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Jean-Pierre Dick a franchi la ligne d'arrivée lundi à 16h05 et 40 secondes (15h 05 min et 40 sec GMT) et a pris la 4e place du Vendée Globe 2012-2013 avec un temps de course de 86 jours, 03 heures, 3 minutes et 40 secondes. Malgré la perte de sa quille, le skipper niçois réalise l’exploit. Il aura parcouru 2643 milles sans sa quille. Les Présidents ont tenu à saluer la prouesse de JP en partageant ces mots :
Eric Marée, président de Virbac
« Depuis sa première édition, le Vendée Globe est tout à la fois une course et une aventure, le dosage final est propre à chaque concurrent et dépend de son bateau, de sa préparation, de ses qualités propres… et surtout de la mer qui a toujours le dernier mot. Jean-Pierre s’est battu comme un lion en mode course jusqu’à proximité des Açores, puis en une seconde son Vendée s’est mué en aventure. Il y a montré les mêmes qualités qu’en mode course, et en particulier une détermination, une force de caractère incroyable comme dans les précédents Vendée. Cette navigation des deux dernières semaines, c’est comme s’il terminait les quatre derniers kilomètres d’un marathon à cloche pied ! A la fin, il franchit la ligne, quoiqu’il en coûte. Jean Pierre rejoint ainsi le petit cercle des marins qui ont marqué l’histoire du Vendée en faisant tout pour arriver… et très bien classé ! Bravo JP, tout le monde chez Virbac a vibré et ressent une énorme fierté pour ce magnifique résultat, cette magnifique abnégation : un exemple pour chacun de nous. »
Jean-Luc Petithuguenin, président de Paprec Group
« Je considère que c'est un exploit fabuleux que vient de réaliser Jean Pierre en ramenant son bateau et en terminant quatrième ce Vendée Globe... Le chavirage de Javier Sanso hier soir (ndlr : dimanche midi, annoncé dimanche soir) montre d'ailleurs les risques incroyables que prennent les skippers. Je pense que cette aventure marquera la légende du Vendée Globe qui se construit à chaque édition. Je suis très fier de mon coureur. Il montre la voie à toute mon entreprise et à tous les collaborateurs : réussir l'impossible c'est maintenant ! »
Eric Marée, président de Virbac
« Depuis sa première édition, le Vendée Globe est tout à la fois une course et une aventure, le dosage final est propre à chaque concurrent et dépend de son bateau, de sa préparation, de ses qualités propres… et surtout de la mer qui a toujours le dernier mot. Jean-Pierre s’est battu comme un lion en mode course jusqu’à proximité des Açores, puis en une seconde son Vendée s’est mué en aventure. Il y a montré les mêmes qualités qu’en mode course, et en particulier une détermination, une force de caractère incroyable comme dans les précédents Vendée. Cette navigation des deux dernières semaines, c’est comme s’il terminait les quatre derniers kilomètres d’un marathon à cloche pied ! A la fin, il franchit la ligne, quoiqu’il en coûte. Jean Pierre rejoint ainsi le petit cercle des marins qui ont marqué l’histoire du Vendée en faisant tout pour arriver… et très bien classé ! Bravo JP, tout le monde chez Virbac a vibré et ressent une énorme fierté pour ce magnifique résultat, cette magnifique abnégation : un exemple pour chacun de nous. »
Jean-Luc Petithuguenin, président de Paprec Group
« Je considère que c'est un exploit fabuleux que vient de réaliser Jean Pierre en ramenant son bateau et en terminant quatrième ce Vendée Globe... Le chavirage de Javier Sanso hier soir (ndlr : dimanche midi, annoncé dimanche soir) montre d'ailleurs les risques incroyables que prennent les skippers. Je pense que cette aventure marquera la légende du Vendée Globe qui se construit à chaque édition. Je suis très fier de mon coureur. Il montre la voie à toute mon entreprise et à tous les collaborateurs : réussir l'impossible c'est maintenant ! »
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Le 10 février 2012, Jean le Cam et SynerCiel signait pour l’aventure du Vendée Globe. Un an après, presque jour pour jour, la boucle est bouclée. Les partenaires tiennent à remercier le skipper pour son talent, sa générosité et pour cette aventure extraordinaire qu'il a fait vivre à tout un réseau.
Philippe CHRISTOPHE, Président du réseau SynerCiel
Je suis président du réseau, cela veut d’abord dire que je suis le représentant d’une entreprise, la mienne, mais que je suis aussi le porte parole de chaque membre, chaque Associé du réseau SynerCiel. Des entreprises de toutes tailles partout en France organisées et qualifiées pour les travaux de rénovations énergétiques. Nous devons chacun faire face aux situations particulières et changeantes tout particulièrement en ces périodes difficiles.
C’est dans ce contexte que le hasard a permis une rencontre avec Jean Le Cam et l’équipe d’Absolute Dreamer fin 2011. Et dès le départ j’ai vu de très nombreuses similitudes entre cette incroyable aventure d’un tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance avec ce que vit chaque entreprise ou artisan du réseau. C’est aussi des valeurs fortes véhiculées par ce sport extrême : l’écologie, la forte personnalité des hommes, l’endurance dans l’effort, la bonne utilisation des technologies et parfois l’exploit mais toujours l’engagement et la vigilance. Avec le Conseil d’Administration de SynerCiel, nous nous sommes donc engagé à l’unanimité en février 2012, dans cette aventure pour en faire un formidable levier d’animation et d’unification de tous les membres du réseau. Un lien fort que nous avons baptisé le fil bleu avec sa communauté.
C’est donc avec beaucoup de bonheur et d’admiration que nous retrouvons tous ensemble physiquement ou en pensée notre roi Jean. Il a su nous faire vibrer tout au long de cette course mythique et démontrer à chacun que la tempête, l’absence de vent, un filet dans la quille, des concurrents, des vagues phénoménales… on pouvait arriver à bon port et garder sa bonne humeur et la partager. Un exploit peut être, un exemple pour tous assurément.
Bravo et merci !
Bruno LANIER, Directeur général SynerCiel
SynerCiel , 1er réseau national de professionnels qualifiés sur tous les métiers de la rénovation énergétique dans le bâtiment, partenaire EDF Bleu Ciel , est fier d’avoir participé à l’édition 2012-2013 du Vendée Globe en soutenant Jean Le Cam ; celui-ci arrive en 5ème position sur la ligne d’arrivée à l’issue d’une course magnifique dans des conditions particulièrement difficiles.
Jean Le Cam , skipper du bateau SynerCiel , a démontré une fois encore, au cours de ces trois mois de course autour du monde, l’étendue de son talent et les qualités qui ont fait sa réputation depuis de nombreuses années : courage , ténacité , professionnalisme, recherche de la performance,…
Toutes ces qualités rejoignent les valeurs que portent au quotidien les 1800 associés - PME et artisans - du réseau SynerCiel partout en France , celles aussi des partenaires qui les accompagnent et celles des salariés de SynerCiel SAS. Les uns et les autres sont engagés dans un défi majeur : celui des économies d’énergie dans les bâtiments et de la satisfaction des clients sur la base du savoir-faire et de la qualité..
Bravo et merci au Roi Jean qui au travers de cette formidable aventure humaine et sportive nous montre l’exemple et fédère l’enthousiasme des entreprises membres du réseau SynerCiel, qui ont vibré à ses exploits.
Je suis président du réseau, cela veut d’abord dire que je suis le représentant d’une entreprise, la mienne, mais que je suis aussi le porte parole de chaque membre, chaque Associé du réseau SynerCiel. Des entreprises de toutes tailles partout en France organisées et qualifiées pour les travaux de rénovations énergétiques. Nous devons chacun faire face aux situations particulières et changeantes tout particulièrement en ces périodes difficiles.
C’est dans ce contexte que le hasard a permis une rencontre avec Jean Le Cam et l’équipe d’Absolute Dreamer fin 2011. Et dès le départ j’ai vu de très nombreuses similitudes entre cette incroyable aventure d’un tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance avec ce que vit chaque entreprise ou artisan du réseau. C’est aussi des valeurs fortes véhiculées par ce sport extrême : l’écologie, la forte personnalité des hommes, l’endurance dans l’effort, la bonne utilisation des technologies et parfois l’exploit mais toujours l’engagement et la vigilance. Avec le Conseil d’Administration de SynerCiel, nous nous sommes donc engagé à l’unanimité en février 2012, dans cette aventure pour en faire un formidable levier d’animation et d’unification de tous les membres du réseau. Un lien fort que nous avons baptisé le fil bleu avec sa communauté.
C’est donc avec beaucoup de bonheur et d’admiration que nous retrouvons tous ensemble physiquement ou en pensée notre roi Jean. Il a su nous faire vibrer tout au long de cette course mythique et démontrer à chacun que la tempête, l’absence de vent, un filet dans la quille, des concurrents, des vagues phénoménales… on pouvait arriver à bon port et garder sa bonne humeur et la partager. Un exploit peut être, un exemple pour tous assurément.
Bravo et merci !
Bruno LANIER, Directeur général SynerCiel
SynerCiel , 1er réseau national de professionnels qualifiés sur tous les métiers de la rénovation énergétique dans le bâtiment, partenaire EDF Bleu Ciel , est fier d’avoir participé à l’édition 2012-2013 du Vendée Globe en soutenant Jean Le Cam ; celui-ci arrive en 5ème position sur la ligne d’arrivée à l’issue d’une course magnifique dans des conditions particulièrement difficiles.
Jean Le Cam , skipper du bateau SynerCiel , a démontré une fois encore, au cours de ces trois mois de course autour du monde, l’étendue de son talent et les qualités qui ont fait sa réputation depuis de nombreuses années : courage , ténacité , professionnalisme, recherche de la performance,…
Toutes ces qualités rejoignent les valeurs que portent au quotidien les 1800 associés - PME et artisans - du réseau SynerCiel partout en France , celles aussi des partenaires qui les accompagnent et celles des salariés de SynerCiel SAS. Les uns et les autres sont engagés dans un défi majeur : celui des économies d’énergie dans les bâtiments et de la satisfaction des clients sur la base du savoir-faire et de la qualité..
Bravo et merci au Roi Jean qui au travers de cette formidable aventure humaine et sportive nous montre l’exemple et fédère l’enthousiasme des entreprises membres du réseau SynerCiel, qui ont vibré à ses exploits.
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C'est à 19 heures 38 minutes et 26 secondes, ce mercredi 6 février 2013, que Mike Golding a coupé le ligne d'arrivée du Vendée Globe, au large des Sables d'Olonne. 6è de cette édition 2012-2013 du tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, le Britannique devient le premier skipper à terminer, en 24 ans d'histoire, ce parcours planétaire. Pour sa 4è participation sur cette course de légende, Mike Golding a parcouru 27 281 milles en 88 jours 06 heures 36 minutes et 26 secondes, à la vitesse moyenne de 12,9 noeuds.
Depuis une semaine à bord de Gamesa, Golding était aux prises avec un grave problème dû à la perte d'un carénage au niveau du puits de quille qui se remplissait de grandes quantités d'eau.
"Finir cette course, c'est une délivrance. Cela n'a pas été le Vendée Globe le plus facile, cela même été le plus difficile, sans doute à cause de la météo. Le bateau a bien marché, nous avons eu peu de problèmes. Mais c'est la course en elle même qui a été très dure pour le groupe de bateaux dont je faisais partie avec Gamesa (SynerCiel et Mirabaud), et ce jusqu'à la fin, jusque dans le golfe de Gascogne. J'ai eu 50 noeuds dans le golfe de Gascogne, et j'ai sorti la petite voile tempête, l'ORC, pour la première fois. C'est une délivrance d'arriver ici, et pour plein de raisons qui vont s'éclaircir dans les prochains jours.
Oui, je suis le premier à terminer la course trois fois. Nombreux sont ceux qui ont disputé ce Vendée, et à de nombreuses reprises. J'ai participé quatre fois, et trois fois j'ai surmonté l'adversité pour terminer.
Je n'ai pas participé à ce Vendée Globe, et à aucun des autres que j'ai disputé, pour empiler les chiffres. Je les ai faits pour la compétition, et gagner a été la poursuite d'un rêve. Je ne l'ai pas gagné, mais dans la poursuite de ce rêve j'en ai réalisé d'autres, dont celui de terminer la course trois fois. C'est un honneur d'obtenir cette récompense."
Les skippers comptant le plus grand nombre de participations au Vendée Globe
Mike Golding (GBR) - quatre participations, trois tours bouclés, 7è en 2001, 3è en 2005
Dominique Wavre (SUI) - quatre participations, deux tours bouclés à ce jour, 5è en 2001, 4è en 2005, prochain connurent attendu aux Sables d'Olonne
Marc Thiercellin (FRA) - quatre participations, deux tours bouclés, 2è en 1997, 4è en 2001
Raphaël Dinelli (FRA) - quatre participations, un tour terminé : 12è en 2005.
Depuis une semaine à bord de Gamesa, Golding était aux prises avec un grave problème dû à la perte d'un carénage au niveau du puits de quille qui se remplissait de grandes quantités d'eau.
"Finir cette course, c'est une délivrance. Cela n'a pas été le Vendée Globe le plus facile, cela même été le plus difficile, sans doute à cause de la météo. Le bateau a bien marché, nous avons eu peu de problèmes. Mais c'est la course en elle même qui a été très dure pour le groupe de bateaux dont je faisais partie avec Gamesa (SynerCiel et Mirabaud), et ce jusqu'à la fin, jusque dans le golfe de Gascogne. J'ai eu 50 noeuds dans le golfe de Gascogne, et j'ai sorti la petite voile tempête, l'ORC, pour la première fois. C'est une délivrance d'arriver ici, et pour plein de raisons qui vont s'éclaircir dans les prochains jours.
Oui, je suis le premier à terminer la course trois fois. Nombreux sont ceux qui ont disputé ce Vendée, et à de nombreuses reprises. J'ai participé quatre fois, et trois fois j'ai surmonté l'adversité pour terminer.
Je n'ai pas participé à ce Vendée Globe, et à aucun des autres que j'ai disputé, pour empiler les chiffres. Je les ai faits pour la compétition, et gagner a été la poursuite d'un rêve. Je ne l'ai pas gagné, mais dans la poursuite de ce rêve j'en ai réalisé d'autres, dont celui de terminer la course trois fois. C'est un honneur d'obtenir cette récompense."
Les skippers comptant le plus grand nombre de participations au Vendée Globe
Mike Golding (GBR) - quatre participations, trois tours bouclés, 7è en 2001, 3è en 2005
Dominique Wavre (SUI) - quatre participations, deux tours bouclés à ce jour, 5è en 2001, 4è en 2005, prochain connurent attendu aux Sables d'Olonne
Marc Thiercellin (FRA) - quatre participations, deux tours bouclés, 2è en 1997, 4è en 2001
Raphaël Dinelli (FRA) - quatre participations, un tour terminé : 12è en 2005.
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C’est dans des conditions musclées, - 25-30 nœuds de vent et 4 mètres de creux -, et après une dernière nuit en mer particulièrement difficile dans le golfe de Gascogne, que Jean Le Cam a franchi, au terme d’un surf endiablé, la ligne d’arrivée du Vendée Globe, ce mercredi 6 février à 13h 14mn 58s, heure française. Il prend la cinquième place de cette 7e édition après avoir bataillé ferme pour préserver sa position des attaques de Mike Golding, son plus fidèle adversaire tout au long des 24 394 milles de course. A 53 ans, le skipper de SynerCiel participait ici à son 3e Vendée Globe.
Son temps de course est de 88j 00h 12mn et 58s. Vitesse moyenne sur le parcours théorique (24 394 milles) : 11,5 nœuds. Il aura parcouru en réalité 27 575 milles sur l’eau, à la vitesse moyenne de 13,1 nœuds.
Ecart avec le 4e Jean-Pierre Dick : 1j 21h 09min
L’envie d’avoir envie
On a retrouvé Jean Le Cam. Pour son troisième Vendée Globe, le skipper de SynerCiel a, comme il l’avait déjà fait en 2004-2005, généreusement partagé ses joies et ses soucis et permis au grand public de comprendre un peu mieux le quotidien des solitaires autour du monde.
L’art de rebondir
Et dire qu’il aurait pu ne pas être au départ… Quelque neuf mois avant le coup d’envoi de ce Vendée Globe 2012-2013, Jean le Cam n’avait encore aucune garantie de pouvoir à nouveau défendre ses chances autour du monde en solitaire. Depuis le chavirage de son VM Matériaux dans la précédente édition, la roue de la fortune semblait avoir tourné dans le mauvais sens pour ce navigateur atypique, triple vainqueur de la Solitaire du Figaro et deuxième du Vendée Globe 2004-2005 après une lutte au couteau avec Vincent Riou. Une Barcelona World Race avortée suite à un démâtage aux abords des îles du Cap-Vert, succédait à une longue période de tracasseries administratives autour de questions d’assurance après la perte de son bateau. Les conditions n’étaient donc pas idéales pour préparer une nouvelle campagne.
Une préparation atypique
C’est finalement, par l’intermédiaire de l’écurie Absolute Dreamer que Jean Le Cam va pouvoir se lancer dans l’aventure. On est au mois de février et le temps presse. Il récupère l’ancien bateau de Loïck Peyron, devenu ensuite Renault ZE lors de la Barcelona World Race auquel il fait faire une cure d’amaigrissement drastique. Près de 950 kilos gagnés vont lui permettre de disposer d’une machine qui, sans avoir les performances des prototypes derniers nés, pourra faire figure honorable. Compte tenu du temps imparti avant le départ, Jean Le Cam fait le choix de concentrer ses efforts sur la préparation de son bateau, délaissant volontairement les entraînements communs avec les autres IMOCA ou les courses d’avant-saison : « pour se comparer, il faut être à niveau, sinon ça ne sert à rien. Je préfère travailler pour être prêt que d’user mon énergie à prétendre rivaliser avec des gars qui se préparent depuis deux ans… ».
Les Tontons Flingueurs
Le début de course est conforme à ce qu’on attendait. A bord des prototypes de dernière génération, les hommes de tête creusent l’écart rapidement. Rythme soutenu, potentiel de vitesse supérieur et conditions météorologiques favorisant les échappées par devant font qu’en une semaine de course, des écarts importants se sont créés. Aux avant-postes du groupe des poursuivants le skipper de SynerCiel se retrouve à la lutte avec deux concurrents qu’il connaît particulièrement bien, Mike Golding et Dominique Wavre. La traversée du pot au noir est favorable au trio qui revient sur les talons des hommes de tête. Jean Le Cam s’imagine en chasseur et réinvente le titre du film d’Audiard…
La mer en direct
A l’heure de rentrer dans les Quarantièmes, le roi Jean va s’initier à un exercice dont il se serait bien passé. Un filet s’est coincé dans son bulbe de quille et le solitaire n’a pas d’autre choix que de plonger pour s’en débarrasser. Une fois l’opération réussie, il n’omet pas d’envoyer les images de son épopée. Les petites vidéos de Jean Le Cam sont comme des bonbons. Qu’il s’agisse de ses réflexions philosophiques sur la course, de sa colère quand il apprend que le jury l’a pénalisé pour une infraction dans le rail du cap Finisterre, de ses conversations avec les peluches du bord.
Si près, si loin
Le 7 décembre, lors de la remontée vers la porte Crozet (océan Indien) Jean Le Cam et Dominique Wavre se retrouvent bord à bord au petit matin. Les deux navigateurs naviguent à quelques dizaines de mètres l’un de l’autre pendant une paire d’heures avant que leurs routes ne divergent. C’est le 22 décembre, au moment d’entrer dans le Pacifique, que Jean Le Cam fausse compagnie au groupe des « tontons ». En trois jours, il porte son avance sur Mike Golding à près de 500 milles. La traversée du Pacifique va lui permettre de conserver une avance relativement confortable sur ses poursuivants. Il franchit le cap Horn en 5e position et passe tout près de la pointe de la Terre de Feu au petit matin, alors que le phare du cap Horn est encore allumé. Mais ce qui devrait être la délivrance va devenir le début de son purgatoire.
La punition Atlantique
L’Atlantique Sud va se révéler impitoyable pour le peloton des poursuivants. Vents variables, mers cassantes, imprécisions des fichiers météo, la remontée entre le cap Horn et l’équateur va se transformer en une purge infâme. Une nouvelle fois, Jean Le Cam va voir revenir sur ses talons son meilleur ennemi, Mike Golding. Mais à l’approche de l’équateur, après une remontée de l’Atlantique Sud particulièrement éprouvante, il maintient une petite avance sur son adversaire. Le dernier jeu d’échec entre les deux hommes se jouera dans le sud de l’anticyclone des Açores. Mike Golding décide de contourner les hautes pressions par l’est, quand Jean choisit la route de l’ouest pour accrocher le premier les vents portants forts qui le mèneront jusqu’à l’arrivée. Il va pouvoir mesurer l’incroyable popularité qu’il s’est à nouveau forgé durant cette édition 2012-2013. Peut-être parce qu’en relatant aussi simplement sa condition à bord, il a finalement parlé de la vie de chacun…
Points de repère :
- Plus grande distance parcourue en 24 heures : 432 milles (18 nds de moyenne) dans la journée du 30 novembre
- Les Sables – équateur : 11j 20h 08mn (il ne bat donc pas son propre record réalisé en 2004-1005 en 10j 11h 28mn)
- Equateur – Bonne Espérance : 12j 16h 40mn (record JP Dick 12j02h40mn)
- Bonne Espérance – Cap Leeuwin : 14j 03h 25mn (record F Gabart 11j 06h 40mn)
- Cap Leeuwin – Cap Horn : 20j 03h 03mn
- Cap Horn – équateur : 16j 11h 41mn
- Equateur – Les Sables d’Olonne : 12j 17h 14min
Ecart avec le 4e Jean-Pierre Dick : 1j 21h 09min
L’envie d’avoir envie
On a retrouvé Jean Le Cam. Pour son troisième Vendée Globe, le skipper de SynerCiel a, comme il l’avait déjà fait en 2004-2005, généreusement partagé ses joies et ses soucis et permis au grand public de comprendre un peu mieux le quotidien des solitaires autour du monde.
L’art de rebondir
Et dire qu’il aurait pu ne pas être au départ… Quelque neuf mois avant le coup d’envoi de ce Vendée Globe 2012-2013, Jean le Cam n’avait encore aucune garantie de pouvoir à nouveau défendre ses chances autour du monde en solitaire. Depuis le chavirage de son VM Matériaux dans la précédente édition, la roue de la fortune semblait avoir tourné dans le mauvais sens pour ce navigateur atypique, triple vainqueur de la Solitaire du Figaro et deuxième du Vendée Globe 2004-2005 après une lutte au couteau avec Vincent Riou. Une Barcelona World Race avortée suite à un démâtage aux abords des îles du Cap-Vert, succédait à une longue période de tracasseries administratives autour de questions d’assurance après la perte de son bateau. Les conditions n’étaient donc pas idéales pour préparer une nouvelle campagne.
Une préparation atypique
C’est finalement, par l’intermédiaire de l’écurie Absolute Dreamer que Jean Le Cam va pouvoir se lancer dans l’aventure. On est au mois de février et le temps presse. Il récupère l’ancien bateau de Loïck Peyron, devenu ensuite Renault ZE lors de la Barcelona World Race auquel il fait faire une cure d’amaigrissement drastique. Près de 950 kilos gagnés vont lui permettre de disposer d’une machine qui, sans avoir les performances des prototypes derniers nés, pourra faire figure honorable. Compte tenu du temps imparti avant le départ, Jean Le Cam fait le choix de concentrer ses efforts sur la préparation de son bateau, délaissant volontairement les entraînements communs avec les autres IMOCA ou les courses d’avant-saison : « pour se comparer, il faut être à niveau, sinon ça ne sert à rien. Je préfère travailler pour être prêt que d’user mon énergie à prétendre rivaliser avec des gars qui se préparent depuis deux ans… ».
Les Tontons Flingueurs
Le début de course est conforme à ce qu’on attendait. A bord des prototypes de dernière génération, les hommes de tête creusent l’écart rapidement. Rythme soutenu, potentiel de vitesse supérieur et conditions météorologiques favorisant les échappées par devant font qu’en une semaine de course, des écarts importants se sont créés. Aux avant-postes du groupe des poursuivants le skipper de SynerCiel se retrouve à la lutte avec deux concurrents qu’il connaît particulièrement bien, Mike Golding et Dominique Wavre. La traversée du pot au noir est favorable au trio qui revient sur les talons des hommes de tête. Jean Le Cam s’imagine en chasseur et réinvente le titre du film d’Audiard…
La mer en direct
A l’heure de rentrer dans les Quarantièmes, le roi Jean va s’initier à un exercice dont il se serait bien passé. Un filet s’est coincé dans son bulbe de quille et le solitaire n’a pas d’autre choix que de plonger pour s’en débarrasser. Une fois l’opération réussie, il n’omet pas d’envoyer les images de son épopée. Les petites vidéos de Jean Le Cam sont comme des bonbons. Qu’il s’agisse de ses réflexions philosophiques sur la course, de sa colère quand il apprend que le jury l’a pénalisé pour une infraction dans le rail du cap Finisterre, de ses conversations avec les peluches du bord.
Si près, si loin
Le 7 décembre, lors de la remontée vers la porte Crozet (océan Indien) Jean Le Cam et Dominique Wavre se retrouvent bord à bord au petit matin. Les deux navigateurs naviguent à quelques dizaines de mètres l’un de l’autre pendant une paire d’heures avant que leurs routes ne divergent. C’est le 22 décembre, au moment d’entrer dans le Pacifique, que Jean Le Cam fausse compagnie au groupe des « tontons ». En trois jours, il porte son avance sur Mike Golding à près de 500 milles. La traversée du Pacifique va lui permettre de conserver une avance relativement confortable sur ses poursuivants. Il franchit le cap Horn en 5e position et passe tout près de la pointe de la Terre de Feu au petit matin, alors que le phare du cap Horn est encore allumé. Mais ce qui devrait être la délivrance va devenir le début de son purgatoire.
La punition Atlantique
L’Atlantique Sud va se révéler impitoyable pour le peloton des poursuivants. Vents variables, mers cassantes, imprécisions des fichiers météo, la remontée entre le cap Horn et l’équateur va se transformer en une purge infâme. Une nouvelle fois, Jean Le Cam va voir revenir sur ses talons son meilleur ennemi, Mike Golding. Mais à l’approche de l’équateur, après une remontée de l’Atlantique Sud particulièrement éprouvante, il maintient une petite avance sur son adversaire. Le dernier jeu d’échec entre les deux hommes se jouera dans le sud de l’anticyclone des Açores. Mike Golding décide de contourner les hautes pressions par l’est, quand Jean choisit la route de l’ouest pour accrocher le premier les vents portants forts qui le mèneront jusqu’à l’arrivée. Il va pouvoir mesurer l’incroyable popularité qu’il s’est à nouveau forgé durant cette édition 2012-2013. Peut-être parce qu’en relatant aussi simplement sa condition à bord, il a finalement parlé de la vie de chacun…
Points de repère :
- Plus grande distance parcourue en 24 heures : 432 milles (18 nds de moyenne) dans la journée du 30 novembre
- Les Sables – équateur : 11j 20h 08mn (il ne bat donc pas son propre record réalisé en 2004-1005 en 10j 11h 28mn)
- Equateur – Bonne Espérance : 12j 16h 40mn (record JP Dick 12j02h40mn)
- Bonne Espérance – Cap Leeuwin : 14j 03h 25mn (record F Gabart 11j 06h 40mn)
- Cap Leeuwin – Cap Horn : 20j 03h 03mn
- Cap Horn – équateur : 16j 11h 41mn
- Equateur – Les Sables d’Olonne : 12j 17h 14min
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Jean Pierre Dick a franchi la ligne d’arrivée du Vendée Globe ce lundi 4 février à 16 heures 05 minutes et 40 secondes, heure française. Pour sa 3e participation, le skipper de Virbac-Paprec 3, signe là son meilleur résultat dans le Vendée Globe. Il commet aussi l’exploit d’avoir terminé la course sans quille (2 650 milles !) en 86 jours 3 heures 3 minutes 40 secondes. Ecart avec le vainqueur François Gabart : 8 jours et 47 mn.
Sa vitesse moyenne sur le parcours théorique de 24 393,41 milles : 11,8 nœuds. Mais il a parcouru en réalité 27 734 milles (le plus court des 4 arrivées) sur l’eau à la vitesse moyenne de 13,4 nœuds.
Le plus beau de ses Vendée Globe
C’est l’une des plus belles histoires de ce 7e Vendée Globe. Une histoire qui mêle performance sportive, courage, exploit technique et humain. Le 21 janvier à 23h45 (HF) alors qu’il naviguait en 3e position à environ 500 milles dans le nord-ouest des îles du Cap Vert, Virbac-Paprec 3 perdait sa quille (voile et bulbe). Jean-Pierre Dick aura donc parcouru 2 650 milles sans cet appendice indispensable pour maintenir l’équilibre du bateau (un record), un périple sur le fil du rasoir, via une escale de 72 heures, au mouillage, dans le port de San Ciprian, sur les côtes galiciennes (arrêt le 31 janvier à 5h30 et re-départ le 3 février à 8h20). Une sacrée prouesse pour ce marin iconoclaste de 47 ans.
Le plus rapide entre l’Equateur et le cap de Bonne Espérance
Bien avant cet accident qui lui coûte la 3e marche du podium, le Niçois a été un des grands protagonistes de la course. Dans la descente de l’Atlantique Nord, au niveau des Canaries, il entre dans le top 5. Et passe à la vitesse supérieure en Atlantique Sud où à 6 reprises, entre le 1er et le 3 décembre, il est pointé en tête du classement. C’est lui qui détiendra le meilleur temps sur le tronçon Equateur- Cap de Bonne Espérance qu’il franchit en 2e position, le 3 décembre à 15h05, derrière François Gabart.
Dans l’océan Indien, peu avant le passage du cap Leeuwin, le cinq majeur deviendra un triumvirat. Mais au milieu du Pacifique, alors que Jean-Pierre connaît des soucis de voile d’avant, il se fait décrocher par MACIF et Banque Populaire (jusqu’à 687 milles de retard).
A force de ténacité et après plusieurs grimpettes dans le mât, il parvient à réduire son retard en Atlantique Sud. Sa troisième place semble alors acquise. Mais la perte de la quille du bateau mettra fin à ses rêves de podium. Il la confie alors aux bons soins de son poursuivant - et un temps ange gardien - Alex Thomson.
« Jipé », l’homme, le marin
Après une 6e place en 2005 et un abandon en 2008, son 3e Vendée Globe sera finalement le plus réussi.
Vétérinaire de formation, diplômé d’HEC, Jean-Pierre ne fait pas partie du « sérail ». Il n’a pas usé ses fonds de cirés en Bretagne à enchaîner les Solitaire du Figaro. Il se fait connaître en 2001 par sa victoire dans le Tour de France à la Voile, une victoire acquise grâce à une méthode d’entraînement intensive et rigoureuse. Très vite, il passe à la course au large et devient en peu de temps le grand spécialiste des épreuves en double : trois victoires dans la Transat Jacques Vabre, deux dans la Barcelona World Race. Sous ses airs lunaires, Dick, le gentleman, est un coriace et un gros bosseur. Il a su s’entourer d’une équipe ultra compétente et a toujours fait les bons choix architecturaux pour ses bateaux qu’il a tous fait construire en Nouvelle-Zélande, d’où il les a ramenés en partie en convoyage. Pour lui, l’aventure en monocoque 60 Imoca s’arrête après ce Vendée Globe. La saison prochaine se jouera en MOD 70.
Points de repères :
- Plus grande distance parcourue en 24 heures : Virbac-Paprec 3 est détenteur de la 2e plus grande distance parcourue en 24 heures sur ce Vendée Globe avec 517,23 milles, le 10 décembre. Vitesse moyenne : 21,6 nœuds.
- Vitesse/ distance réellement parcourue. 13,4 nœuds/27 734 milles
- Nombre de classements en tête de course (5 classements par jour) : 6
- Les Sables – Equateur : 11 j 00h 25 mn (record détenu par Jean Le Cam en 2004-2005 en 10j 11h 28mn)
- Equateur – Bonne Espérance : 12j 02h 40mn (passage en tête)
- Bonne Espérance – Cap Leeuwin : 12j 13h 25 mn
- Cap Leeuwin – Cap Horn : 18j 00h 12mn (nouveau record)
- Cap Horn – Equateur : 14j 5h 30 mn
- Equateur – Les Sables d’Olonne : 18j 05h 03 mn
Sa vitesse moyenne sur le parcours théorique de 24 393,41 milles : 11,8 nœuds. Mais il a parcouru en réalité 27 734 milles (le plus court des 4 arrivées) sur l’eau à la vitesse moyenne de 13,4 nœuds.
Le plus beau de ses Vendée Globe
C’est l’une des plus belles histoires de ce 7e Vendée Globe. Une histoire qui mêle performance sportive, courage, exploit technique et humain. Le 21 janvier à 23h45 (HF) alors qu’il naviguait en 3e position à environ 500 milles dans le nord-ouest des îles du Cap Vert, Virbac-Paprec 3 perdait sa quille (voile et bulbe). Jean-Pierre Dick aura donc parcouru 2 650 milles sans cet appendice indispensable pour maintenir l’équilibre du bateau (un record), un périple sur le fil du rasoir, via une escale de 72 heures, au mouillage, dans le port de San Ciprian, sur les côtes galiciennes (arrêt le 31 janvier à 5h30 et re-départ le 3 février à 8h20). Une sacrée prouesse pour ce marin iconoclaste de 47 ans.
Le plus rapide entre l’Equateur et le cap de Bonne Espérance
Bien avant cet accident qui lui coûte la 3e marche du podium, le Niçois a été un des grands protagonistes de la course. Dans la descente de l’Atlantique Nord, au niveau des Canaries, il entre dans le top 5. Et passe à la vitesse supérieure en Atlantique Sud où à 6 reprises, entre le 1er et le 3 décembre, il est pointé en tête du classement. C’est lui qui détiendra le meilleur temps sur le tronçon Equateur- Cap de Bonne Espérance qu’il franchit en 2e position, le 3 décembre à 15h05, derrière François Gabart.
Dans l’océan Indien, peu avant le passage du cap Leeuwin, le cinq majeur deviendra un triumvirat. Mais au milieu du Pacifique, alors que Jean-Pierre connaît des soucis de voile d’avant, il se fait décrocher par MACIF et Banque Populaire (jusqu’à 687 milles de retard).
A force de ténacité et après plusieurs grimpettes dans le mât, il parvient à réduire son retard en Atlantique Sud. Sa troisième place semble alors acquise. Mais la perte de la quille du bateau mettra fin à ses rêves de podium. Il la confie alors aux bons soins de son poursuivant - et un temps ange gardien - Alex Thomson.
« Jipé », l’homme, le marin
Après une 6e place en 2005 et un abandon en 2008, son 3e Vendée Globe sera finalement le plus réussi.
Vétérinaire de formation, diplômé d’HEC, Jean-Pierre ne fait pas partie du « sérail ». Il n’a pas usé ses fonds de cirés en Bretagne à enchaîner les Solitaire du Figaro. Il se fait connaître en 2001 par sa victoire dans le Tour de France à la Voile, une victoire acquise grâce à une méthode d’entraînement intensive et rigoureuse. Très vite, il passe à la course au large et devient en peu de temps le grand spécialiste des épreuves en double : trois victoires dans la Transat Jacques Vabre, deux dans la Barcelona World Race. Sous ses airs lunaires, Dick, le gentleman, est un coriace et un gros bosseur. Il a su s’entourer d’une équipe ultra compétente et a toujours fait les bons choix architecturaux pour ses bateaux qu’il a tous fait construire en Nouvelle-Zélande, d’où il les a ramenés en partie en convoyage. Pour lui, l’aventure en monocoque 60 Imoca s’arrête après ce Vendée Globe. La saison prochaine se jouera en MOD 70.
Points de repères :
- Plus grande distance parcourue en 24 heures : Virbac-Paprec 3 est détenteur de la 2e plus grande distance parcourue en 24 heures sur ce Vendée Globe avec 517,23 milles, le 10 décembre. Vitesse moyenne : 21,6 nœuds.
- Vitesse/ distance réellement parcourue. 13,4 nœuds/27 734 milles
- Nombre de classements en tête de course (5 classements par jour) : 6
- Les Sables – Equateur : 11 j 00h 25 mn (record détenu par Jean Le Cam en 2004-2005 en 10j 11h 28mn)
- Equateur – Bonne Espérance : 12j 02h 40mn (passage en tête)
- Bonne Espérance – Cap Leeuwin : 12j 13h 25 mn
- Cap Leeuwin – Cap Horn : 18j 00h 12mn (nouveau record)
- Cap Horn – Equateur : 14j 5h 30 mn
- Equateur – Les Sables d’Olonne : 18j 05h 03 mn
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Les Sables d'Olonne Info
Toute la nuit dernière, Mike Golding a travaillé sans relâche pour frayer son chemin en direction du cap Finisterre dans les petites airs contraires qui l'ont mis à rude épreuve. Il a perdu 20 milles sur son concurrent Jean Le Cam, mais il conserve une avance de 50 milles ce lundi matin.
"Cela commence à aller un peu mieux, et j'espère que je vais m'extirper", confiait-il ce matin. "Mais la direction du vent n'était pas celle annoncée par les fichiers. La dernière heure, j'ai pu plus pointer vers la marque, mais j'ai l'impression d'avoir tourné sur moi-même pendant plusieurs heures. J'ai dû viré six fois, et c'est du boulot !"
Il reste 336 milles à parcourir pour doubler le cap Finisterre, et environ 720 milles pour rallier la ligne d'arrivée aux Sables d'Olonne.
"Cela commence à aller un peu mieux, et j'espère que je vais m'extirper", confiait-il ce matin. "Mais la direction du vent n'était pas celle annoncée par les fichiers. La dernière heure, j'ai pu plus pointer vers la marque, mais j'ai l'impression d'avoir tourné sur moi-même pendant plusieurs heures. J'ai dû viré six fois, et c'est du boulot !"
Il reste 336 milles à parcourir pour doubler le cap Finisterre, et environ 720 milles pour rallier la ligne d'arrivée aux Sables d'Olonne.
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