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Premières navigations en configuration course et première sortie en solitaire avec son nouveau gréement, première banque image hélico aussi : le Team Maître CoQ est entré dans la dernière phase de préparation du Vendée Globe...
Entrainement en préparation du Vendée Globe 2012 de Jérémie Beyou sur l'IMOCA 60 pieds Maitre CoQ au large de l'archipel des Glenan, Photo : YVAN ZEDDA
Le mardi 31 juillet dernier, à Port la Forêt, le monocoque Maître CoQ était rééquipé de son nouveau mât. Depuis, Jérémie Beyou et son équipe enchaînent sorties en mer, tests techniques, validations...
À un peu plus de deux mois du départ du Vendée Globe, le Team Maître CoQ est bel et bien entré dans la dernière ligne droite de sa préparation, celle du détail qui compte, mais aussi, toujours et encore, de la fiabilisation maximum.
Nouveau mât, nouvelle bôme, nouvelles voiles : quelles sont tes premières impressions sur le gréement « course » de Maître CoQ ?
Jérémie Beyou : « Nous procédons étape par étape, nous testons tout, cherchant d'éventuels points de faiblesse. Nous vérifions tout ce qui pourrait être source de frottement, d'usure, d'étirement. Nous faisons des tests avec le constructeur et le chef de chantier. Nous nous posons un maximum de questions pour assurer un maximum de fiabilité. Au final, nous n'avons pour l'instant modifié que quelques réglages, d'autres petits tests sont en cours...
En termes de performance, ce mât est forcément très proche de l'ancien puisqu'il a été fait sur le même moule, mais il est un peu plus raide. Il est donc plus rassurant. En navigation, nous retrouvons les mêmes repères que précédemment.
Pour les voiles, là aussi, il y a eu pas mal de tests et quelques retours en voilerie, mais nous restons vraiment dans le domaine du détail. »
Le prochain stage à Port La forêt sera le premier test en configuration course avec les autres skippers du Pôle France Finistère Course au Large : à deux mois du départ, la comparaison avec les autres, c'est important ?
Jérémie Beyou : « Tout le monde sera effectivement en configuration course mais cela ne veut pas dire que tous vont donner le maximum. Nous allons bien sûr essayer de nous jauger les uns les autres, mais il ne faut pas se mettre de pression inutile par rapport à cela. Il est important de savoir prendre du recul concernant d'éventuelles différences de performances qu'il pourrait y avoir entre nous.
Nous nous préparons à ces stages comme pour une course : il faut que tout soit parfaitement opérationnel. Je serai seul à la manœuvre pendant le stage, tandis que Tanguy Brodu (chargé de l'électronique) en profitera pour calibrer le pilote et les outils de navigation, et il y aura un ou deux membres de l'équipe à bord pour m'aider à reconfigurer le bateau entre deux exercices. »
Courant août, tu as aussi navigué en solitaire : quels enseignements en as-tu tirés ?
Jérémie Beyou : « C'est important de passer du temps en mer, seul. Cela permet de se mettre un peu dans sa bulle et de caler une foule de petits détails liés à la vie à bord, au confort... C'est le genre de chose que l'on ne peut faire que dans ce type de sortie, d'autant que la météo était tranquille.
En revanche, samedi dernier, lors des prises de vues hélico, dans la brise, on a pu faire des tests de sécurisation. Chaque sortie est optimisée en fonction des personnes présentes à bord et des conditions météo. »
Dans les semaines à venir, le skipper Maître CoQ participera aux trois stages d'entraînements prévus par le Pôle France Finistère Course au Large ainsi qu'au Trophée Clairefontaine et au Trophée Azimut, course d'entraînement en solitaire, organisée à Lorient pour la Classe Imoca.
Mais, le vendredi 21 septembre, Jérémie Beyou a aussi un grand rendez-vous avec le chef Grégory Cuilleron pour un atelier cuisine « spécial fêtes » !
Programme de Jérémie Beyou :
- Du 4 au 6 septembre : Stage Pôle Finistère Course au Large,
- Du 3 et 7 septembre : Formations médicales,
- Du 13 au 16 septembre : Trophée Clairefontaine,
- Du 18 au 20 septembre : Stage Pôle Finistère Course au Large,
- Vendredi 21 septembre Jérémie Beyou à l'Atelier des Chefs avec Grégory Cuilleron,
- Mercredi 26 septembre Conférence de presse Vendée Globe,
- Du 28 au 30 septembre : Trophée Azimut (course d'entraînement),
- Du 2 au 4 octobre : Stage Pôle Finistère Course au Large.
Maître CoQ et le Vendée Globe
Performance, innovation constante, progression, haute technicité, courage, dépassement de soi : ces valeurs, qui expriment la réussite de Maître CoQ et font le quotidien de ses collaborateurs, sont aussi celles des coureurs au large.
2010 et 2011 ont été deux années de croissance forte pour l'entreprise et la marque :
- un chiffre d'affaires passé de 320 à 400 M€,
- la vente de produits à marque Maître CoQ en progression de 18%,
- la volonté de poursuivre le développement en accélérant la reconnaissance de la marque par les consommateurs, pour hisser Maître CoQ à 75% de notoriété assistée d'ici 3 ans.
C'est pourquoi le volailler vendéen s'est logiquement tourné vers un partenariat sportif puissant, axé sur la technologie et l'audace : la voile, au travers du Vendée Globe.
« Le Vendée Globe, de par son ancrage régional, ses valeurs, ses histoires d'hommes et de femmes de défi, s'inscrit parfaitement dans la culture de la marque Maître CoQ. Pour nous, cette épreuve représente une opportunité unique de véhiculer nos valeurs et notre volonté de réussite. »
À un peu plus de deux mois du départ du Vendée Globe, le Team Maître CoQ est bel et bien entré dans la dernière ligne droite de sa préparation, celle du détail qui compte, mais aussi, toujours et encore, de la fiabilisation maximum.
Nouveau mât, nouvelle bôme, nouvelles voiles : quelles sont tes premières impressions sur le gréement « course » de Maître CoQ ?
Jérémie Beyou : « Nous procédons étape par étape, nous testons tout, cherchant d'éventuels points de faiblesse. Nous vérifions tout ce qui pourrait être source de frottement, d'usure, d'étirement. Nous faisons des tests avec le constructeur et le chef de chantier. Nous nous posons un maximum de questions pour assurer un maximum de fiabilité. Au final, nous n'avons pour l'instant modifié que quelques réglages, d'autres petits tests sont en cours...
En termes de performance, ce mât est forcément très proche de l'ancien puisqu'il a été fait sur le même moule, mais il est un peu plus raide. Il est donc plus rassurant. En navigation, nous retrouvons les mêmes repères que précédemment.
Pour les voiles, là aussi, il y a eu pas mal de tests et quelques retours en voilerie, mais nous restons vraiment dans le domaine du détail. »
Le prochain stage à Port La forêt sera le premier test en configuration course avec les autres skippers du Pôle France Finistère Course au Large : à deux mois du départ, la comparaison avec les autres, c'est important ?
Jérémie Beyou : « Tout le monde sera effectivement en configuration course mais cela ne veut pas dire que tous vont donner le maximum. Nous allons bien sûr essayer de nous jauger les uns les autres, mais il ne faut pas se mettre de pression inutile par rapport à cela. Il est important de savoir prendre du recul concernant d'éventuelles différences de performances qu'il pourrait y avoir entre nous.
Nous nous préparons à ces stages comme pour une course : il faut que tout soit parfaitement opérationnel. Je serai seul à la manœuvre pendant le stage, tandis que Tanguy Brodu (chargé de l'électronique) en profitera pour calibrer le pilote et les outils de navigation, et il y aura un ou deux membres de l'équipe à bord pour m'aider à reconfigurer le bateau entre deux exercices. »
Courant août, tu as aussi navigué en solitaire : quels enseignements en as-tu tirés ?
Jérémie Beyou : « C'est important de passer du temps en mer, seul. Cela permet de se mettre un peu dans sa bulle et de caler une foule de petits détails liés à la vie à bord, au confort... C'est le genre de chose que l'on ne peut faire que dans ce type de sortie, d'autant que la météo était tranquille.
En revanche, samedi dernier, lors des prises de vues hélico, dans la brise, on a pu faire des tests de sécurisation. Chaque sortie est optimisée en fonction des personnes présentes à bord et des conditions météo. »
Dans les semaines à venir, le skipper Maître CoQ participera aux trois stages d'entraînements prévus par le Pôle France Finistère Course au Large ainsi qu'au Trophée Clairefontaine et au Trophée Azimut, course d'entraînement en solitaire, organisée à Lorient pour la Classe Imoca.
Mais, le vendredi 21 septembre, Jérémie Beyou a aussi un grand rendez-vous avec le chef Grégory Cuilleron pour un atelier cuisine « spécial fêtes » !
Programme de Jérémie Beyou :
- Du 4 au 6 septembre : Stage Pôle Finistère Course au Large,
- Du 3 et 7 septembre : Formations médicales,
- Du 13 au 16 septembre : Trophée Clairefontaine,
- Du 18 au 20 septembre : Stage Pôle Finistère Course au Large,
- Vendredi 21 septembre Jérémie Beyou à l'Atelier des Chefs avec Grégory Cuilleron,
- Mercredi 26 septembre Conférence de presse Vendée Globe,
- Du 28 au 30 septembre : Trophée Azimut (course d'entraînement),
- Du 2 au 4 octobre : Stage Pôle Finistère Course au Large.
Maître CoQ et le Vendée Globe
Performance, innovation constante, progression, haute technicité, courage, dépassement de soi : ces valeurs, qui expriment la réussite de Maître CoQ et font le quotidien de ses collaborateurs, sont aussi celles des coureurs au large.
2010 et 2011 ont été deux années de croissance forte pour l'entreprise et la marque :
- un chiffre d'affaires passé de 320 à 400 M€,
- la vente de produits à marque Maître CoQ en progression de 18%,
- la volonté de poursuivre le développement en accélérant la reconnaissance de la marque par les consommateurs, pour hisser Maître CoQ à 75% de notoriété assistée d'ici 3 ans.
C'est pourquoi le volailler vendéen s'est logiquement tourné vers un partenariat sportif puissant, axé sur la technologie et l'audace : la voile, au travers du Vendée Globe.
« Le Vendée Globe, de par son ancrage régional, ses valeurs, ses histoires d'hommes et de femmes de défi, s'inscrit parfaitement dans la culture de la marque Maître CoQ. Pour nous, cette épreuve représente une opportunité unique de véhiculer nos valeurs et notre volonté de réussite. »
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Les Sables Info
A 78 jours du départ du Vendée Globe, Virbac-Paprec 3 a retrouvé son élément naturel ce jeudi 23 août après un ultime chantier d’un mois à Lorient. Jean-Pierre Dick entame la dernière ligne droite avant le départ du tour du monde en solitaire. Le programme du skipper azuréen s’annonce chargé pour les semaines à venir.
Photo : © Virbac-Paprec Sailing Team
Interview :
En quoi a consisté cet ultime chantier avant le départ du Vendée Globe ?
JP : « Mon équipe technique a réalisé un beau travail de révision générale de Virbac-Paprec 3. La carène et les appendices se sont offerts une cure de jouvence avant le Vendée Globe. Nous avons travaillé sur la fiabilisation des éléments structurels, le changement du gréement courant, les finitions extérieures mais aussi certains détails de sécurité (anti-dérapants sur le pont) et de confort.»
Quel est ton programme à venir ?
JP : « Nous allons travailler les réglages fins du gréement et des voiles. Dans les semaines à venir, je vais alterner entre navigations d’entrainements à Lorient mais aussi à Port La Forêt avec mes camarades de jeu. Je vais poursuivre ma préparation physique et peaufiner l’étude de la navigation et météo du parcours du tour du monde et assister à des formations médicales et de sécurité. »
Quel est ton état d’esprit ?
JP : « Je suis en pleine forme, je me suis bien reposé et oxygéné. J’ai envie d’en découdre ! Ce matin, en voyant le bulbe rentré dans l’eau, j’ai pensé à tous les litres d’eau qui vont glisser sous cette coque dans les mois à venir. J’ai hâte d’affronter les océans et mers du globe, rattraper les albatros et défendre les couleurs de Virbac-Paprec ! »
En quoi a consisté cet ultime chantier avant le départ du Vendée Globe ?
JP : « Mon équipe technique a réalisé un beau travail de révision générale de Virbac-Paprec 3. La carène et les appendices se sont offerts une cure de jouvence avant le Vendée Globe. Nous avons travaillé sur la fiabilisation des éléments structurels, le changement du gréement courant, les finitions extérieures mais aussi certains détails de sécurité (anti-dérapants sur le pont) et de confort.»
Quel est ton programme à venir ?
JP : « Nous allons travailler les réglages fins du gréement et des voiles. Dans les semaines à venir, je vais alterner entre navigations d’entrainements à Lorient mais aussi à Port La Forêt avec mes camarades de jeu. Je vais poursuivre ma préparation physique et peaufiner l’étude de la navigation et météo du parcours du tour du monde et assister à des formations médicales et de sécurité. »
Quel est ton état d’esprit ?
JP : « Je suis en pleine forme, je me suis bien reposé et oxygéné. J’ai envie d’en découdre ! Ce matin, en voyant le bulbe rentré dans l’eau, j’ai pensé à tous les litres d’eau qui vont glisser sous cette coque dans les mois à venir. J’ai hâte d’affronter les océans et mers du globe, rattraper les albatros et défendre les couleurs de Virbac-Paprec ! »
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Les Sables Info
Mike Golding, skipper sur le bateau Gamesa est en compétition pour la charité le jeudi 16 Août, dans le but de gagner l'Artemis Challenge pour la deuxième fois.
Golding, qui est parrainée par Gamesa, le leader technologique mondial dans l'industrie éolienne, s'élancera en seulement 88 jours à compter de Sables d'Olonne, France, pour son Vendée Globe quatrième année consécutive (en solo, sans escale autour du monde). Il va être candidat pour gagner l'Artemis Challenge et amasser des fonds pour la charité désigné Gamesa, Save the Children.
Pour la première fois, l'Artemis Challenge est devenu le défi «Arte-Mix», avec pour la première fois deux IMOCA 60 - Artemis Ocean Racing II et Gamesa, et deux 70 MOD - Musandam Oman Sail skippé par Sidney Gavignet et Foncia, a conduit par emblématique marin français, Michel Desjoyeaux. Chaque MOD 70 et 60 pieds IMOCA sera jumelé, tiré au sort le matin du 16 Août, et alors la race, dans des directions opposées, autour de l'île de Wight. L'équipe gagnante, le temps combiné, sera demander un £ 8,000 cagnotte, à partager entre les organismes de bienfaisance les deux bateaux des nominés, et un supplément de £ 2000 pour le bateau vainqueur dans chaque classe.
Pour la première fois, l'Artemis Challenge est devenu le défi «Arte-Mix», avec pour la première fois deux IMOCA 60 - Artemis Ocean Racing II et Gamesa, et deux 70 MOD - Musandam Oman Sail skippé par Sidney Gavignet et Foncia, a conduit par emblématique marin français, Michel Desjoyeaux. Chaque MOD 70 et 60 pieds IMOCA sera jumelé, tiré au sort le matin du 16 Août, et alors la race, dans des directions opposées, autour de l'île de Wight. L'équipe gagnante, le temps combiné, sera demander un £ 8,000 cagnotte, à partager entre les organismes de bienfaisance les deux bateaux des nominés, et un supplément de £ 2000 pour le bateau vainqueur dans chaque classe.
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Les Sables Info
Depuis le 20 juillet, le monocoque Safran bénéficie de son dernier chantier avant le Vendée Globe. Thierry Brault manage toute l’équipe du Safran Sailing Team pour une série d’ultimes contrôles, petits soins et modifications ergonomiques avant le grand départ autour du monde. Dans 90 jours.
Le monocoque Safran en mode Vendée Globe
Optimiser et fiabiliser. Les mots d’ordre sont toujours les mêmes, mais depuis le 20 juillet, chacun sait que cet ultime chantier d’été est la dernière occasion de bichonner Safran avant de le laisser partir trois mois autour du monde. A La Trinité-sur-Mer, l’équipe du Safran Sailing Team assure les dernières opérations importantes. La mise à l’eau est prévue à la fin du mois d’août. « Ce n’est pas un énorme chantier avec de lourdes modifications » explique Thierry Brault, « Il s’agit surtout d’effectuer un contrôle exhaustif du bateau et un check-up complet du nouveau mât. Nous faisons aussi un nouveau calage des safrans et l’antifouling de la coque. »
Un check-up complet
Une attention toute particulière est portée au nouveau mât, dont le rail en tissé3D et autres points sensibles ont été contrôlés aux ultrasons par Herakles, une société du groupe Safran. « On profite de ces travaux pour contrôler aussi tout ce qui pourrait être amené à se desserrer avec les vibrations subies pendant trois mois. », explique encore Thierry. Lever les doutes, fiabiliser, penser à la fois performance et sécurité. Encore et toujours le même leitmotiv.
En mode Vendée Globe
Il y a bien sûr des spécificités liées à la durée de « L’Everest des mers ». Il faut, par exemple, bien organiser le listing du « matériel de spare embarqué » (de rechange, ndr). « Nous devons aussi déterminer la nécessité d’embarquer une éolienne, un hydrogénérateur de secours, une antenne de rechange, etc… ». Côté travaux, il n’y aura pas de grandes révolutions. « Les modifications sont essentiellement liées à l’ergonomie ». On installe par exemple une nouvelle « capote » de roof, une sorte de tente souple à renforts en kevlar qui vient en prolongement de la casquette et offrira une meilleure protection aux embruns pour Marc Guillemot. « Elle est plus longue, plus couvrante, plus protectrice que la précédente. Ce sont des petites choses que Marc a demandé après ses sorties en mer ». Un chauffage plus performant est installé aussi pour lutter contre les températures glaciales de l’Antarctique. Le précédent fonctionnait au gasoil, celui–ci est électrique. Son installation a été rendue possible grâce à l’optimisation de la fourniture d’électricité à bord, via les hydrogénérateurs. En clair, pas besoin de faire tourner le moteur pour avoir du chauffage à bord. Et puis il y a forcément de petites améliorations plus anecdotiques, comme un système qui permet de changer la girouette de tête de mât d’une seule main, sans avoir à embarquer d’outils. Un détail ? Dans le sport de haut-niveau, les grandes performances se construisent aussi dans les détails. Et nous ne sommes plus qu’à 90 jours du départ…
Un check-up complet
Une attention toute particulière est portée au nouveau mât, dont le rail en tissé3D et autres points sensibles ont été contrôlés aux ultrasons par Herakles, une société du groupe Safran. « On profite de ces travaux pour contrôler aussi tout ce qui pourrait être amené à se desserrer avec les vibrations subies pendant trois mois. », explique encore Thierry. Lever les doutes, fiabiliser, penser à la fois performance et sécurité. Encore et toujours le même leitmotiv.
En mode Vendée Globe
Il y a bien sûr des spécificités liées à la durée de « L’Everest des mers ». Il faut, par exemple, bien organiser le listing du « matériel de spare embarqué » (de rechange, ndr). « Nous devons aussi déterminer la nécessité d’embarquer une éolienne, un hydrogénérateur de secours, une antenne de rechange, etc… ». Côté travaux, il n’y aura pas de grandes révolutions. « Les modifications sont essentiellement liées à l’ergonomie ». On installe par exemple une nouvelle « capote » de roof, une sorte de tente souple à renforts en kevlar qui vient en prolongement de la casquette et offrira une meilleure protection aux embruns pour Marc Guillemot. « Elle est plus longue, plus couvrante, plus protectrice que la précédente. Ce sont des petites choses que Marc a demandé après ses sorties en mer ». Un chauffage plus performant est installé aussi pour lutter contre les températures glaciales de l’Antarctique. Le précédent fonctionnait au gasoil, celui–ci est électrique. Son installation a été rendue possible grâce à l’optimisation de la fourniture d’électricité à bord, via les hydrogénérateurs. En clair, pas besoin de faire tourner le moteur pour avoir du chauffage à bord. Et puis il y a forcément de petites améliorations plus anecdotiques, comme un système qui permet de changer la girouette de tête de mât d’une seule main, sans avoir à embarquer d’outils. Un détail ? Dans le sport de haut-niveau, les grandes performances se construisent aussi dans les détails. Et nous ne sommes plus qu’à 90 jours du départ…
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Les Sables Info
Le temps file vite quand on prépare un Vendée Globe et Louis Burton en sait quelque chose ! Depuis sa base de course au large de Saint-Malo (BG Race), le plus jeune concurrent de l'épreuve reine est sur tous les fronts. Après le chantier du 60 pieds Imoca Bureau Vallée, sa mise à l'eau et le test, réussi, de retournement, place à la préparation du bonhomme, à la navigation et au plaisir intact...
Louis Burton
Bureau Vallée "comme neuf"
C'est à Saint-Malo, au coeur de la base de course au large qu'il a créée, BG Race, que Louis Burton a organisé le chantier de son 60 pieds Imoca. La mise à l'eau de Bureau Vallée a eu lieu le 21 juin, puis la pesée et le test de retournement à 90° du bateau le 5 juillet. Cette première phase de sortie de chantier s'est révélée satisfaisante puisque Louis et son équipe avaient pour objectif principal le gain de poids et l'amélioration de l'assiette du monocoque. C'est chose faite nous explique le jeune skipper : "la pesée et le test de retournement ont permis de mesurer que les efforts faits en chantier pour améliorer le poids du bateau ont porté leurs fruits (ce test de sécurité permet de vérifier le redressement du bateau quand il se retrouve couché sur l'eau par le vent ou par une vague violente). Au final, on a gagné quelques centaines de kilos, ce qui est vraiment bien. Le bateau était robuste mais en léger surpoids. On a enlevé tout ce qui était superflu sans toucher au structure. L'intérieur est plus dépouillé, il y a un nouveau système d'énergie, une nouvelle batterie, deux hydrogénérateurs pour emporter moins de gasoil... Concernant l'assiette de Bureau Vallée, nous avons rééquilibré les poids et mis un peu de quête dans le mat parce que le bateau avait tendance à plonger vers l'avant. Aujourd'hui, il a moins le nez dans l'eau. Il est comme neuf !".
Tests grandeur nature
Place à la navigation à présent, parce qu'il faut bien valider in situ tous ces changements et ces améliorations et, naturellement, contrôler le comportement du 60 pieds. Pour Louis, ce sera aussi la première prise en main de son bateau "comme neuf", avec lequel il va devoir se familiariser au fil des semaines, jusqu'au départ du Vendée Globe, le 10 novembre 2012.
Afin d'ouvrir ce chapitre maritime en mode régate, le Malouin d'adoption a choisi de participer à la célèbre et mythique Cowes-Dinard (elle existe depuis 1906 !) dont le départ a été donné le vendredi 13 juillet de l'Ile de Wight, la Mecque de la voile. C'est une transmanche en IRC*, de 165 milles à destinations de la cité corsaire et de Dinard, elle se court en double ou en équipage, ce qui sera le cas pour Bureau Vallée. Même si ces prochains adversaires ne seront pas sur la ligne, cette traversée de la Manche permettra déjà à l'équipe de BG Race et à son "Boss" de recueillir de précieuses iinformations et données sur les performances de Bureau Vallée.
Naviguer encore, naviguer toujours...
c'est la clef de la réussite, préparer le bateau de concert avec le marin de manière à ce que l'un et l'autre soient en phase, presque en osmose lorsqu'il faudra se présenter sur la ligne aux Sables d'Olonne. Après la Cowes Dinard, Louis Burton enchaînera les entraînements et les navigations, notamment en solitaire, sur Bureau Vallée. ensuite vers la mi-août, le 60 pieds subira un ultime chantier chez BG Race pour sa mise en configuration "Vendée Globe" et les dernières améliorations. Fin août, Louis reprendra la barre de son monocoque pour naviguer et naviguer encore...
Voilavion, "un truc dingue" pour un record !
Louis Burton est un jeune pressé dont l'appétit pour les défis semble difficile à satisfaire. Depuis 2011, il participe aux essais du prototype de Voilavion développé par Magnard Innovation. A l'origine du concept, l'observation des planches à voile lancées à grande vitesse. Plus la voile est penchée sur l'eau, plus elle aide la planche à décoller en fonctionnant en partie comme une aile d'avion. De ce constat est né le premier prototype Voilavion, véritable plateforme d'expérimentation du vol nautique (www.voilavion.com. C'est sur cet engin, catamaran de 5,50 m équipé de quatre foils et à la voiture impressionnante que Louis Burton va tenter d'établir un record de traversée entre Cowes et Dinard cet été avec l'équipe de Magnard Innovation. Il sera en stand by pour ce record à partir du 15 juillet en complément de sa préparation pour le Vendée Globe, quand on vous dit qu'il est affamé...
. La jauge IRC permet de faire courir côte à côte des bateaux de tailles et de conceptions différentes auxquels sont attribués des handicaps ou "rating". Le rating est calculé par l'autorité de rating en fonction des informations fournies par le propriétaire du bateau, et d'après une formule tenue secrète. il permet de convertir le temps réel (temps écoulé entre le départ et l'arrivée) en temps compensé (qui tient compte du handicap). Une fois le rating attrbué, le calcul est assez simple car il n'y a qu'un seul coefficient correcteur.
C'est à Saint-Malo, au coeur de la base de course au large qu'il a créée, BG Race, que Louis Burton a organisé le chantier de son 60 pieds Imoca. La mise à l'eau de Bureau Vallée a eu lieu le 21 juin, puis la pesée et le test de retournement à 90° du bateau le 5 juillet. Cette première phase de sortie de chantier s'est révélée satisfaisante puisque Louis et son équipe avaient pour objectif principal le gain de poids et l'amélioration de l'assiette du monocoque. C'est chose faite nous explique le jeune skipper : "la pesée et le test de retournement ont permis de mesurer que les efforts faits en chantier pour améliorer le poids du bateau ont porté leurs fruits (ce test de sécurité permet de vérifier le redressement du bateau quand il se retrouve couché sur l'eau par le vent ou par une vague violente). Au final, on a gagné quelques centaines de kilos, ce qui est vraiment bien. Le bateau était robuste mais en léger surpoids. On a enlevé tout ce qui était superflu sans toucher au structure. L'intérieur est plus dépouillé, il y a un nouveau système d'énergie, une nouvelle batterie, deux hydrogénérateurs pour emporter moins de gasoil... Concernant l'assiette de Bureau Vallée, nous avons rééquilibré les poids et mis un peu de quête dans le mat parce que le bateau avait tendance à plonger vers l'avant. Aujourd'hui, il a moins le nez dans l'eau. Il est comme neuf !".
Tests grandeur nature
Place à la navigation à présent, parce qu'il faut bien valider in situ tous ces changements et ces améliorations et, naturellement, contrôler le comportement du 60 pieds. Pour Louis, ce sera aussi la première prise en main de son bateau "comme neuf", avec lequel il va devoir se familiariser au fil des semaines, jusqu'au départ du Vendée Globe, le 10 novembre 2012.
Afin d'ouvrir ce chapitre maritime en mode régate, le Malouin d'adoption a choisi de participer à la célèbre et mythique Cowes-Dinard (elle existe depuis 1906 !) dont le départ a été donné le vendredi 13 juillet de l'Ile de Wight, la Mecque de la voile. C'est une transmanche en IRC*, de 165 milles à destinations de la cité corsaire et de Dinard, elle se court en double ou en équipage, ce qui sera le cas pour Bureau Vallée. Même si ces prochains adversaires ne seront pas sur la ligne, cette traversée de la Manche permettra déjà à l'équipe de BG Race et à son "Boss" de recueillir de précieuses iinformations et données sur les performances de Bureau Vallée.
Naviguer encore, naviguer toujours...
c'est la clef de la réussite, préparer le bateau de concert avec le marin de manière à ce que l'un et l'autre soient en phase, presque en osmose lorsqu'il faudra se présenter sur la ligne aux Sables d'Olonne. Après la Cowes Dinard, Louis Burton enchaînera les entraînements et les navigations, notamment en solitaire, sur Bureau Vallée. ensuite vers la mi-août, le 60 pieds subira un ultime chantier chez BG Race pour sa mise en configuration "Vendée Globe" et les dernières améliorations. Fin août, Louis reprendra la barre de son monocoque pour naviguer et naviguer encore...
Voilavion, "un truc dingue" pour un record !
Louis Burton est un jeune pressé dont l'appétit pour les défis semble difficile à satisfaire. Depuis 2011, il participe aux essais du prototype de Voilavion développé par Magnard Innovation. A l'origine du concept, l'observation des planches à voile lancées à grande vitesse. Plus la voile est penchée sur l'eau, plus elle aide la planche à décoller en fonctionnant en partie comme une aile d'avion. De ce constat est né le premier prototype Voilavion, véritable plateforme d'expérimentation du vol nautique (www.voilavion.com. C'est sur cet engin, catamaran de 5,50 m équipé de quatre foils et à la voiture impressionnante que Louis Burton va tenter d'établir un record de traversée entre Cowes et Dinard cet été avec l'équipe de Magnard Innovation. Il sera en stand by pour ce record à partir du 15 juillet en complément de sa préparation pour le Vendée Globe, quand on vous dit qu'il est affamé...
. La jauge IRC permet de faire courir côte à côte des bateaux de tailles et de conceptions différentes auxquels sont attribués des handicaps ou "rating". Le rating est calculé par l'autorité de rating en fonction des informations fournies par le propriétaire du bateau, et d'après une formule tenue secrète. il permet de convertir le temps réel (temps écoulé entre le départ et l'arrivée) en temps compensé (qui tient compte du handicap). Une fois le rating attrbué, le calcul est assez simple car il n'y a qu'un seul coefficient correcteur.
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Les Sables Info
Ce matin vers 11h30, Titouan Lamazou était présent sur le remblai des Sables d'Olonne en présence de Louis Guédon, le Maire et des élus de la commune pour l'inauguration du "walk of Fame", la troisième plaques des vainqueurs du Vendée Globe. "Cela me fait très plaisir de revenir aux Sables d'Olonne" précise Titouan. Cette inauguration célèbre sa victoire à bord d'Ecureil d'Aquitaine II lors de la toute première édtion du Vendée Globe en 1989 - 1990. "Je suis très honoré, j'avais déjà une rue à mon nom, maintenant j'ai une plaque sur le remblai des Sables d'Olonne". Et il ajoute en s'adressant au public : "Merci d'être venu sous cette pluie battante". En effet une soixantaine de personnes s'étaient déplacées pour l'accueillir.
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Les Sables Info
A l’occasion du Vendée Globe 2012, le monocoque Safran fait peau neuve et change de voiles. Le Groupe souhaite ainsi améliorer la visibilité du bateau lors de la course et harmoniser les différents outils de communication du Safran Sailing Team.
Après avoir revu la décoration de la coque l'an passé, Safran a choisi cette année de repenser totalement la décoration des voiles à l’aide du designer Isabelle Keller*. Pascale Dubois, Directeur l’information et de la communication du groupe Safran en explique les tenants et aboutissants : « Nous souhaitions qu'il y ait une meilleure visibilité de la marque et du logo sur le bateau. Nous avons réalisé tout un travail pour qu'au départ des courses, par n'importe quel temps, la visibilité soit optimale et que le marquage ressorte sur les images des médias. »
Comme l’explique Pascale Dubois, les couleurs d’origine du bateau gris/orange, ne changent pas mais l’accent a été mis sur l’orange : « Le gris représente l’image technologique du Groupe. La couleur orange, elle, fait davantage penser à la compétition, à l'aventure. Nous avons souhaité accentuer cette couleur notamment sur le logo pour donner à l’ensemble plus de peps, d’énergie ».
Contraintes et objectifs
Isabelle Keller a dû opérer ces changements dans le respect des contraintes liées aux matériaux des voiles, différents selon qu'il s'agisse d'une voile de près ou de portant. La designer a dû aussi composer avec le marquage imposé par les sponsors de la course et les contraintes liées à l’environnement marin. Enfin, il a fallu prendre en compte le poids de la peinture. La recherche de gains de masse étant essentielle pour optimiser la performance du bateau.
Rien au hasard
« Cela n'a l'air de rien vu de l'extérieur, mais il est assez complexe de prendre en compte tous ces paramètres tout en optimisant les emplacements de marquage. Il s’agit d’un vrai travail d’équipe : il faut travailler avec les voiliers, la designer, Marc Guillemot et son équipe et favoriser la communication entre toutes ces personnes. Tout cela doit évidemment s'inscrire dans une recherche de performance et d’esthétisme. Sans oublier la déclinaison de ces nouveaux marquages sur les vêtements des marins, les objets publicitaires du Groupe, le site Internet, les divers imprimés… en un mot sur tout ce qui fait partie de la plateforme de communication du projet de sponsoring nautique. »
* Outre celle de Safran, Isabelle Keller a notamment signé les décos des IMOCA Groupe Bel et Macif.
Comme l’explique Pascale Dubois, les couleurs d’origine du bateau gris/orange, ne changent pas mais l’accent a été mis sur l’orange : « Le gris représente l’image technologique du Groupe. La couleur orange, elle, fait davantage penser à la compétition, à l'aventure. Nous avons souhaité accentuer cette couleur notamment sur le logo pour donner à l’ensemble plus de peps, d’énergie ».
Contraintes et objectifs
Isabelle Keller a dû opérer ces changements dans le respect des contraintes liées aux matériaux des voiles, différents selon qu'il s'agisse d'une voile de près ou de portant. La designer a dû aussi composer avec le marquage imposé par les sponsors de la course et les contraintes liées à l’environnement marin. Enfin, il a fallu prendre en compte le poids de la peinture. La recherche de gains de masse étant essentielle pour optimiser la performance du bateau.
Rien au hasard
« Cela n'a l'air de rien vu de l'extérieur, mais il est assez complexe de prendre en compte tous ces paramètres tout en optimisant les emplacements de marquage. Il s’agit d’un vrai travail d’équipe : il faut travailler avec les voiliers, la designer, Marc Guillemot et son équipe et favoriser la communication entre toutes ces personnes. Tout cela doit évidemment s'inscrire dans une recherche de performance et d’esthétisme. Sans oublier la déclinaison de ces nouveaux marquages sur les vêtements des marins, les objets publicitaires du Groupe, le site Internet, les divers imprimés… en un mot sur tout ce qui fait partie de la plateforme de communication du projet de sponsoring nautique. »
* Outre celle de Safran, Isabelle Keller a notamment signé les décos des IMOCA Groupe Bel et Macif.
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