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Alex Thomson est arrivé en troisième position du Vendée Globe 2012-2013. Le skipper a franchi la ligne d'arrivée mercredi 30 janvier 2013, à 08h25m43s. Son temps de course est de 80j19h23m43s
Son temps de course est de 80j 19h 23mn 43s. Sa vitesse moyenne sur le parcours aura été de 12,6 nœuds. Il aura parcouru 28 022 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 14,4 nœuds. Rappel : la distance théorique du parcours était de 24 394 milles.
Good game, Mister Alex
Alex Thomson n’a eu de cesse de le répéter. Son premier objectif était de terminer ce Vendée Globe. En bouclant son tour du monde en troisième position, le skipper d’Hugo Boss brise la malédiction qui l’avait accompagné lors des précédentes éditions. Sa place sur le podium montre aussi que le navigateur britannique n’a rien perdu de sa combativité.
En mode régate
Malgré le rythme imposé par les leaders de la course, Alex Thomson démontre qu’il n’entend pas jeter sa part aux chiens. Toujours aux avant-postes, il pointe en tête des voiliers « d’ancienne génération », menant son Hugo Boss à une allure soutenue.
Preuve qu’Alex est pleinement entré dans sa régate, la réclamation qu’il dépose contre certains concurrents pour ne pas avoir respecté les instructions de course concernant le dispositif de séparation du trafic du cap Finisterre. La procédure, confirmée par le comité de course, n’a pas toujours été parfaitement comprise mais elle est totalement légitime. Il reste qu’Alex va devoir attendre pour se débarrasser de l’image du mouton noir aux yeux d’une partie du public.
Réparations express
Et pourtant ! La course d’Alex Thomson est exemplaire. Sur son plan Farr, il s’accroche aux hommes de tête malgré quelques soucis techniques. Juste après le pot au noir, le support d’un ses hydrogénérateurs se détache et brise la barre de liaison qui maintient ses deux safrans solidaires. C’est un moment crucial pour le navigateur britannique qui risque de se voir décroché de la tête de flotte, s’il n’arrive pas à réparer. Sous pilote, à plus de 18 nœuds de moyenne, Alex installe un atelier composite à bord et répare. Il maintient du même coup le contact et pointe à l’entrée de l’océan Indien à 150 milles à peine des leaders, soit moins d’une demi-journée de route.
Semelle de plomb au pied léger
L’océan Indien est en quelque sorte l’examen de passage d’Alex. Lui, dont la réputation a toujours été de mener ses bateaux à la limite, voire parfois à l’excès, montre qu’il a appris à modérer son impulsivité. Toujours au contact, il mène une course intelligente à quelques milles derrière le quatuor Gabart, Le Cléac’h, Dick et Stamm. Les enseignements des courses précédentes ont porté leurs fruits ; Alex reste dans la course pour le podium.
Silence radio
Les ennuis d’Alex ne sont pas terminés pour autant. A nouveau, le skipper britannique se trouve confronté à des soucis d’hydrogénérateurs. Il sait qu’il doit impérativement réparer sous peine de ne pas pouvoir finir son tour du monde, faute d’énergie suffisante. Le skipper d’Hugo Boss va donc s’imposer une communication a minima avec l’extérieur. Un pensum pour ce navigateur qui a besoin d’extérioriser ses sentiments, de correspondre avec sa famille, ses amis. Mais il ne renonce pas et une fois le cap Horn franchi, peut enfin terminer sa réparation. Toujours quatrième, il se maintient avec brio et franchit le pot au noir avec, chevillée au corps, l’ambition de revenir sur Jean-Pierre Dick dont il n’est distant que d’environ 150 milles.
Solitaire solidaire
La perte de quille de Jean-Pierre Dick, le lundi 21 janvier, va propulser Alex sur le devant de la scène. Le skipper de Virbac-Paprec 3 s’apprête à faire face à du mauvais temps au large des Açores quand le skipper d’Hugo Boss décide, de son propre chef, d’infléchir sa route pour venir à proximité de Jean-Pierre au cas où le navigateur niçois se trouverait en difficulté. Ce dernier geste prive le navigateur britannique de la possibilité de finir son tour du monde en 80 jours. Mais en terminant son Vendée Globe de si belle manière, Alex Thomson a remporté une campagne autrement plus essentielle : celle du cœur du public.
Points de repères
- Plus grande distance parcourue en 24 heures : le 12 décembre, 477,14 milles.
- Les Sables – équateur : 11j 02h 34mn (record détenu par Jean Le Cam en 2004-2005 en 10j 11h 28mn)
- Equateur – Bonne Espérance : 12j 09h 59mn
- Bonne Espérance – Cap Leeuwin : 12j 09h 40mn
- Cap Leeuwin – Cap Horn : 18j 16h 23mn
- Cap Horn – équateur : 14j 00h 17mn
- Equateur – Les Sables d’Olonne : 12j 04h 32mn
Good game, Mister Alex
Alex Thomson n’a eu de cesse de le répéter. Son premier objectif était de terminer ce Vendée Globe. En bouclant son tour du monde en troisième position, le skipper d’Hugo Boss brise la malédiction qui l’avait accompagné lors des précédentes éditions. Sa place sur le podium montre aussi que le navigateur britannique n’a rien perdu de sa combativité.
En mode régate
Malgré le rythme imposé par les leaders de la course, Alex Thomson démontre qu’il n’entend pas jeter sa part aux chiens. Toujours aux avant-postes, il pointe en tête des voiliers « d’ancienne génération », menant son Hugo Boss à une allure soutenue.
Preuve qu’Alex est pleinement entré dans sa régate, la réclamation qu’il dépose contre certains concurrents pour ne pas avoir respecté les instructions de course concernant le dispositif de séparation du trafic du cap Finisterre. La procédure, confirmée par le comité de course, n’a pas toujours été parfaitement comprise mais elle est totalement légitime. Il reste qu’Alex va devoir attendre pour se débarrasser de l’image du mouton noir aux yeux d’une partie du public.
Réparations express
Et pourtant ! La course d’Alex Thomson est exemplaire. Sur son plan Farr, il s’accroche aux hommes de tête malgré quelques soucis techniques. Juste après le pot au noir, le support d’un ses hydrogénérateurs se détache et brise la barre de liaison qui maintient ses deux safrans solidaires. C’est un moment crucial pour le navigateur britannique qui risque de se voir décroché de la tête de flotte, s’il n’arrive pas à réparer. Sous pilote, à plus de 18 nœuds de moyenne, Alex installe un atelier composite à bord et répare. Il maintient du même coup le contact et pointe à l’entrée de l’océan Indien à 150 milles à peine des leaders, soit moins d’une demi-journée de route.
Semelle de plomb au pied léger
L’océan Indien est en quelque sorte l’examen de passage d’Alex. Lui, dont la réputation a toujours été de mener ses bateaux à la limite, voire parfois à l’excès, montre qu’il a appris à modérer son impulsivité. Toujours au contact, il mène une course intelligente à quelques milles derrière le quatuor Gabart, Le Cléac’h, Dick et Stamm. Les enseignements des courses précédentes ont porté leurs fruits ; Alex reste dans la course pour le podium.
Silence radio
Les ennuis d’Alex ne sont pas terminés pour autant. A nouveau, le skipper britannique se trouve confronté à des soucis d’hydrogénérateurs. Il sait qu’il doit impérativement réparer sous peine de ne pas pouvoir finir son tour du monde, faute d’énergie suffisante. Le skipper d’Hugo Boss va donc s’imposer une communication a minima avec l’extérieur. Un pensum pour ce navigateur qui a besoin d’extérioriser ses sentiments, de correspondre avec sa famille, ses amis. Mais il ne renonce pas et une fois le cap Horn franchi, peut enfin terminer sa réparation. Toujours quatrième, il se maintient avec brio et franchit le pot au noir avec, chevillée au corps, l’ambition de revenir sur Jean-Pierre Dick dont il n’est distant que d’environ 150 milles.
Solitaire solidaire
La perte de quille de Jean-Pierre Dick, le lundi 21 janvier, va propulser Alex sur le devant de la scène. Le skipper de Virbac-Paprec 3 s’apprête à faire face à du mauvais temps au large des Açores quand le skipper d’Hugo Boss décide, de son propre chef, d’infléchir sa route pour venir à proximité de Jean-Pierre au cas où le navigateur niçois se trouverait en difficulté. Ce dernier geste prive le navigateur britannique de la possibilité de finir son tour du monde en 80 jours. Mais en terminant son Vendée Globe de si belle manière, Alex Thomson a remporté une campagne autrement plus essentielle : celle du cœur du public.
Points de repères
- Plus grande distance parcourue en 24 heures : le 12 décembre, 477,14 milles.
- Les Sables – équateur : 11j 02h 34mn (record détenu par Jean Le Cam en 2004-2005 en 10j 11h 28mn)
- Equateur – Bonne Espérance : 12j 09h 59mn
- Bonne Espérance – Cap Leeuwin : 12j 09h 40mn
- Cap Leeuwin – Cap Horn : 18j 16h 23mn
- Cap Horn – équateur : 14j 00h 17mn
- Equateur – Les Sables d’Olonne : 12j 04h 32mn
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