Les Sables d'Olonne Info

Anne Liardet déclare : "J’ai la mer dans le sang. J'aime être seule sur l'océan, transmettre le plaisir que je prends sur l’eau, raconter une belle histoire…" Anne Liardet est de ces femmes dont la sincérité séduit en quelques mots. Femme et mère de famille, elle est par-dessus tout une formidable coureuse d'océans, une navigatrice du grand large. En 2004-2005, des millions de personnes s'étaient passionnées pour son premier tour du monde en solitaire, son premier Vendée Globe. Parce qu'Anne sait partager ses aventures, sans faux-semblants. Elle sait aussi s'engager et mettre son énergie au service d'une juste cause. Cette fois c’est au nom de l'Égalité entre les femmes et les hommes qu’elle compte prendre le départ des Sables d’Olonne, le 10 novembre prochain.

L'Everest des mers :
Quelle meilleure plateforme de communication pour une grande cause que le Vendée Globe ? Tous les quatre ans, La course autour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, s'affirme comme un des événements les plus prisés du grand public. En 2009, la course avait drainé 1,7 million de spectateurs et séduit 59 millions d'Internautes. Plus de 2400 journalistes du monde entier ont relayé les exploits des marins solitaires autour de la planète ! Voilà pourquoi le satisfecit est unanime chez tous ceux qui ont l'audace de s'investir dans cet événement devenu mythique.

Un club de partenaires sous la bannière de l’Egalité :
Le bateau d'Anne Liardet portera donc les couleurs de l'Égalité Femmes-Hommes, bien au-delà des frontières de l'Hexagone. Support de communication universel, utilisé et relayé par cette grande dame de la mer, son monocoque de 18 mètres sera un vecteur de promotion idéal. Le projet permettra à différents partenaires (entreprises, associations, collectivités, fondations…) de s'engager dans cet événement mondial qu'est le Vendée Globe, tout en soutenant la cause portée par Anne. Ces Partenaires pourront ainsi partager une aventure humaine exceptionnelle, surfer sur les valeurs portées à la fois par l’événement et la cause de l’Égalité Femmes-Hommes, tout en réalisant une formidable opération de communication. Le savoir-faire de navigatrice d'Anne Liardet, son indéfectible sourire et sa grande facilité à communiquer seront leurs meilleurs atouts dans cette entreprise. Anne Liardet : « Mon projet est certes de repartir en mer, mais il deviendrait un rêve si ce tour du monde pouvait servir la cause de l’Égalité entre les femmes et les hommes. J’aimerais entraîner dans le sillage de ce beau projet, quelques femmes chefs d’entreprises pour lesquelles je porterais fièrement la marque et la sensibilité qu’elles nourrissent pour la cause de l’Égalité… ».

Tous les skippers ont le souci permanent du meilleur respect de l’environnement. Les concurrents disposeront des moteurs diesel et les bateaux seront dédiés à la performance et en majorité équipés d’instruments plutôt gourmands en énergie (système hydraulique de bascule de quille, pilotes automatiques...). A titre d'exemple à bord de Safran, Marc Guillemot avait embarqué 280 litres de gazole au départ du dernier Vendée Globe. Mais les énergies renouvelables sont plus que d'actualités.

Selon les «objectifs» de la classe IMOCA, : "les skippers IMOCA contribuent chaque jour au respect de l'environnement, notamment par le développement et la mise au point de solutions de production énergétique alternatives (hydrolien, éolien, solaire, pile à combustible), à aller vers le développement de solutions hybrides et la production de bateaux construits pour durer. La Classe IMOCA concoure à l’internationalisation de la course au large et conjugue au quotidien les notions de compétition, d’innovation, d’aventure humaine et de sécurité. 
Elle définit les règles qui garantissent l’équité sportive en développant l’innovation et la sécurité des bateaux."
 Le teste des nouvelles technologies est une expérience qui se calcule à moyen et long terme.

Pour son deuxième départ du Vendée Globe, c'est un objectif ambitieux qui attends le marin Javier Sansó ralliant la compétition et les énergies propres afin de concurrencer les voiliers équipés de moteur à diesel. Un défi d'envergure, tous les regards seront attentifs sur ce bateau flambant neuf100% énergies renouvelables. Le dernier-né des IMOCA se démarque clairement de ses concurrents, sans pour autant oublier la performance. Il a été construit en Nouvelle-Zélande et mis à l’eau en septembre dernier.

Selon Voiles et Voiliers.com, les sources de production d’énergie à bord d'acciona seront : deux éoliennes (de 350 W chacune), deux hydrogénérateurs (de 400 W chacun) et des panneaux solaires (recouvrant une surface de 12 m2). Dans un souci d’optimisation, le marin devra contrôler et gérer sa consommation d’énergie avec rigueur. En cas de pannes, Javier Sansó dispose d’un moteur électrique. Il prouvera peut-être que les nouvelles technologies disponibles aujourd’hui permettent d’être performant autour du monde.

Et s'il n'y avait plus de moteur diesel au départ du Vendée Globe en 2016 ?

Les travaux de son monocoque et la préparation physique personnelle sont au programme des mois qui vont rapprocher Dominique Wavre de la date fatidique de départ du Vendée Globe. «Le voilier est actuellement en chantier et la coordination des travaux occupe l’essentiel de mon temps. Je m’astreins par ailleurs a une préparation physique soutenue.» explique Dominique Wavre.
Toute la préparation en vue du Vendée Globe est planifiée très précisément en y incluant les périodes d’entraînement, les tests, les travaux structurels, les contrôles techniques etc… «La planification est la clé du succès dans une telle course, et on dit parfois qu’elle se gagne même avant le départ.» exprime le skipper.

L'objectif principal des travaux du voilier est d'améliorer l’ergonomie, et d’adapter le plan de pont à la navigation en solitaire car les deux précédentes compétitions se sont disputées en double. Une nouvelle casquette de protection du barreur va être mise en place, un renforcement du cockpit va être ajouter, ainsi que d’autres modifications vont être effectuées à l’intérieur du bateau. «D’un point de vue structurel, le Mirabaud est actuellement au sommet de son potentiel. Nous travaillons donc plutôt sur les voiles.» annonce Dominique Wavre.

Dès que ce chantier sera terminé, le skipper prévoit de naviguer autant que possible. «On va profiter du printemps et de l’été pour travailler les manœuvres et la vitesse, améliorer les automatismes etc… Puis nous envisageons aussi de disputer certaines régates informelles, à l’image de la SNSM ou du Tour de Belle-Ile. Ce sont des confrontations amicales, qui nous plaisent bien.» déclare le skipper.

A partir du mois de septembre, tous les efforts se porteront sur la préparation concrète en vue du Vendée Globe : planification de la route, avitaillement, vérifications détaillées des moindres détails…

Dominique Wavre : «La course s’annonce coriace. Il y aura environ vingt bateaux sur la ligne de départ, et les meilleurs marins du moment seront là, à bord de voiliers très performants. On constate que la situation économique a conduit à la disparition des petites équipes, mais pas des grosses. Ça va être une très belle compétition. Récent vainqueur de la Barcelona World Race et de la Transat Jacques Vabre, Jean-Pierre Dick sera certainement le favori des bookmakers ; mais le Vendée Globe implique tant de paramètres : endurance, vitesse, stratégie, chance, fiabilité, résistance… qu’il est difficile de spéculer sur les probabilités de succès des uns et des autres.»

Le chantier d’hiver du monocoque PRB de Vincent Riou continue. Le bateau commence à retrouver des formes plus familières. Le skipper du monocoque vendéen a donc apporté quelques modifications qui lui permettront de faciliter les réglages, de gagner en confort et de pouvoir rester à l’affût dans les meilleures conditions possibles durant les trois mois de mer en solo qui l’attendent pour la fin de l’année.
Un nouveau cockpit à l’ergonomie plus adaptée vient d’être installé. « On a intégré dans les nouveaux meubles de winchs qui constituent le cockpit une assise avec dossier qui servira de poste de veille à Vincent pendant le Vendée Globe. Ce nouveau poste de veille se trouve juste en arrière des hublots sous la casquette, il est donc très protégé, nous avons également ajouté un cale-pied ergonomique qui apportera davantage de confort » explique Pierre Louis Pillot, chef de projet.
Une table à cartes a également été installée. La navigation se fera donc sur cette table à cartes orientable. Vincent et son équipe ont en effet imaginé un grand panneau fixé sur un bras articulé et sur lequel est installé l’ordinateur du bord. On peut ainsi la basculer d’un bord à l’autre en fonction de l’allure. L’équipe a également intégré de manière originale un hydrogénérateur sur la jupe à l'arrière du bateau pour compléter la production d'énergie du bord. A noter que la structure de PRB a aussi été renforcée durant ce chantier.
Les passionnés de voile devront encore attendre un peu pour apercevoir ces modifications car le monocoque ne pointera pas le hangar avant la mi-mars.

Le navigateur finistérien disputera pour la deuxième fois de sa carrière en novembre prochain le Tour du monde à la voile. Le skipper de Banque Populaire prépare l'échéance avec une sérénité d'autant plus évidente qu'il a mis toutes les chances de son côté pour une aventure qu'il aborde en connaissance de cause : "Nous savons aujourd'hui que nous sommes qualifiés, que toutes les formalités sont remplies, ce qui nous permet de nous concentrer sur la préparation de cette échéance. De mon côté, l'expérience est là et il y a moins d'appréhension que je pouvais en ressentir il y a quatre ans. Je sais où je vais, même si mes objectifs sportifs sont bien évidemment différents. Le fait d'avoir terminé les deux transats du calendrier 2011 est un point très important parce que nous avons pu voir plein de choses. Maintenant, il faut naviguer, il n' y a pas de secret ! " explique Armel Le Cléac'h.
Rappelons qu'il a été deuxième du dernier Vendée Globe. Le skipper a pris ses marques au sein du Team basé à Lorient et traversé l'Atlantique à deux reprises en s'y illustrant de belle manière, en double et en solitaire. Troisième de la Transat Jacques Vabre et deuxième de la BtoB, il fait figure de valeur sûre au sein du circuit Imoca.
Pendant que le Team Banque Populaire est à pied d'œuvre à Lorient pour achever le lifting du 60 pieds, Armel Le Cléac’h est à l'entraînement avec Jeanne Grégoire. Ils sont à bord du Figaro Bénéteau, le temps d'une semaine de stage en double, organisé par Finistère Course au Large dans la perspective de la Transat AG2R que la jeune femme disputera à compter du 21 avril 2012. Une fois le stage terminé, Armel Le Cléac'h repassera en mode Imoca avec la mise à l'eau du Mono 60' Banque Populaire attendue pour la mi-mars. Il attaquera la première compétition de la saison, l'Europa Race, un tour de l'Europe au départ d'Istanbul le 5 mai prochain, alternant étapes en équipage et en solitaire entre Barcelone, Portsmouth et La Rochelle.

Jean Le Cam interviewé par voilesetvoiliers.com explique : "C’est Luc Talbourdet (team manager de Jean-Pierre Dick, ndlr) qui a trouvé le sponsor, il était en contact avec Synerciel depuis un moment. Il m’a gentiment appelé pour me demander si j’étais disponible pour faire le Vendée Globe. J’étais content qu’il pense à moi. (au départ, Luc Talbourdet cherchait un budget pour Jérémie Beyou, co-skipper de Jean-Pierre Dick sur leur Transat Jacques Vabre victorieuse, ndlr)". Jean signe donc son grand retour en monocoque Imoca. C’est un bateau qu'il avait réservé depuis trois mois, un des meilleurs, selon lui. Il rejoint ainsi la structure de Jean-Pierre Dick. Rappelons que Jean était deuxième du Vendée Globe en 2005 avec seulement 6 heures 33 minutes de retard sur Vincent Riou, puis naufragé de l’édition 2008. D’ici le départ Jean Le Cam ira chercher le bateau en Espagne, le ramènera en Bretagne et commencera la préparation spécifique pour le Vendée Globe. Il n’a pas prévu de faire d’autre course avant le Vendée Globe.

Palmarès :
- 2 participations au Vendée Globe (2ème en 2004, abandon au Cap Horn en 2008),
- Champion du Monde FICO 2006,
- Vainqueur des 1000 milles de Calais 2004,
- Triple vainqueur de la Solitaire du Figaro (1999 – 1996 -1994),
- Vainqueur de la Transat AG2R en 1994,
- Champion du Monde de Formule 40 en 1988 et 1989,
- Record de l’Atlantique en 1982.

Pour ce projet, Liz Wardley intègrera l'écurie de course au large de Jean-Baptiste Dejeanty installée à Lorient. Originaire de Papouasie (Nouvelle-Guinée), la skippeuse est une compétitrice et une authentique aventurière. Elle s’est forgée ces dernières années une solide réputation dans le milieu de la course océanique grâce à sa combativité et son expérience : vice-championne du monde de Hobie Cat en 98, elle a déjà participé à la Volvo Ocean Race 2001-2002, à bord d’Amer Sports Too. En 2002, elle a construit un proto Mini 6,50 en Nouvelle-Zélande puis participé à plusieurs saisons en Figaro.
« Etre au départ du Vendée Globe cette année est génial et inattendu. Je cherchais des sponsors pour une transat en pirogue, et finalement je trouve un partenaire pour trois saisons et j’intègre une équipe qui me permettra de me préparer dans les meilleures conditions. Dire que le Vendée Globe est un rêve d’enfant serait exagéré, car j’ai commencé à naviguer en Australie où cette course est moins connue. Mais depuis que je vis en France et que je cours en solitaire, le Vendée est devenu un objectif. Maintenant j’ai hâte de m’entraîner sur l’eau. Je prendrai le départ de ce Vendée Globe en compétitrice, avec l’objectif premier de finir, préalable à tout résultat. » explique Liz Wardley.
A ce jour, 17 skippers sont inscrits pour participer à cette course à la voile.