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Pour les trois saisons à venir, Jérémie Beyou courra sur deux circuits sportifs à la fois : celui des Figaro Bénéteau et celui des Imoca 60. Tout juste rentré d’une invitation à l’Élysée, Jérémie Beyou, a troqué son costume pour son ciré en vue du départ, dans deux jours, aux Sables d’Olonne, de la première épreuve de sa saison 2013 : la Solo Arrimer sur le circuit Figaro Bénéteau. Ce parcours de 320 milles réunit cette année un plateau exceptionnel et servira de point de repère dans la préparation du skipper Maître CoQ en vue de la Solitaire du Figaro.


Jérémie Beyou à l'élysée, © Yvan ZEDDA
Jérémie Beyou à l'élysée, © Yvan ZEDDA
Cette première course de la saison, calquée sur une étape de la Solitaire du Figaro, sera riche d’enseignements pour le skipper Maître CoQ.
Les solitaires en lice, avec notamment six vainqueurs de la Solitaire du Figaro, dont Jérémie Beyou, vont tout donner, tout en s’observant les uns les autres... Techniquement, moralement le bilan de la Solo Arrimer permettra au Team Maître CoQ de valider les dernières semaines de travail et de définir les priorités à venir avant la Solitaire du Figaro.

En effet, avec « deux saisons en une » à mener de front, Jérémie Beyou doit organiser son temps et son énergie entre la préparation de la Transat Jacques Vabre sur son nouveau 60 pieds Maître CoQ, et l’entraînement pour la Solitaire du Figaro : une stimulation doublement efficace.

Tu as repris l’entraînement sur Figaro Bénéteau en janvier dernier, après un an d’arrêt (et une victoire de la Solitaire du Figaro) : où en es-tu dans ta préparation, as-tu déjà repris tes marques ?
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Je me sens bien, les repères sont vite revenus au cours des stages d’entraînement au Pôle Finistère Course au Large. Je suis à l’aise sur les départs, les placements, les manœuvres et, sur les petits parcours, les résultats sont là aussi. »

La Solo Arrimer est l’occasion de se remettre dans un rythme de course, quels sont tes objectifs de travail sur cette épreuve ?
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « Je vais profiter de ce parcours pour, avant tout, valider ce qui a été travaillé jusqu’ici. À un mois et demi de la Solitaire du Figaro, il reste encore du temps pour reprendre certaines choses, si nécessaire. Un petit chantier technique est d’ailleurs prévu après cette course. C’est important en tous cas de faire un point aux deux tiers de la préparation pour la Solitaire du Figaro. Et ce sera aussi l’occasion de voir si je tiens un bon niveau de vitesse sur du long terme et de retrouver mon rythme de course sur 36 heures de navigation. »

Avec six vainqueurs de la Solitaire du Figaro en lice, le plateau de cette Solo Arrimer (comme celui de la Solitaire du Figaro 2013), c’est un peu « retour vers le futur ». Selon toi, où se trouve la concurrence : du côté de l’expérience ou de la jeunesse ?
Jérémie Beyou, skipper Maître CoQ : « C’est un plateau vraiment très riche sportivement, et c’est une bonne nouvelle aussi de voir arriver Michel Desjoyeaux. Pour moi, la concurrence se trouve du côté de l'expérience. Quand tu as déjà gagné la Solitaire du Figaro, récemment, tu sais comment faire : tu es à même de rééditer. Il faut aussi, bien sûr, être bien entraîné et maîtriser techniquement son bateau. Donc, dans les têtes de liste je mettrais plutôt les skippers de ma génération avec sans doute un avantage pour Yann Eliès, vainqueur de la dernière Solitaire du Figaro et qui n’a cessé de s’entraîner depuis. »

Confiant et humble à la fois, Jérémie sait qu’il a de très sérieux atouts en main pour bien figurer, cette année encore, sur le circuit Figaro Bénéteau. Il va exploiter au maximum ce premier round d’observation de façon à optimiser ses dernières semaines de préparation avant la Solitaire du Figaro.

Le départ de la Solo Arrimer 2013 sera donné jeudi 11 avril, à 10h30, des Sables d’Olonne pour 320 milles de course en solitaire entre la Vendée et le Pertuis d’Antioche… L’arrivée est prévue samedi matin, 13 avril.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Mardi 9 Avril 2013 à 10:19 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Le film officiel du Vendée Globe 2012-2013 est sorti
Le DVD officiel du 7e Vendée Globe est désormais disponible dans la boutique officielle de l’épreuve. (lien : http://boutique.vendeeglobe.org/BVG_WEB/FR/produit.awp?P1=330
Pour revivre les moments forts du Vendée Globe 2012-2013 remporté le 27 janvier dernier par François Gabart (Macif) avec trois petites heures d’avance sur Armel Le Cléac’h (Banque Populaire), procurez-vous au plus vite le film de la course, maintenant disponible dans la boutique officielle en ligne (http://boutique.vendeeglobe.org/BVG_WEB/FR/produit.awp?P1=330 au prix de 14,99 euros.
Les émotions du départ et des arrivées, le magnifique duel Gabart-Le Cléac’h en tête de flotte conclu pour la première fois en moins de 80 jours, les galères des uns, les abandons des autres, les coups de stress, les moments de joie… revivez les temps forts de cette formidable course qui marie les performances les plus incroyables aux aventures les plus folles.
Vendée Globe 2012-2013, le film officiel: réalisation : Vincent Perazio. Production : Nefertiti Production et SAEM Vendée. Tous publics. Durée : 54 minutes. Version : française et anglaise

Format : 16:9. Prix : 14,99€. Et bientôt le Tome 2 du livre officiel…
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Vendredi 5 Avril 2013 à 12:36 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Alessandro Di Benedetto a franchi la ligne d’arrivée du Vendée Globe vendredi à 15h 36mn 30s, heure française. Il prend la onzième place de la course. En bouclant sa course en 26 jours et 17 minutes de plus que François Gabart, il réalise la performance de compter le plus petit écart de la course entre le premier et le dernier.

Son temps de course est de 104j 02h 34mn 30s. Sa vitesse moyenne sur le parcours aura été de 9,8 nœuds. Il aura parcouru 28 840 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 11,5 nœuds. Rappel : la distance théorique du parcours est de 24 394 milles.

Fratelli d’Italia *

Un rayon de soleil dans le Vendée Globe. Avec son éternelle bonne humeur, son plaisir d’être en mer si communicatif, son accent gorgé de chaleur, Alessandro Di Benedetto a conquis le cœur du public. Mais il a aussi accompli une performance sportive remarquable.

La faute à Cali

Quand il arrive aux Sables d’Olonne, en juillet 2010, de son tour du monde sans escale en solitaire sur une coque de noix de 6,50m, Alessandro Di Benedetto a tôt fait d’intriguer la petite communauté des coureurs du large sablais. Nombre d’entre eux ont fait leurs armes sur la Mini-Transat et peinent à concevoir comment on peut s’infliger 268 jours de mer en solitaire en passant par les mers du sud dans un espace vital aussi restreint. Parmi tous ces navigateurs, Arnaud Boissières n’a pas oublié ses années « Mini ». C’est donc fort logiquement qu’il invite Alessandro à venir naviguer sur son 60 pieds IMOCA. Et le nouveau rêve d’Alessandro prend forme : être présent au départ du Vendée Globe 2012-2013.

Un bateau d’expérience

Tout aussi logiquement, il jette son dévolu sur Solune, bateau mené par Arnaud Boissières en 2008, Sébastien Josse en 2004 et Thomas Coville en 2000. Le bateau n’est pas le plus performant, mais il est simple à manier. De plus Alessandro pourra bénéficier des conseils de Cali. Installé aux Sables d’Olonne, le navigateur franco-sicilien devient le deuxième enfant du pays, d’autant plus que c’est une entreprise à forte connotation vendéenne qui devient son partenaire. Quand il prend le départ du Vendée Globe, Alessandro part toutefois dans l’inconnu : pour preuve, il a prévu 140 jours de nourriture.

Petits bonheurs de chaque jour

La course d’Alessandro Di Benedetto ne peut se comparer à celle de ses concurrents. Il ne dispose pas de la machine permettant de rivaliser au sein du peloton, il n’a pas d’expérience de la course au large proprement dite. Il décide donc de naviguer à sa main, apprivoisant son bateau petit à petit. Handicapé par une grippe contractée avant le départ, les premiers jours de course sont difficiles pour lui. Rapidement, il se trouve relégué en queue de flotte et doit se trouver d’autres sources de motivation pour vivre au mieux son tour du monde. Sa course, Alessandro va la construire avec beaucoup d’intelligence autour de la valorisation des petits plaisirs de la vie quotidienne.

Un oiseau, des plantations, des crêpes

Avec beaucoup de brio, Alessandro raconte donc son tour du monde. La rencontre avec un héron garde-bœuf, les salades qu’il a mises à germer pour pouvoir se nourrir de verdure, les bons petits plats qu’il n’omet pas de se mitonner. Chaque passage symbolique est fêté comme il se doit avec notamment un « O Sole Mio » d’anthologie en coupant la longitude du cap Leeuwin. Le 17 janvier, il passe le cap Horn dans les temps, à une journée près, d’Arnaud Boissières qui, sur le même bateau, avait terminé septième du Vendée Globe 2008-2009.

Une performance maritime

Le passage du Horn éclaire d’un jour différent le parcours du skipper de Team Plastique. Non content d’avoir su égayer ses comptes-rendus quotidiens de son éternelle bonne humeur, le navigateur a pris petit à petit, la mesure de son bateau et le mène au rythme d’un véritable coureur du large. Il a même son lot d’avaries, comme la perte de plusieurs de ses voiles d’avant ou des soucis de drisses qui l’obligeront à monter plusieurs fois en tête de mât. Enfin une chute dans le cockpit suite à un empannage involontaire lui vaudra une côte cassée. Mais, jamais Alessandro ne s’est départi de cette égalité d’humeur témoignant de son bonheur d’être en mer. En arrivant ce vendredi 22 février, il améliore de plus d’une journée le temps de référence de son pote Arnaud Boissières, qui lui a mis le pied à l’étrier. Mais Cali n’est pas du genre à lui en faire reproche, bien au contraire…

* Frères d’Italie (nom de l’hymne italien)

Points de repères
- Plus grande distance parcourue en 24 heures : 405 milles (à 16,9 nœuds de moyenne), le 15 décembre 2012
- Les Sables - équateur : 15j 20h 03mn (record détenu par Jean Le Cam en 2004-2005 en 10j 11h 28mn)
- Equateur - Bonne Espérance : 16j 09h 25mn (record JP Dick 12j02h40mn)
- Bonne Espérance - Cap Leeuwin : 14j 20h 45mn (record F Gabart 11j 06h 40mn)
- Cap Leeuwin - Cap Horn : 25j 03h 16mn (record F Gabart 17j 18h 35 mn)
- Cap Horn - équateur : 18j 05h 08mn (record F Gabart 13j 19h 28mn)
- Equateur - Les Sables d’Olonne : 17j 15h 57mn.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Vendredi 22 Février 2013 à 16:29 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Au petit matin tu arriveras
À la latitude de l’île d’Yeu et la longitude de la Pointe du Raz, Tanguy de Lamotte savoure ses derniers instants en mer, entre manœuvres, navigation au milieu des pêcheurs et désir d’en finir, c’est en début de matinée dimanche qu’Initiatives Cœur devrait franchir la ligne d’arrivée. Plus loin, à 150 milles de Sao Miguel aux Açores, Alessandro di Bendetto savoure, quant à lui, une navigation à plus de 10 nœuds de moyenne sur une route quasi directe vers le cap Finisterre.

Lors du dernier appel téléphonique avec Tanguy de Lamotte, le récit de sa navigation donne la mesure des derniers milles. « Je viens de passer au milieu d’une flotte de bateaux de pêche. Il faut vraiment faire attention car le trafic est intense. Je suis actuellement tribord amure vers les côtes et je vais virer dans la nuit pour redescendre bâbord amure vers Les Sables d’Olonne. » Avec la remontée du plateau continental et la proximité des lignes maritimes, Tanguy navigue dans une zone relativement fréquentée et doit redoubler de vigilance. Pressé d’en finir, Tanguy devrait arriver devant Les Sables d’Olonne dans la matinée de dimanche entre 9 et 10h. Il est actuellement à 124 milles des Sables d’Olonne en route directe mais avec encore un peu de louvoyage à faire, soit environ 150 milles.
Après avoir coupé la ligne d’arrivée, Initiatives Cœur pourra se lancer dans la remontée du chenal qui s’annonce d’ores et déjà festive, haute en couleurs et émouvante pour ce marin qui aura été l’un des grands animateurs de cette course.

1200 milles derrière Tanguy, Alessandro di Benedetto profite pleinement d’une navigation idyllique. Au portant avec une quinzaine de nœuds de vent et dans des conditions climatiques ni trop chaudes, ni trop froides, Team Plastique est passé de 99 milles à 284 milles parcourus en 24h. Une progression très honnête qui permet à Alessandro d’envisager une arrivée aux Sables vers le 21 février.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Dimanche 17 Février 2013 à 10:08 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Le skipper d’Initiatives-Cœur attendu samedi
Dernière ligne droite pour Tanguy de Lamotte. Le skipper d’Initiatives-Cœur devrait maintenant bénéficier de vents portants jusqu’à l’entrée du golfe de Gascogne. Les derniers milles risquent d’être plus lents avec le retour du beau temps.C’est pour ce Week-end si tout continue de se dérouler comme prévu. Tanguy de Lamotte est de retour dans des eaux familières. La nuit dernière, le navigateur lorientais a laissé l’île de Florès à quelques milles sur son tribord. Il a pu voir les lumières de l’île, premier signe de civilisation depuis un long bail. Et des Açores aux sables d’Olonne, on a le sentiment de déjà connaître la route. Pour Alessandro Di Benedetto, il faudra compter une semaine supplémentaire avant de toucher au Graal. Et malgré toute sa verve, ces derniers jours de navigation risquent de peser lourd dans la balance. C’est toujours difficile de rester seul en mer quand tout le monde est arrivé. Il faut alors se raccrocher à des choses positives : se dire qu’on a la chance de faire partie des heureux élus qui vont boucler ce tour, profiter des derniers instants de beau temps avant de retrouver l’hiver, mesurer le chemin parcouru depuis le jour où l’on a eu l’idée de participer au Vendée Globe.Ensuite les attendent la remontée du chenal, les retrouvailles avec le public qui envahira de nouveau les quais, le champagne pour fêter le retour, le premier repas agrémenté d’un verre de Châteauneuf du Pape ou d’eau minérale, c’est selon… Ceux qui les ont précédés l’ont tous dit : finir est déjà une victoire.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Jeudi 14 Février 2013 à 08:25 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Bertrand de Broc (Votre Nom autour du Monde avec EDM Projets), tour du monde bouclé !
Bertrand de Broc est arrivé en neuvième position du Vendée Globe 2012-2013
Le skipper a franchi la ligne d'arrivée dimanche 10 février 2013, à 18h12m14s
Son temps de course est de 92j17h10m14s après pénalités de 12h pour avoir déplombé son bidon d'eau de survie.

Premier tour du monde bouclé pour sa 3ème participation au Vendée Globe.

Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Dimanche 10 Février 2013 à 18:41 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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Dominique Wavre a franchi la ligne d’arrivée du Vendée Globe à 16h 16mn 42s, heure française. Il prend la septième place de la course derrière Mike Golding.


Son temps de course est de 90j 03h 14mm 42s. Sa vitesse moyenne sur le parcours aura été de 11,3 nœuds. Il aura parcouru 27 396 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 12,7 nœuds. Rappel : la distance théorique du parcours est de 24 394 milles.

Le tonton flingueur est bien aimable

En bouclant son troisième Vendée Globe, Dominique Wavre ajoute un dixième tour du monde à son palmarès. Un bilan impressionnant pour le navigateur suisse qui aura démontré une fois de plus que l’on peut être compétiteur de haut niveau et rester d’une courtoisie et d’un fair-play impeccables.

La cellule familiale en pivot

Dominique Wavre n’a pas dérogé à la règle qui est la sienne depuis des années. Avec l’aide de sa compagne Michèle Paret et de la fille de celle-ci Magali, il monte ses projets en famille. Michèle, compétitrice dans l’âme l’accompagne sur chacune de ses courses en double, quand Magali gère les aspects logistiques. Etabli à La Rochelle la plupart du temps, Dominique veille toujours à préparer ses projets avec beaucoup de méticulosité. Le navigateur suisse a, comme Jean Le Cam, choisi de préparer son Vendée Globe sans trop aller se confronter aux autres IMOCA. Une philosophie qui lui a permis d’aborder cette édition 2012-2013 sans trop de pression vis à vis de la concurrence des bateaux de dernière génération.

Chacun son rythme

Dès le début de la course, Dominique Wavre a dû accepter de laisser partir par devant les prototypes de dernière génération qui, aux allures de reaching modéré, bénéficient d’un potentiel de vitesse supérieur. Les conditions météo de ce début de course favorisent les hommes de tête qui creusent rapidement l’écart. Très vite, Dominique se trouve au sein d’un groupe de chasse aux côtés de Mike Golding et Jean Le Cam. Devant eux la cavalerie légère des leaders mène la danse jusqu'au pot au noir qui se révèle difficile pour tout le groupe de tête.

Naissance des tontons


Le groupe des quinquas profite de ce regroupement pour revenir à une centaine de milles des cinq premiers que seul Alex Thomson parvient à titiller sur une unité datant de 2007. Ce trio groupé des cinquantenaires provoquera l’amusement de Dominique qui, l’affublera du surnom lié au titre du film d’Audiard. Le groupe des tontons flingueurs va naviguer au contact, jusqu’au large de la Tasmanie où Jean Le Cam prendra la poudre d’escampette. Mais cette navigation collés serrés va donner lieu à quelques scènes cocasses comme cette rencontre avec Jean Le Cam où les deux concurrents naviguent à moins d’une encablure l’un de l’autre. Chacun immortalisera la scène de vidéos à regarder en miroir.

Dixième cap Horn

Franchir le « cap dur » ne peut pas être anodin. Auparavant, il faut franchir l’obstacle des mers du Sud. Ces mers, symbole de liberté et d’espaces sauvages, Dominique a du mal à les voir se civiliser sous l’effet des portes des glaces. S’il n’en conteste pas l’intérêt pour des questions de sécurité, il n’aime pas la navigation séquencée que la répétition des passages obligés impose. D’autant que plusieurs fois, derrière les leaders, les poursuivants se trouvent englués dans des dorsales anticycloniques qui les freinent. Politesse helvétique oblige, il ne haussera jamais le ton plus que nécessaire, mais on sent bien que cette multiplication des obstacles n’est pas vraiment sa tasse de thé. Malgré tout, son dixième cap Horn est fêté avec les égards dus à l’événement.

Le purgatoire atlantique


Usuellement, le passage du cap Horn est une délivrance. Mais Dominique Wavre est trop fin renard pour ne pas savoir qu’il reste encore trois à quatre semaines de course avant de rallier les Sables d’Olonne et que ces derniers milles sont parfois compliquées. Et pourtant, jamais Dominique Wavre n’aura connu une remontée de l’Atlantique Sud aussi pénible. Vents contraires et erratiques, fichiers météo en total décalage avec la réalité, mer casse bateau. Comme tous ses compagnons d’infortune, Jean Le Cam, Javier Sanso, Arnaud Boissières, Mike Golding, le Suisse souffre. Mais il encaisse sans broncher, sachant que c’est aussi ces moments difficiles qui font que l’on apprécie encore les autres. En terminant à la septième place de cette édition 2012-2013, il boucle ainsi son quatrième Vendée Globe. Qui sait si ce diable d’homme n’est pas capable de nous en proposer un autre dans quatre ans ?

Points de repères

- Plus grande distance parcourue en 24 heures :
- Les Sables – équateur : 11j 20h 43mn (record détenu par Jean Le Cam en 2004-2005 en 10j 11h 28mn)
- Equateur – Bonne Espérance : 12j 17h 10mn (record JP Dick 12j02h40mn)
- Bonne Espérance – Cap Leeuwin : 14j 20h 50mn (record F Gabart 11j 06h 40mn)
- Cap Leeuwin – Cap Horn : 20j 11h 33mn (record F Gabart 17j 18h 35 mn)
- Cap Horn – équateur : 16j 21h 26mn (record F Gabart 13j 19h 28mn)
- Equateur – Les Sables d’Olonne : 13j 07h 32mn 05s.
Rédigé par Les Sables d'Olonne Info le Samedi 9 Février 2013 à 10:20 Facebook Twitter LinkedIn Google Viadeo Pinterest
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