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Depuis le 20 juillet, le monocoque Safran bénéficie de son dernier chantier avant le Vendée Globe. Thierry Brault manage toute l’équipe du Safran Sailing Team pour une série d’ultimes contrôles, petits soins et modifications ergonomiques avant le grand départ autour du monde. Dans 90 jours.
Le monocoque Safran en mode Vendée Globe
Optimiser et fiabiliser. Les mots d’ordre sont toujours les mêmes, mais depuis le 20 juillet, chacun sait que cet ultime chantier d’été est la dernière occasion de bichonner Safran avant de le laisser partir trois mois autour du monde. A La Trinité-sur-Mer, l’équipe du Safran Sailing Team assure les dernières opérations importantes. La mise à l’eau est prévue à la fin du mois d’août. « Ce n’est pas un énorme chantier avec de lourdes modifications » explique Thierry Brault, « Il s’agit surtout d’effectuer un contrôle exhaustif du bateau et un check-up complet du nouveau mât. Nous faisons aussi un nouveau calage des safrans et l’antifouling de la coque. »
Un check-up complet
Une attention toute particulière est portée au nouveau mât, dont le rail en tissé3D et autres points sensibles ont été contrôlés aux ultrasons par Herakles, une société du groupe Safran. « On profite de ces travaux pour contrôler aussi tout ce qui pourrait être amené à se desserrer avec les vibrations subies pendant trois mois. », explique encore Thierry. Lever les doutes, fiabiliser, penser à la fois performance et sécurité. Encore et toujours le même leitmotiv.
En mode Vendée Globe
Il y a bien sûr des spécificités liées à la durée de « L’Everest des mers ». Il faut, par exemple, bien organiser le listing du « matériel de spare embarqué » (de rechange, ndr). « Nous devons aussi déterminer la nécessité d’embarquer une éolienne, un hydrogénérateur de secours, une antenne de rechange, etc… ». Côté travaux, il n’y aura pas de grandes révolutions. « Les modifications sont essentiellement liées à l’ergonomie ». On installe par exemple une nouvelle « capote » de roof, une sorte de tente souple à renforts en kevlar qui vient en prolongement de la casquette et offrira une meilleure protection aux embruns pour Marc Guillemot. « Elle est plus longue, plus couvrante, plus protectrice que la précédente. Ce sont des petites choses que Marc a demandé après ses sorties en mer ». Un chauffage plus performant est installé aussi pour lutter contre les températures glaciales de l’Antarctique. Le précédent fonctionnait au gasoil, celui–ci est électrique. Son installation a été rendue possible grâce à l’optimisation de la fourniture d’électricité à bord, via les hydrogénérateurs. En clair, pas besoin de faire tourner le moteur pour avoir du chauffage à bord. Et puis il y a forcément de petites améliorations plus anecdotiques, comme un système qui permet de changer la girouette de tête de mât d’une seule main, sans avoir à embarquer d’outils. Un détail ? Dans le sport de haut-niveau, les grandes performances se construisent aussi dans les détails. Et nous ne sommes plus qu’à 90 jours du départ…
Un check-up complet
Une attention toute particulière est portée au nouveau mât, dont le rail en tissé3D et autres points sensibles ont été contrôlés aux ultrasons par Herakles, une société du groupe Safran. « On profite de ces travaux pour contrôler aussi tout ce qui pourrait être amené à se desserrer avec les vibrations subies pendant trois mois. », explique encore Thierry. Lever les doutes, fiabiliser, penser à la fois performance et sécurité. Encore et toujours le même leitmotiv.
En mode Vendée Globe
Il y a bien sûr des spécificités liées à la durée de « L’Everest des mers ». Il faut, par exemple, bien organiser le listing du « matériel de spare embarqué » (de rechange, ndr). « Nous devons aussi déterminer la nécessité d’embarquer une éolienne, un hydrogénérateur de secours, une antenne de rechange, etc… ». Côté travaux, il n’y aura pas de grandes révolutions. « Les modifications sont essentiellement liées à l’ergonomie ». On installe par exemple une nouvelle « capote » de roof, une sorte de tente souple à renforts en kevlar qui vient en prolongement de la casquette et offrira une meilleure protection aux embruns pour Marc Guillemot. « Elle est plus longue, plus couvrante, plus protectrice que la précédente. Ce sont des petites choses que Marc a demandé après ses sorties en mer ». Un chauffage plus performant est installé aussi pour lutter contre les températures glaciales de l’Antarctique. Le précédent fonctionnait au gasoil, celui–ci est électrique. Son installation a été rendue possible grâce à l’optimisation de la fourniture d’électricité à bord, via les hydrogénérateurs. En clair, pas besoin de faire tourner le moteur pour avoir du chauffage à bord. Et puis il y a forcément de petites améliorations plus anecdotiques, comme un système qui permet de changer la girouette de tête de mât d’une seule main, sans avoir à embarquer d’outils. Un détail ? Dans le sport de haut-niveau, les grandes performances se construisent aussi dans les détails. Et nous ne sommes plus qu’à 90 jours du départ…
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