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Toujours un peu plus rapides que Jean Le Cam sur Synerciel, Mike Golding a encore repris 47 milles sur ce concurrent de longue date.
En approche du cap Horn, il y a une semaine, l'écart entre le skipper britannique et ce fidèle adversaire se mesurait à 289 milles. Dans l'Est du Pacifique, Mike Golding accusait 420 milles de retard sur Jean Le Cam, 2è du Vendée Globe 2004-05 qu'il termina lui-même en 3è position. Mais désormais, tous les deux sont confrontés dans l'ouest à une importante, et très confuse, masse anticyclonique. A bord de Gamesa, Mike Goding s'interroge actuellement alors que les modèles météo ne montrent pas de route précise pour traverser cette zone incertaine. Aucune porte de sortie évidente, même si Gamesa continue de bien avancer, à 11 noeuds contre 9 pour Synerciel.
"Cela ne va pas vite, et ça a l'air assez bouché devant. Les fichiers météo divergent tous, et c'est agaçant. Je continue d'avancer un peu. Nous sommes un peu en balade, d'accord ! Mais vraiment, ça ne va pas vite. J'ai 14-15 noeuds, mais quand le vent va-t-il s'établir, c'est quelque chose que personne ne sait. Je devine que cela peut durer comme ça quelques jours. La situation n'est plus aussi claire qu'il y a quelques jours, je dois donc prendre mon mal en patience dans l'attente que les fichiers concordent un peu. Là, c'est le fait de ne pas savoir, qui est le plus agaçant."
"Sinon, tout va bien à bord. Cela se réchauffe un peu. Je vais d'ailleurs bientôt faire un grand ménage."
En approche du cap Horn, il y a une semaine, l'écart entre le skipper britannique et ce fidèle adversaire se mesurait à 289 milles. Dans l'Est du Pacifique, Mike Golding accusait 420 milles de retard sur Jean Le Cam, 2è du Vendée Globe 2004-05 qu'il termina lui-même en 3è position. Mais désormais, tous les deux sont confrontés dans l'ouest à une importante, et très confuse, masse anticyclonique. A bord de Gamesa, Mike Goding s'interroge actuellement alors que les modèles météo ne montrent pas de route précise pour traverser cette zone incertaine. Aucune porte de sortie évidente, même si Gamesa continue de bien avancer, à 11 noeuds contre 9 pour Synerciel.
"Cela ne va pas vite, et ça a l'air assez bouché devant. Les fichiers météo divergent tous, et c'est agaçant. Je continue d'avancer un peu. Nous sommes un peu en balade, d'accord ! Mais vraiment, ça ne va pas vite. J'ai 14-15 noeuds, mais quand le vent va-t-il s'établir, c'est quelque chose que personne ne sait. Je devine que cela peut durer comme ça quelques jours. La situation n'est plus aussi claire qu'il y a quelques jours, je dois donc prendre mon mal en patience dans l'attente que les fichiers concordent un peu. Là, c'est le fait de ne pas savoir, qui est le plus agaçant."
"Sinon, tout va bien à bord. Cela se réchauffe un peu. Je vais d'ailleurs bientôt faire un grand ménage."
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En passant ce matin au nord du 40e parallèle, Jean Le Cam quitte officiellement le grand Sud ! Après la pétole hier, le skipper de SynerCiel a retrouvé ce matin un vent stable de 14 nœuds et le sourire. Températures agréables, petits travaux à bord, le marin profite de ces instants de bonheur en mer à 200%.
Piteux merdeux mais beau temps belle mer
« On traverse une période de vents instables. Pas de vent hier, 14 nœuds ce matin. Cette zone de l’Atlantique c’est un peu piteux, merdeux. Mais ce n’est pas grave, ça évolue vite. Je suis content, cette nuit, je suis allé plus vite que Mike ! Côté température, c’est le bonheur. Je suis en t-shirt ! »
Un peu de matelotage
« J’ai remarqué en faisant l’inspection complète de SynerCiel que certains bouts avaient besoin d’un peu de réparations. Je vais sortir ma trousse à couture. J’aime bien faire du matelotage. Tu regardes comment c’est fait, et puis tu fais quelque chose de tes mains ! »
On ne manque de rien à bord de SynerCiel
« Je peux vous dire que l’on ne manque de rien à bord de SynerCiel. J’ouvrirai demain ma 10e semaine de nourriture mais à chaque caisse, j’ai plein de restes. Pareil pour les bonbonnes de gaz. Et idem pour le gazole que je n’ai pas consommé du tout depuis le départ. Je suis gavé de tout !! »
Classement du 13 janvier à 12h
1er : Macif - François Gabart à 3 942,9 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 257,8 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 637,5 milles du premier
5e : SynerCiel - Jean Le Cam à 1 720,8 milles du premier.
« On traverse une période de vents instables. Pas de vent hier, 14 nœuds ce matin. Cette zone de l’Atlantique c’est un peu piteux, merdeux. Mais ce n’est pas grave, ça évolue vite. Je suis content, cette nuit, je suis allé plus vite que Mike ! Côté température, c’est le bonheur. Je suis en t-shirt ! »
Un peu de matelotage
« J’ai remarqué en faisant l’inspection complète de SynerCiel que certains bouts avaient besoin d’un peu de réparations. Je vais sortir ma trousse à couture. J’aime bien faire du matelotage. Tu regardes comment c’est fait, et puis tu fais quelque chose de tes mains ! »
On ne manque de rien à bord de SynerCiel
« Je peux vous dire que l’on ne manque de rien à bord de SynerCiel. J’ouvrirai demain ma 10e semaine de nourriture mais à chaque caisse, j’ai plein de restes. Pareil pour les bonbonnes de gaz. Et idem pour le gazole que je n’ai pas consommé du tout depuis le départ. Je suis gavé de tout !! »
Classement du 13 janvier à 12h
1er : Macif - François Gabart à 3 942,9 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 257,8 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 637,5 milles du premier
5e : SynerCiel - Jean Le Cam à 1 720,8 milles du premier.
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Du repos et des siestes un peu mieux respectées la nuit dernière ont permis de confirmer que, depuis le passage du cap Horn, Mike Golding manquait d'énergie.
"J'ai rattrapé un peu de retard en termes de sommeil. A présent, je suis juste bien crevé ! " plaisantait ce matin Mike Golding lors d'un appel avec son équipe basée à Southampton.
Il conserve un écart de 128 milles avec Jean Le Cam en 5è position.
"Je pensais que j'aurais gagné un peu plus la nuit dernière en m'écartant un peu du vent pour accélérer un peu, mais Jean a fait pareil. C'est la seule chose à faire à dire vrai. Les routages nous font aller plus vers la côte, avec le risque de se retrouver dans une impasse. Je préfère miser sur la situation vue dans son ensemble, et négocier la rotation de l'anticyclone en poussant au nord-est."
C'est rassurant de voir que tous les autres sont alignés sur la même trajectoire, personne ne tente sa chance en coupant plus court.
En même temps, je ne dois pas perdre de vue Jean. J'aurais dû pouvoir lui reprendre quelques milles. J'aurais aimé avoir l'opportunité de revenir un peu plus sur lui, mais je n'ai pas si bien navigué ces dernières 24 heures. J'étais fatigué, et j'ai fait quelques petites erreurs, je ferai mieux aujourd'hui. J'ai dormi un peu plus la nuit dernière. Je me sens reposé, mais je manque toujours d'énergie.
C'est agréable de retrouver un temps un peu plus clément. Je ne porte plus de couche intermédiaire de vêtements à l'intérieur du bateau. Mais cela commence à ne plus sentir très bon. Il faut faire avec, il faut juste être rapide quand c'est l'heure de se glisser dans son sac de couchage !."
"J'ai rattrapé un peu de retard en termes de sommeil. A présent, je suis juste bien crevé ! " plaisantait ce matin Mike Golding lors d'un appel avec son équipe basée à Southampton.
Il conserve un écart de 128 milles avec Jean Le Cam en 5è position.
"Je pensais que j'aurais gagné un peu plus la nuit dernière en m'écartant un peu du vent pour accélérer un peu, mais Jean a fait pareil. C'est la seule chose à faire à dire vrai. Les routages nous font aller plus vers la côte, avec le risque de se retrouver dans une impasse. Je préfère miser sur la situation vue dans son ensemble, et négocier la rotation de l'anticyclone en poussant au nord-est."
C'est rassurant de voir que tous les autres sont alignés sur la même trajectoire, personne ne tente sa chance en coupant plus court.
En même temps, je ne dois pas perdre de vue Jean. J'aurais dû pouvoir lui reprendre quelques milles. J'aurais aimé avoir l'opportunité de revenir un peu plus sur lui, mais je n'ai pas si bien navigué ces dernières 24 heures. J'étais fatigué, et j'ai fait quelques petites erreurs, je ferai mieux aujourd'hui. J'ai dormi un peu plus la nuit dernière. Je me sens reposé, mais je manque toujours d'énergie.
C'est agréable de retrouver un temps un peu plus clément. Je ne porte plus de couche intermédiaire de vêtements à l'intérieur du bateau. Mais cela commence à ne plus sentir très bon. Il faut faire avec, il faut juste être rapide quand c'est l'heure de se glisser dans son sac de couchage !."
Les effluves brésiliennes donnent des idées aux hommes de têtes. Ils se livrent à un combat à distance d’une grande intensité où les placements tactiques le disputent à des positionnements stratégiques audacieux. Pas de valse des positions pour l’heure, mais une volonté des uns et des autres de se placer au mieux, en vue de la fin du parcours.
On l’attendait ; la grande bataille de l’Atlantique Sud tient, pour l’heure, toutes ses promesses en venant bousculer la hiérarchie, confirmer les ambitions de certains ou remettre en cause des statuts qui pouvaient sembler bien établis.
Route sous le vent, route devant
En tête de flotte, François Gabart (MACIF) joue une partition sans fausse note, même s’il concède quelques appogiatures pour une meilleure harmonie. En se décalant dans l’est, il a choisi la route qui présentait le moins d’aléas. Par la suite, son avantage sur Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) s’étant confirmé, François a veillé à rester au contrôle de son adversaire, en privilégiant une position légèrement décalée, en avant et sous le vent. Enfin, une fois le contournement de l’anticyclone de Sainte-Hélène entamé, il a déclenché le virement de bord en premier, estimant avoir la marge suffisante pour remonter directement vers la pointe du Brésil. Ce mélange d’intuition stratégique et de rigueur tactique fait qu’aujourd’hui François Gabart dispose d’un matelas relativement confortable, sans compter l’avantage psychologique de marquer un adversaire à un moment clé.
Cavalier seul
Alex Thomson (Hugo Boss) a pris plus de risques, mais c’est, somme toute, logique. Il avait un débours de 300 milles à la sortie du cap Horn sur le trio de tête. En choisissant de naviguer sur une route très proche de la route directe, le long des côtes sud-américaines, il prenait le risque de se voir engluer dans des airs instables au large du sud du Brésil. C’est ici que se forment souvent des petites dépressions thermiques qui changent la donne. Même si les dernières heures ont été plus compliquées, il a d’ores et déjà repris 400 milles à Jean-Pierre Dick. Le skipper de Virbac-Paprec 3 prévoit d’ailleurs un écart infime quand les routes des deux skippers convergeront. Alex, quant à lui, doit se dire que son option solitaire n’est rien à côté de ce qu’il a enduré dans les mers du Sud. Ses hydrogénérateurs défaillant, il a dû restreindre drastiquement sa consommation électrique, limitant ses conversations au strict nécessaire et redécouvrant les « vertus » d’une certaine forme de navigation à l’ancienne. Le skipper gallois a enfin pu achever ses réparations après le cap Horn et recommencer à communiquer. Sa solitude actuelle est donc toute relative…
Bis repetitae
Le scénario de la bataille en tête de flotte, pourrait se reproduire pour la remontée du peloton. En éclaireurs, Jean Le Cam (SynerCiel) et Mike Golding (Gamesa) ne peuvent faire autrement que de gagner dans l’est en venant chercher la bordure de l’anticyclone. Derrière eux, le groupe Dominique Wavre (Mirabaud), Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) et Arnaud Boissières (Akena Vérandas) pourrait voir s’ouvrir une porte pour une navigation en route directe, le long des côtes argentines. Actuellement, tous semblent vouloir suivre le même chemin, en route vers le nord-est, mais qu’un seul joue les francs-tireurs et le bel ordonnancement du peloton pourrait voler en éclats.
D’autres n’ont pas encore ces états d’âme. A quelque 800 milles du cap Horn, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) mène la danse des derniers guerriers du Pacifique. Pour l’heure, l’océan prend des airs de congés payés : vent d’ouest de 15 à 20 nœuds, soleil et mer d’un bleu profond. S’il n’y avait à négocier nombre d’empannages pour descendre jusqu’au cap dur, les navigateurs pourraient se croire en vacances. Mais, pour Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur), l’heure est la fin des réparations sur sa grand-voile quand Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) doit consolider le travail effectué sur ses safrans. Les mains dans la résine, la navigation au large n’est pas toujours un long fleuve tranquille.
Les chiffres
François Gabart (MACIF) a doublé le cap Horn le 1er janvier 2013 à 18h20 TU (19h20 heure française) après 52j 06h 18mn de course.
Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) a doublé le cap Horn le 1er janvier 2013 à 19h35 TU (20h35 heure française) après 52j 07h 33mn de course.
Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3). Passage cap Horn : le 3 janvier à 04h42 TU après 53j 16h 40 mn.
Alex Thomson (Hugo Boss). Passage cap Horn : le 4 janvier à 02h38 TU après 54 j 14h 36 mn de course.
Jean Le Cam (SynerCiel). Passage cap Horn le 8 janvier à 7h19 TU après 58j 19h 17mn et 14s de course soit 6 jours 12 h 58 m 20 s après MACIF.
Mike Golding (Gamesa). Passage cap Horn le 9 janvier à 2h05 TU après 59j 14h 03 mn de course.
Dominique Wavre (Mirabaud). Passage cap Horn le 9 janvier à 10h18 TU après 59j 22h 16mn de course.
Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat). Passage cap Horn le 9 janvier à 12h49 TU après 60j 00h 47mn de course
Arnaud Boissières (AKENA Vérandas). Passage cap Horn le 9 janvier à 21h55 TU.
Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered). Passage cap Horn le 10 janvier à 00h52 TU.
Route sous le vent, route devant
En tête de flotte, François Gabart (MACIF) joue une partition sans fausse note, même s’il concède quelques appogiatures pour une meilleure harmonie. En se décalant dans l’est, il a choisi la route qui présentait le moins d’aléas. Par la suite, son avantage sur Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) s’étant confirmé, François a veillé à rester au contrôle de son adversaire, en privilégiant une position légèrement décalée, en avant et sous le vent. Enfin, une fois le contournement de l’anticyclone de Sainte-Hélène entamé, il a déclenché le virement de bord en premier, estimant avoir la marge suffisante pour remonter directement vers la pointe du Brésil. Ce mélange d’intuition stratégique et de rigueur tactique fait qu’aujourd’hui François Gabart dispose d’un matelas relativement confortable, sans compter l’avantage psychologique de marquer un adversaire à un moment clé.
Cavalier seul
Alex Thomson (Hugo Boss) a pris plus de risques, mais c’est, somme toute, logique. Il avait un débours de 300 milles à la sortie du cap Horn sur le trio de tête. En choisissant de naviguer sur une route très proche de la route directe, le long des côtes sud-américaines, il prenait le risque de se voir engluer dans des airs instables au large du sud du Brésil. C’est ici que se forment souvent des petites dépressions thermiques qui changent la donne. Même si les dernières heures ont été plus compliquées, il a d’ores et déjà repris 400 milles à Jean-Pierre Dick. Le skipper de Virbac-Paprec 3 prévoit d’ailleurs un écart infime quand les routes des deux skippers convergeront. Alex, quant à lui, doit se dire que son option solitaire n’est rien à côté de ce qu’il a enduré dans les mers du Sud. Ses hydrogénérateurs défaillant, il a dû restreindre drastiquement sa consommation électrique, limitant ses conversations au strict nécessaire et redécouvrant les « vertus » d’une certaine forme de navigation à l’ancienne. Le skipper gallois a enfin pu achever ses réparations après le cap Horn et recommencer à communiquer. Sa solitude actuelle est donc toute relative…
Bis repetitae
Le scénario de la bataille en tête de flotte, pourrait se reproduire pour la remontée du peloton. En éclaireurs, Jean Le Cam (SynerCiel) et Mike Golding (Gamesa) ne peuvent faire autrement que de gagner dans l’est en venant chercher la bordure de l’anticyclone. Derrière eux, le groupe Dominique Wavre (Mirabaud), Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered) et Arnaud Boissières (Akena Vérandas) pourrait voir s’ouvrir une porte pour une navigation en route directe, le long des côtes argentines. Actuellement, tous semblent vouloir suivre le même chemin, en route vers le nord-est, mais qu’un seul joue les francs-tireurs et le bel ordonnancement du peloton pourrait voler en éclats.
D’autres n’ont pas encore ces états d’âme. A quelque 800 milles du cap Horn, Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets) mène la danse des derniers guerriers du Pacifique. Pour l’heure, l’océan prend des airs de congés payés : vent d’ouest de 15 à 20 nœuds, soleil et mer d’un bleu profond. S’il n’y avait à négocier nombre d’empannages pour descendre jusqu’au cap dur, les navigateurs pourraient se croire en vacances. Mais, pour Tanguy de Lamotte (Initiatives-cœur), l’heure est la fin des réparations sur sa grand-voile quand Alessandro Di Benedetto (Team Plastique) doit consolider le travail effectué sur ses safrans. Les mains dans la résine, la navigation au large n’est pas toujours un long fleuve tranquille.
Les chiffres
François Gabart (MACIF) a doublé le cap Horn le 1er janvier 2013 à 18h20 TU (19h20 heure française) après 52j 06h 18mn de course.
Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) a doublé le cap Horn le 1er janvier 2013 à 19h35 TU (20h35 heure française) après 52j 07h 33mn de course.
Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3). Passage cap Horn : le 3 janvier à 04h42 TU après 53j 16h 40 mn.
Alex Thomson (Hugo Boss). Passage cap Horn : le 4 janvier à 02h38 TU après 54 j 14h 36 mn de course.
Jean Le Cam (SynerCiel). Passage cap Horn le 8 janvier à 7h19 TU après 58j 19h 17mn et 14s de course soit 6 jours 12 h 58 m 20 s après MACIF.
Mike Golding (Gamesa). Passage cap Horn le 9 janvier à 2h05 TU après 59j 14h 03 mn de course.
Dominique Wavre (Mirabaud). Passage cap Horn le 9 janvier à 10h18 TU après 59j 22h 16mn de course.
Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat). Passage cap Horn le 9 janvier à 12h49 TU après 60j 00h 47mn de course
Arnaud Boissières (AKENA Vérandas). Passage cap Horn le 9 janvier à 21h55 TU.
Javier Sanso (Acciona 100% EcoPowered). Passage cap Horn le 10 janvier à 00h52 TU.
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Jean Le Cam continue son tour des mondes des îles, après Fernando de Noronha, Trindade, Saint Paul, voici les Malouines ! Une vue des terres qui n’est pas pour déplaire au skipper de SynerCiel qui sort sa caméra pour immortaliser ce passage et les quelques phoques croisés sur sa route. Ces moments de plaisirs hier après-midi ont été quelque peu ternis par une nuit quelque peu agitée…
« J’ai passé une nuit qu’on va appeler une nuit algueuse. Je me suis réveillé dans la nuit et j’étais à 37% de ma polaire*. Du coup, je sors, j’ajuste mes voiles et après tout ça, je ne suis qu’à 50% de la polaire ! je me dis que ce n’est pas possible et qu’il y a un truc. Je fais un check complet du bateau et je découvre un énorme tas d’algues dans la quille de SynerCiel. Alors là, c’est parti pour la marche arrière afin de dégager ces laminaires. Après trois tentatives, j’ai pu repartir mais là, c’est la pétole qui m’est tombée dessus. »
*vitesse cible que le bateau doit atteindre en fonction des conditions de vent
Des îles sur la route
« Les malouines, elles sont mal positionnées. Elles sont toujours sur notre trajectoire. Et on est emmerdé car on ne sait jamais de quel côté passer. Il n’y a pas de recette miracle. Il y a du courant avec lequel il faut composer. Là, j’ai choisi de passer à l’Ouest. Bon ou mauvais choix, l’avenir le dira. »
Faune marine
« Incroyable. J’étais dehors et je vois des choses qui bougent dans l’eau, un peu comme les remous s’un bateau. Et là, des phoques !! Ou des otaries, je ne suis pas assez expert pour faire la différence. Ils ne sont pas venus joués à l’étrave comme le font les dauphins mais cette présence était très sympa. Par contre ça puait !! Surement du fait des îles proches où ces animaux là vivent. »
Info géographie sur les Malouines
Les îles Malouines (Falkland Islands en anglais) sont un archipel de l'Atlantique Sud situé à 480 km des côtes de l'Argentine et à 940 km du nord de l'Antarctique. Elles forment un territoire britannique d'outre-mer. Elles sont revendiquées par l'Argentine et ont été l'enjeu d'un affrontement militaire, la guerre des Malouines, entre les deux pays en 1982. La superficie de l'archipel est 12 173 km2 (superficie équivalente à celle de l'Irlande du Nord) pour une population d'environ 3 000 habitants, dont les deux tiers résident dans la capitale Port Stanley.
Classement du 10 janvier 2013 à 10h
1er : Macif - François Gabart à 4 897,6 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 84,5 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 358,5 milles du premier
5e : SynerCiel - Jean Le Cam à 1572,1 milles du premier.
« J’ai passé une nuit qu’on va appeler une nuit algueuse. Je me suis réveillé dans la nuit et j’étais à 37% de ma polaire*. Du coup, je sors, j’ajuste mes voiles et après tout ça, je ne suis qu’à 50% de la polaire ! je me dis que ce n’est pas possible et qu’il y a un truc. Je fais un check complet du bateau et je découvre un énorme tas d’algues dans la quille de SynerCiel. Alors là, c’est parti pour la marche arrière afin de dégager ces laminaires. Après trois tentatives, j’ai pu repartir mais là, c’est la pétole qui m’est tombée dessus. »
*vitesse cible que le bateau doit atteindre en fonction des conditions de vent
Des îles sur la route
« Les malouines, elles sont mal positionnées. Elles sont toujours sur notre trajectoire. Et on est emmerdé car on ne sait jamais de quel côté passer. Il n’y a pas de recette miracle. Il y a du courant avec lequel il faut composer. Là, j’ai choisi de passer à l’Ouest. Bon ou mauvais choix, l’avenir le dira. »
Faune marine
« Incroyable. J’étais dehors et je vois des choses qui bougent dans l’eau, un peu comme les remous s’un bateau. Et là, des phoques !! Ou des otaries, je ne suis pas assez expert pour faire la différence. Ils ne sont pas venus joués à l’étrave comme le font les dauphins mais cette présence était très sympa. Par contre ça puait !! Surement du fait des îles proches où ces animaux là vivent. »
Info géographie sur les Malouines
Les îles Malouines (Falkland Islands en anglais) sont un archipel de l'Atlantique Sud situé à 480 km des côtes de l'Argentine et à 940 km du nord de l'Antarctique. Elles forment un territoire britannique d'outre-mer. Elles sont revendiquées par l'Argentine et ont été l'enjeu d'un affrontement militaire, la guerre des Malouines, entre les deux pays en 1982. La superficie de l'archipel est 12 173 km2 (superficie équivalente à celle de l'Irlande du Nord) pour une population d'environ 3 000 habitants, dont les deux tiers résident dans la capitale Port Stanley.
Classement du 10 janvier 2013 à 10h
1er : Macif - François Gabart à 4 897,6 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 84,5 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 358,5 milles du premier
5e : SynerCiel - Jean Le Cam à 1572,1 milles du premier.
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Photo de l'île des Etats
Avec l'objectif premier de réduire l'écart avec Jean Le Cam, qui pointe 136 milles devant ce vendredi matin, Mike Golding a repris environ 13 milles sur son principal concurrent lors des dernières 24 heures, mais affiche à présent une vitesse d'un noeud de plus.
Les deux bateaux progressent au reaching entre 12 et 14 noeuds en bordure d'une très grosse zone de hautes pressions dans leur ouest. A plus long terme, il semble que Jean Le Cam ralentira le premier dans les petits airs, mais la remontée de l'Atlantique Sud s'annonce propice aux compressions et extensions des écarts.
Depuis le cap Horn, Mike Golding a par ailleurs creusé de manière conséquente son avance sur Dominique Wavre (Mirabaud), et les bateaux qui le suivent. A 260 milles derrière, dans le sud des Falklands (Malouines), tous affichent des vitesses inférieures à 10 noeuds.
Les deux bateaux progressent au reaching entre 12 et 14 noeuds en bordure d'une très grosse zone de hautes pressions dans leur ouest. A plus long terme, il semble que Jean Le Cam ralentira le premier dans les petits airs, mais la remontée de l'Atlantique Sud s'annonce propice aux compressions et extensions des écarts.
Depuis le cap Horn, Mike Golding a par ailleurs creusé de manière conséquente son avance sur Dominique Wavre (Mirabaud), et les bateaux qui le suivent. A 260 milles derrière, dans le sud des Falklands (Malouines), tous affichent des vitesses inférieures à 10 noeuds.
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Copyright photo : © Dominique Wavre/Mirabaud
Dominique et son fidèle voilier Mirabaud sont, depuis mercredi, de retour dans l’océan Atlantique, qu’ils avaient quitté il y a un bon mois (le 5 décembre) au large de l’Afrique du Sud. Les voici donc de retour dans des eaux « familières », naviguant cap au nord sur une mer toujours très formée.
« Je suis évidemment très satisfait d’avoir passé le Cap orn et de me retrouver dans l’océan Atlantique », racontait Dominique hier matin. « Mais je suis aussi très agacé car je suis resté planté pendant une douzaine d’heures dans le détroit de Le Maire, avec un vent très léger qui tournait dans tous les sens. J’ai passé toute ma garde-robe en revue, et perdu beaucoup de temps dans cette aventure. »
Ainsi, Jean Le Cam se retrouve à 350 milles de Dominique et Mike Golding à 200 milles, tandis que ses poursuivants directs, Arnaud Boissières et Javier Sanso sont revenus à moins d’une journée de navigation.
« Je navigue désormais au près, dans une mer formée et dure. Je me fais toujours secouer comme un prunier ; j’en viens presque à regretter les mers du sud…La situation pour ces prochains jours est particulièrement instable et compliquée. Les modèles météo proposent des routages différents à chaque simulation, et il est très difficile de faire un choix. Ce qui est certain, c’est que cette phase de course offre de nombreuses opportunités. De la même façon, elle comporte de nombreux risques. C’est donc à nouveau une phase cruciale de la course. »
Le cap de la délivrance portait bien mal son nom pour Dominique
Surnommé « Cap de la délivrance », le Cap Horn est sensé ouvrir la voie à une navigation plus facile, dans des conditions plus clémentes. Or, si le vent était effectivement faible, il n’a en aucun cas simplifié la tâche du navigateur genevois, qui a lutté durant plus de douze heures dans des conditions très légères et irrégulières, ponctuées par une forte houle. « Je suis resté scotché à la barre et aux réglages pendant des heures… Je n’avançais pas, c’était extrêmement frustrant. En plus il y avait de la pluie et une visibilité très réduite. Bien que le vent soit faible, il était impossible dans ces conditions de m’occuper de réparer mon gennaker ; il y avait beaucoup trop de mer. J’ai aperçu l’île des Etats, mais mes préoccupations étaient plutôt de retrouver du vent et de la vitesse que de m’émouvoir de voir la terre. »
« Je suis évidemment très satisfait d’avoir passé le Cap orn et de me retrouver dans l’océan Atlantique », racontait Dominique hier matin. « Mais je suis aussi très agacé car je suis resté planté pendant une douzaine d’heures dans le détroit de Le Maire, avec un vent très léger qui tournait dans tous les sens. J’ai passé toute ma garde-robe en revue, et perdu beaucoup de temps dans cette aventure. »
Ainsi, Jean Le Cam se retrouve à 350 milles de Dominique et Mike Golding à 200 milles, tandis que ses poursuivants directs, Arnaud Boissières et Javier Sanso sont revenus à moins d’une journée de navigation.
« Je navigue désormais au près, dans une mer formée et dure. Je me fais toujours secouer comme un prunier ; j’en viens presque à regretter les mers du sud…La situation pour ces prochains jours est particulièrement instable et compliquée. Les modèles météo proposent des routages différents à chaque simulation, et il est très difficile de faire un choix. Ce qui est certain, c’est que cette phase de course offre de nombreuses opportunités. De la même façon, elle comporte de nombreux risques. C’est donc à nouveau une phase cruciale de la course. »
Le cap de la délivrance portait bien mal son nom pour Dominique
Surnommé « Cap de la délivrance », le Cap Horn est sensé ouvrir la voie à une navigation plus facile, dans des conditions plus clémentes. Or, si le vent était effectivement faible, il n’a en aucun cas simplifié la tâche du navigateur genevois, qui a lutté durant plus de douze heures dans des conditions très légères et irrégulières, ponctuées par une forte houle. « Je suis resté scotché à la barre et aux réglages pendant des heures… Je n’avançais pas, c’était extrêmement frustrant. En plus il y avait de la pluie et une visibilité très réduite. Bien que le vent soit faible, il était impossible dans ces conditions de m’occuper de réparer mon gennaker ; il y avait beaucoup trop de mer. J’ai aperçu l’île des Etats, mais mes préoccupations étaient plutôt de retrouver du vent et de la vitesse que de m’émouvoir de voir la terre. »
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