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Le 60 pieds Imoca Maître CoQ est de retour à Lorient. Suite à son démâtage le 11 avril dernier au large d'Arcachon, pendant un entraînement, Jérémie Beyou et le Team Maître CoQ ont décidé de faire construire un mât neuf. Une nouvelle bôme est d'ores et déjà en construction.
Bome en construction chez CDK, Photo : Y Zedda
« Nous allons faire de cet accident une opportunité. La nouvelle bôme sera plus légère que l'ancienne. Ce nouveau mât devrait être plus fiable, plus raide. Nous faisons appel à un cabinet d'études pour assurer le suivi de construction de ce nouvel espar » , précise le skipper Maître CoQ.
Espars neufs et optimisés
La construction de la future bôme du 60 pieds Maître CoQ a déjà été lancée, chez CDK, sur un dessin GSEA Design. Elle sera sensiblement plus légère que la précédente. Le nouveau mât sera lui aussi conçu par GSEA Design, sur le même moule que l'ancien espar.
« Nous allons travailler sur les raideurs en cherchant à mieux répartir les raideurs latérales, avec un possible gain de poids, également. Nous allons surtout porter notre attention sur tous les renforts et les points d'attache » , précise Jérémie Beyou.
L'ensemble de la construction sera réalisé sous contrôle du cabinet d'études « Mer Forte », à Port la Forêt. La livraison est prévue début août.
Programme presque inchangé
Ce type d'accident avait été anticipé financièrement et techniquement. L'équipe de Jérémie Beyou a mis en place un dispositif qui lui permet de gérer de façon autonome ces constructions. Un gréement de rechange complet sera gréé dans le courant de la semaine prochaine afin de permettre au Team Maître CoQ de poursuivre son programme de course et d'entraînement.
La préparation technique des semaines à venir va logiquement se concentrer sur les réglages et les mises au point hydrauliques, mécaniques, électroniques du bateau. Les réglages et essais de vitesse sont programmés pour cet été. D'ici là, Jérémie va en profiter pour intensifier sa préparation physique et diététique.
Programme sportif 2012
- 28 - 29 avril : Grand Prix Guyader,
- 13 mai : baptême aux Sables d'Olonne,
- mai - juin : navigations entre Lorient et les Sables d'Olonne,
- 1er - 5 juin : Record SNSM,
- juillet : chantier technique prépa Vendée Globe / Krys Ocean Race pour Jérémie Beyou à bord de Foncia,
- août : entraînements,
- 1er-2 septembre : Trophée Clairefontaine,
- septembre-octobre : entrainements au Pôle Finistère Course au Large,
- 10 novembre : Départ du Vendée Globe.
Espars neufs et optimisés
La construction de la future bôme du 60 pieds Maître CoQ a déjà été lancée, chez CDK, sur un dessin GSEA Design. Elle sera sensiblement plus légère que la précédente. Le nouveau mât sera lui aussi conçu par GSEA Design, sur le même moule que l'ancien espar.
« Nous allons travailler sur les raideurs en cherchant à mieux répartir les raideurs latérales, avec un possible gain de poids, également. Nous allons surtout porter notre attention sur tous les renforts et les points d'attache » , précise Jérémie Beyou.
L'ensemble de la construction sera réalisé sous contrôle du cabinet d'études « Mer Forte », à Port la Forêt. La livraison est prévue début août.
Programme presque inchangé
Ce type d'accident avait été anticipé financièrement et techniquement. L'équipe de Jérémie Beyou a mis en place un dispositif qui lui permet de gérer de façon autonome ces constructions. Un gréement de rechange complet sera gréé dans le courant de la semaine prochaine afin de permettre au Team Maître CoQ de poursuivre son programme de course et d'entraînement.
La préparation technique des semaines à venir va logiquement se concentrer sur les réglages et les mises au point hydrauliques, mécaniques, électroniques du bateau. Les réglages et essais de vitesse sont programmés pour cet été. D'ici là, Jérémie va en profiter pour intensifier sa préparation physique et diététique.
Programme sportif 2012
- 28 - 29 avril : Grand Prix Guyader,
- 13 mai : baptême aux Sables d'Olonne,
- mai - juin : navigations entre Lorient et les Sables d'Olonne,
- 1er - 5 juin : Record SNSM,
- juillet : chantier technique prépa Vendée Globe / Krys Ocean Race pour Jérémie Beyou à bord de Foncia,
- août : entraînements,
- 1er-2 septembre : Trophée Clairefontaine,
- septembre-octobre : entrainements au Pôle Finistère Course au Large,
- 10 novembre : Départ du Vendée Globe.
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Les Sables Info
Quand le 1er février 2012, par communiqué de presse, Sensation Sailing Team, l’écurie de course de Jean-Baptiste Dejeanty, annonce officiellement la participation de Liz Wardley au prochain Vendée Globe, c’est pour la jeune femme un rêve qui se réalise. Malheureusement, la suite va virer au cauchemar… Malgré les contrats, les effets d’annonce et les conférences de presse, le sponsor n’a pas tenu ses engagements. Il n’y a pas eu de financement de sa part et donc pas de bateau, ce qui a conduit Liz Wardley à résilier le contrat qui la liait à ce sponsor après une mise en demeure restée sans effet. Aujourd’hui, à sept mois du départ du Tour du Monde, la triste réalité s’impose à Liz Ward ley : « Le projet est mort, je ne fais plus le Vendée Globe ! » Le coup est d’autant plus dur à encaisser qu’au-delà de ce rêve brisé, la jeune femme se retrouve sans rien. Mais, si la tristesse et la colère sont aujourd’hui immenses, Liz, comme à son habitude, ne veut pas se laisser abattre et se lance un nouveau défi : « On m’a offert un rêve, j’y ai cru, maintenant on me le reprend. Mais je ne peux pas tirer une croix comme ça sur un Vendée Globe avec lequel je vis 24 heures sur 24 depuis trois mois. Aussi proche de l’échéance du départ, en partant de zéro, sur le papier c’est impossible de monter un projet. Et bien, je vais quand même essayer ! »
Liz, le 9 mars dernier à La Roche-sur-Yon, en conférence de presse, Sensation Sailing Team présentait officiellement ton sponsor pour le Vendée Globe. Aujourd’hui, un mois plus tard, tu prends la parole pour annoncer que le projet est mort. Que s’est-il passé ?
« Déjà lors de cette conférence de presse, j’avais de très sérieux doutes sur la crédibilité du projet. Cela faisait deux mois que Sensation Sailing Team attendait, en vain, les premiers versements financiers pour confirmer l’acquisition du bateau. A chaque fois, le représentant du sponsor avait une bonne excuse pour justifier le retard. Cette conférence de presse, c’est le sponsor qui l’a fixée. Contractuellement, je me devais donc d’être présente et je ne pouvais pas me permettre de dire quoi que ce soit. Depuis, rien n’a évolué, j’ai donc résilié le contrat qui me liait au sponsor après une mise en demeure de respecter ses engagements qui n’a été suivie d’aucun effet. C’est pour cette raison que je ne prends la parole qu’aujourd’hui pour exposer ma situation et crier ma colère. »
Un sponsor « miracle » qui vient te chercher à un an du départ pour te proposer de faire le Vendée Globe, ça ne t’a pas paru suspect ? N’as-tu pas été un peu naïve dans cette histoire ?
« Fin décembre 2011, quand Jean-Baptiste Dejeanty m’a annoncé que le sponsor qu’il avait trouvé souhaitait engager un second bateau et qu’il m’a demandé si j’étais intéressée pour faire le prochain Vendée Globe, j’ai tout d’abord cru à une blague… Et puis tout est allé très vite& nbsp;: une semaine plus tard, nous avons vu un bateau et, à la demande du sponsor, nous avons posé une option d’achat dessus. Dans la foulée, j’ai rencontré le représentant du sponsor et quelques jours plus tard je signais un contrat de trois ans. Fin janvier, à la demande du sponsor, Sensation Sailing Team m’a demandé de prévenir l’organisation du Vendé e Globe de ma participation et l’a officialisée par l’envoi d’un communiqué de presse. Dans ce contexte, comment voulez-vous que je n’y crois pas !? Ce jour-là, je me suis juste dit que j’avais une chance énorme, que je vivais un conte de fée et que mon rêve devenait réalité… »
Aujourd’hui, ce rêve est-il définitivement brisé ? Qu’en est-il de ce sponsor ?
« Pour moi, le dossier est définitivement clos. Nous sommes à sept mois du départ et nous n’avons ni argent, ni bateau ! L’argent promis n’a pas été versé. On nous a menti, un point c’est tout. Je dis « on » car c’est la même chose pour Jean-Baptiste et sa société Sensation Sailing Team. Je ne le s tiens pas pour responsables : eux aussi ils avaient toutes les raisons d’y croire ! Maintenant, comme je l’ai dit, les contrats qui nous liaient au sponsor ont dû être résiliés… Concernant ces gens qui nous ont fait ça, je ne préfère même pas en parler, ce serait leur faire trop d’honneur. Ce que je peux dire c’est que j’ai la rage… »
La rage justement, c’est ce qui caractérise ton état d’esprit aujourd’hui ?
« Rage et sentiment d’injustice, oui… Quand j’ai démâté lors de ma tentative de Tour du Monde (en 2009 à bord du 52 Sol’Océan), j’ai eu un peu la même réaction. J’ai pleuré… j’ai crié… La différence c’est que quand tu démâtes tu ne peux t’en prendre qu’à toi, à la technique ou, au pire, aux éléments. Ça fait partie du jeu et donc tu assu mes. Là, le jeu a été faussé par des tricheurs ! Le sentiment d’injustice est énorme et d’autant plus fort que moi, je n’avais rien demandé à personne ! On est venu m’offrir un rêve, on m’y a fait croire et maintenant on me le reprend… C’est dégueulasse, il n’y a pas d’autre mot. »
Quelles sont les conséquences pour toi aujourd’hui de cette affaire ?
« Tout d’abord moralement, c’est très dur à vivre. Et puis d’un point de vue pratique, cette affaire me met également dans une situation très délicate. En décembre dernier, avant que toute cette histoire commence, j’étais à fond sur mon projet de traversée de l’Atlantique en pirogue que je devais tenter fin 2012. Le bateau était en construction et je commençais à mettre en place des partenariats. Du coup j’ai tout interrompu durant près de quatre mois. Aujourd’hui je n’ai plus de chantier pour red&eacut e;marrer la construction de la pirogue, le projet n’est plus réalisable dans les délais, je n’ai plus de partenaires et plus de revenus depuis décembre… Mais je ne veux pas me laisser abattre. Et puis je relativise : c’est mon « drame » personnel mais c’est malgré tout bien petit comparé à tout ce qui peut se passer un peu partout dans le monde. »
Quels sont désormais tes projets puisque tu ne participeras pas au prochain Vendée Globe ?
« Je ne participerai pas au Vendée Globe dans le cadre de ce projet et sous les couleurs de ce sponsor, ça c’est sûr… mais je n’ai pas renoncé au Vendée Globe pour autant ! Je ne peux pas tirer une croix comme ça sur une aventure pour laquelle je vis 24 heures sur 24 depuis trois mois. Je sais que le départ du Vendée Globe est dans sept mois, que je n’ai pas un sous, pas de bateau, pas de sponsor… Je sais que je pars de zéro et qu’essayer de monter un projet dans des délais si courts n’est sûrement ni raisonnable ni même possible. Mais je vais essayer quand même ! Tout d’abord parce que tenter des challenges impossibles c’est mon truc. Et puis le Vendée Globe c’est une aventure avant tout et donc ça se mérite. Il y a trente ans, personne ne pensait que c’était « possible » de faire la course autour du monde et malgré tout il y a treize « dingues » qui y sont allés et c’est grâce à ces gens-là que le Vendée est devenu la plus grande course du monde. Alors moi aussi je veux tenter l’impossible pour le Vendée Globe. Enfin, dernière chose : on m’a brisé un rêve déjà une fois pour ce Vendée Globe alors même si c’est dingue, je ne donnerai à personne le droit de m’empêcher de rêver une nouvelle fois… »
Le Vendée Globe 2012 reste donc ton objectif, malgré les délais ?
« Plus que jamais. Et en tout cas jusqu’à fin juin. Je vais tout faire pour essayer de trouver un partenaire me permettant de financer la location d’un bateau d’ici là. J’en connais un de disponible et prêt à naviguer. Si on y arrive, je fonce. J’essaierai de me qualifier durant l’été pour être prête pour le 10 novembre. Une grande marque de sport avait pour slogan il y a quelques années IMPOSSIBLE IS NOTHING… Eh bien je vais m’en inspirer et je vous annonce donc officiellement le lancement de mon projet Vendée Globe 2012 : Liz Wardley 2012 ! »
Liz, le 9 mars dernier à La Roche-sur-Yon, en conférence de presse, Sensation Sailing Team présentait officiellement ton sponsor pour le Vendée Globe. Aujourd’hui, un mois plus tard, tu prends la parole pour annoncer que le projet est mort. Que s’est-il passé ?
« Déjà lors de cette conférence de presse, j’avais de très sérieux doutes sur la crédibilité du projet. Cela faisait deux mois que Sensation Sailing Team attendait, en vain, les premiers versements financiers pour confirmer l’acquisition du bateau. A chaque fois, le représentant du sponsor avait une bonne excuse pour justifier le retard. Cette conférence de presse, c’est le sponsor qui l’a fixée. Contractuellement, je me devais donc d’être présente et je ne pouvais pas me permettre de dire quoi que ce soit. Depuis, rien n’a évolué, j’ai donc résilié le contrat qui me liait au sponsor après une mise en demeure de respecter ses engagements qui n’a été suivie d’aucun effet. C’est pour cette raison que je ne prends la parole qu’aujourd’hui pour exposer ma situation et crier ma colère. »
Un sponsor « miracle » qui vient te chercher à un an du départ pour te proposer de faire le Vendée Globe, ça ne t’a pas paru suspect ? N’as-tu pas été un peu naïve dans cette histoire ?
« Fin décembre 2011, quand Jean-Baptiste Dejeanty m’a annoncé que le sponsor qu’il avait trouvé souhaitait engager un second bateau et qu’il m’a demandé si j’étais intéressée pour faire le prochain Vendée Globe, j’ai tout d’abord cru à une blague… Et puis tout est allé très vite& nbsp;: une semaine plus tard, nous avons vu un bateau et, à la demande du sponsor, nous avons posé une option d’achat dessus. Dans la foulée, j’ai rencontré le représentant du sponsor et quelques jours plus tard je signais un contrat de trois ans. Fin janvier, à la demande du sponsor, Sensation Sailing Team m’a demandé de prévenir l’organisation du Vendé e Globe de ma participation et l’a officialisée par l’envoi d’un communiqué de presse. Dans ce contexte, comment voulez-vous que je n’y crois pas !? Ce jour-là, je me suis juste dit que j’avais une chance énorme, que je vivais un conte de fée et que mon rêve devenait réalité… »
Aujourd’hui, ce rêve est-il définitivement brisé ? Qu’en est-il de ce sponsor ?
« Pour moi, le dossier est définitivement clos. Nous sommes à sept mois du départ et nous n’avons ni argent, ni bateau ! L’argent promis n’a pas été versé. On nous a menti, un point c’est tout. Je dis « on » car c’est la même chose pour Jean-Baptiste et sa société Sensation Sailing Team. Je ne le s tiens pas pour responsables : eux aussi ils avaient toutes les raisons d’y croire ! Maintenant, comme je l’ai dit, les contrats qui nous liaient au sponsor ont dû être résiliés… Concernant ces gens qui nous ont fait ça, je ne préfère même pas en parler, ce serait leur faire trop d’honneur. Ce que je peux dire c’est que j’ai la rage… »
La rage justement, c’est ce qui caractérise ton état d’esprit aujourd’hui ?
« Rage et sentiment d’injustice, oui… Quand j’ai démâté lors de ma tentative de Tour du Monde (en 2009 à bord du 52 Sol’Océan), j’ai eu un peu la même réaction. J’ai pleuré… j’ai crié… La différence c’est que quand tu démâtes tu ne peux t’en prendre qu’à toi, à la technique ou, au pire, aux éléments. Ça fait partie du jeu et donc tu assu mes. Là, le jeu a été faussé par des tricheurs ! Le sentiment d’injustice est énorme et d’autant plus fort que moi, je n’avais rien demandé à personne ! On est venu m’offrir un rêve, on m’y a fait croire et maintenant on me le reprend… C’est dégueulasse, il n’y a pas d’autre mot. »
Quelles sont les conséquences pour toi aujourd’hui de cette affaire ?
« Tout d’abord moralement, c’est très dur à vivre. Et puis d’un point de vue pratique, cette affaire me met également dans une situation très délicate. En décembre dernier, avant que toute cette histoire commence, j’étais à fond sur mon projet de traversée de l’Atlantique en pirogue que je devais tenter fin 2012. Le bateau était en construction et je commençais à mettre en place des partenariats. Du coup j’ai tout interrompu durant près de quatre mois. Aujourd’hui je n’ai plus de chantier pour red&eacut e;marrer la construction de la pirogue, le projet n’est plus réalisable dans les délais, je n’ai plus de partenaires et plus de revenus depuis décembre… Mais je ne veux pas me laisser abattre. Et puis je relativise : c’est mon « drame » personnel mais c’est malgré tout bien petit comparé à tout ce qui peut se passer un peu partout dans le monde. »
Quels sont désormais tes projets puisque tu ne participeras pas au prochain Vendée Globe ?
« Je ne participerai pas au Vendée Globe dans le cadre de ce projet et sous les couleurs de ce sponsor, ça c’est sûr… mais je n’ai pas renoncé au Vendée Globe pour autant ! Je ne peux pas tirer une croix comme ça sur une aventure pour laquelle je vis 24 heures sur 24 depuis trois mois. Je sais que le départ du Vendée Globe est dans sept mois, que je n’ai pas un sous, pas de bateau, pas de sponsor… Je sais que je pars de zéro et qu’essayer de monter un projet dans des délais si courts n’est sûrement ni raisonnable ni même possible. Mais je vais essayer quand même ! Tout d’abord parce que tenter des challenges impossibles c’est mon truc. Et puis le Vendée Globe c’est une aventure avant tout et donc ça se mérite. Il y a trente ans, personne ne pensait que c’était « possible » de faire la course autour du monde et malgré tout il y a treize « dingues » qui y sont allés et c’est grâce à ces gens-là que le Vendée est devenu la plus grande course du monde. Alors moi aussi je veux tenter l’impossible pour le Vendée Globe. Enfin, dernière chose : on m’a brisé un rêve déjà une fois pour ce Vendée Globe alors même si c’est dingue, je ne donnerai à personne le droit de m’empêcher de rêver une nouvelle fois… »
Le Vendée Globe 2012 reste donc ton objectif, malgré les délais ?
« Plus que jamais. Et en tout cas jusqu’à fin juin. Je vais tout faire pour essayer de trouver un partenaire me permettant de financer la location d’un bateau d’ici là. J’en connais un de disponible et prêt à naviguer. Si on y arrive, je fonce. J’essaierai de me qualifier durant l’été pour être prête pour le 10 novembre. Une grande marque de sport avait pour slogan il y a quelques années IMPOSSIBLE IS NOTHING… Eh bien je vais m’en inspirer et je vous annonce donc officiellement le lancement de mon projet Vendée Globe 2012 : Liz Wardley 2012 ! »
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Vendée Globe 2012
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Les Sables Info
Après douze semaines de chantier hivernal, le Monocoque 60 pieds Banque Populaire a, depuis quelques semaines, retrouvé son élément. Son skipper Armel Le Cléac’h attaque une nouvelle saison longue et studieuse où naviguer sera la priorité absolue. Au programme : presque 90 jours sur l’eau dont une partie en solitaire. Dans exactement 8 mois c’est déjà le Vendée Globe…
Voici un an qu’Armel Le Cléac’h a intégré le Team Banque Populaire. Une année d’apprentissages tous azimuts, à la découverte de son nouvel environnement et de son nouveau bateau. A bord de Banque Populaire (pris en main en juillet 2011), Armel a déjà parcouru 10 000 milles dont deux transatlantiques hivernales couronnées par deux podiums. Ces deux épreuves marquées par des conditions météo difficiles ont permis au skipper de 34 ans d’apprivoiser son 60 pieds au large mais aussi de voir ce qui n'allait pas. Le chantier de trois mois réalisé cet hiver a donc été consacré à fiabiliser la structure, « on a mis ceinture et bretelle », confie Armel, et à améliorer l’ergonomie et les détails de confort. Parallèlement, un deuxième mât a été construit.
Un Vendée Globe avant le Vendée Globe
Depuis le 19 mars, le grand monocoque bleu et blanc est à l’eau devant sa base Lorientaise. Les navigations ont repris dans la foulée avec une mise en route au large de Lorient et, depuis le 3 avril, un premier stage collectif avec le Centre d’entraînement du Pôle Finistère Course au Large de Port La Forêt. Dès lors, c’est une saison très dense qui a commencée. « On va naviguer un maximum. Notre programme est fait pour cela. Après notre premier stage qui a eu lieu la semaine dernière, nous partons aujourd’hui avec d’autres bateaux pour une grande boucle d'environ 4 jours en solitaire (entre 800 et 1000 milles). A suivre, le Grand Prix Guyader à Douarnenez, puis un convoyage en « faux solitaire » jusqu’à Barcelone pour prendre le départ le 19 mai du Tour de l’Europe (qui remplace l’Europa Race) ». D’ici le 10 novembre, Armel comptabilisera pas loin de 90 jours en mer. Presque un Vendée Globe avant le Vendée Globe…
Se préparer pour la gagne
Pendant les 8 mois qui séparent Armel Le Cléac’h de son deuxième tour du monde en solitaire, l’objectif est d’approfondir tous les paramètres de la performance. Celle du bateau, mais aussi de l’homme, « parce qu’en solo, explique le marin finistérien, c’est le skipper qui met le curseur ». Or, cette année, le curseur sera poussé plus loin. « Sur mon premier Vendée Globe, je voulais apprendre et finir. Cette fois, avec Banque Populaire, nous partons pour la gagne. Pour y arriver, il faut continuer à travailler, ne pas se dire qu’on connaît la musique parce qu’on a terminé deuxième la fois précédente. L’idée est de rester très alerte, à fond pendant 8 mois. Parce que c’est un objectif majeur dans une carrière, qu’il n’a lieu que tous les 4 ans et que je n’aurai pas plusieurs chances d’être aussi prêt, aussi bien entouré. C’est toute une préparation sportive, technique, avec le sponsor et dans la vie privée. Tout cela est bien planifié et bien organisé. Nous sommes dans le bon tempo ».
Le programme d’Armel Le Cléac’h
3- 6 avril : stage d'entraînement à Port La Forêt
10-13 avril : navigation de 1000 milles en solitaire depuis Port-la-Forêt
28 avril- 1 mai : Grand Prix Guyader à Douarnenez
6 mai : convoyage du bateau à Barcelone
19 mai : départ du Tour de l’Europe à Barcelone
- Equipage pour la 1ère étape (Barcelone-Lisbonne) : Armel Le Cléac’h, Christopher Pratt, Ronan Lucas (Directeur du Team Banque Populaire), Pierre Emmanuel Hérissé (Directeur Technique du Team), Kevin Escoffier (Team Banque Populaire), Grégorie Evrad (voilerie North)
- 2ème étape (Lisbonne-La Rochelle) en solitaire
6 juin : Arrivée prévue à la Rochelle
Juin-Juillet : 3 semaines de navigation technique
1er-22 août : mise à terre et dernier chantier pour le Mono 60’ Banque Populaire
27-31 août : navigation technique
Septembre-5 octobre : 3 stages s’entraînement avec le Pôle Finistère Course au Large
20 octobre : Arrivée de Banque Populaire aux Sables d’Olonne
10 novembre : Départ du Vendée Globe
Un Vendée Globe avant le Vendée Globe
Depuis le 19 mars, le grand monocoque bleu et blanc est à l’eau devant sa base Lorientaise. Les navigations ont repris dans la foulée avec une mise en route au large de Lorient et, depuis le 3 avril, un premier stage collectif avec le Centre d’entraînement du Pôle Finistère Course au Large de Port La Forêt. Dès lors, c’est une saison très dense qui a commencée. « On va naviguer un maximum. Notre programme est fait pour cela. Après notre premier stage qui a eu lieu la semaine dernière, nous partons aujourd’hui avec d’autres bateaux pour une grande boucle d'environ 4 jours en solitaire (entre 800 et 1000 milles). A suivre, le Grand Prix Guyader à Douarnenez, puis un convoyage en « faux solitaire » jusqu’à Barcelone pour prendre le départ le 19 mai du Tour de l’Europe (qui remplace l’Europa Race) ». D’ici le 10 novembre, Armel comptabilisera pas loin de 90 jours en mer. Presque un Vendée Globe avant le Vendée Globe…
Se préparer pour la gagne
Pendant les 8 mois qui séparent Armel Le Cléac’h de son deuxième tour du monde en solitaire, l’objectif est d’approfondir tous les paramètres de la performance. Celle du bateau, mais aussi de l’homme, « parce qu’en solo, explique le marin finistérien, c’est le skipper qui met le curseur ». Or, cette année, le curseur sera poussé plus loin. « Sur mon premier Vendée Globe, je voulais apprendre et finir. Cette fois, avec Banque Populaire, nous partons pour la gagne. Pour y arriver, il faut continuer à travailler, ne pas se dire qu’on connaît la musique parce qu’on a terminé deuxième la fois précédente. L’idée est de rester très alerte, à fond pendant 8 mois. Parce que c’est un objectif majeur dans une carrière, qu’il n’a lieu que tous les 4 ans et que je n’aurai pas plusieurs chances d’être aussi prêt, aussi bien entouré. C’est toute une préparation sportive, technique, avec le sponsor et dans la vie privée. Tout cela est bien planifié et bien organisé. Nous sommes dans le bon tempo ».
Le programme d’Armel Le Cléac’h
3- 6 avril : stage d'entraînement à Port La Forêt
10-13 avril : navigation de 1000 milles en solitaire depuis Port-la-Forêt
28 avril- 1 mai : Grand Prix Guyader à Douarnenez
6 mai : convoyage du bateau à Barcelone
19 mai : départ du Tour de l’Europe à Barcelone
- Equipage pour la 1ère étape (Barcelone-Lisbonne) : Armel Le Cléac’h, Christopher Pratt, Ronan Lucas (Directeur du Team Banque Populaire), Pierre Emmanuel Hérissé (Directeur Technique du Team), Kevin Escoffier (Team Banque Populaire), Grégorie Evrad (voilerie North)
- 2ème étape (Lisbonne-La Rochelle) en solitaire
6 juin : Arrivée prévue à la Rochelle
Juin-Juillet : 3 semaines de navigation technique
1er-22 août : mise à terre et dernier chantier pour le Mono 60’ Banque Populaire
27-31 août : navigation technique
Septembre-5 octobre : 3 stages s’entraînement avec le Pôle Finistère Course au Large
20 octobre : Arrivée de Banque Populaire aux Sables d’Olonne
10 novembre : Départ du Vendée Globe
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Les Sables Info
A sept mois du départ du Vendée Globe, Marc Guillemot dévoile un programme de préparation particulièrement dense d’ici à juillet, alternant courses en équipage et longues navigations solitaires. Dans les quatre mois qui viennent, Safran va parcourir plus de 6000 milles… l'équivalent de deux transatlantiques !
Marc Guillemot sur le Safran. Photo : Jean-Marie Liot / DPPI
L'annulation de l'Europa Race a contraint Marc Guillemot à revoir son programme de préparation. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le skipper de Safran ne se ménagera pas. Dans les jours qui viennent, suite au Spi Ouest-France Intermarché qu’il a remporté ce week-end, Marc partira une première fois pour 500 milles en "faux solitaire", simplement accompagné de Pierre Bourcier. Ce dernier ne participera pas aux manœuvres et à la navigation, mais sera à bord pour valider les derniers réglages d’instruments et de pilote automatique. Ensuite, Marc enchaînera avec un millier de milles en solo. Puis ce sera le Grand Prix Guyader en équipage à Douarnenez du 28 avril au 6 mai. Le 17 mai, ce sera le départ de l'ArMen Race et juste après, dès la fin mai, l'équipage de Safran sera en stand-by pour tenter d'améliorer son propre record du tour des îles britanniques. En juin, Marc Guillemot repartira pour plus de 2000 milles de grand large en solo, sur le parcours La Trinité-Les Açores-Le Fastnet-La Trinité, soit 7 à 8 jours de mer. En juillet, une nouvelle navigation solitaire d'un millier de milles est prévue avant que le bateau ne retourne au sec fin juillet pour son dernier petit chantier avant le départ. Au total, ce sont plus de 6000 milles (plus de 11 000 km) que Safran sera amené à couvrir. L'équivalent de deux transats ou, si l’on préfère, d'un quart de tour du monde…
Marc Guillemot : « j’ai besoin de beaucoup naviguer »
Marc, comment as-tu établi ton programme d’entraînement et de courses pour le Vendée Globe ?
« Dès que l’Europa Race a été annulée, il fallait rebondir pour imaginer la préparation la plus intelligente possible, celle qui me correspond le mieux. Je suis de ceux qui pensent qu'une transat de printemps manque au programme des IMOCA. En tous cas, j'ai besoin de beaucoup naviguer pour me sentir à l'aise au départ du Vendée Globe, dans 7 mois. C'est pourquoi j'ai construit ce programme de 6000 milles en solo d’avril à juillet. En fait, je ne compte pas en milles mais en nombre de jours passés en mer, seul à bord. Quand je suis à bord, je joue le jeu pour entrer au maximum dans les polaires du bateau (prédictions de vitesse théorique en fonction de l’angle et la force du vent) parce que faire des milliers de milles à petite vitesse avec trois ris dans la grand voile ne servirait évidemment à rien ! Je suis comme ça, il n'y a pas de secret : il faut naviguer encore et encore pour être performant, pour être bien en phase avec le bateau et les éléments. C'est un réel besoin pour moi en tous cas. »
Alterner les navigations en solitaire et en équipage, c’est un vrai choix stratégique ?
« Oui, ce panachage est très intéressant. Notamment parce qu’en équipage on tire forcément plus sur le bateau. Il y a donc plus de chances de déceler les derniers petits détails à solder, mais aussi de trouver quelques réglages, quelques petits automatismes. Ce sont des choses qui me servent énormément ensuite : je les ai en tête quand je me retrouve en solitaire. Le Grand Prix de Douarnenez, l'ArMen Race et le Tour des îles britanniques vont servir à ça. A défaut d'Europa Race, nous allons tout de même naviguer en équipage et dans des conditions de compétition. Sur Douarnenez le programme s'est d'ailleurs étoffé : on va naviguer toute une semaine au lieu d'un week-end, comme initialement prévu. Pour le record du tour des îles britanniques, on sait qu'on peut améliorer notre chrono et on ne va pas s'en priver si la météo est favorable. »
On imagine que tu composes ton équipage en fonction des spécificités de chacun et de ce qu’ils peuvent apporter ?
« Bien sûr mais ce sont avant tout des gens compétents, polyvalents et avec qui j'ai plaisir à naviguer… c’est une notion très importante ! D'ailleurs, il n'y a qu'un seul changement dans l'équipage par rapport à l'an passé : Yann Eliès a d'autres projets et c'est Pascal Bidégorry qui arrive avec nous. C'est quelqu'un de très pointilleux sur les réglages, la tactique, la navigation… il est très fort sur la performance du bateau. César Dohy est le voilier du bateau donc très précieux également, tout comme Sébastien Audigane - très bon barreur mais qui peut intervenir à tous les postes. Loïc Lingois et Alex Marmorat connaissent parfaitement Safran et les modifications apportées. Je rappelle qu'un Vendée Globe se court en solitaire mais que c'est le fruit du travail de toute une équipe ! Ils seront à mes côtés le 10 novembre prochain aux Sables d'Olonne et c'est aussi grâce à eux que je partirai autour du monde. »
Ce programme audacieux porté par toute une équipe devrait débuter dès le 12 avril prochain.
Marc Guillemot : « j’ai besoin de beaucoup naviguer »
Marc, comment as-tu établi ton programme d’entraînement et de courses pour le Vendée Globe ?
« Dès que l’Europa Race a été annulée, il fallait rebondir pour imaginer la préparation la plus intelligente possible, celle qui me correspond le mieux. Je suis de ceux qui pensent qu'une transat de printemps manque au programme des IMOCA. En tous cas, j'ai besoin de beaucoup naviguer pour me sentir à l'aise au départ du Vendée Globe, dans 7 mois. C'est pourquoi j'ai construit ce programme de 6000 milles en solo d’avril à juillet. En fait, je ne compte pas en milles mais en nombre de jours passés en mer, seul à bord. Quand je suis à bord, je joue le jeu pour entrer au maximum dans les polaires du bateau (prédictions de vitesse théorique en fonction de l’angle et la force du vent) parce que faire des milliers de milles à petite vitesse avec trois ris dans la grand voile ne servirait évidemment à rien ! Je suis comme ça, il n'y a pas de secret : il faut naviguer encore et encore pour être performant, pour être bien en phase avec le bateau et les éléments. C'est un réel besoin pour moi en tous cas. »
Alterner les navigations en solitaire et en équipage, c’est un vrai choix stratégique ?
« Oui, ce panachage est très intéressant. Notamment parce qu’en équipage on tire forcément plus sur le bateau. Il y a donc plus de chances de déceler les derniers petits détails à solder, mais aussi de trouver quelques réglages, quelques petits automatismes. Ce sont des choses qui me servent énormément ensuite : je les ai en tête quand je me retrouve en solitaire. Le Grand Prix de Douarnenez, l'ArMen Race et le Tour des îles britanniques vont servir à ça. A défaut d'Europa Race, nous allons tout de même naviguer en équipage et dans des conditions de compétition. Sur Douarnenez le programme s'est d'ailleurs étoffé : on va naviguer toute une semaine au lieu d'un week-end, comme initialement prévu. Pour le record du tour des îles britanniques, on sait qu'on peut améliorer notre chrono et on ne va pas s'en priver si la météo est favorable. »
On imagine que tu composes ton équipage en fonction des spécificités de chacun et de ce qu’ils peuvent apporter ?
« Bien sûr mais ce sont avant tout des gens compétents, polyvalents et avec qui j'ai plaisir à naviguer… c’est une notion très importante ! D'ailleurs, il n'y a qu'un seul changement dans l'équipage par rapport à l'an passé : Yann Eliès a d'autres projets et c'est Pascal Bidégorry qui arrive avec nous. C'est quelqu'un de très pointilleux sur les réglages, la tactique, la navigation… il est très fort sur la performance du bateau. César Dohy est le voilier du bateau donc très précieux également, tout comme Sébastien Audigane - très bon barreur mais qui peut intervenir à tous les postes. Loïc Lingois et Alex Marmorat connaissent parfaitement Safran et les modifications apportées. Je rappelle qu'un Vendée Globe se court en solitaire mais que c'est le fruit du travail de toute une équipe ! Ils seront à mes côtés le 10 novembre prochain aux Sables d'Olonne et c'est aussi grâce à eux que je partirai autour du monde. »
Ce programme audacieux porté par toute une équipe devrait débuter dès le 12 avril prochain.
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Les Sables Info
Après trois mois de chantier d’hiver et un mois d’entraînement, le monocoque Safran skippé par Marc Guillemot retrouvera la compétition le 5 mai prochain au départ d’Istanbul pour l’Europa Race. Une course atypique puisqu’elle comprend deux étapes en équipage et une étape en solitaire. Pour la partie en équipage, Marc Guillemot accueille un renfort de choix : le skipper Pascal Bidégorry.
L’Europa Race s’élancera le 5 mai prochain d’Istanbul et se disputera en trois étapes : Istanbul-Barcelone (1500 milles) puis Barcelone-Lisbonne (900 milles) en équipage et pour finir Lisbonne-La Rochelle en solitaire.
En nombre de milles courus, il y a davantage de chemin à parcourir en solo qu’en équipage, et ce sera aussi l’occasion de se préparer pour le Vendée Globe. Une dizaine d’IMOCA seront en lice : Safran donc, mais aussi Banque Populaire, Macif, PRB, Groupe Bel, Cheminées Poujoulat, Virbac-Paprec et Acciona, autrement dit de sérieux prétendants au podium du prochain Vendée Globe.
Deux étapes en équipage, une en solitaire
Marc Guillemot explique : « La première étape est un parcours longue distance, qui peut s’avérer complexe car la météo en Méditerranée est loin d’être toujours facile à appréhender. La deuxième, entre Barcelone et Lisbonne, est plus courte mais elle présente le même côté aléatoire, auquel il faut ajouter la présence de nombreux casiers et filets dérivants le long des côtes espagnoles et marocaines. »
La période la plus délicate restera néanmoins la dernière étape, en solo de Lisbonne à La Rochelle via les Açores et le célèbre phare irlandais du Fastnet. « Elle sera très longue celle-ci », prévient Marc, « 2 500 milles, c’est presque l’équivalent de la Transat Anglaise ! Or il faut savoir que les deux étapes précédentes, en équipage, seront très fatigantes car on y poussera le bateau en permanence. Enfin, il faudra une vigilance accrue sur le dernier tronçon entre le Fastnet et La Rochelle, où il y a beaucoup de trafic de commerce et de pêcheurs. »
Pascal Bidégorry sera à bord
L’équipage de Safran sera le même que celui qui avait gagné le tour d’Espagne en 2010, à une exception près. Marc Guillemot, Loïc Lingois, César Dohy et Sébastien Audigane seront accompagnés cette fois-ci de Pascal Bidégorry. L’ex-skipper Banque Populaire (en Figaro, puis en Multicoque ORMA et enfin à la barre du Maxi Trimaran avec lequel il avait pulvérisé le record de l’Atlantique et des 24 heures) sera chargé de la navigation et de la stratégie. « J’aime bien le personnage et je sais qu’il est compétent » commente Marc Guillemot.
Pour se familiariser avec le monocoque Safran, Pascal Bidégorry sera à bord avec Marc pour la première partie du convoyage « en faux solitaire », de La Trinité à Cadiz (départ début avril, juste après le Spi Ouest-France). Ensuite, Loïc Lingois, le boat captain, prendra le relais jusqu’à Malte en compagnie de membres de l’équipe. Puis, Marc reprendra la barre également en équipage entre Malte et Istanbul. Un convoyage qui doit durer au total trois semaines. Pascal Bidégorry est donc la seule surprise de cette liste d’équipage, tous les autres étant des habitués : « Loïc connaît parfaitement le bateau, César est notre voilier, Seb Audigane et Pascal sont d’excellents barreurs », résume Marc Guillemot. L’objectif ? « On ne va pas jusqu’en Turquie pour ne pas jouer la gagne. Nous allons nous battre pour remporter l’Europa Race, mais il est évident que l’idée sera aussi de bien tout valider et de se préparer le mieux possible au Vendée Globe. »
En nombre de milles courus, il y a davantage de chemin à parcourir en solo qu’en équipage, et ce sera aussi l’occasion de se préparer pour le Vendée Globe. Une dizaine d’IMOCA seront en lice : Safran donc, mais aussi Banque Populaire, Macif, PRB, Groupe Bel, Cheminées Poujoulat, Virbac-Paprec et Acciona, autrement dit de sérieux prétendants au podium du prochain Vendée Globe.
Deux étapes en équipage, une en solitaire
Marc Guillemot explique : « La première étape est un parcours longue distance, qui peut s’avérer complexe car la météo en Méditerranée est loin d’être toujours facile à appréhender. La deuxième, entre Barcelone et Lisbonne, est plus courte mais elle présente le même côté aléatoire, auquel il faut ajouter la présence de nombreux casiers et filets dérivants le long des côtes espagnoles et marocaines. »
La période la plus délicate restera néanmoins la dernière étape, en solo de Lisbonne à La Rochelle via les Açores et le célèbre phare irlandais du Fastnet. « Elle sera très longue celle-ci », prévient Marc, « 2 500 milles, c’est presque l’équivalent de la Transat Anglaise ! Or il faut savoir que les deux étapes précédentes, en équipage, seront très fatigantes car on y poussera le bateau en permanence. Enfin, il faudra une vigilance accrue sur le dernier tronçon entre le Fastnet et La Rochelle, où il y a beaucoup de trafic de commerce et de pêcheurs. »
Pascal Bidégorry sera à bord
L’équipage de Safran sera le même que celui qui avait gagné le tour d’Espagne en 2010, à une exception près. Marc Guillemot, Loïc Lingois, César Dohy et Sébastien Audigane seront accompagnés cette fois-ci de Pascal Bidégorry. L’ex-skipper Banque Populaire (en Figaro, puis en Multicoque ORMA et enfin à la barre du Maxi Trimaran avec lequel il avait pulvérisé le record de l’Atlantique et des 24 heures) sera chargé de la navigation et de la stratégie. « J’aime bien le personnage et je sais qu’il est compétent » commente Marc Guillemot.
Pour se familiariser avec le monocoque Safran, Pascal Bidégorry sera à bord avec Marc pour la première partie du convoyage « en faux solitaire », de La Trinité à Cadiz (départ début avril, juste après le Spi Ouest-France). Ensuite, Loïc Lingois, le boat captain, prendra le relais jusqu’à Malte en compagnie de membres de l’équipe. Puis, Marc reprendra la barre également en équipage entre Malte et Istanbul. Un convoyage qui doit durer au total trois semaines. Pascal Bidégorry est donc la seule surprise de cette liste d’équipage, tous les autres étant des habitués : « Loïc connaît parfaitement le bateau, César est notre voilier, Seb Audigane et Pascal sont d’excellents barreurs », résume Marc Guillemot. L’objectif ? « On ne va pas jusqu’en Turquie pour ne pas jouer la gagne. Nous allons nous battre pour remporter l’Europa Race, mais il est évident que l’idée sera aussi de bien tout valider et de se préparer le mieux possible au Vendée Globe. »
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Bertrand de Broc est un navigateur hors du commun. En solitaire, en double, en équipage, il a navigué sur tous les océans du globe. Il a participé à la Route du Rhum, et à diverses transats, sur Figaro, 60 pieds monocoques ou multicoques. Il a fait deux fois le Vendée Globe. En 1992, il a été contraint d'abandonner la course sur décision des architectes (problème de quille), et en 1996, il a chaviré 24 heures avant l’arrivée après 117 jours de mer (placé 2e).
Au dernier Vendée Globe, en 1996, Bertrand de Broc avait innové avec un projet original en proposant aux particuliers d'inscrire leur nom sur la coque de son bateau. 6 000 personnes et 100 entreprises avaient adhéré. Cette année, il renouvelle l'opération.
Bertrand de Broc était ce matin à la Capitainerie de Port Olona aux Sables d'Olonne entouré de ses amis, sa compagne, Louis Guédon, Député-Maire et de Gérard Faugeron, Conseiller Général du canton pour présenter son projet de participation au Vendée Globe 2012. Il y a 6 mois Bertrand de Broc et son équipe ont décidé de relancer les partenaires, les entreprises et financiers dans toute la France pour l'opération "Votre nom autour du monde".
Il explique : "40 entreprises sont déjà intéressés par le projet. J'ai besoin de 1,5 million d'euros pour financer ma participation à la course. "Votre nom autour du monde" est le nom de l'opération que j'ai lancé pour trouver d'ici le 1° juin cette somme. Le but est de mobiliser 30 000 personnes prêtes à verser 50 euros pour boucler mon budget. Si on pouvait arriver à 12 000 voir 15 000 personnes, je serai satisfait. Je suis sûre à 95% d'être au départ du Vendée Globe 2012". Puis il exprime : "J'ai envie de faire cette course, je n'ai pas l'entraînement de certains et mon voeu le plus cher c'est de finir la course, d'amener le bateau à bon port et pourquoi pas être dans les 10 premiers. Je choisirai le monocoque Brit Air (de Armel Le Cleac'h) ou Roxy (de Samantha Davies) et donnerai ma décision dans 15 jours".
Louis Guédon : "Je suis sensible aux propos de Bertrand de Broc et j'aime son humanité. Est-ce qu'un homme peut faire le tour du monde sans escale et sans assistance ? Tout marin qui termine la course du Vendée Globe fait parti du palmarès et seul une vingtaine de marins sont capables de le faire. Il y aura jusqu'à 130 000 personnes le long du chenal pour le départ du Vendée Globe".
Vous pouvez faire un don par chèque ou directement sur son site www.bertrand-de-broc.fr
Bertrand de Broc était ce matin à la Capitainerie de Port Olona aux Sables d'Olonne entouré de ses amis, sa compagne, Louis Guédon, Député-Maire et de Gérard Faugeron, Conseiller Général du canton pour présenter son projet de participation au Vendée Globe 2012. Il y a 6 mois Bertrand de Broc et son équipe ont décidé de relancer les partenaires, les entreprises et financiers dans toute la France pour l'opération "Votre nom autour du monde".
Il explique : "40 entreprises sont déjà intéressés par le projet. J'ai besoin de 1,5 million d'euros pour financer ma participation à la course. "Votre nom autour du monde" est le nom de l'opération que j'ai lancé pour trouver d'ici le 1° juin cette somme. Le but est de mobiliser 30 000 personnes prêtes à verser 50 euros pour boucler mon budget. Si on pouvait arriver à 12 000 voir 15 000 personnes, je serai satisfait. Je suis sûre à 95% d'être au départ du Vendée Globe 2012". Puis il exprime : "J'ai envie de faire cette course, je n'ai pas l'entraînement de certains et mon voeu le plus cher c'est de finir la course, d'amener le bateau à bon port et pourquoi pas être dans les 10 premiers. Je choisirai le monocoque Brit Air (de Armel Le Cleac'h) ou Roxy (de Samantha Davies) et donnerai ma décision dans 15 jours".
Louis Guédon : "Je suis sensible aux propos de Bertrand de Broc et j'aime son humanité. Est-ce qu'un homme peut faire le tour du monde sans escale et sans assistance ? Tout marin qui termine la course du Vendée Globe fait parti du palmarès et seul une vingtaine de marins sont capables de le faire. Il y aura jusqu'à 130 000 personnes le long du chenal pour le départ du Vendée Globe".
Vous pouvez faire un don par chèque ou directement sur son site www.bertrand-de-broc.fr
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Voile Vendée Globe 2012
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Les Sables Info
C'est toujours un grand moment... il y a la tension technique et logistique bien sûr, mais surtout, il y a ces quelques instants où, entre ciel et mer, la longue carène blanche aux couleurs de Maître CoQ prépare son entrée sur la grande scène océanique de la course au large. Ce jeudi 8 mars, à Port La Forêt, le 60 pieds Imoca Maître CoQ a été mis à l'eau. Les premières sorties en mer de Jérémie Beyou et son équipe sont prévues dès le début de la semaine prochaine .
« C'est un grand moment, très émouvant, qui marque le début de notre parcours commun avec Jérémie. Voir le bateau aux couleurs de Maître CoQ est aussi une étape importante : ça y est le projet est vraiment sorti des cartons et il est là, prêt à s'élancer. Grâce aux photos, aux vidéos, aux témoignages, on va pouvoir faire partager ce grand moment avec tous les collaborateurs et partenaires de Maître CoQ... On est déjà dans la course ! » , commente Vincent Robin, directeur marketing de Maître CoQ.
Jérémie Beyou, skipper du 60 pieds Maître CoQ revient sur le travail technique effectué depuis le lancement du programme Vendée Globe de l'entreprise vendéenne en janvier dernier, et sur les liens qui commencent à se nouer entre le spécialiste du poulet et lui...
Le 60 pieds Maître CoQ s'apprête à tirer ses premiers bords, peux-tu faire un tour d'horizon du chantier technique réalisé ces dernières semaines par ton équipe ?
« Nous avons travaillé chez Mer Agitée pour des raisons de logistique et de proximité avec l'équipe de Michel Desjoyeaux. Nous avons commencé par un inventaire complet du bateau et l'expertise de toutes les pièces d'accastillage, notamment.
Nous avons changé le mât d'origine par celui utilisé par Iker Martinez sur la Barcelona World Race l'an dernier. Les échanges ont été très riches avec Iker et son équipe. Toutes les informations qu'ils ont pu nous fournir nous ont été très utiles dans notre travail de vérification et de ré accastillage de ce mât, ainsi que pour la conception des voiles bien sûr. Il y a d'ailleurs eu, parallèlement au chantier un gros travail avec Incidences sur ce nouveau jeu de voiles.
L'électricité, l'électronique et l'informatique ont été revus également. Chacune de ces étapes a pris du temps, car elles sont fondamentales.
Le dernier point fut la décoration du bateau... Aujourd'hui tout est prêt, il ne reste plus qu'à tout remonter, régler, jauger, faire le test à 90° et nous devrions naviguer dès la semaine prochaine. »
Ces dernières semaines, tu as également consacré du temps aux visites et rencontres avec les collaborateurs et les éleveurs partenaires de la société Maître CoQ ...
« L'échange, les rencontres avec les collaborateurs sont au cœur de notre projet. J'ai visité toutes les usines de production, il ne me reste plus qu'à rencontrer les éleveurs d'Auvergne. Cette semaine, j'ai visité un élevage Label Rouge et assisté à l'Assemblée Générale de la CIAB (Coopérative Interdépartementale des Aviculteurs du Bocage ), groupement des éleveurs vendéens partenaires de la société Maître CoQ. Chaque visite, chaque rencontre est très intéressante. Je découvre toutes les facettes du métier et l'accueil est toujours chaleureux et enthousiaste. C'est un régal à chaque fois !
Ces rencontres me permettent également de bien expliquer mon métier, le travail de l'équipe, la vie à bord, le programme du bateau... c'est important pour qu'ils puissent bien suivre la course ensuite.
Comme pour le chantier technique, ces rencontres sont fondamentales. Elles constituent les bases de ma relation avec l'ensemble des collaborateurs de Maître CoQ. Un tel programme ne peut fonctionner que s'il y a des échanges humains, directs et en plus, c'est un vrai plaisir à chaque fois !»
Cette journée de mise à l'eau a été mise à profit par l'équipe de Jérémie Beyou pour peser et jauger le 60 pieds Imoca Maître CoQ. Les premières sorties en mer sont programmées dès lundi prochain, 12 mars, et le monocoque blanc et rouge rejoindra Lorient dans le courant de la semaine prochaine. La première course au programme du Team Maître CoQ : le Grand Prix Guyader, début mai.
Programme sportif du 60 pieds Imoca Maître CoQ
. 8 mars : mise à l'eau
. 3 - 5 avril : stage à Port la Forêt
. 3 - 6 mai : Grand Prix Guyader
. 1er - 5 juin : Record SNSM
. 10 novembre : Départ du Vendée Globe
Jérémie Beyou, skipper du 60 pieds Maître CoQ revient sur le travail technique effectué depuis le lancement du programme Vendée Globe de l'entreprise vendéenne en janvier dernier, et sur les liens qui commencent à se nouer entre le spécialiste du poulet et lui...
Le 60 pieds Maître CoQ s'apprête à tirer ses premiers bords, peux-tu faire un tour d'horizon du chantier technique réalisé ces dernières semaines par ton équipe ?
« Nous avons travaillé chez Mer Agitée pour des raisons de logistique et de proximité avec l'équipe de Michel Desjoyeaux. Nous avons commencé par un inventaire complet du bateau et l'expertise de toutes les pièces d'accastillage, notamment.
Nous avons changé le mât d'origine par celui utilisé par Iker Martinez sur la Barcelona World Race l'an dernier. Les échanges ont été très riches avec Iker et son équipe. Toutes les informations qu'ils ont pu nous fournir nous ont été très utiles dans notre travail de vérification et de ré accastillage de ce mât, ainsi que pour la conception des voiles bien sûr. Il y a d'ailleurs eu, parallèlement au chantier un gros travail avec Incidences sur ce nouveau jeu de voiles.
L'électricité, l'électronique et l'informatique ont été revus également. Chacune de ces étapes a pris du temps, car elles sont fondamentales.
Le dernier point fut la décoration du bateau... Aujourd'hui tout est prêt, il ne reste plus qu'à tout remonter, régler, jauger, faire le test à 90° et nous devrions naviguer dès la semaine prochaine. »
Ces dernières semaines, tu as également consacré du temps aux visites et rencontres avec les collaborateurs et les éleveurs partenaires de la société Maître CoQ ...
« L'échange, les rencontres avec les collaborateurs sont au cœur de notre projet. J'ai visité toutes les usines de production, il ne me reste plus qu'à rencontrer les éleveurs d'Auvergne. Cette semaine, j'ai visité un élevage Label Rouge et assisté à l'Assemblée Générale de la CIAB (Coopérative Interdépartementale des Aviculteurs du Bocage ), groupement des éleveurs vendéens partenaires de la société Maître CoQ. Chaque visite, chaque rencontre est très intéressante. Je découvre toutes les facettes du métier et l'accueil est toujours chaleureux et enthousiaste. C'est un régal à chaque fois !
Ces rencontres me permettent également de bien expliquer mon métier, le travail de l'équipe, la vie à bord, le programme du bateau... c'est important pour qu'ils puissent bien suivre la course ensuite.
Comme pour le chantier technique, ces rencontres sont fondamentales. Elles constituent les bases de ma relation avec l'ensemble des collaborateurs de Maître CoQ. Un tel programme ne peut fonctionner que s'il y a des échanges humains, directs et en plus, c'est un vrai plaisir à chaque fois !»
Cette journée de mise à l'eau a été mise à profit par l'équipe de Jérémie Beyou pour peser et jauger le 60 pieds Imoca Maître CoQ. Les premières sorties en mer sont programmées dès lundi prochain, 12 mars, et le monocoque blanc et rouge rejoindra Lorient dans le courant de la semaine prochaine. La première course au programme du Team Maître CoQ : le Grand Prix Guyader, début mai.
Programme sportif du 60 pieds Imoca Maître CoQ
. 8 mars : mise à l'eau
. 3 - 5 avril : stage à Port la Forêt
. 3 - 6 mai : Grand Prix Guyader
. 1er - 5 juin : Record SNSM
. 10 novembre : Départ du Vendée Globe
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