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Communiqué officiel de Cheminées Poujoulat : Vers 3H30 (HF) cette nuit, Bernard Stamm a informé son équipe à terre d’une collision avec un objet flottant non identifié.
Celui-ci a arraché son hydrogénérateur bâbord. Le second semble également hors d’usage et ne “chargerait” plus. Du fait de problèmes d’énergie préalables, le bateau ne dispose plus de réserves de carburant. Bernard a donc signifié à son équipe à terre qu’il coupait l’ensemble des sources de consommation d’énergie pour préserver ce qu’il lui reste pour l’usage de son pilote automatique. Depuis le Team Cheminées Poujoulat n'a plus de contact avec le bateau. Le skipper a précisé qu’il rappellerait dans la journée. Il se situait à 1060 miles du Cap Horn à 07H30 heure française. Nous regardons dès à présent les solutions d’arrêt dans un abri où les possibilités de récupérer du carburant sont envisagées car la sécurité du bateau est engagée. Les abris sont, a priori, situés après le passage du Cap Horn. Les conditions météos actuelles sont “musclées”; le vent est instable, la mer difficile et le froid constant. Un champ de glaces est également annoncé. Réaction de Regis Rassouli (chef de projet Cheminées Poujoulat) pendant le live : On a été en contact avec Bernard cette nuit. Il nous a dit qu’il avait heurté un objet flottant et que l’un de ses hydrogénérateurs était arraché. Il se trouvait environ à 1000 milles du cap Horn à ce moment. On est inquiet car les conditions météo ne sont pas faciles. Le fait de ne plus avoir de communication avec le bateau rend les choses difficiles. Nous à terre, on travaille sur plein d’hypothèses, que ce soit au niveau des abris ou du carburant. On regarde aussi les fichiers météo. Mais aujourd’hui, la sécurité du bateau est engagée.
Pour mémoire l’énergie à bord c’est notamment :
Le pilote automatique, indispensable pour un Solitaire
La production d'eau via un dessalinisateur (l'équipe ignore le stock dont il dispose)
La réception de données météos (les conditions actuelles sont mauvaises) et de glaces (présentes dans la zone)
La centrale de navigation qui donne notamment : les données de vent (orientation et force), celle du bateau (vitesse, cap et position), la cartographie
Les feux de positions
L’AIS, qui permet de repérer le trafic maritime
Le radar
Mouvement de quille
VHF
Les télécoms qui permettent d’être en lien avec la terre
Le mini lab
Pour mémoire l’énergie à bord c’est notamment :
Le pilote automatique, indispensable pour un Solitaire
La production d'eau via un dessalinisateur (l'équipe ignore le stock dont il dispose)
La réception de données météos (les conditions actuelles sont mauvaises) et de glaces (présentes dans la zone)
La centrale de navigation qui donne notamment : les données de vent (orientation et force), celle du bateau (vitesse, cap et position), la cartographie
Les feux de positions
L’AIS, qui permet de repérer le trafic maritime
Le radar
Mouvement de quille
VHF
Les télécoms qui permettent d’être en lien avec la terre
Le mini lab
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Les Sables d'Olonne Info
Le partenariat Vicomte A/Vendée Globe remis en cause ?
« J’hésite à vous donner le catalogue de cette année pour votre fils car il contient des images qui pourraient le choquer », déclare, peu avant Noël, dans un magasin de province, une vendeuse de la marque Vicomte Arthur à une mère de famille. La raison ? Une série de clichés osés illustrant le catalogue automne-hiver 2012. La marque, dont le slogan est « l’instinct chic », a choisi de donner un côté un peu décalé à son image. Conséquence, un certain nombre de familles dites « bon chic bon genre » rechignent de plus en plus à acheter une marque qui, il y a peu, faisait un carton dans ce milieu. La suite : http://www.ndf.fr/nos-breves/04-01-2013/vicomte-arthur-la-marque-qui-fait-polemique#.UOhUJXdklHk
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Les Sables d'Olonne Info
Après avoir reçu le témoignage écrit du marin du Professeur Khoromov, le jury a décidé de rouvrir l'instruction du cas n° 4 en vertu de la règle de course à la voile 66 qui prévoit que le jury peut rouvrir une instruction quand il décide qu'il a pu commettre une erreur significative ou quand un nouveau fait significatif devient disponible.
Le jury ne pense pas avoir commis d'erreur, mais il considère que ce témoignage peut constituer un nouveau fait significatif.
Deux océans, deux mesures
Il y a du jeu au nord-est des Malouines : Banque Populaire est en train de se démarquer de MACIF dans sa stratégie de remontée vers le Brésil. Les deux leaders naviguent au près et dès cette nuit, ils seront même dans la brise. Du vent fort aussi, pour les 9 concurrents du Pacifique, mais au portant et dans une mer exécrable.
Alessandro Di Benedetto fête aujourd’hui ses 42 ans dans 41 nœuds de vent. Mais le skipper de Team Plastique en a vu d’autres et n’est pas du style à se laisser abattre. Après le sorbet au citron à la grêle du Grand Sud, il a testé aujourd’hui la fleur de sel du Pacifique pour assaisonner son foie gras d’anniversaire. Depuis le début de la course, Alessandro ne s’est jamais départi de sa jovialité, quelles que soient les circonstances. Une bonne humeur communicative, rehaussée par son accent italien imprégné de soleil. Avec lui, les conditions les plus grises ou les plus glauques se transforment instantanément en délicieuses tranches de vie dans la Grand Sud. Le Franco-italien a franchi aujourd’hui la porte Nouvelle-Zélande, à plus de 5000 milles des leaders…
Séparation de trafic ?
630 milles dans le nord-est des Malouines, à la sortie d'un anticyclone, Armel Le Cléac’h vient de passer à l’attaque. Juste avant le Live de la mi-journée, le skipper de Banque Populaire qui naviguait déjà au près dans un vent de nord-ouest, a viré de bord, se distinguant ainsi de son adversaire. Depuis le départ du Vendée Globe, Armel a tendance à préférer les routes les plus courtes aux routes les plus rapides. Ce fut le cas dans le contournement de l’anticyclone de Sainte Hélène lors de la descente de l’Atlantique, puis au passage de la porte Crozet. Jusqu’à présent, cette stratégie lui a toujours souri. Aucune raison, donc, pour qu’il en change. Si son choix se confirme, il aura devant lui plusieurs virements de bord à effectuer dans ce vent de nord-ouest qui fraichira bientôt jusqu’à 25-30 nœuds à l’approche d’une dépression orageuse venue d’Uruguay. De son côté, François Gabart (MACIF) persiste en poursuivant son cap vers l’Est. « On fera les comptes au Brésil » lançait Le Cléac’h à midi. En attendant, tout deux ont du pain sur la planche. En dehors de la petite journée de répit après le passage du cap Horn, ils n’ont jamais molli. Armel n’a même pas eu le temps de raser sa barbe de 30 jours qui lui tient toujours aussi chaud…
Virbac-Paprec 3 et dans une moindre mesure Hugo Boss, risquent de profiter de la laborieuse progression des deux sisterships de tête pour se refaire lentement mais sûrement une petite santé. A chaque pointage, Jean-Pierre Dick réduit son écart : il a gagné 81 milles ces dernières 24 heures. Alex, lui est davantage préoccupé par les réparations à effectuer sur son hydrogénérateur défaillant. Pour le marin britannique, c’est un impératif : pas assez de carburant pour être autonome en énergie jusqu’au bout.
Rêves de mers plates
Le reste de la troupe cravache tant bien que mal dans le Grand Sud. Et tous caressent le même espoir : naviguer enfin dans un vent léger et sur une mer plate. Derrière SynerCiel, le club des 5 s’est affranchi de la dernière porte de sécurité Pacifique. Mais leur route vers le cap Horn au sein d’une vaste dépression, est sacrément cabossée. Le vent très instable (25 nœuds moyens, rafales à plus de 35) contraint les solitaires à manœuvrer et régler incessamment. Et la mer est toujours croisée, avec des vagues de 4 à 5 mètres qui viennent par le travers. Jean Le Cam sera le premier à sortir de cette marmite, lundi matin…
Dans ce groupe, Stamm est de loin le plus rapide depuis 48 heures. Après avoir doublé Arnaud Boissières, il n’a fait qu’une bouchée de Javier Sanso. Le Jury a reçu ce matin le rapport du bateau russe sur lequel Cheminées Poujoulat s’était amarré lors de son escale dans l’île d’Auckland. Il est en train de l’examiner avant de prendre une décision concernant une réouverture du dossier…
Les chiffres
François Gabart (MACIF) a doublé le cap Horn le 1er janvier 2013 à 18h20 TU (19h20 heure française) après 52j 06h 18mn de course.
Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) a doublé le cap Horn le 1er janvier 2013 à 19h35 TU (20h35 heure française) après 52j 07h 33mn de course.
Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3). Passage cap Horn : le 3 janvier à 04h42 TU après 53j 16h 40 mn de course.
Alex Thomson (Hugo Boss). Passage cap Horn : le 4 janvier à 02h38 TU après 54 j 14 36 mn de course.
Le jury ne pense pas avoir commis d'erreur, mais il considère que ce témoignage peut constituer un nouveau fait significatif.
Deux océans, deux mesures
Il y a du jeu au nord-est des Malouines : Banque Populaire est en train de se démarquer de MACIF dans sa stratégie de remontée vers le Brésil. Les deux leaders naviguent au près et dès cette nuit, ils seront même dans la brise. Du vent fort aussi, pour les 9 concurrents du Pacifique, mais au portant et dans une mer exécrable.
Alessandro Di Benedetto fête aujourd’hui ses 42 ans dans 41 nœuds de vent. Mais le skipper de Team Plastique en a vu d’autres et n’est pas du style à se laisser abattre. Après le sorbet au citron à la grêle du Grand Sud, il a testé aujourd’hui la fleur de sel du Pacifique pour assaisonner son foie gras d’anniversaire. Depuis le début de la course, Alessandro ne s’est jamais départi de sa jovialité, quelles que soient les circonstances. Une bonne humeur communicative, rehaussée par son accent italien imprégné de soleil. Avec lui, les conditions les plus grises ou les plus glauques se transforment instantanément en délicieuses tranches de vie dans la Grand Sud. Le Franco-italien a franchi aujourd’hui la porte Nouvelle-Zélande, à plus de 5000 milles des leaders…
Séparation de trafic ?
630 milles dans le nord-est des Malouines, à la sortie d'un anticyclone, Armel Le Cléac’h vient de passer à l’attaque. Juste avant le Live de la mi-journée, le skipper de Banque Populaire qui naviguait déjà au près dans un vent de nord-ouest, a viré de bord, se distinguant ainsi de son adversaire. Depuis le départ du Vendée Globe, Armel a tendance à préférer les routes les plus courtes aux routes les plus rapides. Ce fut le cas dans le contournement de l’anticyclone de Sainte Hélène lors de la descente de l’Atlantique, puis au passage de la porte Crozet. Jusqu’à présent, cette stratégie lui a toujours souri. Aucune raison, donc, pour qu’il en change. Si son choix se confirme, il aura devant lui plusieurs virements de bord à effectuer dans ce vent de nord-ouest qui fraichira bientôt jusqu’à 25-30 nœuds à l’approche d’une dépression orageuse venue d’Uruguay. De son côté, François Gabart (MACIF) persiste en poursuivant son cap vers l’Est. « On fera les comptes au Brésil » lançait Le Cléac’h à midi. En attendant, tout deux ont du pain sur la planche. En dehors de la petite journée de répit après le passage du cap Horn, ils n’ont jamais molli. Armel n’a même pas eu le temps de raser sa barbe de 30 jours qui lui tient toujours aussi chaud…
Virbac-Paprec 3 et dans une moindre mesure Hugo Boss, risquent de profiter de la laborieuse progression des deux sisterships de tête pour se refaire lentement mais sûrement une petite santé. A chaque pointage, Jean-Pierre Dick réduit son écart : il a gagné 81 milles ces dernières 24 heures. Alex, lui est davantage préoccupé par les réparations à effectuer sur son hydrogénérateur défaillant. Pour le marin britannique, c’est un impératif : pas assez de carburant pour être autonome en énergie jusqu’au bout.
Rêves de mers plates
Le reste de la troupe cravache tant bien que mal dans le Grand Sud. Et tous caressent le même espoir : naviguer enfin dans un vent léger et sur une mer plate. Derrière SynerCiel, le club des 5 s’est affranchi de la dernière porte de sécurité Pacifique. Mais leur route vers le cap Horn au sein d’une vaste dépression, est sacrément cabossée. Le vent très instable (25 nœuds moyens, rafales à plus de 35) contraint les solitaires à manœuvrer et régler incessamment. Et la mer est toujours croisée, avec des vagues de 4 à 5 mètres qui viennent par le travers. Jean Le Cam sera le premier à sortir de cette marmite, lundi matin…
Dans ce groupe, Stamm est de loin le plus rapide depuis 48 heures. Après avoir doublé Arnaud Boissières, il n’a fait qu’une bouchée de Javier Sanso. Le Jury a reçu ce matin le rapport du bateau russe sur lequel Cheminées Poujoulat s’était amarré lors de son escale dans l’île d’Auckland. Il est en train de l’examiner avant de prendre une décision concernant une réouverture du dossier…
Les chiffres
François Gabart (MACIF) a doublé le cap Horn le 1er janvier 2013 à 18h20 TU (19h20 heure française) après 52j 06h 18mn de course.
Armel Le Cléac’h (Banque Populaire) a doublé le cap Horn le 1er janvier 2013 à 19h35 TU (20h35 heure française) après 52j 07h 33mn de course.
Jean-Pierre Dick (Virbac-Paprec 3). Passage cap Horn : le 3 janvier à 04h42 TU après 53j 16h 40 mn de course.
Alex Thomson (Hugo Boss). Passage cap Horn : le 4 janvier à 02h38 TU après 54 j 14 36 mn de course.
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Les Sables Info
Ce matin, SynerCiel va bien et file à 14 nœuds mais c’est un Jean Le Cam fatigué qui a répondu au téléphone « j’ai dormi une heure en 24h, ce n’est pas beaucoup ! ». En effet, c’est peu, et c’est dû aux conditions instables provoquées par la dépression dans laquelle le marin devrait évoluer jusqu’au cap Horn.
« J’ai failli partir en vrac là mais ça l’a fait. J’ai deux ris dans ma grand voile, le bateau va bien. Le vent est très instable, j’ai entre 20 et 28 nœuds. Ca me surprend car les fichiers ne prévoyaient pas ça il y a 24 heures. Je devrais pouvoir aller tout droit vers le cap Horn, mais je vais finalement devoir tirer des bords, ce qui ne me plait pas. »
SynerCiel en configuration de guerre :
« Je vais bientôt avoir 33 nœuds de vent de Sud-Ouest, avec des grains, je me suis mis des alarmes de vent et de cap pour ne pas me faire avoir ! D’ailleurs, je vais me préparer pour la guerre, il faut que je range tout avant la tempête !»
Classement du 5 Janvier à 12h
1er : Macif - François Gabart à 5 980,7 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 37,5 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 313,9 milles du premier
5e : SynerCiel - Jean Le Cam à 1925,1 milles du premier
« J’ai failli partir en vrac là mais ça l’a fait. J’ai deux ris dans ma grand voile, le bateau va bien. Le vent est très instable, j’ai entre 20 et 28 nœuds. Ca me surprend car les fichiers ne prévoyaient pas ça il y a 24 heures. Je devrais pouvoir aller tout droit vers le cap Horn, mais je vais finalement devoir tirer des bords, ce qui ne me plait pas. »
SynerCiel en configuration de guerre :
« Je vais bientôt avoir 33 nœuds de vent de Sud-Ouest, avec des grains, je me suis mis des alarmes de vent et de cap pour ne pas me faire avoir ! D’ailleurs, je vais me préparer pour la guerre, il faut que je range tout avant la tempête !»
Classement du 5 Janvier à 12h
1er : Macif - François Gabart à 5 980,7 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 37,5 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 313,9 milles du premier
5e : SynerCiel - Jean Le Cam à 1925,1 milles du premier
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Les Sables Info
Dominique est en mer depuis le 10 novembre, soit 54 jours. Essayez de vous rappeler tout ce que vous avez fait depuis mi-novembre : ça semble être il y a très longtemps, non ? Pour nous modestes terriens, il y a eu depuis la frénésie des achats de Noël, les repas de fin d’année, les fêtes familiales, les vacances, le ski et mille autres activités.
Copyright photo : © Th.Martinez/Mirabaud
Et pour Dominique ? Une succession interminable de manœuvres, de bricolages et de réparations, de tranches de sommeil de 45 minutes, de repas lyophilisés avalés à la hâte, d’embruns gelés et de nuits de veille.
Les concurrents du Vendée Globe naviguent depuis plus d’un mois dans le grand sud, sur des mers grosses, à l’affût des coups de vent, prêts en permanence à sauter sur le pont pour effectuer une manœuvre d’urgence. Alors, forcément, le matériel et les corps se fatiguent, l’usure fait son apparition, les forces s’amenuisent.
Dominique, qui était parvenu à préserver son matériel et l’essentiel de ses forces jusqu’à cette semaine, en a lui aussi fait les frais en début de semaine, victime d’une avarie de gennaker qui lui a couté beaucoup d’énergie.
« C’est vrai que j’ai laissé beaucoup de forces dans cette affaire, et que je n’ai pas encore totalement récupéré. Les conditions sont très fatigantes en ce moment, la mer est dure, j’ai plus de 30 nœuds de vent et nous allons probablement subir un coup de vent assez fort après le passage de la porte Pacifique Est. C’est quasiment impossible de dormir dans ces conditions.
J’ai empanné à deux reprises ces dernières heures, afin de me positionner correctement en vue du franchissement de la porte. C’est toujours une manœuvre très complexe, sous gennaker avec un tel vent. Mais ça s’est correctement passé.
A bord du voilier, c’est actuellement le vrac total : la soute avant est totalement encombrée par le gennaker, en tas, et je ne peux absolument pas m’en occuper dans ces conditions. Toute mon énergie est focalisée sur la conduite du voilier. »
Un nouvel obstacle à l’horizon
Après les vagues et le vent, la glace. Des icebergs de taille importante, avec tous les growlers moins visibles qui les accompagnent, sont signalés dans la région du Cap Horn, que Dominique devrait franchir d’ici à lundi.
François Gabart, Armel Le Cleac’h et Jean-Pierre Dick, qui ont franchi le cap de la Délivrance, ne leont pas vus, mais ils ont effectué une veille très attentive et prudente.
Les organisateurs du Vendée Globe suivent évidemment la situation de très près, et indiquent la position des principales glaces dérivantes aux compétiteurs.
Marqués par plusieurs semaines de navigation, dans des conditions souvent difficiles, les marins doivent encore affronter ce nouvel obstacle. Ils mettront ensuite enfin le cap au nord, dans des conditions probablement plus clémentes, pour affronter les « derniers » 8000 milles du parcours.
Les concurrents du Vendée Globe naviguent depuis plus d’un mois dans le grand sud, sur des mers grosses, à l’affût des coups de vent, prêts en permanence à sauter sur le pont pour effectuer une manœuvre d’urgence. Alors, forcément, le matériel et les corps se fatiguent, l’usure fait son apparition, les forces s’amenuisent.
Dominique, qui était parvenu à préserver son matériel et l’essentiel de ses forces jusqu’à cette semaine, en a lui aussi fait les frais en début de semaine, victime d’une avarie de gennaker qui lui a couté beaucoup d’énergie.
« C’est vrai que j’ai laissé beaucoup de forces dans cette affaire, et que je n’ai pas encore totalement récupéré. Les conditions sont très fatigantes en ce moment, la mer est dure, j’ai plus de 30 nœuds de vent et nous allons probablement subir un coup de vent assez fort après le passage de la porte Pacifique Est. C’est quasiment impossible de dormir dans ces conditions.
J’ai empanné à deux reprises ces dernières heures, afin de me positionner correctement en vue du franchissement de la porte. C’est toujours une manœuvre très complexe, sous gennaker avec un tel vent. Mais ça s’est correctement passé.
A bord du voilier, c’est actuellement le vrac total : la soute avant est totalement encombrée par le gennaker, en tas, et je ne peux absolument pas m’en occuper dans ces conditions. Toute mon énergie est focalisée sur la conduite du voilier. »
Un nouvel obstacle à l’horizon
Après les vagues et le vent, la glace. Des icebergs de taille importante, avec tous les growlers moins visibles qui les accompagnent, sont signalés dans la région du Cap Horn, que Dominique devrait franchir d’ici à lundi.
François Gabart, Armel Le Cleac’h et Jean-Pierre Dick, qui ont franchi le cap de la Délivrance, ne leont pas vus, mais ils ont effectué une veille très attentive et prudente.
Les organisateurs du Vendée Globe suivent évidemment la situation de très près, et indiquent la position des principales glaces dérivantes aux compétiteurs.
Marqués par plusieurs semaines de navigation, dans des conditions souvent difficiles, les marins doivent encore affronter ce nouvel obstacle. Ils mettront ensuite enfin le cap au nord, dans des conditions probablement plus clémentes, pour affronter les « derniers » 8000 milles du parcours.
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Des rafales de vent à 37 nœuds, c’est ce à quoi Jean Le Cam a le droit en ce moment pour sa descente vers le Cap Horn qu’il devrait passer lundi soir. Pas très sympathique pour le bonhomme et difficile dans ces conditions de se reposer, d’autant plus qu’il faut surveiller de près la météo et l’évolution des glaces autour du cap dur.
Un bateau parti au triple galop
« C’est parsemé de grains et je viens d’en essuyer un. J’avais mis mon réveil pour une demi-heure et je me suis couché tout habillé. Et voilà qu’au bout de 5 minutes, j’ai pris 37 nœuds de vent et le bateau est parti comme une furie. C’était chaud bouillant ! Je sais que je suis dans le dur mais je sais où je vais. Normalement, c’est la dernière dépression avant le Horn. »
Chacun sa route, chacun son chemin.
« On n’a pas tous le même Sud, tout dépend où tu te trouves et à quel moment. Pendant que d’autres naviguent sous un ciel étoilé, moi je ramasse des grains. C’est comme ça ! C’est sûr que derrière, ils vont avoir des conditions moins dures pour rallier le Horn. Ce sera route directe pour eux alors que moi je vais devoir zigzaguer. Soit tu es dans le bon train soit tu n’es pas dedans, mais au moins je suis devant ! »
Un cap Horn dans les glaçons
« Après le Horn, il y aura 24 à 27 nœuds max. On n’aura plus des grosses patates comme dans le Grand Sud. Le passage du cap est toujours prévu lundi soir pour SynerCiel. Il semble fort probable que je le passe avec de la pétole, mais ce n’est pas plus mal car avec les icebergs, va falloir faire gaffe. »
Classement du 4 Janvier à 12h
1er : Macif - François Gabart à 6302.9 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 45.7 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 359.6 milles du premier
5e : SynerCiel - Jean Le Cam à 1907.8 milles du premier
Un bateau parti au triple galop
« C’est parsemé de grains et je viens d’en essuyer un. J’avais mis mon réveil pour une demi-heure et je me suis couché tout habillé. Et voilà qu’au bout de 5 minutes, j’ai pris 37 nœuds de vent et le bateau est parti comme une furie. C’était chaud bouillant ! Je sais que je suis dans le dur mais je sais où je vais. Normalement, c’est la dernière dépression avant le Horn. »
Chacun sa route, chacun son chemin.
« On n’a pas tous le même Sud, tout dépend où tu te trouves et à quel moment. Pendant que d’autres naviguent sous un ciel étoilé, moi je ramasse des grains. C’est comme ça ! C’est sûr que derrière, ils vont avoir des conditions moins dures pour rallier le Horn. Ce sera route directe pour eux alors que moi je vais devoir zigzaguer. Soit tu es dans le bon train soit tu n’es pas dedans, mais au moins je suis devant ! »
Un cap Horn dans les glaçons
« Après le Horn, il y aura 24 à 27 nœuds max. On n’aura plus des grosses patates comme dans le Grand Sud. Le passage du cap est toujours prévu lundi soir pour SynerCiel. Il semble fort probable que je le passe avec de la pétole, mais ce n’est pas plus mal car avec les icebergs, va falloir faire gaffe. »
Classement du 4 Janvier à 12h
1er : Macif - François Gabart à 6302.9 milles de l’arrivée
2e : Banque Populaire – Armel Le Cleac’h à 45.7 milles du premier
3e : Virbac Paprec 3 – Jean-Pierre Dick à 359.6 milles du premier
5e : SynerCiel - Jean Le Cam à 1907.8 milles du premier
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Depuis le 22 décembre dernier, le grand gennaker était bloqué en tête du mât de Virbac-Paprec 3. Cela engendrait deux problèmes majeurs. Le premier : de ne pas pouvoir utiliser d’autres voiles de portant de tête. Le second : cette immense voile de portant (290 m2), même roulée, représentait un danger constant. Celui de se dérouler dans le grand sud dans une tempête ou dans la remontée de l’Atlantique par vent contraire. Après 4 tentatives, la cinquième fût la bonne : « il fallait que ça marche car le compte à rebours était terminé ». Après 2h45 en haut de son mât au large de la terre de feu, Jean-Pierre Dick a réussi à réparer et à descendre la voile. « Une nouvelle course commence ».
5 tentatives
« Depuis que le problème est survenu, je guettais la météo à chaque instant pour monter au mât. J’ai fait plusieurs tentatives* mais la mer était vraiment trop mauvaise. J’ai même cherché des alternatives pour m’arrêter dans une baie au Cap Horn. Les conditions n’étaient pas favorables, j’ai décidé d’opérer en mer hier soir. »
La montée au mât
« J’ai eu une longue journée hier soir, un vrai périple en haute montagne ! L’opération difficile m’a pris 2h45 en tout : 45min de préparation, 40 minutes de montée et autant de descente, une quarantaine de minutes là-haut. C’est toujours fastidieux de monter quand tu es au large. Ca bouge beaucoup à 30 mètres, c’est dangereux ! »
Véritable opération chirurgicale
« C’était une véritable opération chirurgicale. J’ai enlevé le hook endommagé et j’ai remis un nouveau système en place (hook et drisse). Ensuite j’ai affalé la voile. Lors de la descente, à 4m du pont du bateau, j’ai eu un incident : le système pour descendre s’est bloqué. Je suis descendu en mode escalade.»
Une autre course commence
« Je suis content d’avoir réussi car c’est une opération à haut risque. Il ne s’agissait pas juste de monter défaire une drisse et redescendre. Je suis fier d’avoir réussi. Une autre course commence ! »
*Les 25, 26 décembre et 2 janvier.
5 tentatives
« Depuis que le problème est survenu, je guettais la météo à chaque instant pour monter au mât. J’ai fait plusieurs tentatives* mais la mer était vraiment trop mauvaise. J’ai même cherché des alternatives pour m’arrêter dans une baie au Cap Horn. Les conditions n’étaient pas favorables, j’ai décidé d’opérer en mer hier soir. »
La montée au mât
« J’ai eu une longue journée hier soir, un vrai périple en haute montagne ! L’opération difficile m’a pris 2h45 en tout : 45min de préparation, 40 minutes de montée et autant de descente, une quarantaine de minutes là-haut. C’est toujours fastidieux de monter quand tu es au large. Ca bouge beaucoup à 30 mètres, c’est dangereux ! »
Véritable opération chirurgicale
« C’était une véritable opération chirurgicale. J’ai enlevé le hook endommagé et j’ai remis un nouveau système en place (hook et drisse). Ensuite j’ai affalé la voile. Lors de la descente, à 4m du pont du bateau, j’ai eu un incident : le système pour descendre s’est bloqué. Je suis descendu en mode escalade.»
Une autre course commence
« Je suis content d’avoir réussi car c’est une opération à haut risque. Il ne s’agissait pas juste de monter défaire une drisse et redescendre. Je suis fier d’avoir réussi. Une autre course commence ! »
*Les 25, 26 décembre et 2 janvier.
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