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Impatient de larguer les amarres à bord de son Virbac-Paprec 3, Jean-Pierre Dick nous explique ce que représente ce tour du monde en solitaire. Pour cette course, il a décidé de changer de vie il y a 10 ans. A 3 jours du départ du Vendée Globe, le skipper niçois nous parle de son Vendée Globe.
Quels souvenirs marquants gardes-tu des éditions précédentes ?
JP Dick : « Lors de la première édition, je me souviens des premières semaines, car elles ont été très dures. Il a fallu s'habituer à la vie en mer, trouver mon rythme... De plus, la casse, les pannes, les problèmes techniques à bord se sont multipliés tout au long de la course. Moi qui n'étais pas du tout réputé pour mes talents de bricoleur, j'ai dû me résigner à vivre avec ma caisse à outils. Je réparais comme je pouvais, puisque l'issue de la course en dépendait. Bôme, safrans, vit de mulet, lattes... Et puis ces pannes de moteur...
Je pense être le skipper à avoir parcouru le plus de milles avec comme seule source d'énergie mes panneaux solaires. Ce premier Vendée Globe m'a beaucoup apporté, car j'ai gagné en confiance.
Au cours de mon second Vendée Globe, le meilleur moment était bien sûr quand j'étais en tête et que je creusais l'écart avec mes concurrents, juste avant de casser. C'est une sensation exceptionnelle. Etre en tête devant de tels concurrents, dans une course aussi fabuleuse, c'est une consécration. »
Cette course est-elle chargée pour toi d'émotions particulières ?
« Le départ est un moment très fort. Tout le monde peut comprendre que laisser ses proches sur le ponton pour une si longue durée est un moment très délicat à gérer. Cette année, j'imagine que cela va être particulier pour moi, puisque je vais laisser mon fils âgé de deux ans et ma compagne derrière moi. Je m'y prépare, mais cela va être un moment fort en émotions de toutes sortes. Et en même temps, une fois confronté à l'événement, j'ai hâte de retrouver toutes les sensations de la navigation en solitaire autour du monde : l'Atlantique-Sud, les couchers de soleil dans les mers calmes, mais aussi l'arrivée dans l'océan austral et le passage du Horn, qui sont toujours des moments magiques dont on ne se lasse pas. »
Impatient de prendre le large ?
« Je suis impatient de retrouver mes animaux. Quand je parle de mes animaux, j'évoque les baleines, les dauphins et bien sûr les albatros. D'abord les géants des mers, les baleines majestueuses, impressionnantes, et puis les dauphins qui virevoltent autour du bateau pour nous faire la fête, enfin les albatros qui par leur nonchalance évoquent à mes yeux la puissance. Pendant trois mois, je cohabite avec ces animaux, je m'immisce dans leur environnement, et ce sont toujours des moments très forts. »
Le plateau : quels sont les favoris du Vendée Globe selon toi ?
« Aujourd'hui, je ne pense pas trop à mes concurrents. Mon objectif est de me préparer à faire une bonne course, à être bien sur mon bateau, à faire le moins d'erreurs possibles... A l'heure actuelle, je prépare cette course plus comme un défi personnel que comme une compétition contre des adversaires bien identifiés. »
JP Dick : « Lors de la première édition, je me souviens des premières semaines, car elles ont été très dures. Il a fallu s'habituer à la vie en mer, trouver mon rythme... De plus, la casse, les pannes, les problèmes techniques à bord se sont multipliés tout au long de la course. Moi qui n'étais pas du tout réputé pour mes talents de bricoleur, j'ai dû me résigner à vivre avec ma caisse à outils. Je réparais comme je pouvais, puisque l'issue de la course en dépendait. Bôme, safrans, vit de mulet, lattes... Et puis ces pannes de moteur...
Je pense être le skipper à avoir parcouru le plus de milles avec comme seule source d'énergie mes panneaux solaires. Ce premier Vendée Globe m'a beaucoup apporté, car j'ai gagné en confiance.
Au cours de mon second Vendée Globe, le meilleur moment était bien sûr quand j'étais en tête et que je creusais l'écart avec mes concurrents, juste avant de casser. C'est une sensation exceptionnelle. Etre en tête devant de tels concurrents, dans une course aussi fabuleuse, c'est une consécration. »
Cette course est-elle chargée pour toi d'émotions particulières ?
« Le départ est un moment très fort. Tout le monde peut comprendre que laisser ses proches sur le ponton pour une si longue durée est un moment très délicat à gérer. Cette année, j'imagine que cela va être particulier pour moi, puisque je vais laisser mon fils âgé de deux ans et ma compagne derrière moi. Je m'y prépare, mais cela va être un moment fort en émotions de toutes sortes. Et en même temps, une fois confronté à l'événement, j'ai hâte de retrouver toutes les sensations de la navigation en solitaire autour du monde : l'Atlantique-Sud, les couchers de soleil dans les mers calmes, mais aussi l'arrivée dans l'océan austral et le passage du Horn, qui sont toujours des moments magiques dont on ne se lasse pas. »
Impatient de prendre le large ?
« Je suis impatient de retrouver mes animaux. Quand je parle de mes animaux, j'évoque les baleines, les dauphins et bien sûr les albatros. D'abord les géants des mers, les baleines majestueuses, impressionnantes, et puis les dauphins qui virevoltent autour du bateau pour nous faire la fête, enfin les albatros qui par leur nonchalance évoquent à mes yeux la puissance. Pendant trois mois, je cohabite avec ces animaux, je m'immisce dans leur environnement, et ce sont toujours des moments très forts. »
Le plateau : quels sont les favoris du Vendée Globe selon toi ?
« Aujourd'hui, je ne pense pas trop à mes concurrents. Mon objectif est de me préparer à faire une bonne course, à être bien sur mon bateau, à faire le moins d'erreurs possibles... A l'heure actuelle, je prépare cette course plus comme un défi personnel que comme une compétition contre des adversaires bien identifiés. »
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