique de la possibilité de finir son tour du monde en 80 jours. Mais en terminant son Vendée Globe de si belle manière, Alex Thomson a remporté une campagne autrement plus essentielle : celle du cœur du public.
Points de repères
- Plus grande distance parcourue en 24 heures : le 12 décembre, 477,14 milles.
- Les Sables – équateur : 11j 02h 34mn (record détenu par Jean Le Cam en 2004-2005 en 10j 11h 28mn)
- Equateur – Bonne Espérance : 12j 09h 59mn
- Bonne Espérance – Cap Leeuwin : 12j 09h 40mn
- Cap Leeuwin – Cap Horn : 18j 16h 23mn
- Cap Horn – équateur : 14j 00h 17mn
- Equateur – Les Sables d’Olonne : 12j 04h 32mn
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