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Déjà vainqueur de la première étape, l’équipage de GDF SUEZ a récidivé sur le retour des Açores aux Sables d’Olonne. Une vitesse impressionnante, une navigation parfaitement maîtrisée, des prises de risques au moment opportun, la victoire de Sébastien Rogues et Fabien Delahaye ne souffre d’aucune contestation.
En franchissant la ligne d’arrivée à 10h 13mn 14s, Sébastien Rogues et Fabien Delahaye ont su résister au retour de leurs poursuivants, notamment l’équipage d’Eärwen qui, sur une route un peu plus sud, pouvait espérer créer la surprise. Mais l’équipage de GDF SUEZ a conservé la maîtrise de la course jusqu’au bout.
Le parcours pour revenir d’Horta était pourtant truffé de pièges : une dorsale anticyclonique barrait la route directe et obligeait les concurrents à un long détour par le nord. Pour exemple, Sébastien et Fabien ont parcouru 1595 milles sur l’eau pour une distance théorique de 1271 milles, soit un accroissement de 25% de la route effective. Mais surtout, les deux navigateurs ont su faire le choix décisif à l’entrée de la Manche, en décidant d’un nouveau bord au nord-est, pour aller chercher un peu plus de pression. Vitesse, lucidité, capacité de décision, c’était la recette gagnante de cette édition 2013.
Sébastien Rogues
« Je suis vraiment super heureux. On a vraiment bien navigué alors qu’il y avait des choix stratégiques pas toujours faciles à faire. Fabien a beaucoup travaillé sur la météo et c’est lui qui nous a proposé les options à prendre. Ce n’est pas forcément évident de repartir pour un bord de près de 80 milles dans le nord-est, mais c’est un investissement qui valait le coup. Et puis, en arrivant, on a validé notre qualification pour la Transat Jacques Vabre. Mais surtout on a validé notre entente, on s’est bien réparti les rôles, on a bien communiqué entre nous et la vie à bord était vraiment agréable. Et puis, il n’y a pas à dire : ça fait du bien de gagner. »
Fabien Delahaye
« C’est bien. C’était notre première course au large ensemble et on n’a plus aucun doute sur notre capacité à naviguer tous les deux. On a validé beaucoup de choses dans l’optique de la Transat Jacques Vabre. Le choix de notre dernier bord était assumé depuis longtemps. On savait qu’il y aurait plus de pression à l’entrée de la Manche et qu’en arrivant sur la Bretagne, on bénéficierait d’un effet de site avec un vent qui tiendrait plus longtemps qu’au large. On a juste eu une petite transition difficile en arrivant sur Penmarc’h, mais dans l’ensemble, on était plutôt confiant. »
Le parcours pour revenir d’Horta était pourtant truffé de pièges : une dorsale anticyclonique barrait la route directe et obligeait les concurrents à un long détour par le nord. Pour exemple, Sébastien et Fabien ont parcouru 1595 milles sur l’eau pour une distance théorique de 1271 milles, soit un accroissement de 25% de la route effective. Mais surtout, les deux navigateurs ont su faire le choix décisif à l’entrée de la Manche, en décidant d’un nouveau bord au nord-est, pour aller chercher un peu plus de pression. Vitesse, lucidité, capacité de décision, c’était la recette gagnante de cette édition 2013.
Sébastien Rogues
« Je suis vraiment super heureux. On a vraiment bien navigué alors qu’il y avait des choix stratégiques pas toujours faciles à faire. Fabien a beaucoup travaillé sur la météo et c’est lui qui nous a proposé les options à prendre. Ce n’est pas forcément évident de repartir pour un bord de près de 80 milles dans le nord-est, mais c’est un investissement qui valait le coup. Et puis, en arrivant, on a validé notre qualification pour la Transat Jacques Vabre. Mais surtout on a validé notre entente, on s’est bien réparti les rôles, on a bien communiqué entre nous et la vie à bord était vraiment agréable. Et puis, il n’y a pas à dire : ça fait du bien de gagner. »
Fabien Delahaye
« C’est bien. C’était notre première course au large ensemble et on n’a plus aucun doute sur notre capacité à naviguer tous les deux. On a validé beaucoup de choses dans l’optique de la Transat Jacques Vabre. Le choix de notre dernier bord était assumé depuis longtemps. On savait qu’il y aurait plus de pression à l’entrée de la Manche et qu’en arrivant sur la Bretagne, on bénéficierait d’un effet de site avec un vent qui tiendrait plus longtemps qu’au large. On a juste eu une petite transition difficile en arrivant sur Penmarc’h, mais dans l’ensemble, on était plutôt confiant. »
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Les Sables d'Olonne Info
Avec deux options aussi radicalement marquées, il était fort probable de se retrouver avec de grands gagnants et d’aussi grands perdants. Tenants de l’option sud, Jörg Riechers et Sébastien Audigane (Mare) ne sont pas certains de sauver leur deuxième place au classement général. En faisant le choix de faire confiance à sa navigation en abandonnant le marquage sur leurs poursuivants, les deux compères de GDF SUEZ, Sébastien Rogues et Fabien Delahaye, ont fait le bon choix. Mais les cent derniers milles vont être particulièrement piégeux.
Il faut être sûr de son analyse pour décider d’abandonner le contrôle sur un adversaire direct quand on vise la victoire et que la ligne d’arrivée se rapproche. C’est pourtant ce qu’on fait Sébastien Rogues et Fabien Delahaye, il y a un peu plus de vingt-quatre heures, quand ils ont décidé de retourner, cap au nord-est, chercher plus de pression à l’entrée de la Manche. Bien leur en a pris puisqu’ils possèdent maintenant plus de 20 milles d’avance sur les tenants de l’option sud, Mare, Red et Campagne de France. Dans leur sillage, Gaetano Mura et Sam Manuard (BET 1128) de même que Louis Duc et Stéphanie Alran (Phoenix Europe Carac) doivent se frotter les mains d’avoir osé être allés au bout de leurs convictions. Ce trio devrait, en toute logique, pointer au plus vite le long des côtes de Bretagne pour tenter de récupérer quelques effets de brise thermique. Mais il faudra naviguer dans la bande côtière, à moins de 5 milles du rivage, pour en ressentir des effets significatifs.
Navigation inspirée
Il reste que c’est un joli coup que vient de réussir le tandem Rogues – Delahaye. Nanti d’une heure et demie d’avance sur Mare au départ d’Horta, les deux navigateurs ont su mener une course prudente, restant au contact de leurs adversaires directs, veillant à se recaler dans l’axe de la flotte, sans prendre de risques inconsidérés. La seule entorse à cette règle de conduite, ils l’ont faite hier, avec le résultat que l’on sait.
Car pour les sudistes, la punition est lourde. Dès minuit, le vent est brusquement tombé en même temps que le brouillard faisait son apparition. Dès lors entre veille des cargos ralliant le cap Finisterre à Ouessant, gestion d’un vent erratique voire aux abonnés absents et stress de l’attente du classement du matin, la nuit a dû être particulièrement pénible pour les quatre équipages les plus engagés dans cette option, Mare, Campagne de France, Red et Partouche.
Deux équipages sont restés sur une option intermédiaire et peuvent prétendre à une très belle place. Goulven Royer et Bertrand Buisson (Eärwen) ont poussé leur bord vers le nord un peu moins loin que les leaders, tandis qu’à bord de Solidaires en Peloton, Victorien Erussard et Thibault Vauchel-Camus, partis à l’origine dans une option sud, décidaient de se recentrer en début de nuit ; bien leur en a pris.
Effet tampon
Les dernières heures de course risquent toute fois de mettre les nerfs de tout le monde à rude épreuve. A la faveur d’une risée, il n’est pas rare de voir un Class40 afficher des moyennes tout à fait honorables de 8 à 9 nœuds pendant quelques dizaines de minutes, puis de retrouver le même se traînant misérablement quelques heures plus tard. Les écarts latéraux considérables – plus de cent milles à 150 milles de l’arrivée - à quelques heures du dénouement, les caprices d’un vent qui promet de redistribuer encore les cartes, tout peut contribuer à faire monter le suspense final. Maintenant, c’est chacun sa route : il n’y aura pas de marquage et de contrôle tactique, impossible à faire pour des voiliers qui vont arriver sur Les Sables d’Olonne avec des différences d’angle proche de 50 à 60°. Autant dire, que tout le monde va surveiller dans les derniers milles ce qui pourrait soudainement arriver sur l’horizon… Il va y avoir de l’ongle rongé au large des côtes de Vendée.
Ils ont dit :
Gaetano Mura (BET 1128)
« On a eu pas mal de petits soucis, mais on n’est jamais sorti de notre course. On est content de l’option que l’on a choisie, mais ça va être long. Il n’y a pas beaucoup de vent devant nous. On a eu du boulot, mais on a bien géré tout çà. On va faire notre route sans trop se soucier des autres.»
Sébastien Rogues (GDF SUEZ)
« Pour l’instant on a eu le retour sur investissement qu‘on attendait. On est content de notre option. On a eu un petit vent de nord-est qui a tenu jusqu’à ce matin, mais la course est loin d’être finie. Mais être à 150 milles de l’arrivée avec 30 milles d’avance, ce n’est pas si mal. Maintenant, on ne peut plus faire de marquage, à nous de faire notre route. On devrait pouvoir arriver demain vers 12h (heure locale), peut être un peu plus tôt si on arrive à récupérer des restes de brises thermiques. C’est encore assez flou, compte tenu de la situation météo.»
Goulven Royer (Eärwen)
«On s’en sort pas trop mal, on dirait. On fait route directe sur l’arrivée à un peu plus de 7 nœuds avec un beau soleil. C’est toujours un peu tordu et on sait qu’à l’approche des côtes, il peut y avoir des effets thermiques et on peut s’attendre à tout à l’approche des Sables d’Olonne.»
Sébastien Audigane (Mare)
« On pensait avoir passé une petite zone de basses pressions et récupérer du vent avec un bon angle d’attaque. Mais là, on attend toujours le vent. On a encore un peu l’espoir de revenir, mais l’heure tourne. On devrait avoir un meilleur angle que nos camarades pour aller vers les Sables, mais il nous manque du vent. Du coup, on n’a pas beaucoup dormi, on est un peu cramé. Je pense qu’ils vont aussi être collés dans le nord et tout pourrait se jouer dans les derniers milles...»
Classement de l’étape (à 16h TU+2) :
1er GDF SUEZ (Sébastien Rogues – Fabien Delahaye), à 136,5 milles de l’arrivée,
2e Eärwen (Goulven Royer – Bertrand Buisson), à 20,6 milles du premier,
3e BET 1128 (Gaetano Mura – Samuel Manuard), à 21,3 milles,
4e Solidaires en Peloton (Victorien Erussard – Thibault Vauchel-Camus), à 22,6 milles,
5e Phoenix Europe Carac (Louis Duc, Stéphanie Alran), à 27,3 milles.
Navigation inspirée
Il reste que c’est un joli coup que vient de réussir le tandem Rogues – Delahaye. Nanti d’une heure et demie d’avance sur Mare au départ d’Horta, les deux navigateurs ont su mener une course prudente, restant au contact de leurs adversaires directs, veillant à se recaler dans l’axe de la flotte, sans prendre de risques inconsidérés. La seule entorse à cette règle de conduite, ils l’ont faite hier, avec le résultat que l’on sait.
Car pour les sudistes, la punition est lourde. Dès minuit, le vent est brusquement tombé en même temps que le brouillard faisait son apparition. Dès lors entre veille des cargos ralliant le cap Finisterre à Ouessant, gestion d’un vent erratique voire aux abonnés absents et stress de l’attente du classement du matin, la nuit a dû être particulièrement pénible pour les quatre équipages les plus engagés dans cette option, Mare, Campagne de France, Red et Partouche.
Deux équipages sont restés sur une option intermédiaire et peuvent prétendre à une très belle place. Goulven Royer et Bertrand Buisson (Eärwen) ont poussé leur bord vers le nord un peu moins loin que les leaders, tandis qu’à bord de Solidaires en Peloton, Victorien Erussard et Thibault Vauchel-Camus, partis à l’origine dans une option sud, décidaient de se recentrer en début de nuit ; bien leur en a pris.
Effet tampon
Les dernières heures de course risquent toute fois de mettre les nerfs de tout le monde à rude épreuve. A la faveur d’une risée, il n’est pas rare de voir un Class40 afficher des moyennes tout à fait honorables de 8 à 9 nœuds pendant quelques dizaines de minutes, puis de retrouver le même se traînant misérablement quelques heures plus tard. Les écarts latéraux considérables – plus de cent milles à 150 milles de l’arrivée - à quelques heures du dénouement, les caprices d’un vent qui promet de redistribuer encore les cartes, tout peut contribuer à faire monter le suspense final. Maintenant, c’est chacun sa route : il n’y aura pas de marquage et de contrôle tactique, impossible à faire pour des voiliers qui vont arriver sur Les Sables d’Olonne avec des différences d’angle proche de 50 à 60°. Autant dire, que tout le monde va surveiller dans les derniers milles ce qui pourrait soudainement arriver sur l’horizon… Il va y avoir de l’ongle rongé au large des côtes de Vendée.
Ils ont dit :
Gaetano Mura (BET 1128)
« On a eu pas mal de petits soucis, mais on n’est jamais sorti de notre course. On est content de l’option que l’on a choisie, mais ça va être long. Il n’y a pas beaucoup de vent devant nous. On a eu du boulot, mais on a bien géré tout çà. On va faire notre route sans trop se soucier des autres.»
Sébastien Rogues (GDF SUEZ)
« Pour l’instant on a eu le retour sur investissement qu‘on attendait. On est content de notre option. On a eu un petit vent de nord-est qui a tenu jusqu’à ce matin, mais la course est loin d’être finie. Mais être à 150 milles de l’arrivée avec 30 milles d’avance, ce n’est pas si mal. Maintenant, on ne peut plus faire de marquage, à nous de faire notre route. On devrait pouvoir arriver demain vers 12h (heure locale), peut être un peu plus tôt si on arrive à récupérer des restes de brises thermiques. C’est encore assez flou, compte tenu de la situation météo.»
Goulven Royer (Eärwen)
«On s’en sort pas trop mal, on dirait. On fait route directe sur l’arrivée à un peu plus de 7 nœuds avec un beau soleil. C’est toujours un peu tordu et on sait qu’à l’approche des côtes, il peut y avoir des effets thermiques et on peut s’attendre à tout à l’approche des Sables d’Olonne.»
Sébastien Audigane (Mare)
« On pensait avoir passé une petite zone de basses pressions et récupérer du vent avec un bon angle d’attaque. Mais là, on attend toujours le vent. On a encore un peu l’espoir de revenir, mais l’heure tourne. On devrait avoir un meilleur angle que nos camarades pour aller vers les Sables, mais il nous manque du vent. Du coup, on n’a pas beaucoup dormi, on est un peu cramé. Je pense qu’ils vont aussi être collés dans le nord et tout pourrait se jouer dans les derniers milles...»
Classement de l’étape (à 16h TU+2) :
1er GDF SUEZ (Sébastien Rogues – Fabien Delahaye), à 136,5 milles de l’arrivée,
2e Eärwen (Goulven Royer – Bertrand Buisson), à 20,6 milles du premier,
3e BET 1128 (Gaetano Mura – Samuel Manuard), à 21,3 milles,
4e Solidaires en Peloton (Victorien Erussard – Thibault Vauchel-Camus), à 22,6 milles,
5e Phoenix Europe Carac (Louis Duc, Stéphanie Alran), à 27,3 milles.
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Vendée
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Alors que la flotte des 18 Class40 de la course Les Sables - Horta - Les Sables est sur le chemin du retour, les premiers bateaux sont attendus aux Sables d'Olonne à partir de lundi 22 juillet dans la matinée. Les arrivées devraient s'échelonner jusqu'au mercredi 24 juillet. Venez nombreux accueillir les skippers sur la jetée et le chenal.
Pour connaître les horaires d'arrivée, rendez-vous sur le site www.lessables-horta.com
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Message du samedi 20 juillet
Bonjour à tous,
Triste sort qu’un sac plastique peut vous réserver… Eh oui, c’est très vicieux un sac plastique collé en haut de la coque, sur le bord d’attaque de la quille. Ce n’est pas facile à voir ni à sentir. On a passé toute la nuit à essayer de régler le bateau, prendre les bascules dans le bon sens. Mais le constat était à chaque fois le même : pas de cap et le bateau qui n’accroche pas vraiment.
Ce matin : verdict terrible du classement, mais toujours les mêmes interrogations… jusqu’à cette découverte du sac plastique. On essaie une marche arrière : aucun effet. On réessaie : idem. La mer est formée : difficile de plonger, alors on continue. Pas le choix. Mais ce n’est pas la solution, alors c’est parti, c’est samedi, jour de piscine pour Rémi. L’eau n’est pas très chaude, mais après une bonne apnée c’était réglé !
Enfin, le bateau repart sur de bonnes bases, et nous aussi. Il n’est jamais trop tard, même si on sait que l’addition est plus salée que l’océan.
On reste motivé, on gagnera chaque place à gagner, l’heure n’est pas aux regrets, mais à l’attaque. C’est de là que ça repart ! Regard complice avec Rémi : on se comprend on jouera chaque coup à fond avant l’arrivée.
On ne le dira jamais assez : la mer n’est pas une poubelle !
Bonne journée à tous."
Les Picoty’s boys
PS : il n’y a plus de gaz hum ça va être bon de manger froid.
Bonjour à tous,
Triste sort qu’un sac plastique peut vous réserver… Eh oui, c’est très vicieux un sac plastique collé en haut de la coque, sur le bord d’attaque de la quille. Ce n’est pas facile à voir ni à sentir. On a passé toute la nuit à essayer de régler le bateau, prendre les bascules dans le bon sens. Mais le constat était à chaque fois le même : pas de cap et le bateau qui n’accroche pas vraiment.
Ce matin : verdict terrible du classement, mais toujours les mêmes interrogations… jusqu’à cette découverte du sac plastique. On essaie une marche arrière : aucun effet. On réessaie : idem. La mer est formée : difficile de plonger, alors on continue. Pas le choix. Mais ce n’est pas la solution, alors c’est parti, c’est samedi, jour de piscine pour Rémi. L’eau n’est pas très chaude, mais après une bonne apnée c’était réglé !
Enfin, le bateau repart sur de bonnes bases, et nous aussi. Il n’est jamais trop tard, même si on sait que l’addition est plus salée que l’océan.
On reste motivé, on gagnera chaque place à gagner, l’heure n’est pas aux regrets, mais à l’attaque. C’est de là que ça repart ! Regard complice avec Rémi : on se comprend on jouera chaque coup à fond avant l’arrivée.
On ne le dira jamais assez : la mer n’est pas une poubelle !
Bonne journée à tous."
Les Picoty’s boys
PS : il n’y a plus de gaz hum ça va être bon de manger froid.
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Sans pleurs ni grincements de dents, les deux leaders de la course qui naviguaient collés serrés ont choisi de vivre leur vie, chacun de son bord. Quand Sébastien Rogues et Fabien Delahaye décidaient de remettre une couche vers le nord, Jörg Riechers et Sébastien Audigane tentaient leur chance sur une route sud, plus proche de la route directe, mais aussi plus incertaine.
La course au large, sans une certaine part d’incertitude, n’aurait pas ce charme vénéneux des jeux de hasard. Bien sûr, l’évolution des technologies, la fiabilité des modèles météo tend à réduire les marges d’erreurs, mais il reste encore quelques situations où l’analyse scientifique peut montrer quelques limites. Le cas de figure de cette arrivée en est la parfaite illustration. Devant les étraves des Class40 se profile une zone de calme générée par un marais barométrique sur l’ensemble du golfe de Gascogne. Seule l’entrée de la Manche, sous l’influence de l’anticyclone centré maintenant sur l’Angleterre, conserve un régime de vents d’est modérés.
Conservateurs et risque-tout
En choisissant de repartir vers le nord, les hommes de GDF SUEZ font le pari de la sagesse : ce qui est pris ne sera plus à prendre et les prochaines heures devraient encore leur permettre de progresser à vitesse régulière vers la pointe de Bretagne. C’est cartésien et bien en phase avec la rigueur de pensée acquise sur le circuit Figaro par un navigateur comme Fabien Delahaye. Seul bémol : ils se retrouvent maintenant dans une position extrême qui, si jamais le vent venait à tourner, ne leur laisse plus d’échappatoire. Qu’il prenne une composante nord, cela signifie qu’ils auront fait de la route en trop, qu’à l’inverse il revienne au sud-est, et les équipages engagés sur cette route nord se retrouveront à nouveau face au vent pour pointer vers Les Sables d’Olonne.
Les hommes du sud, a priori, jouent gros. Devant eux, se dresse une masse sans vent qu’ils devraient être les premiers à atteindre. Ce qui peut signifier à plus ou moins court terme, des vents instables, des vitesses anémiques et le blanchissement prématuré des quelques cheveux qui auront survécu à l’arrachage. Mais Eole a parfois quelques petits caprices : dans ces conditions, les modèles peinent à fournir des données précises et le pifomètre est parfois un bien meilleur capteur que toutes les connexions satellites. Retrouver dans cette option des marins aussi expérimentés que Sébastien Audigane ou bien Halvard Mabire est déjà un indicateur que le jeu est peut-être plus ouvert qu’il n’y paraît. Et l’arrivée d’un petit front sur le proche Atlantique peut redistribuer les cartes. Peut-être même que certains des partisans de cette option se sont souvenus de la sentence définitive d’un Jean Le Cam qui n’oubliait jamais de dire que « dans le golfe de Gascogne, si tu ne sais pas ou aller, c’est de l’ouest que viendra la solution… »
Le grand chambardement
Avec une centaine de milles de décalage en latitude entre nordistes et sudistes, cette guerre de sécession peut faire des ravages. Même les six à sept heures d’avance des deux leaders sur le quatrième peuvent fondre comme neige par ces temps de canicule. Du troisième Eärwen au cinquième Red en passant par le quatrième, Campagne de France, tous peuvent encore espérer s’emparer du classement général, tant l’arrivée risque d’être tordue. Graciosa avait distribué les bons et mauvais points lors de l’étape aller, les côtes vendéennes pourraient jouer le même rôle sur l’étape retour. Du sixième BET 1128 au onzième Marie-Galante, la flotte se tient en un peu plus d’une heure. Tous aimeraient bien aller titiller les copains de l’étage supérieur, mais ils savent aussi qu’ils peuvent tout gagner ou tout perdre à quelques milles près. D’autres enfin, n’ont pas ces états d’âme. A bord de Momentum Ocean Racing, Emma Creighton et Dan Dytch limitent les heures de moteur pour ne pas tomber à sec avant l’arrivée, quand sur La Belle Equipe comme Ecoelec, on ne pouvait que constater l’inconcevable : la bouteille de Porto achetée chez Peter Café Sport ne survivra pas aux dernières heures de course.
Ils ont dit :
Stéphane Le Diraison (Mr Bricolage)
« La mer est un peu courte, ce n’est pas très confortable. Le bord qu’on a fait hier, on n’avait pas prévu de le pousser si loin. On a finalement décidé de tenter un coup, parce que les fichiers nous donnaient envie et que l’on a des voiles un peu vieilles et qu’au contact, ce n’est pas à notre avantage. On est joueur et on avait envie d’aller voir le phare du Fastnet. On va plutôt jouer la côte, car ça risque d’être mou à l’arrivée et les effets de brises côtières peuvent être un vrai plus dans cette configuration. »
Halvard Mabire (Campagne de France)
« Tout se passe bien. Ça ne mouille pas trop, dans ces conditions je ne regrette pas de faire du près. L’arrivée risque d’être particulièrement compliquée. Il y a, sur cette course, pas mal de gens qui naviguent bien, donc on verra bien. Il vaut mieux une arrivée compliquée pour tout le monde : tout le monde espère que ce sera le bazar. Après il y aura des gens qui pleureront et d’autres qui riront. Pour les gens qui sont au nord, ils ont une arrivée assez claire sur les côtes françaises, mais même les plus au nord n’iront pas sur un seul bord aux Sables d’Olonne. Les 150 derniers milles vont être particulièrement tordus.»
Louis Duc (Phoenix Europe Carac)
«Ça se passe pas mal, il fait grand beau. On a croisé ce matin BET 1128. On est assez content parce qu’hier on était en retard sur eux. Tout va se jouer dans la nuit. Les hommes du sud, je pense qu’ils ont intérêt à revenir dans le nord rapidement. Si ça se trouve on va finir par passer dans le raz de Sein. Toute la journée de demain, on n’aura pas beaucoup de vent pour arriver aux Sables d’Olonne, parce que c’est quand même là qu’on va. Pour moi, les classements de la journée ne sont pas significatifs, on y verra beaucoup plus clair demain matin.»
Eric Darni (Ecolelec)
« On vient de virer de bord pour entamer la descente. On est toujours au près, un peu débridé. On rationne les provisions de nourriture. On est super content, il fait beau, on est accompagné par les dauphins, c’est super. On est sur un bord de près qui nous fait viser Sein, c’est plutôt pas mal. En fin de parcours on pourrait avoir des vents portants faibles, ce qui ne nous arrange pas car on n’a plus que notre spi de capelage.»
Classement de l’étape (à 16h TU+2) :
1er Campagne de France (Halvard Mabire – Miranda Merron), à 289,9 milles de l’arrivée
2e Mare (Jörg Riechers – Sébastien Audigane), à 1,2 mille du premier
3e Red (Mathias Blumencron – Volker Riechers), à 2,7 milles
4e GDF SUEZ (Sébastien Rogues – Fabien Delahaye), à 14,6 milles
5e Eärwen ( Goulven Royer – Bertrand Buisson), à 17,5 milles.
Retrouvez les positions tous les jours à 8h, 12h, 16h et 20h heure française.
Conservateurs et risque-tout
En choisissant de repartir vers le nord, les hommes de GDF SUEZ font le pari de la sagesse : ce qui est pris ne sera plus à prendre et les prochaines heures devraient encore leur permettre de progresser à vitesse régulière vers la pointe de Bretagne. C’est cartésien et bien en phase avec la rigueur de pensée acquise sur le circuit Figaro par un navigateur comme Fabien Delahaye. Seul bémol : ils se retrouvent maintenant dans une position extrême qui, si jamais le vent venait à tourner, ne leur laisse plus d’échappatoire. Qu’il prenne une composante nord, cela signifie qu’ils auront fait de la route en trop, qu’à l’inverse il revienne au sud-est, et les équipages engagés sur cette route nord se retrouveront à nouveau face au vent pour pointer vers Les Sables d’Olonne.
Les hommes du sud, a priori, jouent gros. Devant eux, se dresse une masse sans vent qu’ils devraient être les premiers à atteindre. Ce qui peut signifier à plus ou moins court terme, des vents instables, des vitesses anémiques et le blanchissement prématuré des quelques cheveux qui auront survécu à l’arrachage. Mais Eole a parfois quelques petits caprices : dans ces conditions, les modèles peinent à fournir des données précises et le pifomètre est parfois un bien meilleur capteur que toutes les connexions satellites. Retrouver dans cette option des marins aussi expérimentés que Sébastien Audigane ou bien Halvard Mabire est déjà un indicateur que le jeu est peut-être plus ouvert qu’il n’y paraît. Et l’arrivée d’un petit front sur le proche Atlantique peut redistribuer les cartes. Peut-être même que certains des partisans de cette option se sont souvenus de la sentence définitive d’un Jean Le Cam qui n’oubliait jamais de dire que « dans le golfe de Gascogne, si tu ne sais pas ou aller, c’est de l’ouest que viendra la solution… »
Le grand chambardement
Avec une centaine de milles de décalage en latitude entre nordistes et sudistes, cette guerre de sécession peut faire des ravages. Même les six à sept heures d’avance des deux leaders sur le quatrième peuvent fondre comme neige par ces temps de canicule. Du troisième Eärwen au cinquième Red en passant par le quatrième, Campagne de France, tous peuvent encore espérer s’emparer du classement général, tant l’arrivée risque d’être tordue. Graciosa avait distribué les bons et mauvais points lors de l’étape aller, les côtes vendéennes pourraient jouer le même rôle sur l’étape retour. Du sixième BET 1128 au onzième Marie-Galante, la flotte se tient en un peu plus d’une heure. Tous aimeraient bien aller titiller les copains de l’étage supérieur, mais ils savent aussi qu’ils peuvent tout gagner ou tout perdre à quelques milles près. D’autres enfin, n’ont pas ces états d’âme. A bord de Momentum Ocean Racing, Emma Creighton et Dan Dytch limitent les heures de moteur pour ne pas tomber à sec avant l’arrivée, quand sur La Belle Equipe comme Ecoelec, on ne pouvait que constater l’inconcevable : la bouteille de Porto achetée chez Peter Café Sport ne survivra pas aux dernières heures de course.
Ils ont dit :
Stéphane Le Diraison (Mr Bricolage)
« La mer est un peu courte, ce n’est pas très confortable. Le bord qu’on a fait hier, on n’avait pas prévu de le pousser si loin. On a finalement décidé de tenter un coup, parce que les fichiers nous donnaient envie et que l’on a des voiles un peu vieilles et qu’au contact, ce n’est pas à notre avantage. On est joueur et on avait envie d’aller voir le phare du Fastnet. On va plutôt jouer la côte, car ça risque d’être mou à l’arrivée et les effets de brises côtières peuvent être un vrai plus dans cette configuration. »
Halvard Mabire (Campagne de France)
« Tout se passe bien. Ça ne mouille pas trop, dans ces conditions je ne regrette pas de faire du près. L’arrivée risque d’être particulièrement compliquée. Il y a, sur cette course, pas mal de gens qui naviguent bien, donc on verra bien. Il vaut mieux une arrivée compliquée pour tout le monde : tout le monde espère que ce sera le bazar. Après il y aura des gens qui pleureront et d’autres qui riront. Pour les gens qui sont au nord, ils ont une arrivée assez claire sur les côtes françaises, mais même les plus au nord n’iront pas sur un seul bord aux Sables d’Olonne. Les 150 derniers milles vont être particulièrement tordus.»
Louis Duc (Phoenix Europe Carac)
«Ça se passe pas mal, il fait grand beau. On a croisé ce matin BET 1128. On est assez content parce qu’hier on était en retard sur eux. Tout va se jouer dans la nuit. Les hommes du sud, je pense qu’ils ont intérêt à revenir dans le nord rapidement. Si ça se trouve on va finir par passer dans le raz de Sein. Toute la journée de demain, on n’aura pas beaucoup de vent pour arriver aux Sables d’Olonne, parce que c’est quand même là qu’on va. Pour moi, les classements de la journée ne sont pas significatifs, on y verra beaucoup plus clair demain matin.»
Eric Darni (Ecolelec)
« On vient de virer de bord pour entamer la descente. On est toujours au près, un peu débridé. On rationne les provisions de nourriture. On est super content, il fait beau, on est accompagné par les dauphins, c’est super. On est sur un bord de près qui nous fait viser Sein, c’est plutôt pas mal. En fin de parcours on pourrait avoir des vents portants faibles, ce qui ne nous arrange pas car on n’a plus que notre spi de capelage.»
Classement de l’étape (à 16h TU+2) :
1er Campagne de France (Halvard Mabire – Miranda Merron), à 289,9 milles de l’arrivée
2e Mare (Jörg Riechers – Sébastien Audigane), à 1,2 mille du premier
3e Red (Mathias Blumencron – Volker Riechers), à 2,7 milles
4e GDF SUEZ (Sébastien Rogues – Fabien Delahaye), à 14,6 milles
5e Eärwen ( Goulven Royer – Bertrand Buisson), à 17,5 milles.
Retrouvez les positions tous les jours à 8h, 12h, 16h et 20h heure française.
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Les Sables d'Olonne Info
Changement de décor entre Horta et Les Sables d’Olonne. Sur la route du retour, la flotte continue d’emprunter les chemins de traverse et se trouve maintenant à la latitude de la pointe de Bretagne. Dans un régime de vents d’est à sud-est, sous un ciel qui s’est couvert, les équipages ont de nouveau enfilé bottes, pantalons de cirés et vestes de quart. Et à chaque tandem d’observer lequel prendra le premier l’initiative de virer de bord…
L’heure des premiers comptes approche. C’est une fois que la flotte aura viré de bord et fera, peu ou prou, route en direction des Sables d’Olonne qu’une première hiérarchie va se dessiner. En attendant, tous se concentrent sur la vitesse du bateau, essayant de trouver le meilleur compromis entre cap et vitesse. Pour les équipages les plus au vent, le jeu consisterait plutôt à tenter de débrider légèrement pour combler les écarts latéraux avec les concurrents situés plus au nord. Mais pour tous, il s’agit maintenant d’évaluer le bon moment pour virer de bord et avoir enfin la sensation de faire une route qui rapproche de la maison.
En tête de flotte, les positions restent stables. Sébastien Rogues et Fabien Delahaye mènent toujours la danse, une dizaine de milles devant son principal adversaire Mare (Jörg Riechers – Sébastien Audigane). Derrière eux, la bagarre pour la troisième place est intense entre Phoenix Europe Carac, Campagne de France, BET 1128, Red, Eärwen et Mr Bricolage.
Remue-méninges en vue
Il reste que la situation n’est pas vraiment simple. Les équipages sont confrontés à un double casse-tête. Le premier, qui va se régler sous peu, est d’être dans le bon timing pour virer de bord. Le deuxième va être d’aborder ensuite l’arrivée sur Les Sables d’Olonne. L’atterrage sur les côtes françaises va dépendre de la formation d’une dépression relative sur le nord de l’Espagne. En l’état actuel des prévisions, cela signifierait une absence totale de gradient de pression sur le golfe de Gascogne et des vents très faibles au large. Seule la Manche et les côtes ouest de Bretagne semblent encore soumises à un régime de vents d’est modérés. Ce qui risque de signifier pour les coureurs de temporiser encore avant de redescendre vers les côtes de Vendée. Au final, Halvard Mabire (Campagne de France) n’avait pas si tort quand il évoquait hier sur le ton de l’ironie que le salut de la flotte passerait peut-être par le chenal de la Déroute au large de son Cotentin natal…
Restrictions préventives
Cette nouvelle péripétie n’est pas sans conséquence. D’ores et déjà, les premiers ne sont plus attendus que dans la journée de lundi et certains équipages envisagent une arrivée dans la journée de mardi, voire de mercredi. A bord de Momentum Ocean Racing, Emma Creighton commençait à rationner la consommation de gazole du bord, quand Lionel Régnier sur Deltacalor se réjouissait de constater que son hydrogénérateur semblait fonctionner normalement et pouvait apporter un complément d’énergie non négligeable. Au départ d’Horta, prévoyant une étape de longue durée, l’organisateur avait accordé un complément de liquides consommables embarqués, portant à 70 litres la capacité totale de chaque équipage. Il reste que la chasse au poids est un sport particulièrement prisé des marins du large et qu’il ne serait pas totalement étonnant de voir quelques équipages arriver l’estomac dans les talons à Port Olona. A l’heure des grands régimes minceur à l’aube des vacances d’été, les coureurs des Sables – Horta ont peut-être trouvé une solution radicale…
Ils ont dit :
Bruno Rzelteny (La Belle Equipe)
« On apprend à vivre penché. Il fait grisâtre, 10-15 nœuds. C’est plus difficile de se déplacer dans le bateau et de faire à manger, mais ça se passe bien. On est parti au nord, on verra si on a fait une bêtise de navigation. On reçoit des petits messages des copains, de la famille, c’est vachement sympa, ça fait vraiment plaisir… »
Halvard Mabire (Campagne de France)
« Au près, comme on dit, deux fois la route, trois fois le temps. On a Mare devant nous au vent. GDF SUEZ, il faudrait arriver à lui attacher un seau à l’arrière, il a une vitesse insolente. Pour nous, ça va, on a largement de quoi manger jusqu’à l’arrivée. Il nous manque juste du vin rouge, mais c’est normal, on n’en a pas embarqué. La fin va être compliquée. Il va se passer encore plein de choses, ça risque d’être un peu long. On s’attend à faire sur l’eau environ 1100 milles. Tu comptes à 7,8 nœuds de moyenne et tu as le nombre d’heures jusqu’à l’arrivée, c’est finalement plus précis que tous les routages, les machins et tout…»
Mathias Blumencron (Red)
«On est un peu fatigué, on n’a pas beaucoup dormi, mais on est content de notre position. On attendait un peu plus de vent. On est bord à bord avec Mr Bricolage et Eärwen. On est curieux de savoir quelle sera notre position au prochain pointage. Il va falloir aller encore vers le nord avant de virer de bord.»
Positions à 16h (TU+2) :
1er GDF SUEZ (Sébastien Rogues – Fabien Delahaye), à 554,1 milles de l’arrivée,
2e Mare (Jörg Riechers – Sébastien Audigane), à 11,2 mille du premier,
3e Phoenix Europe Carac (Louis Duc – Stéphanie Alran), à 13,1 milles,
4e Campagne de France (Halvard Mabire – Miranda Merron), à 14,4 milles,
5e Red (Mathias Blumencron – Volker Riechers), à 15,2 milles.
En tête de flotte, les positions restent stables. Sébastien Rogues et Fabien Delahaye mènent toujours la danse, une dizaine de milles devant son principal adversaire Mare (Jörg Riechers – Sébastien Audigane). Derrière eux, la bagarre pour la troisième place est intense entre Phoenix Europe Carac, Campagne de France, BET 1128, Red, Eärwen et Mr Bricolage.
Remue-méninges en vue
Il reste que la situation n’est pas vraiment simple. Les équipages sont confrontés à un double casse-tête. Le premier, qui va se régler sous peu, est d’être dans le bon timing pour virer de bord. Le deuxième va être d’aborder ensuite l’arrivée sur Les Sables d’Olonne. L’atterrage sur les côtes françaises va dépendre de la formation d’une dépression relative sur le nord de l’Espagne. En l’état actuel des prévisions, cela signifierait une absence totale de gradient de pression sur le golfe de Gascogne et des vents très faibles au large. Seule la Manche et les côtes ouest de Bretagne semblent encore soumises à un régime de vents d’est modérés. Ce qui risque de signifier pour les coureurs de temporiser encore avant de redescendre vers les côtes de Vendée. Au final, Halvard Mabire (Campagne de France) n’avait pas si tort quand il évoquait hier sur le ton de l’ironie que le salut de la flotte passerait peut-être par le chenal de la Déroute au large de son Cotentin natal…
Restrictions préventives
Cette nouvelle péripétie n’est pas sans conséquence. D’ores et déjà, les premiers ne sont plus attendus que dans la journée de lundi et certains équipages envisagent une arrivée dans la journée de mardi, voire de mercredi. A bord de Momentum Ocean Racing, Emma Creighton commençait à rationner la consommation de gazole du bord, quand Lionel Régnier sur Deltacalor se réjouissait de constater que son hydrogénérateur semblait fonctionner normalement et pouvait apporter un complément d’énergie non négligeable. Au départ d’Horta, prévoyant une étape de longue durée, l’organisateur avait accordé un complément de liquides consommables embarqués, portant à 70 litres la capacité totale de chaque équipage. Il reste que la chasse au poids est un sport particulièrement prisé des marins du large et qu’il ne serait pas totalement étonnant de voir quelques équipages arriver l’estomac dans les talons à Port Olona. A l’heure des grands régimes minceur à l’aube des vacances d’été, les coureurs des Sables – Horta ont peut-être trouvé une solution radicale…
Ils ont dit :
Bruno Rzelteny (La Belle Equipe)
« On apprend à vivre penché. Il fait grisâtre, 10-15 nœuds. C’est plus difficile de se déplacer dans le bateau et de faire à manger, mais ça se passe bien. On est parti au nord, on verra si on a fait une bêtise de navigation. On reçoit des petits messages des copains, de la famille, c’est vachement sympa, ça fait vraiment plaisir… »
Halvard Mabire (Campagne de France)
« Au près, comme on dit, deux fois la route, trois fois le temps. On a Mare devant nous au vent. GDF SUEZ, il faudrait arriver à lui attacher un seau à l’arrière, il a une vitesse insolente. Pour nous, ça va, on a largement de quoi manger jusqu’à l’arrivée. Il nous manque juste du vin rouge, mais c’est normal, on n’en a pas embarqué. La fin va être compliquée. Il va se passer encore plein de choses, ça risque d’être un peu long. On s’attend à faire sur l’eau environ 1100 milles. Tu comptes à 7,8 nœuds de moyenne et tu as le nombre d’heures jusqu’à l’arrivée, c’est finalement plus précis que tous les routages, les machins et tout…»
Mathias Blumencron (Red)
«On est un peu fatigué, on n’a pas beaucoup dormi, mais on est content de notre position. On attendait un peu plus de vent. On est bord à bord avec Mr Bricolage et Eärwen. On est curieux de savoir quelle sera notre position au prochain pointage. Il va falloir aller encore vers le nord avant de virer de bord.»
Positions à 16h (TU+2) :
1er GDF SUEZ (Sébastien Rogues – Fabien Delahaye), à 554,1 milles de l’arrivée,
2e Mare (Jörg Riechers – Sébastien Audigane), à 11,2 mille du premier,
3e Phoenix Europe Carac (Louis Duc – Stéphanie Alran), à 13,1 milles,
4e Campagne de France (Halvard Mabire – Miranda Merron), à 14,4 milles,
5e Red (Mathias Blumencron – Volker Riechers), à 15,2 milles.
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Port Bourgenay aux couleurs de l'Espagne !
Port Bourgenay à Talmont Saint Hilaire se prépare à accueillir la Transgascogne 6.50. À terre, le village de course sera inauguré le 27 juillet prochain, à 11h, et le coup d'envoi de cette 14e édition sera donné le lendemain à 12h02. Pas moins de 69 bateaux seront au départ de la Transgascogne 2013, une course au large aller-retour entre la Vendée et l'Espagne, à disputer en solitaire ou en double. La Transgascogne 6.50 est aussi l'ultime test grandeur nature avant la « grande » Mini Transat : les têtes de série seront donc au rendez-vous !
28 ans déjà que Port Bourgenay fête les Mini ! Tous les deux ans, fin juillet, le port vendéen accueille en effet l'une des épreuves historiques du circuit de course au large de la classe Mini (bateaux de course de 6,50 m, conçus pour traverser l'Atlantique en solitaire) : la Transgascogne 6.50.
À deux mois de l'épreuve reine de la série, la Mini Transat, la Transgascogne 6.50 est une occasion parfaite de répéter une dernière fois ses gammes et de jauger les ultimes progrès de la concurrence. Cette année encore, en prototype comme en bateaux de série, il y aura donc du très haut niveau sur ce parcours entre Vendée et Espagne.
Au cœur de la saison estivale, ce rendez-vous sportif est aussi une belle occasion de faire la fête à Port Bourgenay ! Les vacanciers et les habitués du port talmondais sont accueillis pendant deux jours sur le village de la course : dégustations, animations, concerts... Il y en aura pour tous les goûts et tous les âges. Et, dimanche matin, place au spectacle ! Sur les digues de Port Bourgenay, le public sera aux premières loges pour voir défiler les 69 bateaux en partance pour le large...
La 14e édition de la Transgascogne 6.50 s'élancera le 28 juillet prochain de Port Bourgenay, les concurrents seront de retour à partir du 5 août dans le port vendéen, après une escale à Luanco prévue entre le 30 juillet et le 3 août.
Programme de la Transgascogne 2013
Samedi 27 juillet
10h30 (horaire à confirmer) - sortie des bateaux pour le prologue en rade de Port Bourgenay.
11h00 à 23h00 - journée festive, ouverte au public, aux couleurs de la Vendée, l'Espagne et de la mer.
18h00 - remise des prix du prologue.
Dimanche 28 juillet
Briefing météo pour les skippers
12h02 - départ de la première étape vers Luanco, via Belle Ile.
Mardi 30 juillet
Premières arrivées de la flotte à Luanco (Espagne - Asturies)
Samedi 3 août
Briefing des skippers au musée de mer
12h02 - départ de la deuxième étape vers Port Bourgenay.
Lundi 05 août
Premières arrivées de la flotte à Port Bourgenay.
28 ans déjà que Port Bourgenay fête les Mini ! Tous les deux ans, fin juillet, le port vendéen accueille en effet l'une des épreuves historiques du circuit de course au large de la classe Mini (bateaux de course de 6,50 m, conçus pour traverser l'Atlantique en solitaire) : la Transgascogne 6.50.
À deux mois de l'épreuve reine de la série, la Mini Transat, la Transgascogne 6.50 est une occasion parfaite de répéter une dernière fois ses gammes et de jauger les ultimes progrès de la concurrence. Cette année encore, en prototype comme en bateaux de série, il y aura donc du très haut niveau sur ce parcours entre Vendée et Espagne.
Au cœur de la saison estivale, ce rendez-vous sportif est aussi une belle occasion de faire la fête à Port Bourgenay ! Les vacanciers et les habitués du port talmondais sont accueillis pendant deux jours sur le village de la course : dégustations, animations, concerts... Il y en aura pour tous les goûts et tous les âges. Et, dimanche matin, place au spectacle ! Sur les digues de Port Bourgenay, le public sera aux premières loges pour voir défiler les 69 bateaux en partance pour le large...
La 14e édition de la Transgascogne 6.50 s'élancera le 28 juillet prochain de Port Bourgenay, les concurrents seront de retour à partir du 5 août dans le port vendéen, après une escale à Luanco prévue entre le 30 juillet et le 3 août.
Programme de la Transgascogne 2013
Samedi 27 juillet
10h30 (horaire à confirmer) - sortie des bateaux pour le prologue en rade de Port Bourgenay.
11h00 à 23h00 - journée festive, ouverte au public, aux couleurs de la Vendée, l'Espagne et de la mer.
18h00 - remise des prix du prologue.
Dimanche 28 juillet
Briefing météo pour les skippers
12h02 - départ de la première étape vers Luanco, via Belle Ile.
Mardi 30 juillet
Premières arrivées de la flotte à Luanco (Espagne - Asturies)
Samedi 3 août
Briefing des skippers au musée de mer
12h02 - départ de la deuxième étape vers Port Bourgenay.
Lundi 05 août
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